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1/ Définition de la psychologie
La science psychologique est fort ancienne. Bien que pendant longtemps l’étude du psychisme humain
ait été associée aussi bien à la philosophie qu’à la littérature ou la médecine.
La psychologie est une discipline relativement nouvelle dans l’histoire de la science. Alors que
nombreuses disciplines telles que la biologie, la physique et la chimie ont une tradition scientifique qui
remonte jusqu’à l’antiquité.
La date retenue habituellement pour marquer le début de la psychologie comme telle est 1879.
Les philosophes essaient de comprendre le comportement depuis des millénaires. En effet ce sont les
philosophes qui les premiers ont abordé les questions fondamentales en psychologie telle que
l’apprentissage, la motivation, la personnalité, la perception ou les influences physiologiques agissant
sur le comportement.
Domaine ou l’intérêt est porté sur les maladies mentales et les troubles qui affectent la psyché.
Domaine ou l’intérêt est porté sur les savoirs d’un sujet, la manière dont il acquiert une perception et
une connaissance des choses.
Domaine ou l’intérêt est porté sur l’individu au sein du groupe, son statut, sa place mais également
sur les rapports des individus entre eux.
. La psychologie génétique
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. La psychologie industrielle ou la psychologie du travail
. La psychologie de la santé
Domaine ou l’intérêt est porté sur le rapport des individus avec la santé, le corps malade et le corps
objet de soins.
Étude des comportements des enseignants et des élèves, des méthodes utilisées dans l’éducation et
dans l’apprentissage.
. La psychologie différentielle
Elle s’intéresse aux différences psychologiques entre les individus et entre les groupes.
* La personnalité
Selon Freud se divise en trois éléments : le ça, le moi et le surmoi. Ces instances de différencient par
leurs fonctions caractéristiques bien précises.
Ça : le ça est constitué des pulsions instinctives et correspond au « principe de plaisir ». Présent dès
la naissance.
Moi : le moi, qu’on appelle aussi « soi rationnel » ou « principe de réalité », commence à se
développer chez l’enfant vers l’âge de 4 à 6 mois. Le moi vis la réalité du monde extérieur, s’y adapte
et s’y réagit. Le moi s’efforce d’amener le ça à s’adapter aux influences du monde extérieur en vue de
substituer au principe de plaisir le principe de réalité. L’une des principales fonctions du moi est
d’assurer la médiation, c’est-à-dire de veiller à l’harmonie entre le monde extérieur, le ça et le
surmoi.
Surmoi : le surmoi relève du « principe de perfection ». Le surmoi se développe chez l’enfant entre 3
et 6 ans et il se constitue par l’intériorisation des valeurs et des jugements moraux véhiculés par les
premiers intervenants auprès du nourrisson. Elaboré à partir d’un système de récompenses et de
punitions. Le surmoi comprend principalement deux éléments : l’idéal du moi et la conscience.
Quand l’enfant est toujours récompensé pour certains comportements jugés valables et bons, l’estime
de soi en bénéficie et le comportement correspond à l’idéal du moi ; l’élément est intériorisé et
s’intègre au système de valeurs.
La conscience se forme quand l’enfant est puni systématiquement pour les comportements jugés non
valables (mauvais). L’enfant apprend à distinguer ce qui est acceptable sur le plan moral de ce qui ne
l’est pas en se fondant sur les réactions des figures parentales et des instances d’ordre social ou
culturel.
En cas de non-respect des principes moraux et éthiques ou des valeurs et des idéaux intériorisés, un
sentiment de culpabilité émerge au sein de la conscience. Le surmoi joue un rôle important dans la
socialisation de la personne : il aide le moi à maitriser les impulsions du ça.
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*Le développement psycho-affectif de la naissance à l’âge adulte
Plaisir lors de l’absorbation alimentaire, mais aussi plaisir de la seule existence de la zone orale dont
la sensibilité est très vive.
Ce qui est certain dans le plaisir oral c’est le fait que le lien qui s’établit avec la mère a autant
d’importance que la gratification physique.
D’autres gratifications sont nécessaires et fort importantes pour le bien-être du nourrisson qui a
besoin de bien d’autres apports physiques que ceux de l’alimentation. Ce sont notamment :
L’enfant identifie progressivement le monde extérieur et sans doute différencie de manière privilégiée
le personnage humain qui représente l’autre mieux que d’autres choses.
Cette reconnaissance d’autrui n’est pas d’ordre purement intellectuel. Elle procède d’un mouvement
affectif. L’enfant découvre autrui grâce à des échanges qui s’imbriquent aux états de plaisir et de
déplaisir.
RENE SPITZ décrit 3 périodes importantes qu’il appelle organisateurs et qui sont nécessaires pour la
reconnaissance d’autrui :
Au cours du premier trimestre, vers la 8éme semaine environ, apparait le premier organisateur, la
réponse sociale de sourire au sourire de l’autre sans distinction des différentes personnes de
l’entourage.
Le second organisateur est la reconnaissance par l’enfant de l’identité maternelle. L’enfant entre 6 et
8 mois ne répond plus par le sourire à n’importe quel adulte, il distingue le familier de l’étranger.
