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DE KINSHASA
B.P.
SECTION INFORMATIQUE
KINSHASA/GOMBE
Par
2. Objectifs pédagogiques
3. Plan du Cours
-Introduction
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1.2 Les trois théories de référence en Psychologie de Développement :
-La théorie piagétienne,
-La théorie wallonienne,
-La théorie freudienne
1.3 Les Méthodes d’étude de l’enfant et de son développement:
-l’observation biographique et normative,
-l’expérimentation.
Conclusion
Bibliographie
Table des Matières
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0. Introduction
Avant d’aller plus loin, il faille que nous puissions clarifier les concepts qui
portent souvent à confusion dans l’entendement du commun de mortels en ce qui concerne
notre champ d’étude. Autrement dit, la science qui étudie les comportements de l’enfant
est-ce la psychologie de l’enfant, la psychologie génétique ou la psychologie du
développement?
Bien que des traditions et les incertitudes conceptuelles rendent ces termes
substituables, en psychologie, ces concepts renvoient à des objectifs différents que voici :
• La psychologie de l’enfant
Elle est centrée sur l’enfant, dont elle décrit et explique le fonctionnement et
son évolution de la naissance l’adolescence. Elle a pour but l’étude exclusive de cette
tranche d’âge.
• La psychologie génétique
Elle est centrée sur l’aspect évolutif des comportements à partir de leur
genèse. Pour le psychologue suisse J. Piaget pour connaître les processus évolutifs qui
aboutissent à la pensée de l’adulte, le moyen d’accès reste la psychologie génétique. Elle
s’intéresse également aux phénomènes relatifs à la transmission des caractères héréditaires
et aux influences du milieu et de l’exercice sur le développement.
• La psychologie du développement
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Comme l’indique son nom, la psychologie du développement vise l’étude
descriptive et explicative de l’évolution d’une personne dans le temps, dans ses aspects
quantitatifs et qualitatifs.
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Chapitre 1: Les Généralités: Orientations, Théories et Méthodes de la
psychologie du développement
Dans cette même optique, l’Américain Harlow a observé des jeunes bébés
singes placés dans des conditions expérimentales d’isolement social plus ou moins
important, ce qui l’a conduit à élaborer la théorie de l’attachement social du jeune animal ou
bébé humain.
L’orientation du suisse Jean Piaget est dite cognitive parce qu’elle est centrée
sur la genèse des processus mentaux et des connaissances que leur fonctionnement
engendre. Elle est constructiviste car toutes nos connaissances s’élaborent au cours des
échanges dialectiques entre l’individu et l’environnement dans lequel il se développe, et se
structurent progressivement en prenant appui sur les connaissances antérieures et en
préparant l’intégration des connaissances nouvelles.
Le français Henri Wallon vient avec une vision plus large que celle de Piaget,
sa vision englobe aussi bien l’étude de la genèse de la cognition, que l’ensemble du
développement de l’enfant dans une même perspective intégrant aussi bien les aspects
cognitifs que les aspects affectifs et sociaux de la personnalité de l’enfant, qui pour lui, sont
indissociables.
Selon la théorie de Piaget, les enfants passent par différents stades spécifiques à leur
intellect et à leur capacité de percevoir les relations matures. Ces différents stades du
développement infantile sont les mêmes pour tous les enfants, quelle que soit leur
origine ou leur culture. Mais qu'est-ce que l'intelligence selon Piaget ?
• Piaget avance l'idée que l'individu construit ses connaissances par ses propres actions
: le développement de l'intelligence est pour lui le fruit d'un processus
d'adaptation, dans lequel interagissent l'inné (les structures mentales) et l'acquis
(la prise en compte du monde extérieur).
