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La psychologie clinique est une science, c’est une discipline faite de théorie, de corpus de
connaissance, d’hypothèse, on doit essayer de l’invalider pour trouver une nouvelle théorie
qui explique ce que la première expliquait mais aussi une deuxième qui explique ce que la
première ne pouvait expliquer.
C’est une discipline qui évolue, il n’y a pas de certitude. La psychologie humaine n’est pas ce
que l’on pense de l’autre mais un corpus de connaissance allant souvent à l’inverse de ce que
l’on pensait de l’autre.
La psychologie contribue à aider les gens à aller mieux si les gens vont mieux la société aussi
va mieux, si on commet un acte ce n’est pas par hasard, tout a une raison.
La psychologie clinique évoque autant une méthode qu’un domaine qui se confond pour une
part avec celle de la psychopathologie.
La psychologie clinique inclut la psychopathologie lorsqu’elle s’appuie sur des problèmes
psychologiques sans pour autant s’y réduire.
Le therme psychopathologie est ancien il est apparu en Allemagne a la fin du XVIIe siècle
L’adjectif « clinique » signifie « au lit du malade », c’est être au chevet du patient, c’est une
approche qui se préoccupe des individus, des personnes. La psychologie clinique n’est pas
forcément la psychopathologie c’est surtout une approche, un rapport aux personnes, a la
pathologie, aux états émotionnels, un rapport individuel, le clinicien s’intéresse a ce qui se
dit mais aussi à ce qui ne se dit pas. Ce qui compte n’est pas ce que les gens disent mais ce
qu’ils veulent nous dire en fonction e l’intonation etc....
On peut comprendre ce que le patient nous dit grâce au pôle explicite mais aussi sur le corps,
les expressions du visage, les symptômes.
Parfois la discipline n’a pas de réponse il faut savoir sécuriser les patients.
Trois sources :
Lighter Witmer (1867-1956)
Pierre Janet (1851-1947)
Sigmund Freud (1856-1939)
En therme plus précis, la psychologie clinique a pour objectif l’étude de la conduite humaine
individuelle et de ses conditions (hérédité, maturation, condition psychologique etc...)
Une attitude n’est pas observable, c’est un positionnement idéologique, affectif, émotionnel.
Pour s’adapter à leurs environnements les individus mobilisent beaucoup de choses comme
le comportement, leur attitude et leur intention.
Ce qui lie et doit lier les individus, c’est quelque chose de rapport empathique, je suis
concerné et toucher par votre peine, votre souffrance etc...
La société nous rend seul par rapport aux autres, par l’aspect ou il faut s’accrocher au
paraitre, a soi et uniquement à soi. La place du collectif a disparue.
Notre cerveau est une machine qui sert à survivre, à s’adapter. La pathologie nait d’une
confrontation a un environnement, une situation, qui dépasses notre capacité d’adaptation.
La famille transmet quelque chose une histoire, c’est un espace ou se créer des liens, des
attachements, ce qui organise notre rapport au monde. C’est aussi une appartenance a un
contexte social, a une société, a une culture, mais tous ces éléments associés organisent
notre rapport au monde.
C’est la prise en compte de tout ce qui viendra empêcher d’être le dysfonctionnement des
sujets normaux et des maladies mentales.
Aujourd’hui au pourrai envisager le fait d’aller en thérapie pour potentialiser les ressources
et éviter de tomber « malade (fou) ».
Nous sommes tous potentiellement des criminels de guerre, la pulsion existe chez chacun
d’entre nous. Le travail de la psychologie est de réparer.
Juger les choses dans le contexte dans lesquelles elles se situent, donne le cadre d’une
situation accepter ou non.
Les criminels ont souvent eux aussi été des victimes.
Le psychologue doit été prêt à tout entendre, chacun d’autre nous peut activer des conduites
inexplicable, le contexte change tout comportement.
L’éthologie : le therme étiologie désigne en médecine l’étude des causes des maladies. Il y a 3
perspectives :
-La psychogène
-L’organogenèse
-La sociogenèse
Sémiologie : étude des symptômes et es signes cliniques, elle permet de décrire les troubles
psychique qu’étudie la psychopathologie.
Symptôme : toute manifestation spontanée d’une maladie, qu’elle soit perçue
subjectivement par le malade lui-même, comme une douleur ou un vertige ou qu’elle puisse
être constatée par un observateur.
Il faut saisir deux points d’analyse : le point de vue sémiologique (point de départ) et le point
de vue.
Un diagnostic est toujours transitoire (il évolue), il permet simplement de situer les choses.
Dimension diachronique : conséquence d’une réactivité a une situation (symptômes à traiter
en urgence)
Dimension synchronique : inscrire les troubles dans une histoire (familiale, sociale...)
.L’OMS définit la violences comme : l’acte sexuel ; tentative pour obtenir un acte sexuel etc...
La violences sexuel peut également survenir lorsque la personne agresser est dans
l’incapacité de donner son consentement car elle est ivre, droguer etc. ..
On dit souvent dans notre société « qui ne dit rien consent » et ceci est un gros problème.
