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I/ Définitions

Historiquement, le mot personnalité vient du mot latin persona qui est dérivé de
l’étrusque, persona désigne le masque de théâtre antique grec.

William Sheldon définie la personnalité: « La personnalité est l’organisation


dynamique des aspects cognitifs, affectifs, conatifs (l’aspect cognitif –les
aptitudes- et les émotions –sentiments-), physiologiques et morphologiques de
l’individu. »
Ensemble de caractéristiques affectives, émotionnelles, dynamiques
relativement stables et générales de la manière d’être d’une personne dans sa
façon de réagir aux situations dans lesquelles elle se trouve.
Selon Cattel:
«  La personnalité est ce qui permet une prédiction de ce que va faire une
personne dans une situation donnée. »
Selon Capdevielle:
«  La personnalité peut se définir comme l’ensemble des traits de caractère
(émotionnels et comportementaux) qui caractérise un individu dans son
fonctionnement quotidien. Elle reste relativement stable et constante. »

II/Les composantes de la personnalité


 Tempérament :
D’abord il y-a quatre grands tempéraments : les colériques, les flegmatiques, les
mélancoliques, et les sanguins.
Style constitutionnel de comportement manifestant une certaine constance selon
les circonstances et au cours du temps.

La définition du tempérament met davantage l’accent sur les facteurs


biologiques des régularités individuelles dans le style des conduites.

 Caractère :

Résume la manière dont cette personne réagit habituellement dans une situation
donnée. On dit alors que cette personne possède tel ou tel trait de caractère. Pour
mieux comprendre par exemple, on dit d’une personne qui aime faire plaisir aux
autres qu’elle est généreuse, altruiste.

 Comportement :
Ensemble de phénomènes observables de façon externe dont la fréquence et les
enchaînements sont susceptibles de se modifier.

 Trait
Un trait représente une caractéristique durable, la disposition à se conduire d’une
manière particulière dans des situations diverses. Les traits habituels sont à titre
d’exemple l’impulsivité, la générosité, la sensibilité ou l’honnêteté. On parle
aussi de « sous-dimensions » de la personnalité. Il faut alors considérer que les
traits « ou sous-dimensions » sont habituellement considérés sur un continuum,
allant d’un extrême à l’autre.
 Attitude
Système organisé et relativement stable de dispositions cognitives d'un sujet vis-
à-vis d'un objet ou d'une situation dont il évalue le contenu comme vrai ou faux,
bon ou mauvais, désirable ou indésirable. La définition la plus acceptée de ce
concept est celle d’ALLPORT en 1935 qui définit l’attitude comme étant « un
état mental de préparation à l’action organisé à travers l’expérience, exerçant
une influence directive et dynamique sur le comportement ».

 L’hérédité :
L'hérédité se compose des programmes génétiques qui président à la formation
des caractéristiques de la personnalité, des traits de caractère et des
tempéraments de vos jeunes enfants.

L’enfant vient au monde préprogrammé dans sa personnalité. Il n'est pas une


table rase, une ardoise propre, sur laquelle vous inscrirez son caractère. Disons
plutôt qu'une partie importante de son caractère s'impose comme une donnée. A
vous d'optimiser son développement, en le portant au faite de son potentiel.

Chaque enfant doit être abordé différemment, en tenant compte de sa nature,


comme nous l'enseignent nos Sages à propos du proverbe " Eduque l'enfant
selon sa voie ". Ceci signifie qu'il faut instruire l'enfant à recourir à des
techniques qui conviennent à sa personnalité, donc à ce que sa personnalité a
d'unique.

Toute personnalité et différente de l’autre, certes il existe des points de


ressemblance simplement aucune personnalité n’est identique à une autre.
Afin de pouvoir mieux comprendre pourquoi les individus sont différents les un
des autres, il faudra s’intéresser aux facteurs qui y sont responsables, qui
provoquent les différences de la personnalité et qui se regroupent en plusieurs
grandes catégories. Nous citerons notamment l’hérédité, la famille, la culture,
les expériences vécus et enfin l’appartenance aux groupes ce sont c’est facteurs
qui font toute la différence entre chaque être humain.

 La famille :
On mesure un trait chez des individus appartenant à la même famille. Si le
trait s’observe plus fréquemment chez les descendants d’une personne qui le
manifeste que chez les descendants d’une personne dépourvue de ce trait, on
peut conclure qu’il bénéficie sûrement d’une influence héréditaire.

Les études généalogiques portant sur plusieurs générations d’ascendants, de


descendants et de collatéraux se sont révélées utiles dans le cas de certaines
maladies mentales, comme la schizophrénie et les troubles de l’humeur.

 La culture :
Dans aucun pays donné ne se démarque en théorie un type de personnalité
dominant. Ainsi, les personnes ayant un gout marqué ou au contraire une
aversion pour le risque se retrouvent partout à travers le globe. Néanmoins, il est
vrai que la culture exerce une influence et peut déterminer collectivement les
grands traits d’une population. L’exemple du lieu de contrôle est tout à fait
illustratif sur ce point.
Le fait que des individus de cultures différentes peuvent ne pas percevoir de
façon identique leur degré de contrôle sur l’environnement. En Amérique du
nord par exemple, la plupart des personnes croient qu’elles peuvent diriger leur
propre vie alors que dans les sociétés du Moyen-Orient, ces mêmes aspects de
l’existence seront considérés comme dépendant du seul contrôle de dieu.

