L’adolescence c’est le tableau peint par

l’adolescent lui-même.

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Sommaire :

I. Introduction…………………………………………
……………
II. Les changements observés au cours de l’adolescence :
i. sur le plan physique.
ii. sur le plan psychologique.
iii. sur le plan cognitif.
III. La crise :
i. C’est quoi la crise d’ado ?
ii. A quoi est-elle due ?
iii. Quels sont les risques liés à la crise de
l’adolescence ?
iv. Et surtout comment la gérer ?
IV. Conclusion.

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I.Introduction :
Ça rime avec effervescence, impudence, exubérance… L'adolescence est la
phase de transition entre l'enfance et l'âge adulte. Elle implique la croissance
physiologique, et le développement psychologique et cognitif d'une personne
pendant la période de la puberté. L’individu grandit sur le plan physique et
émotionnel, passe de l’enfance à l’adolescence puis à l’âge adulte. Ce n’est pas
un phénomène qui se produit du jour au lendemain, mais un processus qui
s’étale sur plusieurs années. Les âges entre 10 et 20 ans correspondent à la
période de l'adolescence.
Pendant cette période, les changements sont associés à de nouveaux risques et
opportunités qui sont responsables à des influences positives et négatives dans
le comportement et l'état d'esprit d'une personne.
Il y a quelques années encore, on la percevait comme une phase de troubles.
Aujourd’hui, on a souvent l’impression que les adultes envient les ados. H

L’adolescent, être unique ou conformiste ?

Pour répondre à cette problématique, nous allons tout à bord nous intéresser aux
modifications biologiques. Dans un second temps, nous aborderons les crises
d’ados. Pour finir nous évoquerons l’importance des relations que les
adolescents entretiennent avec leur environnement.

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II.Les changements observés au cours de l’adolescence :

A. Sur le plan physique :

L’adolescence est une transition, une découverte, voire un parcours qui implique de profonds
changements surtout sur les plans physiologique et biologique. Nous voilà devant un long
chemin au cours duquel l’organisme se développe à point de vue presque autant que la petite
enfance.

Ce graphe présente l’évolution d’un nourrisson, qui, à la naissance, mesurant à peu près 50
cm, va grandir de 30 cm durant les premières années de sa vie. Puis ça se calme un peu. Et
là…alerte !
Entre 10 et 14 ans chez les filles, 12 et 14 ans chez les garçons (ça dépend de la constitution
génétique et des facteurs environnementaux), mais a partir de là on a l’impression qu’on a
mis de l’engrais. Le corps se transforme, la colonne vertébrale s’allonge, la tête devient de
moins en moins disproportionnée par rapport au reste du corps.
Chez les garçons, les épaules s’élargissent, les poils poussent, la voix mue et la pomme
d’Adam devient plus prononcé. Rien à voir avec la silhouette d’une fille chez qui les seins
prennent de volume, la poitrine se développe, avec élargissement du bassin, ce qui transforme
la petite fille en une véritable femme.
Est-ce de la magie ça ?
Peut-être… mais une magie qu’on peut expliquer !
Tous ces changements sont contrôlés par des hormones sexuelles. En fait, durant notre
existence, des glandes reparties dans tout l’organisme envoient des messages à travers le
corps : les fameuses hormones. Dès qu’ils reçoivent ces messages, les organes cibles
entament leur transformation.

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A l’adolescence, c’est l’hypothalamus (une glande située à la base de cerveau) qui contrôle le
robinet : il envoie ses ordres (GnRH) à l’hypophyse antérieure, qui, à son tour, libère des
hormones sexuelles (FSH et LH) qui déclenchent les transformations chez les 2 sexes. Chez
les garçons, lorsque le message provenant de l’hypophyse parvient à atteindre les testicules,
ceux-ci se mettent à produire un nouveau type d’hormone : la testostérone. Et la…c’est une

véritable inondation de la testostérone dans tout l’organisme humain. Cette hormone va

