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Séminaire sur l’orientation du stage en Informatique (Organisation administrative de
l’école, Activités de classe, discipline, comportement des élèves, du personnel enseignant et
administratif, Élaboration d’un rapport à la fin du stage, etc.) et Descente sur terrain. Ainsi,
nous structurons la partie théorique autour des thèmes ci – après :
INTRODUCTION
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INTRODUCTION
1. Finalité de l’enseignement au Congo
L’école doit donc former des citoyens producteurs, créatifs, cultivés, consciencieux,
libres et responsables, ouverts aux valeurs sociales, culturelles et esthétiques, spirituelles et
républiques. La formation de l’homme congolais doit être totale, cohérente, équilibrée et
complète. En d’autres mots, cette formation intégrale doit tenir compte de savoir-savoir
(cognition), savoir-être (affectivité) et savoir-faire (psychomotricité).
2. Objectifs institutionnels
L’Institut Supérieur Pédagogique a pour finalité deux missions essentielles : d’une part
assurer l’enseignement et la recherche appliquée qui est le soutien même de cet
enseignement et d’autre part souligner la nécessité qu’il y a de déterminer ce mode
d’enseignement approprié ; autrement dit un finaliste de l’ISP est à la fois éducateur et
chercheur qui peut mener des petites enquêtes ponctuelles et pratiques.
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CHAPITRE I. ADMINISTRATION D’UNE ECOLE
1.1. INTRODUCTION
Le concept administration n’est pas une nouvelle conception. Il existe depuis que les
êtres humains travaillent en groupe. Il est né de souci de l’homme de mettre de l’ordre au sein
d’une organisation.
Pour Henri FAYOL, administrer au sens large et précis c’est tout à la fois : prévoir,
organiser, commander, coordonner et contrôler (PROCOCOCO).
- Organiser : c’est concevoir la forme à imposer au groupe pour la bonne organisation à faire.
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C’est aussi réunir ses principaux collaborateurs à des conférences où se prépare l’unité.
C’est chercher à faire régner dans le personnel l’activité, l’initiative et le dévouement.
Dans ce cadre FAYOL a limité en six (maximum) le nombre de subordonnées directs au chef.
- Coordonner : c’est faire fonctionner les relations extra-hiérarchiques des liaisons avec
l’extérieur et liaison avec l’intérieur du corps social
- Contrôler : c’est exercer une surveillance générale et particulière afin que les activités se
déroulent selon le plan prévu et que les règles dictées soient judicieusement appliquées.
A la lumière de toutes ces définitions, on peut comprendre que l’administration scolaire est
l’ensemble des techniques et des méthodes mises en œuvre pour fonctionner une organisation
scolaire en vue de la réalité maximale des objectifs poursuivis au sein de cette organisation.
- Autorité ;
- Responsable ;
- Division ;
- Spécialité et
- Interdépendance.
A l’école, on trouve des membres de spécialités différentes groupés dans trois catégories
de services différentes mais interdépendants. Ces membres sont :
- L’administration ;
- L’enseignement et
Chacune de ces entités joue un rôle spécifique mais tous concourent à un seul objectif à
savoir : l’épanouissement de la personnalité de l’élève. Pour cela :
A. L’administration doit jouer le rôle de la gestion (cfr. Les cinq verbes fayoliens :
PROCOCOCO) ;
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C. Les services de soutien à l’enseignement ou les services connexes doivent servir à soutenir
l’action éducative en maîtrisant tous les facteurs pouvant faire obstacle à l’acquisition des
connaissances par l’enfant ; on peut citer à cette catégorie par exemple : service (pédagogique)
psychologique, médical, guidance, etc.
Tous les membres œuvrant dans les différentes entités de la structure de l’école forment
le personnel de l’école. Le rôle de chacun d’eux est bien défini, mais dans le cadre du cours,
nous allons élucider spécialement le rôle du chef d’établissement et celui de l’enseignant.
C’est lui qui pense et qui fait agir l’intérêt du corps entier qui est l’école. Le chef
d’établissement est un cadre d’enseignement, une autorité scolaire, un responsable de
l’éducation au sein de son école.
