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INTRODUCTION A LA

PSYCHOLOGIE

C3
L’ éducation

L’histoire de l’éducation nous montre une


évolution à ce sujet, au début l’éducation était très
rudimentaire, elle consistait à donner à l’enfant un certain
apprentissage lui permettant de se défendre ; de s’abriter ;
de s’exister ; mais au fur et à mesure que la société se
développe, l’éducation devient de siècle en siècle plus
complexe,
le mot « EDUCATION » est un mot simple et courant, mais si on
analyse cette notion, elle recouvre une ambiguïté de sens. En effet
bien des sens sont donnés au mot « EDUCATION », l’une
contredisant parfois l’autre ; l’une mettant l’accent sur un aspect
important que l’autre considère comme inutile, cependant tout le
monde est d’accord pour dire qu’éduquer une enfant c’est le conduire
vers l’Age adulte, mais de quelle adulte parlons-nous, il est important
de savoir à quelle fin on désire parvenir.
Nous pouvons nous arrêter à 2 conceptions de l’éducation :

1) 1ère conception : Pour certains, éduquer un enfant c’est


le rendre conforme à un modèle à priori, l’éducation est
alors le processus par lequel, les adultes d’une société
donnée tentent d’intégrer les jeunes à cette société, le but
de l’éducation c’est la continuité de la société, il s’agit alors
de transmettre « un savoir vivre » « un savoir-faire » des
usages de valeur des coutumes.
Les moyens utilisé sont en particulier : la transmission, la
répétition, l’autorité sous toutes ses formes (pression
sociale) et parfois la force.
2) 2ème conception : Pour d’autres, éduquer un
enfant c’est lui permettre de développer tout ce
qu’il porte en lui, l’éducation est alors envisagé
en partant de l’enfant et de ces caractéristiques,
le but sera l’apprentissage par l’enfant lui-même
de son humanité. Les moyens sont très divers, il
s’agit d’un travail d’accompagnement (il faut non
pas marcher à la place de l’enfant, mais
marcher à côté de lui)
Il faut devant ces deux conceptions pouvoir réfléchir à
leurs avantages et à leurs inconvénients ; elles sont
apparemment contradictoires.

a) le point de départ est différent : dans le 1er cas, on se


réfère à l’adulte et l’éducation est comme
« un bagage » que doit transporter le jeune pour que la société
ne le jette pas.
Dans le 2ème cas, on parle de l’enfant et d’éducation et une
orientation du développement
b) le chemin est différent :
Dans le 1er cas, il est tout tracé à l’avance comme le
programme d’une machine et il est fermé à toute nouveauté.
Dans le 2ème cas, il est à tracer avec chacun et il est ouvert à
toute initiative.

c) le but est différent :


Dans le 1er cas, c’est la répétition, la copie conforme, dans
le 2ème cas c’est la création d’un œuvre original, c’est à
chacun de nous de faire un choix personnel lucide (claire) et
nuancé,
En effet il faut reconnaitre d’abord 3 avantages importants, dans la
1ère conception :
• Elle convenait à la société dite « traditionnelle » mais dans
toutes société même les sociétés modernes, il existe des traditions
conscientes et inconscientes (mentalité, religion, mœurs, façons de
parler), une éducation qui prétendrait ignorer totalement et faire
ignorer aux jeunes les traditions de leurs milieu social, serait un
danger pour l’épanouissement de ces jeunes (ce serait d’ailleurs une
illusion)
Cette 1ère conception souligne l’exigence de socialisation de
l’être humain,
En effet, l’enfant ne devient un être humain que dans la
mesure où il devient un être social, dans telle société donnée
limitée d’abord à la famille puis qui s’élargie peu à peu,
l’homme vit toujours dans la société, il a besoin de relation
pour vivre, c’est une condition indispensable en
développement.
Elle correspond au « fait social » : toute éducation est
le reflet d’une société, nous pourrions résumer donc ces
remarques en disant que toute théorie de l’éducation est à la
fois le fruit d’une société et le chemin vers une société. ce qui
est nouveau aujourd’hui dans le monde moderne un peu
partout,
Ce n’est l’existence des liens qui unissent l’individu à la société mais c’est
la nature de ces liens qui correspondent à l’évolution du monde actuel ; par
contre la 2ème conception a des inconvénients ou des risques qu’il faut
souligner:

*Le risque de l’anarchie :


- Si on rejette toutes les traditions du passé (parce qu’elles sont du
passé, sans réfléchir à ce qu’on leur doit et à ce qui est peut être bon en elle)
- Si on rejette toutes les autorités (simplement parce qu’elles sont
gênantes, nous ne pouvons récolter que l’anarchie qui empêche une vie
sociale harmonieuse)
*Le risque de l’insécurité de l’enfant ; l’enfant est un être fragile qui a besoin de guide
ou de tuteur qui l’aide et le soutient, il a surtout besoin d’affection et de confiance sinon il
est insécurisé, il devient angoissé et il risque de rechercher sa sécurité là où il ne peut la
trouver.
Éduquer l’enfant c’est en effet le conduire vers l’âge adulte, mais en tenant compte du
fait qu’il sera adulte demain dans un monde sans cesse en changement.
Un régime éducatif qui ne vise qu’à faire un enfant sage ; « un premier de classe » ou «
un débrouillard » risque de ne pas lancer dans la vie un adulte.
Notre choix éducatif doit donc être un choix motivé concrètement par les besoins de
notre temps et ce n’est pas un rejet idéologique de la 1ère conception dont le principe
moyennant adaptation, reste important,
il reste à préciser autant que nous le pourrons ;
qu’elle sera cette société de demain ? Et quel sera donc l’adulte qui le sera le mieux
adapté ?
La socialisation
La socialisation est le processus au cours duquel un individu
apprend à vivre en société, durant lequel il intériorise les normes et
les valeurs, et par lequel il construit son identité psychologique et
sociale. Wikipédia
C’est le processus par lequel les individus apprennent les normes
et les valeurs nécessaires à leur bonne intégration dans la société.
C'est un processus car cela se fait en différentes étapes, de
la socialisation primaire (enfance) à la socialisation secondaire à
l'âge adulte.
Les différentes spécialités de la Psychologie
Normal

Social Biologique

Pathologique (étude de cas)


Normal
Psychologie générale
Psychologie de Psychologie du
l'éducation développement
Psycho du travail Ethologie
et Ergonomie
Psychologie Psycho-
sociale physiologie

Social Biologique
Psychopharmacologie

Neuropsychologie
Psychopathologie
Psychologie clinique
Psychanalyse

Pathologique
(étude de cas)
PSYCHOTHERAPIE

Définitions
-Larousse: « toute utilisation de moyens psychologiques pour
traiter une maladie mentale, une inadaptation ou un trouble
psychosomatique »

-Sivadon: «est psychothérapeutique toute démarche visant à


modifier de façon durable la relation de l’organisme à son milieu
en agissant sur le médiateur de cette relation: le psychisme. »
-La psychothérapie a pour objet de traiter le mal-être que
chacun peut rencontrer un jour dans sa vie. Selon les personnes
et les circonstances, ce mal-être se manifeste dans le domaine
psychologique, existentiel, affectif, sexuel, relationnel ou
social.

Le travail du psychothérapeute consiste à proposer à la


personne, en fonction de sa situation spécifique et de son désir
de changement, des moyens qui vont lui permettre d’évoluer
vers un état souhaité de mieux-être.
TYPOLOGIE

On distingue trois types de Psychothérapies connues: individuelles,


collectives, institutionnelles…
Les psychothérapies individuelles :
-La psychanalyse * (la cure type, les psychothérapies d’inspiration
analytique)
-Les psychothérapies comportementales et cognitives*
-Certains psychothérapies systémiques (TSB)
-La psychothérapie de soutien*
-Les psychothérapies à médiation corporelle
-L’hypnose…
TYPOLOGIE

Les psychothérapies collectives:


-Les psychothérapies systémiques *(familiales ou de couple)
-Les psychothérapies de groupe…

Les psychothérapie à médiation:


-Art thérapie
-Remédiation cognitive
-Modules d’ETN….
PSYCHANALYSE
Origine
La méthode psychanalytique a été découverte et théorisée par Dr Sigmund
Freud au début du XXe siècle, elle a ensuite été développée et
approfondie par de nombreux psychanalystes dans le monde
Principes
Cette méthode de psychothérapie considère que le psychisme
humain fonctionne sur la base des conflits liés au développement
de la personne. Pour chaque individu, les expériences de
l’enfance, même très précoces, s’inscrivent dans l’inconscient et se
retrouvent, transformées, dans toute la vie d’enfant et d’adulte.
Les relations parents/enfants, le vécu individuel des expériences
de l’enfance et de l’adolescence, le développement psychologique
et sexuel, sont toujours plus ou moins conflictuels
Tous ces événements laissent des traces profondes, en partie
inconscientes, qui conditionnent l’équilibre psychique et le plaisir ou
la difficulté à vivre. Chacun de nous peut, en prêtant attention à ses
rêves, ses oublis, ses lapsus, ses actes et ses réactions face à certaines
situations, saisir des tendances qui sont inconscientes.
Selon la théorie psychanalytique, les problèmes psychologiques
rencontrés par la personne sont en rapport avec son passé individuel
et familial.
La psychanalyse a pour but de faire revenir au niveau conscient les
conflits et traumatismes enfouis dans l’inconscient qui sont à l’origine
de troubles psychologiques actuels.
Ces épisodes ont été « refoulés », ils ont disparu de la conscience ,
mais ils restent actifs (ou agissants) et provoquent angoisse,
dépression, inhibition et autres symptômes.
Les paradigmes en Psychologie

Un paradigme = ensemble de théories, de méthodes qui définit le cadre général d’approche


des phénomènes étudiés.
Le béhaviorisme: (comportementalisme) crée par Watson en 1913.
Propose de décrire, prévoir et contrôler les comportements humains. Seule la réponse comportementale accessible à
l’observateur est étudiée.
Le comportement est défini comme étant une réponse (R) à un stimuli (S). La réponse peut être externe (motrice ou verbale)
ou interne (émotion, pensée…).
le conditionnement cad les renforcements positifs ou négatifs façonnent le comportement de l’individu. Importance accordée
aux contingences de renforcements et au rôle de l’environnement sur le comportement.
Le behaviorisme, avait éliminé les phénomènes mentaux du champ d’étude de la psychologie pour ne considérer que les seuls
comportements.
Le cognitivisme
La psychologie cognitive étudie l’ensemble des fonctions cognitives :
La perception, l’attention, la mémoire , le langage ,les activités intellectuelles.
Elle s’intéresse donc aux comportements internes, plus spécialement la pensée. Paradigme du traitement de l’information.
Elle se penche sur les systèmes de croyance, les représentations, l’imagerie mentale consciente.
C’est une École de pensée qui affirme que le sujet est actif dans son environnement, et qui privilégie l’étude des
processus mentaux et de leur influence sur le comportement.
. la psychologie cognitive rétablit l’esprit au centre de ses préoccupations.
L'approche psychanalytique:
Elle s’intéresse aux forces et conflits internes de l’être (Freud, Jung,
Lacan..)
Les éléments du passé, dont on n’a pas forcément conscience ont une
influence déterminante sur nos comportements (rôle déterminant des
processus Inconscients, des relations familiales de l’enfance, anamnèse)

L'approche systémique : Nos conduites sont déterminées par les


interactions que nous entretenons avec nos différents milieux de vie
(famille, groupes d’appartenance, voisinage).
Cette approche a donné naissance aux thérapies
familiales. La thérapie familiale analyse le système de
communication ,explicite ou implicite, élaboré au sein de la famille, la
place et le rôle de chacun, les sous groupes éventuelles(génération,
mère-filles..).exp fils fugeur ou fille anorexique. Bateson et l’école de
Palo Alto (1959)
Le courant humaniste ou existentiel

Il s’agit de « remettre l’homme au centre


de la psychologie face à la psychanalyse et
au comportementalisme » en lui redonnant
toute sa dignité, son droit au respect de ses
cinq dimensions principales :
physique,
affective,
cognitive,
sociale
& spirituelle
(cf. le pentagramme de Ginger)

Gestalt –thérapie F.Perls, C.Rogers le développement de la personne, l’EMRD:

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