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G
PSYCHI
ATRIE
NURSING PSYCHIATRIQUE
PLAN DU COURS
OBJECTIFS GENERALS
OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
- PERMET A L’ÉTUDIANT DE :
a) SAVOIR LES DIFFÉRENTES PATHOLOGIES ET LES SOINS INFIRMIERS APPROPRIÉS.
b) FAIRE LA DIFFÉRENCE ENTRE UNE PERSONNE MALADE ET UN INDIVIDU SAIN.
c) ELABORER UN PLAN DE SOIN POUR UN PATIENT EN PSYCHIATRIE
d) ADMINISTRER LEURS MÉDICAMENTS ET CONNAITRE LEURS EFFETS SECONDAIRES.
e) SAVOIRS LES DIFFÉRENTS TRAITEMENT UTILISÉS EN PSYCHIATRIE.
f) FAIRE L’ADMISSION DU PATIENT
g) ASSURER UNE PRISE EN CHARGE ADÉQUATE POUR UN PATIENT EN PSYCHIATRIE.
Les troubles mentaux ont été connus depuis l’antiquité et ont été rapports depuis l’an 1500
avant Jésus-Christ. Au moyen Age, le traitement de ces troubles se faisait
entièremental’empirisme (Théorie d'après laquelle toutes nos connaissances viennent de
l'expérience.). Ce traitement était laissé également aux prêtes qui recouraient à l’exorcisme
(rituel religieux destiné à expulser une entité spirituelle maléfique qui se serait emparée d'un
être animé). Si ce traitement échouait, on n’hésitait pas à bruler les pauvres sur les places
publiques comme sorciers ou possédésdes démons.
A partir du 18e siècle, les médecins commencèrent à s’intéresser sérieusement aux maladies
mentaux tout en maintien des traitements drastiques( action très énergique) et inhumains tels
que plonger les maladies dans un grand baquet d’eau glacée, les faire tourner sur une chaise
spécialea des vitesses plus que vertigineuses, les attacher avec des Lourdes chaines.
En 1972, les docteurs Pinel et Esquirol deux français de l’hôpitalBicêtre à Paris augura une ère
nouvelle de libération des aliénés de leurs chaines, ils traitent ces maladies avec beaucoup de
bonté. En raison de ces gestes, les contemporains les ont considérés comme des fous.
Les maladies étaient comme des prisonniers. On ne recevait pas de visite pour eux. Ils avaient
des surveillants qui les gardaient. De là pris naissance l’infirmière en Psychiatrie.
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Les progrès de la fin du 19e siècle préparaient l’arrivée d’une des figures les plus influents de
l’histoire de la Psychiatrie. Sigmund Freud un grand Psychanalyste qui, pendant 30 ans,
accumula des observations détaillées. Il réussit à expliquer le comportement humain en terme
psychologique et à démontrer qu’on pouvait arriver à le modifier dans une certaine
circonstance. Le champ de la Psychiatrie s/étend du diagnostic au traitement.
C’est ainsi en 1932, Sakel décrivait le traitement de la Schizophrénie par le coma insulinique. En
1938, Cerletti et Bini mettaient au point le traitement de l’électrochoc thérapie. En 1936, Moniz
utilisait la Lobotomie(opération chirurgicale pratiquée au cerveau) dans le traitement de
certains troubles mentaux réfractaires aux autres types de traitement en vigueur à son époque.
Les progrès de la Psychiatriedans le monde ont des échos en Haïti. En 1936, le docteur Louis
Mars, premier Psychiatre Haïtien entrainé dans les grands centres d’outre-mer, mettait ses
connaissances au service de son pays. Il a étépendant un quart de siècle le pionnier de la
Psychiatrie Haïtienne.
En 1957, le Dr Nathan Klein et le Dr Louis Mars s’entendaient pour fonder le centre psychiatrie
avec l’aide de trois compagnies pharmaceutiques du gouvernement Haïtien et de plusieurs
organismes américains.
DEFINITION DE LA PSYCHIATRIE
Science de la médecine qui s’occupe des troubles du comportement. Elle étudie les techniques
pour traiter la maladie mentale.
Spécialité dans laquelle l’infirmière dirige ses efforts vers la promotion de la santé mentale, la
prévention des désordres émotionnels, l’identification précoce ainsi que l’intervention dans les
problèmes émotionnels et les soins suivis pour minimiser les effets à long terme des problèmes
mentaux.
