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Psychologie
Examen oral de 15 à 20 minutes avec des questions ouvertes (en juin et en septembre)
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La psychologie est une science qui étudie comment un individu (auteur et acteur) perçoit,
ressent, apprend, décide, communique,… Tout ce qui va permettre de répondre aux
questions : comment est ce que ça se passe ? pourquoi ? quelles sont les conséquences ?...
Le chercheur en psychologie ne reste pas derrière son bureau mais essaye de constater
au plus près de la réalité et voir ce qu’il se passe. Le psychologue s’écarte quand même
d’une position philosophique, il reste un chercheur scientifique.
Démarche explicative : dans ma relation avec l’autre, j’essaye d’arriver à une connaissance
objective des faits. Si quelqu’un me décrit qu’il a des difficultés à sortir de chez lui car il
a peur de se faire contaminer par le virus, l’idée est de décrire le plus précisément
possible les émotions ressenties, les paroles, ce qu’elle attend,… Dès lors, on va formuler
des explications à la personne. Comment un comportement provoque un autre
comportement afin de lui donner une meilleure rationalisation.
Je vais développer une certaine empathie envers cette personne là. Attention, il ne s’agit
pas d’une sympathie.
L’empathie vise à comprendre les émotions que l’autre ressent, c’est un volet affectif. Par
contre, comprendre ces émotions ne signifie pas les partager ou les juger.
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L’empathie est la capacité à comprendre comment l’autre fonctionne, avoir une idée de
son mode de pensée et sa façon de fonctionner. Cependant, on ne va pas jusqu’à partager,
porter ce qu’elle ressent.
L’empathie se travaille au fil du temps. Certaines personnes ont, de base, plus d’empathie
que d’autres. Ca se travaille par la connaissance du matériel psychologique
(comportements des personnes, pensées des personnes,…). On sait que c’est quelque chose
qui démarre chez l’enfant très jeune, elle grandit au fil du temps et sa maturation est
progressive.
Ce qui caractérise un psychologue c’est la bienveillance, le choix des mots est important,
et les caractéristiques de cette empathie sont la bienveillance, l’authenticité ou le fait
d’être chaleureux.
Le comportement c’est toutes les choses que l’on va faire ou ne pas faire. C’est une notion
très microscopique.
Ce que nous allons avoir comme focalisation c’est de travailler sur le comportement des
êtres humains même si la psychologie animale est une branche de la psychologie.
A coté du processus mental, ce qui est touché, c’est le phénomène de certitudes. Jusqu’à
peu on avait beaucoup de certitudes, or, depuis la crise du covid, on a peu de certitudes.
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Les psychiatres sont des médecins. Il est donc le seul à pouvoir fournir des médicaments
(en Belgique). En Suède par exemple, les psychologues peuvent fournir des psychotropes
légers.
On ne peut porter le titre de psychiatre que s’il on a fait ses années de médecine et sa
spécialisation.
Le psychologue clinicien va effectivement aller beaucoup plus vers le soin. Quelqu’un qui
essaye de faire de la prévention. Elle propose à la personne de discuter et d’interagir. Il
faut rencontrer les personnes tôt, dépister et diagnostiquer afin de mettre un traitement
en place pour réduire les symptômes.
Le psychothérapeute n’est lui pas couvert par un titre légal. Sont en droit de porter ce
titre : les psychiatres, les psychologues cliniciens.
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Objectifs :
Lors d’une explication, on peut chercher des déterminants internes ou des déterminants
externes.
On se concentre dans ce cours sur les différents facteurs qui influencent notre
comportement de santé (nos connaissances, nos émotions et nos croyances).
- Nos connaissances sur la santé : le fait de ne pas être bien informé peut nous
conduire à un comportement inadéquat sur notre santé. Les professionnels de la
santé insistent sur le rôle de la connaissance.
o Exemple : il faut toujours finir une boite d’antibiotique même si on se sent
mieux. Or, si je crois que je vais mieux et que je ne finis pas la boite, cela
peut avoir des effets contre-productifs.
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- Nos émotions : « Une émotion est une réaction très intense face à des événements,
face à des situations d’alarme ou face à des situations liées à de très fortes
motivations »1.
