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Ethique professionnelle

La connaissance de l’éthique professionnelle est indispensable à tous ceux qui participèrent


à l’acte médicale

2-1 le droit :

Le Droit est l’ensemble des règles de conduite extérieures

2-2) Le Devoir :

A) définition :

Le devoir signifie l’obligation ; les obligations de l’infirmier sont dictées par la loi,

B) Classification des devoirs de l’infirmier :

- devoirs envers les malades

- devoirs envers le médecin

- devoirs envers la profession

- devoirs envers la mort

2-3) Responsabilité :

La responsabilité est le devoir de répondre d’un fait, et en être garant. Cette notion
s’applique à différents domaines : * responsabilité civile * responsabilité pénale *
responsabilité morale

2-4) La sanction :

La détermination de la responsabilité s’accompagne d’une récompense ou d’une punition


qui constitue la sanction du jugement porté.

B) QUALITES MORALES et aptitudes :


1. QUALITES MORALES :
a. LA CONSCIENCE :
La conscience est l’intuition par un individu de son existence et du monde qui l’entoure
1-2) LE SECRET PROFESSIONNEL :

Le secret professionnel est un concept enjoignant à certains corps de métier de ne divulguer


aucun renseignement concernant leur activité ou leurs clients.

* Les éléments du secret médical.


* On entend fait secret par exemple, les maladies héréditaires, les maladies
sexuellement transmissibles ; épilepsie etc….cancer dans le diagnostic est vital. Il est certain
que le malade atteint de telle maladie voit diminuer ses chances dans la vie
1-3) Le dévouement :

Elle consiste en l’oubli de soi L’infirmier doit éliminer son égoïsme et faire volontiers tous les
travaux qui peuvent être désagréables.

1-4) l’ordre :
Est une qualité qui nous faut gagner le temps

L’ordre consiste à :

 Avoir une place pour chose .

 Mettre chaque chose à sa place .

 L’ordre rigoureux

Les avantages de l’ordre :

- l’ordre soulage la mémoire.

- l’ordre économise le temps

- l’ordre attire l’estime et le respect.

* Les inconvénients de désordre

- Envoi

- l’impatience

- La perte de temps

1-5) La bonté :

ne faisant pas la distinction entre riche et pauvre, entre blanc et noir et sans distinction de
la nationalité et de la religion

1-6) La loyauté :
C’est la qualité d’une personne qui est loyal = honnête, sincère
1-7) Le tact :

C’est la douceur, si elle n’est pas innée, elle s’acquiert grâce au dévouement de l’habileté
manuelle.
1-8) l’exactitude :

C’est le caractère de tout ce qui est juste vrai et précis.

1-9) Le respect de la personne humaine :

Consiste à connaître ses droits et devoirs ; les respecter et les appliquer selon le règlement
en vigueur de chaque établissement sanitaire

2) Les aptitudes :

1) l’esprit d’observation :

C’est la qualité qui permet d’assurer des responsabilités majeures de l’activité


professionnelle

2-2 l’initiation

C’est l’art de prendre en l’absence de directives que requièrent les situations imprévues.

2-3 La prévoyance :

Elle est nécessaire à la bonne organisation du travail et à l’efficience de la technique de


soins.

2-4) La discrétion :

C’est une qualité indispensable à la mise en pratique d’une des obligations professionnelles
légales les plus importantes
3) Accompagnement d’un patient agonisant :

L’infirmer doit en toute circonstance s’efforcer de soulager la souffrance de son patient ;


l’assister ; moralement et éviter toute thérapeutique déraisonnable dans les soins.
Psychologie

 La psychologie est la la science qui étudié les phénomènes psychiques tout ce qui concerne
l’esprit , la pensée et la personnalité.
II/ †Les Facteurs Influençant Les Processus Psychologiques :

LES FACTEURS BIOLOGIQUES Ces maladies sont déterminées par des facteurs héréditaires :
Alcoolisme,

LES FACTEURS SOCIOCULTURELS : ex : la pauvreté, l’ignorance

LES FACTEUS DE L’ENVIRONNEMENT.