 Appartenance à un groupe
L’appartenance à un groupe existe dès la naissance car le premier groupe auquel
nous appartenant et sans l’avoir choisi est celui de la famille, vient après
d’autres groupes au fur et à mesure que l’être humain grandi. Pour les enfants
ceci se voit avec leurs camarades de jeu ou de classe, les adolescents appartenant
aux groupes de football par exemple ou encore à des groupes qui ont tendance à
suivre une certaine mode, jusqu’à l’âge adultes ou l’Homme fait parti d’un
groupe de travail et à un groupe de professionnels, et cela ne pourra avoir de
limite car même au troisième âge nous pouvons appartenir à un ou plusieurs
groupe. Ce sont toutes ces appartenances et ces expériences ainsi que la place
qu’avait la personne vis-à-vis des autres membres du groupe, qui permettent de
faire la distinction entre chaque personne.

 Les expériences vécues


Outre ses particularités d’ordre génétique, culturel, familial et social, la vie de
chaque individu est unique en son genre à cause des événements et épreuves
spécifiques que chacun a traversés. Ces circonstances peuvent avoir des effets
déterminants sur la personnalité. Par exemple, l’estime dans laquelle on se tient
soi même se développe en fonction d’une série de facteurs -les buts que l’on a
eu l’occasion d’atteindre et les désirs que l’on a pu réaliser, l’ascendant que l’on
a su exercer sur les autres, et l’impression d’être vraiment apprécier par autrui.
C’est ainsi que toute une série d’événements complexes et d’interactions avec
d’autres personnes contribuent à déterminer le degré d’estime que l’on se porte à
soi même – élément qui fait partie de la personnalité chez un adulte. Il est
évident que les épreuves vécues et les circonstances rencontrées interviennent
dans le contexte des autres catégories d’influences déjà énumérées.

La personnalité d’un individu est le produit, toute à la fois, de traits ou


tendances héréditaires et d’expériences vécues. Les expériences se produisent
dans le cadre de l’environnement biologique, physique et social d’une personne.
Tous ces facteurs étant modifiés par les attaches culturelles, familiales et
sociales. Nous devons prendre en compte toutes ces influences quand nous
essayons de comprendre la formation de la personnalité.

Selon Freud, les 5-6 premières années constituent une période sensible pour la
personnalité. Un environnement inadéquat au début de la vie peut laisser des
séquelles importantes chez l’enfant. Donc selon lui la construction de la
personnalité est achevée à l’adolescence, ceci dit que toutes les autres
expériences de la vie qui viennent après l’adolescence n’ont aucun impacte sur
la construction de la personnalité

Stade oral, la zone de plaisir c’est la bouche qui satisfait le besoin de se nourrir
et la recherche de l'affection.
Stade anal, la zone de plaisir c’est l’anus qui satisfait un besoin d'évacuation
des excréments

Stade phallique, la zone de plaisir c’est l’organe génital qui satisfait un besoin
en touchant l'organe en question.

La théorie d’Erik Erikson


Certain psychanalystes tel que Karen Horney, Eric Fromm, John Bowlby ou
Erik Erikson restèrent associés à la psychanalyse freudienne tout en la faisant
évoluer dans de nouvelles directions. Erik Erikson a identifié huit stades de
développement. Bien que sa théorie soit basée sur les stades psycho-sexuels
freudiens, il s’est plus intéressé aux aspects psychosociaux des périodes de la vie
qu’à leur aspect biologique. Il conçoit le développement humain comme une
série de conflits que la personne doit résoudre.

Stade Age Choix

Positif Négatif

1. Oral-sensoriel 0 – 1an Confiance méfiance

2. Musculaire-anal 1 – 3 ans Autonomie honte et doute

3. Locomoteur-génital 3 – 5 ans Initiative culpabilité

4. Latence 6 – 11 ans Activité infériorité

5. Adolescence 12 – 18 ans Identité confusion de rôle

6. Début de l’âge adulte 19 – 35 ans Intimité isolation

7. Age adulte 35 – 50 ans Généralisation stagnation

8. Maturité 50 ans et + Intégrité du moi désespoir

Les théories des Les grandes écoles de pensée


L’évolution de science du comportement a été influencé par les approches des
grandes écoles tel que celle psychanalyste, behavioriste, cognitive et aussi
humaniste. Il importe alors d’analyser les contributions de chacune de ces écoles
de pensée afin de connaître l’ensemble des connaissances scientifiques
apportées par la psychologie.