1o Il est cadre parce qu’il possède des larges connaissances techniques, juridiques,
administratives, commerciales susceptibles d’assurer le bon fonctionnement de l’école.
2o Il est autorité scolaire parce qu’il est investi légalement de droit de commander les agents
de l’éducation mis sous surveillance.
3o Il est responsable parce qu’il porte garant des conséquences possibles de l’action éducative
qu’il est appelé à planifier, à faire exécuter et accepté que la réussite ou l’échec de l’acte
entrepris lui incombe. Le chef d’établissement doit accomplir les tâches administratives et
pédagogiques.
- Est appelée tâche administrative ; celle ayant trait à l’ordre et à la discipline. En tant
qu’administratif, le chef d’établissement tient les documents divers à jour.
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- Une tâche pédagogique : c’est celle qui vise le processus Enseignement-
Apprentissage, le changement du comportement de l’éduqué.
Le chef d’établissement doit être un très bon enseignant. Il doit entreprendre des visites
des classes pour contrôler les actes pédagogiques posés par les enseignants et contrôler les
comportements des élèves.
Ainsi la première qualité qu’on attend de l’enseignant est la compétence dans les
disciplines qu’il est chargé d’enseigner. Plus l’enfant est jeune, plus il importe de lui proposer
les enseignants compétents qui sont excellents pédagogues et vrais psychologues, capables de
communiquer, d’établir un dialogue constant avec leurs élèves et capables de veiller à leurs
actions et de répondre avec exactitude aux questions qu’ils leur posent.
Il faudra qu’ils puissent trouver chez leurs formateurs, non seulement un grand savoir,
une vaste culture et un bon équilibre mais aussi une constante sympathie, une compréhension
intelligente et rassurante de la dignité et de l’honnêteté.
L’école est une institution, qui poursuit les objectifs fixés au préalable par l’Etat, pour
l’intérêt de toute la communauté nationale.
L’Etat édite des instructions et formules de directives et les met à la disposition des
écoles. Chaque membre du personnel de l’école doit en ce qui le concerne utiliser les
instructions et les directives de l’Etat dans l’exercice de ses fonctions.
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1.4.1. Contrôle de l’enseignement national
Le contrôle dont il est question, est exercé par un corps des inspecteurs de
l’enseignement.
Ainsi, le contrôle :
a) Pédagogique porte sur les programmes, les méthodes d’enseignement et d’évaluation ainsi
que sur la valeur pédagogique du personnel enseignant.
b) Administratif porte sur les structures, la gestion du personnel, la tenue des documents
administratifs et l’exécution des instructions du département de tutelle.
c) Médical concerne notamment la salubrité des locaux, les conditions d’hygiène, l’état de
santé du personnel, des élèves ainsi que l’application des mesures générales de prévention
sanitaire. Il veille au dépistage d’éventuelles maladies endémiques, épidémiques et infectieuses.
Il ordonne des examens prophylactiques périodiques.
Toutefois, l’Inspecteur médical peut ordonner la fermeture temporaire d’un établissement s’il
y a risque majeur d’épidémie.
D’où, pour s’acquérir de l’utilisation effective à bonne échéance, des instructions et des
directives établies, l’Etat a mis en place le service d’inspection de l’enseignement.
1o L’inspecteur :
C’est un envoyé de l’Etat ayant pour rôle d’examiner le travail accompli pour évaluer
leur degré de concordance entre ce qui a été projeté et ce qui a été fait. Il s’occupe de deux
activités différentes :
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- L’effort de progrès d’autre part (fonction formelle).
A L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE
A L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE
2o Le conseiller pédagogique
Dans notre pays, le conseiller pédagogique est substitut de l’inspecteur, il doit chercher
le respect des normes pour libérer l’enfant, d’où les deux principes de FAYOL :
- L’autonomie et
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- La responsabilité de chef d’établissement.
Le conseiller pédagogique est ;
- Le chef hiérarchique des enseignants ;
- Le contrôleur de l’Etat ;
- Le représentant des familles.
