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COURS COURS DE NURSING


DE PSYCHIATRIE
NURSIN A L’USAGE DES ETUDIANTS INFIRMIERES

G
PSYCHI
ATRIE

PREPARE PAR : Mme ANNE ROSE M. GERARD BALTHAZARD

INFIRMIERE LICENCIEE DE L’UNIVERSITE VALPARAISO

NURSING PSYCHIATRIQUE

PLAN DU COURS

CHAP I. Généralités (objectifs, historicité, définition, causes).

CHAP II. Quelques termes utilisés en Psychiatrique.

CHAP III. Hospitalisation et L’admission du patient en Psychiatrie (buts, avantages,


inconvénients, personnes susceptibles)

- Rôle de l’infirmière en psychiatrie.


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CHAP IV. Quelques maladies Psychiatrique.

- Les mécanismes de défense.


- Les différents types de personnalité.
- Les troubles névrotiques et Psychotiques.

CHAP V. Les médicaments psychiatriques

- Rôle de l’infirmière dans l’administration des médicaments.


- Les tranquillisantsmajeurs(action, indication, contre-indication, effets secondaires)
- Les tranquillisantsmineurs.
- Les antidépresseurs
- Les hallucinogènes
- Les correcteurs
- Le lithium

CHAP VI. LES TRAITEMENTS UTILISÉS EN PSYCHIATRIQUE

OBJECTIFS GENERALS

- CE COURS PERMETTRA A L’ETUDIANT D’ASSURER UNE PRISE EN CHARGE ADEQUATE


DES PATIENTS HOSPITALISÉS EN PSYCHIATRIE.
- L’ACCENT EST MIS SUR LA QUALITÉ DES SOINS A PRODIGUER AUX PATIENTS.
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- LES ÉTUDIANTS DOIVENT APPLIQUER LA DÉMARCHE DES SOINS EN METTANT EN


PRATIQUE LES DIFFÉRENTS ÉTAPES DE LA RELATION D’AIDE.
- LE PROCESSUS DE SOINS IMFIRMIERS VISE A UNE ACTION EFFICACE ORIENTÉE VERS LA
RÉHABILITATION DU MALADE DANS UN MILIEU FAMILIAL ET SOCIAL.

OBJECTIFS SPÉCIFIQUES
- PERMET A L’ÉTUDIANT DE :
a) SAVOIR LES DIFFÉRENTES PATHOLOGIES ET LES SOINS INFIRMIERS APPROPRIÉS.
b) FAIRE LA DIFFÉRENCE ENTRE UNE PERSONNE MALADE ET UN INDIVIDU SAIN.
c) ELABORER UN PLAN DE SOIN POUR UN PATIENT EN PSYCHIATRIE
d) ADMINISTRER LEURS MÉDICAMENTS ET CONNAITRE LEURS EFFETS SECONDAIRES.
e) SAVOIRS LES DIFFÉRENTS TRAITEMENT UTILISÉS EN PSYCHIATRIE.
f) FAIRE L’ADMISSION DU PATIENT
g) ASSURER UNE PRISE EN CHARGE ADÉQUATE POUR UN PATIENT EN PSYCHIATRIE.

CHAP I. HISTORICITE DE LA PSYCHIATRIE

Les troubles mentaux ont été connus depuis l’antiquité et ont été rapports depuis l’an 1500
avant Jésus-Christ. Au moyen Age, le traitement de ces troubles se faisait
entièremental’empirisme (Théorie d'après laquelle toutes nos connaissances viennent de
l'expérience.). Ce traitement était laissé également aux prêtes qui recouraient à l’exorcisme
(rituel religieux destiné à expulser une entité spirituelle maléfique qui se serait emparée d'un
être animé). Si ce traitement échouait, on n’hésitait pas à bruler les pauvres sur les places
publiques comme sorciers ou possédésdes démons.

A partir du 18e siècle, les médecins commencèrent à s’intéresser sérieusement aux maladies
mentaux tout en maintien des traitements drastiques( action très énergique) et inhumains tels
que plonger les maladies dans un grand baquet d’eau glacée, les faire tourner sur une chaise
spécialea des vitesses plus que vertigineuses, les attacher avec des Lourdes chaines.

En 1972, les docteurs Pinel et Esquirol deux français de l’hôpitalBicêtre à Paris augura une ère
nouvelle de libération des aliénés de leurs chaines, ils traitent ces maladies avec beaucoup de
bonté. En raison de ces gestes, les contemporains les ont considérés comme des fous.

Les maladies étaient comme des prisonniers. On ne recevait pas de visite pour eux. Ils avaient
des surveillants qui les gardaient. De là pris naissance l’infirmière en Psychiatrie.
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Les progrès de la fin du 19e siècle préparaient l’arrivée d’une des figures les plus influents de
l’histoire de la Psychiatrie. Sigmund Freud un grand Psychanalyste qui, pendant 30 ans,
accumula des observations détaillées. Il réussit à expliquer le comportement humain en terme
psychologique et à démontrer qu’on pouvait arriver à le modifier dans une certaine
circonstance. Le champ de la Psychiatrie s/étend du diagnostic au traitement.

C’est ainsi en 1932, Sakel décrivait le traitement de la Schizophrénie par le coma insulinique. En
1938, Cerletti et Bini mettaient au point le traitement de l’électrochoc thérapie. En 1936, Moniz
utilisait la Lobotomie(opération chirurgicale pratiquée au cerveau) dans le traitement de
certains troubles mentaux réfractaires aux autres types de traitement en vigueur à son époque.

Les progrès de la Psychiatriedans le monde ont des échos en Haïti. En 1936, le docteur Louis
Mars, premier Psychiatre Haïtien entrainé dans les grands centres d’outre-mer, mettait ses
connaissances au service de son pays. Il a étépendant un quart de siècle le pionnier de la
Psychiatrie Haïtienne.

En 1957, le Dr Nathan Klein et le Dr Louis Mars s’entendaient pour fonder le centre psychiatrie
avec l’aide de trois compagnies pharmaceutiques du gouvernement Haïtien et de plusieurs
organismes américains.

En effet en Avril 1959, le centre de neurologie et de psychiatrie Mars Et Kline commençait à


recevoir les patients internes et externes.

DEFINITION DE LA PSYCHIATRIE

Science de la médecine qui s’occupe des troubles du comportement. Elle étudie les techniques
pour traiter la maladie mentale.