SPITZ interprète ce comportement comme une angoisse liée à l’absence de la mère. Ainsi ce 2éme
organisateur est souvent appelé angoisse du 8éme mois.
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C’est entre 12 et 18 mois que le troisième organisateur apparait représenté par l’acquisition de la
négation, du non que l’enfant dit ou exprime par geste avec un plaisir manifeste. L’enfant comprend
et imite le geste de dénégation de la mère.
Au tout début de la vie de l’enfant aussi bien pour le garçon que pour la fille, il n’y a qu’un seul objet
d’amour. Vers 2 ans et demi ou 3 ans l’enfant commence à découvrir la différence entre les deux
sexes.
Au cours du complexe d’Œdipe qui arrive vers l’âge de 4 ou 5 ans, se vit donc différemment pour le
garçon que pour la fille.
Le petit garçon veut devenir un adulte mais aussi un papa. Etre un papa veut dire avoir une femme. Il
maintien alors son amour pour sa mère qui est la plus proche de lui et il veut la posséder, comme si
elle était sa propre femme. Il souhaite en fait prendre la place de son père.
Bien qu’il continue à l’aimer, le père devient un rival pour l’enfant parce qu’il l’empêche de posséder
sa mère à lui seul.
Pour la petite fille devenir adulte c’est devenir maman, donc avoir un mari. Pour elle, il se produit un
changement d’objet d’amour. Bien qu’elle continue encore à l’aimer, la mère devient la rivale et le
père l’être aimé. Elle désire être à la place de sa mère et c’est ici que l’identification à quelqu’un de
son sexe se produit.
Ce phénomène est tout à fait normal dans l’évolution de l’enfant, et il marque l’étape la plus
importante de son développement sexuel. Par contre ce lien amoureux pour le parent de l’autre sexe
ne doit pas persister au-delà d’un certain temps. Il y’a nécessité pour le garçon de renoncer à sa mère
et à la fille de renoncer à son père.
Ce renoncement se fait surtout à cause de la culpabilité qui découle de ses désirs incestueux et de la
peur d’une punition de la part du parent du même sexe. De plus, le fait que le parent de l’autre sexe
ne répond pas aux avances de l’enfant a aussi un rôle important à jouer.
Durant la période de latence, les forces de l’enfant sont surtout mises à la conquête du monde
extérieur, surtout l’école fournit la majeure partie des éléments nouveaux qui permettent à l’enfant
de poursuivre son développement.
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Enfin, le besoin d’indépendance détourne l’enfant de sa famille vers la société. L’enfant se trouve peu
à peu disponible pour de nouveaux intérêts, de nouvelles connaissances scolaires, pour des activités
intellectuelles. C’est l’époque de l’entrée au cours préparatoire et des apprentissages lesquels seront
investis dans la mesure où il y’ a précisément un certain désinvestissement des relations œdipiennes.
4) Puberté et adolescence
a) Crise de la puberté.
A 11 ans en est encore un enfant, à 15 ans en est un adolescent. Entre ces deux états il n y’a pas de
statut bien défini.
L’enfance,
L’intelligence,
L’équilibre,
Après 3 ou 4 ans on a quelque peine à reconnaitre, sous son aspect physique considérablement
modifié, et avec ses préoccupations nouvelles, cet enfant qui paraissait si bien adapté à la vie.
b) La fin de l’enfance
Cette crise de la puberté est toute fois la plus importante et la plus profonde de l’enfance, car c’est la
fin de l’enfance, l’apparition de l’être définitif avec sa morphologie, son caractère, sa personnalité
propre.
La transformation pubertaire se fait donc d’abord par le corps, mais elle est aussi une modification
des modes de penser et d’agir une vue neuve, une attitude nouvelle à l’égard des familiers : parents,
frères et sœurs, maitres, camarades…
De ce changement d’attitudes naissent des conflits car l’entourage ne reste pas sans réagir.
Devenir adulte, c’est devenir indépendant. Cette indépendance, l’adolescent doit d’abord l’acquérir
face à son milieu familial, à ses parents qui détiennent l’autorité.
Peu à peu le jeune devient comme un étranger dans la maison ; il ne se confie plus à ses parents et
fait en sorte d’éviter toutes leurs questions et tous leurs conseils. Il essaie de découvrir des normes qui
lui soient personnelles et un mode de comportement qui correspond à ce qu’il est vraiment.
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- La recherche d’un statut
Ce besoin vient certes de l’anxiété crée par les changements en lui mais aussi par un début de
conscience de soi, de ses responsabilités, de ses capacités, etc.…
- Conflit de la sexualité
- Le narcissisme : c’est l’époque du narcissisme, amour de soi avec exclusion des autres.
- La découverte de l’autre : l’adolescent prend conscience que l’amour suppose un lien avec une autre
personne. Il peut alors s’attacher à une personne de l’autre sexe pour elle-même sans que son choix
ne soit définitif et sans qu’il ne réalise pleinement toutes les exigences de son engagement.
- L’amour de l’autre en tant qu’autre : à ce stade l’individu atteint la maturité. Il est alors capable
d’aimer sexuellement l’autre en tant qu’autre.
Il n’y a rien de comparable entre le comportement d’un nouveau-né et d’un enfant de 2 ans, qui peut
marcher, avec sureté et parler.