Sa mission est :
- D’être éducateur des éducateurs ;
- D’observer et de comparer ;
- De suggérer, d’inspirer et de protéger.
Le conseiller pédagogique doit devenir une magistrature qui sert ni l’Etat, ni l’individu,
ni même la classe mais elle sert plutôt la justice sociale. Donc, l’Etat confie à nos institutions
d’enseignement une œuvre de justice. Pour cela, l’Etat doit protéger et surveiller l’éducation en
lui procurant des moyens financiers pour son développement et pour son encadrement
pédagogique.
Pour le module 1, c’est-à-dire administration interne, nous avons huit formules dont
deux sans canevas :
A1 : Fiche signalétique
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A7 : Lettres (sans canevas)
A8 : Rapports d’activités autres (sans canevas)
Pour le module 2, c’est-à-dire contrôle de l’enseignement, nous avons huit formules
dont deux sans canevas :
C1 : Première visite
C2 : Inspection administrative
C3 : Inspection pédagogique
C4 : Inspection financière
C5 : Inspection d’un adjoint
C6 : Enquêtes
C7 : Inspection des dossiers (des élèves)
C8 : Autres activités de contrôle
Pour le module 3, c’est-à-dire formation en cours d’emploi, nous avons cinq formules
dont deux sans canevas.
F1 : Inspection de la formation
F2 : Action de formation
F3 : Action d’encadrement (d’un chef d’établissement, d’un enseignant, etc…)
F4 : Outils de formation (ex : sernafor)
F5 : Autres activités de formation.
Pour le module 4, c’est-à-dire évaluation de l’enseignement (testing), nous avons deux
formules.
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réunions pédagogiques qui se tiennent après les visites d’inspection pédagogiques couvrent
aussi cet encadrement des écoles expérimentales.
L’encadrement des écoles expérimentales par l’inspecteur est une activité importante
dans la mise en œuvre de la réforme scolaire au Congo.
1) Assurer, conformément à l’arrêté départemental portant sur les écoles pilotes de la réforme,
l’application expérimental effective du programme scolaire du système scolaire expérimental
décentralisé moyennant le nouveau type de gestion.
2) Assister par des recommandations et des contrôles, les chefs d’établissements des écoles
pilotes dans la mise en pratique de directives et enseignements reçus au cours de formation
suivie concernant le domaine de direction.
3) Fournir aux enseignants des explications, directives et conseils concernant la prise en charge
de leur classe en référence avec les enseignements reçus en cours de la session de la pédagogie
et de la didactique.
4) Renseigner par des rapports précis issus des contacts techniques recueillis par des témoins sûrs
au sujet du déroulement de l’évolution de la réforme en cours.
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CHAPITRE II. GESTION D’UNE INSTITUTION SCOLAIRE
Selon le Than Khoi (1974), l’école peut être considérée comme une entreprise de
production de savoir. Il convient dans ce contexte de commencer d’abord par définir une
entreprise. Celle-ci est considérée comme un lieu où il y a risque, soit de perdre l’argent, soit si
tout semble bien marcher de fructifier au centuple. Cette notion est donc associée à la notion de
risque.
L’entreprise est différente d’un établissement qui possède une unité de production mais
ne dispose pas d’une autonomie suffisante comme une entreprise. Il convient de noter que dans
une usine ou dans un établissement, il existe un double aspect : la production et la
consommation.
Ici on peut distinguer des dirigeants et des tâches à réaliser nécessitant un degré de
technicité dans le sens de production, de financement et d’administration.
- L’établissement n’est qu’un cas tout à fait particulier du premier terme. Il signifie le
groupe.
- L’établissement est à prendre sous la dimension individuelle et est dirigé par un
responsable appelé patron alors qu’une entreprise au sens de l’école ne peut pas être
prise comme une entreprise au sens large. Car le créateur ne peut pas toujours la diriger
sans faire appel aux personnes spécialistes, aux techniciens pour une bonne gestion.
La notion de gestion est définie comme une simple exécution des affaires quotidiennes
dans une organisation dite entreprise.