1.2.1.3 L’adaptation
1.2.1.4 L’Assimilation
1.2.1.5 L’Accommodation
1.2.1.6 L’Organisation
Pour Piaget, l’ordre dans lequel les enfants traversent les différents stades est
invariant; il est le même pour tous les enfants. Mais le rythme de l’évolution peut varier d’un
enfant à un autre et selon les stimulations du milieu ou du bagage biologique (hérédité). Le
schème c’est ce qui est commun dans une activité qui se répète. Exemple: les gestes
commun à une action comme sucer une mamelle, un bonbon, un biberon.
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1. La maturation physique: c’est la période de la mise en place des structures neurologiques
sur lesquelles repose l’activité mentale. Moments privilégiés pour l’acquisition de certaines
fonctions comme le langage ou la marche.
1er sous-stade: l’exercice des réflexes (0 à 1 mois): le nouveau-né dispose d’une série de
réflexes comme premiers schèmes. Ex: la succion du sein maternel.
2ème sous-stade: Les réactions circulaires primaires (1 à 4 mois): C’est la transformation, par
des exercices, des réflexes en habitudes, appelées les conduites circulaires primaires, car
centrées sur le corps propre de l’enfant plutôt que dirigées vers des interactions avec des
objets extérieurs. A la fin de ce stade, il y a une coordination entre vision et appréhension,
c’est-à-dire prendre les objets qu’il voit.
3ème sous-stade: Les réactions circulaires secondaires (4 à 8 mois) : l’objet visuel est au
centre de l’intérêt du bébé. Il s’ouvre au monde qui l’entoure. Ce qu’on appelle
l’intentionnalité. L’enfant est intéressé par les conséquences de ses actes qu’il fait durer. Ex:
secouer un objet suspendu devant lui.
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L’enfant est capable de se déplacer vers les objets pour les choisir, les manipuler,
comprendre leur réaction et leur fonctionnement. Il est capable d’écarter l’obstacle pour
atteindre l’objet convoité. L’exploration par essai-erreur domine l’activité. Il y a une relation
entre le sujet et les objets, mais aussi une relation entre les objets.
La disparition d’un objet ne provoque pas de réaction chez l’enfant. L’enfant fixe l’endroit où
l’objet est disparu sans amorcer des recherches. Ensuite, il poursuit avec ses yeux les objets
en mouvement et les fixe lorsqu’ils s’arrêtent. L’objet qui occupe une place constante peut
se déplacer dans l’espace à son insu et l’enfant se le représente mentalement.
Le stade 3 (4 à 8 mois):
Le stade 4 (8 à 12 mois):
L’enfant arrive à rechercher l’objet intéressant qu’il a vu disparaitre. L’erreur à ce stade est
que l’enfant recherche l’objet disparu à l’endroit où il se trouvait auparavant. L’enfant ne
tient compte que de la position où il a vu l’objet.
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L’enfant arrive à se représenter les déplacements d’objets qui ne sont pas visibles. Il est
conscient que l’objet a son identité propre, sa permanence. Il a une représentation interne
de l’objet.
L’enfant développe une pensée qui s’appuie sur un système représentatif de plus en plus
différencié pour communiquer avec autrui et confronter ses idées avec celles des autres.
1. L’imitation différée: C’est une imitation exécutée en l’absence du modèle imité. L’action
constitue le support de ce qui est gardé en mémoire.
2. Le jeu symbolique: L’enfant utilise les symboles et les transforme à sa guise selon son
imaginaire. Le jeu symbolique permet de jouer un rôle sans contrainte extérieur au fil
des besoins intérieurs de l’enfant.
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Piaget distingue 4 catégories de jeux : jeu d’exercice (pour consolider un savoir
nouvellement acquis), jeu symbolique (faire semblant), jeu de règle (suivre de consigne), jeu
de construction (solution du problème).
4. L’image mentale:
Les préconcepts: absence des concepts généralisables. Ex: la voiture. Pour l’enfant il
y a une seule voiture, celle qu’il connait. Il tient compte d’une seule dimension, soit la
forme, soit la couleur.