Une émotion assez fréquente en matière de santé est, bien évidemment, la peur
(la peut d’avoir une maladie grave, la peur de perdre quelqu’un,…). Il existe des
émotions avec des valences positive ou négative.
Ces émotions jouent un rôle dans le fait de mettre en place un comportement.
o Une campagne anti-tabac joue +/- fort sur les émotions d’une personne : un
avertissement peut faire naître une peur raisonnable pour pousser la
personne à arrêter de fumer. Toutefois, une image d’un cancer du poumon
peut faire réagir la personne de manière excessive et le pousser à rejeter
toute la campagne.
Comme pour les deux notions précédentes, il existe des croyances favorables et
des croyances défavorables à notre santé.
o Penser que, si j’arrête de fumer, je serai moins essouffler en faisant du
sport est une croyance positive qui peut m’aider à changer mon
comportement.
Tous ces concepts sont essentiels pour comprendre comment l’humain fonctionne.
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Définition de Gerrig & Zimbardo
2 Définition de Gerrig & Zimbardo
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3. Cours du 26/02
La psychologie clinique :
Le métier de psychologue clinicien se définit par 5 aspects : la méthode, le rôle, les outils,
les actes, auprès de qui intervenir.
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- Les outils :
o Entretien clinique
Techniques d’entretien
Observation
o Test psychologique
Personnalité
D’intelligence
D’inhibition
Projectif
Cela dépend du cadre théorique que l’on choisit. On sélectionne différents outils.
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Cela impacte les objectifs de la thérapie, les aides et les outils thérapeutiques. Ce qui est
important, c’est que malgré les différences, toutes les thérapies sont des interventions
dans la vie d’une personne pour modifier la façon dont elle fonctionne.
Dans ce courant psychodynamique, des séries de mots de langage sont rentrés dans
le langage courant (déni, lapsus, Œdipe,…)
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o Le ça :
Recherche de satisfaction immédiate,
Siège des pulsions sexuelles et agressives
Pas de distinction entre rêve et réalité
Comportements impulsifs, actions réflexes, pensées spontanées
o Le moi :
Pensées rationnelles et réalistes
Contrôle de ses actions
Distinction rêve/réalité
Arbitre entre les pulsions et le monde réel
Mécanismes de défense
o Le surmoi
Siège de la conscience moral et de l’idéal du moi
Intériorisation des valeurs des parents et de la société
Sentiment de fierté, de honte ou de culpabilité
Principe de morale et de perfection
Juges des activités du moi (fierté, culpabilité,…)
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La cure psychanalytique peut durer assez longtemps mais on est de façon générale
dans un nombre d’années. Quand on entame une cure, cela dure quelques années.
L’analyste doit lui-même avoir vécu une analyse pour pouvoir se mettre dans cette
position.
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Les méthodes sont non-directives car on considère que l’on a un client et non un
patient. Un client vient chercher un service, il a déjà en lui les solutions et le
thérapeute est juste attendu en tant que ressource pour élaborer les solutions.
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On peut observer que le patient désigné qui vient en thérapie seul et qu’il va mieux,
c’est un autre membre qui va aller moins bien, les symptômes se déplacent sur
quelqu’un d’autre.
L’idée c’est que dans le groupe, doivent être présentes les personnes clés. Il y a
une mise en situation d’une unité signifiante qui prend existence dans un contexte
thérapeutique.
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4. Cours du 5/03
Article sur la réalité virtuelle. Etude menée par des chercheurs. Relire l’article pour
préparer.
Ce qui est important c’est que on soit réceptif à nos sens, dans le thème de la réalité
virtuelle, on développe le fait que le système visuel soit sollicité mais aussi que les bruits,
le gout ou l’odorat peuvent entrer en jeu.
Parmi les stimuli environnementaux qui complexifient la perception, on a les stimuli ambigu
et les illusions perceptives.
La personne s’imagine un certain nombre de choses avec des simulations qui essayent de
créer un effet de réalité.
La perception veut nous donner des possibilités pour nous adapter le mieux possible à
notre environnement.
L’ambiguïté montre qu’une même image au niveau sensoriel peut générer de multiples
interprétations au niveau perceptuel et de l’identification.