1- L’approche psychanalytique

Freud le fondateur de l’école psychanalytique n’était pas un expérimentaliste,


mais un médecin pratiquant la psychothérapie. Dès le début de ses travaux, il
a favorisé une approche descriptive et spéculative. Il a donc établi les bases
de sa théorie en induisant un modèle du comportement à partir du traitement
de ses patients, de l’analyse de son propre inconscient, de l’étude de la
littérature et de l’histoire du monde. Par la suite, il a développé son modèle
en se centrant sur l’étude de cas individuels et en tentant de dégager des
constantes dans le comportement de ses patients au cours du processus de
psychanalyse pour les relier ensuite à des concepts de base.

Pour décrire la structure de la personnalité, Freud a conceptualisé trois


ensembles de forces psychiques : le ça, le moi et le surmoi.

Le ça est le réservoir inconscient des ressources psychiques de la personne : il


est constitué de l’héritage instinctuel de l’individu et fournit l’énergie à la
personnalité. Il est dirigé par le principe du plaisir. Il recherche uniquement la
satisfaction des instincts sans aucune considération de morale ou de logique.

Le moi est le système conscient qui gouverne les deux autres instances de la
personnalité en interagissant avec le monde extérieur. Il est mu par le principe
de réalité : il cherche à gratifier les demandes du ça en exploitant le monde
extérieur et en essayant de s’adapter à ses contraintes.

Le surmoi est l’instance morale de la personnalité : il résulte de l’introjection


des exigences des parents et de la culture. Il fonctionne selon le principe de
perfection.

L’approche behavioriste

Le behaviorisme moderne, issu des travaux de Watson et Pavlov, est identifié


principalement au nom de Burrhus Frederic Skinner, un des psychologues
contemporains les plus connus.
L’idée

Skinner n’est pas un théoricien au sens typique du terme. Selon lui, la théorie
n’est utile que si elle représente formellement des données recueillies et
analysées scientifiquement. Il emploie donc une méthode expérimentale très
stricte et insiste sur la nécessité d’utiliser des définitions opérationnelles pour
déterminer précisément la relation de cause à effet entre les facteurs
environnementaux et les comportements observables qu’ils occasionnent. La
plupart de ses recherches ont d’abord été effectuées en laboratoire avec des
animaux. Il a ensuite appliqué ses principes à l’étude systémique du
comportement humain.

Selon lui, seule l’observation des événements (stimuli) et des comportements


qui en résultent (réponses) peut expliquer comment un individu fonctionne.
Dans son approche, il n’ ya pas de place pour des concepts aussi vagues et
abstraits que « l’instinct », « le choix individuel », « l’autonomie ». Le
comportement de l’homme est déterminé par des événements passés et présents
qui se sont produits dans l’environnement auquel il appartient. Il ne nie pas
l’importance de l’hérédité, mais pour lui l’environnement est de première
importance, car c’est lui qui contrôle les processus d’adaptation et de
développement.

Skinner distingue deux types de comportements : le comportement répondant et


le comportement opérant.

Le comportement répondant est un comportement spécifique qui est causé par


un stimulus spécifique. Il s’agit en quelque sorte d’un comportement reflexe
dans lequel le stimulus précède la réponse. Par exemple, la vue de la nourriture
stimule la salivation. Pavlov et Watson ont démontré il y a fort longtemps que le
comportement répondant peut être conditionné, c'est-à-dire qu’un stimulus
originellement neutre peut causer un comportement après avoir été associé au
stimulus précis qui cause le comportement. Ce principe a été énoncé suite à une
expérience célèbre au cours de laquelle Pavlov a réussi à faire saliver un chien
au simple son d’une cloche, après avoir couplé plusieurs fois ce son avec la
présentation de nourriture.
Théorie cognitive

Nous avons le modèle de George A. Kelly qui semble avoir des assises
scientifique. Kelly estime que les individus sont gouvernés par un principe
interne qui est la manière dont ils agencent les événements du monde extérieur.

Même si le mécanisme est interne, il est influencé par un élément externe: Les
relations sociales.

Kelly donne peu d’importance au passé, les hommes sont tournés vers le futur et
ils sont déterminés par leurs prédictions des événements futurs.

Théorie Humaniste :

Dans la perspective humaniste, on trouve deux figures, Rogers et Maslow.


Maslow est Considéré comme le principal meneur de l’approche Humaniste.
Rogers est le représentant du courant humaniste. Il considère l’individu dans son
entièreté, sa spontanéité. Rogers estime qu’en fonction de leurs expériences, les
individus décident de ce qu’ils vont faire et ce qu’ils vont être. Cette approche
implique que si nous voulons connaître une personne, nous devons pénétrer dans
son monde fait de différentes significations.

Selon Maslow :

Pour Maslow, l’auto-actualisation est un concept très important et il est


réservé à une partie infime des individus.

Contrairement à Rogers, Maslow considère que les individus sont


fondamentalement bons, conscient et rationnels. Pour lui, les individus sont
acteurs de leur destinée et de leur évolution.

Les besoins :
Les types de personnalité
1/ Définition :

Un type correspond à un ensemble de caractéristiques qui nous servent à


décrire les autres – ou à nous décrire nous-mêmes – dans la vie courante. Qu’on
les nomme dispositions, ou qu’on parle de tempérament, un type est en fait, une
description qui suppose une continuité de comportements et qui est fondée sur
l’observation, ou sur la fréquence de certains comportements caractéristiques.