Dans plusieurs cas on est tellement choquée qu’on ne peut pas réagir ni parler sur le
moment et nous avons du mal à se rendre compte de ce qui viens de se passer, nous somme
dans l’incapacité de réagir et dans certains cas nous avons de l’amnésie nous ne rappelons
plus de tous ce qui s’est passée.
L’étude de L’OMS a défini la violence sexuelle comme étant des actes par lequel une femme :
->a été physiquement forcée à avoir des rapports sexuels contre sa volonté
->a eu des rapports sexuels contre sa volonté parce qu’elle avait peur de ce que pourrait faire
son partenaire
->a été contrainte à une pratique sexuelle qu’elle trouvait dégradante ou humiliante
La sexualité se discute dans le couple, ce n’est pas parce que nous somme en couple que
nous somme obliger d’avoir un acte sexuel.
L’agression sexuel est un acte abusif qui vise à soumettre une personne a ses propres désirs
sexuels sans avoir obtenu son consentement au préalable.
Nous faisons de l’autre son objet sexuel pour assouvir ces fantasmes
->Si la personne n’a pas donné son consentement sur le moment
->si la personne est mineure avec un majeur
->si la personne est sou l’influence de l’alcool, de drogue etc.
->si la personne est figée par l’effet de surprise
->la personne est terrorisée
La normalité est d’avoir des désirs mais sans violer toutes les règles pour assouvir mon désir,
ce qui fixe nos limites ont les lois et nos instincts primaire.
Dès l’enfance ont organise le raport avec les hommes et les femmes, on leur apprend
d’attendre et qu’ils ne peuvent pas tous avoir tout de suite, on leur apprendre d’être capable
de résister à la frustration.
Savoir gérer la frustration c’est savoir se tenir.
La personnalité n’existe pas vraiment ce sont des contextes qui font que on se comporte
comme ça.
Les agressions sexuelles peuvent évidemment être commise avec contacte physique mais
aussi elles sont commises sans contact physique. Par exemple on considère qu’il y a
agression sexuel lorsqu’une personne montre ces parties intimes à une autre personne sans
son consentement, toute fois pour être jugée criminelle une agression sexuelle doit
comporter les éléments suivants
->usage de la force contre une personne
->présence d’un contexte sexuel
->absence de consentement de la personne
Il n’a pas de profil type des agresseurs sexuel ni de profil type de victimes, cela est très
déstabilisant.
Le viol etc.… concerne tous les milieux sociaux.
Une figure d’attachement c’est quelqu’un qui s’occupe de nous et d’une certaine manière elle
organise nos visons du monde, elle joue dans le fonctionnement d’un double mécanisme,
perception du monde et sa propre perception.
Dans l’inceste quelque chose touche au lien, c’est la mise à mort avec la relation a l’autre car
la personne qui ne devait jamais me faire du mal me fait du mal, j’ai donc par la suite des
problèmes de confiance, des problèmes avec le rapport aux autres. Et je me sexualise, je suis
un objet de désir avec les autres, je dois donner mon corps pour être aimer. Mon rapport aux
hommes ne va etre que sexualisé.
Les pervers ce sont des gens qui retournent les situations, ils essayent de nous retourner le
cerveau pour finalement obtenir notre consentement.
Le viol n’est pas que de la pénétration
Les violences sexuelles sont une triple atteinte, dans l’inceste c’est une attaque au lien, c’est
une atteinte psychologique et identitaire et une atteinte corporelle.
Les différentes revues de la littérature consacrées aux violences sexuelle chez les enfants ou
les ados rapportent que 15 à 30% des filles et que 5 à 15% des garçons sont victimes de
violences sexuelles avant leurs 18 ans.
En moyenne 20% des filles sont victimes de violences sexuelles contre 6% des garçons
C’est événement n’arrive pas qu’une fois, c’est rare que cela arrive qu’une seule fois.
Un système c‘est un ensemble d’éléments liée les uns par rapport aux autres qui
m’attiennent par c’est liaison un équilibre.
Les systèmes évoluent de déséquilibre en équilibre.
On est dans une dynamique systémique
La masturbation infantile est problématique lorsqu’elle devient inadaptée pour son Age.
C’est une sexualisation qui ne correspond pas à la période de développement.
Obsession de masturbation (pas de pénétration) sur les enfants est considéré comme une
agression sexuelle.
Traumatisme : stress, détresse anxiété et relevé d’un état d’effraction, événement vécus qui
sont venus déséquilibrer le psychologique du sujet
Le fait d’avoir des liens amicaux ou même en couple avec l’agresseur n’est pas une
justification de ce qu’il a commis !!
