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Institut National Pédagogique de La Formation Paramédicale- Batna-

Année2021/2022

Module : Pédagogie générale


Mme BOUABDALLAH yasmine MCB en Neurosciences Cognitives

Plans du cours

1-Introduction

2-Définition et historique

3-Définition des concepts clefs

4-Les théories d’apprentissage

5-Les objectifs pédagogiques –taxonomies

6- Les méthodes d’enseignement

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1- Introduction

Il s’agit de comprendre comment les comportements et processus d’apprentissage sont


contraints par les lois de fonctionnement du cerveau – que les professeurs doivent
donc connaître (comme les autres organes du corps pour un médecin) – et, en retour,
comment l’environnement, l’école en particulier (telle pédagogie, telle méthode, telle
pratique) modifie et fait progresser le cerveau des enfants. Déjà Piaget, par la seule
étude clinique et systématique des comportements enfantins, cherchait à comprendre
scientifiquement ces questions grâce à la psychologie du développement cognitif. À
cet égard, il était un précurseur des sciences cognitives.

Actuellement, les sciences de l’éducation universitaires (dans les facultés ou


départements du même nom) ne sont pas très ouvertes aux apports des sciences
cognitives, en France pour le moins. C’est dès lors la psychologie du développement
qui, dans les traces de Piaget, joue très naturellement le rôle d’interface entre le
cerveau, les processus d’apprentissage de l’enfant et l’école.

Les neurosciences cognitives progressent rapidement dans des domaines très


pertinents pour l’éducation. Cependant, il existe un fossé entre la science actuelle et les
applications directes en classe. Le passage « du labo à l’école » n’est pas encore
accompli concernant les sciences cognitives.

À l’heure où les neurosciences cognitives font une entrée massive dans le monde de
l’éducation, certaines idées reçues sont encore trop répandues. Cet ouvrage s’appuie
sur les dernières recherches et une méthodologie rigoureuse pour combattre ces
« neuromythes » et mieux relier la théorie sur le fonctionnement du cerveau avec des
pratiques pédagogiques très concrètes.
Les auteurs, des experts issus du monde enseignant et des neurosciences, s’appuient
sur de nombreuses expérimentations conduites en classes auprès de 7 000 élèves et
600 enseignants pour illustrer le fonctionnement cognitif de l’apprenant, et ainsi lutter
plus efficacement contre les difficultés scolaires.

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Les axes fondamentaux de l’apprentissage sont traités : mémorisation, compréhension,
attention et fonctions exécutives, implication active.

2- Définition et historique

La pédagogie est, étymologiquement, l'action de "conduire les enfants", du grec


PAIDAGÔGIA. C'est donc l'art d'éduquer. Le terme désigne les méthodes et pratiques
d'enseignement et d'éducation ainsi que toutes les qualités requises pour transmettre un
savoir quelconque. Faire preuve de pédagogie signifie enseigner un savoir ou une
expérience par des méthodes adaptées à un individu ou un groupe d'individus.

Le terme de « pédagogie » dérive du grec παιδαγωγία, de παιδός (/'paɪdɔs/),


« l'enfant », et ἄγω (/'a.gɔ/), « conduire, mener, accompagner, élever ». Dans
l'Antiquité, le pédagogue était un esclave qui accompagnait l'enfant à l'école, lui
portait ses affaires, mais aussi lui faisait réciter ses leçons et faire ses devoirs.
« Pédagogie » est un mot remontant à 1495 d'après le dictionnaire Le Robert.
L'Académie française l'admet depuis 1762.

Ferdinand Buisson, qui fut inspecteur général de l'instruction publique, donne cette
définition : "science de l'éducation, tant physique qu'intellectuelle et morale"
(Dictionnaire de pédagogie, 1887, col. 2 238 a).

Émile Durkheim : la pédagogie est une "réflexion appliquée aussi méthodiquement


que possible aux choses de l'éducation" (L'évolution pédagogique en France, Paris,
PUF, 1938, p. 10). "L'éducation est l'action exercée par les générations adultes sur
celles qui ne sont pas encore mûres pour la vie sociale. Elle a pour objet de susciter et
de développer chez l'enfant un certain nombre d'états physiques, intellectuels et
mentaux que réclament de lui et la société politique dans son ensemble et le milieu
social auquel il est particulièrement destiné" (article "Éducation", in F.
Buisson, Nouveau dictionnaire de pédagogie, Paris, Hachette, 1911, p. 532. Reproduit
dans "L'éducation, sa nature, son rôle", in Éducation et sociologie, PUF, coll.
"Quadrige", p. 51). Pour É. Durkheim - et cette idée fera fortune - "la pédagogie est
une théorie pratique", comme la médecine ou la politique. La pédagogie est à la fois
une théorie et une pratique : une théorie ayant pour objet de réfléchir sur les systèmes

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et sur les procédés d'éducation, en vue d'en apprécier la valeur et, par là, d'éclairer et
de diriger l'action des éducateurs.