Ÿ Religion. Ÿ Education.

FACTEURS INCONSCIENTS :

LA PSYCHOLOGIE DES PROFONDEURS.

III/Les processus psychologiques :


A- processus cognitifs :
Tout d’abord : Ÿ
La perception : c’est l’élément qui permet le contact avec le monde extérieur par les moyens du
système nerveux ex : la vision,

Ÿ La mémoire : c’est la fa faculté de revivre et de connaître le passé.

Ÿ L’imagination : c’est la faculté de réfléchir et de raisonner..

Ÿ Le langage : Il constitue de signes de symboles, admis par un groupe.

Ÿ L’apprentissage : l’attitude générale à comprendre des situations très différentes et à résoudre les
problèmes

B- les processus affectifs :

 Les besoins biologique de l’organisme (ex : le sommeil)

 Les besoins psychologiques (comme l’amour, la sécurité).

 Les désirs ont une signification psychanalytique (les aspirations).

 Les sentiments peuvent être positifs ou négatifs (l’amour ou la haine)


IV- Les branches de la psychologie :

 la psychologie générale étude des grandes fonctions cognitives :


 la psychopathologie et psychologie clinique, étude des troubles mentaux et de leur prise en
charge ;
 la psychologie de la santé, s'intéressant aux conséquences psychologiques des maladies
somatiques ;
 psychologie sociale, étude des interactions entre individus et institutions et étude des
représentations sociales ;
 la psychologie de l'orientation scolaire et professionnelle ; Elle vise à améliorer l’acte
pédagogique à travers la psychologie
 la gérontologie-psychosociale, étude des processus psychosociaux liés au vieillissement ;
 la psychophysiologie, Science qui étudie les rapports entre l'activité psychique et l'activité
physiologique
 la psychologie du travail
 la psychologie du sport.

V- Les méthodes en psychologie :


A- l’observation systématique : Quand on note l’évaluation des activités psychiques
B- l’observation non systématique : Elle est générale.
C- l’introspection : Elle relève du domaine de la psychanalyse.
C- l’entretien : C’est l’instrument principal des cliniciens psychiatrique et psychologues
D- E- les tests psychométriques :

Ÿ Tests : D’efficience mentale Ÿ Tests : De la personnalité. Ÿ Tests Projectifs :

LE DEVELOPPEMENT PSYCHO SEXUEL

1 / LES INSTANCES DE PSYCHISME

 Le MOI :
Le ÇA :
Le SURMOI et l’Idéal du Moi :

2/ LES STADE DE DEVELOPEMENT SELON FREUD


A - LE STADE ORALE :

Elle désigne particulièrement toutes les expériences vécues par le nourrisson avec sa bouche

 Si ce stade est réussi l’enfant va avoir une capacité de donner et de recevoir de l’autre,

 En cas d’échec, l’enfant va avoir une fixation orale, qui va s’exprimer à l’âge adulte par la
jalousie et le narcissisme.
B - LE STADE ANAL :

Le stade anal désigne en psychanalyse la deuxième phase de l'évolution psycho-sexuelle d'un bébé
humain

Si le stade est réussi, l’enfant va développer une autonomie personnelle, une indépendance

L’échec L’enfant va avoir des traits pathologiques exagérés :l’ordre, la propreté,

C/ Le stade phallique (3 à 5 ans) :

L'enfant concentre ses pulsions autour de la zone génitale et urétrale.

Si réussi, l’enfant va acquérir son identification sexuelle

Si échec L’enfant va avoir des sentiment exagérés comme l’angoisse.

D-LA PERIODE LATENTE :

On peut décrire cette phase de latence comme étant marquée par une importante diminution des
activités pulsionnelles

la réussite Si réussi, l’enfant va acquérir L’assiduité dans le travail -L’absence de l’angoisse.