déclencher, en plus des caractères cités avant, le développement des testicules eux-mêmes et
leur fonctionnement, et ceci est détecté par les érections. Mais ce n’est pas tout…on sent une
nouvelle odeur corporelle qui frappe le nez au moment de la puberté : la transportation.
Chez les filles, le message envoyé par l’hypophyse arrive au niveau des ovaires qui se
mettent à produire un autre type d’hormones : les œstrogènes et la progestérone. Et une fois
encore, c’est un véritable déferlement d’œstrogène dans tout l’organisme. Ces hormones vont
induire tous les caractères sexuels secondaires et surtout une transformation des ovaires et
une stimulation de leur activité cyclique, et ceci sera détecté par les premières règles.
A cause de ces hormones (eh bien oui, encore elles !) la peau produit un excès de sébum, un
liquide gras qui s’accumule dans les parois de la peau et provoque des boutons : c’est
exactement l’acné.

Face à ce Tsunami corporel, l’adolescent sera-t-il capable de s’accepter et de s’habituer à sa

nouvelle image ?

B. Sur le plan psychologique :

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La psychologie d’un adolescent est complexe, caractérisée par une variété de changements
qui ont des répercussions importantes au niveau de la personnalité de votre enfant. La vie de
l’adolescent devient incompatible à sa vie d’enfance, il s’agit d’un moment de la vie rempli
de bouleversements et de confusions à cause des transformations physiques et
psychologiques vécues durant cette période. Et voilà l’adolescent prêt à explorer une nouvelle
aventure :
1. La formation d’une nouvelle identité :

Qui dit identité ou personnalité, dit, par rapport à la théorie freudienne, le jeu du “ça”, le désir
inné et momentané qui pousse l’individu à poursuivre le plaisir, et du « surmoi », les normes
et le contrôle sociale qui restreint les désirs. De ce conflit immerge le « moi » la vraie
personnalité de l’individu et la partie rationnelle qui essaye d’achever une balance entre les
pulsions et les normes.

2. La formation d’une identité sexuelle :

L’impact des transformations pubertaires sur le psychisme, et spécifiquement sur l’identité

sexuelle de l’individu, est considérable. Les développements sexuels et le fonctionnement de
l’appareil reproducteur oblige l’individu à mieux comprendre, à s’adapter, et à exprimer ses
nouveaux désirs et son bisexualité psychique, qui est décrite comme étant la balance de
masculinité et féminité dans la psyché d’une personne.
Ce processus d’adaptation et d’expression est achevé par la poursuite des modèles présentés
par la société, la famille et l’entourage et dont l’ensemble forme un « idéal moi » qui est
le « moi » qu’une personne souhaite atteindre et non pas nécessairement sa vraie personnalité
et identité sexuelle.

3. La dépendance des parents :

C’est une période de troubles où un jeune oscille entre son désir d’indépendance et son désir
de continuer à être dépendant de ses parents. L’adolescent va vouloir aller plus loin que le
cadre familial en explorant le monde, découvrant soi-même et son identité. Le jeune cherche
à rejeter ce que ses parents et dignitaires lui ont appris. Il se révolte ! Il veut faire ce qu’il
veut à sa guise. La contre-dépendance est une étape pour apprendre à dire non, pour tester les
limites inculquées en se débarrassant des béquilles du pouvoir.
4. Adaptation à l’interaction sociale :
Et voilà l’adolescent devant l’océan de la société où il va se plonger en s’éloignant des
personnes qu’il aimait notamment ses parents et sa famille. Les amitiés durant cette période
apparaissent et les adolescents deviennent attachés à eux et influencés par eux en essayant de
les imiter en les considérant leurs idoles en but de pouvoir s’intégrer et être acceptés dans
leurs groupes. De même durant cette étape de vie, il y a l’apparition des premières relations
amoureuses qui vont surement affecter la vie du jeune qui a le désir de tout découvrir.

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Ce diagramme nous montre l’évolution des relations entre l’adolescent et ceux qu’il contacte
le plus au cours du temps. Nous pouvons donc constater que l’ado s’éloigne de sa famille
pendant la première phase de son adolescence.
Ajoutons qu’un adolescent se trouve dans un chemin sur lequel il se sent timide, non social et
personne ne sait ce qu’il ne veut même pas lui. C’est bizarre, non ?