Françoise Clerc : la pédagogie est "l'ensemble des savoirs scientifiques et pratiques,


des compétences relationnelles et sociales qui sont mobilisées pour concevoir et mettre
en oeuvre des stratégies d'enseignement".

Franc Morandi : la pédagogie est "étude et mise en oeuvre des conditions d'apprendre".

Quelles différences entre pédagogie et didactique ? "'Pédagogique' réfère plus à


l'enfant et 'didactique' plus à l'enseignement, en raison de leurs étymologies
respectives." D'autre part, la pédagogie est généraliste, tandis que la didactique est
spécifique, elle concerne telle ou telle discipline ("didactique des mathématiques",
"didactique du français langue étrangère"...) : la didactique porte sur l'enseignement
d'un contenu particulier.

"La didactique fait l'hypothèse que la spécificité des contenus est déterminante dans
l'appropriation des connaissances, tandis que la pédagogie porte son attention sur les
relations entre l'enseignant et les élèves, et entre les élèves eux-mêmes." Selon
Marguerite Altet.

"L'enseignement couvre donc deux champs de pratiques :


1. celui de la gestion de l'information, de la structuration du savoir par
l'enseignant et de leur appropriation par l'élève, domaine de la Didactique
2. celui du traitement et de la transformation de l'Information en Savoir par la
pratique relationnelle et l'action de l'enseignant en classe, par l'organisation de
situations pédagogiques pour l'apprenant, c'est le domaine de la Pédagogie."

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3-Définition des
3-Définition desconcepts
conceptspédagogiques
pédagogiques

Concept Définition et liens avec les autres concepts


éducation La définition d'éducation est très difficile. Surtout quand il s'agit
de formuler des modèles qui puissent être appliqué et réalisé
concrètement
L’éducation ne termine pas l’âge adolescent mais peut (doit)
subsister aussi pour adultes. Cette définition implique que
l'éducation donnée à l'école régulière (de 6 à 16 ans) ne prépare
suffisamment aux besoins de la vie active.

Citation : Il s’agit du passage de l’être biologique qu’est l’enfant


à l’être social.

De notre avis c’est difficile de faire une distinction stricte entre


un ‘être biologique’ et un ‘être social’. En effet aussi un être
biologique doit répondre à des besoins sociaux pour pouvoir
survivre. L’exemple de l’enfant qui interagit dès le début de sa
vie p.ex. avec ça mère selon des conventions du type sociale. Par
exemple le sourire d’un enfant d’un mois a une forte fonction
sociale et aussi une fonction biologique. Le sourire à cet age n’est
moins primaires (biologiques) à un être capable de comprendre,
un component d’apprentissage. C’est à dire que le sourire est une
forme d’éducation qui est présent dans toutes les sociétés
humaines et qui fait partie de l’être biologique’....

L'éducation est un moyen de socialisation donnée par une


collectivité (selon le religion, les coutumes, etc, de celle-ci) pour
insérer l'apprenant par une mise à niveau de ses connaissances,
des valeurs et des normes prônées par la collectivité.

formation La formation est considérée comme un outil mis à disposition par


une société pour pouvoir accomplir les besoins de cette société.
Ces besoins sont sous forme de ‘travaux’ qui doivent être fait par
ses membres. Là aussi on peut distinguer une formation initiale
(ex. Apprentissages pour les jeunes) et une formation pour les
adultes. Une formation a le but de donner des capacités de faire,
des connaissances conceptuelles, des capacités de résoudre des
problèmes... demandé par la société.

On note une tendance de formation continue (life long learning).


C’est à dire que les exigences de la société changent et en rapport

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a cela et ses membres sont forcés de s’adapter en se formant
constamment.

pédagogie La pédagogie peut être vue comme théorie sur les formes
d’éducation et de formation. La pédagogie est aussi une science
qui développe et traite les techniques de l’enseignement.

Elle propose à l’enseignant des outils pour concevoir, de réaliser


et d’évaluer des curriculums de formation et d’éducation. Elle
traite aussi le rôle et les besoins de l’apprenant et réfléchit la
qualité d’un système d’apprentissage.

Les théories de psychologie, médecine, sociologie,. biologie..


influencent la pédagogie tout comme les valeurs, les normes etc.
imposés par la société.

apprentissage Les théories de l’apprentissage donné par les sciences humaines


emportent un composant intentionnel dans le processus
d’apprentissage. Selon la définition de De Ketele (1989)
l’apprentissage est un processus systématiquement orienté vers
l’acquisition de certains savoirs, savoir-faire, savoir-être et
savoir-devenir.

La psychologie ter à ce type d’environnement. Apprendre


implicite toujours une dépense de se sert de ses modèles pour les
intégrer dans ses théories.

Giordan (1989) a différentié 4 dimensions de l’apprentissage :


cognitive, affective, méta cognitive et sociale ; et Grooaters
(1994) classifie 4 objets d’apprentissage : les connaissances, les
compétences, les habilités et les attitudes.