LA MALDIE MENTALE
Les maladies mentales sont caractérisées par des altérations de la pensée, de l’humeur
ou du comportement (ou une combinaison des trois) associées à une importante
détresse et à un dysfonctionnement de longue durée.
Les symptômes de la maladie mentale varient de légers à graves, selon le type de
maladie mentale, la personne, la famille et l’environnement socio-économique
Les maladies mentales peuvent avoir des causes diverses: organique ou physique, causes
sociales.
I. Causes organiques
Insight: la bonne vue de soi, capacité de comprendre ses propres motifs, son comportement et
sa psycho dynamique.
Illusion: perception mal interprétée mais l’objet est là. Perception avec objet mais l’image est
déformée.
Hallucination (auditive, visuelle, tactile): ce qu’on entend, ce qu’on voit, sensation au toucher.
Écholalie: répétition automatique des phrases ou des mots d’une personne (dans la
schizophrénie catatonique) comme un perroquet.( arrierés mentaux, débiles).
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Empathie : sentir les émotions d’une autre personne pour y répondre et lui comprendre.
Fugue : état dans lequel un individu oublie complètement sa vie passée, en est inconscient et
peut vagabonder pendant plusieurs jours. Ou perte de contact avec la réalité, peut etre
accompagné d’une fuite sans notion de connaissance( séniles, épileptiques).
Fuite d’idée : état caractérisé par une arrivée massive d’idées et d’association qui empêchent
l’expression claire de la pensée. L’individu passe d’un sujet à un autre sans avoir aucun lien
entre eux.
Akathésie : piétinement sur place. Impossibilté pour certains malades de rester assis soit pas
suite d’une névralgie réveillée ou d’une véritables phobie.
Phobie :
On distingue :
- Déprimés
- Agités
- Toxicomanes
- Paranoïaques déprimants
- Les arriérés mentaux
- Les délirants
- Les maniques
- Les oligophrènes
- Les pyromanes
- Les psychopathes
- Les déments séniles
- Les mélancoliques
ADMISSION EN PSYCHIATRIE
INCONVÉNIENTS OU DANGER
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- Incompréhension
- Impatience
- Indisponibilité
- Ne pas tenir ses promesses
- Attitude de supériorité de l’infirmière
- Mentir au patient
- Ne pas tenir compte des mots blessants
- Familiariser avec le patient
- Ne pas sous ou sur estimé la valeur du patient.
- Avoir une attitude moqueuse.
EXEAT DU PATIENT
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1) Exéat à l’essai : le medecin permet au patient d’aller passer le week end chez lui, s’il
s’est bien comporté il obtiendra d’autres week-end.
2) Exéat définitif : patient peut-etre chez lui et revient en clinique externe chaque 8 ou 15
jours pour la consultation et ergothérapie.
DECES
Les décès sont rares en psychiatrie, quand cela arrive on fait les soins post-mortem comme en
nursing de base.
NÉVROSE
Désordre mental caractérisé par l’anxiété et par l’utilisation des mécanismes de défense.
Type de Névroses
- Névrose d’angoisse
- Névrose phobique
- Névrose hystérique
- Névrose obsessionnelle
Névrose d’angoisse : affection fréquente surtout chez les femmes. Elle se manifeste dès
la fin de l’adolescence ou chez les adultes par des manifestations paroxystiques sur fond
d’anxiété permanente.
Névrose phobique : la phobie est une crainte angoissante spécifique déclenchée par un
objet ou une situation n’ayant pas en eux-mêmes un caractère dangereux. Elle disparait
en dehors de l’objet ou de la situation, ce qui entraine des conduites d’évitement y
caractéristiques.
Type d’obsession :
- Phobique
- Idéative
- Impulsive
- Compulsive.
Compulsion : pulsion et désir incontrôlable persistant à poser un geste répétitif pour diminuer
l’anxiété.
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Obsession : persistance d’une idée, d’une pensée ou d’une pulsion qui ne peut etre éliminée
par la conscience ou par des efforts logiques.
SCHIZOPHRÉNIE
Pathologie caractérisée par un ralentissement des attachements et des intérêts externes par de
l’apathie et de l’indifférence, par l’appauvrissement des relations interpersonnelles, la
détérioration mentale et un niveau ralenti de fonctionnement.