1. L’adaptation au nouveau soi :

L’adolescent cohabite avec son corps avant de l’intégrer à sa personnalité de base. Tout
d’abord, on doit accepter le faite que c’est tellement difficile pour lui d’accepter sa nouvelle
image qui est tout à fait différente de l’ancienne. Alors sa peur demeure qu’il soit un objet de
moquerie, ce qu’il le pousse à rester devant le miroir et à trouver le moindre défaut de son
corps et son visage.
2. Le besoin de sécurité :
Suite aux changements subis par le corps, l’ado s’interroge sur son identité et beaucoup de
questions se posent à propos de ce qu’il se passe à son corps. Il a l’impression qu’il a subi la
métamorphose ce qu’il le pousse à sentir l’insécurité et la confusion. Il perçoit que son
entourage a changé d’attitude envers lui. Il croit qu’il a perdu le soutien de ses parents vu
qu’il n’est plus un bébé.

C. Sur le plan cognitif :

‘Le changement n’est jamais douloureux, seule l’adaptation au changement est douloureuse.’

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Le développement cognitif entraîne une plus grande conscience de soi, des autres, de leurs
pensées et de leurs jugements. Cette maturation est une conséquence logique de la croissance
des jeunes qui déclenche en eux l’apparition de pensées qui, à leur tour, déterminent leur
manière d’agir.
‘À l’âge de l’enfance, on aime rêver. À l’âge de l’adolescence, on commence à exécuter.’
Lors de cet âge, le jeune commence la construction de son identité, l’abstraction lui permet
de penser à l’avance aux conséquences de ses actes par suite il entreprend la planification
de son futur. De même, cette phase se caractérise généralement par un grand enthousiasme
pour réaliser les rêves et l’imagination.

Pendant l’adolescence, le développement de ton cerveau te prépare à l’âge adulte, mais

sais-tu que ces changements affectent aussi tes émotions ?
Durant cette transition, un développement dans l’intelligence se produit. L’adolescent
commence à différencier des idées ou des sentiments dans des cas précis. Cette réflexion le
pousse à remettre en question ses propres croyances et attitudes ainsi les normes de son
comportement et rejette souvent les traditions.
‘Je ne cherche pas à connaitre les réponses, je cherche à comprendre les questions !’
Avant, le comportement du jeune était déterminé par l’explication qui lui était donnée par
les adultes. Mais avec son développement intellectuel, il cherche à interpréter les situations
à sa propre façon.

Qu’est-ce qui se passe dans le cerveau d’un adolescent ? Pourquoi réagit-il de cette
manière ?

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Les différentes parties de ton cerveau ne se perfectionnent pas toutes en même temps.
Ceci explique certainement pourquoi les adolescents sont souvent impulsifs et téméraires.
D’une part, la zone du cerveau qui gère les émotions – le système limbique – se
développe très vite. ‘Ah oui c’est pour cela qu’on tombe amoureux !’
D’autre part, la zone qui contrôle le comportement et la capacité de prendre des décisions
– le cortex préfrontal – mûrit plus tardivement. En fait, c’est la dernière partie de ton
cerveau à se développer ; il n’est considéré comme étant mûr que vers la fin de la
vingtaine ! Les adolescents traitent plutôt les informations avec l’amygdale. Ceci fait
partie du système limbique. Par conséquent, les adolescents peuvent avoir des émotions
profondes et complexes, mais sans pouvoir les contrôler totalement.

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III. L’impact de ces changements sur l’ado ou la crise de l’adolescence :
C’est quoi la crise d’ado ?

L’adolescence regroupe l’ensemble des comportements (opposition aux parents, sautes

d’humeur, recherche de défi, comportements excessifs ou asociaux) qui sont liés à la phase de
transition entre l’enfant et l’adulte.

L’ado se cherche et essaie de trouver sa place au sein de la famille et de la société. Cette

phase transitoire n’est ni systématique ni anormale dans une période de grands changements,
personnels et sociaux.

A. Symptômes :
La « crise » d’adolescence peut se manifester par des comportements extrêmes : fugues, mise
en danger (alcool, drogue, anorexie…), violence tournée vers les autres (délinquance, jeux

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dangereux) ou retournée contre soi-même (tentative de suicide). Par suite il y a apparition des
mécanismes de défense tels que le renversement des affects où l’adolescent va aimer ceux
qu’il haïssait et s’éloigner de ceux qu’il aimait avant. Il se défend par quatre types de
conduites :

1. Le narcissisme : Une autre manière pour l’adolescent de se défendre

est de retourner toute son énergie envers son propre moi. Si les autres
ne l’apprécient plus, il va s’apprécier lui-même et va ignorer
complètement les autres.