Typologie de GALIEN
a) Le sanguin :
Il est «  bon vivant », très sociable. Son esprit, assez superficiel, ne se pose
pas de grands problèmes. Le sanguin est bien en chair, solide. Son embonpoint
fait souvent l’admiration de l’entourage… Ses excès sont nombreux : de table,
de boisson de travail. Il a besoin de mouvement, d’activité et d’émotions.

Il se vante volontiers de n’avoir jamais à consulter le médecin ! Et s’il tombe


malade, il a besoin, avant tout, d’être rassuré. Ce genre d’homme est docile au
traitement tant qu’il souffre ; mais il abandonne out dés qu’un mieux se fait
sentir … pour retomber dans ses excès. Le sanguin est exposé à des infections,
à la mort subite vers la cinquantaine.

Accidents plus banaux réservés aux sanguins : colique hépatiques, migraines,


fluxions pulmonaires, rhumatismes, etc. Ces maladies ont d’ailleurs
fréquemment leur utilité, et préservent l’organisme d’accidents plus graves. Le
sanguin est peu prédisposé aux maladies psychiques.

b) Le mélancolique :

Appelé aussi « altrabilaire ». Nettement insociable, ce type d’homme est


nerveux et émotif. Egalement pessimiste, orgueilleux et replié sur soi. Son
corps est maigre. Le crâne est développé, au détriment d’un corps frêle. Le
mélancolique se pose des questions profondes, et souffre de multiples troubles
nerveux. Il est prédisposé à la rumination mentale et à l’anxiété. Tendance aux
refoulements et aux complexes. La croissance de l’organisme est fréquemment
entravée. Il reste chétif. Mais ce mélancolique vit souvent jusqu’à un âge
avancé, en rétrécissant sa vie dans des habitudes et des manies…

Son organisme se défend bien. Par contre, il est hyperexcitable, souffre de


névralgies, de crampes, de spasmes, d’insomnies, et de névroses.

Il voit une foule de médecins ; il se hâte sans cesse. Il se présente chez le


médecin avec un tas de « petits papiers » où il a noté les multiples troubles qui le
font souffrir.

Telle est sa vie ; mais il supporte souvent mieux qu’un autre un « coup dur »
ou un chagrin… Devant la mort, il montre une sérénité que beaucoup pourraient
lui envier.

c) Le colérique
Appelé également bilieux. Il est irritable, très susceptible, agressif et
téméraire ! Son corps est grand et maigre ; son teint jaunâtre. Le colérique est
« dur au mal » ; il reste stoïque et souffre sans se plaindre. C’est le type du
« volontariste ».

Il va chez le médecin … quand il ne peut faire autrement. Il est d’ailleurs


inutile de le réconforter ; il lui faut des faits et de la logique mathématique.
Aussi suit-il le traitement avec un respect absolu.

Le colérique est doué d’une très bonne vitalité, avec prédisposition aux
affections digestives. Il parvient généralement à un âge beaucoup plus avancé
que le sanguin.

Typologie de KRESTSCHMER
KRESTSCHMER (1925) distingue trois types, les asthéniques qui sont
maigres et émaciés, les athlétiques qui sont musclés et les pykniques qui sont
dodus.

a) Le type athlétique :

Ces hommes sont grands ou de bonne taille moyenne. Le thorax est bien
musclé et large. La forme du visage est un ovale allongé. Muscles développés et
recouverts de peu de graisse. Ossature solide, compacte. Les parties inférieures
du corps ont tendance à être sveltes. Jambes minces. C’est le type même du
« costaud » professionnel.

b) Le type asthénique :

Ce genre d’homme s’étend en hauteur, avec amoindrissement en largeur, Il


reste maigre quelle que soit la suralimentation.

Les membres sont maigres, les mains osseuses, les doigts pointus. Ventre
rentré, ou flasque. Os faible et graciles. Visage rectangulaire, pâle et maigre.
Profil angulaire, nez long et pointu. Chevelure abondante, se répandant sur le
front et la nuque. Peau du visage mince et tendue.

Mais le type asthénique n’est pas toujours déficient ! Il existe de ces hommes
aux muscles secs, et doués d’une forte vitalité ainsi que d’une résistance à toute
épreuve. Leur rendement sportif est étonnant. C’est alors le type Leptosome, qui
se rapproche du type asthénique.

c) Le type pycnique :

(D’un mot grec signifiant épais). Il est plus en largeur qu’en hauteur. Sa taille
est moyenne. Le crâne, le thorax et l’abdomen sont développés en largeur.
Apparence lourde, visage plein ; mais ossature fragile. Face, cou et tronc
recouverts d’une bonne couche de graisse. La forme générale du corps se
présente comme un tonneau, sympathique et dodu. il semble amical, joyeux, et
d’un agréable commerce.

d) Le lymphatique :
Appelé aussi «  flegmatique ». Il semble stable et calme. Il est gras… ou
obèse. Son activité est lente, et il supporte très mal la douleur.
Au moindre Bobo, il se tâte, et se croit à deux doigts de la tombe. Le
lymphatique est très sensible à la suggestion et à l’hypnose.

