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PSYCHOLOGUE CLINICIENNE

Mme BOUCHRA GANDAOUI CHRAIBI


Plan du cours
— I- Notions préliminaires
— 1- Définition du terme psychologie
— 2- Historique, objet et porté de la psychologie
II- Développement psychoaffectif de l’individu
1- Période prénatale
a- Développement de la vie prénatale
b- Risques liés à cette période
2- Première enfance
a- Phase néonatale
b- Phase post-natale
3- Deuxième enfance
a- Caractéristiques
b- Développement physique
c- Développement intellectuel
d- Développement moral
e- Socialisation
f- Risques liés à cette phase
4- Troisième enfance
a- caractéristiques
b- Développement physique
c- développement intellectuel et moral
d- développement de la personnalité
e- Risques de cette période
5- Puberté
a- caractéristiques
b- Critères
6- Adolescence
a- Transformations physiques
b- Transformation psychique
c- Sexualité
d- changements dans la personnalité
e- Risques liés à cette période
7- L'âge adulte
a- Caractéristiques
b- Rôle et responsabilité
8- La vieillesse
a- Caractéristiques
b- Problèmes
Historique, définition, objet et portée de la psychologie

La psychologie plonge ses racines dans l’antiquité, la philosophie de Platon et Aristote,


Après elle s’est isolée en tant que discipline à part entière, en se dissociant de la philosophie et de
la médecine,

C’est une discipline scientifique, le psychologue utilise des méthodes scientifiques : mesures,
statistiques, ,,,,pour s’assurer qu’il recueille des connaissances fiables et pertinentes sur le trouble
mental étudié,
Cette méthode scientifique se donne trois buts :
Décrire
Prédire
Expliquer

Certains la qualifie de science « molle » par opposition aux sciences « dures » les mathématiques
en raison de son objet d’étude, difficile à saisir par la difficulté de se distancier du sujet observé et
de la singularité de la personne humaine, chaque individu est singulier,,

Donc se qui fonde la science psychologique est le respect d’une démarche scientifique et d’un
ensemble de méthodes rigoureuses,
Différents champs d’application de la psychologie

Pathologie : diagnostic, et suivi des troubles psychiques et psychiatriques, dépistage des déficiences
mentaux et des traitement thérapeutiques

Entreprises : analyse des carrières pour l’embauche ( psychologie du travail)


L’orientation professionnelle, mutation et promotion

Milieu scolaire : évaluation de la performances des connaissances,


identification des élevés doués
diagnostics des échecs et des retard scolaires
orientations dans des écoles spécialisées

Recherche en évaluations psychologique : étude des phénomènes psychologiques individuels et sociaux


et développement d’outils psychométrique (tests)
Psychologie clinique : le mot « clinique » désigne une position d’écoute auprès d’une personne en
souffrance,
Elle attribue trois caractéristiques, elle s’intéresse :

Aux problèmes psychologiques


Les troubles somatiques
La vie psychique normale

La psychologie utilise deux méthodes :

Méthode quantitative expérimentale ( psychométrie , tests)


Méthode qualitative qui se base sur une étude de cas, comprendre le sujet comme personne
singulière

Ces deux méthodes se basent sur :

L’observation
Statistiques et informatiques
Mathématiques
Comparaison
Méthodes cliniques psychiatriques, psychologique et psychanalytique : l’entretien clinique
Psychologie de l’enfant

La psychologie de l’enfant étudie le développement de l’être humain au point de vue mental depuis la
naissance jusqu’à l'âge adulte.
Son intérêt est d’abord de nous faire assister à l’éclosion et au devenir des différentes formes
d’activités psychiques, à leur interaction dans le comportement global de l’individu.
La psychologie de l’enfant ne peut être que fonctionnelle, c’est-à-dire qu’elle tient compte au haut
point de la direction psychiques.
L’appareil psychique

La métapsychologie
Et un ensemble d’hypothèses descriptives traduisant les lois du fonctionnement psychique humain
et l’établissement de l’appareil psychique.
En 1911 S. FREUD décrit les deux principes du fonctionnement mentales :

Le principe de plaisir
Le principe de réalité

Le principe de plaisir

C’est cette loi qui régit d’abord l’activité psychique et lui donne pour but d’éviter le déplaisir et de
rechercher le plaisir.
Il suppose, que les pulsions ne recherchent qu’à se décharger immédiatement pour réduire la
tension liée à l’excitation. Le souvenir d’une satisfaction passée est à l’origine de toute pensée (Ex,
union avec la mère) et la tendance à retrouver la satisfaction passée.
Cependant il n’y’a pas de satisfaction durable, si on continu à ignorer la réalité extérieure.
Le principe de réalité

C’est un aménagement du principe de plaisir imposé par l’expérience de la vie, ainsi l’acceptation d’un
délai ou détour aux satisfactions pulsionnelles sous la pression de la réalité permet parfois un gain de
plaisir lié à l’accroissement du plaisir lui-même par l’attente.