Ces acquisitions psychiques et motrices, particulièrement rapides pendant la période initiale de la vie,
traduisent la maturation du système nerveux central et l’établissement des relations de l’enfant avec
le monde extérieur.
L’état neurologique et les structures intellectuelles évoluent en concordance, expliquant qu’il existe un
parallélisme entre les acquisitions motrices et psychique.
Le développement psychomoteur de l’enfant et ainsi marqué par différentes étapes que l’on observe
en moyenne au même âge chez les sujets normaux ; il existe cependant des variations individuelles
importantes que peuvent expliquer les différences d’environnement affectif et culturel, dont on
connait l’importance pour la dynamique et la qualité de ce développement.
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. Vers 4 mois, le bébé localise visuellement sa cible et tend le bras en sa direction (coordination Visio-
manuelle).
. Vers 5-6 mois, l’enfant attrape l’objet entre les trois derniers doigts et la paume.
. Vers 6-7 mois, c’est entre les doigts disposés en râteau et la paume.
. Vers 9 mois, l’enfant est capable de saisir de petits objets entre le pouce et l’index. Ce mode de
préhension constitue ce que Piaget appelle le schème de la pince.
. La précision et la maitrise des gestes permettront à l’enfant de saisir de plus en plus d’objets
différents, de formes différentes, de les explorer et les manipuler et ainsi d’acquérir une connaissance
physique des objets qui l’entourent.
2) Le développement postural
a) Le maintien de la tête
Le contrôle du tonus des muscles du cou et de la nuque permettant le maintien de la tête dans le
prolongement du tronc est acquis normalement vers l’âge de 3 mois. Mais vers 5 mois que le port de
la tête est parfaitement libre, première acquisition de la verticalité.
. L’enfant à 4 – 5 mois, peut soulever la tête et les épaules. Vers 6 mois son dos est bien droit et enfin,
vers 7 – 8 mois, il peut étendre les jambes en les écartant pour avoir une meilleure assise. Ainsi toutes
les conditions sont réunies pour permettre la position assise.
L’enfant devra toutefois attendre d’avoir 9 mois pour se mettre lui-même dans cette position.
. L’enfant de 6 – 8 mois peut pivoter d’une position dorsale sur le ventre mais l’inverse ne sera
possible que vers 8 – 10 mois. L’enfant de 9 mois peut rester en appui sur ses pieds lorsqu’il se tient
de ses deux mains.
. Vers 10 -12 mois, il passe tout seul de la position assise à la position debout et reste sur ses jambes
sans appui. Il peut même s’essayer à quelques pas si on le soutient.
. A 12 mois, l’enfant marche tenu d’une seule main. La date de la première marche indépendante et
en fait très variable de 12 à 18 mois.
La motricité se perfectionne jusqu’à trois ans, l’enfant a de plus en plus d’aisance dans ses
déplacements (il court, tombe de moins en moins, apprend à faire du tricycle, etc…).
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L’évolution après 2 ans
a) la latéralisation
La prévalence latérale apparait progressivement, elle est particulièrement net au niveau de la main.
La plus part des individus ont une préférence marquée pour l’utilisation de la main droite dans les
activités telles que l’écriture.
Chez un enfant, il est admis par tous qu’il n’existe pas de prévalence manuelle avant l’âge de 7 mois,
d’autre part, il est tout à fait certain qu’il existe des fluctuations dans la latéralisation, ceci jusqu’à un
âge assez tardif 5 ans ou plus pour certains enfants.
La représentation que l’enfant acquiert progressivement de son corps est une fonction essentielle non
seulement de son activité intellectuelle et perceptivo-motrice mais aussi de l’ensemble de sa
personnalité.
L’élaboration du schéma corporel commence tôt, grâce à l’intégration dans le deuxième semestre de
L’expérience du miroir représente certainement une situation privilégiée pour l’enfant dans la
création puis la construction de cette image. Mais il reste tout un travail mental qui demandera
plusieurs mois pour comprendre que l’image qu’il voit dans le miroir n’est une sorte de double de lui-
même, cela n’est possible que grâce à l’accession à la fin de la deuxième année, au monde des
symboles.
Les éléments de base du schéma corporel sont présents vers 3 ans. C’est à ce moment que l’enfant
commence à pouvoir représenter dans le dessin un bonhomme de manière globale.
c) la représentation spatiale
Elle est en étroite relation avec le schéma corporel. Espace personnel corporel et espace extérieure
s’adaptent progressivement au cours des premières années par l’étroite liaison de la kinesthésie et de
la vision. C’est à partir du corps, e la posture et du geste, que les notions de dedans – dehors, en haut
– en bas, etc…se forment.
Elle n’est possible qu’à partir de l’acquisition de la marche car ce n’est qu’à ce moment-là que l’enfant
a la maturité neuromotrice suffisante au contrôle de ses sphincters. La proposition du pot ne doit pas
précéder cette acquisition de la marche, mais il arrive que, par souci de confort pour la mère, le pot
soit proposé trop tôt. Quoi qu’il en soit, le pot doit être présenté comme un objet quotidien (comme
faisant partie de la vie quotidienne de l’enfant) et la mère doit en expliquer sa fonction.
