Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Elément de Psychologie
Filaire : AS
B- L’enfant de 0 à 18 mois :
1/ Entre 0 et 2 mois et demi :
a- Le comportement de réaction
Se fait par accommodation, Assimilation et Répétition
b- Les besoins d’attachement :
Ce besoin d’attachement est démontré, par des comportements suivant:
Pleurer
S’agripper à sa mère
Suivre sa mère
Recherche la proximité
Concentrer son attention : babiller et sourire.
Comportements adopté pour favoriser l’attachement sécurisant sont :
Réagir de façon sensible
Réconforter
Réparer
Encourager le jeu
Protéger
Donner des soins attentionnés
Favoriser la proximité
3 : A partir de 6 mois
Vers 7 mois l'enfant peut presque s'asseoir sans aide.
A 8 mois il tient assis sans dossier.
Aux environs de 9 mois, il parvient à se tenir debout.
Vers 11 ou 12 mois il marche si on lui apporte une aide
A 6 mois l'enfant parvient à faire passer un jouet d'une main à l'autre.
Mr Rahal 1
A 8 mois il peut prendre de petits objets entre le pouce et l'index.
A 9 mois il réussit à boire dans un verre.
A 1 an il peut se baisser pour ramasser des objets sur le sol.
A 7 mois l'enfant joue à se cacher si on l'aide.
A 8 mois il joue avec les mains. Au cours de cette période apparaissent les jeux d'exploration : l'enfant
joue avec son corps pour mieux le connaître.
Vers 7 ou 8 mois l'enfant aime jouer et s'amuse à balancer, il aime également se cacher derrière une
pièce de tissu, il aime jouer avec ce qui bouge, froisser du papier, manipuler des objets divers, caresser
son drap, sa couverture.
Vers 8 mois il parvient à dire papa et maman,
Aux environs de 9 mois il comprend ce qu'on lui interdit verbalement. Il ne sourit plus à tous les visages,
mais uniquement aux personnes particulières auxquelles il veut transmettre l'expression de sa joie.
Vers 6 mois il ressent une joie intense lorsqu'il se voit avec sa mère dans le miroir,
Vers 7 mois il évite plus ou moins les personnes étrangères qui peuvent l'inquiéter.
C : L’enfant de 1 à 3 ans
1/ Le développement moteur
Le développement moteur concerne l'évolution de l'enfant dans la maîtrise d'un certain nombre de gestes et
de postures :
1-1/ La préhension
Entre 1 et 3 ans l'activité de l'enfant se développe et donne lieu à plus de précision dans le geste.
Au-delà d'un an, l'enfant parvient à agripper les objets et à les lâcher de façon non réflexe.
Entre 18 et 24 mois, il parvient à empiler environ 3 cubes. Vers cette même période, il peut boire seul à la
tasse et commence à manger seul avec une cuillère. Vers 2 ans il parvient à enfiler seul certains vêtements.
A 3 ans il mange seul proprement. Aux alentours de 2 ans 1/2 il y a coordination acquise des mains et des
doigts, l'enfant bouge les doigts les uns indépendamment des autres,
1-2- La station debout
La station debout est le propre de l'homme et constitue tant pour le développement de l'espèce que pour le
développement de l'individu
-Fin de la 1e année : l'enfant parvient à se tenir debout en s'accrochant sur un objet extérieur.
-Aux environs de 12/18 mois, on constate un début de marche, les pieds sont écartés et la tête et le tronc
penchés vers l'avant.
-Après 18 mois : l'écartement des pieds est moins important et l'enfant se dirige plus aisément en avant, en
arrière ou sur le côté.
-Aux environs de 20 mois la démarche est plus stable.
-Vers 2 ans il monte facilement un escalier.
Mr Rahal 2
Après 6 mois l'enfant humain, qui d'abord semblait indifférent à ses semblables, va manifester à leur égard
un certain intérêt, marquant le début de la sociabilité. Les débuts d'une communication n'ayant pas recours
au langage mais à l'action gestuelle commencent vers l'âge de 1 an.