Ensuite S. FREUD décrit la première topique du psychisme mettant en évidence le fonctionnement


inconscient du psychisme.

La topique vient du Grec « topos » qui veut dire lieu. Elle met l’accent sur la disposition spatiale des
différents systèmes de l’appareil psychique.

Selon cette topique, l’appareil psychique est composé de trois systèmes :


L’inconscient
Le préconscient
Le conscient ou perception conscience
Schéma
La 2ème topique, se caractérise aussi d’une trilogie ( 3 instances )
Le Moi
Le ça
Le surmoi

Le Moi :
est le pôle définit entre les exigences pulsionnelles du ça et les contraintes de la réalité extérieure puis les
exigences du surmoi.
C’est une instance qui assure la stabilité et l’identité du sujet, il assure la fonction de conscience et du
préconscient.
Il assure encore l’auto conservation, il préserve l’équilibre, la vie et la santé. Il détrône le principe de plaisir
qui dans le ça domine.

Le ça :
se définit comme le pôle pulsionnel de l’appareil psychique.
S. FREUD « c’est la partie la plus obscure et impénétrable de notre personnalité »
Les processus qui s’y déroulent n’obéissent pas aux lois logiques de la pensée.
Le ça ignore les jugements de valeurs, le bien, le mal, la morale…..
A l’origine tout était ça, le Moi s’est développé à partir du ça sous l’influence du monde extérieur.

Le surmoi :
classiquement définit comme l’héritier du complexe d’oedipe, il se constitue par l’intériorisation des exigences
et les interdits parentaux : l’enfant renonçant à la satisfaction de ses désirs oedipiens, frappé par d’interdits
transformant son investissement sur les parents en identification à eux.
Le rôle du surmoi est assimilable à celui d’un juge ou d’un censeur à l’égard du Moi .
Développement de l’enfant

Phase prénatale

Qu’est ce que la conception d’un enfant?


La médecine sur ce point n’a qu’une seule réponse, elle peut décrire le ballet des gamètes, que celui-
ci se déroule dans l’utérus ou dans une éprouvette.

Elle peut décrire la fabrication d’un corps biologique, mais sa connaissance s’arrête là.

La conception est une rencontre à trois : désir de l’homme, de la femme est de l’enfant.

Françoise Dolto « Seul chaque enfant se donne vie par son désir de vivre » il s’agit en effet d’un désir
en devenir, d’une personne à naitre.

vie intra-utérine

A cette époque de la vie, le sens de l’odorat, et surtout de la vue, qui deviendra prépondérant dans
l’enfance et à l'âge adulte son encore en sommeil, le goût existe déjà et l’ouïe prédomine.

L’enfant entend les sons extérieurs comme les sons internes au corps de la mère, filtrés et distordus,
redéfinis par le milieu aquatique dans lequel il baigne.

Il entend la musique et saura reconnaitre certains morceaux après la naissance. Il entend les voix
environnantes, et identifie sans doute les plus habituelles. Il remarque entre toutes celles de son père
qu’il associe aux manifestations physiques de bonheur qu’elle provoque chez la mère.
Du corps de sa mère, le fœtus perçoit les bruits digestifs et respiratoires, très proches du bruit du flux
et reflux des vagues.

Il entend également son cœur, ses accélérations, ses apaisements, de même qu’il entend son propre
cœur.

Il est certainement très sensible aux états émotionnelles de sa mère permanents ou répétitifs : ses
joies, ses angoisses, sa fatigue marque l’enfant dès la période prénatale.

^Lorsque Françoise Dolto, a rencontré un enfant qui manifestait l’insécurité et de l’angoisse et


semblait manquer de vitalité, elle se posait la question de savoir si cet enfant avait été accepté, s’il ne
s’était pas développé dans un utérus qui l’acceptait sans joie ?

Quelle image le fœtus a-t-il de son corps? Question absurde….

Il suffit d’écouter les enfants, de les observer ou de regarder leur dessins pour constater qu’ils ont une
mémoire du temps d’avant la naissance. Bonhommes têtards, forme ronde d’où partent des membres
en forme de fils, c’est à peu près la représentation que les enfants ont de leur corps fœtal.

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