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C’est le début de la capacité d’effectuer mentalement des liens entre les
actions et d’agir en pensée, c’est-à-dire d’opérer. Cette période donne lieu à la mise en place
d’une structure opératoire, c’est-à-dire, un système d’actions mentales réversibles. Ces
opérations demeurent cependant reliées aux objets concrets sur lesquels porte l’activité.
C’est pour cette raison que l’apprentissage de l’enfant se fait à partir des objets concrets. Ex:
le calcul avec des bâtonnets.
• la méthode longitudinale avec l’étude d’un ou plusieurs enfants sur une période
longue et à des âges successifs: on compare l’évolution individuelle des sujets. Cette
approche est d'une grande précision;
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2. Le stade émotionnel (entre 3 et 9 mois). Les gestes deviennent utiles, expriment les
besoins. C'est le stade de la symbiose affective. L'expression de l'émotion émerge (joie,
tristesse). L'émotion devient organisatrice du comportement de l'enfant. C'est à ce stade
que l'enfant se reconnaît dans le miroir;
7. L'adolescence (à partir de 12 ans). C'est une crise très aiguë, grâce à laquelle l'enfant
découvre les valeurs sociales, morales, culturelles... qui deviendront ses propres valeurs.
Ainsi la maladie mentale est-elle une crise non dépassée, permanente. L'individu n'a pas
réussi à franchir cette remise en cause, n'a pas su se stabiliser, trouver un compromis. Le
médicament ne fait qu'endormir un état manifeste, mais ne fait pas en soi évoluer le sujet.
-Le rôle de l'autre est important dans la prise de conscience de soi. L'homme est avant tout
un être social.
-Il y a accession à l'intelligence discursive (celle qui procède par le raisonnement) dans les
rapports émotionnels avec autrui. Il y a d'abord une sorte de connaissance marquée par le
caractère syncrétique de la pensée (pas de distinction entre objectivité et subjectivité, Moi
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et Autre...). Se mettront en place par la suite des structures élémentaires comme les couples
"petit, donc pas grand", "méchant, donc pas gentil"...
-Le corps est important, ainsi que sa représentation. Henri Wallon introduit le stade du
miroir, repris plus tard par Jacques Lacan: l'enfant croit être l'image qu'il voit... Il est d'abord
un objet extérieur.
-De même le mouvement a un rôle important. C'est l'expression des relations entre le sujet
et le milieu. On participe physiquement au milieu, avec un dialogue moteur
(psychomotricité).
• Le stade phallique est un stade prégénital dans la mesure où le pénis est davantage
conçu comme un organe porteur de puissance ou de complétude plutôt qu'un
organe strictement génital.
• La phase génitale correspond à un intérêt marqué par tout ce qui touche à la zone
génitale. Elle est une zone érogène à part entière et une zone d'exploration et de
plaisir. La zone génitale devient une zone érogène à part entière, mais elle l'est tout
autant que d'autres zones comme la bouche et l'anus, elles aussi sources de plaisirs
donc d'érotisme.
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Chapitre 2: Développement prénatale de l’enfant (de la conception à la
naissance)
Ce chapitre est consacré à la vie avant la naissance. Car les connaissances que
nous aurons du développement de l’embryon et du fœtus, nous permettront de mieux
comprendre les capacités étonnantes des nouveau-nés et de nous interroger sur la
continuité entre la vie prénatale et postnatale.
Définition: L’embryon c’est la première cellule vitale qui apparaît dès la quatrième semaine
après la fécondation. La phase embryonnaire se poursuit jusqu’à la 8 ème semaine de la
grossesse, soit 56 jours après la fécondation.
-l’ébauche des organes embryonnaires, qui prend place de la 4 ème semaine jusqu’à la 8ème
semaine de grossesse.
Sa tête se redresse, son cou est désormais formé tout comme sa face et plus
particulièrement ses lèvres, son nez, ses yeux et ses oreilles.
