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Science sociales et humaines

Elément de Psychologie
Filaire : AS

1ere partie : Développement psychomoteur


A : grossesse et naissance
La transformation du corps, peut entraîner un sentiment ambivalent de crainte et d'angoisse.
À partir du 3e mois, le fœtus est sensible à tout ce que la mère vit et ressent à l'intérieur de son corps.
Conjointement à ces perceptions internes, l'enfant ressent également des perceptions venant de l'extérieur
du ventre maternel .L'enfant existe donc déjà par sa sensibilité à son environnement qui le prépare à la
naissance.
A la naissance L’importante médicalisation de l'accouchement entraîne une rupture avec l'environnement
habituel de la mère. Ce changement instaure donc une discontinuité à laquelle il va falloir se préparer..
Aujourd'hui, le père, par sa présence lors de l'accouchement, peut jouer un rôle plus actif, mais
l'accouchement n'est plus un acte social du fait même qu'il se déroule dans un lieu coupé des rythmes de la
vie quotidienne. Les risques de la naissance ne sont pas seulement physiologiques, ils sont aussi
psychologiques.

B- L’enfant de 0 à 18 mois :
1/ Entre 0 et 2 mois et demi :
a- Le comportement de réaction
Se fait par accommodation, Assimilation et Répétition
b- Les besoins d’attachement :
Ce besoin d’attachement est démontré, par des comportements suivant:
 Pleurer
 S’agripper à sa mère
 Suivre sa mère
 Recherche la proximité
 Concentrer son attention : babiller et sourire.
Comportements adopté pour favoriser l’attachement sécurisant sont :
 Réagir de façon sensible
 Réconforter
 Réparer
 Encourager le jeu
 Protéger
 Donner des soins attentionnés
 Favoriser la proximité

2 : Le bébé entre 2 mois et demi et 6 mois


2-1: Les modifications du comportement
Le contact avec la mère est réduit ce qui rend possible le sevrage. Face à autrui, l'évolution de l'enfant
concerne principalement les domaines de l'imitation et de la communication.
2-2 : Les nouvelles formes de perception
Vers 2 mois 1/2 Il tient compte du passé dans son comportement présent de deux façons possibles, soit par
identification, soit par déplacement.

3 : A partir de 6 mois
 Vers 7 mois l'enfant peut presque s'asseoir sans aide.
 A 8 mois il tient assis sans dossier.
 Aux environs de 9 mois, il parvient à se tenir debout.
 Vers 11 ou 12 mois il marche si on lui apporte une aide
 A 6 mois l'enfant parvient à faire passer un jouet d'une main à l'autre.
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 A 8 mois il peut prendre de petits objets entre le pouce et l'index.
 A 9 mois il réussit à boire dans un verre.
 A 1 an il peut se baisser pour ramasser des objets sur le sol.
 A 7 mois l'enfant joue à se cacher si on l'aide.
 A 8 mois il joue avec les mains. Au cours de cette période apparaissent les jeux d'exploration : l'enfant
joue avec son corps pour mieux le connaître.
 Vers 7 ou 8 mois l'enfant aime jouer et s'amuse à balancer, il aime également se cacher derrière une
pièce de tissu, il aime jouer avec ce qui bouge, froisser du papier, manipuler des objets divers, caresser
son drap, sa couverture.
 Vers 8 mois il parvient à dire papa et maman,
 Aux environs de 9 mois il comprend ce qu'on lui interdit verbalement. Il ne sourit plus à tous les visages,
mais uniquement aux personnes particulières auxquelles il veut transmettre l'expression de sa joie.
 Vers 6 mois il ressent une joie intense lorsqu'il se voit avec sa mère dans le miroir,
 Vers 7 mois il évite plus ou moins les personnes étrangères qui peuvent l'inquiéter.

