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République du Tchad Unité~Travail~Progrès

Ministère de l’éducation nationale


et de la promotion civique
Direction Nationale de l’Enseignement Catholique
Archidiocèse de N’Djamena
Lycée Collège Saint Etienne
Département d’Education à la Vie et à l’Amour
Classe de 3ème A
Exposé débat
Groupe n°3

EXPOSE DEBAT
THEME : LA PSYCHOLOGIE
DE L’ADOLESCENCE

Exposants : Chargé du cours :


1. DENERABE Séraphine Mr NDEIKOUNDA Franklin
2. DJAKOUMTE MODOBE Romaric
3. DJEKONBÉ TOBA Elvis
4. DJEKORNOM MBAÏHODOUM Boris : Chef
5. DJELASSEM Gilardo
6. DJERAREOU BANGA Honoré
7. DONON-HORBÉ SAINTA Junior
8. EDIEYA PAH Mélissa
9. KAGKOUMA Flora
10. FOH-IGNANGBA TCHAKNONE Mélissa
11. GAKDANK Olivia
12. GUELNODJI Bénicia Hillary
13. GUERINAN BEMADJI Ludovic

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Plan de travail
Introduction
I. Psychologie des adolescents
II. Développements cognitifs, affectifs et sociaux
A. Développement cognitif
1. Fonctions exécutives
2. Pensée abstraite et formulation d’hypothèse
3. Pensée critique
4. Sagesse
B. Développement affectif
C. Développement social
1. Élargissement de l’univers social
2. Différenciation des relations
3. Construction d’un univers social propre
III. Changements psychosexuels
IV. La construction de l’identité
V. Comportements à risques
Conclusion
Bibliographie

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Introduction
Pour l’Organisation Mondiale de la Santé, l’adolescence est « la période de croissance
et de développement humain qui se situe entre l’enfance et l’âge adulte, entre les âges
de 10 et 19 ans ». C’est une période de transition qui se caractérise par un rythme de
croissance élevé et des changements psychologiques importants.
Dans ce travail nous allons prendre un aspect particulièrement délicat de
l’adolescence, sa psychologie. Nulle n’est sans savoir que pendant l’adolescence les
émotions son bien plus aigu et le comportement à tendance à dérapé.
I. Psychologie des adolescents
Avec l'entrée dans la puberté, les changements physiques, comme la maturation
des organes sexuels, la poussée de croissance et la maturation du cerveau,
accompagnent des changements cognitifs, affectifs et sociaux. L'adolescent développe
sa capacité à penser de façon abstraite et à raisonner de manière plus efficace et
scientifique. Il développe son jugement moral. Les relations avec les pairs prennent une
grande importance, accompagnant une indépendance accrue vis-à-vis des parents, et
les premières relations amoureuses et expériences sexuelles. L'adolescence est une
période de recherche d'identité et de choix d'orientation.
II. Développements (changements) cognitifs, affectifs et sociaux
L’adolescence connaît de grands changements dont les conséquences sont d’ordre
affectif et cognitif, sous l’effet d’une triple maturation (physique ou hormonale,
psychologique et sociale). Ces maturations peuvent être décalées : un adolescent mûr
physiquement peut garder un comportement d’enfant, des petites filles sous pression
familiale ou sociale se comportent comme des adultes, un jeune physiquement et
psychologiquement mature peut ne pas parvenir à son autonomie pour des raisons
socio-économiques.
La pensée de l’adolescent se transforme : il devient capable de raisonner de manière
plus abstraite et plus complexe ce qui permet à son jugement moral de progresser
énormément. L’adolescent possède ainsi des outils mentaux qui lui permettent de faire
des choix et un sens critique qui l’amène parfois à remettre en cause les lois ou règles
adultes. Les pulsions sexuelles deviennent de plus en plus fréquentes et intenses. Les
relations avec ses pairs prennent une grande importance. Cependant, l’adolescence
est aussi marquée par un sentiment d’invulnérabilité qui augmente les conduites à
risque et peut exposer l’adolescent à de nouveaux dangers.
Ces changements sont le plus souvent paradoxaux, ressentis comme positifs et négatifs
à la fois. L’autonomie implique la menace de se perdre, la nécessité de faire des choix
implique des renoncements. De même la mise à distance des parents demande en
même temps la nécessité de leur affection. La recherche de proximité avec d’autres
adolescents peut s’accompagner d’un sentiment de solitude en leur compagnie.
A. Développements cognitifs

En premier lieu, il faut préciser que le développement cognitif à l’adolescence, comme


avant l’enfance, est lié aux capacités intellectuelles, de perception et de connaissance.