L’apprentissage mets au centre de l’intérêt l’individu qui apprend.

Une approche biologique : Apprendre est une réponse évolutive à


un environnement complexe (et non stable). Apprendre implicite
toujours une dépense de temps et d’énergie plus élevée d’un
comportement fixé génétiquement (c’est à dire non variable et
déjà prêt dés la naissance). La capacité d’apprendre présuppose la
capacité de stockage et d’élaboration d’information.

enseignement L’enseignement focalise (le rôle de) la personne, l’institution, la


machine, l’environnement… qui permet d’apprendre. La
perception de l’apprenant (par l’enseignement) est influencée par
les évolutions historiques et scientifiques. Non seulement la
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perception mais aussi la finalité de l’éducation et la perception de
l’acte d’apprendre changent. L’enseignement est un des thèmes
principaux de la pédagogie. En rapport à des écoles de pensé
différents l’enseignement traite prioritairement la matière à
enseigner (plutôt behaiviouriste) ou bien il centre les
représentations mentales de l’apprenant pour essayer de les
adapter à des nouvelles situations (plutôt constructiviste).

Stratégie Les stratégies d’enseignement sont adaptées aux objectifs et les


pédagogique finalités de l’enseignement. Le choix de la technique, le rôle de
l’enseignant, le degré d’ouverture de l’environnement ou le
niveau d’intervention de l’apprenant sont des facteurs importants
pour la réussite de l’enseignement. Ce choix peut être appelé
stratégie pédagogique.

Cette stratégie détermine la pédagogie et qui définit la façon et le


but de la matière à apprendre.

Par exemple deux courants pédagogies impliques deux stratégies


d’enseignement différents ( voir : définition d’enseignement)

Tilmann et Grootaers (1994) proposent 4 dimensions pour


caractériser les méthodes pédagogiques : Niveau de pouvoir de
l’enseignant, degré d’intervention de l’apprenant, niveau de
compétence attendu en rapport aux objectifs et degré d’ouverture
de l’environnement. Selon la position qu’une méthode
pédagogique prend en rapport à ces 4 dimensions elle peut être
décrite et identifiée.

Stratégie La manière d'apprendre est dépendante de plusieurs facteurs et


d'apprentissage notamment :

De l'apprenant: chaqu'un possède sa manière d'apprendre qui lui


est propre.

De l'objet d'apprentissage: La manière d'apprendre varie en


fonction de la matière à maîtriser. On n'apprend pas de la même
manière une langue que la géométrie.

Du niveau de connaissance visé: le niveau d'expertise visé peut


aussi changer la façon d'apprendre.

Il faut donc adopter une stratégie d'apprentissage la plus adaptée


possible en fonction de ces différents facteurs (population cible,
matière à enseignée et but visé).

Dans tous les cas, cette stratégie doit définir des rôles précis et
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pour le formateur et pour l'apprenant.

Tilman et Grootaers définissent 7 stratégies d'apprentissage


différentes. Certaines de ces stratégies vont plus se centrées sur
l'apprenant alors que d'autre plus sur la matière, sur sa structure et
sa présentation.

Ce concept est donc très lié avec les développements des courants
pédagogiques et aux objectifs pédagogiques fixés

objectif On entend les objectifs pédagogiques comme le but ou cible


auxquels on veut arriver quand l'on propose une tache éducative.
Les objectifs pédagogiques doivent être exprimés d'une manière
précise. En procédant par objectifs clairs, l'apprenant sais à
l'avance jusqu'à quel niveau de connaissance il doit arriver et
élabore sa méthode pour atteindre le but fixé. De plus, les
objectifs permettent d'élaborer les outils pédagogiques à mettre en
place, d'estimer le temps que va durer la formation et de réaliser
des instruments d'évaluation adaptés à la tâche fixée.

les objectifs sont donc fortement liés aux méthodes et aux


techniques pédagogiques car ils vont permettre d'en choisir une
plutôt qu'une autre.

Les objectifs sont aussi liés à l'évaluation car celle-ci doit être
fixée en fonction des buts fixés lors de l'apprentissage.

méthode Une méthode pédagogique est un ensemble de techniques


organisées (scénario) dans une structure d'enseignement. Elle
repose essentiellement sur une des objectifs pédagogiques fixés .

Pour obtenir une véritable méthode pédagogique il sera donc


nécessaire de connaître les particularités et avantages, selon le
contexte de leur utilisation, de chaque technique pédagogique
pour employer la bonne technique, au bon moment et d'assembler
toutes les techniques choisies dans un univers global cohérent et
efficace.

La méthode est donc très liée au concept d'objectif car elle


dépend entièrement des objectifs fixés.

Elle est aussi très liée au scénario pédagogique car il ne sert à rien
de regrouper des techniques si elles ne sont pas assemblées

scénario Le scénario pédagogique est la partie de la méthode qui permet de


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lier les techniques entre elles dans le temps et dans l'espace. Cette
partie est vitale pour le fonctionnement de la méthode.