SOINS INFIRMIER EN PSYCHIATRIE

Spécialité dans laquelle l’infirmière dirige ses efforts vers la promotion de la santé mentale, la
prévention des désordres émotionnels, l’identification précoce ainsi que l’intervention dans les
problèmes émotionnels et les soins suivis pour minimiser les effets à long terme des problèmes
mentaux.

FONCTION DE L’INFIRMIÈRE EN PSYCHIATRIE


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- Promouvoir la santé mentale


- Prévenir la maladie mentale.
- Aider les personnes en crise avec le stress de la maladie mentale de façon à ce qu’elles
si possible à la santé.
- Prêter l’assistance au malade, à sa famille ainsi qu’à la collectivitéafin que toutes les
personnes concernées découvrent un sens à la maladie mentale.

ROLE DE L’INFIRMIERE EN PSYCHIATRIE

1) Observateur(enpériode de crise, à l’admission).


2) Informateur
3) Rééducateur(réhabilitation sociale)

RELATION INFIRMIERE CLIENT


La relation infirmière client est un processus interpersonnel qui vise à faciliter au client
l’intégration optimale de son expérience à titre de malade, de bénéficiaire de soins, ou de
personne traversant une étape, un changement majeur dans sa façon d’être au niveau
biologique, psychologique ou social.

LA MALDIE MENTALE
Les maladies mentales sont caractérisées par des altérations de la pensée, de l’humeur
ou du comportement (ou une combinaison des trois) associées à une importante
détresse et à un dysfonctionnement de longue durée.
Les symptômes de la maladie mentale varient de légers à graves, selon le type de
maladie mentale, la personne, la famille et l’environnement socio-économique

Cause des maladies mentales

Les maladies mentales peuvent avoir des causes diverses: organique ou physique, causes
sociales.

I. Causes organiques

Lésions cérébrales, syphilis, tuberculose, pneumonie, typhoïde, traumatismes crâniens, tumeur


cérébrale, malaria, méningite, encéphalite, néphrite. Un mauvais fonctionnement de la tyroïde
et des ovaires. Des phénomènes physiologiques comme la grossesse, la ménopause,
l’andropause, la vieillesse, l’accouchement, puberté. Des intoxications médicamenteuses etc….
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II. Causes sociales


a) Conditions économiques et sociales : bas salaire rendant la vie impossible,
mauvaises conditions de travail. Logement inadéquat, horaire mal-adaptés,
heures supplémentaires, monotonie du métier, absence de perspective,
orientation professionnelle mal faite, révocation, retraite, chômage.
b) Condition de vie sexuelle : drames sentimentaux, fiançailles rompues, divorce,
frigidité, ménopause, célibat, veuvage, grossesse non désirée.
c) Conditions de vie familiale : deuil, conflits dans la famille, scène en présence des
enfants.
d) Causes psychologiques : évènements traumatisants vécus dans l’enfance,
enfants non désirés. frustration, démission des parents, enfant trop gâté, retard
scolaire, compétition entre enfants, climat oppressif, insécurité, les infirmités
physiques.
e) Causes héréditaires : il n’est pas prouvé que les maladies mentales puissent être
héréditaires mais il semble que telle famille aurait une prédisposition.

CHAP II. QUELQUES TERMES UTILISÉS / TERMES TECHNIQUES

Insight: la bonne vue de soi, capacité de comprendre ses propres motifs, son comportement et
sa psycho dynamique.

Insight bon: quand le malade prend conscience de son état.

Insight mauvais: quand le patient n’est pas conscient de son état.

1. Hallucination: perception sans objet externe se produisant à l’état d’éveil. Conviction


intime d’une sensation actuellement percue.

Illusion: perception mal interprétée mais l’objet est là. Perception avec objet mais l’image est
déformée.

Hallucination (auditive, visuelle, tactile): ce qu’on entend, ce qu’on voit, sensation au toucher.

Hallucinogène: substance chimique susceptible de produire des délires et les modifications de


la perception chez l’être humain.

Zoopsies : hallucination concernant les animaux.

Délire: incapacité de contrôler le contenu de la pensée amenant la confusion de la pensée et de


la perception accompagnée fréquemment de peur.

Écholalie: répétition automatique des phrases ou des mots d’une personne (dans la
schizophrénie catatonique) comme un perroquet.( arrierés mentaux, débiles).
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Palilalie : patient repète le dernier mot d’une phrase.

Logoclonie : patient repète la drnière syllabe d’un mot.

Echopraxie: imitation des mouvements d’une autre personne.

Amnésie: perte totale ou partielle de la mémoire

Apathie: manqué d’intérêt, d’émotion d’affection ou de motivation

Empathie : sentir les émotions d’une autre personne pour y répondre et lui comprendre.

Catatonie: état caractérisé par de la rigidité musculaire, de l’inflexibilité et de l’immobilité


(généralement associée à la schizophrénie).

Fugue : état dans lequel un individu oublie complètement sa vie passée, en est inconscient et
peut vagabonder pendant plusieurs jours. Ou perte de contact avec la réalité, peut etre
accompagné d’une fuite sans notion de connaissance( séniles, épileptiques).

Fuite d’idée : état caractérisé par une arrivée massive d’idées et d’association qui empêchent
l’expression claire de la pensée. L’individu passe d’un sujet à un autre sans avoir aucun lien
entre eux.

Désorientation : perturbation du sens de l’orientation (temps, espace, aux personnes).

Dépression : tristesse morbide associée à un retrait social, à la culpabilité et des idées


d’autodépréciation.

Humeur :Ensemble des tendances dominantes qui forment le tempérament de qqn.

Dysartrie : difficulté à l’articulation de certains mots.

Akathésie : piétinement sur place. Impossibilté pour certains malades de rester assis soit pas
suite d’une névralgie réveillée ou d’une véritables phobie.

Phobie :

Autisme : patient se replie sur lui –meme.

Négativisme : refuse tout traitement, toute nourriture.

Ergothérapie : occupation manuelle.

Ludothérapie : travail le jeu.

Mégalomanie : délire de grandeur.


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Mustisme : patient ne parle pas ou presque pas.

Synesthésique : sensation de fourmillement sur la peau.

CHAP III. HOSPITALISATION ET ADMISSION PSYCHIATRIQUE

On distingue :

1) L’hospitalisation complète : internement


2) L’hospitalisation de jour : le patient passe la journée au centre et rentre chez lui le soir.
3) L’hospitalisation de nuit : le patient vaque à ses occupations au cours de la journée, mais
il dort à l’hôpital.
4) Les placements : le fait de placer des malades chez des infirmières ou médecinsretraites
qui en assure la surveillance.

