Vous êtes sur la page 1sur 8

Trouble de la personnalité schizotypique

Le trouble de la personnalité schizotypique (TPS), ou


simplement trouble schizotypique, est un trouble de la Trouble de la personnalité
personnalité caractérisé par une anxiété sociale importante, de la schizotypique
paranoïa, un besoin d'isolement social, accompagné de pensées
ou de comportements tels les maniérismes vocaux, un style
vestimentaire atypique, ou encore des délires. Les personnes Causes Génétique, traumatisme
ayant ce trouble peuvent se sentir extrêmement mal à l'aise dans infantile (en) ou négligence
une relation intime ou proche, principalement pour le fait de d'un mineur (en)
croire que leurs pairs ont des pensées négatives à leur égard. Symptômes Pensée magique, anxiété
Dans certains cas, les personnes atteintes de TPS peuvent réagir
sociale, paranoïa,
bizarrement au cours d'une conversation, ne pas répondre, ou se
1 dysfonctionnement cognitif (d)
parler à elles-mêmes .
et émoussement affectif (en)
Ces personnes interprètent souvent des situations comme étant
étranges, ou ayant un sens inhabituel pour elles ; les croyances
Traitement
paranormales et superstitieuses sont possibles. Ces personnes
cherchent souvent des soins médicaux pour traiter l'anxiété ou la Traitement Psychothérapie, Remédiation
2
dépression, au lieu de leur trouble de la personnalité . 3 % de la cognitive, thérapie cognitivo-
3
population est affectée, principalement chez les hommes . Le comportementale, Supportive
terme spécifique schizotype est crédité par Sandor Rado en 1956 psychotherapy (en), thérapie
4
en tant qu'abréviation de « phénotype schizophrène » .
métacognitive,
antidépresseur et
Histoire neuroleptique
Spécialité Psychiatrie et psychologie
La schizotypie est un concept proposé par Sándor Radó durant
Classification et ressources externes
la période où l'on essayait de réfléchir à la nature de fond de la
schizophrénie et comment elle peut se présenter sous des formes CIM-10 F21 (http://apps.who.int/class
dégradées. Radó forme un néologisme à partir de schizophrenic ifications/icd10/browse/2008/f
et « phénotype » (et non pas « génotype » comme cela a été
r#/F21)
traduit par d'autres auteurs).
CIM-9 301.22 (http://www.icd9data.c
« Lorsqu'on soumet les manifestations patentes de la om/getICD9Code.ashx?icd9=
schizophrénie à une analyse psychodynamique 301.22)
minutieuse, on découvre un ensemble de traits MedlinePlus 001525 (https://www.nlm.nih.
psychodynamiques sous-jacents (…) que l'on peut gov/medlineplus/ency/article/
mettre en évidence chez le patient tout au long de sa 001525.htm)
vie. Ce qui permet de le définir comme un schizotype
de la naissance à la mort, et nous autorise à considérer MeSH D012569 (https://meshb.nlm.
son histoire de vie comme une succession d'états nih.gov/record/ui?ui=D01256
schizotypiques. On peut appeler organisation 9)
schizotypique l'ensemble des traits psychodynamiques Mise en garde médicale
particuliers aux schizotypes. »
— Sándor Radó, 1953

Ce n'est pas un diagnostic mais une forme d'organisation du psychisme. Pour Radó, il y a deux choses fondamentales,
deux défauts qui fondent une organisation schizotypique :

déficience de la capacité intégrative du plaisir ;


diathèse proprioceptive.
Le premier de ces défauts se manifeste par une faiblesse de la capacité
motivante du plaisir ; le second, par une propension à une distorsion de la
conscience du soi corporel.