Le scénarion fixe le contexte d'utilisation de chaque technique et


les transition entre celle-ci en fonction de l'utilisateur, du tuteur,
etc...

Le scénario dépend donc aussi des objectifs pédagogiques que


l'on fixe pour établir la méthode et est lié aux techniques utilisées
dans la méthode.

évaluation L'évaluation est un feed-back que l'élève reçoit de sont travail. Il


y a deux grandes sortes d'évaluation : l'évaluation sommative et
celle formative. Dans les deux cas l'évaluation doit être orientée
par les objectifs fixés lors de la phase d'apprentissage.

L'évaluation sommative a une fonction certificative, elle mesure


la somme des connaissances acquises à la fin d'une séquence
pédagogique, les erreurs sont alors sanctionnées comme des
manques ou des faiblesses. Une évaluation sommative est
généralement sanctionnée par une note qui comptera pour la
moyenne ou la réussite d'un examen.

Dans l'évaluation formative, le but étant de renseigner l'élève sur


ses difficultés afin d'y remédier, l'erreur acquière un statut
différent, elle devient un moment de résolution de problème.
L'évaluation formative est donc un instrument de régulation
1-qui intervient après chaque tâche
2-a pour but d'informer maître et élève du degré de maîtrise
atteint

3-permet de cerner les difficultés individuelles d'apprentissage;

4-permet d'identifier les élèves qui ont besoin d'un complément


d'enseignement et de déterminer les modalités les plus adaptées à
chacun d'entre eux
5-permet d'adapter l'enseignement aux rythmes et capacités des
élèves.

l'évaluation est un concept très important en enseignement qui est


très fortement lié aux objectifs pédagogiques et la méthode
pédagogique.

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4- Les Théories d’apprentissages

Les théories d’apprentissage sont un ensemble organisé de principes expliquant la


manière dont les individus acquièrent, conservent et se remémorent les connaissances
au cours de l’expérience d’apprentissage.

La théorie de l’apprentissage informe l’application de la conception pédagogique au


moyen de modèles. Bien qu’il en existe de nombreux, trois fondements principaux
influencent la plupart des modèles de conception pédagogique d’aujourd’hui, à
savoir: la théorie de l’apprentissage comportementaliste, la théorie de l’apprentissage
cognitiviste et la théorie de l’apprentissage constructiviste.

Histoire des théories d’apprentissage

Les théories d’apprentissage sont si centrales dans la discipline de la psychologie qu’il


est impossible de séparer leur histoire de l’histoire de la psychologie. L’apprentissage
est un processus psychologique de base, et les recherches sur les principes et les
mécanismes de l’apprentissage ont fait l’objet d’investigations et de débats depuis la
création du premier laboratoire psychologique par Wilhelm Wundt à Leipzeig, en
Allemagne, en 1879. L’ apprentissage est défini comme étant un changement durable
dans les comportements ou les croyances qui résultent de l’expérience. La capacité
d’apprendre donne à chaque organisme vivant la capacité de s’adapter à un
environnement changeant. L’apprentissage est une conséquence inévitable de la vie –
si nous ne pouvions pas apprendre, nous mourrions.
L’évolution des théories de l’apprentissage

Cette évolution peut être considérée comme une progression des grandes théories
développées pour expliquer les nombreuses façons dont l’apprentissage se produit,
vers des théories plus spécifiques qui sont limitées aux types d’apprentissage qu’elles
sont censées expliquer. Les théories d’apprentissage sont globalement séparées en
deux perspectives. La première soutient que l’apprentissage peut être étudié par
l’observation et la manipulation d’associations stimulus-réponse. C’est ce que l’on
appelle le comportementalisme perspectif en raison de sa stricte adhésion à l’étude des
comportements observables. Cette perspective a été formulée pour la première fois en
1913 par John Watson, qui a soutenu que la psychologie devait être l’étude des
phénomènes observables, et non l’étude de la conscience ou de l’esprit. Watson croyait
que la mesure objective des phénomènes observables était le seul moyen de faire
progresser la science de la psychologie.

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Le deuxième type de théorie de l’apprentissage soutient que les variables
intermédiaires sont des éléments appropriés et nécessaires pour comprendre les
processus d’apprentissage. Cette perspective relève de la vaste rubrique de la
théorie de l’apprentissage cognitif, et elle a été articulée pour la première fois
par Wilhem Wundt, le « père de la psychologie » reconnu, qui a utilisé l’introspection
comme moyen d’étudier les processus de la pensée. Bien que les partisans de ces deux
perspectives diffèrent dans leur point de vue sur la façon dont l’apprentissage peut être
étudié, les deux écoles de pensée conviennent qu’il existe trois hypothèses majeures de
la théorie de l’apprentissage :
 Le comportement est influencé par l’expérience.

 L’apprentissage est adaptatif pour l’individu et pour l’espèce.


 L’apprentissage est un processus régi par des lois naturelles qui peut être testé et
étudié.

Quelles sont les 5 grandes théories de l’apprentissage ?