Généralement, le lymphatique est prédisposé à tendance à prendre une


extension de plus en plus grande. Un accident post - opératoire n’est pas rare
après des interventions portant sur les organes lymphoïdes.

Typologie de SPRANGER

Une autre typologie a donné lieu à un questionnaire largement utilisé qui


concerne les valeurs. Fondé sur la typologie de SPRANGER (1928), le
questionnaire d’ALLPORT et VERNON mesure l’importance relative de six
« types », assemblages composites d’intérêts, de motivations, et d’attitudes.

 Le type « théorique » est caractérisé par une approche intellectuelle


des problèmes, une volonté de découvrir la vérité par le biais d’analyses
rationnelles et fondées sur les faits.
 Le type « économique » donne une place centrale à l’utilité et aux
aspects pratiques.
 Le type « esthétique » accorde une priorité à l’harmonie, à
équilibrer et à l’esthétique.
 Le type « social » est caractérisé par l’altruisme et le souci des
autres.
 Le type « politique » est motivé en priorité par la recherche de
l’influence et du pouvoir.
 Et le type «  religieux » est mystique et cherche à comprendre le
cosmos son ensemble.

Typologie de JUNG :

Jung considère deux types humains essentiels :

a) L’intraverti, qui vit replié sur soi, et repousse l’emprise du monde


extérieur. (comme l’asthénique).
b) L’extraverti, qui se tourne vers le monde extérieur dont il a besoin
(comme pycnique).

Ces deux attitudes existent ensemble chez tout individu, mais il arrive que
l’une prédomine (à cause d’une prédisposition, des circonstances, etc.). En
partant de ces deux grandes combinaisons, JUNG arrive à quatre sortes
d’intravertis et quatre sortes d’extraverti.

L’intraverti Penseur L’extraverti penseur


Regarde en lui, et il est fortement Se tourne vers le monde extérieur,
influencé par les idées abstraites. Il et concret. Il est cependant capable de
suit ses idées intérieurement, bien qu’il considérer les choses abstraites. Il
soit capable de se tourner vers le préfère nettement les faits aux
concret. Ce groupe comprend aussi théories. C’est le type de l’ingénieur
certains fanatiques qui suivent une ou du chirurgien. Il peut devenir
idée, se complaisent dans des théories, « dangereux » s’il a affaire à des
sans tenir compte des conséquences choses demandant la souplesse (la loi
parfois effrayantes auxquelles ces et la morale, par exemple). Il est alors
idées peuvent aboutir. Nietzsche inflexible. Dans ce groupe se trouvent
faisait partie de ce groupe humain. des juges et moralistes sévères,
manquant de sentiment et de
compréhension humaine.

L’intraverti Sentimental L’extraverti Sentimental


Saisir ses sentiments représente une Il est très sociable ; se tourne vers le
grande difficulté. On a affaire à un monde extérieur, mais le sentiment
sphinx, renfermé, silencieux et reste prédominant. C’est le type de
inaccessible. Tout se développe en personne qui «  se sent bien » parce
profondeur ; il porte un masque que le temps est beau, mais qui se
d’indifférence. Ses actions sont trouve morose s’il pleut. (Alors que
souvent produites par des émotions chez l’intraverti, tout dépend de son
soigneusement cachées. En général, il « climat » intérieur, indépendamment
semble calme et peu méfiant, éveillant des circonstances extérieures.)
la sympathie. Aucune émotion ne se Facilement influençable, il a tendance
montre à l’extérieur, mais l’intérieur à peser les choses d’après ses
bout de passions… beaucoup de sentiments. Son attitude pourrait se
femme font partie de ce groupe résumer comme ceci : «  je trouve cela
très agréable… donc c’est très
agréable » !
L’intraverti Sensitif L’extraverti sensitif
Ses réactions ne s’adaptent pas aux Il est d’un réalisme et d’une
circonstances, mais obéissent objectivité absolus. Il ne voit que le
uniquement à son «  Moi ». C’est un concret : les faits, le bon vin, les jolies
type humain terriblement subjectif, femmes…
interprétant tout à travers les prismes
Il ne se « tourmente » jamais ! il
de cette subjectivité ! Il est impossible
accumule les expériences concrètes, et
de prévoir ce qui lui fera une
recherche sans cesse de nouvelles
impression quelconque : sa réaction ne
sensations. Il passe trop facilement
semble pas liée à la réalité extérieure.
d’une expérience à l’autre, et
Beaucoup d’artistes font partie de ce
n’acquiert donc qu’une expérience
groupe.
fragmentaire et limitée. La plupart des
hommes « de la rue » font partie de ce
groupe.

