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Introduction

Du Grec psyché qui signifie âme et logos qui signifie discours ou sciences, la psychologie est la science
des faits psychiques. La psychologie se définie comme la science des conduites. Sous cet aspect, elle
même comprends plusieurs orientations :

.la psychologie clinique

.la psycho pathologie

.la psychologie de l'enfant

.la psychologie du développement

.la psychologie sociale

.la psycho pédagogique

.la psychologie de l'éducation

.etc

Depuis une dizaine d'années on assiste à la psychologisation de la société. L'engouement pour la


psychologie se manifeste dans plusieurs domaines:

.Les hôpitaux psychiatriques

. L'école

. Les centres de psychologiques

. Les entreprises avec le Coaching

. Les attentats

.les inondations...

La psychologie est donc diversifier, aussi diverses que les activités de l'homme. À quoi correspond
donc cette demande psychologique ?

Cette demande psychologique correspond à la souffrance au travail, à la solitude urbaine, aux crises
du milieu de vie, à l'augmentation croissante de la dépression, à l'instabilité du couple etc

On observe donc une incessante interrogation sur soi et le sens de la vie. De là découle des méthodes
de développement personnel, de psychothérapie centré sur la gestion de soi, de l'écoute active etc.
Lorsque les modèles de conduite ne sont plus stabilisés, la psychologie vient en renfort. Elle est sensé
apportée écoute et conseils à défaut de solutions toute faite. Dans l'enseignement, ces différentes
disciplines sont utilisées notamment la psychopédagogie qui elle même est une composante de la
psychologie de l'éducation, elle même composante des sciences de l'éducation.

Les sciences de l'éducation sont constituées par l'ensemble des disciplines qui étudient les conditions
d'existence, de fonctionnement et de l'évolution des situations et des faits d'éducation. Plus
précisément, les sciences de l'éducation sont l'ensemble des disciplines qui contribuent à la
formation des formateurs du point de vue pédagogique.

Pour exercer le métier d'enseignant, 2 types de formation sont nécessaires et complémentaires :

.la formation académique


.la formation pédagogique.

La formation académique est le processus (étape) et le résultat d'étude générale et spécifique dans
un domaine particulier.

la formation pédagogique est l'ensemble des procu qui conduit un individu à exercer une activité
professionnelle (celle de l'enseignant)

et le résultat de cet ensemble de processus.

I. PSYCHOLOGIE DE L’EDUCATION : COMPOSANTES, DEFINITION, OBJET ET INTERÊT

1. COMPOSANTES, DEFINITION ET OBJET

La psychologie de l’éducation concerne les thèmes généraux de la psychologie/éducation. Elle peut


être définie comme l’ensemble des études faites sous l’angle psychologique des institutions, des
méthodes, des structures d’un système éducatif. Il s’agit d’une psychologie des systèmes éducatifs. La
psychologie de l’éducation est constituée par l’ensemble des études sur les conduites. Dans cet esprit,
elle s’intéresse à l’état des sujets avant (prérequis), à leur fonctionnement pendant et à leur
transformation après. Dans ce cadre, on distingue 02 formes de psychologie de l’éducation : une
forme statique qui est celle du constat et une forme dynamique qui est celle de l’action. La première
établit des bilans aussi objectifs que possible, des états psychologiques résultant de l’action éducative
et étudie l’influence de telle ou telle variable de la situation d’éducation. La seconde étudie les sujets
et les nombreuses interactions qui s’établissent entre eux dans les situations d’éducation réelle.

La psychologie de l’éducation peut également se fixer pour objectif l’examen des résultats globaux de
l’éducation (Psychologie des niveaux et des types d’éducation). Elle est en outre, une discipline
scientifique qui relève, analyse et étudie toutes les composantes psychologiques des situations
d’éducation. Elle regroupe alors les phénomènes individuels (psychologiques et
psychophysiologiques) et tous les phénomènes liés à la vie des groupes. Le problème du langage
préoccupe également la psychologie de l’éducation, car l’éducation ne peut exister sans une
communication entre les êtres humains en présence. Sans le langage une partie importante des
communications devient impossible à établir.

