Vous êtes sur la page 1sur 8

CHAPITRE 11 – LA SANTÉ MENTALE ET LES TROUBLES PSYCHOLOGIQUES

En route vers l’examen – Solutionnaire

TEST ÉCLAIR

1. Vrai ou faux ? On tend à considérer comme « normal » ce qui, dans une culture,
correspond aux comportements les plus fréquents par le plus grand nombre
d’individus. Vrai.
Pages 317-318
La norme statistique correspond à ce qui, parmi un ensemble de possibilités, est le
plus fréquent alors que la norme culturelle correspond à ce qui, dans une culture
donnée, est considéré comme acceptable tant en ce qui a trait aux comportements
qu’aux valeurs.

2. L’individu atteint de ce trouble décode mal le langage non verbal sur lequel repose
une grande part de la communication avec les autres et a de la difficulté à utiliser le
non-verbal pour exprimer ses émotions et ses intérêts, ce qu’il est de toute façon peu
porté à faire.
a. Le trouble dépressif caractérisé ;
b. Le trouble bipolaire ;
c. Le trouble du spectre de l’autisme ;
d. Le trouble du déficit de l’attention/hyperactivité (TDAH).
Page 323

3. En 2017, au Québec, la catégorie d’âge pour laquelle le suicide a été le plus fréquent
est :
a. 15-19 ans ;
b. 20-34 ans ;
c. 35-49 ans ;
d. 50-64 ans.

Initiation à la psychologie, 4e édition – Chapitre 11 – En route vers l’examen – Solutionnaire


Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. 1
Page 325
La question du suicide est étroitement liée à celle de la dépression. Même si le
nombre d’hommes recevant un diagnostic de dépression est moins élevé que celui
des femmes, le pourcentage d’hommes qui se suicident est trois fois plus élevé que
celui des femmes.

4. Les troubles anxieux comprennent principalement : le trouble d’anxiété généralisée


(TAG), le trouble panique, les phobies spécifiques, la phobie sociale et
l’agoraphobie.
Page 328

5. Vrai ou faux ? Le trouble stress post-traumatique est un trouble caractérisé par des
rêves ou de fréquents flash-back (scènes rétrospectives en état d’éveil). Vrai.
Page 329
Lors d’un rêve ou d’un flashback ranimant un souvenir pénible, la charge
émotionnelle (souffrance et détresse) accompagnant le souvenir est pratiquement
aussi vive que lors de l’événement lui-même, ce pourquoi on parle justement de
trouble psychologique.

6. La schizophrénie survient généralement chez les individus de :


a. 10 - 14 ans ;
b. 15 - 35 ans ;
c. 36 - 45 ans ;
d. 46 ans ou plus.
Page 333

7. Le trouble de la personnalité caractérisé par des réponses émotionnelles et une quête


d’attention excessives et envahissantes se nomme la personnalité :
a. paranoïaque ;
b. borderline ;
c. histrionique ;

Initiation à la psychologie, 4e édition – Chapitre 11 – En route vers l’examen – Solutionnaire


Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. 2
d. narcissique.
Page 335
La personne souffrant d’un trouble de personnalité histrionique a un côté séducteur
très marqué et utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l’attention sur
elle, adoptant souvent un comportement de séduction sexuelle inadaptée ou une
attitude provocante.

8. Les trois principaux facteurs de risque liés au développement des troubles


psychologiques sont : les facteurs biologiques, psychologiques et sociaux.
Page 336
Les facteurs sociaux incluent autant la famille, le premier environnement social de
l’individu, que l’environnement culturel global dans lequel il évolue.