Gérer en un mot c’est administrer les affaires, diriger en tant que responsable d’affaire
d’une autre entreprise. Le gestionnaire est le mandataire, est le gérant. Ce qui implique tout un
ensemble d’acte ayant pour fin de chercher la cohérence, l’honnêteté, l’efficacité, l’organisation
et la prise des décisions dans l’exercice des fonctions administratives ; pédagogiques voire
financières.
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2.1. LES ASPECTS DE LA GESTION SCOLAIRE
La définition des tâches dans une organisation est un processus essentiel mais il convient
de les structurer en fonction de leur complémentarité et de leur indépendance, de les hiérarchiser
(planifier) car les objectifs de l’organisation impliquent l’accomplissement des tâches
planifiées.
Parmi toute une panoplie des tâches requises pour l’exercice de fonction de chef
d’établissement, citons celles que nous considérons comme les principales :
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Ainsi donc, il lui est reconnu le rôle d’organisateur, communicateur, évaluateur,
chercheur et formateur.
Par définition, un horaire scolaire est l’instrument essentiel qui indique la répartition
quotidienne et hebdomadaire du travail scolaire. Son importance réside au fait qu’il permet au
personnel enseignant d’arrêter à l’avance le travail à réaliser.
C’est un outil qui sert à planifier les tâches quotidiennes voire hebdomadaire. Sans ce
document l’on est exposé à des tâtonnements et à des erreurs dans les prestations scolaires.
Son élaboration nécessite une certaine initiation et la connaissance des règles pratiques.
Son avantage est qu’il apporte l’ordre et une bonne succession des activités en classe.
Pour qu’une école fonctionne normalement, elle doit disposer d’un horaire ou des
horaires des cours pour chaque enseignant, le chef d’établissement doit porter cela à la
connaissance des enseignants et des élèves.
L’horaire doit être élaboré à l’avantage des élèves, il doit au maximum utiliser les
enseignants. Dans notre pays, la prestation hebdomadaire d’un enseignant varie entre 22 heures
minimum, 24 heures plus de plus 2 heures de titulariat.
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Pour élaborer un horaire, il faut :
- Diviser le total d’heures par le nombre d’heures qu’il faut pour un enseignant ;
Ici, il faut tenir compte de journée de congé (1 jour off). Pour ce faire, il faut couper
plusieurs cartons de différentes couleurs, ainsi que chaque enseignant aura sa couleur et sur
chaque carton sera écrit le nom de l’enseignant et le cours qu’il dispense.
NB :
1. Ne pas se plier aux caprices des enseignants, après établissement de l’horaire on remet
à chaque enseignant son horaire, et l’horaire général est affiché au moins deux jours avant
l’ouverture de l’année scolaire. Le chef d’établissement invitera ses enseignants à respecter
l’horaire. L’enseignement doit être informé de son horaire, 48 heures avant son entrée en
activité. Les disciplines enseignées en 1ère année et en deuxième année secondaire sont partout,
elles sont douze.
2. Nous prenons 24 heures pour le maximum d’heures par enseignant pour ceux qui le
niveau de G3 et les heures supplémentaires sont payées par l’école.
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Pour plus d’efficacité, il est souhaitable que le chef demande le desiderata de chaque
enseignant pour la journée off.
Une des tâches essentielles d’un chef d’établissement est d’assurer la correspondance
administrative. D’où la nécessité de donner quelques orientations pratiques.
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1. Disposition
Adresse de l’Ets Lieu et date d’expédition
N° Réf : …………./……../20……
Monsieur le ………………………
Le Chef d’Etablissement
Nom et Post-nom
CI : - S/PROV
- - Inspool
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QUELQUES REGLES PRATIQUES
Tandis que pour adresser un document à son subordonné, il écrira : je vous adresse, je vous
envoie, je vous prie de me réserver… je vous transmets…
Par ailleurs, s’il veut donner un ordre, il écrira : je décide que…, je désire que vous … je vous
serai obligé de …. ;
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Exemple : je vous prie d’agréer, Monsieur le S/Proved,… ; on peut aussi recourir aux termes
tels que : recevez, veuillez, agréer, croyez.