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On considère que la propreté diurne est acquise en moyenne vers 2 ans et 3 – 4 ans pour la propreté
nocturne. Là aussi, il y a des différences interindividuelles.
Enfin de conte, lorsque l’enfant entre à l’école il a réalisé l’essentiel de ses acquisitions
psychomotrices ; il peut partir à la découverte du monde.
5-6 mois Saisit les objets entre les derniers Le dos est bien droit
doigts et la paume
9 mois Saisit les objets entre le pouce et Reste en appui sur ses
l’index (schème de la pince) pieds en se tenant de
ses deux mais
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Psychologie du malade / relation soignant-soigné
L’hôpital, avec son organisation institutionnelle, administrative et juridique, le personnel médical et
les malades d’un service constituent un groupe.
La maladie entraine pour le malade la modification de sa situation, de son statut et de son rôle. Avec
le droit d’interrompre son activité il a le droit d’être soigné, aidé, en compensation, le malade a le
devoir de montrer son désir de coopérer à sa guérison.
Les composantes psychologiques de la maladie vont faire rapidement que d’une part le malade aura
besoin d’une liaison affective avec le soignant, d’autre part que la personnalité de celui-ci
interviendra directement dans son action sur le malade.
Relation soignant-soigné
Relation : c’est un lien tissé entre deux ou plusieurs personnes. Il y a un émetteur et un récepteur, et
ce ne sont pas toujours les mêmes, il y a des allers et retours de l’un à l’autre. Toute relation à l’autre,
quel qu’il soit, nous est très personnelle car elle fait référence à des liens tissés dans notre enfance.
Soignant : c’est celui qui tente de guérir ou du moins, de soulager des souffrances physiques et
morales. Le soignant idéal serait bien évidemment celui dont l’intervention permettrait de guérir
définitivement, malheureusement le soignant ne peut qu’aider le patient à préserver sa santé et à
vivre au mieux. Il s’agit donc d’être, pour le soignant, dans une relation d’aide.
Soigné : c’est le malade ou celui qui souffre. Si le soignant est celui qui sait, le patient est avant tout
celui qui ressent. Pourtant le ressenti du soignant est également très important, parce que c’est en
fonction de son ressenti qu’il réagit.
- Comprendre la communication
- Savoir observer
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- Connaitre les habilités de la relation d’aide.
Il est difficile d’imaginer dans toute relation soignant/soigné au cours de laquelle aucun échange
verbal n’a lieu.
Il y aura en effet, lors de toute séance, une recherche d’informations du soignant afin de connaitre
l’état de santé de son patient, les effets ressentis lors de la réalisation de techniques spécifiques et les
adaptations à apporter.
La communication se fait principalement grâce au langage. Cependant, il ne faut pas négliger les
autres formes de communication non verbale comme : visuel, olfactive, tactile…
En effet en plus du contenu du message, la façon dont il est transmis, c’est-à-dire le ton utilisé, les
gestes qui l’accompagnent, la posture, ses vêtements, le lieu, la distance entre les interlocuteurs…
influents sur l’impact qu’il aura sur le récepteur.
Le corps intervient donc dans la communication de façon inconscient : il est alors présent dans
l’action mais absent de notre pensée. Ainsi le geste peut contredire le verbe.
Enfin pour toute communication, il est nécessaire qu’il y ait un feedback : un acte volontaire d’écoute
par le récepteur est essentiel.
Le contenu verbal de la communication repose sur la parole, c’est-à-dire sur le choix des mots utiliser
et sur leur agencement.la communication verbale est l’instrument particulier de la transmission de
l’information.
- Le patient formule les choses comme il peut, et c’est à nous de les reformuler sous forme
professionnelle pour suivre le fil de ses idées.
- Le « hum hum » du psychothérapeute : c’est une approbation semi verbale accompagnée d’un
hochement de tête permet de montrer au patient qu’on l’écoute et qu’on le comprend.
- La formulation en relief : permet de redire au patient ce qu’il vient de dire pour voir s’il est bien
d’accord avec lui-même.
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- La reformulation : permet de recentrer l’entretient sur un élément particulier sur lequel ont désir
avoir plus d’information.
- La gestion des silences : les mouvements oculaires qui ne se fixent pas sont le signe que le patient
cherche, structure sa pensée. Il ne faut pas interrompre ce silence important. S’il regarde le soignant,
il a terminé de penser et attend une réponse du soignant. Ce sont des moments de relance ou des
temps qui montrent que des idées ont été comprises.
Malheureusement, dans notre univers professionnel, les échanges avec les patients sont
trop souvent déshumanisés. La parole qui réconforte, pourtant si nécessaire à la qualité
des soins, n’est pas toujours au rendez-vous, pour la crées, il nous faut plus que l’efficacité
de nos soins techniques. De tels échanges nécessitent une chaleur dans nos interventions,
un intérêt pour l’autre et un certain savoir-faire relationnel.
Rappelons-nous que nos émotions agissent comme un radar qui nous permet de déceler et de
comprendre ce que vit la personne malade.
Il nous faut non seulement vivre nos émotions, mais les accepter. Il est normal d’être émues devant
certaines situations pénibles et il se peut que nous soyons troublées au-delà de ce que nous voudrions
manifester.