C : L’enfant de 1 à 3 ans
1/ Le développement moteur
Le développement moteur concerne l'évolution de l'enfant dans la maîtrise d'un certain nombre de gestes et
de postures :
1-1/ La préhension
Entre 1 et 3 ans l'activité de l'enfant se développe et donne lieu à plus de précision dans le geste.
Au-delà d'un an, l'enfant parvient à agripper les objets et à les lâcher de façon non réflexe.
Entre 18 et 24 mois, il parvient à empiler environ 3 cubes. Vers cette même période, il peut boire seul à la
tasse et commence à manger seul avec une cuillère. Vers 2 ans il parvient à enfiler seul certains vêtements.
A 3 ans il mange seul proprement. Aux alentours de 2 ans 1/2 il y a coordination acquise des mains et des
doigts, l'enfant bouge les doigts les uns indépendamment des autres,
1-2- La station debout
La station debout est le propre de l'homme et constitue tant pour le développement de l'espèce que pour le
développement de l'individu
-Fin de la 1e année : l'enfant parvient à se tenir debout en s'accrochant sur un objet extérieur.
-Aux environs de 12/18 mois, on constate un début de marche, les pieds sont écartés et la tête et le tronc
penchés vers l'avant.
-Après 18 mois : l'écartement des pieds est moins important et l'enfant se dirige plus aisément en avant, en
arrière ou sur le côté.
-Aux environs de 20 mois la démarche est plus stable.
-Vers 2 ans il monte facilement un escalier.

2- La socialisation du jeune enfant


Trois processus fondamentaux interviennent dans la socialisation de l'enfant. Il s'agit de :
A ces trois processus s'ajoute le contexte social et culturel qui détermine des comportements différents
selon les milieux sociaux et les civilisations.
2-1 L'imitation
La capacité de l'enfant à reproduire ce qu'il a perçu sur autrui lui permet d'accéder à des comportements
nouveaux. L'imitation joue donc un rôle fondamental dans l'éducation à l'autonomie. Ce paradoxe n'est
qu'apparent dans la mesure où c'est en faisant comme les grands que le petit enfant peut se passer d'eux. En
revanche, c’est à partir de 6 mois que de véritables comportements d'imitation peuvent être visibles.
2-2 L'identification
Par identification, l'enfant va intérioriser les modèles que lui offre son entourage, ce qui entraînera un
développement du moi, l'ouverture sur la culture.
2-3 : La communication
L'être humain est par nature social, il ne peut donc s'humaniser que dans la société. Le rapport à autrui est
donc fondamental dans la formation d'un être humain, l'autre a d'abord plus d'importance que lui-même il
ne dit « je » que vers 3 ans.

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Après 6 mois l'enfant humain, qui d'abord semblait indifférent à ses semblables, va manifester à leur égard
un certain intérêt, marquant le début de la sociabilité. Les débuts d'une communication n'ayant pas recours
au langage mais à l'action gestuelle commencent vers l'âge de 1 an.

2-4 Les influences culturelles


Les conditions sociologiques, ethnologiques et géographiques jouent, au-delà de la simple influence
familiale, un rôle déterminant dans la formation de la personnalité. Ainsi, les structures familiales, les
différentes conceptions de l'éducation propres à chaque civilisation, et dans une même culture
l'appartenance à telle ou telle catégorie sociale, vont avoir une influence psychologique indéniable. Cette
structure joue un rôle important dans la socialisation l’éducation et l’affection.

3- intelligence sensori-motrice :
3.1 : Les stades sont au nombre de quatre.
-Le premier stade s'étend de la naissance à l'âge d'environ 6 semaines et se caractérise par le
fonctionnement et l'adaptation à l'environnement extérieur
-Le deuxième stade va jusqu'à l'âge de 5 mois et correspond aux premières adaptations acquises et aux
réactions circulaires primaires, c'est-à-dire au maintien ou à la redécouverte par l'enfant d'un résultat
nouveau intéressant.
-Le troisième stade couvre la période de 5 à 8 mois et correspond aux adaptations sensori-motrices
intentionnelles. (Ces trois stades correspondent à une intelligence qui reste collée au corps et qui ne consiste
pas en une pensée véritable.)
-Le quatrième stade va du 8e au 14e mois et donne lieu à de véritables actions de l'enfant sur le milieu.
Celui-ci coordonne les schèmes d'action pour les appliquer à des situations nouvelles, il peut prévoir ce qui
va se passer.
3.2 : L'acquisition du langage
Il s'agit de l'événement le plus considérable entre 1 et 3 ans. Liée à la maîtrise de la fonction symbolique,
l'acquisition du langage est corrélative aux développements de l'intelligence.