C’est une maladie maladie d’étiologie inconnue ayant tendance à la chronicité. Elle débute à
l’âge de 15 jusqu’à 45 ans. Elle frappe des personnes jeunes.
La schizophrénie est un trouble mental sévère et chronique appartenant à la classe des troubles
psychotiques. Ce trouble apparaît généralement au début de l'âge adulte (entre environ 15 et
30 ans).
Les psychiatres distinguent des symptômes dits positifs, qui ne sont pas observés chez les
personnes en bonne santé, et des symptômes dits négatifs, qui sont un affaiblissement de
capacités psychologiques normalement présentes.
Les hallucinations
Le malade perçoit des sensations qui n’existent pas. Les hallucinations peuvent concerner tous
les sens, auditives, visuelles, olfactives ou encore cénesthésiques (sensation de courant
électrique). Les hallucinations auditives sont les plus fréquentes. Le patient atteint de
schizophrénie entend des voix qui peuvent commenter son comportement, le juger, l’insulter,
l’avertir de dangers imaginaires ou lui ordonner d’accomplir certains actes.
Les délires
Ils peuvent survenir ponctuellement ou être présents en permanence. Le délire peut s’élaborer
autour de différents thèmes (persécution, mégalomanie, mysticisme, etc.) sans qu’il y ait
forcément de lien entre les diverses idées délirantes. Le schizophrène croit à son délire, il est
impossible de le raisonner. Dans un tiers des cas, les malades souffrent de symptômes de type
paranoïde, se sentent persécutés, trompés, harcelés, espionnés, ou ont l’impression que les
autres devinent leurs pensées.
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Type de schizophrénie
1- Simple
2- Catatonique
3- Paranoïde
4- Hébéphrénique
La forme simple : c’est une personne normalement au point de vue sociale mais qui présente
des réactions bizarre. La personnalité de ces personnes est marquée de l’indétermination, la
pauvreté des relations affectives, l’absence d’investissement et la neutralité de l’humeur. Elle
est très réservée et timide, préférant l’isolement aux contacts interpersonnels et choisit
toujours la démission et l’effacement plutôt que l’affrontement.
1) phase stupeur; on peut donner n’importe quelle forme au patient, il peut rester debout
toute une nuit, il peut rester avec les bras étendus toute une journée.
2) Phase d’agitation : le patient présente de l’écholalie, de l’écho praxie( répétition des
gestes).
La forme hébéphrénique : qu’on rencontre chez les jeunes. Se manifeste par une
bizarrerie de comportement, une production verbale décousue, maniérée, des émotions
inadéquates. Les réactions émotionnelles sont au plus haut point inadéquates et non
motivées, en même temps prédomine une euphorie vide et improductive.
Le schizophrène est une personne qui fait l’école buissonnière, il ne va pas à l’école,
n’accepte aucun ami, aucun contact. Il considère sa maison comme une prison, présente
des hallucinations et des délires d’empoisonnement, de persécutions, d’influences(le
voisin ou la voisine d’en face qui lui envoie des rayons).Il est méfiant(ne fait pas
confiance aux autres).
Le schizophrène exclut la vie affective en même temps il détruit la réalité extérieure et
aussi a réalité intérieure.
Traitement
- Chimiothérapie
- Psychothérapie
- Sociothérapie
Soins Infirmiers
Stimuler l’intérêt du schizophrène, employer un langage clair et éviter les doubles
messages .Favoriser son intégration sociale, faire sa rééducation individuelle, ne pas renter
dans le délire du patient. Suggérer le patient au lieu de le commander. Être disponible dans les
entretiens, ne jamais le bousculer, toujours le féliciter pour ses progrès.
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TROUBLE DE L’HUMEUR
Les troubles de l’humeur appelés aussi troubles affectifs, sont des troubles dont la
caractéristique principale est une perturbation de l’humeur.
L’humeur : Disposition affective, de l’esprit. Elle peut être simplement passagère. Synonyme :
état, attitude, humour, gaieté tempérament, caractère, nature.
1- Trouble dépressif
2- Épisode maniaque
3- Trouble bipolaire ou Psychose maniacodépressive.