2. Le renversement des affects : L’adolescent perçoit que son

entourage a changé d’attitude envers lui : Il croit qu’il a
perdu le soutien de ses parents car il n’est plus un bébé.

3. Violence et agressivité : Le renversement des affects peut

prendre l’attitude agressive envers l’autre et envers lui-
même. L’agressivité est mue par la culpabilité et
l’angoisse traduite par l’isolement.

4. La recherche de nouveaux modèles : L’ado se défend par

des conduites positives. Il s’éloigne progressivement de
sa famille et cherche dans ses professeurs, parfois des
amis, des parents ou des camarades plus âgés de
nouveaux modèles. On note aussi l’apparition de la
tendance à se défaire du réseau de relations d’autorité
(relations verticales) pour établir des relations entre des
gens égaux c’est-à-dire les amis et les camarades. Cela
inclut aussi le désir d’expérimenter des relations avec le
sexe opposé.

B. Les causes de la crise d’adolescence

Les causes sont multifactorielles :

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 1. Changements hormonaux : Les glandes endocrines, notamment les ovaires et les
testicules, stimulés par des messages provenant du cerveau, produisent des hormones
sexuelles. Ces hormones génèrent l’apparition de ces changements.
2. Changements neurologiques : Les différentes parties du cerveau ne se perfectionnent
pas toutes en même temps. Ceci explique pourquoi les adolescents sont souvent
impulsifs et téméraires-la zone du cerveau qui gère les émotions-le système limbique-
se développe très vite. Par contre, la zone qui régule le comportement et la capacité de
prendre des décisions-le cortex préfrontal- mûrit plus tardivement. Par conséquent, les
adolescents peuvent avoir des émotions profondes et complexes, mais sans pouvoir
les contrôler totalement.

C. Conséquences : de la crise d’adolescence sont le plus souvent sans gravité, mais

doivent toutefois être suivies pour ne pas dégénérer. On peut généralement
remarquer :

1. Une baisse des résultats, des difficultés scolaires ; l’ado à

cet âge connaît une transformation importante de son
développement cognitif, des structures logiques se
mettent en place, la pensée devient plus abstraite. L’ado a
besoin de temps pour prendre le contrôle de tout cela.

2. Une opposition aux parents ; Certains parents et leurs

adolescents entrent en conflit quasiment sur chaque sujet.
Dans ces situations, le problème principal est en réalité, le contrôle : Les adolescents
veulent sentir qu’ils peuvent prendre des décisions concernant leur vie ou y
contribuer, et les parents craignent de laisser leurs enfants prendre de mauvaises
décisions.

3. Changement du rapport au corps ; Le corps devient l’expression d’une recherche

identitaire ou d’un contrôle de son image, via les vêtements, la coiffure, le tatouage ou
encore le piercing. L’adolescent joue de son apparence et expérimente. Pour cette
raison, il est indispensable de comprendre que l’adolescent se retrouve dans une
situation narcissiquement inconfortable et douloureuse, source d’inquiétudes voire
d’angoisses.
Il arrive cependant que les conséquences soient plus graves :
4. Fugue ; Parfois, il est difficile voire impossible de dire ce qui ne va pas, alors les
adolescents quittent et partent avec l’espoir de trouver la solution.

5. Tentative de suicide ; Il arrive malheureusement que des adolescents envisagent le

suicide comme solution permanente à des problèmes qui, la plupart du temps, ne sont
que temporaires. Le manque de confiance en soi, la confusion dans les idées ainsi que

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 les pressions exercées sur eux afin qu’ils se conforment et réussissent peuvent avoir
de graves conséquences sur les adolescents perturbés.

6. Prise d’alcool, de drogue ; Il s’agit d’un comportement très répandu qui porte, de
manière plus ou moins répétée un adolescent vers la consommation de produits
psychoaffectifs, susceptibles d’engendrer une dépendance.
Néanmoins, la crise d’adolescence présente également des points positifs :
L’adolescent est ouvert au changement et vit passionnément, son exploration de la nouveauté
augmente son désir de vivre, son envie de faire les choses autrement et son sens de
l’aventure.

