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ENSEIGNEMENT SUPERIEUR ET UNIVERSITAIRE

INSTITUT SUPERIEUR PEDAGOGIQUE DE


LUBUMBASHI
SECTION D’ETUDES TECHNIQUES
Département d’Informatique – SCAD

NOTES DE L’UE STAGE1 EN


INFORMATIQUE

Destiné aux étudiants de Deuxième Bachelier en Sciences


Informatiques

Par DEO KITENGE K.


Assistant sénior

Année Académique 2022 – 2023


OBJECTIF l’UE
Cette UE permet à l’étudiant d’observer, sous la tutelle des encadreurs de l’école et de
l’ISP, les différentes activités scolaires. »

CONTENU
Séminaire sur l’orientation du stage en Informatique (Organisation administrative de
l’école, Activités de classe, discipline, comportement des élèves, du personnel enseignant et
administratif, Élaboration d’un rapport à la fin du stage, etc.) et Descente sur terrain. Ainsi,
nous structurons la partie théorique autour des thèmes ci – après :

INTRODUCTION

Chapitre I : ORGANISATION ADMINISTRATIVE DE L’ECOLE

Chapitre II : GESTION D’UNE INSTITUTION SCOLAIRE


Chapitre III : DOCUMENTS DE LA GESTION D’UNE ECOLE PAR LE CHEF
D’ETABLISSEMENT
CONCLUSION

1
INTRODUCTION
1. Finalité de l’enseignement au Congo

L’enseignement national a pour finalité la formation harmonieuse de l’homme


congolais, citoyen responsable, utile à lui-même et à la société, capable de promouvoir le
développement du pays et la culture nationale.

L’école doit donc former des citoyens producteurs, créatifs, cultivés, consciencieux,
libres et responsables, ouverts aux valeurs sociales, culturelles et esthétiques, spirituelles et
républiques. La formation de l’homme congolais doit être totale, cohérente, équilibrée et
complète. En d’autres mots, cette formation intégrale doit tenir compte de savoir-savoir
(cognition), savoir-être (affectivité) et savoir-faire (psychomotricité).

2. Objectifs institutionnels

L’Institut Supérieur Pédagogique a pour finalité deux missions essentielles : d’une part
assurer l’enseignement et la recherche appliquée qui est le soutien même de cet
enseignement et d’autre part souligner la nécessité qu’il y a de déterminer ce mode
d’enseignement approprié ; autrement dit un finaliste de l’ISP est à la fois éducateur et
chercheur qui peut mener des petites enquêtes ponctuelles et pratiques.

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CHAPITRE I. ADMINISTRATION D’UNE ECOLE
1.1. INTRODUCTION

Le concept administration n’est pas une nouvelle conception. Il existe depuis que les
êtres humains travaillent en groupe. Il est né de souci de l’homme de mettre de l’ordre au sein
d’une organisation.

Selon DWIGT WALDO, l’administration est une sorte d’efforts coopératifs de


l’homme, l’effort ayant un degré rationaliste.

Paul LAMBERT défini l’administration comme étant la pratique efficace de toute


technique, méthodes et sciences permettant d’améliorer le fonctionnement dans le rendement
de l’entreprise.

Pour Henri FAYOL, administrer au sens large et précis c’est tout à la fois : prévoir,
organiser, commander, coordonner et contrôler (PROCOCOCO).

- Prévoir : c’est établir un plan du travail et s’appliquer à le réaliser en y apportant de


modifications que l’expérience et les faits nouveaux suggéreront ;

- Organiser : c’est concevoir la forme à imposer au groupe pour la bonne organisation à faire.

 C’est pratiquer la version du travail et déterminer la hiérarchie ;


 C’est garnir le cadre conçu, recruter le personnel, achever de l’instruire en faire
avancer l’élite ;
 C’est éliminer les non valeurs tout en garantissant la stabilité de l’ensemble.
- Commander : c’est faire entrer en fonction la machine par la mise en jeu de l’autorité, de la
responsabilité, de l’initiation de la discipline.
Le commandement se répartit entre ceux qui ont de l’autorité au divers degrés de la
hiérarchie pour obtenir des subordonnées de meilleur rendement. C’est pour cela, celui qui
commande doit :
1. Avoir une connaissance approfondie de son personnel (maitriser la psychologie
différentielle) ;
2. Eliminer les incapables ;
3. Bien connaître les conventions qui lient l’entreprise à ses agents ;
4. Donner les bons exemples ;
5. Faire des visites périodiques.

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C’est aussi réunir ses principaux collaborateurs à des conférences où se prépare l’unité.
C’est chercher à faire régner dans le personnel l’activité, l’initiative et le dévouement.
Dans ce cadre FAYOL a limité en six (maximum) le nombre de subordonnées directs au chef.
- Coordonner : c’est faire fonctionner les relations extra-hiérarchiques des liaisons avec
l’extérieur et liaison avec l’intérieur du corps social
- Contrôler : c’est exercer une surveillance générale et particulière afin que les activités se
déroulent selon le plan prévu et que les règles dictées soient judicieusement appliquées.
A la lumière de toutes ces définitions, on peut comprendre que l’administration scolaire est
l’ensemble des techniques et des méthodes mises en œuvre pour fonctionner une organisation
scolaire en vue de la réalité maximale des objectifs poursuivis au sein de cette organisation.

1.2. LA STRUCTURE DE L’ECOLE

La structure d’une organisation définit la nature de relation des membres et des


organes faisant partie de cette organisation. Cette structure est basée sur des éléments tels que :

- Autorité ;
- Responsable ;
- Division ;
- Spécialité et
- Interdépendance.

A l’école, on trouve des membres de spécialités différentes groupés dans trois catégories
de services différentes mais interdépendants. Ces membres sont :

- L’administration ;

- L’enseignement et

- Le service de soutien à l’enseignement.