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Le Fœtus : A 9 semaines de grossesse, l’embryon devient fœtus. La période fœtale
qui dure du 3ème mois de la gestation jusqu’à l’accouchement, se caractérise par:
• Son Activité: les mouvements fœtaux ont leur propre rythme. Le fœtus est souvent
en activité entre 9h du matin et 14h, et entre 19h à 4h du matin dans un état d’éveil-
sommeil.
• Ses stimulations sensorielles: l’activité fœtale peut être stimulée par des facteurs
extérieurs: stimulation sonore, palpation du pôle céphalique ou ébranlement du fond
utérin, se manifestant par le ‘tremblement’, faible coup, hoquet (1 seconde); « coup
de pied » ou ‘sursaut’ court (1-15 secondes); ‘Retournement’, ‘Etirement’ : soutenu
(3-30 secondes), etc. Pendant le dernier mois de la grossesse, le futur bébé donne un
coup de pied la plupart pendant le sommeil léger.
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4e mois (mouvements générés par le cortex, qui n’est rien d’autre que la partie périphérique
externe de certains organes).
B. Développement psychomoteur
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• 7 mois. Assis : stade du parachutiste. ...
• 8 mois. Tient assis seul. ...
• 9 mois. Assis, pivote sur ses fesses.
• Pour Anne Anastasie de Fordham University à New York, l’intelligence est une
caractéristique du comportement qui est adaptatif, elle intègre les moyens efficaces
pour répondre aux exigences changeantes de l’environnement.
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b) Intelligence logico-mathématique (sciences, technologies),
C’est la capacité à manipuler les nombres et les symboles, la capacité à
résoudre des problèmes logiques. C’est la capacité à soutenir des longs raisonnements. Par
exemple : rechercher un modèle dans la résolution des problèmes. Etre à l’aise avec
l’abstrait, les symboles, le raisonnement scientifique.
Question: à partir de quel âge peut-on mesurer de façon fiable l’intelligence de l’enfant?
-l’âge mental: un enfant dont le rendement intellectuel est élevé, obtient un score au
test d’intelligence qui se compare à celui obtenu par des enfants plus vieux que lui.
Exemple: Si un enfant de 5 ans (âge chronologique), a un âge mental de 7 ans, signifie
que ses résultats au test sont aussi élevés que ceux de la moyenne des enfants de 7 ans
d’âge chronologique.
QI = AM x 100
AC
AC = Age chronologique.
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5. 80-89 : intelligence moyenne inférieure,
6. 70-79 : cas frontière
7. moins de 69 : déficience mentale.
En fonction des stades de son développement et des situations qu’il vit, aux
âges correspondant à chaque cycle scolaire, l’enfant est amené à accomplir diverses
tâches:
-puis s’adapter aux exigences sociales et académiques de l’école pendant son premier
cycle (de 6 à 8 ans);
-Au deuxième cycle (de 8 à 10 ans), il est susceptible d’avoir pour tâches de résoudre des
situations qui mettent en jeu son sentiment de compétence, son estime de soi, les
stéréotypes liés au genre, les conflits interpersonnels et les comportements sportifs
sécuritaires. L’identification de ces situations et tâches permet de déterminer les savoirs
à prioriser et de planifier des actions éducatives, à chaque cycle, à partir d’intentions
précises.
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À titre d’exemple, au premier cycle du primaire, les actions éducatives
devraient entre autres :
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charge de son sommeil, de son alimentation et de ses activités physiques. Il doit
composer avec les influences sociales dans ses choix et conduites.
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L’arriération mentale est un fonctionnement intellectuel significativement
inférieur à la moyenne. Le trouble d’apprentissage est un déficit comportemental se
manifestant avant l’âge adulte. Selon Grossman (1983), on reconnait la déficience
mentale par :
1. Un QI inférieur à la moyenne, soit moins de 70,
2. Une incompétence sociale manifeste ou un problème d’autonomie personnelle se
manifestant avant l’âge adulte.