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L’adolescence est une période de développement cognitif rapide. L’un des fondateurs
de la psychologie du développement, le psychologue suisse Jean Piaget, décrit
l’adolescence comme la période de la vie où les pensées de l’individu commencent à
prendre une forme plus abstraite et où les pensées égocentriques diminuent. Cela
permet à l’individu de penser et de raisonner selon une perspective plus large.
1. Fonctions exécutives
Les changements biologiques dans la structure du cerveau et de la connectivité à
l’intérieur du cerveau interagissent avec l’expérience acquise qui s’accroît, les
connaissances et les nouvelles exigences sociales, qui ensemble produisent une
croissance cognitive rapide.
Ces fonctions exécutives continuent leur développement durant l’adolescence, ce qui
peut expliquer les améliorations observées dans plusieurs domaines cognitifs liés aux
fonctions exécutives :
- Attention : On constate des améliorations dans l’attention sélective, processus
par lequel on se concentre sur un seul stimulus pendant le paramétrage d’une
autre. L’attention divisée, capacité à prêter attention à deux ou plusieurs stimuli
en même temps, s’améliore également.
- Mémoire : Des améliorations sont observées dans la mémoire de travail et la
mémoire à long terme.
- Vitesse de traitement : Elle s’améliore très nettement entre l’âge de cinq ans et le
milieu de l’adolescence. Elle se stabilise vers 15 ans.
- Organisation ou planning.
- Métacognition : Les adolescents sont de plus en plus conscients de leurs
processus de pensée et peuvent utiliser des stratégies pour réfléchir ou encore
mémoriser, et ce, de manière plus efficace.

2. Pensée abstraite et formulation d’hypothèse


Jean Piaget a observé que la pensée des adolescents est moins liée aux événements
concrets que celle des enfants : ils peuvent raisonner sur, ou imaginer, des possibilités
en dehors du monde réel et concret. Ainsi, vers 11 ou 12 ans, les compétences
s’améliorent dans le domaine du raisonnement déductif, qui mène à l’élaboration du
raisonnement hypothético-déductif, base de la pensée scientifique. L’adolescence
marque l’entrée dans le stade du raisonnement formel, ou stade formel, dernier des
stades dans le développement du raisonnement d’après le modèle des paliers
d’acquisition de Piaget.
La pensée formelle permet à l’adolescent de traiter l’information plus complexe avec
plus de souplesse. Ce type de pensée lui permet de mieux planifier, d’envisager l’avenir,
les conséquences éventuelles d’une action. Cette pensée permet également
d’envisager plusieurs explications possibles aux événements. Les adolescents
développent aussi une compréhension plus complexe de la probabilité. Cette capacité
à raisonner permet à l’adolescent d’éprouver des émotions nouvelles et plus complexes
sur des principes, comme s’enthousiasmer pour des idéaux (la liberté, par exemple) et
se mettre à détester d’autres catégories abstraites (l’exploitation, par exemple).

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3. Pensé critique
Par rapport aux enfants, les adolescents sont plus susceptibles de questionner les
assertions d’autrui, et moins susceptibles d’accepter les faits comme des vérités
absolues. Grâce à leurs expériences hors du cercle familial, ils apprennent que les
règles qui leur semblaient absolues sont en effet relatives. Ils commencent à faire la
différence entre les règles instituées par le bon sens commun (par exemple, pour éviter
un danger mortel) et celles qui sont basées sur des normes culturelles (codes de
l’étiquette, par exemple ne pas avoir de petit(e) ami(e) avant un certain âge), une
distinction que les jeunes enfants ne font pas. Cela peut conduire à une période de
remise en question de l’autorité dans tous les domaines.
4. La sagesse
La sagesse, ou la capacité de compréhension et le jugement, se développent grâce à
l’expérience au cours de l’adolescence. La notion de sagesse est cependant difficile à
définir et reste relativement peu explorée en psychologie expérimentale. Elle a
commencé à faire l’objet de recherches systématiques vers les années 1990. Selon le
modèle de Baltes, la sagesse, tout comme les expériences apprises, les connaissances
et l’expertise, sont des habiletés pragmatiques témoignant d’une intelligence
pragmatique, qui augmentent avec l’âge tout au long de la vie.
B. Développement affectif

