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PSYCHO SYNTHÈSE: L’HOMME ET

LA FEMME EN DIFFICULTÉ
- La psychopathologie est l’étude des maladies mentales et de leurs causes. La
psychopathologie a pour objet la compréhension et l’explication des troubles mentaux.
Cette terminologie est généralement employée dans l’univers de la psychiatrie ou de la
psychologie clinique. Cette discipline est d’ailleurs enseignée dans le cadre
universitaire ou hospitalier.

1. Le normal et le pathologique :
- Qu’est-ce que la normalité ?
o Être capable de créer des relations avec les autres.
o Avoir des conduites socialement acceptable.
o Être capable de gérer ses émotions.
o Avoir des pensées cohérente/consciente de la réalité.
1.2 « normal-anormal »
la distinction entre normal et anormal est un peu trop dichotomique pour le
psychologue qui évite de dire qu’on est soit l’un soit l’autre mais y voit plutôt un
continuum, la frontière entre les deux étant parfois délicate à déterminer.

Santé mental Maladie mentale

On observe chez une personne malade des comportements qui existent chez une
personne saine mais avec une fréquence, une intensité et des causes différentes. Par
ailleurs, un même individu peut circuler sur ce continuum en fonction des périodes de
sa vie.

- On peut dire que les gens qui ont une conduite dite
« normal » répondent habituellement aux critères suivants :
o Capacité d’agir et de penser de façon coordonnée
o Capacité à s’adapter à son environnement en adoptent des conduites
socialement acceptable
o Absences de de grande perturbation émotionnel
o Absence d’hallucination et de délire

- Santé mentale : aptitude psychique témoignant d’un développement équilibré de la


personnalité chez une personne capable de nouer des liens avec d’autres gens, de
participer ou de contribuer de façon constructive aux modifications du milieu social.
- Maladie mentale : c’est un trouble psychique apparaissant au cours de la vie et
pouvant entraîner des troubles du discours, des pensées, des émotions et du

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comportement. Ces troubles n’affectent pas tout le temp l’intelligence d’une personne
concerné. La maladie mental s’accompagne d’un état de souffrance et d’une
inadaptation sociale.

1.3 d’autres maniè res d’aborder la norme :


définir la norme est très compliqué mais il existe des critères qui pourraient nous aider
à dégager des concepts. En psychologie, on fait appel à une combinaison de critères
pour analyser la normalité.

- La norme sociale :

Pour être normal il faut être conforme à ce que la société attend de nous. Il existe des règles
tacites ou non qui dit comment on doit se comporter. L’objectif premier de l’éducation est
d’ailleurs de faire apprendre ses règles pour qu’elles soient ensuite intégrés par les enfants et
les adolescents. Un comportement est considéré comme anormal lorsque les enfants et les
adolescents enfreint ses règles ou les attentes de leur entourage. Il est également anormal si
son comportement limite de manière importante son développement en perturbant ses
relations sociales, familiale, la réussite scolaire, ou de l’empêcher d’acquérir un niveau
croissant d’autonomie personnelle. Les critères de normalité varie d’une culture à l’autre :
chaque culture se caractérise par des attentes ou des normes en matière de comportements
acceptables. C’est la relativité culturelle et, ce que l’on considère normal peut varier :

o D’un endroit à l’autre, c’est la relativité dans l’espace. Ex : la polygamie, la


pédophilie,…
o D’une époque à l’autre, c’est la relativité dans le temps. Ex : l’homosexualité,
les châtiments corporel chez les enfants.

Critique :
S’il est utile, ce critère est insuffisant, car ce n’est pas parce qu’un individu
rentre dans la norme sociale qu’il est en bonne santé mentale (et le contraire).

- La norme statistique :

Elle assimile la norme à la fréquence. Elle se réfère à un pourcentage majoritaire de


comportements par rapport à une moyenne statistique. Dans cette optique les individus dits
normaux sont les individus moyens. Ce qui est normal est alors ce qui s’observe le plus
fréquemment. Sont considérer comme pathologique, les individus déviants de la norme ou de
la moyenne.

Ex : QI de 150 il est anormal au niveau statistique.

Un comportement normal est un comportement qui correspond à la norme, càd ce que


la moyenne des gens font. On considère normal ce qui est le plus fréquent. C’est donc les
sociétés et les statistique qui décide ce qui est normal ou non.