NB : On emploie le terme :
Croyez c’est un terme amical. On ne peut pas dire : veillez croire, Monsieur à
l’expression de mes sentiments distingués mais on peut écrire : croyez à mes sentiments
respectueux ;
NB : Ce concept est d’usage en l’associant au terme accorder (pour les égaux) et exprimer (pour
les supérieurs : exemple : veuillez agréer, Monsieur…, l’expression de ma considération
distinguée ;
Exemple : vous savez, Monsieur… que toute ma confiance vous est acquise ainsi que
mon estime affectueuse.
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2.2.4. Règles de présentation de la correspondance administrative
1. Ne dactylographiez que sur la page et non recto verso ;
Généralement, la règle est qu’il n’y ait pas d’accusé de réception pour une lettre à moins
que le correspondant la demande, ou si la réponse nécessite une enquête à réaliser, soit encore
s’il y a réacheminement d’une réponse mal adressé.
2. LETTRE DE TRANSMISSION
4. LETTRE D’INFORMATION
Celle que l’on tient informer l’autorité ou d’un particulier. Le style est : j’ai l’honneur
de vous rendre compte de ce que… ; ou soit j’ai l’honneur de porter cette information à votre
connaissance….
Formule : j’ai l’honneur de vous prier de bien vouloir me faire connaître la suite à
réserver à cette demande.
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6. LETTRE D’ATTENTE
Je fais des enquêtes sur le sujet et je ne manquerai pas de vous connaître dès que possible
la suite…
7. LETTRE DE PROPOSITION
Elle nécessite une prise de décision d’où il faudrait que l’on rassemble des informations
importantes capables d’éclairer la décision à prendre.
Exemple : je vous serai gré de vouloir bien donner d’urgence la suite qu’elle comporte
… veuillez agréer…
Notons qu’il existe deux catégories des lettres : lettre administrative personnelle
(l’individu écrit à l’administration) et celle qui consiste à un échange entre les services (lettre
administrative ou de service).
Le contenu d’un PV
- Un développement dans lequel sont relatés les faits qui font l’objet du PV ;
- Une conclusion indiquant la date, la signature (à droite pour le chef et à gauche pour le
secrétaire).
Pour ce qui est des PV des réunions et des séances, les éléments suivants sont les plus
importants : la nature, la date, le lieu de la réunion, l’heure du début et de la fin.
2. Compte rendu : a pour mission de porter à la connaissance du chef un incident peu important
ou grave en attendant la rédaction d’un rapport détaillé.
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- Une phrase liminaire rappelant le lieu, la date, le nom et la qualité de celui qui préside la
réunion, les noms et la qualité des membres présents, absents et excusés.
Exemple : le quinzième jour du mois de novembre deux mille vingt – deux, à 8 heure s’est tenue
la réunion du conseil de l’école sous la présidence du chef d’établissement.
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CHAPITRE III. DOCUMENTS DE LA GESTION D’UNE ECOLE PAR
LE CHEF D’ETABLISSEMENT
I. LA GESTION ADMINISTRATIVE
I.1. Loi cadre n° 86-05 : C’est un document qui contient les lois réglementant l’enseignement
primaire, secondaire, professionnel, supérieurs, universitaires et recherche scientifique.
I.3. Calendriers officiels : C’est un document qui détermine le nombre de jours de classe
réparti en période, trimestre, semestre et détermine aussi les jours fériés. C’est le gouvernement
qui le met à la disposition des écoles.
I.4. Règlement intérieur : C’est un document que chaque école doit élaborer en tenant compte
des réalités du milieu.
I.7. Remise et reprise : c’est un document de passation de pouvoir entre deux chefs
d’établissement ; entrant et sortant.
I.8. Inventaire : ici on voit l’inventaire du patrimoine de l’école ; c'est-à-dire tous les biens,
équipements, immobiliers, mobiliers, technique et autres,…
I.11. Courrier : indique les courriers reçus et expédiés ainsi que leur classement.