Il existe des situations où des ambiguïtés se mettent en place (le cube de Necker).
L’illusion : c’est un échec de la perception, car ce que nous voyons est une illusion, nous
voyons par exemple, dans le ciel, la lune plus grande que le soleil, or, ce n’est pas le cas.
Cependant nous sommes habitués à ces illusions. Cependant, nous sommes habitués à notre
façon de voir, ce sont nos références et c’est pourquoi nous ne parlons pas vraiment
d’illusion.
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Il faut qu’on capte au niveau attentionnel certaines choses, on est attentif à certaines
choses mais pas d’autres. On distingue deux composantes :
L’autre élément qui fait que l’on réagit est la façon de filtrer les informations.
La théorie du filtre de l’attention stipule que la sélection se produit relativement tôt dans
le processus, avant même que la signification des informations d’entrée ne soit accessible.
C’est un endroit où l’on stimule toute la connaissance que l’on a sur les sensations et
l’organisation perceptuel de l’humain.
Sentiment de présence
Ca fonctionne car l’objet que l’on voit nous parait réel. Les environnements virtuels doivent
nous être familiers et on va chercher des caractéristiques ou un objet qui semblent
familiers et qu’on a une action.
Les canaux sensoriels (toucher, odorat, gout, audition, vue) peuvent être différemment
influencés.
Le but est d’extraire l’utilisateur du monde physique dans lequel il se trouve afin de
développer des compétences. Il faut, en psychologie, que le patient s’expose au stimuli qui
lui fait peur afin de le faire avancer dans le self-contrôle et lui permettant de poser un
acte de la meilleure façon face à une situation même s’il sait qu’il est en sécurité puisque
la situation est virtuelle.
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S’il on veut permettre à une personne de faire une bonne séance d’immersion, il faut déjà
que cette personne accepte l’expérience mais aussi qu’on travaille sur ses perceptions et
ses stimuli.
- Le sentiment de présence
- Le niveau de réalisme
- Le degré de réalité
5. Cours du 12/03
Dans la géopolitique, par exemple, la notion de mémoire peut avoir un rôle important,
comme dans le souvenir des deux guerres mondiales ou d’importantes tensions entre deux
acteurs.
S’il on stocke un certain nombre de choses, l’effort que je fais pour retenir tous ces mots,
va diminuer au fur et à mesure de mes études et je gagnerais du temps d’apprentissage.
La familiarité est le fait de jouir d’une continuité d’expérience, sans effort, jour après
jours.
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Une notion (exemple : l’oubli) peut être étudié de différentes manières selon le type de
mémoire mais les résultats peuvent s’entrecroiser.
- L’encodage est le processus par lequel les caractéristiques d’un stimulus ou d’un
événement sont traités et converties en une trace mnésique
- Le stockage est le processus permettant le maintien en mémoire de l’information
encodée
- La récupération est le processus permettant de ramener l’information à la
conscience
Une autre possibilité pour arriver à encoder et placer beaucoup de contenu, c’est le
tronçonnage.
- Une date
- Un code bancaire
- Un code binaire
- …
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Autre exemple ;
19401962194219701944
19401962194219701944
19401962194219701944
Les indices de récupération : ce sont les stimuli disponibles qui permettent de chercher
un souvenir particulier.
Chaque fois qu’on essaie de récupérer un souvenir explicite, on le fait dans un but
particulier, et c’est ce but qui, bien souvent, fournit l’indice de récupération.
Quand on est dans un stimulus olfactif par exemple, on est dans le domaine du sensoriel.
S’il on prend l’exemple des tours jumelles, on peut soit, avoir des images qu’on a vécu, dont
on se souvient ou, ce qui est le cas si on est né en 2002, des images « célèbres » qui
permettent de récupérer l’information.
Dans le test de reconnaissance et de rappel, on est sur des modèles différents. Plus le
temps pour aller rechercher une information est long, plus il est difficile de restructurer
les informations entre eux.
La reconnaissance a lieu lorsque vous vous rendez compte qu’un certain stimulus est
quelque chose que vous avez vu ou entendu avant (Exemple : identifier un suspect). Le test
de reconnaissance devrait être plus facile que le test de rappel. Le rappel et la
reconnaissance exigent une recherche d’indices
Il est plus facile de retenir quelque chose que j’ai appris dans un jeu-vidéo que dans une
conférence sur la politique du Laos.