D : L’enfant de 3 à 5 ans
1 : La perception du réel
Cette perception est déformante, Cette perception du réel va donner lieu à des formes de raisonnement
assez proches de la pensée magique.
2 : Le raisonnement
3 : L'apprentissage des normes et valeurs
Pour se sécuriser, l'enfant va intégrer ce cadre de référence des parents,
4 : L'apparition de nouveaux sentiments
Si le cadre de référence est clair et si l'enfant parvient à agencer harmonieusement ses pulsions ainsi que les
normes et valeurs qu'on lui a inculquées, il ressentira un sentiment agréable

E : La période de latence
L'ouverture à la vie sociale et sur le réel
L'enfant, en se socialisant, prend conscience qu'il fait partie d'un groupe (le ou les frères et sœurs). Dans ces
conditions, la vie familiale va être une initiation à la vie sociale. Il répondra à cette nécessité en imitant les
adultes auxquels il se réfère pour construire son Moi idéal et s'adapter à la réalité sociale. L’enfant délaisse
la position égocentrique qui le caractérisait durant la période œdipienne. Sa curiosité intellectuelle va donc
se développer. Ainsi l'enfant parviendra à se séparer plus facilement de se parents afin d'aller vers autrui.

1 : l’adolescence
Elle débute entre 9 et 14 ans chez la fille et entre 11 et 16 ans chez le garçon.

Chez les garçons Chez les filles :


- Développement de la pilosité - Développement mammaire
- Mue de la voix - Pilosité pubienne
- Accélération de la croissance - Premières règles
- Augmentation de la masse musculaire - Poussée de croissance
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1-1 - L'importance du groupe et des relations d'amitié au cours de l'adolescence
Le groupe va jouer pour l'adolescent le rôle d'une structure d'accueil dans laquelle il va se réfugier. Il va
rechercher parmi ceux qui sont ses semblables et qui rencontrent les mêmes difficultés que lui,
Elle permet de prendre ses distances par rapport au milieu familial,. Cet intérêt pour le groupe d'individus de
même sexe va ensuite faire place à une nouvelle forme de relation à l'autre : l'amitié.
1-2 L'amitié
L'adolescent va donc manquer d'assurance par rapport à lui-même et va tenter de retrouver assurance et
confiance en lui par le mouvement vers l'autre. C'est pourquoi l'adolescence est l'âge de l'amitié, âge au
cours duquel se manifeste le besoin de se confier à un autre soi-même avec lequel peut s'établir une
certaine complicité et intimité.

2 / Période de la vie adulte


1 L'influence déterminante de l'enfance
La construction de la personnalité adulte est en partie, la conséquence de ce qui a été vécu durant l'enfance.
On peut remarquer certaines interférences entre les différentes étapes du développement
2 : Introversion et extraversion
Les typologies que propose la psychologie moderne, permet de rendre compte de la diversité des
comportements et des conduites humaines. La libido ne se réduit pas à la pulsion sexuelle, mais consiste en
une énergie et une pulsion vitale orientant le sujet vers le monde extérieur ou la vie intérieure, d'où les deux
catégories fondamentales: l'introversion et l'extraversion.

3 / période de la vieillesse « voir cours de gériatrie »


1- L'aspect psychologique du vieillissement
1-1 Du point de vue cognitif et intellectuel
1-1-1- La perception
On note à ce stade de la vie une diminution des capacités sensorielles et perceptives (surdité, baisse de
l'acuité visuelle...) d'intensité variable selon les individus.

4/ Le vécu psychique du patient (conséquences psychiques de la maladie)


Elisabeth Kübler-Ross a contribué dans son livre ‘’ les derniers instants de la vie ‘’ à éclaircir le cheminement
psychologique du mourant en identifiant cinq stades du mourir.
1 : A l’annonce de la maladie grave et notamment de son caractère incurable, la première réaction est celle
d’un refus sous la forme d’un déni
2 : Le plus souvent, confronté à la dégradation de son état malgré les traitements, il admet la situation et
traverse une phase de colère et d’agressivité généralisée
3 : Puis, il va essayer de gagner du temps sur la mort en essayant un marchandage avec elle
4 : Vient ensuite une période de dépression et de tristesse profonde
5 : Peut finalement aboutir à une acceptation de la mort : sentiment de paix, accepter ce qu’on ne peut
changer et garder l’envie de vire. Ce qui est différent de la résignation, qui est un sentiment de défaite.

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V/Les réactions psychologiques liées à la maladie
La maladie provoque une rupture de l'équilibre antérieur, et des réactions qui peuvent être déclenchées au
quelles le patient doit s'adapter.