Ce sont deux axes organisationnels qui vont se manifester par la suite sous
forme de symptômes. À propos de la schizotypie décompensée (schizophrénie
pseudo-névrotique), il écrit :

« The organism now ceases to have a definite selfhood; (…)


psychodynamic life is now the interaction of a fragmented organism
with a fragmented environment. »
— Radó, 1953

La schizotypie (tout comme la schizoïdie) ne doit pas être conçue simplement


comme une « forme atténuée de la maladie », mais comme décrivant les
perturbations de l'existence qui sont au cœur de la pathologie schizophrénique.

Pour le DSM, la schizotypie est un trouble de la personnalité (groupe A) ; cette


définition n'a qu'une très vague ressemblance avec celle proposée à l'origine par
S. Radó. C'est une autre conception que celle du DSM qui est derrière ce
concept.

Causes
trouble de la personnalité
schizotypique [pas clair].
Génétiques

Bien qu'il soit listé dans le manuel diagnostique et statistique des troubles mentaux (DSM-IV-TR) sur l'Axe II, le
trouble de la personnalité schizotypique est grandement perçu comme étant un trouble du « spectre de la
schizophrénie ». Les statistiques indiquent que ce trouble est beaucoup plus fréquent chez les individus atteints de
schizophrénie que chez les individus atteints d'un autre trouble mental ou ne souffrant pas forcément d'un trouble
quelconque. Techniquement parlant, le trouble de la personnalité schizotypique est un « phénotype étendu » qui aide
5
les généticiens à tracer la transmission génétique des gènes impliqués dans la schizophrénie .

Il existe une douzaine d'études montrant que les individus atteints de trouble de la personnalité schizotypique marquent
un point similaire aux individus atteints de schizophrénie sur un très haut rang de tests neuropsychologiques. Les
troubles cognitifs chez les patients sont similaires, mais quelque part moins importants, à ceux des patients atteints de
6
schizophrénie .

Une étude des gènes prédisposant à la schizophrénie, impliqués dans des périodes pendant lesquelles des changements
évolutifs précis a été réalisée. Les changements évolutifs suspectés s'étalent sur des périodes de développement de
groupes sociaux de grande taille avec une communication et un fonctionnement social complexe, et mettent en avant
7
une sélection positive de certains gènes liés au développement de comportements schizotypiques .

Les gènes en question concernent la créativité, l'ouverture aux expériences nouvelles, la pensée divergente, et seraient
7
impliqués dans la sélection sexuelle, la résolution de problèmes ainsi que les talents artistiques et artisanaux .

Société et environnement

Les individus atteints de trouble de la personnalité schizotypique, comme pour les patients atteints de schizophrénie,
peuvent être sensibles et hostiles aux critiques.

Il existe maintenant des preuves pour suggérer que les styles d'éducation de l'enfant, les séparations précoces, les
traumatismes/antécédents de maltraitance (négligence en particulier de la petite enfance) peuvent conduire au
8, 9
développement de traits schizotypiques .
Au fil du temps, les enfants apprennent à interpréter les signaux sociaux et à y répondre de manière appropriée, mais
10
pour des raisons inconnues, ce processus ne fonctionne pas correctement pour les personnes ayant ce trouble . La
négligence ou la maltraitance, le trauma, ou le dysfonctionnement familial pendant l'enfance peut augmenter le risque
11
de développement du trouble de la personnalité schizotypique .

Le trouble de la personnalité schizotypique se caractérise par une déficience attentionnelle, à des degrés divers selon les
12
individus . Une étude suggère que les déficits d'attention pourraient servir de marqueur de susceptibilité biologique
12
pour le trouble de la personnalité schizotypique , ce qui pourrait expliquer leurs difficultés dans des situations sociales
complexes où les repères interpersonnels et communicationnels sont essentiels pour avoir une interaction de qualité.
Ceci pourrait éventuellement entraîner l'individu à se retirer de la plupart des interactions sociales, conduisant ainsi à
12
l'asocialité .