Patients nécessitants une hospitalisation

- Déprimés
- Agités
- Toxicomanes
- Paranoïaques déprimants
- Les arriérés mentaux
- Les délirants
- Les maniques
- Les oligophrènes
- Les pyromanes
- Les psychopathes
- Les déments séniles
- Les mélancoliques

ADMISSION EN PSYCHIATRIE

De l’accueil du personnel dépend le comportement futur du malade. A l’admission, l’infirmière


doit noter : le sexe, l’age du patient( très important pour le Dx). Elle doit noter :

1) Aspect physique( obèse, cachexique).


2) Décrire le comportement du patient,
( menottes, chaine, négativisme).
3) Faciès du patient : aspetc du visage (jovial, exubérant, gai, mobile, anxieux, triste).
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4) Le langage du patient (logorrhée,délire,écholalie,palilalie, dysarthrie ou logoclonie


cohérent, mutisme, délire, incohérent, coprolalie).
5) Les gestes (lent, brusque, stéréotype, rapideagitation psychomotrice).
6) Trouble de la perception ( hallucination, illusion).
7) Observation (triste, anxieux, intelligent, halluciné, hébété celui qui a l’air stupide).
8) Signes vitaux, si le patient coopère.
9) Tenu vestimentaire (type de vêtement, couleur, modèle,. Une tenue négligé c’est un
schizophrène, le maniaque se décore, tenue drôle, bizarre, grand décolleté profond est
un hystérique. Le paranoiaque a un gout raffiné de la tenue.
10) Insight: quand le malade reprend conscience (négative ou positif). Pour connaitre
l’insight du malade on pose des questions au malade. L’insight peut être bon, mauvais,
nul.
11) Orientation, se fait sur les trois (3) sphères (lieu, espace, temps). Le patient peut être
orienté sur les 3 sphères, 2 sphères ou une sphère. A ce moment-là, on met la sphère.
Exemple; 2 sphères (temporo-spécial) bonne ou nulle, négative. Une sphère (espace).
12) Plaies. On doit signaler si le patient à des plaies, des cicatrices pour éviter avoir des
problèmes avec les parents des maladies.
13) Idées suicide. On va aborder le patient d’une autre façon… surveillance rapprochée.

PRINCIPES A RESPECTER LORS D’UNE ADMISSION

- Ménager la transition du malade du milieu antérieur au centre de psychiatrie


- Mettre en confiance le malade, se parents et s’assurer de la participation de ces derniers
aux activités du centre.
- Faire une liste des objets personnels du client et la faire signer par les parents.
- Enlever tous les objets pouvant être cause d’accident (épingles, ceintures, cravate etc.).

LES BUTS ET LES AVANTAGES DE L’ADMISSION

- Protéger le patient et son entourage


- Assurer la survie du traitement.
- Réaliserdes examens et cures qu’on ne peut pas faire chez lui (ECT, PARCK).
- Réadaptation sociale du malade/ faciliter la vie en groupe.
- Connaitre les parents du malade.
- Déconnexion du patient avec le milieu malsain (il est mieux compris, choyé, entouré).
- Permet de connaitre les problèmes du patient et au besoin de leur résoudre.
- Permet aussi au médecin de connaitre les patients et poser leur diagnostic.

INCONVÉNIENTS OU DANGER
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- Étiquette « malade mental’ ».


- Organisation rigide :Promiscuité, encombrement.
- Le patient ne s’adapte pas en milieu psychiatrique.
- Les comportements sociaux peuvent régresser.
- Les infirmières qui négligent leur patient.
- Relation entre employeur-employé.
- Le paysan qui retrouve ses terres en friches.
- Relâchement des liens familiaux.
- Hospitalisme

FACTEURS EMPECHANT DE BONNE RELATION ENTRE INFIRMIÈRE ET MALADE

- Incompréhension
- Impatience
- Indisponibilité
- Ne pas tenir ses promesses
- Attitude de supériorité de l’infirmière
- Mentir au patient
- Ne pas tenir compte des mots blessants
- Familiariser avec le patient
- Ne pas sous ou sur estimé la valeur du patient.
- Avoir une attitude moqueuse.

ROLE DE L’INFIRMIERE EN PSYCHIATRIE

1) Les soins: exécuter les traitements.


2) Surveillance : sommeil, réveil, salle de bain, médicament, guide le patient pendant la
journée, compagne de son patient.
3) Auxiliaire en psychothérapie, elle doit être attentive à tout ce que dit le patient, elle doit
être disponible pour les aider à s’extérioriser. Elle doit être resocialiser et surtout ne pas
montrer au patient que l’on a peur de lui. Elle doit également fournir au patient de
bonne condition d’hospitalisation:
a) Condition morale; sécurité ambiante, climat agréable, de bonne sociabilité.

Condition matérielle: nettoyage, propreté, l’ordre, contrôle du matériel.

EXEAT DU PATIENT
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Il existe deux types d’exéat en psychiatrie :

1) Exéat à l’essai : le medecin permet au patient d’aller passer le week end chez lui, s’il
s’est bien comporté il obtiendra d’autres week-end.
2) Exéat définitif : patient peut-etre chez lui et revient en clinique externe chaque 8 ou 15
jours pour la consultation et ergothérapie.

DECES

Les décès sont rares en psychiatrie, quand cela arrive on fait les soins post-mortem comme en
nursing de base.

CHAP IV. QUELQUES MALADIES MENTALES

LES MÉCANISMES DE DÉFENSE

Les mécanismes de défense et d’adaptation sont :

1- Identification : c’est un mécanisme qui nous permet de modeler le comportement sur


une autre. Défini par Anna Freud.
2- Refoulement : mécanisme qui s’opère dans l’inconscient. Il y a déplacement et
conversion en un symptôme au niveau du corps.
3- Projection : c’est un mécanisme qui consiste à rendre à autrui responsable de ce qui
nous arrive.
4- Rationalisation : elle consiste à donner une raison socialement acceptable pour
esquisser notre gène.
5- Régression : c’est un mécanisme qui consiste à adopter une forme de comportement
que nous avons connu dans le passé à un âge plus jeune.
6- Négation : c’est un mécanisme qui consiste à avoir un comportement qui vient effacer
un acte dont nous avons posé. (nier, démentir, désavouer)
7- Sublimation : c’est une forme déguisée de certaines tendances parce qu’il y a des
critiques. Ex : le carnaval
8- Surcompensation : c’est une forme de comportement qui nous valorise aux yeux du
public.
9- Idéalisation : c’est vouloir etre riche sans avoir de l’agent. Ex, reverie
10- Conversion : c’est un fait purement psychologique qui devient un symptome du corps
ou somatique.
11- Déplacement : c’est un mécanisme par lequel l’individu transfère des reactions
affectives à un objet ou à une personne sur un objet ou une personne.
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NÉVROSE

Désordre mental caractérisé par l’anxiété et par l’utilisation des mécanismes de défense.