I.13. Rapports des réunions : concerne les PV de toutes les réunions tenues à l’école.
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I.14. Assurance scolaire : C’est un document qui stipule l’assurance des élèves et des
enseignants à la SONAS avec les pièces justificatives des paiements des frais.
I.15. Palmarès : concerne les résultats de toute l’école et cela doit être transmis à la hiérarchie
et aussi parfois échanges avec d’autres écoles.
I.16. Dossiers médical : est un registre pour les cas spécifiques des maladies des élèves.
I.18. Mise en place du personnel : C’est un document élaboré en faveur des enseignants
effectifs ; cela doit être classé et expédiée à la hiérarchie.
I.19. Dossier individuel du personnel : chaque personnel doit en avoir et aussi bien classe.
I.21. Absence du personnel : Toute absence motivée ou non motivée doit être signifiée dans
ce document.
I.22. Registre d’inscription : C’est un document pour tout élève qui s’inscrit dans une année
scolaire dans une école.
I.23. Registre matricule : C’est un document qui prévoit un numéro d’ordre à tout élève et la
date de sortie.
I.24. Dossiers individuels écoliers/élèves : chaque élève doit avoir un dossier complet et classé
au bureau.
I.25. Fichiers : sont des petites boîtes chacune par classe contenant des fiches de renseignement
de chaque élève.
I.27. Registre d’appel : Pour le personnel et par classe pour les élèves et aussi les moyennes
de présences qui doivent être calculées.
I.28. Conseil de discipline : Document qui contient toutes les procédures du redressement de
la conduite des élèves.
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I.29. Retenu, exclusion, absence : C’est un registre pour chaque cas et signifier le motif.
I.30. PV de délibération : ayant trait à la délibération et signé par tous les participants.
I.31. Copies des bulletins : sont des bulletins brouillons qui doivent être bien classés.
I.32. Emission de titre : c’est un registre pour délibérer les certificats ou diplôme aux lauréats.
I.34. Prévision budgétaire : document qui concerne les estimations des recettes et dépenses.
I.35. Perception des contributions : conforme aux instructions officielles et les différents taux.
I.38. Stagiaire : c’est un registre de prestation des stagiaires : leurs notes d’affectations, leurs
cotations, suivie.
I.39. Paiement du personnel : C’est une liste de paie, montant et signatures des bénéficiaires.
I.40. Rapports comptables : Doivent être élaborés avec beaucoup plus des soins et pour
expédition à la hiérarchie.
I.42. Gestion comptable : Document qui concerne l’uniformité correcte des écritures dans le
livre de caisse (sans rature ni surcharge).
I.43. Autofinancement : Concerne les ressources qui font entrer les recettes à l’école à part les
frais reconnus officiellement.
I.44. Plan d’opération : planification des activités d’une manière hebdomadaire, mensuelle ou
annuelle.
I.45. Agenda ou journal d’activité : Il est en même titre pour un Chef d’établissement comme
le journal de classe pour un enseignant.
I.46. Ordre et classement : autorise à l’inspecteur de voir si les documents sont classés en ordre.
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I.47. Esprit de collaboration : concerne la décentralisation des tâches par le chef d’établissement
envers ses collaborateurs.
I.51. Relation avec autorités politiques : voir les correspondances, conflits, contacts.
I.52. Relation avec autorités administratives : vise le degré de collaboration envers les
inspecteurs, coordinateur, sous PROVED, etc., et le chef d’établissement.
I.53. Relation avec les collègues : concerne la relation avec les autres collègues chefs
d’établissements.
I.54. Relation avec les parents : cela se remarque à partir des PV des réunions des assemblées
générales, les cahiers de communication, …
I.55. Recueil des visiteurs : les billets des visites, livres d’or ou avis du visiteur, les billets
d’audience, constituent ce document.
I.58. Responsabilité : elle concerne la réalisation des différentes activités prévues dans son plan
d’activité.
I.60. Sens du commandement : vise comment le chef d’établissement donne les ordres.
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II. GESTION DE LA PEDAGOGIE
II.2. Instructions officielles : les différentes circulaires ministérielles représentées par l’autorité
locale.