Chacune de ces entités joue un rôle spécifique mais tous concourent à un seul objectif à
savoir : l’épanouissement de la personnalité de l’élève. Pour cela :

A. L’administration doit jouer le rôle de la gestion (cfr. Les cinq verbes fayoliens :
PROCOCOCO) ;

B. L’enseignement doit remplir le rôle de transmission de connaissances et de l’éducation et

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C. Les services de soutien à l’enseignement ou les services connexes doivent servir à soutenir
l’action éducative en maîtrisant tous les facteurs pouvant faire obstacle à l’acquisition des
connaissances par l’enfant ; on peut citer à cette catégorie par exemple : service (pédagogique)
psychologique, médical, guidance, etc.

1.3. LE PERSONNEL DE L’ECOLE

Tous les membres œuvrant dans les différentes entités de la structure de l’école forment
le personnel de l’école. Le rôle de chacun d’eux est bien défini, mais dans le cadre du cours,
nous allons élucider spécialement le rôle du chef d’établissement et celui de l’enseignant.

1.3.1. Le rôle du chef d’établissement

Au sein d’une école, le chef d’établissement joue le rôle de la tête.

C’est lui qui pense et qui fait agir l’intérêt du corps entier qui est l’école. Le chef
d’établissement est un cadre d’enseignement, une autorité scolaire, un responsable de
l’éducation au sein de son école.

1o Il est cadre parce qu’il possède des larges connaissances techniques, juridiques,
administratives, commerciales susceptibles d’assurer le bon fonctionnement de l’école.

2o Il est autorité scolaire parce qu’il est investi légalement de droit de commander les agents
de l’éducation mis sous surveillance.

3o Il est responsable parce qu’il porte garant des conséquences possibles de l’action éducative
qu’il est appelé à planifier, à faire exécuter et accepté que la réussite ou l’échec de l’acte
entrepris lui incombe. Le chef d’établissement doit accomplir les tâches administratives et
pédagogiques.

- Est appelée tâche administrative ; celle ayant trait à l’ordre et à la discipline. En tant
qu’administratif, le chef d’établissement tient les documents divers à jour.

T. P : Descendez dans une école secondaire et répertoriez tous les documents


administratifs. Donnez en les rubriques et leur raison d’être.

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- Une tâche pédagogique : c’est celle qui vise le processus Enseignement-
Apprentissage, le changement du comportement de l’éduqué.

Le chef d’établissement doit être un très bon enseignant. Il doit entreprendre des visites
des classes pour contrôler les actes pédagogiques posés par les enseignants et contrôler les
comportements des élèves.

1.3.2. Le rôle de l’enseignant

Si l’école est conçue comme un lieu d’épanouissement de la personnalité de l’enfant,


l’enseignant y joue essentiellement le rôle d’éducateur. C’est-à-dire le rôle de celui qui aide
l’enfant à se développer, à épanouir toutes ses potentialités physiques, intellectuelles, morales
et spirituelles.

Ainsi la première qualité qu’on attend de l’enseignant est la compétence dans les
disciplines qu’il est chargé d’enseigner. Plus l’enfant est jeune, plus il importe de lui proposer
les enseignants compétents qui sont excellents pédagogues et vrais psychologues, capables de
communiquer, d’établir un dialogue constant avec leurs élèves et capables de veiller à leurs
actions et de répondre avec exactitude aux questions qu’ils leur posent.

Il faudra qu’ils puissent trouver chez leurs formateurs, non seulement un grand savoir,
une vaste culture et un bon équilibre mais aussi une constante sympathie, une compréhension
intelligente et rassurante de la dignité et de l’honnêteté.

C’est qu’auprès des enseignants, la compétence ne sera jamais suffisante, il faut


également de la bonne moralité. Le professeur est au contraire, un homme avec tout ce qu’il a
et peut avoir d’humain.

Il est un homme appelé à assumer plusieurs rôles : il est pédagogue, communicateur,


gestionnaire, catalyseur social, décideur et conseiller.

1.4. LE CONTROLE DE L’ENSEIGNEMENT

L’école est une institution, qui poursuit les objectifs fixés au préalable par l’Etat, pour
l’intérêt de toute la communauté nationale.

L’Etat édite des instructions et formules de directives et les met à la disposition des
écoles. Chaque membre du personnel de l’école doit en ce qui le concerne utiliser les
instructions et les directives de l’Etat dans l’exercice de ses fonctions.

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1.4.1. Contrôle de l’enseignement national

Les établissements publics ou privés de l’enseignement sont soumis au contrôle


pédagogique, administratif, financier et médical de l’Etat.

Le contrôle dont il est question, est exercé par un corps des inspecteurs de
l’enseignement.

Ainsi, le contrôle :

a) Pédagogique porte sur les programmes, les méthodes d’enseignement et d’évaluation ainsi
que sur la valeur pédagogique du personnel enseignant.

b) Administratif porte sur les structures, la gestion du personnel, la tenue des documents
administratifs et l’exécution des instructions du département de tutelle.

c) Médical concerne notamment la salubrité des locaux, les conditions d’hygiène, l’état de
santé du personnel, des élèves ainsi que l’application des mesures générales de prévention
sanitaire. Il veille au dépistage d’éventuelles maladies endémiques, épidémiques et infectieuses.
Il ordonne des examens prophylactiques périodiques.

Toutefois, l’Inspecteur médical peut ordonner la fermeture temporaire d’un établissement s’il
y a risque majeur d’épidémie.

D’où, pour s’acquérir de l’utilisation effective à bonne échéance, des instructions et des
directives établies, l’Etat a mis en place le service d’inspection de l’enseignement.

1.4.2. Concepts de base

Dans ce paragraphe, nous allons définir les termes inspecteur et conseiller


pédagogique.

1o L’inspecteur :

C’est un envoyé de l’Etat ayant pour rôle d’examiner le travail accompli pour évaluer
leur degré de concordance entre ce qui a été projeté et ce qui a été fait. Il s’occupe de deux
activités différentes :

- Le contrôle et la surveillance d’une part (fonction traditionnelle) et

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- L’effort de progrès d’autre part (fonction formelle).

La première activité est complémentaire à la seconde. D’où les deux principes de


FAYOL : la conservation et le développement.

BREVE HISTORIQUE DE L’INSPECTION

 A L’ENSEIGNEMENT PRIMAIRE

Après la réforme de 1963 interviendra la nomination par ordonnance présidentielle (du


Président Joseph KASAVUBU) des premiers inspecteurs nationaux, pour assurer le contrôle
pédagogique de notre système d’enseignement.