Comorbidité

Axe I

Le trouble de la personnalité schizotypique est généralement lié au trouble dépressif majeur, la dysthymie, et la phobie
13
sociale généralisée . Il peut également co-exister avec un trouble obsessionnel compulsif, ce qui peut mener le
14
traitement à avoir un effet contraire à celui escompté .
15
Certaines personnes ayant un trouble de la personnalité schizotypique développent une schizophrénie , mais ce n'est
16
pas le cas pour la majorité des patients . Bien que la symptomatologie du TPS ait été étudiée longitudinalement dans
un certain nombre d'échantillons, les résultats ne suggèrent aucune probabilité significative du développement de la
17
schizophrénie . Il y a des dizaines d'études montrant que les personnes souffrant d'un trouble de la personnalité
schizotypique ont des scores similaires à ceux des personnes atteintes de schizophrénie sur une très large gamme de
tests neuropsychologiques. Les déficits cognitifs chez les patients souffrant d'un trouble de la personnalité
18
schizotypique sont très similaires, mais quantitativement plus faibles que ceux des patients schizophrènes Une étude
de 2004, cependant, a rapporté une preuve neurologique que « le modèle TPS est tout simplement une forme atténuée
19
de la schizophrénie » .

En cas de consommation de méthamphétamine, les personnes souffrant de troubles de la personnalité schizotypique


20
courent un grand risque de développer une psychose permanente .

Axe II

Dans la plupart des cas, les troubles de la personnalité schizotypique sont co-produits avec la schizoïdie, le trouble de la
21
personnalité paranoïaque, le trouble de la personnalité narcissique, et le trouble de la personnalité borderline .

Diagnostic

DSM-5

Dans le DSM-5 de l'American Psychiatric Association, le trouble de la personnalité schizotypique est défini comme un
« modèle de déficits sociaux et interpersonnels marqués par un malaise et une faible capacité d'avoir des relations
proches, ainsi que par des distorsions et des excentricités de comportements cognitifs ou perceptuels, à partir de l'âge
22
adulte, et qui sont présents dans une variété de contextes » .
Au moins cinq des symptômes suivants doivent être présents : idées de référence, croyances étranges ou pensée
magique, expériences perceptives anormales, pensées ou paroles étranges, paranoïa, affects inappropriés, comportement
ou apparence étrange, absence d'amis proches, phobie sociale excessive qui ne faiblit pas et qui résulte de la paranoïa,
plutôt que des jugements négatifs sur soi. Ces symptômes ne doivent pas se produire avec un autre trouble aux
22
symptômes similaires tels que la schizophrénie ou le trouble du spectre autistique .

CIM

La CIM-10 de l'Organisation mondiale de la santé utilise le terme trouble schizotypique (F21 (http://apps.who.int/classif
ications/icd10/browse/2008/fr#/F21)) qui est classé comme un trouble clinique associé à la schizophrénie, plutôt qu'un
23
trouble de la personnalité comme dans le DSM-5 . La désignation "trouble de la personnalité schizotypique" dans le
DSM-IV est controversée [réf. nécessaire].

La définition de la CIM est :

Trouble caractérisé par un comportement excentrique et des anomalies de pensées et d'affects qui
ressemblent à ceux observés dans la schizophrénie, si aucune anomalie manifeste et caractéristique
de la schizophrénie ont eu lieu. Il n'y a pas de perturbation typique, mais un des éléments suivants
peuvent être présents :

Affect inadapté et faible (l'individu semble froid ou distant) ;