Type de Névroses

- Névrose d’angoisse
- Névrose phobique
- Névrose hystérique
- Névrose obsessionnelle

Névrose d’angoisse : affection fréquente surtout chez les femmes. Elle se manifeste dès
la fin de l’adolescence ou chez les adultes par des manifestations paroxystiques sur fond
d’anxiété permanente.

Névrose phobique : la phobie est une crainte angoissante spécifique déclenchée par un
objet ou une situation n’ayant pas en eux-mêmes un caractère dangereux. Elle disparait
en dehors de l’objet ou de la situation, ce qui entraine des conduites d’évitement y
caractéristiques.

Hystérique : affection à manifestation polymorphe dont l’originalité réside dans les


conflits psychiques inconscients exprimant symboliquement des symptômes corporels,
psychiques variés ou durables.

Obsessionnelle : elle est la forme la plus désorganisée et alors plus grave de la


pathologie névrotique. Elle est définie par l’apparition d’obsessions de compulsion sur
une organisation de personnes habituelles en absence de toute autre affection
psychiatrique permanente.

Type d’obsession :
- Phobique
- Idéative
- Impulsive
- Compulsive.

Pulsion : synonyme de motivation. C’est un désir d’agir d’ordre physiologique.

Compulsion : pulsion et désir incontrôlable persistant à poser un geste répétitif pour diminuer
l’anxiété.
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Obsession : persistance d’une idée, d’une pensée ou d’une pulsion qui ne peut etre éliminée
par la conscience ou par des efforts logiques.

Impulsion : force qu’on ne peut pas retenir.

SCHIZOPHRÉNIE

Pathologie caractérisée par un ralentissement des attachements et des intérêts externes par de
l’apathie et de l’indifférence, par l’appauvrissement des relations interpersonnelles, la
détérioration mentale et un niveau ralenti de fonctionnement.

C’est une maladie maladie d’étiologie inconnue ayant tendance à la chronicité. Elle débute à
l’âge de 15 jusqu’à 45 ans. Elle frappe des personnes jeunes.

La schizophrénie est un trouble mental sévère et chronique appartenant à la classe des troubles
psychotiques. Ce trouble apparaît généralement au début de l'âge adulte (entre environ 15 et
30 ans).

Les symptômes de la schizophrénie

Les psychiatres distinguent des symptômes dits positifs, qui ne sont pas observés chez les
personnes en bonne santé, et des symptômes dits négatifs, qui sont un affaiblissement de
capacités psychologiques normalement présentes.

Les symptômes dits positifs

Les hallucinations
Le malade perçoit des sensations qui n’existent pas. Les hallucinations peuvent concerner tous
les sens, auditives, visuelles, olfactives ou encore cénesthésiques (sensation de courant
électrique). Les hallucinations auditives sont les plus fréquentes. Le patient atteint de
schizophrénie entend des voix qui peuvent commenter son comportement, le juger, l’insulter,
l’avertir de dangers imaginaires ou lui ordonner d’accomplir certains actes.

Les délires
Ils peuvent survenir ponctuellement ou être présents en permanence. Le délire peut s’élaborer
autour de différents thèmes (persécution, mégalomanie, mysticisme, etc.) sans qu’il y ait
forcément de lien entre les diverses idées délirantes. Le schizophrène croit à son délire, il est
impossible de le raisonner. Dans un tiers des cas, les malades souffrent de symptômes de type
paranoïde, se sentent persécutés, trompés, harcelés, espionnés, ou ont l’impression que les
autres devinent leurs pensées.
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Les troubles de la pensée et du langage


Le schizophrène ne parvient pas à organiser ses idées, il n’a plus de raisonnement logique, son
discours devient incohérent. Son esprit peut rester longtemps fixé sur une idée, et des pensées
parasites entravent le déroulement de son raisonnement. Il peut s’arrêter net au milieu d’une
phrase et en commencer une nouvelle sans aucun rapport avec la précédente. Il peut
également utiliser un langage qui ne suit pas les règles habituelles de grammaire et de syntaxe
et inventer des mots. Il arrive aussi que le malade ne parvienne plus à interpréter correctement
des mots pourtant courants. Communiquer avec lui devient extrêmement difficile.

L’agitation et les troubles psychomoteurs


Une multitude d’attitudes peuvent se retrouver chez les schizophrènes, par exemple des gestes
impulsifs, des mouvements répétés (se balancer, se gratter compulsivement), des grimaces
(mâchoires serrées, paupières fermées), des sourires ou des rires paradoxaux sans rapport avec
la situation. Les schizophrènes peuvent être en constant déplacement, toujours actifs, ou au
contraire rester assis, rigides, silencieux et immobiles pendant des heures.

Les symptômes dits négatifs


Le schizophrène peut paraître insensible, froid, distant, dépourvu d’émotions. Sa capacité à
exprimer ses sentiments est fortement diminuée. Il rechigne à s’engager dans une
conversation. En réalité, il est souvent en proie à des émotions intenses et à des pulsions
contradictoires. Il a généralement une sensibilité exacerbée et un fort besoin d’affection, mais il
existe une discordance totale entre ses émotions et la façon dont il les exprime.

La démotivation :découragement, démoralisation.


Les schizophrènes manquent souvent d’énergie, d’initiative, et ont du mal à s’engager dans
toute forme d’activité. Ils peuvent passer des journées à ne rien faire, négligeant même leur
hygiène personnelle. Il ne faut pas confondre ces symptômes avec de la simple paresse.

L’apathie et le retrait social


Le schizophrène tend à se replier sur lui-même et à se protéger des conflits liés à une mauvaise
communication en se réfugiant dans la solitude. Aggravé par la démotivation, ce symptôme
peut provoquer indifférence et absence totale d’intérêt pour le monde extérieur.