Trouble dépressive
Dépression: C’est une pathologie associant une humeur triste, un ralentissement psychomoteur
et des symptômes somatiques. Elle est la pathologie psychiatrique la plus fréquente.
Elle touche environ 7% de la population et son risque majeur est le suicide qui affecte 15 % des
personnes dépressives.
Symptomatologie
Humeur triste (perte d’espoir, perte d’intérêt ou abolie, pessimiste, irritabilité).
Ralentissement psychomoteur (difficulté de concentration, trouble de mémoire, fatigue,
lenteur des mouvements).
Symptômes somatiques (trouble du sommeil surtout insomnie matinale, perte
d’appétit, baisse de la libido).
TRAITEMENT
Le syndrome maniaque
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La manie : c’est un état d’excitation psychique caractérisé par une exaltation de l’humeur à
tonalité euphorique, caractérisée par une tachypsychie avec fuites des idées et une
hyperactivité motrice.
C’est un dérèglement des fonctions psychiques dans un sens oppose à celui du syndrome
dépressif. Il associe des signes thymiques, cognitifs, moteurs et somatiques.
Signes cliniques
Présentation :
o Tenue très entretenue attirant couleur vive, extravagante, parfois ridicule,
débraillée.
o Visage : mobile, vif, hypermimie, grimaces.
o Contact : familier, superficiel, ludique avec ironie , moquerie et jeux de mots.
o Langage : logorrhée, chante facilement, spontanément ou après stimulation,
parle fort, voix enrouée, propos rapides, la phrase sort rarement terminée.
Signes thymiques :
o Le patient est joyeux, euphorique, éprouve un bonheur intense (expansivité de
l’humeur), les stimulations de l’environnement trouvent en lui un écho affectif
intense (hyperesthésie affective), il se sent en communication étroite avec ce qui
l’entoure et réagit immédiatement (hyper syntonie).
o Parfois l’euphorie est entrecoupée de moments de tristesse, traduisant une
labilité de l’humeur, on observe aussi une agressivité qui peut rester seulement
verbale.
Signes cognitifs :
o Les idées se bousculent dans la tête du patient, à un rythme accéléré
(tachypsychie), en ne gardant qu’un lien logique très relâché (fuite des idées ).Le
patient a l’impression que ses facultés intellectuelles sont accrues, ainsi que sa
mémoire (Hypermnésie), sur le plan verbal on a une production rapide
(logorrhée ou graphorrhée) .
o L’attention ne se fixe pas, ou plutôt attirée par les sollicitations de
l’environnement (distractibilité). Le contenu de la pensée et des propos révèle
que le patient à une vision exagérément en lui-même, du monde (surestimation
de soi, optimisme, projets irréalistes, idées mégalomaniaques).
Signes moteurs et comportementaux :
o L’hyperactivité motrice est constante. Le maniaque ne reste pas en place,
accomplit de multiples démarches, visites….. De façon désordonnée, précipitée
sans but précis. Cette agitation stérile s’accompagne de désinhibition (recherche
des contacts sociaux, exhibitionnisme, relâchement des censures) et d’achats
inconsidérés. Ces derniers peuvent justifier une mesure de sauvegarde de
justice.
Signes somatiques :
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Formes cliniques
Syndrome hypomaniaque : Aussi fréquente, c’est une forme atténuée de manie, dont
on retrouve tous les signes mais de façon mineure, ce qui permet au sujet de conserver
une relative adaptation.
Syndrome maniaque délirant : Lorsque l’état maniaque s’accompagne d’un délire dont
le thème est la mégalomanie (lié à l’humeur expansive), délire de filiation, érotomanie,
et parfois indépendant de l’humeur euphorique (persécution, hypochondrie influence).
Les mécanismes sont surtout intuitifs et imaginatifs, fréquemment interprétatifs,
rarement hallucinatoires.
Syndrome de fureur maniaque : Le tableau est dominé par l’agitation, l’agressivité ; La
violence .Ces formes sont de mauvais pronostic, elles ne sont pas traitées.
L’état mixte : C’est la coexistence assez stable dans le temps de symptômes maniaques
et dépressifs, qu’il faut distinguer de la versatilité de l’humeur observée lors des états
maniaques
Syndrome de manie confuse : A l’excitation s’ajoute une perte des repères spatio-
temporels (qui intéresse l’espace et le temps). Ce signe doit faire rechercher une
étiologie organique.