D. Gestion de la crise
La gestion de la crise d'adolescence est l'un des défis les plus difficiles pour les parents et les
tuteurs. Cette période de transition qui peut être difficile, avec un adolescent qui cherche à
affirmer son indépendance tout en faisant face à de nombreux changements physiques et
émotionnels. Ces derniers ont besoin d'un adulte qui va les accompagner et les aider car la
crise quelque part est une souffrance, un malaise intérieur et c'est un besoin qu'ils ressentent.
Parfois même ils crient fort qu'ils ne veulent personne, mais dans leur tréfonds c'est un appel
qui veut dire tout le contraire : '' Aidez- moi ! Aidez-moi ! Aidez-moi !” Pour les aider à gérer
la crise d'adolescence, il est important d'avoir une compréhension claire des défis et des
stratégies appropriées pour aider à faire face à ces défis.

 D’abord il vaut mieux garder son calme. Pour un ado, la crise c'est qu'on crie plus fort
que lui et on pense avoir le dernier mot, on monte un peu les décibels et on a plus de
débit vocal que lui. Croyant aussi contrôler sa crise d'ado mais ceci l'excité plus. Il
faudrait donc plus de fermeté sans agressivité, il faut garder son calme, garder son
self-contrôle sans toutefois tomber dans une démesure, une confrontation qui
aggraverait la situation.
 Par ailleurs, il faut beaucoup observez : soyez attentif non seulement à ce qu’il vous
dit mais à la manière dont il le dit : le ton sur lequel il parle par exemple ; essayez de
voire ses souffrances et douleurs et en l'observant compatissez, soyez un auditeur
silencieux, écoutez, regardez, observez, appréhendez, compatissez.
 De surcroît ; il ne faut pas que les adultes agissent à sa place. Il faut lui donnez des
conseils, des recommandations, laissez-les parlez, s’exprimez, attendez-leur la chance
de libérer leurs douleurs, leurs souffrances… bref, c’est l’écoute que cherche surtout
l’ado auprès d’un adulte puis quand ils ont bien parlé, quand vous les avez bien
écoutés, quand ils se sentent en confiance c’est en un second temps qu’on peut
communiquer les valeurs mais d'abord il faut prendre le temps d'écouter. Sachant
qu’un ado est intransigeant : il veut tout ! Tout de suite et maintenant !
 Un quatrième point très important bien sure : c'est le dialogue. Discuter avec eux,
parler avec eux, non seulement quand il y a la crise mais parler avec eux quand tout
va bien et développer un dialogue avec eux, les demander leur avis, les considérer un
peu comme des adultes, responsables, intelligents, qui ont des idées, qui sont des