Tout ce que nous ressentons n’est pas nécessairement bon à exprimer, mais il n’est pas déplacé de
laisser voir qu’une situation nous émeut. Ce n’est pas une faiblesse.
Cela montre que nous comprenons la souffrance de la personne. Mais ne signifie pas que nous devons
pleurer avec nos clients, mais que nous devons demeurer capables de nous émouvoir.
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souvent on dit : « moi à sa place, je n’aurai pas fait ça, j’aurais fait ceci, ou cela etc…là, il n’y a pas
d’empathie.
L’empathie, c’est être à l’écoute et ne pas juger l’autre. L’écoute, la compréhension sont aussi
nécessaires que les compétences techniques.
* Le respect : le soignant peut ne pas approuver le mode de vie ou la façon d’agir du client, mais
il accepte et respect l’individu pour la simple raison qu’il reconnait son caractère unique et sa valeur
en tant qu’être humain.
*La confiance : pour faire confiance à l’autre, il faut pouvoir compter sur sa présence, sa
fiabilité, son intégrité et son désir sincère de nous venir en aide, au besoin.la notion de confiance
renvoie au sentiment de sécurité de celui qui se fie à quelqu’un, ici à un soignant. Base de toute
relation, elle n’est cependant pas acquise, mais se gagne au cours d’échanges.
* L’écoute : est très importante. En effet, il n’y a pas de dialogue sans écoute, mais il y a des
dialogues sans écoute active. La confiance sera établit avec le patient à partir du moment où lui-
même se sentira écouté. Il se trouvera alors dans des bonnes conditions pour s’exprimer. L’écoute
active, attentive nécessite une attention particulière envers le patient. Elle constitue une relation
d’aide. Elle est complémentaire d’un savoir-faire technique.
* L’authenticité : la relation honnête, franche, sans mensonges ni artifice ; tenter d’être soi-
même.
* L’accueil du patient : Se concentrer sur le premier contact qui est le moment clé de toute
relation thérapeutique.
. Les premiers instants d’une rencontre sont déterminants pour la suite du traitement, il se doit donc
être de qualité
. L’entretient d’accueil permet de prendre le temps de lui expliquer les différentes étapes de son
traitement et ainsi le rassurer.
. L’expression du visage et le regard du kinésithérapeute est très importante dans le premier accueil.
. Le soignant doit garder une certaine distance avec le patient pour éviter le phénomène de transfert
et contre transfert dans la relation.
Elaboré par Dolorès Krieger dans les années 1970, le toucher thérapeutique s’appuie sur le principe
voulant que le corps humain émette un champ énergétique autour de lui. Si ce champ est bloqué, la
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douleur et la maladie apparaissent. Le toucher thérapeutique remédie aux blocages afin de rétablir le
flux énergétique et ainsi de soulager la douleur et de promouvoir la santé.
La formation réactionnelle : la maladie est ressentie comme une injustice du monde extérieur de la
fatalité. Le malade se défend et devient agressif.
L’isolement affectif : le malade connait parfaitement sa maladie, il en parle abondamment mais sans
participation affective.
La confiance que le malade et son entourage font au personnel soignant exige de ce dernier de
donner plus d’importance au malade sur le plan relationnel affectif.
- Les difficultés de transport des handicapés, manque de moyens spécifiques pour certains cas
- Les états anxio-dépressifs. Ils diminuent la motivation et la participation active des patients
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*Le groupe et l’individu
1/ Propriétés psychologiques et fonctionnelles du groupe
La structure informelle qui détermine le fonctionnement des groupes s’illustre (s’enrichit) au travers
d’un certain nombre de caractéristiques :
- Les interactions,
- L’existence de buts collectifs communs,
- L’émergence de normes ou règles de conduite, l’émergence d’une structure informelle de
l’ordre de l’affectivité avec répartition de la sympathie et l’antipathie, elle est dite informelle
car non officielle et souvent non consciente,
- L’existence d’émotions et de sentiments collectifs communs,
- L’existence d’un inconscient collectif,
- L’établissement d’un équilibre interne.
* Les interactions : elles définissent l’ensemble des échanges que les membres du groupe ont entre
eux. Ces échanges ne sont pas simplement la confrontation d’expressions personnelles, reflet d’une
pensée intime de l’individu. Ils sont en effet, au moins partiellement, influencés par les normes du
groupe, les attitudes, les propos, les réactions des autres.
L’interaction suppose donc une communication avec action dans les deux sens. Elle est un processus
vital pour le groupe, c’est le levier de l’efficacité et de la créativité du groupe. On parle de « synergie »
(union) quand les résultats obtenus par le groupe dépassent la somme des performances
individuelles.
Pour qu’un groupe fonctionne bien, il est nécessaire qu’il y ait une répartition harmonieuse des
échanges entre chacun des membres du groupe. Le travail en groupe peut produire des effets
contraires sur l’individu : l’individu peut être stimulé s’il se sent compétent ou, au contraire, il peut
être tenté de fournir moins d’efforts et laisser une partie de son travail aux autres.
