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00 Introduction
01 Objectifs du cours
1.0 . INTRODUCTION
2.0 . INTRODUCTION
1.1. Instruction
1.2. Enseignement
1.3. Apprentissage
1.4. Formation
Former, c’est tailler qui signifie ‘’donner une forme à ce qui était
difforme. Dans le cadre professionnel, il s’agit d’outiller une catégorie des
travailleurs des connaissances nécessaires pouvant leur permettre de pallier
qu’ils pourront rencontrer dans leur professions. Ce dernier porte sur un thème
bien déterminé pour le perfectionnement soit le recyclage. C’est aussi l’action de
donner à quelqu’un, à un groupe, les connaissances nécessaires à l’exercice
d’une activité : formation des cadres. Dans le cadre scolaire, il s’agit d’une
préparation (initiation) intégrale de l’enfant pour son adaptation à la société.
1.6. Culture
Dans le sens plus général, la liberté est la capacité qu’a l’être humain
de décider et d’accomplir des actes dont il a l’initiative, qui ne sont pas
déterminés par des causes physiques externes(Le fait donc d’échapper au
déterminisme).
Dans le domaine éducatif en général et particulièrement dans le
domaine de l’enseignement, la liberté est perçue par rapport à l’enfant. Pour que
l’enfant s’épanouisse normalement, pour que les potentialités en lui se
développent, il faut qu’il soit dans la « liberté »
1.10. Discipline
1.12. Science
Un courant est une idée, pensée soutenue par un auteur avec ses
partisans. Le soufixe ‘’isme’’ indique la doctrine ou théorie.
1.14. Education
Religieuse : elle porte sur l’homme avec l’être suprême (Dieu ou dieu) la
divinité ;
Morale : elle est relative à l’éthique et la déontologie, la conscience, bref,
faire du bien ;
Civique : celle qui donne à l’homme les valeurs, les droits et les devoirs,
les symboles admis et tolérables dans une société ou un Etat ;
Sexuelle : elle porte sur la santé, l’hygiène, l’anatomie, la physiologie des
différents organes génitaux chez l’homme comme chez la femme,
Physique : Il s’agit ici de l’entretien du corps humain, sa locomotion et
ses articulations…pour éviter les maladies liées à l’immobilité.
Et dans un autre elle est :
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1. HERBART
2. WIILIAM JAMES
Selon William, l’éducation est un art qui s’acquiert en classes par une sorte
d’intuition et par l’observation systématique des faits et des données de la
réalité.
3. KANT
Duru et Zanten voient l’éducation comme des mécanismes par lesquels une
société transmet à ses membres les savoirs, les savoir-faire et les savoir-être
qu’elle estime nécessaires à sa reproduction.
5. E. DURKHEIM
Pour Durkheim, l’éducation est l’action exercée par les générations adultes sur
celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de
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6. J. DEWEY
7. P. OSTERRIETH
8. E. LABIN
9. J.J. Rousseau
10. DECROLY
Quand on remonte plus loin, on peut affirmer que l’éducation d’un enfant
commence même avant sa naissance (éducation prénatale). Ce que la mère
enceinte fait pendant cette période de grossesse peut influencer le
comportement tant physique que moral de l’enfant à naître. On ne s’étonnera de
voir certaines mères enceintes parler à l’enfant encore au ventre ou se comporter
différemment de ce qu’elles étaient avant.
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Chapitre II : LA PEDAGOGIE
2.0 Introduction
Elle est une science dans la mesure où elle cherche une meilleure
connaissance de l’enfant, réfléchit sur les résultats obtenus par les éducateurs sur
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A cette question, on peut dire oui si l’on veut insister sur l’unité de
cette discipline. C’est pourquoi, les chercheurs préfèrent l’expression « sciences
pédagogiques » qui exprime mieux les champs variés de cette science. D’ailleurs
si l’on parle de « sciences médicales » au pluriel, pourquoi ne pourrait-on pas le
faire pour les sciences pédagogiques ?