 A L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

En 1964, le Ministre de l’éducation fait appel à 13 cadres nationaux (régents et


universitaires) pour (constituer) former le noyau des inspecteurs de l’enseignement secondaire.

En 1974, l’ordonnance présidentielle de nomination des inspecteurs de l’enseignement


secondaire est signée par le président de le République.

En 1976, une nouvelle vague de nomination des inspecteurs de l’enseignement


secondaire a eu lieu par l’ordonnance présidentielle.

En 1978, la signature de l’ordonnance no78/375 du 06/9/1978 portant création du


CORPS DES INSPECTEURS de l’enseignement primaire et secondaire.

En 1983, l’adoption de l’actuel organigramme de l’inspection générale et celui de l’inspection


régionale par la fonction publique.

La mission principale sera de combattre la routine et de favoriser de bonnes initiatives.

Pour l’Etat, l’inspecteur est le surveillant technique chargé de mesurer le rendement du


travail scolaire et d’éviter les infractions aux lois. A l’école, il est l’œil et l’oreille de l’Etat.

2o Le conseiller pédagogique

Dans notre pays, le conseiller pédagogique est substitut de l’inspecteur, il doit chercher
le respect des normes pour libérer l’enfant, d’où les deux principes de FAYOL :
- L’autonomie et

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- La responsabilité de chef d’établissement.
Le conseiller pédagogique est ;
- Le chef hiérarchique des enseignants ;
- Le contrôleur de l’Etat ;
- Le représentant des familles.
Sa mission est :
- D’être éducateur des éducateurs ;
- D’observer et de comparer ;
- De suggérer, d’inspirer et de protéger.

Le conseiller pédagogique doit devenir une magistrature qui sert ni l’Etat, ni l’individu,
ni même la classe mais elle sert plutôt la justice sociale. Donc, l’Etat confie à nos institutions
d’enseignement une œuvre de justice. Pour cela, l’Etat doit protéger et surveiller l’éducation en
lui procurant des moyens financiers pour son développement et pour son encadrement
pédagogique.

1.4.4. Documents de l’inspecteur

Les documents du travail de l’inspecteur sont constitués de différentes fiches des


rapports. Les sigles ci-après désignent ces rapports :
A : Administration interne
C : contrôle de l’enseignement (avec module)
F : Formation en cours de l’emploi
E : Evaluation de l’enseignement
AO (formule) : tableau synoptique.

Pour le module 1, c’est-à-dire administration interne, nous avons huit formules dont
deux sans canevas :

A1 : Fiche signalétique

A2 : Plan trimestriel d’activités


A3 : Relevé trimestriel d’activités
A4 : Relevé annuel
A5 : Constat d’absence
A6 : Bordereau de transmission

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A7 : Lettres (sans canevas)
A8 : Rapports d’activités autres (sans canevas)
Pour le module 2, c’est-à-dire contrôle de l’enseignement, nous avons huit formules
dont deux sans canevas :
C1 : Première visite
C2 : Inspection administrative
C3 : Inspection pédagogique
C4 : Inspection financière
C5 : Inspection d’un adjoint
C6 : Enquêtes
C7 : Inspection des dossiers (des élèves)
C8 : Autres activités de contrôle

Pour le module 3, c’est-à-dire formation en cours d’emploi, nous avons cinq formules
dont deux sans canevas.

F1 : Inspection de la formation
F2 : Action de formation
F3 : Action d’encadrement (d’un chef d’établissement, d’un enseignant, etc…)
F4 : Outils de formation (ex : sernafor)
F5 : Autres activités de formation.
Pour le module 4, c’est-à-dire évaluation de l’enseignement (testing), nous avons deux
formules.

E73 : Analyse de fiches d’items

E74 : Contrôle de dossiers des finalités.

1.4.5. Encadrement des écoles expérimentales

Par la circulaire NoEPS/IG/423/85/2732/79 du 03/Oct./1979 ayant pour tâche et pour


objet : « la formation des sous qualifiés réservée aux inspecteurs reconnaît encore aux
inspecteurs du Congo, de mener front la formation des enseignants en service et en
collaboration avec les chefs d’établissement scolaire.

Cet encadrement consiste non seulement à faire un contrat entre l’inspecteur et


l’inspecté, mais cependant il s’étendra durant l’année scolaire sur l’action systématique. Les

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réunions pédagogiques qui se tiennent après les visites d’inspection pédagogiques couvrent
aussi cet encadrement des écoles expérimentales.

L’encadrement des écoles expérimentales par l’inspecteur est une activité importante
dans la mise en œuvre de la réforme scolaire au Congo.

La tâche revient essentiellement à l’inspecteur de l’EPST plus précisément aux


inspecteurs désignés animateurs et encadreurs de ces écoles. Cet encadrement des écoles
expérimentales et la réforme scolaire s’effectuera par :

a) Des visites d’inspection administrative

b) Des visites d’inspection pédagogique

c) Des réunions et des séances de travail, de concentration regroupant enseignant et chefs


d’établissement.

Cet encadrement par les réunions et séances du travail, consiste à :

1) Assurer, conformément à l’arrêté départemental portant sur les écoles pilotes de la réforme,
l’application expérimental effective du programme scolaire du système scolaire expérimental
décentralisé moyennant le nouveau type de gestion.

2) Assister par des recommandations et des contrôles, les chefs d’établissements des écoles
pilotes dans la mise en pratique de directives et enseignements reçus au cours de formation
suivie concernant le domaine de direction.

3) Fournir aux enseignants des explications, directives et conseils concernant la prise en charge
de leur classe en référence avec les enseignements reçus en cours de la session de la pédagogie
et de la didactique.

4) Renseigner par des rapports précis issus des contacts techniques recueillis par des témoins sûrs
au sujet du déroulement de l’évolution de la réforme en cours.