*L’émergence des normes et des valeurs : on appelle normes les « règles de conduites » qui vont
naitre à la longue dans le groupe. Ce sont les « règles » que va se donner le groupe. C’est le code des
valeurs du groupe qui va déterminer la conduite à respecter par chacun sinon il sera soit rejeté soit
marginalisé. Elles déterminent, la plupart du temps de façon implicite, le fonctionnement du groupe.
Ce qui est conforme à ces normes est considérer comme « bien ». Ce code de valeurs varie d’un
groupe à un autre. En classe le code de valeurs du « groupe classe » est fortement dépendant de la
personnalité de l’enseignant, de ce qu’il permet, interdit, ou encourage, de ce qu’il considère comme
bien, juste et bon.
*Les buts poursuivis (buts collectifs commun) : c’est le ciment du groupe, sa raison d’être. En classe
ce peut être le projet de « vie ». La façon dont on s’organise pour vivre et apprendre ensemble, ou un
projet d’activité.
*La cohésion : c’est l’ensemble des forces qui agissent sur les membres pour les faire demeurer au
sein d’un groupe. C’est un processus dynamique se traduisant par la tendance d’un groupe à se tenir
ensemble et à rester uni dans la poursuite de ses buts et objectifs.
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La cohésion au sein d’un groupe est fondamentale pour la dynamique dans la mesure où elle favorise
la communication, la coopération, l’estime de soi, du groupe et crée un sentiment de sécurité au
sein du groupe. A partir de là, on distingue 2 types de cohésion :
Cohésion face à la tâche : travail d’un groupe pour réaliser un travail commun, atteindre un
objectif (coordination des efforts). Cette cohésion repose sur les attractions (désirs, envies,
attirances) sociales.
Cohésion sociale : appréciation entre les membres d’une équipe (attraction personnelle).
- La motivation : chacun des membres du groupe doit tendre vers un but motivant que les
autres membres du groupe sont censés partager.
- Facteurs d’ordre socio-affectifs : des motivations moins visibles permettent d’expliquer les
comportements individuels dans le groupe. Une personne pourra trouver des avantages
personnels à appartenir à un groupe influent ou de prestige, chercher à exercer du pouvoir
sur les autres, satisfaire un besoin de reconnaissance.
*Relation entre les membres du groupe : l’individu est enserré dans un tissu social qui va amener des
contraintes, qui va avoir une influence et qui va orienter ses actions et sa manière d’être. Il ne peut s’y
échapper.
L’établissement d’un équilibre interne et d’un système de relation stables avec l’environnement. Quel
que soit son fonctionnement, le groupe engendre un double système d’équilibre : interne (dans son
sein) et externe (par rapport à son environnement). Si cet équilibre est remis en question par un
évènement, le groupe, s’il résiste, tend à reconstituer un nouvel équilibre.
*Structure informelle : on trouve dans le groupe, une organisation en rôles, une hiérarchie de pouvoir
et de statuts. Cette organisation dépend des interactions entre ses membres, la façon dont ils se
perçoivent, ajoutées à cela, leurs attentes personnelles et collectives.
Pour qu’un groupe forme une équipe efficace, deux caractéristiques importantes : les rôles attribués
aux membres et les normes définies au sein du groupe.
Rôle : ensemble des comportements souhaités ou requis de la part d’une personne qui occupe
une position donnée au sein d’un groupe, comportement lié au statut. Aspect dynamique du
statut.
Statut : position des individus les uns par rapport aux autres. Ex : capitaine de l’équipe. Le
statut dépend parfois du comportement et du rôle de l’individu dans le groupe. Ex : le
capitaine (statut) est souvent celui qui régule et prend des décisions, dynamise l’équipe,
communique avec tous les membres, est le plus performant au regard de l’atteint du but
(comportement), c’est donc le leader (rôle).
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En effet, il est impossible pour un groupe à projet de ne pas produire puisque c’est son but, impossible
de produire sans en même temps résoudre des problèmes liés à la manière de faire. Pour produire en
interaction à ses membres d’avoir des émotions, des sentiments les uns vis-à-vis des autres et vis-à-vis
de la vie du groupe.
Pour un groupe à projet, le niveau de production est le plus important. Pour un groupe de théâtre
amateur par exemple, il s’agit d’abord de jouer une pièce : l’essentiel du temps de groupe doit donc
être consacré aux répétitions. Dans ce niveau de production, il y a donc les actes productifs (répéter,
jouer) qui doivent être les plus importants. Et pour la production, les membres peuvent faire des
propositions de contenus ex : je propose qu’on joue du…, je propose que X dans la scène 4 fasse
entrée plus rapidement…mais la production n’est possible que si on est d’accord sur la manière de
faire. On ne pourra jouer la pièce que si on est d’accord sur, par exemple, le jour des répétitions.
Le niveau des procédures est donc important lui aussi. Il y a donc les procédures elles-mêmes (deux
répétitions de deux heures par semaine / les trois premières fois avec le texte… et les propositions de
facilitation (je propose que la prochaine fois, on répète toute la pièce…).