Le trauma n’a rien à voir avec l’évènement mais le traumatisme a à voir avec la perception
que l’on se fait de l’évènement
On enclenche une sécrétion d’hormone de stress lorsqu’on est stressé pendant la grossesse
et ça envoie un message de danger au fœtus ce qui donne des bébés hyper stressés à la
naissance. Gène NR3C1 se transmet jusqu’à 3 générations
Les adultes qui prennent soin de l’enfant régulent ces émotions en l’apaisant et en le
contenant
Le cerveau se développe alors et la petite maitrise ces réactions violente
Cependant si un adulte réprimandent menace crie s’énerve et puni, on ne développe pas les
connexions cérébrales nécessaire il n’arrivera donc pas a maitrisé ces émotions
Formation des synapses = dépend des premières années d’expériences (700 par seconde dans
les premières années)
Les 3 premières années le cerveau du bébé grandit de 25 pourcents à 80 pourcents de la taille
adulte
La plasticité cérébrale améliore la communication entre les neurones = réseaux neuronaux
La plasticité synaptique ne s’arrête jamais, On peut tout changer
Maltraitance = cela entraine un défaut de plasticité neuronale cela prédispose à des troubles
anxio- dépressifs ou comportementaux
Il faut distinguer les évènements traumatiques, (évènements qui dépasse les capacite d’une
personne) le processus traumatique (événement + réponse traumatique) et la réponse
traumatique (elle peut être de deux nature, phsychotrimatrique et somatotraumatique, qui
mobilise des processus pour faire face à ce que j’ai vécu)
C’est un processus chronique donc sur du long terme, cela nous met dans une perte de
contrôle, sentiment d’impuissance.
Elle va complexifier les conséquences sur le plan physique et psychologique car face à une
récurrence de stress chroniquée système immunitaire devient moins efficace.
Ce qui caractérise l’adversité ce sont des évènements qui vont avoir lieu dans l’environnement
familiale de l’enfants.
S’il n’y a pas de gens qui nous complimentes qui nous félicite ont va se mettre dans la tête
que nous somme nuls, sans compétences ni qualité etc., cela perturbe notre développement
Vincent Felitti est un médecin qui est spécialiste dans les troubles alimentaires, il constate que
tous c’est patient on vécut des choses difficiles durant leurs enfants, il se demande s’il n’y a
pas un lien entre les troubles alimentaires et les adversités.
Dose ->effet : plus j’ai été confronté à des évènements difficile durant l’enfance plus je vais
avoir des problèmes de sante adulte.
Il serait intéressant de s’intéresser à l’histoire des patients pour comprendre certains
problèmes de santé.
Les victimes d’adversité ont moins de mémoire, une moins bonne intelligence, ils réussissent
moins bien dans le niveau scolaire, compréhension verbale, rapidité de traitement
d’information etc....
L’adversité a des conséquences sur l’activité physique donc qui mène au surpoids et diabète, il
a aussi des conséquences sur le tabac, l’alcool, cancer etc. car il a des conséquences sur notre
santé et sur les addictions car on doit trouver des ressources pour faire face à cela.
Cela impacte aussi sur la sexualité (si on a vécu des violes etc.…) elle a bien sûr aussi des
impacts sur la santé mentale.
Étude de Ashton (2016) qui a portée sur 2000 adultes au pays de galles âgés de 18 ans a 69
ans
Cette étude montre que jusqu’à 69 ans les personnes ayant vécu plus de 4 adversités sont 2
fois plus susceptibles de souffrir d’une maladie chronique ainsi que la santé que ceux qui n’en
n’ont pas vécu
53% n’ont pas vécu d’adversité, 20% ont vécu 1 adversité, 13% ont vécu 2 à 3 adversités et
14% ont vécu 4 ou plus
Ce qui compte c’est notre vécu à nous et non pas ce que les autres perçoivent de nous
L’adversité agit sur le corps comme s’il manquait quelque chose à la voiture.
Personne n’est capable de faire converger toutes les disciplines peut-être que plus tard les IA nous
permettront cette possibilité. Une prise en charge total du patient.
Il n’y a pas de spécialistes de chat GPT aujourd’hui par exemple. Problème : chat GPT ne sait pas où
va chercher les réponses.
On touche du doigt la dimension intégrative : convergence entre science médicale et science sociale
Si on veut comprendre les troubles cardiovasculaires il faut revenir sur les processus (mécanismes
physiologiques, comportement du santé, abus de substances et problèmes de santé mentale)
Aversion = Élément de la vie antérieure sont les socles des problèmes présents
L’anxiété, dépression et TSPT se sont les événements qui vont dépasser les capacités et les ressources
disponibles des individus.
HHS : para-sympathique (qui vient réguler le stress, les émotions). Cortex orbito-frontale : partie du
cerveau système lymbique
Théorie = hypothèse
Quand on est tendu —> boire, fumer une clope, manger, quand ça devient un comportement
chronique, de santé —> on cherche à trouver des ressources extérieures plutôt que d’aller chercher les
ressources intérieures.
L’harcèlement renvoie à l’idée que l’on ne peut pas s’intégrer, que le monde est violent, ne pas avoir
confiance puisqu’on va être trahis et que personne ne peut nous aimer —> vient altérer le Moi durant
toute une vie parfois.
À l’inverse certaines personnes arrivent à ne pas être impacter par l’harcèlement, s’en fiche d’être
accepter par les autres.
Phobie (de nature traumatique), phobie (écran) = anxiété qui se focalise sur un objet.
Ces phobies sont des adaptations, le cerveau déploie des ressources afin de nous éviter des situations
que l’on ne supporte pas.
