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Les pratiques de la gestion

de classe
Réalisé par
Wided Ben Hnich
Nada Messaoud
Mohamed Ali Elwed
Plan
• Introduction
• la notion de la gestion de classe et son importance
• Les caractéristiques d’une classe
• Les pratiques en gestion de la classe
• Les phases de la gestion de classe
Introduction
• La gestion de classe représente un défi pour plusieurs enseignants car
elle est composée de plusieurs pratiques complexes qui doivent être
actualisées souvent simultanément par l’enseignant. Tous n’ont pas la
même approche. Ainsi, les enseignants se distinguent par leur profil
personnel de gestion de classe, grandement influencé par leurs
conceptions personnelles de l’enseignement et leurs représentations
des besoins des élèves. Leur expérience, leur sexe, l’âge et le type
d’élèves jouent également un grand rôle dans l’établissement de leurs
différentes pratiques de gestion de classe.
La notion de la gestion de classe
• Il existe plusieurs définitions de la gestion de classe . On a décidé de
préconiser le définition de Legendre(2000) la gestion de classe est la :
• «fonction de l’enseignant qui consiste a orienter et a maintenir les
élèves en contact avec les tâches d’apprentissage » (p:660)
• D’où conclue que la gestion de classe peut être définie comme
l'ensemble des pratiques éducatives utilisées par l'enseignant afin
d'établir et de maintenir dans sa classe des conditions qui permettent
l'enseignement et l'apprentissage .
l’importance de la gestion de classe
• la gestion de classe est une des variables qui influe le plus sur la
réussite scolaire.
• En effet, une gestion efficace de la classe permet d'utiliser de façon
optimale le temps consacré à l'apprentissage et assure le bon
déroulement des activités pédagogiques.
• Certains auteurs ajoutent qu'une gestion de classe adaptée aux
besoins des élèves favorise le développement de leurs capacités
d'apprentissage autonome et d'autocontrôlé (Archambault et
Chouinard, 1996).
Les caractéristiques d’une classe
• les enseignants débutants passent par au moins deux stades au tout début de leur carrière et qu'ils
gèrent leur classe de façon différente à chacun de ces stades.
• Le stade de l'idéalisation, est caractérisé par l’opinion que tous les élèves possèdent le même style
d'apprentissage, les mêmes intérêts et les mêmes aptitudes qu'eux à cet âge. Les débutants possèdent à
ce stade un sens élevé de leur efficacité et de leur maîtrise des contenus.
• Leur but principale est alors de favoriser l'apprentissage, mais en se centrant plutôt sur les contenus à
enseigner que sur les besoins et les capacités des élèves. les débutants considèrent, à leur entrée dans la
profession, qu'ils n'auront pas de problèmes de gestion de classe ni de difficultés à développer de bonnes
relations avec les élèves.
• Cependant, la réalité de la classe correspond rarement aux représentations et aux attentes des
débutants : ils sont confrontés à des élèves parfois indisciplinés et peu motivés. Après le choc des
premières expériences d'enseignement, le stade de l'idéalisation fait rapidement place à un stade de
survie. Plusieurs débutants tentent alors de rectifier leur sentiment de perte de contrôle en adoptant une
approche plus autoritaire .Ils cherchent à compenser leur manque de connaissances en prenant pour
modèle un enseignant plus expérimenté de leur école ou en adoptant des approches dont ils se
souviennent alors qu'ils étaient eux-mêmes élèves. Plusieurs deviennent graduellement plus sévères et
plus punitifs, moins empathiques et permissifs. La planification de leurs activités reflète alors davantage
un souci de décourager l'indiscipline que de favoriser l'apprentissage.
• À ce stade, les débutants cherchent essentiellement à limiter le désordre et les pertes de contrôle. Le fait
que les débutants soient à ce stade plus préoccupés par la gestion de classe qu'au stade précédent
Le maintien de l'ordre
• les enseignants peuvent suivre des règles de conduite bien précises. Ils
vont jusqu'à préciser quand et comment les comportements attendus
doivent se manifester.
• En effet, ils interviennent auprès d'un élève uniquement lorsque son
comportement risque de nuire au déroulement de l'activité
d'enseignement. Pour ce faire, ils ont recours à des techniques
d'intervention qui permettent de ne pas perturber le déroulement de
l'activité en cours, comme le contact visuel et le questionnement
adressé à l'élève fautif. Pour éviter un affrontement, ils favorisent
l'entretien privé avec l'élève désobéissant plutôt que l'intervention
publique.
Supervision de tout le groupe
Un enseignant efficace conserve une vision d’ensemble de son groupe
afin de savoir en permanence tout ce qui se passe dans sa classe. Il suit
l’évolution des activités, même s’il travaille avec un seul élève
(Archambault et Chouinard, 2003; Martineau et al., 1999). Ainsi, il
garde son doigt sur le pouls de la classe.
Favoriser l’affiliation des élèves

• Dans le but de créer un sentiment d’appartenance au groupe et de


faire développer un esprit d’équipe aux élèves , Il est important de les
encourager à construire des liens entre eux, de les amener à mieux se
connaître pour qu’ils puissent travailler en collaboration.
Tolérance et respect des élèves
• L’enseignant qui valorise le respect mutuel favorise dans sa classe les interactions
positives, encourage l’utilisation des habiletés de communication et l’acceptation
des différences et ne laisse aucune place aux insultes et aux critiques négatives.
De cette manière, il crée un environnement à l’intérieur duquel les élèves
sentent qu’ils peuvent prendre des risques et commettre des erreurs sans être
jugés
• Une des premières stratégies pour assurer l’établissement d’un climat
harmonieux est que chaque élève soit accueilli dans ses différences par ses pairs
et par son enseignant. Ce dernier doit donc faire en sorte que tous les échanges
dans la classe soient positifs et constructifs, qu’il y ait une place pour que chacun
reçoive du soutien et de l’aide lorsque c’est nécessaire. Enfin, l’erreur doit être
vue comme une source d’apprentissage et non comme un signe de faiblesse .
Adopter/faire adopter des attitudes positives

• Tous les élèves n’ont pas les mêmes capacités, les mêmes forces et ne
maîtrisent pas l’ensemble des habiletés sociales. Il est donc plus
difficile d’établir des relations positives avec certains. Malgré cela, un
enseignant juste et équitable, qui vise la réussite pour tous, exige que
tous donnent leur maximum dans le travail qu’ils accomplissent. Il ne
les laisse pas se déprécier, mais les encourage plutôt à fournir les
efforts nécessaires pour qu’ils complètent au meilleur de leurs
compétences la tâche qu’ils ont entreprise. Il fait également en sorte
que les élèves s’entraident et que personne ne remette en doute le
potentiel de l’un d’entre eux .

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