Comportement ou apparence étrange, excentrique ou particulière ;
Rapport social pauvre et tendance à se retirer socialement ;
Croyances bizarres ou pensée magique, qui influencent le comportement et qui est incompatible
avec les normes socio-culturelles ;
Suspicions et idées paranoïdes ;
Rumination mentale obsessionnelle sans résistance interne, souvent avec dysmorphophobie, et
contenus sexuels ou agressifs ;
Expériences perceptives inhabituelles, notamment somato-sensorielles (corporelles),
dépersonnalisation ou déréalisation ;
Pensée vague, circonstancielle, métaphorique, complexe ou stéréotypée, qui se manifeste par un
langage étrange ou par d'autres moyens, sans incohérence ;
Épisodes occasionnels et comportements transitoires quasi-psychotiques d'hallucinations auditives
ou autres, et idées délirantes semblables survenant habituellement sans stimulation externe.
Le trouble a une évolution chronique avec des fluctuations d'intensité ; parfois, il évolue vers une
schizophrénie manifeste, mais dans la plupart des cas il évolue vers un trouble de la personnalité. Il
est plus fréquent chez les personnes ayant un lien de parenté avec des personnes atteintes de
schizophrénie, et il est considéré comme faisant partie du « spectre » génétique de la schizophrénie.

Directives pour le diagnostic

Cette rubrique diagnostique n'est pas recommandée pour un usage général, car la démarcation avec la simple
schizophrénie, les troubles schizoïdes ou la personnalité paranoïde, ou peut-être même l'autisme et le syndrome
d'Asperger, n'est pas clairement définie. Pour que le terme soit employé, trois ou quatre des caractéristiques listées ci-
dessus doivent être présentes, de façon continue ou épisodique, pendant au moins 2 ans. L'individu ne doit jamais avoir
satisfait aux critères de la schizophrénie elle-même. Une schizophrénie chez une parenté de premier degré donne un
poids supplémentaire pour le diagnostic, mais ce n'est pas une condition suffisante.

Inclus

Schizophrénie borderline
Schizophrénie latente
Réactions schizophréniques latentes
Schizophrénie pré-psychotique
Schizophrénie prodromique
Schizophrénie pseudo-névrotique
Schizophrénie pseudo-psychopatique
Trouble de la personnalité schizotypique

Exclus

Trouble de la personnalité schizoïde


Syndrome d'Asperger (bien que la différenciation puisse être difficile en raison de symptômes
communs importants)

Sous-types
24, 25
Theodore Millon propose deux sous-types de schizotypie . De nombreux individus ayant un trouble de la
personnalité schizotypique peuvent présenter l'un ou l'autre des sous-types suivants, qui diffèrent quelque peu (à noter
que Millon estime qu'il est rare qu'une personnalité ait une variante pure, il s'agit plutôt d'un mélange d'une variante
majeure avec une ou plusieurs variantes mineures secondaires) :

Sous-type Description Traits de personnalité

Exagération structurelle du modèle passif-détaché, Étrangeté ; extérieurement terne, morose,


Schizotypie incluant les caractéristiques du trouble de la personnalité inexpressif ; intérieurement fade, improductif,
plate schizoïde, du trouble dépressif, et du trouble de la indifférent, et insensible ; dissimulé, vague,
personnalité dépendante. pensées divergentes.
Exagération structurelle du modèle actif-détaché, Appréhension, vigilant, méfiant, réservé, inquiet,
Schizotypie
incluant les caractéristiques négativistes du trouble de la sensibilité excessive ; aliéné à soi et aux
craintive
personnalité évitante (passif- agressif). autres ; disqualifie ses propres pensées.

Diagnostics différentiels

Il y a un taux élevé de comorbidités avec d'autres troubles de la personnalité. McGlashan et al.(2000) a déclaré que cela
pouvait être dû à des chevauchements avec d'autres caractéristiques de troubles de la personnalité tels que le trouble de
26
la personnalité évitante, le trouble de la personnalité paranoïaque et le trouble de la personnalité borderline .

Il y a de nombreuses similarités entre la schizotypie et la personnalité schizoïde. La plus notable des similitudes est
l'incapacité d'engager ou de maintenir des relations amicales et romantiques. La principale différence entre les deux
semble être que les personnes schizotypiques évitent l'interaction sociale par crainte profonde des autres, alors que les
individus schizoïdes n'ont tout simplement pas envie de nouer des relations, parce qu'ils ne voient aucun intérêt à
partager leur temps avec les autres.