Personnalité borderline = altération dans la capacité de gérer les liens sociaux et affectifs. Quand elle
rencontre une personne c’est tout de suite Tout puis du jour au lendemain Rien. Passer du TOUT au
RIEN.
Il existe une relation dos-effet entre les ACEs et la survenue de troubles psychologiques à l’âge adulte.
Tout dépend de la période à laquelle on vit l’évènement. + il y a l’adversité tout au long de la vie, pas
que celle de l’enfance/ l’adolescence.
Il existe une relation dose-effet entre les ACEs et la survenue de maladies psychiques à l’âge adulte.
Les conséquences peuvent survenir longtemps après le trauma inaugural. Les évènement inauguraux
(ce qui nous marquent dès l’enfance, laissent des traces, empreintes physiologiques, cérébrales et un
dysfonctionnement d’une certaine partie du cerveau qui n’est pas sans conséquences. Bombe à
retardement, car des fois on s’en rend compte que des années après.
Il convient de toujours inscrire les troubles et les maladies dans l’histoire de vie des patients. Par ex :
une personne obèse la vraie question n’est pas l’obésité mais pourquoi elle en est venu à manger
autant.
Il convient de situer un symptôme dans un tableau clinique plus global, ces derniers ne sont que
rarement isolés.
Enjeu de santé majeur : Une médecine totale dans un développement global.
Les pairs de chromosomes codent tous les caractères, faire le lien entre différents caractères et gènes.
Le gène NR3C1 = quand ce gène fonctionne alors permet la régulation du stress, frein de la voiture.
Mais si il n’y a plus de frein alors il n’y a plus que l’accélérateur. « soupe d’hormones de stress qui ne
se régulent pas ». Les processus vont s’additionner avec le cortex orbi-frontal.
On a dosé le taux de méthylation grâce aux prélèvement sanguins, ou prélèvement des cheveux.
On arrive à dosé le taux de méthylation du gène.
La grande plasticité des empreintes épigénétiques et leur sensibilité aux conditions environnementales
donnent aussi une assise biologique à l’idée que « Rien n’est jamais définitivement fixé ». Et à cet
égard, des études menées chez l’humain tendent à prouver que la psychothérapie constitue une forme
de régulation environnementale.
Yehuda & al., (2013) a réalisé une étude en comparant des vétérans souffrants de TSPT pris en charge
avec une thérapie de l’exposition.
Objectif : de vérifier l’état de méthylation des gènes N3C1 et FKBP5.
Attachement : nous tissons des liens qui vont organiser notre attachement a cette personne
Il est possible de ne jamais faire son deuil car les mécanismes psychologique d’auto-réparation ne
fonctionnent pas
Deuil traumatique : survenue lors d’événements traumatique, il n’y a pas de préparations a cette mort
Certains vont voir la mort de l’autre comme une perte, on repense aux moments passée avec cette
personnes c’est comme un cadeau -> véritable processus du deuil
Pour reprendre Bowlby 1984 ce « catadysme intérieur » conduit a une crise existentielle, source de
multiples remaniements. La majorité des endeuillés parvient a se dégager progressivement de l’état
psychique dans lequel cette effraction les plonge, processus que l’on pourrait donc qualifier de deuil
« adapté »
D’autre personne restent blessées psychiquement de façon durable ce qui mène a des deuils
« difficile » « compliqué » voire « pathologique »
Lorsque des complications ou des pathologies apparaissent, c’est alors aux spécialiste de la santé
psychique d’intervenir et de proposer une psychothérapie
Chaque année en France, il y a environ 600 000 décès et donc 2,3 millions de personne se retrouvent
ainsi confronté au deuil. Il y a donc approximativement 4 personnes endeuillé quand 1 meurt.
On « tricote » les liens avec les gens qui nous entourent. On tricote en permanence le fil qui nous lie et
nous attache a eux.
En fait, c’est bien plus qu’un simple fil, car a y regarder de plus près le maillage est élaboré, subtil,
parfois paradoxal, plus ou moins solide et sur, tout cela est en fonction de notre passé relationnel
respectif.
On les appelles les liens d’attachement, ils organisent nos histoires relationnelles, toute nos histoires
relationnelles, depuis le berceau jusqu’à la tombe comme aimait a le rappeler John Bowlby 1984
Ainsi, nous sommes biologiquement programmés pour nouer des liens avec les autres dans le but de
survivre. L’évolution nous a appris en quelque sorte que nous ne pouvons pas rester seuls.
A l’inverse, la mort d’un de notre proche nécessite un processus de désinvestissement. Il faut alors
« détricoter » définitivement des liens que nous avions mis toute notre vie parfois à bâtir. Un tel
processus est une question de survie.
Tout deuil est un traumatisme car la confrontation a la mort ( ou la perte) fait effraction dans le
psychisme de l’endeuillé et vient bouleverser, de manière plus ou moins durable, ses repères et ses
capacités de compréhension et d’élaboration.