3- intelligence sensori-motrice :
3.1 : Les stades sont au nombre de quatre.
-Le premier stade s'étend de la naissance à l'âge d'environ 6 semaines et se caractérise par le
fonctionnement et l'adaptation à l'environnement extérieur
-Le deuxième stade va jusqu'à l'âge de 5 mois et correspond aux premières adaptations acquises et aux
réactions circulaires primaires, c'est-à-dire au maintien ou à la redécouverte par l'enfant d'un résultat
nouveau intéressant.
-Le troisième stade couvre la période de 5 à 8 mois et correspond aux adaptations sensori-motrices
intentionnelles. (Ces trois stades correspondent à une intelligence qui reste collée au corps et qui ne consiste
pas en une pensée véritable.)
-Le quatrième stade va du 8e au 14e mois et donne lieu à de véritables actions de l'enfant sur le milieu.
Celui-ci coordonne les schèmes d'action pour les appliquer à des situations nouvelles, il peut prévoir ce qui
va se passer.
3.2 : L'acquisition du langage
Il s'agit de l'événement le plus considérable entre 1 et 3 ans. Liée à la maîtrise de la fonction symbolique,
l'acquisition du langage est corrélative aux développements de l'intelligence.
D : L’enfant de 3 à 5 ans
1 : La perception du réel
Cette perception est déformante, Cette perception du réel va donner lieu à des formes de raisonnement
assez proches de la pensée magique.
2 : Le raisonnement
3 : L'apprentissage des normes et valeurs
Pour se sécuriser, l'enfant va intégrer ce cadre de référence des parents,
4 : L'apparition de nouveaux sentiments
Si le cadre de référence est clair et si l'enfant parvient à agencer harmonieusement ses pulsions ainsi que les
normes et valeurs qu'on lui a inculquées, il ressentira un sentiment agréable
E : La période de latence
L'ouverture à la vie sociale et sur le réel
L'enfant, en se socialisant, prend conscience qu'il fait partie d'un groupe (le ou les frères et sœurs). Dans ces
conditions, la vie familiale va être une initiation à la vie sociale. Il répondra à cette nécessité en imitant les
adultes auxquels il se réfère pour construire son Moi idéal et s'adapter à la réalité sociale. L’enfant délaisse
la position égocentrique qui le caractérisait durant la période œdipienne. Sa curiosité intellectuelle va donc
se développer. Ainsi l'enfant parviendra à se séparer plus facilement de se parents afin d'aller vers autrui.
1 : l’adolescence
Elle débute entre 9 et 14 ans chez la fille et entre 11 et 16 ans chez le garçon.
Mr Rahal 4
V/Les réactions psychologiques liées à la maladie
La maladie provoque une rupture de l'équilibre antérieur, et des réactions qui peuvent être déclenchées au
quelles le patient doit s'adapter.
La normalité :
Est ce qui est conforme à ce dont on a l'habitude, elle est considérée de ce fait comme règle à suivre. Il s'agit
aussi de ce qui est fait par tout le monde, de ce qui est si commun que la plupart des gens le font, comme la
nécessité de manger et de boire , pour tout homme vivant.
Mr Rahal 5
La conscience :
Est un état de l’individu qui sait qui il est, où il est, ce qu’il peut ou ne peut pas faire dans le contexte où il se
trouve. Plus généralement, c’est la faculté à « se voir » soi-même et à se reconnaître dans ses pensées et ses
actions.
L’inconscient :
L’inconscient désigne ce qui relève de processus réels dont nous n’avons pas le sentiment, dont nous
ignorons qu’il se déroule en nous, au moment où il se déroule. L’inconscient peut se définir très
généralement comme l’ensemble des représentations refoulées par le moi parce qu’elles sont incompatibles
avec les valeurs « morales » du surmoi.