Épidémiologie
22
La prévalence rapportée du TPS serait de 0,6 % chez les Norvégiens, à 4,6 % en Amérique . Une grande étude
américaine a trouvé une prévalence de 3,9 %, avec des taux légèrement plus élevés chez les hommes (4,2 %) que chez
3 22
les femmes (3,7 %) . Il est rare dans les populations cliniques, avec des taux de 0 % à 1,9 % .

Une étude de l'université du Colorado comparant les troubles de la personnalité avec les profils du Myers-Briggs Type
Indicator, il a été trouvé que ce trouble avait une corrélation significative avec les caractéristiques Introverti (I), iNtuitif
27
(N), Pensées (T), et Perception (P) (voir INTP) .

Traitement

Médical
Le TPS est rarement la principale raison pour débuter un traitement dans un cadre clinique, mais il se produit souvent
avec un autre trouble mental (comorbidité). Les produits pharmaceutiques prescrits aux patients atteints de TPS sont
souvent les mêmes que pour traiter les patients souffrant de schizophrénie, comme les antipsychotiques. Pour décider
28
quel type de traitement devrait être utilisé, Paul Markovitz distingue deux groupes de patients schizotypiques :

les patients schizotypiques qui semblent être presque schizophréniques dans leurs croyances et
leurs comportements (perceptions et cognitions aberrantes) sont généralement traités avec de faibles
doses de médicaments antipsychotiques. Cependant, il faut mentionner que l'efficacité à long terme
des neuroleptiques est douteux ;
les patients schizotypiques qui sont plus obsessionnel-compulsifs dans leurs croyances et leurs
comportements, pour lesquels les inhibiteurs de recapture de la sérotonine comme la Sertraline
semblent plus efficaces.

Le Lamotrigine semble par ailleurs être utile pour faire face à l'isolement social.

Thérapeutique

Selon Theodore Millon, la schizotypie est l'un des troubles de la personnalité les plus faciles à identifier, mais l'un des
24
plus difficiles à traiter avec la psychothérapie [réf. incomplète]. Les personnes atteintes d'un TPS se considèrent
habituellement elles-mêmes comme simplement excentriques, créatives, ou non-conformistes. En règle générale, elles
sous-estiment leur isolement social et leurs distorsions de la perception. Il n'est pas facile d'établir des rapports sociaux
avec les personnes souffrant d'un TPS, car l'augmentation de familiarité et d'intimité augmentent en général leur niveau
29
d'anxiété et de malaise. Dans la plupart des cas, ils ne répondent pas à l'informalité et à l'humour .

La thérapie de groupe est recommandée pour les personnes souffrant d'un TPS seulement si le groupe est assez
28
structuré et soutenant . Le soutien est particulièrement important pour les patients schizotypiques avec prédominance
30
de symptômes paranoïaques car ils éprouvent beaucoup de difficultés, même au sein de groupes très structurés .

Articles connexes
Schizophrénie
Créativité et trouble psychique
Neurodiversité

Références
(en) Cet article est partiellement ou en totalité issu de l’article de Wikipédia en anglais intitulé
« Schizotypal personality disorder » (voir la liste des auteurs (https://en.wikipedia.org/wiki/Schizotypal_personality_
disorder?action=history)).