John Bowlby, dans un célèbre article intitulé « processus of Mouming » 1961, a distingué trois phases
susceptible de caractériser le processus de deuil :
-le besoin de retrouver l’objet perdu
-la désorganisation, proche de la dépression
-la réorganisation, envisagée en tant que processus d’adaptation à la perte.
Selon certains auteurs, il n’existerait dans le contexte occidental entre trois à cinq grandes étapes dans
le travail du deuil : La sidération, La colère, Période de désorganisation psychique, Réorganisation
psychique
Si une personne a des idées suicidaires et qu’elle a un vison bien précis de comment elle va passer à
l’acte il faut l’hospitaliser directement
Mari Horowitz et ses collaborateurs (Horowitz et al.,1993), de leur coté́, vont également s’intéresser à
ces mêmes considérations et préférer la terminologie de « deuil compliqué », qu’ils estiment plus
appropriée à ce type de complications
Ainsi, Prigerson et d’Horowitz ont développé́ des critères de reconnaissance de cette complication du
deuil et ont proposé́ deux typologies nosologiques, basées sur des symptômes parfois convergents,
mais aussi divergents
Quelques années plus tard, à la suite de ces travaux, deux nouveaux concepts sont apparus au sein des
classifications internationales psychiatriques du Diagnostic and Statistical manual of Mental Disorder
et l’International Classification of Diseases and Related Health Problems
Les concepts de Prolonged Grief Disorder / Trouble de Deuil Persistant (TDP) et de Prolonged and
Complex Bereavement Disorder (PCBD[DSM-V]) / Deuil Complexe Persistant (DCP) pour intégrer
les dysfonctionnements psychiques liés au deuil. On ne fait plus ici référence à l’idée de traumatisme
du deuil, préférant l’idée de deuil compliqué ou complexe.
concept de deuil post-traumatique proposé par Bacqué (2006) : qui permet de préciser sur le plan
clinique l’intrication parfois complexe entre le trauma et le deuil.
Les auteurs ont opté́ pour le terme TDP plutôt que ceux de « deuil compliqué » ou « deuil traumatique
».
Cette terminologie a paru plus simple et permettait d’éviter la confusion avec le TSPT (Wagner &
Maercker, 2010).
Selon Boelen (2017) et Lundorf et al., (2017), 10 % des endeuillés sont à risque de TDP. Le TDP
diffère du deuil normal en raison de la détresse et du handicap causées par la perte du défunt, ainsi que
par la persistance et l’omniprésence des symptômes qui en découlent.
A. Au moins un des symptômes suivants
1. Accompagnée d'une douleur émotionnelle intense, par exemple la tristesse, la culpabilité́, la colère,
le déni, le blâme
5. Engourdissement émotionnels
A persisté pendant une période anormalement longue (plus de 6 mois au minimum) suite à la perte,
dépassant clairement les normes sociales, culturelles ou religieuses attendues pour la culture et le
contexte. Les réactions de deuil qui ont persisté pendant de longues périodes et qui se situent dans une
période de deuil normative, compte tenu du contexte culturel et religieux de la personne, sont
considérées comme des réactions de deuil normales et ne font pas l'objet d'un diagnostic. La
perturbation entraine une altération importante du fonctionnement personnel, familial, social, éducatif,
professionnel ou d'autres domaines importants.
Les symptômes du DCP comprennent une détresse de séparation intense et des inquiétudes troublantes
concernant certains aspects de la perte (Critère B).
La plupart des gens réagissent fortement à la perte d’un entre cher pendant les premières semaines et
les mois suivant le décès. Avec le DCP, la détresse liée à la séparation est exceptionnellement forte et
la personne endeuillée s’interroge particulièrement sur les facteurs ayant conduit à la mort du défunt
(Comment ? Quand ? Pourquoi ?).
° Depuis le décès, au moins un des symptômes suivants est ressenti, la plupart des jours, à un
degré́ cliniquement significatif, et persiste au moins 12 mois après la mort chez l’adulte et 6 mois
chez l’enfant :
1. Fort désir/besoin persistant concernant le défunt. Pour les enfants en bas Age, ce désir peut être
exprimé dans le jeu et le comportement, y compris les comportements qui représentent la séparation
mais également les retrouvailles, avec un aidant ou une figure d’attachement.
2. Peine intense et douleur émotionnelle en réponse à la mort.
3. Préoccupation à propos du défunt.
4. Préoccupation à propos des circonstances du décès. Chez les enfants, cette préoccupation par le
défunt peut être exprimée dans les thématiques des jeux et dans les comportements et peut se
poursuivre par des préoccupations à propos de la mort d’autres proches
°Depuis le décès, au moins 6 des symptômes suivants sont ressentis, la plupart des jours, et à un
degré́ cliniquement significatif et persistant, depuis au moins 12 mois chez l'adulte et six mois
chez l'enfant.
Rupture sociale/identitaire :
4.Sentiment que la vie n'a plus de sens ou est vide sans le défunt, ou croyances que l'on ne peut pas
fonctionner sans le défunt.
5. Confusion au sujet de son rôle dans la vie, ou sentiment de perte d'une partie de son identité́ (par
exemple penser qu'une partie de soi est morte avec le défunt).