L’échec à ce stade La perte de sublimatio , Les sentiments d’angoisse

E- LE STADE GENITAL :

Le stade génital est un stade de la sexualité infantile

Si l’enfant réussit La capacité d’avoir une activité génitale complète.

En cas d’échec aura fixation à un stade antérieure

LE DEVELOPPEMENT PSYCHOAFFECTIF
I- Définition :

Le développement psychologique de l’être humain se fait en parallèle avec le développement


physique.

Thanatologie

désigne l'étude de la mort et du deuil.

1. Le premier décès en carrière

2. Soudaineté ou lenteur du départ

3. Le long combat contre la maladie

4. L’usure de la répétition
5. Le réveil des deuils personnels

6. L’influence de l’âge de la personne à accompagner

II - Les mécanismes de défense des soignants


1. Identification

2. L’isolation.
3.
La rationalisation

4. Le refoulement

5. La réaction d’évitement
6. Le syndrome de la femme forte. Stoïcisme
7. L’intellectualisation
8. Déni

LES REACTIONS PSYCHOLOGIQUES Du MALADE DEVANT UNE MALADIE GRAVE


1- Le choc et le refus :
Lorsque le patient apprend que sa maladie est grave ; il a tout d’abord un état de choc.
2- La colère et l’agressivité :

Le patient devient frustré, irritable

3- Le marchandage :

Le patient peut essayer de négocier avec les médecins, les amis, et même avec Dieu

4- L’anxiété :

Un sentiment de malaise intérieure d’insécurité, de menace.

5- La dépression :

C’est une façon d’exprimer l’échec des stratégies précédentes.

6- L’acceptation :

le patient réalise que la maladie est bien réelle.

7 la regression :

Le patient revient, en arrière par rapport à son âge psychologique

8. LA DEPENDENCE :

Le patient a toujours besoin des autres, soit par manque de maturité affective ou sociale.
9.LA PASSIVITE :
Ce type du patient, qui est souvent démissionnaire de sa maladie
Sociologie

 La sociologie est la science qui étudie d’une manière explicative la vie sociale dans la

conscience collective et dans les institutions dont elle cherche à analyser la

genèse (formation) et le fonctionnement.

1. B. Fait social :
1. 1. Définition :

Un fait social est un comportement adopté par une fraction importante de la population

2. Les caractéristiques d’un fait social :

Un fait social se distingue par plusieurs caractéristiques :

 Un fait social est collectif ; donc concerne la vie d’un groupe et se distingue ainsi d’un fait

psychologique. Un fait psychologique concerne un individu dans sa stricte individualité,

donc un fait social concerne tout un groupe en tant que groupe.

 Un fait social se caractérise par son actualité et se distingue ainsi d’un fait historique qui

concerne le passé d’un groupe ;

 Un fait social se caractérise également par son extériorité ; il est imposé du dehors ;

 Un fait social a un caractère obligatoire et coercitif ;

Un fait social n’est pas une donnée congénitale ou innée, il se distingue d’un fait biologique

II. Les branches scientifiques de la sociologie :


La sociologie domestique : elle traite les relations au sein d’une famille

La sociologie économique : elle traite des contraintes de l’équilibre et des tendances de l’économie.

La sociologie politique : elle étudie la forme que prend la vie politique dans chaque société

La sociologie religieuse : elle s’intéresse aux croyances et aux cultes au sein d’un groupe.

La sociologie internationale : c’est l’étude des relations entre les Etats et entre les organismes

internationaux.

III. Les méthodes utilisées dans les études sociologiques


1) L’observation empirique :

C’est une méthode qui s’appuie totalement sur l’expérience directe et concrète et non sur une

théorie préétablie.
2) Les entretiens :

Ce sont des discussions avec les membres d’un groupe donné.

L’entretien directif : la discussion se fait sur la base des questions préparées à l’avance.

L’entretien non directif : seul le thème général est indiqué au départ, et l’enquêteur s’efforce

simplement de faciliter l’expression de l’enquêté.

