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PSYCHOTIQUES A L’ADOLESCENCE
I-GENERALITES
II-CARACTERISTIQUES DE LADOLESCENCE
1
De nos jours, l’âge de survenue de la puberté est devenu plus
précoce notamment pour la fille, alors que l’âge moyen d’entrée dans
la vie professionnelle tend à être de plus en plus élevé, ce qui aboutit
à distendre à l’extrême la période de l’adolescence.
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De nombreuses études ont montré que plus la société est
complexe, plus l’adolescence est longue et conflictuelle.
De même qu’il ne faut pas négliger le rôle de la famille, qui aussi
bien dans ses fonctions externes socio-culturelles que dans ses
fonctions internes (image parentale et type de relation d’objet),
structure et organise l’évolution de l’adolescent.
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La distinction entre « crise d’adolescence » qui s’attarde et
schizophrénie débutante est difficile si l’on ne prend en
considération qu’un élément biographique, un comportement donné ou
un symptôme isolé. D’où l’importance d’évaluer l’histoire et les
antécédents du sujet, d’analyser ses conduites et les intégrer dans le
fonctionnement mental.
Il est donc important de ne pas tomber dans l’excès :
faire de tout adolescent qui s’attarde un peu trop longtemps
devant la glace un schizophrène doutant de son identité,
ou faire d’une bizarrerie du comportement évocatrice de
psychose une excentricité passagère fréquente à l’adolescence.
Classiquement, on distingue trois formes de début :
les formes aiguës, à savoir les bouffés délirantes, les accès
maniaques et les épisodes dépressifs atypiques.
Les formes progressives ou subaiguës marquées par
l’installation d’états délirants d’évolution sub-aiguë ou par des
symptômes pseudo névrotiques ;
Et enfin les formes insidieuses où s’observent un fléchissement
scolaire, des troubles du caractère ou des conduites incongrues,
souvent impulsives.
C’est dans ces formes insidieuses de début que le praticien
éprouve des difficultés à poser le diagnostic de schizophrénie. La
famille se montre particulièrement tolérante mettant ses troubles
sur le compte de la « fameuse crise d’adolescence».
Le psychiatre, quant à lui, est souvent réticent à ce stade, à
poser un diagnostic aussi lourd. Les tests de personnalité revêtent,
dans ces cas, une grande importance en fournissant des informations
complémentaires.
Il faut reconnaître que bien souvent, seule l’évolution et donc le
temps permettront de poser un diagnostic précis.
4
B - LES EPISODES PSYCHOTIQUES AIGUS
LES « BOUFFEES DELIRANTES »
5
Après ces épisodes psychotiques aigus post-toxiques, l’évolution
est variable. Soit que cet épisode reste unique sans lendemain ; soit
qu’il se répète avec ou sans prise de toxique, soit qu’il évolue vers un
processus psychotique chronique.
Il est certain que les drogues entraînent des perturbations
biochimiques à l’origine de distorsion des perceptions et de
l’exagération des réactions affectives. Sur le plan
psychopathologique, les auteurs soulignent la fréquence de survenue
de ces états psychotiques aigus chez des sujets au Moi faible face
aux conflits refoulés.
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phénomène physiologique à de véritables réactions anxieuses
concernant la sexualité future de leur enfant. Certaines familles vont
jusqu’à demander une stérilisation, surtout lorsqu’il s’agit d’une fille.
V-CONCLUSION