6. Difficulté́ aux réticences à maintenir des intérêts depuis la perte ou à se projeter dans le futur (par
exemple amitiés, activités).
Spécifier si : Avec le deuil traumatique : Deuil dû à un homicide ou à un suicide avec des
préoccupations pénibles persistantes concernant la nature traumatique de la mort (souvent en
réponse aux rappels de la disparition), y compris les derniers moments du défunt, le degré́ de
souffrance et de mutilation, ou la nature malveillante ou intentionnelle de la mort.
Le deuil post-traumatique
L’idée de deuil post-traumatique a été parfaitement décrite par Marie-Frédérique Bacqué en 2006. Il
survient lorsque la perte d’autrui est « concomitante » avec la confrontation à la mort (accidents
collectifs, catastrophes, etc.).
Ainsi, « les troubles proches de ceux du syndrome psycho traumatique, compliquent, voire empêchent
le travail de deuil » (Bacqué, 2006). Le processus du deuil est alors bloqué par le choc résultant de la
confrontation avec la mort.
L’individu témoigne d’une culpabilité́ en lien avec le fait qu’il ait survécu et d’un sentiment de perte
d’identité́ ou de sidération consécutif à la menace de mort. Parmi les symptômes liés à l’apparition
d’un deuil post-traumatique, les individus présentent un syndrome de répétition.
Parmi les symptômes liés à l’apparition d’un deuil post-traumatique, les individus présentent un
syndrome de répétition.
Celui-ci se manifeste par une répétition de la scène traumatique qui se fait tant de façon consciente -
l’endeuillé s’efforçant alors de donner du sens à l’évènement -, qu’inconsciente, du fait des tentatives
d’intégration ou de maitrise des scènes traumatiques.
Trajectoire
Sexologie et aux troubles sexuels
La sexologie, considérée « comme science sexuelle, recouvre un champ plus vaste que la sexologie
médicale ou la médecine sexuelle. Ces dernières sont des pratiques de haut niveau scientifique qui
traitent surtout des perturbations et des pathologies de la sexualité́. La sexologie médicale est l’un des
importants domaines de la sexologie, au même titre que la socio-sexologie, la psycho- sexologie,
l’ethno sexologie, l’éducation sexuelle, les différentes formes de conseils et de thérapies sexuels ainsi
que les autres domaines de la recherche et de la pratique sexologique. Ensemble, elles constituent le
corpus de la sexologie. » (Haeberle, Gindorf, 1993)
La sexologie connait un renouveau en France au milieu des années soixante-dix, dans le contexte de la
mise sur le marché́ de la contraception orale, de la libéralisation de l’avortement et du développement
de l’éducation sexuelle de masse (Giami, 1978).
Au plan des idées, la parution en 1966 de l’ouvrage de Masters et Johnson « Human Sexual Response
» (traduit en français en 1968, sous la direction de Michel Meignant) a constitué́ une sorte de «
révélation » pour les fondateurs de la sexologie moderne française, du fait de sa centration sur la
fonction érotique.
Pour les auteurs du Rapport Simon sur le comportement sexuel des Français qui se situent dans ce
même contexte, la connaissance scientifique de la sexualité́ allait contribuer au développement de « la
santé sexuelle et d’une vie sexuelle libérée des peurs et des contraintes. » (O.M.S., 1975).
D’autres associations scientifiques et professionnelles ont été ensuite créées et notamment
l’Association Inter-Hospital Universitaire de Sexologie (AHIUS) en 1983 et l’École Française de
Sexologie qui ont développé́ l’enseignement de la sexologie en faculté́ de médecine
Master et Johnson
Nous devrions tous avoir une immense reconnaissance pour Masters (1915-2001) et Johnson (1925-
2013) ont permis que l’on comprenne mieux la sexualité́ humaine. L’excitation sexuelle des hommes
et des femmes, la masturbation, l’homosexualité́, l’éjaculation, ont été leur sujet d’étude principal
pendant plusieurs années.
Ce sont eux qui ont montré́ que les femmes pouvaient jouir seules si elles le souhaitaient.
Contrairement à ce que l’on aimait croire à l’époque, nul besoin d’un homme et de son sexe en
érection pour que les femmes prennent du plaisir.
Si les femmes ne sont pas toutes égales devant l'orgasme, certaines étant plus enclines que d’autres à
les additionner durant l’amour (ou dans le cadre de plaisirs solitaires), toutes y ont droit, en tous cas
autant que les hommes.
Si aujourd’hui, tout cela nous semble évident (même si certains hommes pensent encore que la
jouissance de la femme ne peut être que le fait de leur pénis...), à l’époque c’était une idée
révolutionnaire et subversive.
C’est sur la base de leurs observations de l’orgasme féminin qu’ils ont fondé́ leur théorie des
quatre phases de la relation sexuelle qui a fait leur succès dans le monde entier
Quelques troubles de la sexualité chez l’homme
Troubles du désir : Les troubles du désir comprennent les insuffisances de désir (baisse de la libido) ou
à l'inverse, un excès (déviation de désir). Dans les deux cas, il faut d'abord éliminer une pathologie
somatique (hypogonadisme sévère, dépression, démence, iatrogénie médicamenteuse) avant de
considérer les pathologies psychiatriques
Troubles du désir : Les troubles du désir correspondent le plus souvent à une insuffisance/ absence du
désir ou à un désir sexuel hypoactif entrainant une souffrance personnelle.