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CHAPITRE II. GESTION D’UNE INSTITUTION SCOLAIRE
Selon le Than Khoi (1974), l’école peut être considérée comme une entreprise de
production de savoir. Il convient dans ce contexte de commencer d’abord par définir une
entreprise. Celle-ci est considérée comme un lieu où il y a risque, soit de perdre l’argent, soit si
tout semble bien marcher de fructifier au centuple. Cette notion est donc associée à la notion de
risque.

L’entreprise est différente d’un établissement qui possède une unité de production mais
ne dispose pas d’une autonomie suffisante comme une entreprise. Il convient de noter que dans
une usine ou dans un établissement, il existe un double aspect : la production et la
consommation.

Ici on peut distinguer des dirigeants et des tâches à réaliser nécessitant un degré de
technicité dans le sens de production, de financement et d’administration.

On peut aussi différencier un établissement d’une firme et d’une société.

- L’établissement n’est qu’un cas tout à fait particulier du premier terme. Il signifie le
groupe.
- L’établissement est à prendre sous la dimension individuelle et est dirigé par un
responsable appelé patron alors qu’une entreprise au sens de l’école ne peut pas être
prise comme une entreprise au sens large. Car le créateur ne peut pas toujours la diriger
sans faire appel aux personnes spécialistes, aux techniciens pour une bonne gestion.

La notion de gestion est définie comme une simple exécution des affaires quotidiennes
dans une organisation dite entreprise.

Gérer en un mot c’est administrer les affaires, diriger en tant que responsable d’affaire
d’une autre entreprise. Le gestionnaire est le mandataire, est le gérant. Ce qui implique tout un
ensemble d’acte ayant pour fin de chercher la cohérence, l’honnêteté, l’efficacité, l’organisation
et la prise des décisions dans l’exercice des fonctions administratives ; pédagogiques voire
financières.

Dans la gestion administrative d’une école, le gérant (directeur ou chef d’établissement)


devra accueillir sans distinction d’origine, de race, de tribu, de religion et rendre service à tout
le monde sans préjugé ni arrière-pensée.

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2.1. LES ASPECTS DE LA GESTION SCOLAIRE

Les aspects de cette gestion scolaire comportent plusieurs facettes :

 Gestion pédagogique : le chef d’établissement est le premier responsable de la gestion


pédagogique d’une école. Pour son efficacité, il devra régulièrement procéder à des
visites des classes. Ces visites doivent être bien planifiées et contrôlées. Cette facette
est la partie importante de la gestion dans une école et il est recommander au chef
d’établissement de la privilégier au détriment des autres facettes ;
 Gestion financière : le chef d’établissement est appelé à coordonner les recettes et les
dépenses en tenant compte des objectifs qu’il s’est assigné dans son mode de gestion.
Un rapport sera toujours adressé à la hiérarchie et la tenue du document comptable
(registre financier) est requis pour la gestion d’une institution scolaire. Un service
financier de l’école doit fonctionner sous la direction du premier responsable surtout en
ce qui concerne les entrées et les sorties des fonds ;
 Gestion administrative : l’administrateur scolaire doit être une personne pleine de
dévouement et dotées des capacités nécessaires. Il doit avoir des connaissances
suffisantes pour maintenir la vie de l’entreprise scolaire.

2.2. LES ROLES ET LES TACHES ADMINISTRATIVES D’UN CHEF


D’ETABLISSEMENT

La définition des tâches dans une organisation est un processus essentiel mais il convient
de les structurer en fonction de leur complémentarité et de leur indépendance, de les hiérarchiser
(planifier) car les objectifs de l’organisation impliquent l’accomplissement des tâches
planifiées.

Parmi toute une panoplie des tâches requises pour l’exercice de fonction de chef
d’établissement, citons celles que nous considérons comme les principales :

- Elaborer l’horaire des cours,

- Tenir des réunions pédagogiques, administratives et de parents,

- Faire des visites des classes,

- Tenir la correspondance avec la hiérarchie et la communauté.

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Ainsi donc, il lui est reconnu le rôle d’organisateur, communicateur, évaluateur,
chercheur et formateur.

2.2.1. Elaboration de l’horaire scolaire

Par définition, un horaire scolaire est l’instrument essentiel qui indique la répartition
quotidienne et hebdomadaire du travail scolaire. Son importance réside au fait qu’il permet au
personnel enseignant d’arrêter à l’avance le travail à réaliser.

C’est un outil qui sert à planifier les tâches quotidiennes voire hebdomadaire. Sans ce
document l’on est exposé à des tâtonnements et à des erreurs dans les prestations scolaires.

Son élaboration nécessite une certaine initiation et la connaissance des règles pratiques.

Il convient de souligner que lors de l’élaboration de l’horaire, le gestionnaire doit tenir


compte de certains facteurs à savoir :

- Le nombre d’heures prévues au programme national ;


- Précision en ce qui concerne le début et la fin des activités journalières ;
- Facteurs psychologiques et sanitaires : importance relative de chaque matière, c'est-à-
dire beaucoup d’heures aux branches d’option, les disciplines nécessitant un effort
d’intelligence au début et les autres à la fin, alterner les cours en fonction de l’attention
et de la fatigue des élèves.

Son avantage est qu’il apporte l’ordre et une bonne succession des activités en classe.

Il introduit la variété et le mouvement, permet de donner d’une manière équilibrée toutes


les matières prévues au programme, impose une contrainte salutaire aux prestations de
l’enseignant (ce dernier ne peut plus se donner uniquement au cours de son choix).

2.2.2. Démarche à suivre dans l’élaboration d’un horaire

Pour qu’une école fonctionne normalement, elle doit disposer d’un horaire ou des
horaires des cours pour chaque enseignant, le chef d’établissement doit porter cela à la
connaissance des enseignants et des élèves.

L’horaire doit être élaboré à l’avantage des élèves, il doit au maximum utiliser les
enseignants. Dans notre pays, la prestation hebdomadaire d’un enseignant varie entre 22 heures
minimum, 24 heures plus de plus 2 heures de titulariat.

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Pour élaborer un horaire, il faut :

- Connaître les programmes des cours,

- Déterminer le nombre total d’heures de cours pour toutes les classes,

- Déterminer le nombre d’enseignants en temps plein et en temps partiel ;

- Diviser le total d’heures par le nombre d’heures qu’il faut pour un enseignant ;

- Elaborer un horaire pour chaque enseignant.