1. Schacter, Daniel L., Daniel T. Gilbert, and Daniel M. Wegner. Psychology. Worth Publishers, 2010.
Print.
2. (en) American Psychiatric Association, Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders : DSM-
5TM, Arlington, VA, American Psychiatric Publishing, 2013, 5e éd., 657 p. (ISBN 978-0-89042-555-8)
3. (en) Pulay, A. J., Stinson, F. S., Dawson, D. A., Goldstein, R. B., Chou, S. P., Huang, B. et al.,
« Prevalence, correlates, disability, and comorbidity of DSM-IV schizotypal personality disorder: results
from the wave 2 national epidemiologic survey on alcohol and related conditions », Primary Care
Companion to the Journal of Clinical Psychiatry, vol. 11, no 2,‎2009, p. 53–67
(DOI 10.4088/pcc.08m00679 (https://dx.doi.org/10.4088/pcc.08m00679))
4. (en) Millon, Theodore, Personality Disorders in Modern Life, 2004
5. (en) Fogelson, D.L., Nuechterlein, K.H., Asarnow, R.F. et al. (2007). « Avoidant personality disorder is a
separable schizophrenia-spectrum personality disorder even when controlling for the presence of
paranoid and schizotypal personality disorders: The UCLA family study » (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/
pmc/articles/PMC1904485/) Schizophrenia Research 91, 192-9. PMCID 17306508
6. (en) Matsui, M., Sumiyoshi, T., Kato, K., et al., (2004). Neuropsychological profile in patients with
schizotypal personality disorder or schizophrenia. Psychological Reports, 94(2), 387-397.
7. Bernard Crespi, Kyle Summers et Steve Dorus, « Adaptive evolution of genes underlying
schizophrenia », Proceedings of the Royal Society B: Biological Sciences, vol. 274, no 1627,‎
22 novembre 2007, p. 2801–2810 (PMID 17785269 (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/17785269),
PMCID PMC2288689 (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pmc/articles/PMC2288689),
DOI 10.1098/rspb.2007.0876 (https://dx.doi.org/10.1098/rspb.2007.0876), lire en ligne (https://royalsoci
etypublishing.org/doi/10.1098/rspb.2007.0876), consulté le 9 février 2020)
8. Deidre M. Anglina, Patricia R. Cohenab, Henian Chena (2008) Duration of early maternal separation
and prediction of schizotypal symptoms from early adolescence to midlife, Schizophrenia Research
Volume 103, Issue 1, Pages 143-150 (August 2008)
9. Howard Berenbaum, Ph.D., Eve M. Valera, Ph.D. and John G. Kerns, Ph.D. (2003) Psychological
Trauma and Schizotypal Symptoms, Oxford Journals, Medicine, Schizophrenia Bulletin Volume 29,
Number 1 p. 143-152
10. (en) Mayo Clinic Staff, « Schizotypal personality disorder (http://www.mayoclinic.com/health/schizotypal
-personality-disorder/DS00830/DSECTION=causes) », Mayo Clinic (consulté le 21 février 2012)
11. (en) Mayo Clinic Staff, « Schizotypal personality disorder Risk factors (http://www.mayoclinic.org/diseas
es-conditions/schizotypal-personality-disorder/basics/risk-factors/con-20027949) », Mayo Clinic
(consulté le 21 février 2012)
12. Roitman, S.E.L et al. Attentional Functioning in Schizotypal Personality Disorder, 1997
13. Adams, Henry E., Sutker, Patricia B. (2001). Comprehensive Handbook of Psychopathology. Third
Edition. Springer. (ISBN 978-0306464904).
14. Murray, Robin M. et al (2008). Psychiatry. Fourth Edition. Cambridge University Press.
(ISBN 978-0-521-60408-6).
15. (en) Walker, E., Kestler, L., Bollini, A. et al., « Schizophrenia: etiology and course », Annual Review of
Psychology, vol. 55,‎2004, p. 401–430
(DOI
10.1146/annurev.psych.55.090902.141950 (https://dx.doi.org/10.1146/annurev.psych.55.090902.141950)
)
16. (en) Raine, A., « Schizotypal personality: Neurodevelopmental and psychosocial trajectories », Annual