On distingue les troubles primaires (jamais éprouver de désir) et secondaires après une période de
désir normal. A l’extrême, il existe une aversion sexuelle qui correspond à une conduite visant à éviter
d’avoir des rapports sexuels entrainant une souffrance personnelle.
La cause est essentiellement psychique.
Inversement, il peut exister un excès de désir qui se manifeste par une exagération des besoins sexuels
(hypersexualité ou nymphomanie). Cet excès peut être en rapport avec un trouble de la personnalité
voire une maladie psychiatrique.
Trouble de l’excitation (insuffisance) : Il s’agit d’un problème en rapport avec le degré d’excitation
sexuelle organique ou psychique insuffisant entrainant une souffrance personnelle.
Le vaginisme : Il s’agit d’une contraction musculaire prolongé ou récidivante des muscles du pelvien
qui circonscrivent la vulve et le vagin interdisant la pénétration vaginale.
Vaginisme primaire :
-Antécédent d’abus sexuelle
-Une tendance homosexuelle latente
-Le rejet du partenaire
Vaginisme secondaire :
-Traumatisme gynécologique
-Traumatisme obstétrical : déchirure
-Traumatisme iatrogène : radiothérapie pelvienne
Dyspareunie : Elle correspond à des douleurs déclenchées par les relation sexuelle (pénétration). On
distingue trois types de dyspareunie en fonction du site douloureux.
Introduction a la psychopathologie
Peur et phobie
Lorsqu’une personne commence à manifester une peur excessive et déraisonnable face a un certain
objet ou a une situation, qui, en réalité ne sont pas dangereux il est probable que ces réaction
correspondent aux critères de la phobie spécifique.
Les symptômes de phobie sont extrêmement courant dans la population générale, elles représentent un
problème de santé publique grave.
La littérature sur les peurs et les phobies suggère que le problème des réponses de peur cliniquement
pertinentes peut mieux s’expliquer et se comprendre avec le paradigme comportemental du
conditionnement classique.
On a découvert que les confrontations à des situations (potentiellement) menaçantes génératrices chez
les sujets d’un sentiment d’impuissance et de réactions émotionnelles automatiquement
perturbantesont le plus grand risque de générer des phobies spécifiques.
Les exemples typiques de sous-types de phobies spécifiques, dont l’étiologie repose fréquemment sur
de tels événements stressants, sont les phobies d’accident qui apparaissent généralement après un
grave accident automobile, les phobies d’étouffement qui apparaissent habituellement après un
épisode stressant de suffocation alimentaire, et la phobie dentaire qui peut survenir après un
événement dentaire désagréable
La dépression
La dépression n’est pas un « mal-être » passager,: c’est une maladie qui touche environ 300 millions
de personnes à travers le monde
En France, l’enquête baromètre santé de l’Inpes (2005-2010) révèle que 7,8 % de la population est
touchée, ce qui représente plus de 3 millions de Français. Cette enquête montre aussi que 19 % des
Français de 15 à 75 ans (soit près de 9 millions de personnes) ont vécu ou vivront un épisode dépressif
au cours de leur vie.
Pour pouvoir parler de dépression, et donc de maladie, il faut présenter au moins cinq symptômes ou
perturbations de l’humeur qui durent depuis au moins deux semaines.
Ces perturbations doivent entraîner une gêne importante au niveau affectif, social, professionnel ou
dans d’autres domaines importants de la vie quotidienne via un « ralentissement » dans différents
registres : vie affective, fonctionnement intellectuel, forme physique, mécanismes vitaux et corporels.
La dépression peut se décliner en différents types. Elle se manifeste le plus souvent sous forme
d’épisodes dépressifs majeurs ou caractérisés. Quand la dépression s’installe dans le temps, on parle
de dépression chronique ou dysthymie. Les troubles bipolaires constituent quant à eux un trouble
spécifique qui alterne phases de dépression et phases de surexcitation.
Cinq symptomes
- Une humeur dépressive, le plus souvent caractérisée par une tristesse pathologique quasi-permanente
et intense, une anxiété marquée et parfois une indifférence affective. Cette humeur dépressive est
associée à une douleur morale profonde, une perte de l’estime de soi et un pessimisme majeur, parfois
associé à des idées de culpabilité inappropriées.
- Une perte de l’élan vital, c’est-à-dire une perte d’intérêt et du plaisir à l’égard des activités
quotidiennes, même celles qui étaient habituellement plaisantes (anhédonie).
- Le sentiment que la vie ne vaut pas la peine d’être vécue, des idées de mort ou de suicide récurrentes,
parfois des projets suicidaires, signant un risque suicidaire majeur.
- Un sentiment d’angoisse quasi-permanent, notamment au réveil, qui peut favoriser le passage à
l’acte.