Voici une conclusion sur les 5 grandes théories de l’apprentissage : béhaviorisme,
cognitivisme, constructivisme, socio-constructivisme et connectivisme.

1. Le béhaviorisme
Le béhaviorisme (ou comportementalisme) est un concept populaire qui se concentre
sur la façon dont les élèves apprennent. Il se focalise sur l’idée que tous les
comportements sont appris par l’interaction avec l’environnement. Cette théorie de
l’apprentissage affirme que les comportements sont appris de l’environnement et
affirme que les facteurs innés ou hérités ont très peu d’influence sur le comportement.

Un exemple du béhaviorisme

Un exemple courant de béhaviorisme est le renforcement positif. Un élève reçoit une


petite récompense s’il obtient 100% à son test d’orthographe. À l’avenir, les étudiants
travaillent dur et étudient pour leur test afin d’obtenir la récompense.

Pourquoi le béhaviorisme est – il important?

Cette théorie d’apprentissage est essentielle pour les enseignants car elle influe sur la
façon dont les élèves réagissent et se comportent en classe. En plus, les enseignants
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peuvent directement influencer le comportement des élèves. Sans oublier que
l’environnement familial et le mode de vie d’un élève peuvent avoir un impact sur son
comportement, en les aidants à le voir objectivement et à travailler pour contribuer à
l’amélioration.

En classe, la théorie de l’apprentissage comportemental est essentielle pour


comprendre comment motiver et aider les élèves. Les enseignants transmettent les
informations aux apprenants d’une réponse au bon stimulus. Les élèves participent de
manière passive à l’apprentissage comportemental – les enseignants leur donnent les
informations en tant qu’élément de stimulus-réponse. Les enseignants utilisent le
comportementalisme pour montrer aux élèves comment ils doivent réagir et répondre à
certains stimuli. Cela doit être fait de manière répétitive, pour rappeler régulièrement
aux élèves le comportement que l’enseignant recherche.

Les principes du béhaviorisme


Le renforcement positif est essentiel dans la théorie de l’apprentissage
comportemental. Sans renforcement positif, les élèves abandonneront rapidement leurs
réponses car elles ne sembleront pas fonctionner. Par exemple, si les élèves sont
censés obtenir un autocollant chaque fois qu’ils obtiennent un A à un test, et que les
enseignants cessent de donner ce renforcement positif, moins d’élèves peuvent obtenir
des A à leurs tests, car le comportement n’est pas lié à une récompense (?).
La répétition et le renforcement positif vont de paire avec la théorie de
l’apprentissage comportemental. Les enseignants s’efforcent souvent de trouver le bon

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équilibre entre les deux pour montrer aux élèves la raison pour laquelle ils devraient
continuer dans cette voie.
La motivation joue un rôle important dans l’apprentissage comportemental. Le
renforcement positif ou négatif peuvent être des motivations pour les élèves. Par
exemple, un élève qui reçoit des éloges pour un bon résultat au test est beaucoup plus
susceptible d’apprendre efficacement les réponses qu’un élève qui n’en reçoit aucun
pour un même résultat. L’élève qui ne reçoit aucun éloge subit un renforcement négatif
– son cerveau lui dit que même s’il a obtenu une bonne note, cela n’a pas vraiment
d’importance, donc le contenu du test devient sans importance pour lui. À l’inverse,
les étudiants qui reçoivent un renforcement positif voient une corrélation directe avec
l’excellence continue, entièrement basée sur cette réponse à un stimulus positif.
Les techniques du béhaviorisme :
Les enseignants peuvent mettre en œuvre des techniques de cette théorie dans leur
classe de plusieurs façons :

Perceuses
Les enseignants peuvent mettre en pratique leurs compétences. Ils peuvent utiliser des
modèles d’exercices pour aider les élèves à voir la répétition et le renforcement
qu’utilise la théorie de l’apprentissage comportemental.

Question et réponse
Les enseignants peuvent utiliser une question comme stimulus et une réponse comme
réponse, devenant progressivement plus difficile avec des questions pour aider les
élèves.

Entrainement guidé
Les enseignants peuvent directement s’impliquer pour aider les élèves à surmonter les
problèmes, pour leur donner le renforcement et la démonstration de comportement
qu’ils veulent les voir suivre.

Examen régulier
Les examens sont importants pour la théorie de l’apprentissage
comportemental. Revenir sur la matière et donner un renforcement positif aidera les
élèves à mieux retenir les informations.

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Renforcement positif
Les salles de classe comportementalistes utilisent régulièrement le renforcement
positif. Cela peut prendre la forme de renforcement verbal et de louanges, de systèmes
de récompense, de privilèges supplémentaires, etc.

2. Le cognitivisme
Le cognitivisme (ou rationalisme) naît en même temps que l’Intelligence Artificielle,
en 1956. Cette théorie d’apprentissage se concentre sur les processus impliqués dans
l’apprentissage plutôt que sur le comportement observé. Contrairement aux
béhavioristes, les cognitivistes n’ont pas besoin d’une exposition extérieure de
l’apprentissage, mais se concentrent davantage sur les processus internes et les
connexions qui ont lieu pendant l’apprentissage.