Ici, il faut tenir compte de journée de congé (1 jour off). Pour ce faire, il faut couper
plusieurs cartons de différentes couleurs, ainsi que chaque enseignant aura sa couleur et sur
chaque carton sera écrit le nom de l’enseignant et le cours qu’il dispense.

NB :

1. Ne pas se plier aux caprices des enseignants, après établissement de l’horaire on remet
à chaque enseignant son horaire, et l’horaire général est affiché au moins deux jours avant
l’ouverture de l’année scolaire. Le chef d’établissement invitera ses enseignants à respecter
l’horaire. L’enseignement doit être informé de son horaire, 48 heures avant son entrée en
activité. Les disciplines enseignées en 1ère année et en deuxième année secondaire sont partout,
elles sont douze.

2. Nous prenons 24 heures pour le maximum d’heures par enseignant pour ceux qui le
niveau de G3 et les heures supplémentaires sont payées par l’école.

Total d’heures : 175 heures + 10 heures de titulariat = 185 heures

Nombre d’heures au maximum pour un enseignant = 24 heures.

Nombres d’enseignants = 185 heures : 24.

Exemple : Total général = 141 heures

4 classes = 4x2 heures titulariat = 8 heures

TG = 141 + 8 = 149 heures.

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Pour plus d’efficacité, il est souhaitable que le chef demande le desiderata de chaque
enseignant pour la journée off.

2.2.3. Correspondance administrative

Une des tâches essentielles d’un chef d’établissement est d’assurer la correspondance
administrative. D’où la nécessité de donner quelques orientations pratiques.

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1. Disposition
Adresse de l’Ets Lieu et date d’expédition

N° Réf : …………./……../20……

Objet : A Monsieur le …………………...

Monsieur le ………………………

Nous avons l’honneur de vous


informer que le Conseil de l’école a décidé au cours de sa réunion
ordinaire du 14 Septembre 2022 vous attribuer la charge horaire ci-
dessous pour l’année scolaire 2022-2023.

Vous voudriez bien prendre soin de


déposer en deux exemplaires à l’école le cahier de prévision de votre
enseignement.

Veuillez agréer, Monsieur


l’enseignant, l’expression de nos sentiments de franche collaboration.

Le Chef d’Etablissement

Nom et Post-nom

CI : - S/PROV

- - Inspool

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 QUELQUES REGLES PRATIQUES

1. Dans la formule d’appel : Monsieur le …………….. (+ grade de l’intéressé)


ne pas écrire la lettre en utilisant la formule : Cher Monsieur, pour une correspondance
administrative et officielle. Cette formule est employée lorsqu’on a un lien d’intimité avec la
personne. Quant à l’officier supérieur, on écrira, Mon général, mon Colonel et non Monsieur le
Colonel ;

2. Phrase introductive : on utilisera la formule suivante : j’ai l’honneur de venir


très…………, on évitera des phrases très longues. S’il faut réserver une réponse à une lettre
administrative, on préfère commencer par rappeler l’objet de la lettre reçue : en réponse à votre
lettre N° du … janvier, relative à …. J’ai l’honneur de ……….

Il existe d’autres formules introductives :

- J’ai l’honneur de vous prier de vouloir,

- J’ai l’honneur de vous faire connaître,

- J’ai l’honneur de vous faire savoir,

- J’ai l’honneur de vous exprimer,

- L’honneur m’échoit de venir très respectivement.

3. Style attestant le respect et l’autorité : un supérieur doit utiliser cette formule


pour faire connaître un fait au subalterne ; je vous fais savoir………… , je vous fais
remarquer………….. , j’appelle votre attention sur ……

Tandis que pour adresser un document à son subordonné, il écrira : je vous adresse, je vous
envoie, je vous prie de me réserver… je vous transmets…

Par ailleurs, s’il veut donner un ordre, il écrira : je décide que…, je désire que vous … je vous
serai obligé de …. ;

Quant à soumettre une proposition au supérieur, le subalterne va écrire :

Je propose que …, je suggère …, je soumets à votre appréciation …

4. Formule de courtoisie de la fin de la correspondance : ici, la courtoisie, le


respect, le dévouement sont des termes clés mettant fin à une correspondance administrative.

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Exemple : je vous prie d’agréer, Monsieur le S/Proved,… ; on peut aussi recourir aux termes
tels que : recevez, veuillez, agréer, croyez.

NB : On emploie le terme :

 Recevez que quand on s’adresse à un subordonné, on peut le remplacer par : je


vous prie….

 Agréer est utilisé entre égaux ;

 Croyez c’est un terme amical. On ne peut pas dire : veillez croire, Monsieur à
l’expression de mes sentiments distingués mais on peut écrire : croyez à mes sentiments
respectueux ;

 Considération : on adresse à un supérieur ; veuillez agréer, Monsieur le Proved,


l’expression de ma considération distinguée ou agréer, Monsieur, l’assurance de ma
considération distinguée.

NB : Ce concept est d’usage en l’associant au terme accorder (pour les égaux) et exprimer (pour
les supérieurs : exemple : veuillez agréer, Monsieur…, l’expression de ma considération
distinguée ;

 Sentiments : on peut dire, à mes sentiments affectueux, sentiments cordiaux pour


les égaux mais sentiments respectueux, dévoués pour les supérieurs ;

 Dévouement : lorsque l’on écrit à une personne avec laquelle on a de liens


affectueux.

Exemple : veuillez agréer, MR…, l’expression de mon entier et respectueux


dévouement.

 Estime : d’usage commercial et privé mais rarement employé dans


l’administration.

Exemple : vous savez, Monsieur… que toute ma confiance vous est acquise ainsi que
mon estime affectueuse.

 Gratitude : c’est un terme de remerciement à un correspondant ; exemple :


veuillez agréer, Monsieur l’assurance de ma profonde gratitude ;

 Hommage : pour une lettre destinée au chef de l’Etat, à un souverain.