L’intraverti intuitif L’extraverti intuitif


Avec lui, nous sommes en pleine On peut dire de lui qu’il « sent avec
rêverie profonde ! C’est le prophète, le son intuition » ! Beaucoup de femmes
mystique, le poète de l’immortalité… font partie de ce groupe. Ce type
humain fait tout ce qu’il faut pour
Son imagination est illimitée.
réussir (et cela, inconsciemment).
Comme dit JUNG : C’est souvent un
Devant une femme de ce genre,
génie méconnu, un grand homme qui a
l’homme n’a qu’à se cacher ! Au
mal tourné, une sorte de niais
premier coup d’œil, il est jugé,
intelligent, un personnage de roman
disséqué, pesé, évalué…
psychologique… »
Ce type humain «  sent » le milieu
Sa connaissance est purement basée
social qui lui convient, les vêtements
sur l’intuition. Comment, dans ce cas
qu’il faut porter, comment dire les
pourrait-il convaincre les autres de la
choses, etc. Un homme de ce genre
beauté de ses idées ...
réussira en affaires, en commerce,
dans la spéculation, la politique, etc.
Classification selon l’OMS :

REFEREZ VOUS AU TEST DE PERSONNALITé QUE VOUS AVEZ PASSE


CELUI DE 108 QUESTIONS

Les troubles de personnalité


1) Personnalité paranoïaque :

- Description clinique :
 Hypertrophie du Moi : orgueilleux, autoritaires, égocentriques, les
paranoïaques sont toujours sûrs de leur bon droit.
 Psychorigidité.
 Fausseté du jugement et absence d’autocritique : le raisonnement du
paranoïaque est souvent très logique mais s’appuie sur des arguments
empreints d’une grande subjectivité.
 Sensibilité excessive aux échecs et aux rebuffades
 Refus de pardonner les insultes ou les préjudices, rancune
 Caractère soupçonneux, méfiance, tendance à interpréter les actions
impartiales ou amicales d’autrui comme hostiles
 Sens tenace et combatif de ses propres droits légitimes hors de proportion
avec la situation réelle
 Doutes répétés et injustifiés sur la fidélité du conjoint
 Tendance à surévaluer sa propre importance avec perpétuelles références
à soi-même
 Préoccupation par des explications sans fondement à type de conspiration

Personnalité schizoïde :

- Description clinique :
 Retrait dans tous les domaines de la vie, contrastant avec une richesse de
la vie imaginaire.
 Pauvreté et bizarrerie du contact, tendance au repli
 Incapacité à éprouver du plaisir,
 Froideur, détachement, émoussement de l’affectivité
 Incapacité à exprimer aussi bien des sentiments chaleureux ou de la
tendresse, que de la colère
 Indifférence aux éloges comme à la critique
 Intérêt réduit pour les relations sexuelles
 Préférence marquée pour les activités solitaires, désintérêt pour les
relations amicales
 Préoccupations excessives pour l’imaginaire (croyances mystiques,
métaphysiques ou philosophiques « bizarres ») et l’introspection.
 Indifférence aux normes et conventions sociales : importantes difficultés
d’adaptation sociale.

Personnalité dyssociale (antisociale ou psychopathique) :


- Description clinique :
 Enfance : manifestations caractérielles, école buissonnière, conflits
répétés avec l’autorité, conduites délictuelles (vols), toxicomanies,
ivresses répétées.
 Indifférence froide envers les sentiments d’autrui
 Attitude irresponsable, mépris des normes et des contraintes sociales
 Incapacité à maintenir durablement des relations
 Impulsivité et faible tolérance à la frustration, abaissement du seuil de
décharge de l’agressivité (passages à l’acte, TS, automutilations, gestes
hétéro-agressifs).
 Tendance dysphorique : ennui, malaise mal défini…
 Sentiment d’ennui momentanément soulagé par une « aventure »
 Incapacité à éprouver de la culpabilité, faiblesse de l’autocritique
 Tendance nette à blesser autrui

Personnalité borderline (personnalité « limite »):


- Description clinique :
 Polymorphisme important
 Perturbation de l’image de soi : absence de prise en compte des limites de
soi et de l’autre conduisant à des rapports interpersonnels chaotiques,
tumultueux, conflictuels
 Impulsivité
 Incertitude concernant les objectifs, les préférences, les choix, les valeurs
 Sentiment envahissant de vide
Tendance à s’engager dans des relations intenses et instables (crises
émotionnelles, menaces répétées de suicide

Personnalité histrionique :
- Description clinique :
 Histrionisme : exagération des caractéristiques féminines (vêtement,
maquillage…)
 Dramatisation, théâtralisme, hyper expressivité émotionnelle et des
mimiques (jeux de regards…),
 Suggestibilité, labilité affective
 Désir permanent d’être le centre d’intérêt d’autrui et de plaire
 Séduction inappropriée
 Préoccupation excessive de plaire physiquement
 Egocentrisme, comportement manipulateur visant à satisfaire ses propres
besoins
 Evitement de la sexualité ou, au contraire, hypersexualité apparente
masquant crainte, dégoût et frigidité.
 Dépendance affective variable dans son expression : « femme-enfant » :
passivité et immaturité, menace suicidaire souvent utilisée aux fins
d’obtenir d’avantage d’attention.