Critique :

il est difficile de trouver une moyenne précise aux phénomènes psychologique. La fréquence
d’un phénomène ne suffit pas à rendre compte de la notion de normalité. En effet , des

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phénomènes peuvent être fréquents et pathologiques. Et la norme n’a de sens que par rapport
à un contexte de référence.

Ex : pratique excessif des jeux vidéo.

- La normalité fonctionnelle :
Elle correspond à l’état qui parait le plus approprié à un individu en fonction de ses
caractéristiques psychologiques propres. Ici, la normalité correspond à
l’épanouissement psychologique et le fonctionnement optimal des diverses
composantes de la personne. Un individu sain est celui qui peut tomber malade et se
rétablir ; c’est un individu capable d’instaurer de nouvelles normes de fonctionnement
dans des contextes différents. Cela signifie que la santé mentale, ça serait être capable
de changer et de s’adapter à de nouvelles situations de vie.

- La souffrance de l’individu :
Un comportement peut être considéré comme anormal quand il perturbe le cours
habituel du développement et entraîne une souffrance pour l’individu et son entourage.

Ex : trouble dépressif

Remarque :
dans le cas de certaines pathologies comme la perversion, la souffrance du sujet n’est
pas au premier plan ; les demandes d’aide et de prise en charge sont rares. Les pervers
ne souffrent pas et aucune culpabilité qui va représenter un signe positif pour la prise
ne charge.

- L’irrationalité :
cette norme renvoie à une incapacité de percevoir la réalité avec justesse. Est
considérer comme anormal, un écart d’interprétation de la réalité par rapport au
décodage normal et le manque de contact avec la réalité. L’individu adopte ici un
comportement un discoure incompréhensible pour les autres.

Ex : délire, schizophrénie,…

1.4 un peu de vocabulaire :


on évitera de parler de « folie » lorsqu’on s’intéresse aux maladie mentale car ce terme
est négatif et est trop vague. Chaque pathologie présente des caractéristique cliniques
particulières qu’il importe de connaître et de respecter si l’on veut soigner
efficacement le patient. Il faut préciser ici qu’il est difficile d’établir une classification
universelle des troubles mentaux. Nous nous référerons notamment au manuel de
psychiatrie, le DSM.

- Il faut également différencier la maladie mental du handicape (déficience/arriération)


mental.
o Dans le handicape mentale il y a toujours une déficience intellectuel mais
pas dans une maladie mentale.
o Le handicape mentale est souvent présente dès le début de la vie ou très tôt
or que la maladie mentale peu apparaître au cour de la vie.

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o Le handicape mentale ne disparait pas tandis que la maladie mentale peu
se soigner.

1.5 maladie et justice :


Pour que la justice puisse poursuivre un individu et lui appliquer une sanction il faut
qu’il y est eu intention. Chaque individu possède normalement le libre arbitre donc il
peut décider de commettre un acte ou de ne pas le commettre. Mais dans certain cas
des personnes ne peuvent pas exercer leur libre arbitre en raison de son état de santé
mentale alors il pourra être considérer par des experts comme non responsable de ses
actes. Il sera déclaré « inaccessible à une peine de prison » et fera l’objet d’une
décision d’internement. Il sera alors enfermer dans une annexe psychiatrique de la
prison ou dans un établissement de défense sociale. Les experts psychiatre doivent se
prononcer lors d’une procédure judiciaire sur l’état de santé mentale d’un individu.

- Différence entre psychopathe et psychotique :


o Le psychotique : il est considéré comme atteint d’une maladie mentale qui le
rend non responsable de ses actes.
o Le psychopathe : il correspond à une structure de personnalité antisociale. Il est
totalement égoïste, il agit que en fonction de son désir personnel. Il a une
intelligence normale voir supérieur et manipule les autres. Il est capable de
faire du mal à d’autre personne sans avoir de remord. Il est donc responsable
de ses actes.
- la loi de la protection de la personne autorise un magistrat à décider d’un
internement après avis médical. Cette loi est pour les personne qui ont un problème
psychologique grave dont les origines peuvent être diverses et sont susceptible de
mettre leur vie ou celle des autres en danger. On le prive de sa liberté pour le soigner
(contrainte).

- L’internement ou hospitalisation sous la contrainte est décidé quand un certain


nombre de conditions sont réunies :

o Présence de la maladie mentale


o Refus de se soigner
o Dangerosité (pour sois ou pour les autres)
o Absence d’alternative de soin

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