1/ Les ruptures sont :


- Atteinte de l'intégrité corporelle : Perte de la confiance du sujet dans un corps auparavant intègre.
Sentiment de trahissant. Sentiment d'injustice.
- Atteinte de l'intégrité psychique : Remise en cause de l'image idéale du moi avec un effondrement du
mythe de la toute-puissance. Fin de l'invincibilité avec l'infiltration de l'idée de la fin de vie. Dégradation
intellectuelle et physique redoutée.
- Situation de faiblesse :
- État de dépendance : aux médecins et aux soignants. aux proches et à tous les facteurs de vie.

2/ Différentes réactions peuvent être déclenchées, elles dépendent de :


- Attitudes de régression et de dépendance :
- Attitudes de minimisation, négation et refus de la maladie
- Réactions d'ordre narcissique :
-Menacer l'intégrité du patient qui peut se sentir blessé, Les réactions peuvent être un repli sur soi-même
accentuant l'égocentrisme, ou une dépression.
- Attitudes agressives et persécutrices :
Ce sont des expressions variables: passive ou verbale voire même physique « agressivité » peut aussi
témoigner d'un sentiment d'injustice et de persécution et se traduit par une révolte, le sujet exprimant son
mécontentement, son hostilité à l'égard d'un sort injuste, du milieu familial et de son médecin traitant. Cette
réaction du malade pourrait provoquer la contre agressivité du personnel médical si celui-ci ignore
l'existence de ce mode de réaction du malade à sa maladie.
- Réactions anxieuses :
La maladie perçue comme une menace à la vie et à l'intégrité du Moi,. La peur de la mort, de la souffrance
sont des pensées anxiogènes et les conséquences de la maladie (liées à l'altération des liens affectifs et/ou
sociaux) sont des renforçateurs de l'anxiété.
- Réactions dépressives
- Résignation : Signifie que le malade accepte son destin, arrête de «se battre» et est prêt à accueillir
n'importe quelle fin, y compris la mort.

VI /Quelques situations pratiques a adopté devant les réactions du malade :


Quelques exemples particulièrement fréquents sont illustrés dans ce paragraphe
. Attitudes face à l’angoisse
L’attitude la plus adaptée est le plus souvent une attitude souple d’écoute bienveillante, centrée sur les
préoccupations du malade, associée une attitude de réassurance et d’explication des symptômes.
. Attitudes face à l’agressivité :
Les réactions agressives du médecin face à l’agressivité du patient sont fréquentes car certains médecins
tolèrent mal les revendications agressives de leurs patients. elles entraînent souvent une rupture de la
relation thérapeutique.
. Attitudes face à l’hypochondrie
L’hypochondriaque confrontera le professionnel à l’impuissance thérapeutique. Si le médecin l’accepte, il
évitera toute surenchère de médicalisation qui pérenniserait les troubles voire les aggraverait.

La normalité :
Est ce qui est conforme à ce dont on a l'habitude, elle est considérée de ce fait comme règle à suivre. Il s'agit
aussi de ce qui est fait par tout le monde, de ce qui est si commun que la plupart des gens le font, comme la
nécessité de manger et de boire , pour tout homme vivant.

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La conscience :
Est un état de l’individu qui sait qui il est, où il est, ce qu’il peut ou ne peut pas faire dans le contexte où il se
trouve. Plus généralement, c’est la faculté à « se voir » soi-même et à se reconnaître dans ses pensées et ses
actions.

L’inconscient :
L’inconscient désigne ce qui relève de processus réels dont nous n’avons pas le sentiment, dont nous
ignorons qu’il se déroule en nous, au moment où il se déroule. L’inconscient peut se définir très
généralement comme l’ensemble des représentations refoulées par le moi parce qu’elles sont incompatibles
avec les valeurs « morales » du surmoi.