Review of Psychology, vol. 2,‎2006, p. 291–326
(DOI
10.1146/annurev.clinpsy.2.022305.095318 (https://dx.doi.org/10.1146/annurev.clinpsy.2.022305.095318)
)
17. (en) Gooding DC, Tallent KA, Matts CW, « Clinical status of at-risk individuals 5 years later: Further
validation of the psychometric high-risk strategy », Journal of Abnormal Psychology, vol. 114,‎2005,
p. 170–175 (DOI 10.1037/0021-843x.114.1.170 (https://dx.doi.org/10.1037/0021-843x.114.1.170))
18. Matsui, M., Sumiyoshi, T., Kato, K., et al., (2004). Neuropsychological profile in patients with schizotypal
personality disorder or schizophrenia. Psychological Reports, 94(2), 387-397.
19. (en) M. M. Haznedar, M. S. Buchsbaum, E. A. Hazlett, L. Shihabuddin, A. New et L. J. Siever,
« Cingulate gyrus volume and metabolism in the schizophrenia spectrum », Schizophrenia Research,
vol. 71, nos 2–3,‎2004, p. 249–262 (PMID 15474896 (https://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15474896),
DOI 10.1016/j.schres.2004.02.025 (https://dx.doi.org/10.1016/j.schres.2004.02.025))
20. (en) Chen, C. K., Lin, S. K., Sham, P. C. et al., « Morbid risk for psychiatric disorder among the relatives
of methamphetamine users with and without psychosis », American Journal of Medical Genetics,
vol. 136,‎2005, p. 87–91 (DOI 10.1002/ajmg.b.30187 (https://dx.doi.org/10.1002/ajmg.b.30187))
21. Tasman, Allan et al (2008). Psychiatry. Third Edition. John Wiley & Sons, Ltd.
(ISBN 978-0470-06571-6).
22. (en) Diagnostic and Statistical Manual of Mental Disorders, Fifth Edition, American Psychiatric
Publishing, 2013, 655–659 p., « Schizotypal Personality Disorder, 301.22 (F21) »
23. Schizotypal personality disorder -International Statistical Classification of Diseases and Related Health
Problems 10th Revision (http://www.mentalhealth.com/icd/p22-pe03.html) (ICD-10)
24. Millon, Theodore (2004). Personality Disorders in Modern Life. John Wiley & Sons, Inc., Hoboken, New
Jersey. (ISBN 0-471-23734-5).
25. Millon, Theodore - Personality Subtypes (http://millon.net/taxonomy/summary.htm)
26. McGlashan, T.H., Grilo, C.M., Skodol, A.E., Gunderson, J.G., Shea, M.T., Morey, L.C., et al. (2000). The
collaborative longitudinal personality disorders study: Baseline axis I/II and II/II diagnostic co-
occurrence. Acta Psychiatrica Scandinavica, 102, 256-264.
27. (en) « An Empirical Investigation of Jung's Personality Types and Psychological Disorder Features (htt
p://www.uccs.edu/Documents/dsegal/An-empirical-investigation-Jungs-types-and-PD-features-JPT-2.p
df) », Journal of Psychological Type/University of Colorado Colorado Springs, 2001 (consulté le
10 août 2013)
28. Livesley, John W. (2001). Handbook of Personality Disorders: Theory, Research, and Treatment. The
Guilford Press. (ISBN 978-1572306295).
29. (en) Siever, L.J., « Schizophrenia spectrum disorders », Review of Psychiatry, vol. 11,‎1992, p. 25–42
30. Oldham, John M., Skodol, Andrew E., Bender, Donna S. (2005). Textbook of Personality Disorders.
American Psychiatric Publishing. (ISBN 978-1585621590).

Liens externes
ICD-10 Critères diagnostiques du trouble schizotypique (http://www.mentalhealth.com/home/dx/schiz
otypalpersonality.html)
Ressources sur le trouble schizotypique (https://web.archive.org/web/20150810214604/http://schizot
ypaldisorder.webs.com/)
minddisorders.com (http://www.minddisorders.com/Py-Z/Schizotypal-personality-disorder.html#b)

Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?


title=Trouble_de_la_personnalité_schizotypique&oldid=208947564 ».

Vous aimerez peut-être aussi