Démarche diagnostique
Diagnostic positif :
La tétrade symptomatique:
Diagnostic différentiel :
Traitement
Cocktail( TM incisif + TM sédative exemple : Halopéridol et largactil ) peut accompagnée d’une
antihistaminique pour renforcer l’effet sédative.
Hypomanie: quand le malade présente tous les signes de la manie et que leur intensité ne sont
pas sévère.
Rôle de L’infirmière
Garder son calme
Donner un bain froid
Administrer l’injection prescrite par le médecin
Si malgré tout l’agitation ne cesse pas : appliquer les contraintes chimiques, liens,
isolement.
Indications des contraintes
Protéger le patient afin qu’il ne déplace pas ses pansements.
Réduire son hyperactivité
Attendre l’effet des médicaments
Prévenir l’épuisement du patient
Prévenir blessure physique et automutilation
Prévenir suicide
Protéger l’entourage
Patient a ne pas isoler : Les déprimés, phobiques, les patients anxieux, les suicidaires.
Patient qu’on peut isoler : Les schizophrènes pas trop longtemps, les grands agités.
L’inconvénient de l’isolement
Il augmente l’irritation du patient. Il retarde l’amélioration du patient. Il humilie le patient
surtout quand les contraintes sont utilisées sans raison.
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Phase dépressive
Elle est caractérisée par un ralentissement idéo-moteur une hyperactivité. Le patient voit la vie
en noir, il a toujours envie de se suicider. Il présente des sentiments d’auto-accusation, de
culpabilité. Il se sent responsable de tout ce qui se passe dans le monde. Le patient est
insomniaque, anorexique, baisse d’envie sexuelle (baisse de la libido), peur des armes tranch
antes.
Soins Infirmiers
Il faut écouter les idées émises par le patient, ses rêves, le surveiller au moment des
promenades, quand il reçoit des visites même de ses parents. Ne pas laisser le chariot trainer
dans la chambre du patient .Le patient peut utiliser n’importe quel moyen pour ôter sa vie tel
que : Pendaison, intoxication, les armes a feu, les instruments tranchants, la défenestration,
asphyxie, électrocution ect.
Elle doit garder son calme et avertir l’infirmière en responsable. Si c’est un patient qui a avalé
un produit ,elle doit recueillir les urines, les vomissement, se préparer pour le lavage gastrique
et appeler le médecin. S’il s’agit défenestration, il faut avertir l’ambulance.
L’infirmière doit savoir tous les patients qui ont tendance au suicide .Eviter de laisser les
thermomètres, les bouteilles, les fils de sérum, de téléphone. Eviter que le patient se rase et
raser un autre patient.
Traitement
Electrochoc, L’ergothérapie et la psychothérapie.
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TROUBLES BIPOLAIRE
Les troubles bipolaires sévères touchent 1 à 2 % de la population, et trois fois plus dans leurs
formes moins graves. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ils comptent parmi les
dix maladies les plus invalidantes. Le diagnostic est souvent fait tardivement (8 à 10 ans
d’évolution), ce qui peut aggraver le pronostic.
Les troubles bipolaires peuvent avoir des conséquences importantes sur la vie affective,
familiale, professionnelle et sociale. Malgré ces difficultés il est possible de se rétablir de ces
troubles.
Entre 5 à 10 % des personnes ayant des épisodes dépressifs caractérisés peuvent également
connaître des épisodes maniaques. Pour qu’un diagnostic de trouble bipolaire soit posé, il faut
qu’il y ait eu au moins un épisode dépressif caractérisé et un épisode maniaque ou
hypomaniaque. Plus de 90 % des personnes ayant connu un épisode maniaque présenteront
d’autres épisodes de troubles de l’humeur.
Épisode dépressif
Période d’au moins 4 jours consécutifs, où la personne est expansive ou irritable, très
différente de son fonctionnement habituel et présente au moins 3 des symptômes suivants :
On estime que 20 % des personnes ayant un trouble bipolaire décèdent par suicide.