Enfin, la production n’est possible qu’avec une entente minimum du groupe. On ne pourra pas jouer la
pièce si Y laisse tomber son second rôle parce que…
Le niveau socioaffectif est donc aussi reconnu dans le groupe. Il y a les affects de l’expression des
affects (les humeurs et les sentiments exprimés ou non, plaisanteries pour détendre l’atmosphère,
railleries (plaisanteries). Les propositions de régulations (je propose qu’après la répétition, on aille
tous prendre quelque chose …
La grande difficulté pour le groupe est d’arriver à la fois à maintenir coexistant les trois niveaux de
fonctionnement, c’est-à-dire de n’interdire, de n’évacuer aucun des trois niveaux, de permettre
l’existence de chacun et à la fois bien dissocier chaque niveau et empêcher chaque niveau de polluer
les autres. Cela veut dire qu’une stricte autodiscipline de groupe est importante.
L’individu s’intègre ainsi dans un collectif humain. L’individu peut évoluer en fonction des groupes
dans lesquels il est intégré.
On distingue deux types de groupes, qui vont combler ou non les aspirations de l’individu :
Le ou les groupes d’appartenance de l’individu : ce sont les groupes dont fait partie
l’individu. Ce dernier va, en principe, en suivre les règles et les façons de faire.
Il se peut que le groupe dans lequel l’individu est intégré comble ses attentes et corresponde à ses
objectifs sociaux, à ses idéaux… mais, ce n’est pas toujours le cas : l’individu peut ne pas se retrouver
ou adhérer aux principes de son (ou ses) groupe(s) d’appartenance.
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Le ou les groupes de référence : ce sont les groupes auxquels l’individu n’appartient pas,
mais auquel il s’identifie et dont il aimerait acquérir les règles et éventuellement le statut qui
leur est associé. Il peut s’y référer implicitement ou explicitement.
L’individu peut aussi exercer une influence sur le groupe. On peut toutefois noter que l’impact de
l’individu sur le groupe est moins fort que l’impact du groupe sur l’individu. Cependant, plus l’individu
qui exerce l’influence est puissant et plus ses idées sont acceptées facilement par le groupe. Les
personnes les plus influentes dans le groupe sont repérables car les membres du groupe ont tendance
à plus facilement les écouter et à adopter leurs opinions. On peut distinguer :
- L’influence descendante : c’est celle exercée par un supérieur hiérarchique sur les subalternes
(inferieurs).
- L’influence ascendante : c’est celle exercée par un subordonné qui par son charisme et/ ou
ses compétences, va être suivi par le groupe (y compris le supérieur) comme étant un leader
dont il faut adopter les idées.
- L’influence horizontale : c’est celle qui s’exerce entre collègues de niveau hiérarchique
identique du fait par exemple du charisme de l’un d’entre eux, de la reconnaissance
professionnelle d’un individu par les autres…
3/ La dynamique de groupe :
*Définition : une dynamique au premier sens du terme doit être comprise comme une énergie, une
force supplémentaire qui permet à une structure de fonctionner.
En psychologie sociale, on parle de dynamique de groupe pour désigner le fait qu’un groupe est une
structure qui évolue dans le temps. « L’interdépendance de ses membres et la présence d’un objectif
commun génèrent (produisent) des forces à l’origine des évolutions et des changements à l’intérieur
d’un groupe, visant à assurer son équilibre ». Ce sont donc les régulations, les corrections adaptatives
dans la structure du groupe qui assurent l’équilibre.
Dynamique de groupe, étude du comportement des groupes, en particulier des interactions qui se
produisent dans de petits groupes engagées dans des activités sociales ou professionnelles.
*Le groupe et l’individu : le groupe occupe une place prédominante dans la vie des êtres humains
parce qu’il satisfait une exigence fondamentale : besoin de l’autre. Celui-ci peut se situer tant à
niveau relationnel (ex : se sentir semblable à d’autres, apprécié ou compris) qu’à un niveau
instrumental (ex : se faire aider, informer, appuyer dans l’adversité, etc.). En effet, lorsque nous
sommes engagés par une organisation pour remplir certaines fonctions, nous n’en sommes pas moins
des personnes à part entière, avec des besoins qui vont bien au-delà du travail lui-même. Et c’est là le
rôle des groupes informels : combler ces besoins socioémotifs et psychologiques.
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ont les uns des autres. Chaque structure de relation devient une réalité, c’est-à-dire qu’elle détermine
pour chaque membre du groupe :
*Le leader et le leadership : le leadership est définit comme « un processus d’influence sociale » par
lequel un individu amène un groupe à atteindre des objectifs. Le leadership n’implique pas seulement
le fait de faire faire quelque chose à d’autres individus, mais également la capacité à changer
l’attitude des membres du groupe, à les mobiliser et à entrainer leur adhésion à des buts communs.
Le leader correspond à l’influence d’un individu sur le groupe. Elle est donc personnelle, non coercitive
et fondée sur la communication.
Le leader prend seul toutes les décisions. Il est marqué par le désintérêt, inhibition et anxiété.
Ne prend pas de décision, laisse ses employés faire leurs propres choix. Donc rendement faible,
travail de mauvaise qualité, agressivité. L’absence de maitre est vécue comme un abandon.
Groupe d’appartenance : individus qui partagent les mêmes valeurs, attitudes, manières de vivre.