Quand on parle de changement ou développement affectif on veut tout simplement


parler des émotions.
Joie, tristesse, colère, dégout, peur, surprise : chacun de ces termes évoque une
émotion primaire. Mais la palette est large et nuancée : euphorie, extase, dédain,
irritabilité, agacement, mélancolie, anxiété, inquiétude, soulagement, embarras,
culpabilité et bien d’autres encore. Au cours de l’adolescence toutes ces émotions
deviennent plus aiguës et l’adolescent a du mal à se contrôler. Elles deviennent
tellement aiguës que l'adolescent commence à avoir des comportements risqué et
ambiguë (Ce n’est pas un jeu de mot).
Pendant l’adolescence, les régions du cerveau qui contrôlent les émotions se
développent et maturent. Cette phase se caractérise par des crises apparemment
spontanées qui peuvent être difficiles pour les parents et les enseignants qui en sont
souvent les victimes. Les adolescents apprennent progressivement à éliminer des
pensées et des actions inappropriées et à les remplacer par des comportements axés
sur des objectifs.
L’aspect émotionnel du développement pubertaire est le plus pénible, mettant souvent
à l’épreuve la patience des parents, des enseignants et des médecins. La labilité
émotionnelle est une conséquence directe du développement neurologique pendant
cette période, lors de laquelle les parties du cerveau qui contrôlent les émotions
maturent. La frustration peut aussi naître de la croissance dans de multiples domaines.
Un sujet majeur de conflit naît du désir de liberté de l’adolescent, qui se heurte au
puissant besoin des parents de protéger leurs enfants des dangers. Les parents

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peuvent avoir besoin d’aide pour renégocier leur rôle et progressivement accorder plus
de privilèges à leurs adolescents ainsi que d’attendre d’eux qu’ils acceptent une plus
grande responsabilité pour eux-mêmes et au sein de la famille.
C. Développement social

L’avènement de la puberté précipite les changements qui s’effectuent sur le plan


personnel et social. L’individu doit abandonner sa condition d’enfant et faire face à
diverses tâches développementales : se construire une image corporelle sexuée et
s’engager sur le plan des relations allosexuelles. L’adolescence entraîne également
d’importants changements dans l’univers social et relationnel des individus, ce qui se
traduit par des modifications substantielles et des exigences nouvelles : il s’agit de
modifier le type de rapports qu’on entretient avec les parents, de développer des
relations de proximité et d’intimité avec les pairs et de s’engager dans des relations
amoureuses.
Le milieu social particulier où grandit l’enfant ou l’adolescent a des répercussions
évidentes sur la croissance de l’individu ; certains contextes sociaux sont favorables au
développement, alors que d’autres sont porteurs de risques. La pauvreté matérielle
représente le facteur social le plus pénalisant pour la croissance, mais il existe d’autres
sources d’adversité, comme le fait de vivre dans une famille dysfonctionnelle ou
abusive, la monoparentalité ou le fait d’habiter un quartier difficile d’une ville ou d’une
banlieue.
L’adolescence se caractérise par d’importants changements dans l’univers social et
relationnel des individus. Ces changements s’expriment de trois manières :
élargissement de l’univers social, différenciation des relations et construction d’un
univers social propre.
1. Élargissement de l’univers social

Par rapport aux enfants, les adolescents interagissent avec un nombre accru de
personnes et ces interactions deviennent à la fois plus complexes et plus diversifiées.
La nature des relations qu’on entretient avec les parents se modifie au fur et à mesure
que l’adolescent gagne en autonomie, le temps passé avec les parents diminue
sensiblement et constamment au profit du temps consacré aux interactions avec des
personnes extérieures à la famille (Larson et Richards, 1991), alors que le groupe des
pairs occupe un rôle de plus en plus important dans l’univers social et personnel. Le
nombre d’amis et d’amis intimes ainsi que le temps consacré aux amis augmentent dès
le début de l’adolescence pour atteindre un sommet au milieu de l’adolescence, les
relations avec l’autre sexe se mettent en place progressivement et jouent un rôle
croissant dans la vie relationnelle et affective. Le début de l’adolescence coïncide avec
l’entrée à l’école secondaire ; celle-ci offre un environnement social plus étendu et de
multiples possibilités d’interaction sociale avec des groupes de pairs différenciés et un
nombre d’adultes accru.
2. Différenciation des relations

Durant l’enfance et l’adolescence, la vie sociale et émotionnelle se déroule surtout à


l’intérieur de deux mondes : celui des relations avec les parents et celui des relations