Risque suicidaire
Il est important de savoir que : • Les personnes suicidaires ne veulent pas nécessairement
mourir, mais souhaitent avant tout mettre fin à une souffrance devenue insupportable. • La
majorité des personnes ayant des idées de suicide ne feront pas de tentative.
est atteint a 10 fois plus de risque de développer un trouble bipolaire. Les événements de vie
(divorce, séparation, problèmes professionnels ou financiers…) et les stress répétés
(surmenage, manque de sommeil, perturbation des rythmes sociaux et biologiques), sont des
facteurs précipitants. Mais leurs effets dépendent aussi de facteurs complexes, psychologiques
et biologiques.
Le modèle théorique actuel pour expliquer les troubles bipolaires est biopsychosocial :
interactions complexes entre vulnérabilité génétique, modifications des systèmes de régulation
du stress sous des influences environnementales diverses.
Le retard au diagnostic augmente le risque de suicide et celui d’évolution vers des cycles
rapides (plus de 4 épisodes dans l’année, plus difficiles à traiter). Ce retard peut augmenter la
durée des épisodes et les risques de complications (dépenses excessives, dettes, troubles du
comportement, conséquences des consommations de toxiques (alcool, drogue)).
Soins et accompagnement
La réponse thérapeutique doit être adaptée à chaque personne en fonction du contexte
clinique, biologique et social. L’objectif est de diminuer les symptômes, les troubles
comportementaux et le risque suicidaire, mais aussi de protéger la personne, son entourage et
ses biens. Le but est de permettre à la personne de trouver un équilibre qui lui est satisfaisant,
pour vivre au mieux, malgré la persistance éventuelle
• stabiliser l’humeur ;
Traitement
4- Thymorégulateur (lithium)
5- Psychothérapie
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6- Neuroleptiques
LES PSYCHOSES
Les psychoses sont des maladies mentales les plus invalidantes. Elles se distinguent, à l’opposé
des névroses, par une méconnaissance par le patient de ses troubles et par une distorsion de la
réalité.
Le patient psychotique n’est pas toujours délirant, des personnes psychotiques ont des vies
normales. La personnalité psychotique est rigide, fragile, s’adaptant mal ou avec beaucoup de
difficultés aux contraintes de la vie sociale.
On distingue
1- La schizophrénie
2- la paranoïa,
3- psychose hallucinatoire chronique
Comme pour toutes les maladies mentales, les hypothèses étiologiques sont multiples;
Génétique
EPILEPSIE
C’est une décharge qui se fait au niveau du cerveau des cellules de façon anormale. Cette
décharge concerne un groupe de cellules et qui peut affecter toutes les autres cellules.
7- La Clinique
8- EEG (électro-encéphalogramme) seul examen qui confirme l’épilepsie, mais
parfois il est difficile de le détecter alors que la crise persiste.
Crise partielle simple : Il ya des notions d’absence (trouble sensitif, sensorial parfois, pas de
perte de connaissance).
Les crises généralisées peuvent être tonique, clonique, atonique, tonico-clonique). Pour les
crises tonico-clonique, le patient à une raideur, en suite vient la phase clonique, perte de
mémoire.
Une seule épisode de crise n’est pas suffit pour parler d’’epilepsie, mais pour qu’il y ait
épilepsie il faut qu’il y ait crise.
TRAITEMENT
MÉDICAMENTS
C ‘est une substance chimique qu’on administrer pour diminuer les tensions et alléger les
symptômes.
L’approche employée par l’infirmière pendant qu’elle distribue les médicaments est aussi
importante et significative dans la thérapie du malade que le médicament lui-même.
L’infirmière ne doit pas être une distributrice de médicament, elle doit aussi observer le
malade et répondre à ses besoins (pour évaluer les effets secondaires). Ex : pulvérisation et
injection, s’il y a refus du médicament par le patient. Surveiller s’il les cache sous sa langue et
enfin surveiller de prêt sans donner l’impression d’être un gendarme.
- Ne jamais laisser de médicament au malade s’il ne les prend pas tout de suite.
- Contrôler le transit abdominal car certains médicaments donnent la constipation.
- Contrôler la somnolence.
- la menstruation des femmes quand on sait que les médicaments produisent
l’aménorrhée.
- Contrôler la TA quand on sait que des médicaments provoquent l’hypotension.
- Surveiller céphalée, nausées, vertige.
- On peut retrouver la galactorrhée chez les homes.
- Le médicament permet de suivre l’évolution du malade, son amélioration, si état
stationnaire avertit le médecin.
- Surveiller les effets secondaires des antipsychotiques.