*Les relations de l’individu avec les groupes restreints informels : le groupe est un ensemble
d’individus, interactifs et interdépendants, qui collaborent, agissent et communiquent pour atteindre
des objectifs communs. Le groupe restreint est constitué par un nombre restreint de membres (de 3 à
25 personnes environ), ce qui permet de nombreux échanges interindividuels. Les individus se sont
donc en interaction, ils visent les mêmes objectifs, les mêmes normes.
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Le groupe informel se forme de manière spontanée, à l’occasion d’interactions directes entre des
individus qui se trouvent alors proches les uns des autres. C’est un groupe qui se forme spontanément
sur la base de relations personnelles autour d’intérêts communs. Le groupe informel peut exercer une
certaine influence sur ses membres. En effet, les besoins ou intérêts des membres s’expriment par des
attentes mutuelles qui vont structurer et organiser leurs relations. Ainsi, les mécanismes d’influence
existant à l’intérieur d’un groupe semblent intimement liés à sa capacité de satisfaire les besoins et
les intérêts des membres du groupe.
Une condition est nécessaire pour établir une communication, il s’agit que le message doit être
compréhensible pour le récepteur. Le message ou signe, comporte toujours un signifiant et un
signifie : le signifiant est la forme utilisée pour transmettre le message : un dessin, un mot, un geste…
qu’entend ou que voit le récepteur du message. Le signifie est ce que représente le message transmis,
ce qu’il veut dire.
Donc la communication dans un groupe peut être étudiée sous deux aspects :
.Le contenu des discussions et des décisions permet de mieux connaitre les mobiles, les raisons d’être
du groupe, les buts, etc.
.Le processus : c’est la façon dont se déroule la communication. Il se caractérise par les points
suivants :
Qui parle : qui parle le plus ? quand ? qui écoute ? qui est en retrait ?
Quelles sont les réactions des gens : les gens peuvent avoir des réactions positives, négatives,
poser des questions. Lorsque certaines personnes parlent les autres continuent de parler, pour
d’autre, le silence s’installe et tous écoutent, les rejets, etc.
Qui parle à qui : il est intéressant de mesurer la direction des communications. Cela met en
évidence les relations, les affinités (accords), les leaderships, les rejets, etc.
Influence ou leadership : les leaders sont parfois ceux parlent le plus, mais c’est loin d’être
une règle.
Le processus de prise de décision : il est intéressant de voir comment est prise une décision :
qui a proposé la solution ? qui a soutenu ? qui s’est opposé ? qui s’est retiré ? qui est écouté ?
qui n’est pas écouté ? , la décision est- elle majoritaire ? y a t- il consensus ? est-elle
minoritaire?
L’atmosphère du groupe : les membres cherchent-ils à coopérer, y a-t-il des oppositions
constantes, des rivalités, des sous-groupes.
La communication est un processus complexe. Elle est réussie quand elle permet de travailler
ensemble. A l’inverse, une mauvaise communication entraine de mauvaises performances.
Communiquer c’est donc se donner les chances d’atteindre ses objectifs.
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Le « dit » ce sont les mots, les paroles que j’utilise pour faire partager une opinion, pour dire mon
sentiment, pour faire une reproche, pour suggérer une idée, pour demander, pour écouter…
Le « non-dit » c’est tout ce que je vais exprimer par mon attitude, par mon comportement. C’est la
voix, le sourire, les mimiques du visage, la position des bras, des mains, des jambes, la façon de
s’assoir…Tout message, qu’in soit verbal ou comportemental est une communication.
« On ne peut pas ne pas communiquer ». Le postulat de Palo Alto est que le comportement humain
est une forme de communication et que le comportement n’a pas de contraire ce qui implique, dès
lors, que l’on ne peut pas ne pas communiquer puisque l’on ne peut pas ne pas avoir de
comportement.
Pour conclure on peut dire que la communiquer est un besoin. Pour l’être humain communiquer
avec ses semblables c’est une façon de préserver sa stabilité. Savoir communiquer c’est savoir vivre
avec les autres, travaillé avec les autres. Nous devrions être capables de faire passer notre message
efficacement et d’aider les autres à nous faire passer leur. Dès lors que nous faisons l’effort de
considérer chaque personne dans son individualité, de nous adapter à elle, elle sait que vous la
respectez en tant qu’individu et vous respecte à son tour.
*Prise de décision collective : les décisions prises par un groupe ne sont pas identiques aux
décisions que pourrait prendre individuellement chacun de ses membres. La prise de décision dans le
groupe dépend essentiellement du style de management existant dans l’organisation.
Ou :
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- Le mode délégatif : permet de responsabiliser les collaborateurs en les laissant prendre des
initiatives dans la prise de décision.
- Le mode directif : permet de structurer et d’organiser la prise de décision des collaborateurs
qui sont rassuré par les consignes données.
Productif : production d’idées créatives, réexaminer les opinions et les buts, accroitre la prise de
risque.
Le conflit est une différence entre deux protagonistes (personnages, acteurs) se caractérisant par des
tensions, des émotions, des désaccords. Il est un signe d’énergie et constituent une source potentielle
d’engagement.
Les facteurs de buts : les protagonistes (les acteurs) cherchent à atteindre des buts opposés
Les conflits de jugements : divergences (différences) sur les procédures ou les opinions.
Les conflits de normes : les comportements d’autrui sont interprétés selon des normes.
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