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2.2.4. Règles de présentation de la correspondance administrative
1. Ne dactylographiez que sur la page et non recto verso ;

2. Utilisez les interlignes simples ;

3. Mettez l’en-tête que sur la première page ;

4. Séparez les paragraphes par une double interligne ;

5. Evitez les ratures et surcharges ;

6. Le papier devra être propre et adapté à la correspondance.

2.2.5. Typologie des lettres administratives


1. LETTRE D’ACCUSE DE RECEPTION

Généralement, la règle est qu’il n’y ait pas d’accusé de réception pour une lettre à moins
que le correspondant la demande, ou si la réponse nécessite une enquête à réaliser, soit encore
s’il y a réacheminement d’une réponse mal adressé.

2. LETTRE DE TRANSMISSION

A pour but de faire parvenir un document ou un dossier à un tiers. On recourt au


bordereau de transmission si la correspondance est importante ou parce que l’on voudrait garder
les traces.

3. LETTRES DE REACHEMINEMENT D’UNE CORRESPONDANCE MAL


ADRESSEE

C’est quand on reçoit une correspondance destinée à une autre personne.

4. LETTRE D’INFORMATION

Celle que l’on tient informer l’autorité ou d’un particulier. Le style est : j’ai l’honneur
de vous rendre compte de ce que… ; ou soit j’ai l’honneur de porter cette information à votre
connaissance….

5. LETTRE DE DEMANDE D’AVIS OU D’INSTRUCTION

Formule : j’ai l’honneur de vous prier de bien vouloir me faire connaître la suite à
réserver à cette demande.

20
6. LETTRE D’ATTENTE

Je fais des enquêtes sur le sujet et je ne manquerai pas de vous connaître dès que possible
la suite…

7. LETTRE DE PROPOSITION

Elle nécessite une prise de décision d’où il faudrait que l’on rassemble des informations
importantes capables d’éclairer la décision à prendre.

8. LETTRE DE RAPPEL DE CORRESPONDANCE

Exemple : je vous serai gré de vouloir bien donner d’urgence la suite qu’elle comporte
… veuillez agréer…

Notons qu’il existe deux catégories des lettres : lettre administrative personnelle
(l’individu écrit à l’administration) et celle qui consiste à un échange entre les services (lettre
administrative ou de service).

2.2.6. Autres documents administratifs


1. Le procès-verbal : c’est le récit précis d’un exposé fait par une personne compétente. Il est
dressé à la demande d’un chef compétent, par un agent habile de le faire.

Exemple : procès-verbal de remise et reprise.

Le contenu d’un PV

- Un préambule qui contient l’énoncé de circonstance de temps, des personnes et d’action ;

- Un développement dans lequel sont relatés les faits qui font l’objet du PV ;

- Une conclusion indiquant la date, la signature (à droite pour le chef et à gauche pour le
secrétaire).

Pour ce qui est des PV des réunions et des séances, les éléments suivants sont les plus
importants : la nature, la date, le lieu de la réunion, l’heure du début et de la fin.

2. Compte rendu : a pour mission de porter à la connaissance du chef un incident peu important
ou grave en attendant la rédaction d’un rapport détaillé.

Il comporte les étapes suivantes :

- Titre : compte rendu de la réunion du 25 Février 2023 du Conseil de l’établissement ;

21
- Une phrase liminaire rappelant le lieu, la date, le nom et la qualité de celui qui préside la
réunion, les noms et la qualité des membres présents, absents et excusés.

Exemple : le quinzième jour du mois de novembre deux mille vingt – deux, à 8 heure s’est tenue
la réunion du conseil de l’école sous la présidence du chef d’établissement.

Etaient présents :………………………………………………………………………

Etaient absents :………………………………………………………………………

Etaient excusés :………………………………………………………………………

22
CHAPITRE III. DOCUMENTS DE LA GESTION D’UNE ECOLE PAR
LE CHEF D’ETABLISSEMENT

I. LA GESTION ADMINISTRATIVE

I.1. Loi cadre n° 86-05 : C’est un document qui contient les lois réglementant l’enseignement
primaire, secondaire, professionnel, supérieurs, universitaires et recherche scientifique.

I.2. Instructions officielles : c’est le recueil des instructions officielles ;

I.3. Calendriers officiels : C’est un document qui détermine le nombre de jours de classe
réparti en période, trimestre, semestre et détermine aussi les jours fériés. C’est le gouvernement
qui le met à la disposition des écoles.

I.4. Règlement intérieur : C’est un document que chaque école doit élaborer en tenant compte
des réalités du milieu.

I.5. Dossier : voir si tous les dossiers existent.

I.6. Acte juridique : Document officiel justifiant ou autorisant l’existence et le fonctionnement


d’une école : Arrêté d’agrément ou titre de propreté.

I.7. Remise et reprise : c’est un document de passation de pouvoir entre deux chefs
d’établissement ; entrant et sortant.

I.8. Inventaire : ici on voit l’inventaire du patrimoine de l’école ; c'est-à-dire tous les biens,
équipements, immobiliers, mobiliers, technique et autres,…

I.9. Note de service : Concerne la communication aux enseignants et leur prise de


connaissance.

I.10. Affichage : Concerne le système et un lien d’affichage.

I.11. Courrier : indique les courriers reçus et expédiés ainsi que leur classement.

I.12. Rapports administratifs : Classement des rapports de la rentrée et de fin d’année,


trimestriel, semestriel.

I.13. Rapports des réunions : concerne les PV de toutes les réunions tenues à l’école.

23
I.14. Assurance scolaire : C’est un document qui stipule l’assurance des élèves et des
enseignants à la SONAS avec les pièces justificatives des paiements des frais.

I.15. Palmarès : concerne les résultats de toute l’école et cela doit être transmis à la hiérarchie
et aussi parfois échanges avec d’autres écoles.

I.16. Dossiers médical : est un registre pour les cas spécifiques des maladies des élèves.

I.17. Inspection administrative : contient les rapports des inspections administratives.

I.18. Mise en place du personnel : C’est un document élaboré en faveur des enseignants
effectifs ; cela doit être classé et expédiée à la hiérarchie.

I.19. Dossier individuel du personnel : chaque personnel doit en avoir et aussi bien classe.