II.4. Semaine de la rentrée : consiste à organiser les réunions de la rentrée avec les enseignants.
II.5. Prévisions des matières : sont élaborées en, conformité avec le programme.
II.6. Attribution des enseignants : chaque enseignant avec une portion de responsabilité selon
leurs capacités.
II.7. Horaire : élaboré en conformité avec le programme et en respectant les heures par
discipline.
II.8. Listes des manuels : Le répertoire des manuels utilisés par les élèves et par les enseignants.
II.11. Copies devoirs/interrogation : Se conservent pour les recours des élèves et certains
parents.
II.12. Questions d’examen : Sont puisées dans les copies des devoirs/interrogation ; c’est la
banque des questions.
II.14. Inspection pédagogique : farde spécifique pour classer les copies d’inspection
pédagogique.
II.17. Réunion pédagogique : classement des PV des réunions pédagogiques et les thèmes
développés.
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II.18. Conseils de maître de classe : les maîtres des mêmes classes et les professeurs de même
discipline peuvent se réunir.
II.19. Contrôle des documents : le chef d’établissement contrôle les documents des élèves, des
maîtres, des professeurs des disciplines.
II.20. Visites des classes : classement des copies des visites des classes par semaine, par mois,
…
II.21. Leçon de démonstration : c’est une commission organisée par les unités pédagogiques.
II.22. Encadrement des sous-qualifiés : le C.E insiste sur les aspects méthodologiques et
pédagogiques.
II.23. Formation continue des qualifiés : les stages et séminaires de formation sont visés.
II.24. Outils de formations : consistent à l’exploitation des documents pour une bonne évolution
des matières.
II.26. Discipline de travail : est une circulaire des répartitions des travaux.
II.27. Esprit de collégialité : vise la collaboration entre les qualifiés et les sous-qualifiés.
II.28. Imagination pédagogique : fabrication des matériels pour former les écoliers, suggestions
des innovations.
II.29. Valeur pédagogique des sanctions imposées : on voit la valeur des performances des
apprenants.
II.30. Objectivité de l’évaluation : les notes attribuées aux élèves doivent être méritoires. La
réussite ou l’échec dépendent de certains critères.
II.31. Adéquation de l’orientation : Les élèves sont orientés en fonction de leur performance.
II.32. Rendement interne : concerne les résultats des efforts communs des enseignants et
enseignés.
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CONCLUSION
S’il y a une question fondamentale que les responsables d’un système scolaire au niveau
national ou provincial peuvent se poser, c’est celle de la finalité comme objectif à atteindre dans
un système scolaire.
Notre système scolaire ne peut être moins bien géré que n’importe quelle organisation
moins utile pour le développement du pays.
L’éducation peut être considérée, dans son ensemble, comme un modèle d’interactions
de trois grandes composantes : l’enseignant, l’apprenant et la matière. Le tout se trouvant
dans un environnement.
Education avant tout, l’inspecteur scolaire doit connaître l’enfant, la vie scolaire,
le travail de l’enseignant, les finalités et objectifs, bref il doit connaître l’enseignement à fond.
Fonctionnaire, représentant de l’Etat et mandaté pour surveiller l’éducation et l’instruction
donnée dans nos écoles et instituts d’enseignement, l’inspecteur congolais doit bien connaître
les rouages de son administration et les techniques fondamentales de l’inspection scolaire. C’est
pourquoi pour dominer avec assurance les problèmes que posent les enseignants tout au long
de leur carrière, nous demandons que l’inspecteur congolais possède une solide formation
complète, entretenue et développée par une étude et une lecture assidues, des contacts
enrichissements et de multiples activités culturelles.
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Tout cela suppose de la part de l’inspecteur des qualités d’homme, d’éducateur
et de chef. En ayant une formation professionnelle poussée qui en fait un grand spécialiste de
questions scolaires, bien comprise dans notre pays, l’inspection scolaire congolaise pourra
devenir un des facteurs de succès et de progrès de notre système scolaire.
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TABLE DES MATIERES
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