LES PSYCHYCHOTROPES
Action
- Calme l’anxiété
- Inhibe l’agitation.
- Réduisent les phénomènes psychotiques, hallucinatoires et délirants.
Indication
- Schizophrénie
- Phase maniaque (bipolaire)
- Certaines psychoses toxiques
- Psychose d’involution(modification progressive d’un organe sain).
- Diminue l’hostilité et la panique
- Diminue le comportement anti social
- Stimule les clients repliés sur eux même.
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NB. Les psychotropes ne guérissent pas les maladies mentales. Mais ils soulagent les
symptômes qui entravent le fonctionnement normal et permettent aux clients de mieux
prendre part au traitement.
Contre-indication
- Patient souffrant de glaucome
- Patient souffrant de troubles prostatiques
- Patient souffrant de troubles convulsifs.
- Patient souffrant d’insuffisance cardiaque.
- Patients comateux, agés ou très affaiblis.
Effets secondaires de TM
- Visions trouble
- Sécheresse de la bouche
- Congestion ou en chiffrement nasal
- Constipation
- Diminution de la libido
- Photosensibilisation
- Somnolence
- Dermatite
- Prise de poids
- Œdèmes
- Aménorrhée
LES CORRECTEURS
- Congentin*
- Kémandrin
- Artane*
- Partane*
- Parkinane*
- Akinéton( nom générique bipéridine)
- Benadryl
- Diphénylhydramine
- Drenol*
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Fluphenazine de canoate
- Prolixin
- Anatensol
- Modecate-Moditen-Haldodécanoas sont TM retard ( 15jrs) → retard ( 21-22 jrs)
→depos ( parce que le Rx reste dans le sang) 9 mois.
Largactil injectable + phenergan injectable = coktail de base.
Meilleur cocktail : Halopéridol+ phenergan injectable.
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NB. On doit toujours des correcteurs ou antiparkinsoniens pour donner les TM.
LES Tm ou ANXIOLITIQUES
Actions
- Soulage l’anxiété bénigne ou modéré associéeau état névrotique et psychotique.
- N’ont pas d’effet antipsychotique.
- Sont des dépresseurs du système nerveux central( pour déconnecter le patient en cas
de deuil).
- Ont un effet de sédation et de relaxation musculaire.
- Principalement utilisé en qualité d’anxiolytique.
Indications
- Angoisse(anxiété)
- Affection psychosomatique( qui concerne à la fois le corps et l’esprit)
- Insomnie
- Tension
- Syndrome ménopausique
- Syndrome prémenstruel
- Médication préopératoire
- Hystérie
Contre indication
- Grossesse
- Neurasthénie( grande faiblesse).
- sialorrhée
Identification de certains Tm
- Livrax
- Serax
- Xanax
- Equanil, miltown
- Buspar
- Librium
- Urbanyl
- Méproquil
- Léxomil
- Seresta
- Temesta
- Ativan
- Valium, calmex, Diazépam
- Tranxène
- Stildox
- Lorazépam
- Promazépam
- Atarax
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Deux(2) catégories : 1) les composés tri-cycliques ; 2) Les inhibiteurs de la mono amide oxydase
( IMAO)
Actions
Contre indication
- Glaucome
- Adénome de la prostate
- Epilepsie
- Alcoolisme
- Insuffisance cardiaque et rénal
- Agitation maniaque
- Etat délirant
Effets secondaires
- Elavil
- Asendin
- Norpramide
- Avantyl- pamelor
- Vivactil- trictil-surmontil- ludiomil (tétracycline)
- Larocyl
- Athynil
- Anaphranil
- Tophranil
- Cipralotam
- Survector
- Prozac nom générique Fluroxétine
- Déanxit
- Lexapro
- Paroxétine- apoparoxétine
- Pertofran
- Effexor
- Zoloft
- Wellbutrin
- Trazodone
- Romerone RD
- Cymdalta
- Fluboscaline
- Magrulan nom gnfluroxétine
- ViibrydvilazodoneHcl
- Pristiq
LES IMAO
Points à surveiller lors de la prise d’IMAO
1) L’association d’IMAO à certains aliments, Rx ou boissons risque de déclencher une
crise d’hypertension paroxystique ou réaction parnafromage.