Dans cette approche, il s’agit d’une philosophie qui détermine les finalités de
l’éducation et apprécie les moyens choisis pour les atteindre.
Elle est un art, parce qu’elle adapte les principes théoriques aux circonstances
concrètes suivant les caractères et les niveaux des enfants. Ex. Le Learning by
doing de John Dewey.
Elle est aussi une technique parce qu’elle propose des méthodes et des procédés
pour la réussite de l’œuvre éducative.
Entre autres les pays les plus intéressés par cette pédagogie, on peut citer : les
USA, l’Allemagne, la Suisse, le Royaume-Uni, la France, la Belgique, etc.
Deux sortes de comparaison sont faites : verticale et horizontale. La
comparaison verticale compare les doctrines pédagogiques d’un pays à de
différentes périodes de l’histoire. La comparaison horizontale compare les faits
éducatifs entre les pays, par exemple entre la France et la RDC
Il convient de noter que la méthode comparative existe dans toutes les sciences.
On parle ainsi de l’anatomie comparée, de la psychologie comparée, de la
grammaire comparée, de la religion comparée, etc.
2.9.1Pédagogie et biologie
L’être humain qu’on veut éduquer doit obéir aux lois biologiques qui
déterminent un tout(le développement génétique et psychique). Dans
l’éducation, dans l’apprentissage scolaire, on doit tenir compte de ces lois
biologiques. Le problème de l’hérédité, de la transmission des caractères
individuels des parents à leurs enfants est très important pour étudier ce qui est
inné et ce qui est acquis pour pouvoir adapter l’action éducative à l’enfant.
Chapitre III :
GRANDS PRINCIPES ET PRINCIPALES FORMES DE L’EDUCATION
Pris dans son sens plus large, l’éducation concerne toute personne et pas
seulement les enfants. L’individu réagit dès sa naissance jusqu’à sa mort
comme un tout aux influences extérieures et les différents types de learning sont
étroitement associés les uns aux autres. L’acquisition d’une capacité est liée à
des comportements nouveaux sur le plan de l’ajustement social, une technique
d’action n’est pas sans influence sur les intérêts et les idéaux.
La nature humaine
-Le naturalisme : doctrine qui exclut toute métaphysique (tout ce qui est jugé
obscur, compliqué et trop abstrait) et toute possibilité de réalité surnaturelle ;
Il importe de souligner que toutes ces doctrines ont chacune une conception de
la nature et de la fin de l’homme ; elles préconisent par conséquent des principes
différents de l’éducation.
Pour ce qui nous concerne, l’homme est une unité substantielle, par essence
dynamique et une personne. Ce sont là les trois principes internes fondamentaux
de la nature humaine.
Ce principe stipule que l’homme n’est pas statique : il agit et il évolue. Cette
évolution est dictée par la nature. L’homme est donc par nature tendu : il tend à
grandir, à se maintenir en vie, à faire des échanges avec le monde qui l’entoure.
Malgré ce dynamisme, son unité et sa stabilité restent, il est toujours identique à
lui-même.
Tout comportement de l’homme émane d’une même source active. C’est pour
cela que les autres nous attribuent la responsabilité de nos actes. Juridiquement,
à partir 18 ans, on est adulte et on est par conséquent responsable de tout acte
que l’on pose.
Les principes les plus généralement soulignés sont au nombre de deux : principe
d’autorité et principe de la liberté.
L’homme est un tout organique : les membres, les organes et autres facultés de
l’organisme sont intimement liés les uns aux autres et on ne peut les séparer.
Pendant très longtemps, les différents systèmes éducatifs ont marginalisé, sous
l’influence du christianisme mal compris ou de d’autres doctrines religieuses,
l’éducation physique ou corporelle.
suffisamment informés dès leurs jeunes âges. La sexualité est en fait désormais
pensée en dehors de toute référence à la fécondité et au mariage.
Les ovaires chez les jeunes filles ou les cellules des testicules chez les jeunes
garçons une fois qu’ils sont stimulés, entraînent des changements dans les
caractéristiques sexuelles primaires et secondaires durant l’adolescence.