La dépersonnalisation : avoir le sentiment que son environnement n’est pas réel


C’est la perte du sentiment d’être soi-même qui s’accompagne souvent d’anxiété. Le
schizophrène a l’impression que son corps est dissocié de sa personne, ou que ses membres
pourraient se détacher. Cette peur peut se traduire par des attitudes d’auto contemplation : le
malade observe attentivement ses mains, passe des heures devant un miroir à regarder son
visage, palpe certaines parties de son corps.

Les personnes atteintes peuvent présenter les symptômes suivants :


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Comportementaux: isolement, comportement désorganisé, agressivité, automutilation,


comportement compulsif, excitabilité, agitation, hostilité, manque de retenue ou mouvements
répétitifs

Cognitifs(a rapport à la connaissance) : trouble de la pensée, délire, lenteur en cas d'activité,


amnésie, confusion mentale, croyance erronée en sa supériorité, croyance qu'un événement
banal possède une signification particulière ou personnelle, désorientation, impression que des
pensées étrangères s'infiltrent dans son esprit ou perte de mémoire.

Humeur (naturels, tempérament): perte d'intérêt ou de plaisir à effectuer diverses activités,


réaction émotionnelle inappropriée, anxiété, apathie ou non chalance, colère, détachement de
soi, exaltation ou mécontentement général.

Psychologiques: hallucinations, impression d'entendre des voix, paranoïa, délire de


persécution, délire religieux, dépression ou peur.
Voix: troubles du langage, discours circonstanciel, discours incohérent ou débit de parole rapide
et frénétique.

Autres symptômes courants: fatigue, manque de réaction émotionnelle ou trouble de la


planification motrice

Type de schizophrénie

1- Simple
2- Catatonique
3- Paranoïde
4- Hébéphrénique

La forme simple : c’est une personne normalement au point de vue sociale mais qui présente
des réactions bizarre. La personnalité de ces personnes est marquée de l’indétermination, la
pauvreté des relations affectives, l’absence d’investissement et la neutralité de l’humeur. Elle
est très réservée et timide, préférant l’isolement aux contacts interpersonnels et choisit
toujours la démission et l’effacement plutôt que l’affrontement.

Forme paranoïde : dans la schizophrénie paranoïde, dans laquelle on trouve de symptômes


comme des délires et des hallucinations. Les patients se plaignent des sensations de lourdeur à
la tête, de sensation de gonflement à la tête. Le patient s’isole et se renferme dans sa chambre.

Catatonique : elle est caractérisée par deux phases


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1) phase stupeur; on peut donner n’importe quelle forme au patient, il peut rester debout
toute une nuit, il peut rester avec les bras étendus toute une journée.
2) Phase d’agitation : le patient présente de l’écholalie, de l’écho praxie( répétition des
gestes).
La forme hébéphrénique : qu’on rencontre chez les jeunes. Se manifeste par une
bizarrerie de comportement, une production verbale décousue, maniérée, des émotions
inadéquates. Les réactions émotionnelles sont au plus haut point inadéquates et non
motivées, en même temps prédomine une euphorie vide et improductive.
Le schizophrène est une personne qui fait l’école buissonnière, il ne va pas à l’école,
n’accepte aucun ami, aucun contact. Il considère sa maison comme une prison, présente
des hallucinations et des délires d’empoisonnement, de persécutions, d’influences(le
voisin ou la voisine d’en face qui lui envoie des rayons).Il est méfiant(ne fait pas
confiance aux autres).
Le schizophrène exclut la vie affective en même temps il détruit la réalité extérieure et
aussi a réalité intérieure.

Traitement
- Chimiothérapie
- Psychothérapie
- Sociothérapie

 La chimiothérapie apporte graduellement des modifications à l’état de conscience et à


l’humeur du malade. Une modification qui va vous permettre de rétablir une meilleure
communication avec lui. Les médicaments ont pour effets de réduire les symptômes le
plus pénibles (anxiété, délire, hallucination, opposition et agitation).
 La Psychothérapie : c’est une forme de traitement caractérisée par une relation spéciale
entre le client et un professionnel dont l’objectif est de modifier des symptômes ou des
comportements considérés comme non fonctionnels chez le client.
 La sociothérapie : méthode de traitement mettant l’emphase sur les facteurs sociaux,
environnementaux et interpersonnels plutôt qu’intrapsychiques. C’est une forme de
resocialisation dans laquelle on aide le patient à retrouver ses habilités perdues.

Soins Infirmiers
Stimuler l’intérêt du schizophrène, employer un langage clair et éviter les doubles
messages .Favoriser son intégration sociale, faire sa rééducation individuelle, ne pas renter
dans le délire du patient. Suggérer le patient au lieu de le commander. Être disponible dans les
entretiens, ne jamais le bousculer, toujours le féliciter pour ses progrès.
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TROUBLE DE L’HUMEUR

Les troubles de l’humeur appelés aussi troubles affectifs, sont des troubles dont la
caractéristique principale est une perturbation de l’humeur.

L’humeur : Disposition affective, de l’esprit. Elle peut être simplement passagère. Synonyme :
état, attitude, humour, gaieté tempérament, caractère, nature.

1- Trouble dépressif
2- Épisode maniaque
3- Trouble bipolaire ou Psychose maniacodépressive.

Trouble dépressive
Dépression: C’est une pathologie associant une humeur triste, un ralentissement psychomoteur
et des symptômes somatiques. Elle est la pathologie psychiatrique la plus fréquente.

Elle touche environ 7% de la population et son risque majeur est le suicide qui affecte 15 % des
personnes dépressives.

Symptomatologie
 Humeur triste (perte d’espoir, perte d’intérêt ou abolie, pessimiste, irritabilité).
 Ralentissement psychomoteur (difficulté de concentration, trouble de mémoire, fatigue,
lenteur des mouvements).
 Symptômes somatiques (trouble du sommeil surtout insomnie matinale, perte
d’appétit, baisse de la libido).

TRAITEMENT

 PSYCHOTHÉRAPIE avec TCC


 Antidépresseur
 Anxiolytique (en cas d’émergence)

On utilise aussi le thymorégulateur le plus utilisé, le LITHIUM, qui est un stabilisateur de


l’humeur. Dans les formes dépressives sévères on utilise l’ECT. On utilise les antiépileptiques
comme thymorégulateur. Exemple; carbamazepine.

Le syndrome maniaque
18 | P a g e

La manie : c’est un état d’excitation psychique caractérisé par une exaltation de l’humeur à
tonalité euphorique, caractérisée par une tachypsychie avec fuites des idées et une
hyperactivité motrice.