EXERCEZ-VOUS

9. Résumez les caractéristiques des deux troubles neurodéveloppementaux suivants : le


trouble du spectre de l’autisme et le trouble du déficit de l’attention/hyperactivité
(TDAH).
Pages 323-324
Le trouble du spectre de l’autisme apparaît dès la petite enfance et est caractérisé
par « des déficits persistants de la communication et des interactions sociales
observés dans des contextes variés » (American Psychiatric Association [APA],
2015, p. 34). Les déficits associés à ce trouble portent surtout sur le manque de
réciprocité dans les comportements de communication sociale. On observe
également dans ce trouble, « la présence de modes de comportements, d’intérêts ou
d’activités qui sont restreints » (American Psychiatric Association [APA], 2015,
p. 34) et qui présentent souvent un caractère stéréotypé. Le trouble du déficit de
l’attention/hyperactivité (TDAH) apparaît, lui aussi, dès la petite enfance et se
caractérise par « des niveaux handicapants d’inattention, de désorganisation et/ou

Initiation à la psychologie, 4e édition – Chapitre 11 – En route vers l’examen – Solutionnaire


Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. 3
d’hyperactivité-impulsivité » (American Psychiatric Association [APA], 2015, p. 34)
inappropriés par rapport à l’âge de l’individu.
10. Retracez les critiques qui ont été formulées à l’endroit de la première et de la
deuxième version du DSM.
Page 321
Dans les deux premières versions du DSM, les diagnostics des maladies mentales
sont présentés dans l’optique psychodynamique, issue de la psychanalyse freudienne,
puis élargie pour englober d’autres positions psychanalytiques. Les tenants des autres
approches (le béhaviorisme, le gestaltisme et l’humanisme) ne sont donc pas portés à
utiliser un outil de diagnostic qui privilégie uniquement l’approche
psychodynamique. De plus, le manque de clarté dans la façon de définir les
différentes maladies fait en sorte que, souvent, les experts n’arrivent pas à se mettre
d’accord non seulement sur la nature d’un trouble, mais aussi sur le fait que
quelqu’un soit malade ou non.

11. Résumez les principales caractéristiques de l’anxiété de performance.


Page 327
L’anxiété de performance prend sa source dans la peur de l’échec, c’est-à-dire dans
la peur qu’a un individu de ne pas performer à un niveau qu’il s’est fixé pour
maintenir l’image qu’il a de lui-même ou qu’il croit que les autres ont de lui.
L’individu peut alors redouter de déplaire, d’être ridiculisé ou même d’être
abandonné s’il n’atteint pas les objectifs qu’il croit devoir atteindre. L’anxiété de
performance génère un stress difficile à vivre qui, dans certains cas, peut conduire au
suicide.

12. Expliquez pourquoi il serait incorrect de dire que les hommes font davantage de
tentatives de suicide que les femmes.
Page 325
En fait, les femmes qui tentent de se suicider ont davantage tendance à le faire en
ingérant une dose massive de médicaments, ce qui permet souvent de réanimer la
personne ; les hommes, eux, sont portés à choisir des méthodes plus violentes (arme

Initiation à la psychologie, 4e édition – Chapitre 11 – En route vers l’examen – Solutionnaire


Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. 4
à feu, pendaison, accident de la route provoqué). Le nombre de tentatives de suicide
serait néanmoins approximativement le même pour les deux sexes, ce qui suggère
que le désespoir auquel conduit la dépression serait aussi répandu chez un sexe que
chez l’autre.
13. Qu’est-ce qui distingue une période de déprime d’un épisode de trouble dépressif
caractérisé comme celui vécu par Florence K ?
Page 324
Pour chacun de nous, il est normal de vivre de temps à autre une mauvaise période
ou, comme on le dit familièrement, une période de « déprime » ; c’est le cas, par
exemple, lorsqu’on vit une séparation ou le décès d’un proche. Toutefois, ce ne l’est
plus quand ce sentiment dure pendant plusieurs semaines, s’accentue et devient trop
souffrant : c’est alors qu’on parle de « dépression ».

14. Qu’est-ce qui différencie le trouble bipolaire du trouble dépressif caractérisé ?


Pages 324 à 326
Le trouble dépressif est marqué par « la présence d’une humeur triste, vide ou
irritable, accompagnée de modifications somatiques [corporelles] et cognitives qui
perturbent significativement les capacités de fonctionnement de l’individu » (APA,
2015, p. 181). Le trouble bipolaire est aussi marqué par des épisodes dépressifs, mais
en alternance avec des épisodes maniaques, caractérisés par un état de surexcitation
se traduisant par une humeur exagérément joyeuse ou irritable.