Personnalité obsessionnelle-compulsive :
- Description clinique :
 Besoin d’ordre excessif aussi bien dans le domaine matériel (souci de
propreté
 exagéré, attachement excessif porté aux objets) que moral (conscience
professionnelle, respect de l’ « ordre moral »).
 Indécision, doutes et prudence excessive.
 Souci pathologique d’économie, collectionnisme.
 Préoccupation par les détails, l’ordre, les programmes
 Perfectionnisme qui entrave l’achèvement des tâches Scrupulosité,
méticulosité
 Discours et attitude excessivement conformistes
 Obstination et entêtement
Personnalité évitante (anxieuse ou phobique) :
- Description clinique :
 Extrême sensibilité au refus, qui détermine leurs comportements
pathologiques typiques : évitement des contacts sociaux par crainte d’être
rejeté, timidité exacerbée, inhibition sociale…
 Sentiment envahissant et persistant de tension et d’appréhension
 Perception de soi comme socialement incompétente, sans attrait,
inférieure
 Crainte excessive d’être critiqué, jugé, rejeté
 Evitement des activités sociales ou professionnelles impliquant des
relations avec autrui
 Diagnostic différentiel avec anxiété normale, timidité et phobie sociale
parfois difficile

9) Personnalité dépendante :
Sujets anormalement soumis, ayant constamment besoin d’être rassurés, vivant
dans la crainte d’être abandonnés, pouvant tolérer des situations extrêmement
difficiles ou dégradantes afin d’éviter l’autonomie : par ex. sujet supportant des
violences de la part de son conjoint pour éviter de le perdre.
Fait d’encourager autrui à prendre la plupart des décisions importantes à sa place
Subordination de ses propres besoins à ceux des personnes dont on dépend
Réticence à formuler des demandes mêmes justifiées
Sentiment de malaise ou d’impuissance quand le sujet est seul
Capacité réduite à prendre des décisions seul

10) Troubles mixtes de la personnalité (par exemple : hystéro-dépendante,


hystéro-paranoïaque)

Deuxième partie
Décrire la personnalité dans le monde du travail
La gestion des Ressources Humaines est devenue l’un des enjeux majeurs de
l’entreprise actuelle. Le choix d’une méthode d’évaluation pertinente, qu’il
s’agisse d’une procédure de recrutement ou de la gestion des carrières, est d’une
importance capitale. D’autant plus que les erreurs de recrutement coûtent chers à
l’entreprise.
Pour qu’un professionnel des Ressources Humaines soit à même d’utiliser en
toute sécurité et en toute quiétude, une méthode d’évaluation, il est
indispensable qu’il puisse disposer de repères scientifiques précis propres à lui
garantir une efficacité maximale.

Ces repères vont permettre de vérifier si la méthode utilisée mesure bien ce


qu’elle est censée mesurer.

Le premier critère concerne les qualités psychométriques qui sont au nombre de


trois, ce sont la fidélité, la sensibilité et la validité.

La fidélité :
La fidélité est la première des qualités que doit posséder toute méthode
d’évaluation.

La fidélité encore appelée constance ou stabilité de mesure est une qualité


fondamentale obtenue lorsqu’une procédure appliquée deux fois aux mêmes
sujets, avec un intervalle de temps entre les deux passations, donne des résultats
pratiquement équivalents.

La sensibilité ou finesse discriminative :


La sensibilité d’une méthode d’évaluation est une qualité indispensable qui va
permettre de classer les sujets de façon discriminante. En d’autres termes, la
méthode utilisée devra permettre d’opérer une véritable distinction des sujets
entre eux.

Quelle serait en effet la valeur ajoutée d’une méthode d’évaluation que tout le
monde serait capable de réussir ?ou au contraire une méthode ou tout le monde
échouerait ?
Il est essentiel que la procédure utilisée ne soit ni trop difficile, ni trop facile et
surtout qu’elle soit adaptée à la population en question.
Enfin, il est nécessaire de vérifier la validité qui constitue la dernière qualité que
doit posséder un test.

La validité :
Une fois la fidélité d’une méthode a été établie, il faut vérifier sa validité. Ce qui
signifie qu’il est inutile de vérifier la validité d’un outil qui n’est pas fidèle, il est
à noter que ce n’est pas parce qu’une procédure est fidèle qu’elle est
obligatoirement valide.

Pour mieux comprendre prenons un exemple : un degré d’accord élevé entre


plusieurs spécialistes d’un même domaine ne signifie nullement que le contenu
de ce qu’ils prétendent soit pertinent.
 La validité de contenu qui pose la question de savoir si le contenu de la
méthode d’évaluation est bien représentatif du contenu du domaine que
cette méthode est censée mesurer.

 La validité de construction qui va légitimer la valeur même de l’outil, elle


va vérifier que l’outil élaboré mesure réellement le phénomène qu’il est
supposé mesurer. On s’attache ici uniquement à la théorie et aux
hypothèses qui ont servi à la construction de l’outil.