Par ailleurs, le cognitivisme soutient que « la boîte noire » de l’esprit doit être ouverte
et comprise. En d’autres termes, l’apprenant est un processeur d’information. La
connaissance est un schéma ou des constructions mentales symboliques. De surcroît,
l’apprentissage se définit comme un changement dans les schémas d’un
apprenant. Certains principes de classe importants de la psychologie cognitive
comprennent aussi l’apprentissage, l’organisation et l’élaboration significatifs.

Le cognitivisme comme réaction contre le Behaviorisme


La théorie cognitiviste s’est développée en réaction au Behaviorisme. Les
cognitivistes se sont opposés aux comportementalistes car ils estimaient que les
comportementalistes pensaient que l’apprentissage était simplement une réaction à un
stimulus et ignoraient l’idée que la pensée y joue un rôle important. L’une des
critiques les plus célèbres adressées au Behaviorisme était l’argument de Chomsky
selon lequel le langage ne pouvait pas être acquis uniquement par le conditionnement.
Il devait être, au moins en partie, expliqué par l’existence de certaines capacités
intérieures. Le comportementalisme, par exemple, ne parvient pas à expliquer
comment les enfants peuvent apprendre un nombre infini d’énoncés dont ils n’ont
jamais entendu parler.

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Le rôle de l’apprenant
Les apprenants selon les cognitivistes sont des participants actifs dans le processus
d’apprentissage. De même, ils utilisent diverses stratégies pour traiter et construire leur
compréhension personnelle du contenu. Les élèves ne sont plus seulement des
destinataires que les enseignants remplissent de connaissances. Mais ils sont des
participants actifs à l’apprentissage.

3. Le constructivisme
Le constructivisme se base sur l’idée que les gens construisent activement leurs
propres connaissances. Par ailleurs, la réalité se détermine par leurs expériences en tant
qu’apprenant. Les apprenants utilisent essentiellement leurs connaissances antérieures
comme base et s’en servent avec de nouvelles choses qu’ils apprennent. Ainsi, les
expériences individuelles de chacun rendent leur apprentissage unique.

La théorie du constructivisme est importante pour les enseignants, car il influence la


façon dont tous les élèves apprennent. Les enseignants qui comprennent la théorie de
l’apprentissage constructiviste admettent que leurs élèves apportent chaque jour leurs
propres expériences uniques en classe. En d’autres termes, leurs antécédents et leurs
connaissances antérieures ont un impact sur leur capacité à apprendre.

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Principes du constructivisme
Il existe de nombreux principes spécifiques du constructivisme:

La connaissance se construit.
C’est le principe de base, ce qui signifie que la connaissance se construit sur d’autres
connaissances. Par exemple, les élèves prennent des pièces et les assemblent à leur
manière. Ils construisent quelque chose de différent de ce qu’un autre élève
construira. Les connaissances, expériences, croyances et idées antérieures aussi de
l’élève sont toutes des bases importantes pour son apprentissage continu.

Les élèves apprennent à apprendre au fur et à mesure qu’ils s’instruisent.

L’apprentissage implique la construction de sens et de systèmes de sens. Par exemple,


si un élève apprend la chronologie des dates pour une série d’événements historiques,
il étudie en même temps la signification de la chronologie. Si un élève écrit un article
sur l’histoire, il découvre également les principes de la grammaire et de
l’écriture. Chaque chose que nous apprenons nous donne une meilleure compréhension
des autres choses à l’avenir.

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L’apprentissage est un processus actif.

Il implique un apport sensoriel pour construire un sens. Par conséquent, l’apprenant


doit faire quelque chose pour apprendre, ce n’est pas une activité passive. Les
apprenants doivent s’engager dans le monde afin de participer activement à leur propre
apprentissage et développement. Vous ne pouvez pas simplement vous asseoir
et attendre à ce qu’on vous dise des choses à faire et à apprendre. Vous devez vous
engager dans des discussions, des lectures, des activités, etc.

L’apprentissage est une activité sociale.

Il est directement associé à notre connexion avec d’autres personnes. Nos enseignants,
notre famille ou nos pairs et nos connaissances également ont un impact sur notre
apprentissage. Les éducateurs ont plus de chances de réussir car ils comprennent que la
participation des pairs est essentielle à l’apprentissage. Isoler les apprentissages n’est
pas la meilleure façon d’aider les élèves à apprendre et à grandir ensemble. C’est
pourquoi l’éducation progressive reconnaît que l’interaction sociale est la clé de
l’apprentissage et des applications de conversation, d’interaction et de groupe sont des
outils pour aider les élèves à conserver leurs connaissances.

L’apprentissage est contextuel.