Ces changements s’étalent sur une période de deux ans environ et atteignent leur
point culminant à la puberté, marquée par la menstruation chez la fille et
l’apparition de spermatozoïdes vivants dans l’urine chez les garçons.
(Menstruation ou règles = saignement périodique et passager de la muqueuse
utérine par le vagin qui survient de la puberté à la ménopause en l’absence de
grossesse et correspond au début d’un cycle œstral.)
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L’âge auquel chacun parvient à la puberté varie beaucoup. Certaines fillettes ont
leurs premières règles dès l’âge de 11 ans, d’autres pas avant 17 ans. L’âge
moyen se situant à 12 ans 9 mois. Chez le garçon l’âge de la maturité sexuelle
varie tout autant mais en moyenne les garçons parviennent à la maturité deux
ans après les filles.
Autrefois, les jeunes filles comme les jeunes garçons subissaient les
transformations de la puberté sans savoir réellement ce qui leur arrivait et la
plupart des adultes étaient eux-mêmes mal informés au sujet de la maturité
sexuelle. Comme conséquences chez la jeune fille : troubles psychiques à la vue
des premières règles, grossesse non désirée, abandon scolaire, mariage précoce,
etc.
Cette connaissance de son cycle ovarien, cette prise de conscience de tout ce qui
peut lui arriver et cette responsabilité de soi, liée à la responsabilité que la jeune
fille assumera dans l’avenir vis-à-vis des autres, constitue probablement la pierre
angulaire de toute l’éducation des adolescentes.
Freud postule que l’énergie sexuelle (ou libido) s’accumule dans l’organisme et
doit trouver un exutoire c’est-à-dire trouver un moyen ou un canal d’évacuation
de cette énergie. Parmi les moyens permettant l’évacuation facile de cette
énergie, on peut citer : le sport, la gymnastique ou des exercices physiques.
D’où l’importance d’organiser ces activités non seulement au niveau de l’école
mais aussi au niveau de la vie communautaire. Il existe actuellement des organes
artificiels (pénis et vagins) remplissant le rôle des organes physio- logiques
naturels.
D’autres aspects du comportement sexuel tels que le jeu sexuel chez les enfants,
l’homosexualité, la masturbation et les relations avant le mariage sont l’objet de
tolérances variables d’une société ou d’un milieu à l’autre.
Dans certaines sociétés, le comportement sexuel s’installe vite chez les jeunes
gens parce que ces sociétés sont très tolérantes et encouragent les pratiques auto-
érotiques et le jeu sexuel entre les deux sexes. Il peut arriver qu’on leur donne
une éducation sexuelle ou qu’on leur permette d’observer l’activité sexuelle des
adultes. Les Chouas d’Afrique, par exemple, craignent que les enfants, à moins
qu’ils ne s’entraînent eux-mêmes à la sexualité, deviennent incapables d’avoir
une progéniture plus tard.
- Diaphragme
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- Cape cervicale
- Eponge vaginale spermicide
- Pilule contraceptive
- Préservatif
- Gels et crèmes spermicides
- stérilet
Le sida a emporté (tué) et continue à emporter les gens, surtout les jeunes.
Contrairement à ce que pensent certains jeunes que le sida est une maladie
imaginaire pour décourager les jeunes à la sexualité, il est certain que ce virus
appelé VIH (syndrome immunodéficitaire acquis) existe effectivement et tue
beaucoup de gens. Même dans notre milieu, on a déjà assisté à plusieurs décès
dus à ce virus.
5.0 Introduction
Rousseau est un philosophe du 18ième siècle qui a produit une œuvre originale
sur deux plans. Les idées de Rousseau s’inscrivent dans un contexte
prérévolutionnaire.
Bien entendu, ces deux ouvrages portent sur des objets différents, mais pour
bien comprendre l’Emile, il est nécessaire d’avoir en mémoire le précédent « le
contrat social ». Ces deux ouvrages ont révolutionné les idées des gens sur le
plan politique et sur le plan éducatif.