Les tests de personnalité

S’il est vrai que les tests de personnalité et les méthodes projectives évaluent la
personnalité, ces deux méthodes sont fondamentales différentes. De ce fait, si les
« tests projectifs », comme le Rorschach (appelé aussi « test des taches
d’encre ») ou le TAT (Thematic Apperception Test), s’inscrivent dans une
approche globale de la personnalité et non réductible à des « traits », les tests de
personnalité s’inscrivent dans une perspective beaucoup plus analytique et
expérimentale, emploient les questionnaires pour décomposer la personnalité en
« traits » comme par exemple la sociabilité, l’indépendance, etc.

Le Rorschach

Les résultats de ce test sont contradictoires. Ils paraissent avoir plus de valeur
pour du personnel ouvrier que pour des cadres.
Cependant, dans une population de 42cadres professionnels, les résultats
obtenus au Rorschach n’ont pas été en mesure de distinguer ceux notés comme
excellents et ceux considérés comme médiocres. Ainsi, le chercheur est amené à
condamner radicalement cette épreuve.

Les résultats obtenus dans ce test sont-ils capables de prédire la possibilité


d’évolution future de collaborateurs ? Il semblerait que les résultats obtenus au
Rorschach permettent de distinguer les hommes qui ont le plus fort potentiel
pour évoluer, dans le cadre d’une promotion, de ceux qui ont le plus faible.

Le TAT
Il s’agit d’un test très utilisé, comme le Rorschach, dans le domaine des
ressources humaines. Il est constitué d’un ensemble de planches numérotées de
1 à 20, représentant des êtres humains, seuls ou ensemble, à différents âges de la
vie et d’autre représentant des paysages,…Et il existe une autre planche blanche.
Cette épreuve projective comporte trois listes de variables :

- motivations : elle comporte 20 variables (« Besoin de puissance ou de


domination », « Besoin de réalisation »,…)
- facteurs internes
- traits généraux

Ce test possède-t-il une valeur prédictive ?

Une étude a montré que ce test est en mesure de prédire la responsabilité des
accidents chez 511 conducteurs de bus (212 conducteurs ont été sélectionnés
avec le TAT et 299 conducteurs ne l’étaient pas).

Chez les cadres, l’utilisation du TAT permet de prédire l’aptitude au leadership,


la compréhension de la personnalité des dirigeants, ….
Dans le cadre de la sélection professionnelle, certains auteurs ont montré que
« pour les emplois routiniers, une adaptation professionnelle correcte pouvait
coexister avec une inadaptation sociale ». « La variable professionnelle peut
donner un sens adaptatif à des signes habituellement considérés comme
pathologiques et qu’inversement un sujet capable, mais incertain de ses
capacités professionnelles, risque de fournir un protocole perturbé ».

Ainsi, le TAT possède une certaine valeur prédictive mais pour une
confirmation des résultats, il serait indispensable que des procédures de contre-
validation puissent être mises en œuvre afin de confirmer les conclusions de
toutes ces études. Par conséquent, d’autres recherches restent obligatoires.

Comment faire correspondre personnalité et poste occupé  :

Dans cette partie, selon la théorie de John Holland, la satisfaction


d’un employé au niveau du poste qu’il occupe dépend de sa
personnalité. Dans ce cadre, il a distingué entre 6 types de
personnalité. A savoir : le réaliste, l’investigateur, le social, le
conventionnel, l’entreprenant et l’artistique.
Exemples de postes
Type Caractéristiques
adaptés
Réaliste : préfère les
Timide, sincère,
activités physiques Mécanicien, opérateur,
persévérant, stable,
demandant compétences, agriculteur
conformiste, pratique
force et coordination.
Investigateur : préfère les
Biologiste, économiste,
activités une réflexion, de Analytique, original,
mathématicien,
l’organisation et de la curieux et indépendant
journaliste
compréhension.
Social : préfère les
Sociable, amical, Assistante sociale,
activités supposant aide
coopératif, enseignant, psychologue
et développement des
compréhensif clinicien, conseiller
autres.
Conventionnel : préfère Conformiste, efficace, Comptable, directeur
les activités régies par des pratique, peu d’entreprise, employé
règles bien organisées et imaginatif et sans de banque, employé
sans ambiguïtés. flexibilité de bureau
Entreprenant : préfère les
activités verbales où il est Avocat, agent
Sur de soi, ambitieux,
possible d’influencer les immobilier, directeur
autoritaire
autres et d’acquérir un d’une PME
pouvoir.
Artistique : préfère les
activités ambiguës et peu Imaginatif, Peintre, musicien,
méthodiques laissant désordonné, idéaliste, écrivain, décorateur
place à l’expression émotif et peu pratique d’intérieur
créative.

Il a aussi conçu une représentation hexagonale qui synthétise le rapport entre


ces différents types de personnalités et qui montre que plus de tendances sont
proche plus elles sont compatibles. En guise de conclusion on va dire que la
personne exerçant un métier adapté à sa personnalité naturellement satisfaite
dans son travail et essaie de le conserver, par contre une personne vivant une
incohérence entre sa personnalité et son poste risque de le quitter.

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