En d’autres termes, les élèves n’apprennent pas des faits et des théories isolés du reste
de notre vie. Nous apprenons d’une manière liée à des choses que nous savons déjà, à
ce que nous croyons, et plus encore. Les choses que nous apprenons et les points dont
nous avons tendance à nous souvenir sont liés à ce qui se passe autour de nous.

La connaissance est personnelle.

Du fait que le constructivisme se base sur nos propres expériences et croyances, la


connaissance devient une affaire personnelle. Chaque personne aura ses propres
connaissances et expériences antérieures à apporter à la table. Ainsi, la manière et les
choses que les gens apprennent et gagnent, grâce à l’éducation, seront toutes très
différentes.

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L’apprentissage existe dans l’esprit.

Des expériences pratiques et des actions physiques sont nécessaires pour apprendre,
mais ces éléments ne suffisent pas. Engager l’esprit est la clé d’un apprentissage
réussi. L’apprentissage doit impliquer des activités pour l’esprit, pas seulement pour
nos mains. Des expériences mentales sont nécessaires pour conserver les
connaissances.

La motivation est la clé de l’apprentissage.

En d’autres termes, les élèves ne peuvent pas apprendre s’ils ne sont pas motivés. Par
conséquent, les enseignants doivent avoir des moyens d’engager et de motiver les
apprenants à activer leur esprit et les aider à être enthousiasmés par l’éducation. Sans
motivation, il est difficile, pour les apprenants, d’accéder à leur expérience passée. Et
d’établir également des liens pour un nouvel apprentissage.

4. Socio-constructivisme
Le socio-constructivisme reprend les idées principales du constructivisme de Piaget
en y ajoutant le rôle social des apprentissages. Par ailleurs, il voit l’apprentissage
comme l’acquisition de connaissances grâce aux échanges entre l’enseignant et les
élèves ou entre élèves. Les élèves n’apprennent pas seulement grâce à la transmission
de connaissances par l’enseignant mais aussi grâce aux interactions.

Quelle est la différence entre le cognitivisme et le socio-constructivisme?

Vygotsky était un cognitiviste. Mais, elle a rejeté l’hypothèse des cognitivistes tels
que Piaget et Perry selon laquelle il était possible de séparer l’apprentissage de son
contexte social. Il a fait valoir que toutes les fonctions cognitives proviennent
d’interactions sociales (et doivent, donc, être expliquées comme des produits). De
surcroît, l’apprentissage ne comprend pas simplement l’assimilation et
l’accommodation de nouvelles connaissances par les apprenants. Bref, c’était le
processus par lequel les apprenants étaient intégrés dans une communauté du savoir.

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Les principes du socio-constructive
 Tout d’abord, il est important que l’apprenant soit au centre de l’apprentissage,
puisqu’en se référant à l’acquis personnel qu’il a constitué auparavant, c’est lui qui
construira son savoir, sa propre conception de la langue et de la civilisation qu’il
apprend.

 Le travail est coopératif pour être plus constructif, plus motivant et plus valorisant
socialement, en apportant plus de profit à l’apprenant ainsi qu’à ses collaborateurs.

 L’enseignant en tant que guide, facilitateur et non plus en tant qu’instructeur,


présente des exemples, définit l’objectif, donne des indices mais ne conduit plus
l’apprenant pas à pas.
 L’apprentissage se fonde sur l’autonomie. En d’autres termes, c’est l’apprenant qui
« gère » son apprentissage et en est responsable. Il décide également du rythme, de
la répartition, de l’organisation des actions qui l’amèneront à atteindre ses objectifs.

 On parle de tâches et d’activités impliquant un plan d’action et des stratégies. On


part ainsi du principe que l’apprenant mémorise mieux en réalisant des actions
réelles. Les leçons et les exercices qui font partie de l’ordre réservé à
l’apprentissage traditionnel, ont été remplacés par des tâches-projets à long terme et
d’activités-réalisations moins étendues dans le temps.
 Le statut de l’erreur est différent ; désormais l’erreur fait partie de l’apprentissage et
peut servir de tremplin vers l’autocorrection, elle n’est plus punie car elle découle
de l’interlangue de l’apprenant. On part du principe qu’il n’y a que ceux qui
n’apprennent pas qui ne commettent pas d’erreurs.

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 L’enseignant crée des situations-problèmes, pour permettre aux apprenants
de résoudre de vrais problèmes. Il les confrontera à des documents authentiques tels
que des articles, des sites Internet, des formulaires etc. plutôt qu’à des documents
didactisés.
5. Le connectivisme
La dernière théorie parmi les 5 grandes théories de l’apprentissage est le
connectivisme. Le connectivisme est une théorie de l’apprentissage qui explique
comment les technologies Internet ont créé, pour les gens, de nouvelles opportunités
d’apprendre et de partager des informations sur internet et entre eux. Ces technologies
comprennent également les navigateurs Web, les e-mails, les forums de discussion en
ligne, les réseaux sociaux, YouTube et tout autre outil permettant aux utilisateurs
d’apprendre et de partager des informations avec d’autres personnes.