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La capacité de retenir des éléments est accrue au fur et à mesure du cursus universitaire.
On traite les informations de manière différente mais les informations qui sont vues,
revues,… ont plus de chance d’être retenues.
On est habitués à restituer les informations, on essaye de nous entraîner à retenir des
informations.
- Inventer une relation pour rendre une association moins arbitraire : on fait des
liens entre les concepts car, je ne les étudie pas par hasard, je dois faire des liens
pour rendre un ensemble plus juste
- Elaborer les informations en les séparant sous la forme de petites histories : on
peut regrouper des informations pour articuler autour d’une image commune.
o Dans l’exemple du 11/09/01, je reconstitue une histoire, je regroupe les
infos afin d’encoder toutes les infos
- Rajouter une image visuelle à une image mentale : idée de mind-maps où les
personnes encodent les informations
Les moyens mnémotechniques qui sont des outils qui encodent des séries de fa its en les
associant à des informations familières déjà encodées. Ils donnent des indices de
récupérations prêts à l’emploi.
- L’hypothèse de la familiarité de l’indice suggère que les gens fondent leur sensation
de savoir sur leur familiarité avec l’indice de récupération.
- L’hypothèse de l’accessibilité suggère que les gens fondent leur jugement de
l’accessibilité sur la disponibilité d’une information partielle sur leur mémoire
Elle est utilisée dans les QCM où on risque de se tromper car les réponses se ressemblent.
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Comment procède-t-on ?
Pour répondre à la question, il faut savoir définir les oublis, les effets sériels et ensuite
faire le lien entre les deux.
6. Cours du 19/03
En psychologie sociale, il faut donc, toujours y avoir des relations dans un groupe, on ne
peut pas être seul. Cela dit, la présence de l’autre ne doit pas être forcément physique.
Son objet est donc bien l’influence sociale.
Le soi possède un double visage : une face tournée vers soi-même et une face tournée
vers la collectivité.
Le concept de soi = ensemble des croyances qu’une personne entretient à propos d’elle-
même.
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Diverses sources :
- L’introspection
- L’observation des réactions des autres -> point essentiel
- L’observation de son propre comportement
- …
Dans le geste de l’altruisme, dans le regard d’une personne tierce, ça peut aboutir à un
renforcement. La réaction des autres est un très bon indicateur.
Les schémas nous permettent de se construire une identité. Les schémas peuvent aussi
être un frein à ma bonne progression dans un groupe. Ce sont en réalité des ensembles de
connaissances qui encodent des généralisations complexes sur notre expérience de la
structure de l’environnement.
L’influence sociale, ce n’est pas l’uniformité de comportement qui est une conduite que les
individus auraient adoptée indépendamment les uns des autres devant un même stimulus.
La situation de Covid représente une menace réelle mais aussi une menace symbolique
(croyances irrationnelles qui font que les gens respectent +/- des mesures).
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Différentes expériences :
- Expérience Doise et Al
o Les sujets : assis par groupe de 4 autour d’une table. Le questionnaire :
douze situations / confrontation à des choix
o Exemple :
Monsieur A, ingénieur électricien, marié et ayant un enfant. Il
travaille dans une usine d’électronique qui lui assure un emploi à vie,
pour une rémunération modeste, et une bonne retraite…
Probabilités : 1 chance sur 10, 3 chances sur 10, 5 sur 10, 7 sur 10 ou
9 chances sur 10 d’être dans une usine saine.
Conseil à donner et indication de la probabilité minimal réussite
(changer d’emploi versus ne pas changer d’emploi).
- Expérience 2
o Premier temps (phase de pré-consensus)
Réponse individuelle à un questionnaire
o Deuxième temps (phase de consensus)
Rôle de conseiller, mais collectivement dans le but d’arriver à une
réponse unanime pour chaque problème
o Troisième temps (phase post-consensus)
Les sujets répondent, à nouveau, individuellement au questionnaire
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- Expérience Moscovoci :
o Première condition : les sujets doivent répondre à un questionnaire pour
savoir si ils sont favorables au Général De Gaulle et à son comportement
o Deuxième condition : les sujets répondent à un questionnaire portant sur
leur attitude à l’égard des Nord-Américains
o Troisième condition : on présentait aux sujets les propositions issues du
questionnaire, auquel répondaient les sujets de la première condition. Leur
tâche était de classer ces propositions en fonction de leur caractère
favorable ou défavorable (état de dés-implication).