La psychologie de l’éducation a pour objet d’étude l’apprenant, c’est-à-dire au sens large un individu
inséré dans un processus d’éducation. La psychologie de l’éducation est un domaine frontière entre la
psychologie, discipline orientée vers la connaissance et la pédagogie, discipline orientée vers l’action.

2. INTERÊT

La psychologie de l’éducation est désormais productrice de connaissances qui intéressent


directement les compétences didactiques et pédagogiques des enseignants. Dans un secteur où les
références sont en continuelle évolution, la psychologie de l’éducation aide à analyser et à la prise de
décision. Par son approche scientifique des phénomènes d’éducation, elle peut être l’un des vecteurs
de la sensibilisation à la recherche (Foulin et Mouchon, 1999 :121).
Le rôle des travaux de la psychologie de l’éducation ne se limite pas à fournir des données
fondamentales à l’éducation ; par leur rigueur méthodologique, ils peuvent contribuer à la validation
scientifique des méthodes pédagogiques. Personne ne peut contester que les questions d’éducation
méritent un minimum de garantie scientifique. Ainsi il peut s’installer une sorte d’«interpellation
réciproque entre psychologie et enseignement» (Foulin et Mouchon, 1999 : 119).

Au total, l’apport de la psychologie de l’éducation doit être envisagé à travers les capacités de cette
discipline à permettre de :

 diagnostiquer les difficultés d’apprentissage mais aussi les habiletés liées à tel ou tel élève,

 proposer des activités destinées soit à prévenir les échecs (difficultés) en préparant les acquisitions,
soit à remédier aux problèmes qui surgissent afin qu’ils ne se cristallisent.

Il s’agit donc d’une fonction d’aide à l’ingénierie pédagogique.

II ADOLESCENCE (12 A 18 ANS)

1. DEVELOPPEMENT PHYSIQUE

L’Adolescence est définie non seulement comme une période de changement pubertaire mais aussi
comme une période de « transition » entre l’enfance et l’âge adulte. Dans certaines cultures, cette
transition est marquée par des rites. Les changements physiques sont provoqués par un ensemble
complexe de changements hormonaux.

À l’adolescence, le corps se développe de façon spectaculaire. À aucun moment de la vie post-natale,


la croissance n’a été aussi rapide. De nouvelles fonctions apparaissent. Les capacités physiques sont
modifiées et ce processus est irréversible.

On observe des changements dans la composition du corps, des changements dans la capacité
aérobique du corps (forces musculaires, résistance, capacité cardiaque et respiratoire).

Le système nerveux et le système endocrinien jouent un rôle central dans le déclenchement et


l’évolution de la puberté. La puberté donne lieu à des phénomènes physiques importants :
l’accélération rapide de la croissance, le développement des caractères sexuels primaires et
secondaires. Chez les filles, la maturation sexuelle se traduit par un ensemble de changements dès
l’âge de 8 à 9 ans. Les menstruations apparaissent relativement tard dans cette séquence.

Le début de la poussée de croissance diffère pour les garçons et pour les filles. Le rythme chez les
filles est généralement plus rapide (vers 12- 13 ans) alors qu’il atteint son maximum chez les garçons
vers 14-15 ans.

En général, une fille de 14 ans et un garçon de 16 ans ont déjà atteint 90% de leur taille adulte. Les
garçons connaissent une plus grande augmentation de la masse musculaire dans tous les domaines.
Les filles possèdent plus de tissus adipeux. Bon nombre de transformations physiques subissent
l’influence des facteurs environnementaux par exemple les habitudes alimentaires (la nutrition). Une
carence alimentaire prolongée a pour conséquence le ralentissement du rythme de croissance et le
retard de la maturation sexuelle. Les adolescents ont moins de maladies aiguës que les enfants, mais
ils ont tendance à développer des troubles majeures d’alimentation : la boulimie et l’anorexie. Le
problème le plus fréquent lié à l’alimentation est l’obésité, laquelle augmente le risque de maladies.
La boulimie et l’anorexie sont pour la plupart des désordres réactionnels très liés aux critères de
minceur véhiculés par la société.

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