Le besoin :
C’est une sensation de manque, de privation, d'insatisfaction qui pousse l’individu à accomplir des actes
perçus comme nécessaires, voire indispensables. Le but de ces actes est de faire disparaître cette sensation
de manque : la satisfaction du besoin.
La pyramide de maslow montre cette distinction des différents besoins :
Le désir : est défini comme une disposition mentale qui recherche son accomplissement par le plaisir.
Le désir est donc, la recherche d’un objet que l’on juge être source de satisfaction et de plaisir :
Un désir de vivre, un désir corporel, un désir intellectuel, un désir de production, un désir de bonheur, un
désir de liberté, un désir de pouvoir, …
Dans le désir, il y a la notion de la présence et de la volonté du sujet : « Je désire quelque chose » ou « J’ai
envie de quelque chose ».
La pulsion :
Est une poussée exercée par le somatique qui s’impose à l’appareil psychique. C’est quelque chose
d’inconscient, qu’on a du mal à gérer, qui nous dépasse. Dans la pulsion, il y’a la notion de dépendance et de
soumission.
La pulsion a donc une source (somatopsychique), un but qui induit la satisfaction et un objet grâce auquel le
but peut être atteint. Si l’objet n’est pas trouvé, et si le but n’est pas atteint, nait alors la frustration qui
provoquera un accroissement de la tension qui sera ressenti comme un déplaisir.
L'anxiété :
État de trouble psychique causé par le sentiment de l'imminence d'un événement fâcheux ou dangereux
s'accompagnant souvent de phénomènes physiques. État d'inquiétude extrême causé par l'appréhension
d'un événement. C’est la vie dans l'anxiété.
L'angoisse :
"L'angoisse est une peur sans cause identifiée, l'individu ne sait pas à quoi rattacher ce sentiment. L'anxiété
désigne quant à elle des peurs ou inquiétudes multiples et récurrentes rattachées à des causes internes
(manque de confiance en soi, traumatisme) et externes. Ces causes peuvent être réelle ou
imaginaires (angoisse liée à des éléments liés à la réalité, notion de trait de personnalité. caractérisée par :
Manifestations physiques :
Mr Rahal 6
Cardiaques : tachycardie, malaise, pâleur, vertiges, syncopes.
Respiratoires : dyspnée, halètement, suffocations, hoquet, bâillement.
Digestif et urinaire : spasmes, constrictions œsophagiennes et épigastriques, nausées, vomissements, Les
troubles urinaires sont constitués par une pollakiurie, une polyurie.
Troubles musculaires : tremblements, contractures, frissons, sursaut à la moindre stimulation sonore.
Sueurs profuses, sécheresse des muqueuses.
Troubles du sommeil : insomnie,
Trouble des conduites alimentaires : accès de boulimie, anorexie (plus rare).
Manifestations mentales : sentiment d'inquiétude, peur. La crise d'angoisse aiguë se traduit par
des sentiments d'effroi, de terreur, de panique (peur de devenir fou, de faire n'importe quoi).
L'anxieux pathologique est envahi par son angoisse, impuissant devant sa panique ou son désarroi,
avec des sentiments de doute et d'incertitude.
Manifestations comportementales :
En proie à une crise la personne apparaît crispée, par sa peur et sa détresse. Elle devient incapable de fixer
son attention. Ce qui aboutit parfois à la « crise de nerfs » ou de larmes, qui se résolvent dans cette dépense
musculaire.
Maladie psychosomatique,
Maladie caractérisée par la transformation (dite conversion) d'un trouble psychologique en un trouble
somatique (organique). Autrement dit les troubles physiques favorisés ou même créés par des facteurs
psychiques. Un exemple simple, dont tout le monde a fait l’expérience : les manifestations fonctionnelles, à
prédominance digestive (« boule » dans le ventre, vomissements), du trac avant (examen, entretien
professionnel, etc.).