Signes parnafromage : tachycardie, diaphorèse, frisson, tremblement, spasme
musculaire, douleur thoracique, agitation, parleur, torticolis, vomissement.
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2) La crise d’hypertensive constitue une situation urgente puis qu’elle peut résulter en
une hémorragie cérébrale entrainant la mort.
3) A éviter lors de la prise d’IMAO : foie, fromage, hareng, yaourt, anfétamine, levure,
creme sur, caféine, Rx contre le rhume, les stimulants psychomoteurs.
4) Les IMAO potentialisent l’effet de l’alcool, les barbituriques et de certains
analgésiques.
5) L’action thérapeutique de l’IMAO peut demander entre 3-4 semaines pour se lever.
6) IMAO en surdosage peut etre fatal pour le client, parfois auunsymptome de
surdosage n’est apparent avant les 6 heures qui suivent l’administration puis son
état évoluera de l’agitation au coma et finalement la mort.
7) Virgilanceextreme au cours des 48 heures qui suivent un surdosage.
Effets secondaires
LES ANTI-CONVULSIVANTS
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- Tégrétol
- Dilantin
- Phénitoine
- Motrigine
- Gabapantin
- Prgrétol- tigrétol
- Levetyserasetame
- Phenobarbital- Garbitryl- Garbenal( barbiturique)
- Depacote
- Depakine
- Acide valpoite
NB. Tout patient déprimé est un candidat potentiel au suicide, lors de la lever de l’inhibition.
HALLUCINOGÈNES OU PSYCHODYSLEPTIQUE
Effets secondaires
- Toxicomanie
- Acoutumence
- Myosis
- Baisse de la TA
- Contraction des sphincters
- Depression cardiaque
- Depression de la respiration
Methodes de secours
- L’oxygene
- Lavage gastrique
- Catheterisme pour l’analyse d’urines
- Des analeptiques cardiaques et respiratoires sont des fois utilisés
- Amphétamines pour faire sortir le patient de sa torpeur.
- LSD
- Mariguana ou herbe
- Canabisme
- Mestaline
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- Champignon magique
- Hashisch ou kif
Barbiturique ou hypnotique
Ils provoquent le sommeil, à dose élevé proquent l’anesthésie, dose normal le sommeil, dose
plus ou moins elevé effet de sédation. Ils sont encore appelé des anti-convulsivants.
Effets secondaires
- Accoutumance
- Toxicomanie
Indication
- Epilepsie
- Eclampsie
- Tetanos
Identification
- Glyphanon
- Codeine
- Demerol ou meperidine
- Opium
- Echoine
- Morphine
- Pentaphen
NB. La morphine est la seule drogue qui soit légalisé en medecine, qu’on utilisait en
Psychiatrie.
ECT( Electro-convulsivo-therapie)
Autre noms de l’ECT(therapie par le courant electrique, electrochoctherapie,
sismotherapie, convulsivotherapie).
Avant de placer un patient sur l’ECT, il faut faire un hgm, glycémie, x-ray.
But de l’ECT
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INDICATIONS
- Depression
- Catatonie
- Confusion mentale
- Trouble maniaco-dépressif
- Chez les délirants qui ne collaborent pas et qui refusent le traitment.
- En cas d’agitation
- Mélancolie involutionnelle
- Alcolique
- En cas d’echec de la chimiotherapie
- Début de la schizophrénie.
NB. Si après une séance d’ECT le patient présente une douleur au dos, avertit le medecin pour
qu’il puisse discontinuer les séances. Il faut éviter de préparer une séance devant une autre
patient. Le patient peut recevoir jusqu’à 10-12 séances, c’est un traiment que l’on fait chaque 2
ans. Il faut donner de la nourriture plus médicament une heure après la séance.
CONTE-INDICATION
- Tuberculose
- Cachecxie
- Anevrisme de l’aorte
- Hypo et hypertension artérielle
- Femme enceinte
- Patient fortement grippé
- Vieillard
- Les grands cardiaques
- Diabétiques
- Hypertension intra cranienne
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INCONVÉNIENTS
- Apnée
- Dyspnée
- Fracture du col du fémur
- Tassement des vertèbres
- Luxation (des épaules, de la machoire, morsure de la langue, arrachement et
dechossement des dents)
- Cephalée
- Amnésie partielle
- Douleur de la colonne vertébrale