Pour conclure, une caractéristique clé du connectivisme est que beaucoup


d’apprentissage peuvent avoir lieu à travers les réseaux de pairs qui ont lieu en ligne.
Dans la théorie du connectivisme, un enseignant guidera les élèves vers des
informations et répondra, si besoin aux questions clés afin de soutenir les élèves dans
leur apprentissage et leur partage par eux-mêmes. Les étudiants sont également
encouragés à rechercher eux-mêmes des informations en ligne et à exprimer ce qu’ils
trouvent. Une communauté connectée autour de ces informations partagées en résulte
souvent.

Conclusion sur les 5 grandes théories de l’apprentissage

Dans les systèmes éducatifs, les réformes se sont succédé au rythme de l’évolution de
la société et des courants pédagogiques. Les systèmes éducatifs ont en effet connu bien
des changements ! Du courant béhavioriste, à l’humanisme et le cognitivisme. Depuis
le début des années 2000, les programmes de formation s’inscrivent dans le courant
socio-constructiviste, même si, aujourd’hui, les pratiques prennent davantage la
couleur de la complémentarité des autres courants et approches pédagogiques au
service de l’enseignement et de l’apprentissage.

Les enseignantes et les enseignants, en formation ou en exercice, doivent comprendre


les enjeux théoriques des réformes des théories d’apprentissage. Cette formation

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théorique et pratique des enseignantes et des enseignants est essentielle au
développement de l’autonomie et de la responsabilité professionnelle.

4- Les objectifs pédagogiques –taxonomie-


Définition
Un objectif pédagogique décrit ce que l’apprenant est censé réaliser concrètement à l’issue de
son apprentissage au cours d’une séquence pédagogique. Ils sont déterminés par le formateur
pour construire, conduire et évaluer les séquences de formation. Ils se caractérisent par une
forte exigence dans leur formulation.
Caractéristique d’un objectif pédagogique

La formulation d’un objectif pédagogique doit répondre aux conditions suivantes :


1. Décrire de façon univoque le contenu de l’intention pédagogique,
2. Décrire une activité de l’apprenant identifiable par un comportement
observable
3. Mentionner les conditions dans lesquelles le comportement souhaité doit se
manifester,
4. Indiquer à quel niveau doit se situer l’activité terminale de l’apprenant et
quels sont les critères d’évaluation du résultat. (norme de performance).

Exemple :
21
Etant donné la maquette d’un générateur à vapeur placée sur la table,
l’apprenant doit être capable d’identifier correctement et de nommer au moins dix
éléments constitutifs du générateur.
Il devra ensuite expliquer le fonctionnement d’au moins 5 d’entre eux.

Les différents domaines d’objectifs pédagogiques

On distingue
- des objectifs cognitifs (connaissance et savoir-faire intellectuels)
- des objectifs psychomoteurs (habileté, savoir-faire gestuels)
- des objectifs affectifs (attitudes et savoir-faire sociaux, l’état d’esprit).

On utilise parfois les termes de :

Savoir (théoriques, méthodologiques, procéduraux)


Savoir-faire (intellectuels, gestuels)

Savoir être. (Attitudes, savoir-faire sociaux, comportements relationnels).

Les différents niveaux d’objectifs pédagogiques

On classe également les objectifs par niveau de complexité ou d’implication de


l’apprenant.1

Selon la hiérarchisation suivante (de la plus faible à la plus forte


implication) : Pour les objectifs du domaine cognitif par exemple :
1. Information 1. Connaissance
2. Conceptualisation 2. Compréhension
3. Application Ou 3. Application
4. Créativité 4. Analyse
5. Synthèse
6. Evaluation
1
Une hiérarchisation de ce type s’appelle une taxonomie. Il en existe plusieurs (celles de BLOOM, les objectifs cognitifs, celle de
HARROW ou JEWETTpour les objectifs du domaine psychomoteur, celle de KRATHWOHL pour les objectifs du domaine affectif.)

22
Pour objectifs psychomoteurs (habileté, savoir-faire gestuels) :
5. Percevoir
6. Imiter
7. Réaliser un modèle
8. Adapter
9. Perfectionner
10. Varier
11. Improviser
12. Composer

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Références Bibliographiques

 https://www.instructionaldesigncentral.com/learning-theory
 https://thepeakperformancecenter.com/educational-learning/learning/theories/
 https://education.stateuniversity.com/pages/2176/Learning-Theory.html
 BENJAMIN, LUDY T. 1988. A History of Psychology: Original Sources and
Contemporary Research. New York: McGraw-Hill.
 https://www.wgu.edu/blog/what-behavioral-learning-theory2005.html
 Vygotsky, Lev (1978). L’esprit dans la société . Londres: Harvard University Press.
 Doolittle, P. E., (1999). Constructivism and online education. Virginia : Polytechnic
Institute & State University.
 Siemens, G. (2005). Connectivisme: une théorie d’apprentissage pour l’ère
numérique. Revue internationale de technologie pédagogique et d’apprentissage à
distance , 2 (1), 3-10.

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