C’est un dérèglement des fonctions psychiques dans un sens oppose à celui du syndrome
dépressif. Il associe des signes thymiques, cognitifs, moteurs et somatiques.

Signes cliniques

 Présentation :
o Tenue très entretenue attirant couleur vive, extravagante, parfois ridicule,
débraillée.
o Visage : mobile, vif, hypermimie, grimaces.
o Contact : familier, superficiel, ludique avec ironie , moquerie et jeux de mots.
o Langage : logorrhée, chante facilement, spontanément ou après stimulation,
parle fort, voix enrouée, propos rapides, la phrase sort rarement terminée.
 Signes thymiques :
o Le patient est joyeux, euphorique, éprouve un bonheur intense (expansivité de
l’humeur), les stimulations de l’environnement trouvent en lui un écho affectif
intense (hyperesthésie affective), il se sent en communication étroite avec ce qui
l’entoure et réagit immédiatement (hyper syntonie).
o Parfois l’euphorie est entrecoupée de moments de tristesse, traduisant une
labilité de l’humeur, on observe aussi une agressivité qui peut rester seulement
verbale.
 Signes cognitifs :
o Les idées se bousculent dans la tête du patient, à un rythme accéléré
(tachypsychie), en ne gardant qu’un lien logique très relâché (fuite des idées ).Le
patient a l’impression que ses facultés intellectuelles sont accrues, ainsi que sa
mémoire (Hypermnésie), sur le plan verbal on a une production rapide
(logorrhée ou graphorrhée) .
o L’attention ne se fixe pas, ou plutôt attirée par les sollicitations de
l’environnement (distractibilité). Le contenu de la pensée et des propos révèle
que le patient à une vision exagérément en lui-même, du monde (surestimation
de soi, optimisme, projets irréalistes, idées mégalomaniaques).
 Signes moteurs et comportementaux :
o L’hyperactivité motrice est constante. Le maniaque ne reste pas en place,
accomplit de multiples démarches, visites….. De façon désordonnée, précipitée
sans but précis. Cette agitation stérile s’accompagne de désinhibition (recherche
des contacts sociaux, exhibitionnisme, relâchement des censures) et d’achats
inconsidérés. Ces derniers peuvent justifier une mesure de sauvegarde de
justice.
 Signes somatiques :
19 | P a g e

o L’insomnie sans fatigue ressentie est très caractéristique. L’hyperactivité se


complique d’amaigrissement et d’une élévation de la température avec une
aménorrhée, déshydratation, tachycardie et l’hypotension.

Formes cliniques

 Syndrome hypomaniaque : Aussi fréquente, c’est une forme atténuée de manie, dont
on retrouve tous les signes mais de façon mineure, ce qui permet au sujet de conserver
une relative adaptation.
 Syndrome maniaque délirant : Lorsque l’état maniaque s’accompagne d’un délire dont
le thème est la mégalomanie (lié à l’humeur expansive), délire de filiation, érotomanie,
et parfois indépendant de l’humeur euphorique (persécution, hypochondrie influence).
Les mécanismes sont surtout intuitifs et imaginatifs, fréquemment interprétatifs,
rarement hallucinatoires.
 Syndrome de fureur maniaque : Le tableau est dominé par l’agitation, l’agressivité ; La
violence .Ces formes sont de mauvais pronostic, elles ne sont pas traitées.
 L’état mixte : C’est la coexistence assez stable dans le temps de symptômes maniaques
et dépressifs, qu’il faut distinguer de la versatilité de l’humeur observée lors des états
maniaques
 Syndrome de manie confuse : A l’excitation s’ajoute une perte des repères spatio-
temporels (qui intéresse l’espace et le temps). Ce signe doit faire rechercher une
étiologie organique.

Démarche diagnostique

 Diagnostic positif :

La tétrade symptomatique:

o Expansivité de l’humeur : marquée par euphorie, l’optimiste, le sentiment de


puissance, les désirs impérieux.
o L’hyperactivité motrice
o Tachypsychie
o Insomnie, permet établir le diagnostic ; l’intensité des symptômes et les autres
signes de préciser la forme clinque.

 Diagnostic différentiel :

o La bouffée délirante aigue : marquée par des fluctuations de l’humeur et un délire


polymorphe.
o Dans les états catatoniques peut s’observer une fureur sous la forme de décharges
motrices violents et incontrôlables.
20 | P a g e

o Les autres états d’agitation.

Traitement
Cocktail( TM incisif + TM sédative exemple : Halopéridol et largactil ) peut accompagnée d’une
antihistaminique pour renforcer l’effet sédative.

Hypomanie: quand le malade présente tous les signes de la manie et que leur intensité ne sont
pas sévère.

Troubles bipolaires; le traitement se fait avec le LITHIUM.

Rôle de L’infirmière
 Garder son calme
 Donner un bain froid
 Administrer l’injection prescrite par le médecin
 Si malgré tout l’agitation ne cesse pas : appliquer les contraintes chimiques, liens,
isolement.
Indications des contraintes
 Protéger le patient afin qu’il ne déplace pas ses pansements.
 Réduire son hyperactivité
 Attendre l’effet des médicaments
 Prévenir l’épuisement du patient
 Prévenir blessure physique et automutilation
 Prévenir suicide
 Protéger l’entourage

Techniques pour l’isolement du patient


Il ne faut jamais mettre un lit dans la chambre (matelas à même le sol), pas de drap. Couper
les ongles pour éviter l’automutilation – grande surveillance chaque 15 minutes, lui donner
beaucoup a boire, lui donner a manger dans des ustensiles en plastiques.

Patient a ne pas isoler : Les déprimés, phobiques, les patients anxieux, les suicidaires.

Patient qu’on peut isoler : Les schizophrènes pas trop longtemps, les grands agités.

L’inconvénient de l’isolement
Il augmente l’irritation du patient. Il retarde l’amélioration du patient. Il humilie le patient
surtout quand les contraintes sont utilisées sans raison.
21 | P a g e

Phase dépressive
Elle est caractérisée par un ralentissement idéo-moteur une hyperactivité. Le patient voit la vie
en noir, il a toujours envie de se suicider. Il présente des sentiments d’auto-accusation, de
culpabilité. Il se sent responsable de tout ce qui se passe dans le monde. Le patient est
insomniaque, anorexique, baisse d’envie sexuelle (baisse de la libido), peur des armes tranch
antes.