Le besoin :
C’est une sensation de manque, de privation, d'insatisfaction qui pousse l’individu à accomplir des actes
perçus comme nécessaires, voire indispensables. Le but de ces actes est de faire disparaître cette sensation
de manque : la satisfaction du besoin.
La pyramide de maslow montre cette distinction des différents besoins :

explication selon la conception de maslow


Besoins physiologiques : dormir, se nourrir, boire,
s'habiller...
Besoins de sécurité : éléments de stabilité, de
protection
Besoins d’appartenance : intégration dans un
groupe, statut social
Besoins d’estime : être reconnu, être aimé, être
accepté par les autres

Le désir : est défini comme une disposition mentale qui recherche son accomplissement par le plaisir.
Le désir est donc, la recherche d’un objet que l’on juge être source de satisfaction et de plaisir :
Un désir de vivre, un désir corporel, un désir intellectuel, un désir de production, un désir de bonheur, un
désir de liberté, un désir de pouvoir, …
Dans le désir, il y a la notion de la présence et de la volonté du sujet : « Je désire quelque chose » ou « J’ai
envie de quelque chose ».

La pulsion :
Est une poussée exercée par le somatique qui s’impose à l’appareil psychique. C’est quelque chose
d’inconscient, qu’on a du mal à gérer, qui nous dépasse. Dans la pulsion, il y’a la notion de dépendance et de
soumission.
La pulsion a donc une source (somatopsychique), un but qui induit la satisfaction et un objet grâce auquel le
but peut être atteint. Si l’objet n’est pas trouvé, et si le but n’est pas atteint, nait alors la frustration qui
provoquera un accroissement de la tension qui sera ressenti comme un déplaisir.
L'anxiété :
État de trouble psychique causé par le sentiment de l'imminence d'un événement fâcheux ou dangereux
s'accompagnant souvent de phénomènes physiques. État d'inquiétude extrême causé par l'appréhension
d'un événement. C’est la vie dans l'anxiété.
L'angoisse :
"L'angoisse est une peur sans cause identifiée, l'individu ne sait pas à quoi rattacher ce sentiment. L'anxiété
désigne quant à elle des peurs ou inquiétudes multiples et récurrentes rattachées à des causes internes
(manque de confiance en soi, traumatisme) et externes. Ces causes peuvent être réelle ou
imaginaires (angoisse liée à des éléments liés à la réalité, notion de trait de personnalité. caractérisée par :
Manifestations physiques :
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Cardiaques : tachycardie, malaise, pâleur, vertiges, syncopes.
Respiratoires : dyspnée, halètement, suffocations, hoquet, bâillement.
Digestif et urinaire : spasmes, constrictions œsophagiennes et épigastriques, nausées, vomissements, Les
troubles urinaires sont constitués par une pollakiurie, une polyurie.
Troubles musculaires : tremblements, contractures, frissons, sursaut à la moindre stimulation sonore.
Sueurs profuses, sécheresse des muqueuses.
Troubles du sommeil : insomnie,
Trouble des conduites alimentaires : accès de boulimie, anorexie (plus rare).
Manifestations mentales : sentiment d'inquiétude, peur. La crise d'angoisse aiguë se traduit par
des sentiments d'effroi, de terreur, de panique (peur de devenir fou, de faire n'importe quoi).
L'anxieux pathologique est envahi par son angoisse, impuissant devant sa panique ou son désarroi,
avec des sentiments de doute et d'incertitude.
Manifestations comportementales :
En proie à une crise la personne apparaît crispée, par sa peur et sa détresse. Elle devient incapable de fixer
son attention. Ce qui aboutit parfois à la « crise de nerfs » ou de larmes, qui se résolvent dans cette dépense
musculaire.

Les sentiments de base :


Les six émotions universelles et leurs manifestations non verbales :
● Colère : ● Joie ● Tristesse ● Peur ● Dégout ● surprise

Maladie psychosomatique,
Maladie caractérisée par la transformation (dite conversion) d'un trouble psychologique en un trouble
somatique (organique). Autrement dit les troubles physiques favorisés ou même créés par des facteurs
psychiques. Un exemple simple, dont tout le monde a fait l’expérience : les manifestations fonctionnelles, à
prédominance digestive (« boule » dans le ventre, vomissements), du trac avant (examen, entretien
professionnel, etc.).

Trouble fonctionnel :
Plaintes portant sur le fonctionnement d'un ou de plusieurs organes (sphère digestive, cardiovasculaire, ORL,
etc.) sans lésions anatomiques qui en rendent compte.
Les troubles fonctionnels sont le fait de personnalités anxieuses. Ils peuvent constituer le signe initial d'une
autre affection psychique, notamment dépressive (constipation chez le mélancolique, p. ex.).