Rien que le fait d’avoir discuté ensemble, le group est tiré vers l’extrême. Cette
extrémisassions est plus importante lorsque les sujets discutent de leurs propres opinions
(effet de polarisation). La discussion a pour conséquence (naturelle) une extrémisation
des opinions, et ce, dans les trois conditions expérimentales. Cette extrémisation est plus
importante lorsque les sujets discutent de leurs propres opinons (effet de polarisation).
- Première condition : la discussion se déroulait alors que les sujets étaient disposés
de manière linéaire
- Seconde condition : les sujets étaient disposés en carré
- Résultat : effet de polarisation plus importante dans les groupes en carré par
rapport aux groupes en linéaire
Comparaison sociale : L’individu serait constamment motivé à se percevoir et à se
présenter sous un jour socialement favorable et désirable. Il serait en permanence
engagé dans un traitement des informations portant sur la manière dont autrui se
présente, de façon, en particulier, à y ajuster l’image qu’il donne de lui-même.
L’individu tente, de manière toute aussi consistante, à créer une différenciation
positive entre lui et autrui : il tâchera de se présenter sous un jour plus favorable
que les autres.
L’effet de polarisation serait donc le résultat de l’engagement de chaque membre
du groupe dans ce processus de comparaison sociale.
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Théorie des arguments persuasifs : Cette théorie pose que les opinions et les choix
individuels concernant un problème sont fonctions du nombre et du caractère persuasif
des arguments pour et contre dont l’individu se rappelle lorsqu’il doit formuler sa position.
Un argument persuasif :
7. Cours du 26/03
La norme est une règle dictée par la société et reflétant les standards d’approbation ou
de désapprobation sociale. Il y a beaucoup de normes différentes sur lesquelles on peut
s’attarder.
Au niveau de la création des normes, une expérience très connue, c’est l’effet auto-
cinétique. Elle est basée sur une illusion d’optique.
Si je place quelqu’un dans un noir complet et que j’envoie un point lumineux, l’illusion
d’optique fait que tout être humain, en fixant le point, va avoir le sentiment que le point
bouge. Une personne va dire que ça bouge à droite de 3 cm, l’autre à gauche de 4 cm. Il
est intéressant de faire l’expérience seul ou en groupe. Il reste une espèce de conclusion
que le point a bougé.
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Dès lors,
Incertitude -> nécessité de définir un cadre de référence -> appui sur les évaluations
d’autrui
Ce qui est plus une spécificité du mécanisme psychologique, c’est l’évitement du conflit.
Le principe de normalisation tourne autour de cette idée là, les gens dans le groupe ont
une perception et chacun essaie de défendre sa position même si dans l’évitement, on a la
crainte d’avoir des jugements en désaccord avec autrui.
Evitement du conflit :
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Finalement, ce qui est plus important, c’est d’aller vers l’idée de concession. Le but des
sujets serait alors de dissiper le conflit et les tensions physiques qui en résultent, par le
biais de concessions. Trois conditions :
- Elles doivent être réciproques, chaque membre du groupe devant s’impliquer à part
égale dans cette voie
- L’implication et l’importance que chacun attache à ses opinions doit être faible
- Les membres du groupe doivent avoir des statuts égaux
J’évite le conflit mais je ne me perds pas dans l’évitement au point d’avoir une mauvaise
image de moi-même. J’évite le conflit mais je ne dois pas non plus perdre mon libre arbitre
et ma personnalité. On a beaucoup à gagner de converger car le résultat est la diminution
de l’incertitude.
Ce qui va être intéressant, c’est d’arriver à la distinction entre une norme à valeur
descriptive qui informe l’individu sur ce que font les autres et une norme à valeur
prescriptive qui lui indique le comportement approprié.