I.20. Attribution du personnel : c’est un système de la décentralisation du pouvoir faisant que


chacun s’occupe de sa tâche.

I.21. Absence du personnel : Toute absence motivée ou non motivée doit être signifiée dans
ce document.

I.22. Registre d’inscription : C’est un document pour tout élève qui s’inscrit dans une année
scolaire dans une école.

I.23. Registre matricule : C’est un document qui prévoit un numéro d’ordre à tout élève et la
date de sortie.

I.24. Dossiers individuels écoliers/élèves : chaque élève doit avoir un dossier complet et classé
au bureau.

I.25. Fichiers : sont des petites boîtes chacune par classe contenant des fiches de renseignement
de chaque élève.

I.26. Liste par classe : Existe dès le premier jour de la rentrée.

I.27. Registre d’appel : Pour le personnel et par classe pour les élèves et aussi les moyennes
de présences qui doivent être calculées.

I.28. Conseil de discipline : Document qui contient toutes les procédures du redressement de
la conduite des élèves.
24
I.29. Retenu, exclusion, absence : C’est un registre pour chaque cas et signifier le motif.

I.30. PV de délibération : ayant trait à la délibération et signé par tous les participants.

I.31. Copies des bulletins : sont des bulletins brouillons qui doivent être bien classés.

I.32. Emission de titre : c’est un registre pour délibérer les certificats ou diplôme aux lauréats.

I.33. Retrait des pièces : au cas de changement d’une école à l’autre.

I.34. Prévision budgétaire : document qui concerne les estimations des recettes et dépenses.

I.35. Perception des contributions : conforme aux instructions officielles et les différents taux.

I.36. Autres recettes : Document pour d’autres sources des recettes.

I.37. Versements imposés : voir le livre de caisse et pièces justificatives.

I.38. Stagiaire : c’est un registre de prestation des stagiaires : leurs notes d’affectations, leurs
cotations, suivie.

I.39. Paiement du personnel : C’est une liste de paie, montant et signatures des bénéficiaires.

I.40. Rapports comptables : Doivent être élaborés avec beaucoup plus des soins et pour
expédition à la hiérarchie.

I.41. Gestion financière : ceci concerne le niveau des dépenses.

I.42. Gestion comptable : Document qui concerne l’uniformité correcte des écritures dans le
livre de caisse (sans rature ni surcharge).

I.43. Autofinancement : Concerne les ressources qui font entrer les recettes à l’école à part les
frais reconnus officiellement.

I.44. Plan d’opération : planification des activités d’une manière hebdomadaire, mensuelle ou
annuelle.

I.45. Agenda ou journal d’activité : Il est en même titre pour un Chef d’établissement comme
le journal de classe pour un enseignant.

I.46. Ordre et classement : autorise à l’inspecteur de voir si les documents sont classés en ordre.

25
I.47. Esprit de collaboration : concerne la décentralisation des tâches par le chef d’établissement
envers ses collaborateurs.

I.48. Assiduité du personnel : concerne la prestation des enseignants et était de service.

I.49. Discipline des écoles : vise l’atmosphère et l’ambiance générale de travail.

I.50. Port de l’uniforme : à observer pendant le rassemblement aux activités matinales.

I.51. Relation avec autorités politiques : voir les correspondances, conflits, contacts.

I.52. Relation avec autorités administratives : vise le degré de collaboration envers les
inspecteurs, coordinateur, sous PROVED, etc., et le chef d’établissement.

I.53. Relation avec les collègues : concerne la relation avec les autres collègues chefs
d’établissements.

I.54. Relation avec les parents : cela se remarque à partir des PV des réunions des assemblées
générales, les cahiers de communication, …

I.55. Recueil des visiteurs : les billets des visites, livres d’or ou avis du visiteur, les billets
d’audience, constituent ce document.

I.56. Ponctualité : des registres des présences et autres documents.

I.57. Disponibilité : le chef arrive le premier et quitte le dernier à l’école.

I.58. Responsabilité : elle concerne la réalisation des différentes activités prévues dans son plan
d’activité.

I.59. Imagination constructive : le chef d’établissement doit avoir l’esprit de créativité ou


d’initiative.

I.60. Sens du commandement : vise comment le chef d’établissement donne les ordres.

26
II. GESTION DE LA PEDAGOGIE

II.1. Programmes : chaque cours inscrit au programme doit en avoir.

II.2. Instructions officielles : les différentes circulaires ministérielles représentées par l’autorité
locale.

II.3. Revue inspecteur : sont exploitées si elles existent.

II.4. Semaine de la rentrée : consiste à organiser les réunions de la rentrée avec les enseignants.

II.5. Prévisions des matières : sont élaborées en, conformité avec le programme.

II.6. Attribution des enseignants : chaque enseignant avec une portion de responsabilité selon
leurs capacités.

II.7. Horaire : élaboré en conformité avec le programme et en respectant les heures par
discipline.

II.8. Listes des manuels : Le répertoire des manuels utilisés par les élèves et par les enseignants.

II.9. Liste des matériels : en rapport avec ceux qui existent.

II.10. Sujets devoirs/interrogation : cahier de question-réponse.

II.11. Copies devoirs/interrogation : Se conservent pour les recours des élèves et certains
parents.

II.12. Questions d’examen : Sont puisées dans les copies des devoirs/interrogation ; c’est la
banque des questions.

II.13. Copies d’examen : sont conservées pour une éventuelle réclamation.

II.14. Inspection pédagogique : farde spécifique pour classer les copies d’inspection
pédagogique.

II.15. Activité parascolaire : Plan de jeux organisés, cultures, théâtres…

II.16. Cellule de base de formation : construction des unités pédagogiques.

II.17. Réunion pédagogique : classement des PV des réunions pédagogiques et les thèmes
développés.

27
II.18. Conseils de maître de classe : les maîtres des mêmes classes et les professeurs de même
discipline peuvent se réunir.

II.19. Contrôle des documents : le chef d’établissement contrôle les documents des élèves, des
maîtres, des professeurs des disciplines.

II.20. Visites des classes : classement des copies des visites des classes par semaine, par mois,

II.21. Leçon de démonstration : c’est une commission organisée par les unités pédagogiques.