Avant 1800, les déficients mentaux étaient confondus dans la catégorie des
insensés, des hébétés, des stupides, des indigents, des prostituées, des criminels dans les
asiles prisons. Etienne Esquirol (1772 – 1840), disciple de Philippe Pionel, fit la distinction
entre :
L’idiotie : retard grave de développement mental chez l’enfant, et
La démence : une régression postérieure d’un développement mental normal.
Alors que l’idiotie est un retard mental profond souvent associé à une
malformation corporelle majeure, l’imbécilité renvoie à un individu moins atteint
mentalement.
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Les travaux de Binet et son échelle métrique conçue avec son collègue
Théodore Simon (1873-1961), sont aujourd’hui les moyens pour mesurer le retard mental. Il
y a désormais 4 zones de retard mental, à savoir :
1. Les Idiots ou arriérés profonds avec un QI inférieur à 30 et un âge mental ne
dépassant pas 2 ou 3 ans ne sont pas dressables ; ils sont confinés dans des
établissements de façon permanente.
2. Les imbéciles dont le QI varie entre 30 et 50 et un âge mental de 6 et 7 ans, ne sont
pas scolarisables mais semi-éducables.
3. Les débiles moyens dont le QI va de 50 à 70 peuvent recevoir l’éducation de base en
calcul, écriture et lecture.
4. Les débiles légers dont le QI varie entre 70 et 85, sont scolarisables au niveau de
l’école primaire mais rarement au-delà.
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4.3.1.4 Les causes de la déficience mentale
Les parents et les enseignants ont une perception négative des enfants
ayant de trouble d’apprentissage. Cette perception se présente sous quatre formes :
1. Habileté à communiquer : Ils disent que ces enfants ont des difficultés à exprimer
leurs idées et sentiments. Ils n’aiment pas écouter et ils sont difficiles à leur parler.
2. Autocontrôle : ils éprouvent des difficultés à contrôler leurs impulsions.
3. Autonomie : ils s’organisent moins bien comparativement à leurs frères, sœurs ou
collègues.
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4. Echanges affectifs : ils démontrent moins de considérations pour les autres et sont
moins à mesure de recevoir de l’affection. Ils sont plus dépendants que les autres.
Spécifiquement pour les enseignants, ces enfants sont moins coopératifs, moins
attentifs, moins autonomes et plus difficiles à accepter socialement. Or, l’intégration
sociale est une dimension cruciale dans le développement psychosociale de l’enfant.
Ces enfants sont moins populaires et ont tendance à être rejetés par les pairs.
Ils se perçoivent plus positivement que leur entourage le fait. Sur le plan de la
communication interpersonnelle, ils ont plus difficile à saisir l’état émotionnel des autres et à
bien faire comprendre leur propre état émotionnel. En situation de jeu de groupe, ils
produisent plus d’énoncés compétitifs (Ex : j’aurais pu faire mieux que lui).
a) La famille
Pour Feuerstein (1980), l’intelligence est le résultat d’un contact direct avec
les stimuli de l’environnement et la transmission d’expériences d’apprentissage. Or, c’est la
famille qui choisit et organise le monde de stimuli pour la réussite de l’enfant, et qui va
déterminer la qualité de l’environnement. Si l’enfant ne bénéficie pas d’un environnement
stimulant pour les apprentissages, il risque de ne pas performer à l’école.
b) L’école
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à l’éclosion de trouble d’apprentissage, même si elle veille toujours à donner les mêmes
chances à tous. Exemple : les écoles en milieux moins nantis ont moins des ressources
humaines et matérielles pour aider les enfants dans les besoins. Les normes en vigueur, les
standards de réussite scolaire sont souvent moins élevés, donc les échecs peuvent y être
plus nombreux aux épreuves nationales. La communication école-famille est moins bonne en
milieu défavorisé et cela pour plusieurs raisons (manque de cahier de communication, de
téléphone ou de crédits, etc.). L’attitude face au diagnostic d’un enfant identifié comme
ayant de trouble d’apprentissage va créer des attentes négatives pour son rendement
scolaire et parfois de façon durable.
a) Attention sélective : le fait de ne pas se concentrer sur les éléments pertinents d’une
tâche,
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Chapitre V: Développement de l’enfant de l’adolescence à l’âge adulte
5.1 Définition:
L’adolescence est une période de transition qui débute à la puberté avec des
changements physiques saisissants, tels que:
-l’accroissement rapide de la taille et du poids même si c’est moins rapide que durant
l’enfance;
-changement dans les proportions des parties du corps et atteinte de la maturité
sexuelle;
-période de transformation sociale et émotive.