En résumé :
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C’est aussi le changement d’opinion d’un individu (la cible de l’influence) dans le sens des
opinions affichées par une ou plusieurs autres personnes (la ou les sources d’influence).
Contrairement à la soumission, ces changements sont obtenus sans pression explicite de
la part de la source d’influence.
Expérience :
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Impact du soutien sur le conformisme : Lorsque les sujets naïfs reçoivent l’appui d’un
autre sujet naïf, le taux d’erreur enregistré est de 10,4 % et lorsqu’il reçoit l’appui d’un
compère du chercheur, ce taux tombe à 5,5 %
Expérience de Milgram :
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Facteurs Variantes
% du sujets
obéissants (max)
Expérience initiale 62,0 %
Prestige de l’autorité Autre local 48,0 %
Autorité illégitime Un autre sujet donne les 20,0 %
ordres
Proximité de l’élève Ni voir, ni entendre les 2, 100,0 %
même pièces 40,0 %
Proximité de l’autorité Par téléphone 20,5 %
Engagement +/- direct Mettre la main 30,0 %
Relayer les ordres 95,0 %
Aucune responsabilité et de plus, l’institution prenant à sa charge les torts qu’il pourrait
causer à autrui
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Des circonstances ambiguës et un environnement mal défini sont le terreau privilégié des
rumeurs.
8. Cours du 2/04
L’une des caractéristiques fondamentales de notre vie quotidienne est l’incertitude, que
cela concerne des événements cruciaux ou au contraire habituels, voire négligeables. Les
processus de jugement et de prise de décision doivent être capable de gérer ce degré
variable d’incertitude.
Le jugement est le processus par lequel nous nous forgeons des options, arrivons à des
conclusions et faisons une évaluation critique des évènements et des personnes. La plupart
du temps, nous produisons des jugements spontanés sans incitation.
Amos Tversky et Daniel se sont intéressés au jugement quotidien. Ils ont montré que nos
jugements au quotidien ne reposent pas sur des méthodes formelles mais sur des
heuristiques. Pour rappel, les heuristiques sont des règles informelles qui réduisent la
complexité d’un jugement.
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LOZIAK Baptiste 2020-21
Nous produisons ces trois types d’heuristiques car, dans la plupart des situations, elles
nous conduisent à produire des jugements sinon efficaces, du moins acceptables. Ces
heuristiques permettent souvent de faire au mieux en fonction de l’incertitude qui nous
entoure et des contraintes temporelles qui exigent souvent une réponse rapide. Mais
attention aux erreurs. Il est important de garder un regard critique sur nos propres
jugements et leur fiabilité.
Pour prendre une décision, une des façons les plus spontanées est de juger quelle option
apportera le gain le plus important ou bien la plus petite perte. Ainsi, le fait qu’une
affirmation ait plus d’impact qu’une autre sur un individu donné sera largement déterminé
par le vécu d’une personne. La connaissance de l’effet de cadrage permet de comprendre
comment et pourquoi des personnes prennent des décisions radicalement différentes
alors qu’elles sont confrontées à la même situation et disposent des mêmes informations
objectives.
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Il y a
- Les adéquateurs : regarder les options jusqu’au moment où une option nous semble
suffisamment intéressante.
o Tournés vers les réponses acceptables ou suffisamment bonnes
- Les optimisateurs : prendre une décision quand vous êtes convaincu d’avoir trouvé
la meilleure possible.
o Tournés vers les réponses idéales
Le leader est une personne dite de confiance, dont les ambitions et le destin sont liés à
ceux du groupe dans le but de satisfaire des objectifs communs. Le leader se caractérise
par son charisme et ses qualités d’orateur. Par cette personnalité, il déclenche
l’enthousiasme et une soumission spontanée des membres du groupe qu’il dirige.
Approche personnaliste : le leader est une personne qui s’adapte facilement à toute
situation et qui a le sens des responsabilités. Le leader est talentueux ou bien bénéficie
de capacités ou « habilités » socialement appréciées par autrui.
Le leader a une orientation vers la tâche : il réalise correctement les objectifs communs
et privilégie l’efficacité du groupe aux dépends des relations entre les membres.