15. Expliquez ce qu’ont en commun le trouble de personnalité histrionique et le trouble


de personnalité antisociale.
Pages 334-335
La personne souffrant d’un trouble de personnalité histrionique a un côté séducteur
très marqué et utilise régulièrement son aspect physique pour attirer l’attention sur
elle, adoptant souvent un comportement de séduction sexuelle inadaptée ou une
attitude provocante dans le but de se sentir appréciée. La personne présentant une
personnalité antisociale peut aussi être charmante et séductrice, mais toujours dans le
but de servir ses propres fins, ce qui constitue d’ailleurs sa motivation fondamentale.

Initiation à la psychologie, 4e édition – Chapitre 11 – En route vers l’examen – Solutionnaire


Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. 5
La personne antisociale peut facilement laisser tomber les autres s’ils ne lui
rapportent plus rien ; il ne s’agit donc pas de liens sociaux véritables.

16. Identifiez trois facteurs de risque, un biologique, un psychologique et un social,


susceptibles de contribuer à l’apparition d’un trouble psychologique. Justifiez vos
choix.
Pages 337 à 339
• Biologiques – Un des deux facteurs suivants : l’hérédité et le milieu physique où
se développe l’individu.
• Psychologiques – La personnalité de l’individu dans sa façon d’être et de
fonctionner.
• Sociaux – Un des deux facteurs suivants : la famille et l’environnement culturel
global.

PENSEZ-Y !

17. Comment différencieriez-vous une personne qui a peur des araignées d’une autre qui
a une phobie des araignées ?
Page 328
Pistes de réponse
Il y a une grande différence entre la peur des araignées et la phobie des araignées.
Toutefois, il n’est pas toujours simple d’évaluer à partir de quel niveau l’intensité
d’une réaction devient irrationnelle et anormale. On parle de « phobie spécifique »
lorsque la réaction de peur est irrationnelle (parce qu’en réalité sans danger),
incontrôlable et persistante en présence de certains objets ou de certaines situations,
ou encore devant la perspective prochaine d’y être confronté.

18. Un de vos oncles raconte à votre père que sa voisine est en dépression depuis
plusieurs mois, ce à quoi votre père répond : « Ce n’est pas surprenant, car sa mère
l’a été souvent et sa grand-mère aussi. C’est “de famille” chez eux ! » Trouvez-vous

Initiation à la psychologie, 4e édition – Chapitre 11 – En route vers l’examen – Solutionnaire


Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. 6
que votre père a vu juste ou qu’il simplifie trop les choses ? Sur quoi basez-vous
votre jugement ?

Initiation à la psychologie, 4e édition – Chapitre 11 – En route vers l’examen – Solutionnaire


Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. 7
Page 337
Pistes de réponse
Beaucoup d’études faites avec des jumeaux identiques ont démontré que, pour
certains troubles psychologiques (par exemple, la schizophrénie), l’hérédité joue un
rôle important mais non déterminant. Il faut être prudent, car beaucoup de
comportements et de façons de ressentir les choses peuvent être appris par imitation
et ne pas découler uniquement de facteurs héréditaires. Instinctivement, votre père a
peut-être vu juste, mais il doit également faire attention de ne pas trop simplifier les
choses.

19. Une de vos collègues vous semble très mince, pour ne pas dire maigre. Comment
feriez-vous pour savoir si elle souffre d’anorexie mentale ?
Pages 330-331
Pistes de réponse
Ce n’est pas tant la maigreur d’une personne que ses comportements qui donnent des
indices sur le fait qu’elle souffre ou non d’un trouble de conduite alimentaire.
L’anorexie mentale est caractérisée par le refus de maintenir un poids corporel
minimum normal, une peur intense de prendre du poids, un souci excessif de l’image
corporelle et une distorsion de cette image. Le refus de maintenir un poids normal se
traduit essentiellement par une ingestion alimentaire inférieure à ce dont le corps
aurait besoin. Avant de croire qu’une personne est anorexique, il faut donc aller plus
loin que l’apparence et bien examiner ces critères.

Initiation à la psychologie, 4e édition – Chapitre 11 – En route vers l’examen – Solutionnaire


Reproduction interdite © TC Média Livres Inc. 8

Vous aimerez peut-être aussi