Chez le garçon, c’est la présence des spermes dans l’urine. Les éjaculations
nocturnes sont également un signe de puberté chez le garçon. Certains adolescents
expérimentent les premières relations sexuelles accomplies et la masturbation de façon
régulière.
• Il y a apparition des signes qui ne sont pas directement reliés aux organes sexuels:
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• Chez la fille:
• Chez le garçon :
développement du système pileux dont les poils pubiens et les poils aux aisselles.
Chez la fille, il y a apparition des poils sur le visage (moustache et barbe) et autour
des mamelons;
L’acné est plus répandu chez le garçon que chez la fille suite à l’augmentation de la
quantité des testostérones;
Une maturité sexuelle très précoce ou très tardive peut perturber l’adolescent
(e). Chez le garçon qui atteint la maturité plus tôt, il est plus équilibré, plus détendu, plus
jovial, plus naturel, plus populaire et moins impulsif que celui dont la puberté est retardée. Il
est plus prudent, plus soucieux de plaire, plus respectueux des règles. L’adolescent qui
atteint la puberté plus tôt a un rendement intellectuel supérieur à celui qui connait une
puberté retardée.
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Par contre, le garçon qui connait une puberté tardive est plus enclin à se
sentir incompétent, rejeté et dominé par les autres, à être dépendant et agressif, à souffrir
d’insécurité.
Les minéraux qui manquent souvent chez les adolescents sont le calcium, le
fer et le zinc. Malheureusement, les adolescents ne préfèrent pas manger des aliments
riches en ces minéraux.
Une telle personne est obsédée par l’idée d’atteindre un certain poids et une
forme idéale pour son corps. Elle devient anormalement maigre, et est parfois accablée par
la honte à cause de sa maigreur. Elle se méprise, elle est dépressive à cause de ses habitudes
alimentaires anormales. Elle peut souffrir d’irritation gastrique, de problème de peau et de
chute de cheveux.
Cause de la boulimie
N.B.: Le travail pratique étant individuel, toutes les copies dont les réponses donneront
l’impression d’être identiques à celle de l’autre, seront purement et simplement annulées et
les auteurs auront zéro.
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Chapitre 6: Les évaluations psychologiques
TRAVAIL PRATIQUE A DEVELOPPER PAR LES EUDIANTS
CONCLUSION
Les étudiants vont, dans le cadre de multiples travaux dirigés, compléter leurs
connaissances en menant des recherches à chaque étape du cours. Car dans le cadre du
système LMD, l’enseignant doit donner 20% tandis que les étudiants doivent en apporter
80%.
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BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE
-BINET, Alfred (1911) : Les idées modernes sur les enfants, édition Flammarion, Paris.
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-SIGMOUND, Freud (1969) : Les théories sexuelles infantiles, Vie sexuelle, Presse
universitaire de France, Paris.
1. But du Cours……………………………………………………………………………………….2
2. Objectifs pédagogiques……………………………………………………………………….2
3. Plan du Cours………………………………………………………………………………………2
3. Introduction………………………………………………………………………………………..5
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à J. Bowlby (1907-1990)……………………………………………………………………9
1.3.1.3 L’adaptation………………………………………………………….……………….…….12
1.3.1.4 L’Assimilation………………………………….……………………………………………12
1.3.1.5 L’Accommodation………………………………….……………………………………..13
1.3.1.6 L’Organisation………………………………….…………………………………………..13
BIBLIOGRAPHIE SELECTIVE………………………………………………………………………..39
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