Il a également une orientation vers les relations : il accorde plus d’intérêts aux émotions
et affects des membres du groupes tout en se souciant peu des performances du groupe
mais en cherchant à maintenir un bien-être dans les relations interindividuelles.
Approche interactionniste : cette approche soutient l’idée que le leadership est efficace
seulement si les relations interindividuelles s’accordent avec le style du leader en
question = théorie de la contingence.
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Ce modèle est élaboré dans le but de savoir dans quelles situations de groupe le leadership
est le plus efficace.
9. Cours du 30/04
La mesure de stéréotypes la plus connue est celle qui consiste à recueillir les traits
de personnalité que s’accordent à utiliser les un(e)s et les autres pour décrire un
groupe. Cette méthode fut mise en pratique par Katz et Braly.
a. Explicite : mesure menée par Brigham qui demande aux sondés la proportion
des membres d’un groupe présentant certaines caractéristiques.
b. Implicite : on compare la rapidité avec laquelle les répondants mettent en
relation certains attributs avec des labels catégoriels.
Les stéréotypes descriptifs sont ceux les croyances qui décrivent les membres
d’un groupe, ils évoquent ce que les membres d’un groupe sont de façon typique.
(les femmes sont censées aimer la mode et les hommes le sport). Alors que les
stéréotypes prescriptifs sont les croyances qui décrivent les caractéristiques
auxquelles les membres d’un groupe doivent se conformer, ils renvoient à ce qu’un
groupe devrait faire idéalement (si une famille se trouve menacée, le père est
censé défendre sa femme et ses enfants et mettre son courage en avant).
Stéréotype descriptif : ce que font ou ne font pas les personnes d’un certain
groupe (les femmes pleurent, les hommes ne pleurent pas).
Stéréotype prescriptif : il dit ce que les membres d’un groupe sont censés faire
ou ne pas faire (les femmes sont censées savoir faire la cuisine).
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LOZIAK Baptiste 2020-21
Donnez des exemples pour ce qui concerne les femmes et les hommes
Stéréotypes :
a. Les femmes doivent être chaleureuses, attentionnées, porter un intérêt
pour les enfants, patientes, polies, elles ne doivent pas être prétentieuses,
efficaces, rationnelles, très drôles,…
b. Les hommes doivent être athlétiques, leaders naturels, débrouillards,
ambitieux, décidés, ils ne doivent pas être amicaux, coopératifs, serviables,
propres, enthousiastes,…
Le poids des rôles est important en matière de stéréotypes. Donnez deux exemples, pour
une catégorie autre que celle basée sur le sexe, qui illustrent cet impact.
Les juges belges sont globalement considérés comme plus chaleureux mais moins
compétents que leurs homologues français. A l’inverse, les juges français sont
décrits comme moins chaleureux mais plus compétents.
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Les modèles de prédiction sont, pour la plupart, des modèles socio-cognitifs qui examinent
les précurseurs sociaux et cognitifs des comportements de santé. Les modèles socio-
cognitifs s’inspirent de la théorie de l’Utilité espérée d’Edwards qui considère que
l’adoption d’un comportement est le résultat d’une évaluation des coûts et bénéfices qu’il
engendre. Il y a 4 modèles de prédiction :
- Le modèles des croyances liées à la santé (Helath belief model – HBM). Il est
développé par Rosenstock à l’origine en 1966. Il fut initialement conçu pour tenter
de comprendre pourquoi certaines personnes refusaient/acceptaient de passer un
test de dépistage pour le cancer. Il a par la suite été utilisé pour comprendre la
mise en place de certains comportements de prévention tels que la vaccination ou
la médication. Il est actuellement utilisé pour comprendre les comportements de
santé en général.
Ce modèle stipule qu’une personne adopte un certain comportement de santé s’il
elle possède des connaissances minimales en matière de santé et s’il elle accorde
une certaine importance à celle-ci.
D’autre part, la probabilité d’apparition d’un comportement de santé est déterminé
par :
o La perception d’une menace
Vulnérabilité face à une maladie
Gravité perçue correspondant à la maladie
o La croyance en l’efficacité du comportement pour faire disparaitre la
menace
Evaluation couts/bénéfices
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LOZIAK Baptiste 2020-21
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