3) la méthode quantitative :

C’est une méthode qui essaye de quantifier, de mesurer la fréquence des phénomènes sociaux et

l’ensemble des relations entre ces phénomènes

4) la méthode qualitative :

Les chiffres peuvent rendre compte d’un phénomène sans permettre de le comprendre ni d’en saisir

le mouvement et la signification

IV - La place de la sociologie dans le domaine de la santé


1. Démocratiser l’accès aux soins
2. Répartition équitables des ressources
3. Identifier le mode de vie de la population selon les territoires
4. Déterminer les actions communautaires en matière de la santé
5. Déterminer le profil épidémiologique de la population
6. Connaitre les liens entre le développement social et l’état de santé d
’une population
7. Déterminer les principes de changement de la société sur l’
évolution des maladies

V- Les fonctions de la famille

La famille : Groupe formé par un ou deux parents et un ou plusieurs enfants.

I°/ La famille : un lieu de production, de consommation et d'échanges.

A) Fonction de production et de consommation

Dans la société traditionnelle, la famille est une unité de production,

B) Un lien d'échanges matériels et affectifs.

La famille assure également une fonction de

II°/ La famille : une instance de la socialisation

A) La socialisation par la famille

Parmi les fonctions les plus importantes de la famille, il y a celle qui consiste à socialiser les

individus : la Socialisation.
B) Une tendance à la reproduction sociale

La socialisation par la famille conduit à la reproduction sociale.

I- Conception de la maladie :
attaque par l’extérieur, ici, la maladie est un phénomène externe qui vient attaquer l’Homme. C’est une

malédiction, un châtiment de Dieu.

attaque par l’extérieur, ici, la maladie est conçue comme un déséquilibre sous forme de force à l’intérieur de

l’organisme.

II- Signification de la maladie :


2.1. Sur le plan psychologique et social :

 Dépendance envers les soignants ;

 Dépendance envers la famille et l’entourage ;

 Dépendance envers la société qui doit subvenir aux besoins du malade

2.2. Sur le plan social :

 Etre déviant : le malade n’est plus dans la norme sociale, il n’a plus le même statut ni le même rôle ni le

comportement prévu pour une intégration dans le groupe.

 2.3. Sur le plan socioéconomique :

Le malade devient de plus en plus indispensable à l’équilibre économique et social global

III- Réaction du malade face à la maladie :


Le malade peut réagir à la maladie par plusieurs comportements :

3.1. L’acceptation et l’adaptation :

Le malade se reconnaît souffrant et accepte le statut de malade, son rôle et ses conséquences.

3.2. Le déni de la maladie :

Le malade refuse de reconnaître son corps malade souffrant ou diminué, c’est le refus de statut de malade

qui peut aller jusqu’au refus du traitement ou toute prise en charge

3.3. La régression :
La régression est le retour à un stade antérieur de développement, c’est un repli face à un danger. La

régression peut prendre plusieurs formes :

 Conduite infantile : c’est une conduite égocentrique, seul le malade compte il devient exigent et capricieux

et cherche à ce que tout le monde soit à son service.

 Conduite dépressive : qui se caractérise par l’anéantissement qui va de l’indifférence au désir réel de mort.

3.4. Les réactions persécutives :

Le malade accuse les autres de son état, ce sont la famille, le médecin, la société qui sont la cause de sa

maladie.

3.5. Les bénéfices secondaires :

Pour certains malades, la maladie est la bien venue dans la mesure où elle leur permet de tirer des

bénéfices secondaires,

3.6. D’autres réactions :

Certains malades s’isolent et se retirent du monde extérieur, ils se replient sur eux-mêmes.

IV- Les réactions famille-malade :

4.1. Demande de guérison :

Toute famille souhaite voir guérir un être cher.

4.2. La maladie peut rompre l’équilibre familial :

Ici le malade constitue une charge trop lourde pour la famille

4.3. La maladie peut provoquer des modifications positives sur l’équilibre familial :

Les membres de la famille se resserrent devant ce danger,

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