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 humains, qui ont des arguments, des positions, et favoriser le dialogue. Le pire c'est de
perdre le contact avec eux. La perte de dialogue c'est pire que tout. Il faut conserver le
dialogue même s'il est dur agressif et pas toujours facile à vivre, gardez le contact et
dialoguez avec eux, c'est essentiel. Ça vous permet d'avoir des infos, ça vous permet
de prendre la température, ça vous permet de prendre la mesure de la difficulté parce
qu'ils parlent, c à d on comprend et on met en place des choses qui vont l'aider quand
ils parlent plus vous ne savez plus rien et un matin vous vous réveillez, il mort dans
son lit, il a fait une tentative de suicide ou il a pris de la drogue donc il est très
important de dialoguer avec eux et de savoir ce qu'ils vivent.
 Il faut savoir faire preuve d'humilité parfois dans la crise et savoir reconnaitre ses
erreurs et oui l'adulte n'est pas parfait. Il renferme parfois des écarts donc il est temps
de faire preuve d'humilité. Bien sûre pas tous les jours ça pourrait être perçu par l'ado
comme un signe de faiblesse mais de temps en temps avoué que vous ne savez pas
avouer que vous être trompé et lui demander pardon. C'est fort ça touche l'ado et
sommet de garder le contact et ça favorise l'amour entre lui et vous. ‘Je me suis
trompé, pardonnes- moi’ ‘c'est vrai ma fille'. Ça touche l’ado, ça lui enseigne une
nouvelle valeur le pardon et l’humilité et ça l'aide à se construire.
 Il faut également dans la crise d'adolescence lui expliquer clairement nos attentes.
Parfois l'ado ne comprend pas nos attentes. Il est important de prendre du temps avec
lui donner quelques règles de vie simple et pas beaucoup par exemple 'jusqu'à telle
heure pas plus' ... Exprimer clairement vos attentes définir un cadre qui va aider l'ado
à se juguler dans sa crise et à ne pas s'éparpiller, à ne pas se désespérer. Ça limite
dégâts, également lui dire ça tu peux le mettre mais ça non et expliquer pourquoi sans
moraliser. Donc définir clairement ces attentes ce qu’il peut faire qu’il ne peut pas
faire, ce qu’il peut dire et ce qu’il ne peut pas dire, les personnes qu’il peut fréquenter
et ceux qu’ils ne peuvent pas fréquenter, et en expliquant ça va l’aider à rentrer dans
un cadre.
 Il faut bien sûr avertir, parfois il y a des vrais dangers qui se profile à l'horizon.
"Attention ! Je pense que...”, "j'ai l'impression que…", sans mettre trop la pression "tu
sais mon fils, mon fils…" , "à une certaine époque.." et raconter des fois des tranches
de sa vie, simplement, à petites touches, sans sortir le dictionnaire de sa vie passée,
une petite touche homéopathique ou bon moment à bon escient et avertir les dangers.
Il y a des vrais dangers, la société est dangereuse, les dangers d'internet, attention !
Avertissez les dangers de la pornographie ! Les dangers de la drogue. À l'école,
avertissez ! "Ma mère m'a dit elle m'a toujours réveillé". "Attention la drogue ! Ça se
passe comme ça se passe comme si" et ça m’a bien gardé, j'ai été averti et quand on a
proposé, j'étais prêt "non...". Ils ont besoin d'être averti des dangers de ce monde et ça
va les aider à appréhender les difficultés quand elles arrivent.
 Pour terminer, je devrai dire qu'il faut valoriser. Très important, valoriser l'ado,
mettant en relief ses qualités, il a besoin de prendre confiance en lui, il a besoin que
son recevoir fictif se repris avantage, il a besoin de mots édifiant "tu peux le faire" ...
Il y a parfois des paroles destructrices “tu n’arriveras jamais”, "je n'ai pas confiance
en toi"... Ça ferme la discussion, ça ferme le dialogue, c'est destructeur ! Il y a un
temps pour réprimander, mais quand ça se passera, alors mettez le doigt sur ce qui est
bien et encouragez ce qui est bien.

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Au travers de la valorisation, l'ado s'épanouit, prend confiance en lui-même et se construit
harmonieusement.

IV. Conclusion
En conclusion, l’adolescence est une période complexe où les individus doivent gérer de
nombreux changements, tant physiques que psychologiques et cognitifs. Les adolescents
peuvent éprouver des difficultés à naviguer dans ce nouveau terrain et peuvent être confrontés
à des défis importants, tels que l’identité, la pression sociale et les responsabilités croissantes.
Bien que cela puisse être une période difficile, il est possible de la rendre plus positive et
enrichissante en soutenant les adolescents avec des ressources et des modèles de
comportements sains. En fin de compte, l’adolescence est une étape essentielle de la vie qui
peut offrir des opportunités de croissance, de développement personnel et de découverte de
soi. Nous, les adolescents, ne savons pas qui nous sommes, contrairement aux « grandes
personnes ». Nous avons encore tout à découvrir : la vie, l’amour, nous-mêmes…
Est-ce pour cette raison que tout le monde nous envie ? Que les adultes rêvent d’être
d’éternels ados ? Alors on voudrait leur crier : laissez-nous notre adolescence. Laissez-nous
rêver, nous passionner, nous tromper et recommencer. Laissez-nous inventer notre vie.
Alors comment s’inventer une vie différente dans une société en crise, où l’image est reine,
où la violence règne jusque dans la cour du collège et les réseaux sociaux, où tout peut
déraper d’un simple mot ?

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V. Références

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