L'hystérie :
Symptôme somatique sans cause organique c’est une névrose latente qui éclos le plus souvent lors
d'événements marquants, où à des périodes critiques du développement.
Ce sont des atteintes motrices : incapacité de la station debout avec sensations vertigineuses, paralysies et
crampes localisées :
- atteintes sensitives : anesthésies localisées, douleurs fréquentes, migraines
-atteintes sensorielles : troubles visuels, surdité, spasmes des muscles lisses
-insomnie, absence, évanouissement
Aucune cause organique, ces symptômes somatiques n'obéissent à aucune loi anatomique.

La conversion hystérique :
La conversion désigne une atteinte somatique hystérique. Cette atteinte observable cliniquement
est sans substrat organique. En pratique le diagnostic de conversion hystérique est posé devant un
symptôme ne présentant pas d'origine organique (absence de cohérence physiologique des signes
cliniques, normalité des examens complémentaires).

Définition de la névrose :
L'origine de la névrose est souvent relative à un traumatisme plus ou moins récent ayant impacté
l'état psychologique de la personne. Le patient a totalement conscience de ces troubles et n'est pas
du tout "déconnecté" de la réalité.
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Les troubles psychologiques associés à la névrose sont généralement d'ordre affectif. Le sujet a
cependant conscience, de façon assez précise, du mal être psychologique auquel il fait face. Cette
conscience lui permet notamment de rechercher la cause de cette souffrance et ainsi de prendre en
charge ce mal être plus efficacement.
Les différents types de névroses :
Le trouble de panique ;
L’anxiété chronique,
La névrose d'angoisse,
La névrose phobique,
La névrose hystérique,;
La névrose obsessionnelle.

Névrose d’angoisse ou anxiété généralisée :


Symptômes psychiques.
Sentiment d'insécurité.
Attente d'une menace imprécise.
Majoration du moindre souci.
Interrogations sur l'avenir.
Sursaut à la moindre chose.
Le sujet a des troubles fréquents de la concentration et du mal à maintenir une activité intellectuelle.
L'anxiété va augmenter au fil de la journée pour atteindre un maximum le soir.
Symptômes physiques ou somatiques.
Tachycardie.
Palpitation.
Douleur précordiale.
Gêne laryngée.
Symptômes digestifs
Nausées.
Douleurs abdominales.
Tension musculaire importante.
Crampes.
Céphalées.
Tremblements des extrémités.
Manifestations neuro végétatives.
Pâleur.
Sensation de chaud et de froid.
Transpiration importante.
Mains moites.
Troubles du sommeil : difficultés d'endormissement avec un sommeil agité et cauchemars.
L'anxiété généralisée peut s'associer à un trouble panique.

Spasmophilie :
La spasmophilie désigne un syndrome qui regroupe plusieurs symptômes liés à un état anxieux. Elle
touche majoritairement les femmes.
Symptômes :
Une crise de spasmophilie se manifeste généralement par une sensation de malaise général et divers
troubles musculaires tels que des crampes, des contractures, des fourmillements, etc. Ceux-ci
s'accompagnent de troubles d'ordre neuropsychologique : sensation d'étouffement, vertiges, nausées,
spasmes intestinaux, troubles visuels et auditifs, palpitations, sensation de chaleur ou de froid, etc.

Le stress :
Le stress est un ensemble de réactions de l'organisme lorsque celui-ci est soumis à des contraintes externes.
Le stress peut survenir en réponse à n'importe quel type d'agression, que ce soit une infection, une
pathologie organique, un symptôme isolé, ou un problème d'ordre psychiatrique.

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Le stress en revanche désigne une inquiétude liée à des causes externes (ex : problème financier, réunion avec
prise de parole en public, etc.). Le stress correspond à un "déséquilibre entre la perception qu'a l'individu
d'une contrainte extérieure et les ressources dont il dispose pour y faire face".
Hypocondrie :
L'hypocondrie ou trouble hypocondriaque est une maladie se traduisant par une peur permanente, une
obsession su son état de santé.
Elle qualifie une personne atteinte d'hypocondrie ou névrose hypocondriaque de maladie psychosomatique
se traduisant par la peur, l'obsession d'être malade.
Exemple : Au moindre symptôme, l'hypocondriaque est persuadé d'être malade. Le traitement recommandé
pour soigner ce type d'angoisses est la psychothérapie.

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