Par son ouvrage l’« Emile », Rousseau introduit dans le cadre éducatif une idée
nouvelle : l’importance dans l’action éducative de partir de l’enfant tel qu’il est,
avec ses capacités, ses besoins, ses intérêts…
- Rousseau déclare qu’ « on ne connaît point l’enfance sur les fausses idées
qu’on en a, plus on va, plus on s’égare. Les plus sages s’attachent à ce qu’il
importe aux hommes de savoir, sans considérer ce que les enfants sont en état
d’apprendre. Ils cherchent toujours l’homme dans l’enfant, sans penser à ce qu’il
est avant d’être homme(…) Commencer donc par mieux étudier vos élèves ; car
très assurément vous ne les connaissez pas » ;
Pestalozzi prône également une éducation globale : tête, cœur, main (connaître,
vouloir, pouvoir…). Par contre, Pestalozzi se distingue de Rousseau parce que
pour lui l’éducation est collective ; il insiste sur le partage du savoir : éduquer
les formateurs. Dans la conception de l’enfance de Pestalozzi, il n’y a pas de
coupure nette entre l’enfant et la société, pas de coupure entre le monde de
l’éducation et la vie sociale.
- il critique le verbalisme ;
- il insiste beaucoup sur la nécessité d’une approche concrète, basée
sur le sens, d’une approche intuitive (il crée des jeux, du matériel
didactique permettant de passer du concret à l’abstrait…) ;
- il insiste beaucoup sur l’activité de l’enfant ;
- etc.
5.5DECROLY (1871-1932)
Decroly compare l’école à une caserne sans vie et qui prétend faire évoluer les
enfants en leur imposant immobilité et silence. Pour Decroly le milieu scolaire
constitue un facteur essentiel des déformations psychiques de l’enfant :
connaissances incomplètes, aversion (sentiments de répulsion, de violence) pour
le travail. Ces sentiments de révolte et violence découlent de blessures d’amour-
propre, etc.
Pour Decroly, les programmes de cette école étaient inadaptés, des programmes
qui ne répondent pas aux besoins de l’enfant, trop peu de rapport avec les
intérêts fondamentaux de l’enfant ; trop peu de cohésion entre différents
activités scolaires ; trop peu de leçons avec des sujets et des buts différents ;
prédominance des branches que l’on s’enseigne que par des méthodes verbales ;
beaucoup trop d’exercices ne donnant pas assez d’occasions à l’activité
personnelle spontanée de l’enfant
Pour Decroly, l’école développe très peu les facultés réceptrices (très peu la vue
et le sens des mouvements, plus l’ouïe), très peu aussi les facultés élaboratrices
et les facultés d’action.
(1) Partir des besoins de l’enfant et, pour ce faire, regrouper les apprentissages
autour de « centres d’intérêt ». Le but est de créer un lien entre toutes les
matières, c’est vers l’enfant que tout se dirige, c’est de l’enfant que tout
rayonne. Les centres d’intérêt sont définis en référence aux besoins.
- l’observation (elle encourage le travail des sens qui sont eux-mêmes stimulés
par l’intérêt) ;
- l’association (qui découle de l’observation et permet l’élaboration d’idées
générales grâce
à l’étude et à la comparaison d’objets à travers le temps et l’espace) ;
- l’expression (qui permet de traduire les idées induites par les associations)
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Maître Elève
Enseignement Apprentissage
Méthodes passives Méthodes actives
Méthodes expositives Méthodes expo-interrogatives
Verbalisme /Psythasisme Learning by doing (maitrise)
Autorité et dictature Démocratie et liberté
Egocentrisme Pédocentrisme
Acquisition Nature
Transmission Construction et acquisition
Enseignement magistral Enseignement participatif
Déposition Discussion
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BIBLIGRAPHIE
2. BREGE A., L’éducation sexuelle chez les enfants, P.U.F., Paris, 1961.