II.22. Encadrement des sous-qualifiés : le C.E insiste sur les aspects méthodologiques et
pédagogiques.

II.23. Formation continue des qualifiés : les stages et séminaires de formation sont visés.

II.24. Outils de formations : consistent à l’exploitation des documents pour une bonne évolution
des matières.

II.25. Inspection de formation : Farde pour classer cette inspection de formation.

II.26. Discipline de travail : est une circulaire des répartitions des travaux.

II.27. Esprit de collégialité : vise la collaboration entre les qualifiés et les sous-qualifiés.

II.28. Imagination pédagogique : fabrication des matériels pour former les écoliers, suggestions
des innovations.

II.29. Valeur pédagogique des sanctions imposées : on voit la valeur des performances des
apprenants.

II.30. Objectivité de l’évaluation : les notes attribuées aux élèves doivent être méritoires. La
réussite ou l’échec dépendent de certains critères.

II.31. Adéquation de l’orientation : Les élèves sont orientés en fonction de leur performance.

II.32. Rendement interne : concerne les résultats des efforts communs des enseignants et
enseignés.

II.33. Rayonnement externe : la réputation de l’école, son attrait dans le milieu.

II.34. Développement communautaire : l’action d’éducation et d’instruction doivent contribuer


au milieu où est implantée l’école.

28
CONCLUSION
S’il y a une question fondamentale que les responsables d’un système scolaire au niveau
national ou provincial peuvent se poser, c’est celle de la finalité comme objectif à atteindre dans
un système scolaire.

Si les pouvoirs organisateurs conçoivent l’organisation scolaire en termes de


maximisation et de croissance immédiate, ils se trompent car tout système scolaire, comme
toute entreprise consomme des ressources, d’où il est un des secteurs les plus coûteux de
l’administration publique et dont les effets sont à long et moyen terme, rarement immédiat.

Notre système scolaire ne peut être moins bien géré que n’importe quelle organisation
moins utile pour le développement du pays.

L’éducation peut être considérée, dans son ensemble, comme un modèle d’interactions
de trois grandes composantes : l’enseignant, l’apprenant et la matière. Le tout se trouvant
dans un environnement.

L’inspecteur, cet encadreur, ce contrôleur et conseiller devra être bien informé de la


mission qui l’attend, de sa responsabilité envers le pays, envers les parents des apprenants, sans
oublier les enseignants dont il est le conseiller attitré.

Les exigences de la complexité de formation et la dimension éducative qui caractérisent


notre système scolaire demande un système de gestion saine de nos établissements scolaires et
exige une inspection adéquate et de bon aloi (de bonne réputation).

Education avant tout, l’inspecteur scolaire doit connaître l’enfant, la vie scolaire,
le travail de l’enseignant, les finalités et objectifs, bref il doit connaître l’enseignement à fond.
Fonctionnaire, représentant de l’Etat et mandaté pour surveiller l’éducation et l’instruction
donnée dans nos écoles et instituts d’enseignement, l’inspecteur congolais doit bien connaître
les rouages de son administration et les techniques fondamentales de l’inspection scolaire. C’est
pourquoi pour dominer avec assurance les problèmes que posent les enseignants tout au long
de leur carrière, nous demandons que l’inspecteur congolais possède une solide formation
complète, entretenue et développée par une étude et une lecture assidues, des contacts
enrichissements et de multiples activités culturelles.

29
Tout cela suppose de la part de l’inspecteur des qualités d’homme, d’éducateur
et de chef. En ayant une formation professionnelle poussée qui en fait un grand spécialiste de
questions scolaires, bien comprise dans notre pays, l’inspection scolaire congolaise pourra
devenir un des facteurs de succès et de progrès de notre système scolaire.

30
TABLE DES MATIERES

OBJECTIF l’UE .................................................................................................................................... 1


CONTENU ............................................................................................................................................. 1
INTRODUCTION ................................................................................................................................. 2
1. Finalité de l’enseignement au Congo ....................................................................................... 2
2. Objectifs institutionnels ................................................................................................................ 2
CHAPITRE I. ADMINISTRATION D’UNE ECOLE ...................................................................... 3
1.1. INTRODUCTION ...................................................................................................................... 3
1.2. LA STRUCTURE DE L’ECOLE ............................................................................................. 4
1.3. LE PERSONNEL DE L’ECOLE .............................................................................................. 5
1.3.1. Le rôle du chef d’établissement .......................................................................................... 5
1.3.2. Le rôle de l’enseignant ........................................................................................................ 6
1.4. LE CONTROLE DE L’ENSEIGNEMENT ............................................................................. 6
1.4.1. Contrôle de l’enseignement national.................................................................................. 7
1.4.2. Concepts de base .................................................................................................................. 7
1.4.4. Documents de l’inspecteur .................................................................................................. 9
1.4.5. Encadrement des écoles expérimentales .......................................................................... 10
CHAPITRE II. GESTION D’UNE INSTITUTION SCOLAIRE................................................... 12
2.1. LES ASPECTS DE LA GESTION SCOLAIRE ................................................................... 13
2.2. LES ROLES ET LES TACHES ADMINISTRATIVES D’UN CHEF
D’ETABLISSEMENT..................................................................................................................... 13
2.2.1. Elaboration de l’horaire scolaire ..................................................................................... 14
2.2.2. Démarche à suivre dans l’élaboration d’un horaire....................................................... 14
2.2.3. Correspondance administrative ....................................................................................... 16
2.2.4. Règles de présentation de la correspondance administrative ........................................ 20
2.2.5. Typologie des lettres administratives............................................................................... 20
2.2.6. Autres documents administratifs ..................................................................................... 21
CHAPITRE III. DOCUMENTS DE LA GESTION D’UNE ECOLE PAR LE CHEF
D’ETABLISSEMENT......................................................................................................................... 23
I. LA GESTION ADMINISTRATIVE ....................................................................................... 23
II. GESTION DE LA PEDAGOGIE ............................................................................................. 27
CONCLUSION .................................................................................................................................... 29
TABLE DES MATIERES .................................................................................................................. 31

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