Trouble fonctionnel :
Plaintes portant sur le fonctionnement d'un ou de plusieurs organes (sphère digestive, cardiovasculaire, ORL,
etc.) sans lésions anatomiques qui en rendent compte.
Les troubles fonctionnels sont le fait de personnalités anxieuses. Ils peuvent constituer le signe initial d'une
autre affection psychique, notamment dépressive (constipation chez le mélancolique, p. ex.).
L'hystérie :
Symptôme somatique sans cause organique c’est une névrose latente qui éclos le plus souvent lors
d'événements marquants, où à des périodes critiques du développement.
Ce sont des atteintes motrices : incapacité de la station debout avec sensations vertigineuses, paralysies et
crampes localisées :
- atteintes sensitives : anesthésies localisées, douleurs fréquentes, migraines
-atteintes sensorielles : troubles visuels, surdité, spasmes des muscles lisses
-insomnie, absence, évanouissement
Aucune cause organique, ces symptômes somatiques n'obéissent à aucune loi anatomique.
La conversion hystérique :
La conversion désigne une atteinte somatique hystérique. Cette atteinte observable cliniquement
est sans substrat organique. En pratique le diagnostic de conversion hystérique est posé devant un
symptôme ne présentant pas d'origine organique (absence de cohérence physiologique des signes
cliniques, normalité des examens complémentaires).
Définition de la névrose :
L'origine de la névrose est souvent relative à un traumatisme plus ou moins récent ayant impacté
l'état psychologique de la personne. Le patient a totalement conscience de ces troubles et n'est pas
du tout "déconnecté" de la réalité.
Mr Rahal 7
Les troubles psychologiques associés à la névrose sont généralement d'ordre affectif. Le sujet a
cependant conscience, de façon assez précise, du mal être psychologique auquel il fait face. Cette
conscience lui permet notamment de rechercher la cause de cette souffrance et ainsi de prendre en
charge ce mal être plus efficacement.
Les différents types de névroses :
Le trouble de panique ;
L’anxiété chronique,
La névrose d'angoisse,
La névrose phobique,
La névrose hystérique,;
La névrose obsessionnelle.
Spasmophilie :
La spasmophilie désigne un syndrome qui regroupe plusieurs symptômes liés à un état anxieux. Elle
touche majoritairement les femmes.
Symptômes :
Une crise de spasmophilie se manifeste généralement par une sensation de malaise général et divers
troubles musculaires tels que des crampes, des contractures, des fourmillements, etc. Ceux-ci
s'accompagnent de troubles d'ordre neuropsychologique : sensation d'étouffement, vertiges, nausées,
spasmes intestinaux, troubles visuels et auditifs, palpitations, sensation de chaleur ou de froid, etc.
Le stress :
Le stress est un ensemble de réactions de l'organisme lorsque celui-ci est soumis à des contraintes externes.
Le stress peut survenir en réponse à n'importe quel type d'agression, que ce soit une infection, une
pathologie organique, un symptôme isolé, ou un problème d'ordre psychiatrique.
Mr Rahal 8
Le stress en revanche désigne une inquiétude liée à des causes externes (ex : problème financier, réunion avec
prise de parole en public, etc.). Le stress correspond à un "déséquilibre entre la perception qu'a l'individu
d'une contrainte extérieure et les ressources dont il dispose pour y faire face".
Hypocondrie :
L'hypocondrie ou trouble hypocondriaque est une maladie se traduisant par une peur permanente, une
obsession su son état de santé.
Elle qualifie une personne atteinte d'hypocondrie ou névrose hypocondriaque de maladie psychosomatique
se traduisant par la peur, l'obsession d'être malade.
Exemple : Au moindre symptôme, l'hypocondriaque est persuadé d'être malade. Le traitement recommandé
pour soigner ce type d'angoisses est la psychothérapie.
Mr Rahal 9