C.A.T dans le traitement d’un état dépressif


Tous les patients présentent un état mélancolique franc ou sévère, tous les déprimés pour
lesquels il existe des risques de suicide doivent être hospitalisés systématiquement. Il est
possible de traiter sans hospitalisation un accès mélancolique mineur a condition de le charger
de ses responsabilités, de lui mettre au repos. Il est préférables d’hospitaliser les malades isoles
ou vivant dans des conditions difficiles, les malades dont l’entourage est un peu compressif ou
intolérant.

Soins Infirmiers
Il faut écouter les idées émises par le patient, ses rêves, le surveiller au moment des
promenades, quand il reçoit des visites même de ses parents. Ne pas laisser le chariot trainer
dans la chambre du patient .Le patient peut utiliser n’importe quel moyen pour ôter sa vie tel
que : Pendaison, intoxication, les armes a feu, les instruments tranchants, la défenestration,
asphyxie, électrocution ect.

En cas de suicide que doit faire l’infirmière ?

Elle doit garder son calme et avertir l’infirmière en responsable. Si c’est un patient qui a avalé
un produit ,elle doit recueillir les urines, les vomissement, se préparer pour le lavage gastrique
et appeler le médecin. S’il s’agit défenestration, il faut avertir l’ambulance.

L’infirmière doit savoir tous les patients qui ont tendance au suicide .Eviter de laisser les
thermomètres, les bouteilles, les fils de sérum, de téléphone. Eviter que le patient se rase et
raser un autre patient.

Comment peut-on reconnaitre un patient déprimé


On reconnait un patient déprimé par son langage et par son comportement.

Traitement
Electrochoc, L’ergothérapie et la psychothérapie.
22 | P a g e

TROUBLES BIPOLAIRE

Le trouble bipolaire ou maniaco-dépressive est la survenue répétée dans le temps des


syndromes dépressifs et/ou bipolaire. Un seul épisode maniaque suffit pour parles de trouble
bipolaire. Prévalence 1 %.

Le trouble bipolaire est un trouble de l’humeur (avant intitulé : psychose maniaco-dépressive


(PMD). Il se caractérise par une variation anormale de l’humeur : alternance de périodes
d’excitation (manie ou hypomanie) et de dépression, voire de mélancolie profonde,
entrecoupées de périodes de stabilité. Le terme « bipolaire » évoque les deux pôles manie et
dépression, entre lesquels l’humeur oscille.

Les troubles bipolaires sévères touchent 1 à 2 % de la population, et trois fois plus dans leurs
formes moins graves. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), ils comptent parmi les
dix maladies les plus invalidantes. Le diagnostic est souvent fait tardivement (8 à 10 ans
d’évolution), ce qui peut aggraver le pronostic.

Se rétablir de troubles bipolaires

Les troubles bipolaires peuvent avoir des conséquences importantes sur la vie affective,
familiale, professionnelle et sociale. Malgré ces difficultés il est possible de se rétablir de ces
troubles.

Entre 5 à 10 % des personnes ayant des épisodes dépressifs caractérisés peuvent également
connaître des épisodes maniaques. Pour qu’un diagnostic de trouble bipolaire soit posé, il faut
qu’il y ait eu au moins un épisode dépressif caractérisé et un épisode maniaque ou
hypomaniaque. Plus de 90 % des personnes ayant connu un épisode maniaque présenteront
d’autres épisodes de troubles de l’humeur.

Épisode dépressif

Symptômes de l’épisode dépressif :

• Humeur dépressive, tristesse • Perte d’intérêt • Fatigue ou perte d’énergie • Trouble de


l’appétit (avec perte ou prise de poids) • Troubles du sommeil (perte ou augmentation) •
Ralentissement/agitation psychomotrice • Sentiment d’infériorité, perte de l’estime de soi •
Sentiment de culpabilité inappropriée • Difficultés de concentration • Idées noires, pensées
de mort, comportement suicidaire.

Épisode hypomaniaque ou maniaque


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Période d’au moins 4 jours consécutifs, où la personne est expansive ou irritable, très
différente de son fonctionnement habituel et présente au moins 3 des symptômes suivants :

• augmentation de l’activité ou agitation physique ; • augmentation du désir de parler ; •


difficultés de concentration ou distractibilité ; • réduction du besoin de sommeil (ex. se sentir
reposé après 3 heures de sommeil) ;

• augmentation de l’énergie sexuelle ; • achats inconsidérés, ou autre types de conduites


insouciantes ou irresponsables ; • augmentation de la sociabilité ou familiarité excessive

Les modifications de l’humeur et du fonctionnement habituels sont évidentes pour


l’entourage. Elles peuvent perturber les activités quotidiennes, mais sans gêner le
fonctionnement professionnel ou social et sans nécessiter une hospitalisation. Les périodes
séparant épisodes dépressifs et maniaques raccourcissent avec les années allant parfois vers
une absence de période de rémission. Dans certains cas, symptômes dépressifs et maniaques
apparaissent en même temps, ou alternent très rapidement. Les activités professionnelles et
sociales ou les relations interpersonnelles sont perturbées. Une hospitalisation est parfois
nécessaire pour éviter des effets dommageables pour la personne ou pour autrui.

(1) OMS, 2001.

On estime que 20 % des personnes ayant un trouble bipolaire décèdent par suicide.

15 à 20 % des personnes souffrant d’épisodes dépressifs caractérisés commettent un suicide


(1). Le taux annuel de suicide est 4 fois plus élevé chez les personnes souffrant de trouble
dépressif que chez celles atteintes d’un autre trouble psychique, et 30 fois plus élevé que dans
la population générale.

Les facteurs de risque suicidaire sont : • la sévérité de l’épisode ; • l’association d’autres


troubles psychiques (alcoolisme, trouble de la personnalité) ; • et certains symptômes
dépressifs (réveil précoce, désespoir, perte de plaisir ou d’intérêt).

Risque suicidaire

Il est important de savoir que : • Les personnes suicidaires ne veulent pas nécessairement
mourir, mais souhaitent avant tout mettre fin à une souffrance devenue insupportable. • La
majorité des personnes ayant des idées de suicide ne feront pas de tentative.

Origine des troubles bipolaires


On situe l’origine de la dépression dans des expériences infantiles de perte, de souffrance et
d’échec. Il existe une vulnérabilité génétique : une personne dont le parent de premier degré
24 | P a g e

est atteint a 10 fois plus de risque de développer un trouble bipolaire. Les événements de vie
(divorce, séparation, problèmes professionnels ou financiers…) et les stress répétés
(surmenage, manque de sommeil, perturbation des rythmes sociaux et biologiques), sont des
facteurs précipitants. Mais leurs effets dépendent aussi de facteurs complexes, psychologiques
et biologiques.