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avec les pairs (Hartup, 1989). Ces deux mondes sont régis par des règles spécifiques et
assument dans le développement des fonctions fondamentales mais complémentaires ;
les relations avec les parents sont dominées par des règles d’attachement, d’autorité
et d’obligations, celui des pairs par des règles de réciprocité et de partage du pouvoir.
Ces deux mondes, imbriqués durant l’enfance, vont nettement se différencier à
l’adolescence. L’univers social connaît une différenciation croissante au cours de
l’adolescence, pour aboutir à une forme d’intégration à l’âge adulte (Collins et Laursen,
2000). Lorsqu’on examine l’évolution des relations au sein de la famille, par exemple, on
constate que des modes d’interaction spécifiques se développent peu à peu avec la
mère, le père et la fratrie et que ces relations sont le lieu d’acquisition de diverses
habiletés. Les relations d’amitié avec les autres enfants apparaissent très tôt, elles
naissent au sein de l’univers familial et se forment essentiellement avec des partenaires
de jeux, sous la supervision parentale. À l’adolescence, l’univers des relations familiales
et celui des relations avec les pairs se différencient très nettement, on observe une
distance émotionnelle et physique croissante à l’égard des parents et un engagement
intense dans les relations de proximité avec les amis du même sexe ; ceux-ci deviennent
des figures centrales, qu’il s’agisse de soutien à offrir, d’idées et de confidences à
partager. Les premières relations avec l’autre sexe ont lieu dans le cadre des relations
avec les pairs et, progressivement, le partenaire amoureux deviendra la figure centrale
en matière d’intimité et d’attachement. L’adolescence représente une période durant
laquelle l’univers social se différencie, les diverses relations se singularisent afin
d’assumer des fonctions spécifiques et d’adopter la place quelles occuperont dans la
hiérarchie relationnelle à la vie adulte.
3. Construction d’un univers social propre

Durant l’adolescence, les personnes s’engagent pour la première fois dans la


construction de leur propre univers social. Les parents perdent une part importante de
l’autorité qu’ils exerçaient sur les fréquentations de leurs enfants ; de leur côté, les
adolescents vont s’associer à des pairs avec lesquels ils partagent un certain nombre
d’intérêts et de valeurs. La famille et le groupe des pairs peuvent s’entendre sur des
dimensions fondamentales comme les perspectives scolaires ou professionnelles, les
valeurs morales ou les normes sociales, mais des ruptures peuvent apparaître entre la
famille et le groupe des pairs, et ces divergences sont porteuses de risques,
particulièrement lorsque le groupe s’engage dans des comportements déviants tels que
la consommation de drogue ou la délinquance.
III. Le développement psychosexuel
Le développement psychosexuel est un concept multidimensionnel qui recouvre les
dimensions anatomiques et physiologique du fonctionnement sexuel (ou de sa genèse)
et les aspects psychologiques comme la connaissance, la compréhension, les
croyances, les attitudes et les valeurs en rapport avec la sexualité.
Le concept englobe le développement des rôles sexuels, l’image du corps, les relations
sociales et aspirations (désirs de rapport amoureux, d’affection et d’attachement, désir
d’enfants, désir d’une vie sexuelle).