- Un ralentissement psychomoteur, observable par une modification de la marche, de la voix, des
gestes, de l’initiative et de la fluidité idéiques.
- Une fatigue (asthénie), souvent plus marquée le matin.
- Une perte d’appétit, souvent associée à une perte de poids.
- Des troubles du sommeil, avec souvent une insomnie en deuxième partie de nuit et un réveil matinal
précoce.
- Des troubles de l’attention, de la concentration et de la mémoire chez la plupart des malades.
Le diagnostic est posé lorsqu’une personne présente une humeur dépressive ou une perte de l’élan
vital, associée à au moins quatre autres des symptômes décrits ci- dessus, tous les jours depuis au
moins deux semaines, et ce en présence d’un retentissement des symptômes et d’une souffrance
associée. L’intensité de l’épisode est le plus souvent associée au nombre de symptômes présents.
La dépression peut toucher n’importe quelle catégorie de la population : adultes, personnes âgées et
enfants. Selon cette enquête, la dépression au cours des douze derniers mois était comprise entre 11,2
et 11,4% pour les 15– 44 ans, puis diminuait progressivement avec l’âge pour atteindre 8,4 % des
personnes parmi les 55–64 ans et 5,5 % parmi celles âgées de 65–75 ans. Ces chiffres sont en
augmentation depuis 2010, notamment dans les catégories de la population où les chiffres étaient déjà
parmi les plus élevés, comme les femmes, les personnes de 35–44 ans et les chômeurs.
De plus, certaines personnes font une dépression sans facteur déclenchant apparent : on parle alors de
dépression endogène.
On sait par exemple qu’un individu a deux à quatre fois plus de risque de présenter un trouble
dépressif caractérisé au cours de sa vie lorsque l’un de ses parents a des antécédents de trouble
dépressif.
Trouble anxieux
L’anxiété est un phénomène physiologique naturel : en réponse à un danger ou à un stress, le
fonctionnement de notre organisme se modifie, avec le plus souvent une accélération du rythme
cardiaque, des troubles du sommeil, une augmentation de la transpiration et, parfois, des difficultés à
respirer ou une mise en retrait. Lorsqu’elles deviennent trop intenses ou envahissantes, au point de
perturber le quotidien, d’entraîner des arrêts de travail et de générer un sentiment permanent
d’insécurité, on parle de trouble anxieux.
Le trouble panique ou attaque de panique : Il s’agit d’une anxiété qui évolue par crises, caractérisée
par des attaques de panique récurrentes qui associent détresse physique et psychologique. Ces attaques
consistent la survenue brutale d’une peur intense, d’un sentiment de mort ou de catastrophe
imminente et de perte de contrôle de soi. Elles durent généralement une trentaine de minutes.
Lors d’une crise, plusieurs symptômes apparaissent parmi : des palpitations, une accélération du
L’agoraphobie : est la peur irraisonnée et intense des espaces publics dans lesquelles la fuite peut être
difficile. Elle se manifeste dans des espaces ouverts ou au sein d’une foule.
Les personnes atteintes évitent activement ces situations. Lorsque c’est impossible, elles ont besoin
d’une personne qui les accompagne et/ou endurent une anxiété intense
Le Trouble d’Anxiété social: L’anxiété sociale est liée à l’idée de ressentir une gêne, une humiliation,
un rejet ou un mépris lors des interactions sociales. Elle se manifeste par la peur extrême de parler ou
manger en public, de rencontrer des nouvelles personnes... ainsi que par le fait de ressentir une grande
angoisse, de rougir et d’avoir des tremblements lorsque ces situations ne peuvent être évitées.
Le trouble d’anxiété de séparation : Les adultes et les enfants qui souffrent d’anxiété de séparation ont
peur d’être séparé de la personne dont ils sont le plus proches. Ils craignent constamment de la perdre,
sont réticents à s’en éloigner, refusent de sortir ou de dormir loin de chez eux ou sans cette personne.
L’anxiété chez l’enfant : Les troubles anxieux débutent majoritairement pendant l’enfance ou à
l’adolescence. Et plus les manifestations débutent tôt, plus la maladie risque d’être sévère par la suite.
Cette pathologie représente souvent un handicap sévère pour les enfants et les adolescents qui en
souffrent : elle entraîne un appauvrissement relationnel et une restriction du champ des activités, qui
altèrent l’autonomie et à l’indépendance.
Le dépistage précoce et une prise en charge adaptée doivent progresser dans ces tranches d’âges.
L’anxiété est fréquemment corrélée à des symptômes dépressifs. Plusieurs études ont montré que
chacune de ces deux pathologies est prédictrice de l’autre et que leur association augmente le risque de
chronicité.
Globalement, de l’ordre de 70 à 80% des personnes qui souffrent de troubles anxieux risquent de
développer des symptômes dépressifs.
Le risque d’addictions est augmenté chez les personnes qui souffrent de troubles anxieux, notamment
celui d’addiction au tabac ou à l’alcool. Cette association s’explique sur le plan psychologique par la
recherche de substances apaisantes, pour contrebalancer les effets de l’anxiété.