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L'attirance mutuelle traduit le besoin de l'autre qui est dans toute personne humaine, le
désir d'aller à la rencontre de l’autre, de le découvrir. Ce besoin est très fort. La fille ou
le garçon le ressent dans tout son être et encore plus pendant l’adolescence : dans son
esprit, dans son cœur et dans son corps. C’est l’ensemble de ces besoins par rapport à
l’autre qui définissent la sexualité humaine plus particulièrement celle de l’adolescent.
IV. La construction de l’identité
L’adolescence étant une période de transition, la quête et le développement de l’identité
occupent une place importante dans l’étude de la psychologie de l’adolescent.
L’adolescent en effet doit découvrir ses valeurs, ses préférences et ses objectifs dans
la vie. La quête d’identité porte par exemple sur les vêtements et l’apparence, mais
aussi sur l’orientation scolaire et professionnelle, l’orientation sexuelle, etc. L’identité,
selon Erikson, est « la conception que l’individu a de lui-même, de ses identifications et
de ses différents rôles sociaux. »
Plusieurs concepts sont utilisés pour décrire les processus engagés dans la
construction de l’identité : le « concept de soi », le sens de l’identité résultant d’une
crise d’identité, l’estime de soi. Ces concepts reliés sont utilisés de manière spécifique
par les chercheurs et ont une définition précise dans un certain contexte théorique, bien
que certains de ces concepts soient passés dans le langage courant.
Pour expliquer le processus lors duquel les caractéristiques les plus importantes de
l’identité sont configurées, James Marcia a suggéré quatre statuts d’identité. Ces
quatre statuts montreraient l’état de l’individu par rapport à son identité et naîtraient de
deux circonstances : (a) avoir ou non traversé une crise d’identité, ou (b) avoir ou non
pris des engagements professionnels, idéologiques ou personnels.
Pendant l’adolescence, la personne se voit offrir une multitude d’options pour
construire sa propre identité. Lorsque l’adolescent(e) prend conscience de ces
alternatives, il(elle) commence alors à explorer son monde, ses goûts, ses relations
intimes, son genre, ses amitiés, etc. Cette recherche, parmi tant d’opportunités, est ce
qui peut mener à ce que nous connaissons comme une crise d’identité.
Après avoir exploré les options que lui offre le monde, l’adolescent peut décider de
cribler certains aspects (idées, engagements, valeurs, etc.) et en accepter d’autres
comme étant siennes. Cette acceptation implique un engagement à l’égard de certains
concepts idéologiques, personnels et professionnels, lesquels développeront une
identité durant l’adolescence et un concept de soi qui influencera de manière
importante sa vie d’adulte.
Dans la suite de ce travail, nous vous expliquerons les quatre statuts qui apparaissent
après avoir traversé ces deux dimensions : identité diffuse, identité en moratoire,
identité en phase de réalisation et identité forclose.
- Identité diffuse : Il s’agit de la première étape du développement de l’identité
durant l’adolescence. L’adolescent(e) se trouve dans ce statut lorsqu’il(elle) n’a
pris aucun engagement ou n’explore pas les alternatives qui lui sont offertes. A
ce stade, l’adolescent(e) ne s’inquiète pas de son identité.

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- Identité en moratoire : Il s’agit du stade qui, dans le cadre d’un développement
normal, suit l’identité diffuse. L’adolescent(e) se trouve en moratoire
lorsqu’il(elle) a souffert d’une crise d’identité, mais n’a pas encore développé
d’engagements de quelque nature que ce soit.
- L’identité en phase de réalisation : Il s’agit du statut dans lequel l’adolescent(e) a
passé le stade en moratoire et a décidé de certains engagements idéologiques,
professionnels et personnels. Suite à la crise d’identité et après avoir exploré ses
options, l’individu a choisi le chemin qu’il veut suivre pour continuer à se
développer en tant que personne. Cela l’amène à construire son identité et à avoir
une idée de qui il est lui-même. Après cela, la personne aura confiance en elle-
même et montrera un ajustement positif tant sur le plan comportemental et que
personnel.
- L’identité forclose : Les personnes qui se situent dans cet état montrent un
meilleur ajustement que celles qui se trouvant en moratoire ou diffus. Cependant,
il n’en est pas moins vrai qu’il s’agit d’un état plutôt instable et beaucoup moins
sécurisant que l’Identité de réalisation.
V. Comportements à risques
Les quatre grands comportements à risques chez l’adolescent sont : l’abus d’alcool, le
tabagisme, les relations sexuelles multiples et les relations sexuelles sans condoms.
L’adolescent dans sa quête d’affirmation et d’intégration à un groupe social
commencera à consommer des substances dite psychoactive, et s’adonnera à la
toxicomanie. Le banditisme aussi peut se présenter chez certains adolescents qui ne
sont pas encadré.
Les comportements à risque (la conduite sur la route, la consommation d’alcool et de
drogues, la violence, les rapports sexuels non protégés, etc.) sont les premières causes
de mortalité des adolescents dans le monde. Le sentiment de solitude et la dépression
constituent également un facteur de risque important, les suicides constituant
également une cause élevée de décès.
Conclusion
En somme l’adolescence est une période de transition où l’adolescent subi des
changements au niveaux psychologiques. C’est la période où il construit des relations
et part en quêtes de son identité. Il ne faut pas oublier que c’est à ce moment où il prend
le plus de risques et devient incontrôlable d’où la nécessité des parents d’encadrer
suffisamment et non abusivement leurs adolescents sur ce parcours.
Bibliographie
Fr.m.wikipedia.org ; psychaanalyse.com ; www.cairn.com ; www.cliniquefocus.com ;
sciences-cognitives.com ; documentation.ehesp.fr ; www.who.int ;
ifightdepression.com ; laneurobox.com ; www.universalis.com ;
www.msdmanuals.com ; www.doctissimo.fr ; psy-enfant.fr ; www.sfsa.fr ;
etreparents.com ; books.openedition.org ; journal.openedition.org ; nos pensées.fr

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