Le modèle théorique actuel pour expliquer les troubles bipolaires est biopsychosocial :
interactions complexes entre vulnérabilité génétique, modifications des systèmes de régulation
du stress sous des influences environnementales diverses.

Le retard au diagnostic augmente le risque de suicide et celui d’évolution vers des cycles
rapides (plus de 4 épisodes dans l’année, plus difficiles à traiter). Ce retard peut augmenter la
durée des épisodes et les risques de complications (dépenses excessives, dettes, troubles du
comportement, conséquences des consommations de toxiques (alcool, drogue)).

Soins et accompagnement
La réponse thérapeutique doit être adaptée à chaque personne en fonction du contexte
clinique, biologique et social. L’objectif est de diminuer les symptômes, les troubles
comportementaux et le risque suicidaire, mais aussi de protéger la personne, son entourage et
ses biens. Le but est de permettre à la personne de trouver un équilibre qui lui est satisfaisant,
pour vivre au mieux, malgré la persistance éventuelle

À long terme, les soins et l’accompagnement visent à :

• préserver les capacités d’adaptation, l’autonomie et la qualité de vie de la personne ;

• préserver le niveau de fonctionnement social et professionnel, la vie affective et


relationnelle ;

• stabiliser l’humeur ;

• prévenir les rechutes ;

• dépister et traiter les comorbidités psychiatriques et somatiques ;

• aider la personne à comprendre la maladie et à s’approprier le traitement.

Traitement

4- Thymorégulateur (lithium)
5- Psychothérapie
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6- Neuroleptiques

LES PSYCHOSES

Les psychoses sont des maladies mentales les plus invalidantes. Elles se distinguent, à l’opposé
des névroses, par une méconnaissance par le patient de ses troubles et par une distorsion de la
réalité.

Le patient psychotique n’est pas toujours délirant, des personnes psychotiques ont des vies
normales. La personnalité psychotique est rigide, fragile, s’adaptant mal ou avec beaucoup de
difficultés aux contraintes de la vie sociale.

On distingue

 Les psychoses aigues ou bouffées délirantes aigues.


 Les psychoses chroniques.

Dans les psychoses chroniques on distingue:

1- La schizophrénie
2- la paranoïa,
3- psychose hallucinatoire chronique

Comme pour toutes les maladies mentales, les hypothèses étiologiques sont multiples;

Génétique

Biologique (mise en cause du système dopaminergique, anomalies cérébrales à l’imagerie dans


la schizophrénie).

Psychanalytique ( échec de la mise en place du complexe d’œdipe).

EPILEPSIE

C’est une décharge qui se fait au niveau du cerveau des cellules de façon anormale. Cette
décharge concerne un groupe de cellules et qui peut affecter toutes les autres cellules.

Deux conditions pour parles d’épilepsie

7- La Clinique
8- EEG (électro-encéphalogramme) seul examen qui confirme l’épilepsie, mais
parfois il est difficile de le détecter alors que la crise persiste.

Il ya crise partielle simple, compliquée, généralisée.


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Crise partielle simple : Il ya des notions d’absence (trouble sensitif, sensorial parfois, pas de
perte de connaissance).

Crise partielle complexe ou compliquée (signes partiels simple, perte de connaissance).

Crise généralisée (perte de connaissance, trouble du tonus, mouvements anormaux).

Les crises généralisées peuvent être tonique, clonique, atonique, tonico-clonique). Pour les
crises tonico-clonique, le patient à une raideur, en suite vient la phase clonique, perte de
mémoire.

Une seule épisode de crise n’est pas suffit pour parler d’’epilepsie, mais pour qu’il y ait
épilepsie il faut qu’il y ait crise.

TRAITEMENT

 Tégrétol (médicament de choix)


 Anti épileptique plus barbiturique en cas de résistance au monothérapie.
Il faut ajouter de fer folâtre, car les antiépileptiques détruisent les globules

MÉDICAMENTS

Un médicament est toute substance ou composition présentée comme possédant des


propriétés curatives ou préventives à l'égard des maladies humaines ou animale.

C ‘est une substance chimique qu’on administrer pour diminuer les tensions et alléger les
symptômes.

ROLE DE L’INFIRMIÈRE DANS L’ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS EN PSYCHIATRIE

L’approche employée par l’infirmière pendant qu’elle distribue les médicaments est aussi
importante et significative dans la thérapie du malade que le médicament lui-même.
L’infirmière ne doit pas être une distributrice de médicament, elle doit aussi observer le
malade et répondre à ses besoins (pour évaluer les effets secondaires). Ex : pulvérisation et
injection, s’il y a refus du médicament par le patient. Surveiller s’il les cache sous sa langue et
enfin surveiller de prêt sans donner l’impression d’être un gendarme.

LES OBLIGATIONS DE L’INFIRMIERE

- Connaitre le médicamentprescrit, la bonne dose, la date d’expiration, la forme de prise


- Identifier le patient (il y a des patients qui répondent à tous les noms).
- S’assurer que le patient a pris ses médicaments(en lui parlant après).
- Ne pas laisser de médicamentà sa portée pour éviter l’accumulation.
27 | P a g e

- Ne jamais laisser de médicament au malade s’il ne les prend pas tout de suite.
- Contrôler le transit abdominal car certains médicaments donnent la constipation.
- Contrôler la somnolence.
- la menstruation des femmes quand on sait que les médicaments produisent
l’aménorrhée.
- Contrôler la TA quand on sait que des médicaments provoquent l’hypotension.
- Surveiller céphalée, nausées, vertige.
- On peut retrouver la galactorrhée chez les homes.
- Le médicament permet de suivre l’évolution du malade, son amélioration, si état
stationnaire avertit le médecin.
- Surveiller les effets secondaires des antipsychotiques.

LES PSYCHYCHOTROPES

Ils se divisent en quatre(4) groupes:

1) Les tranquillisants majeurs (TM) ou neuroleptiques


2) Les tranquillisants mineurs (Tm) ou anxiolitiques
3) Les antidépresseurs
4) Le lithium
Autres groupes : les correcteurs, les antiépileptiques

LES TRANQUILISANTS MAJEURS OU NEUROLEPTIQUES

Action

- Calme l’anxiété
- Inhibe l’agitation.
- Réduisent les phénomènes psychotiques, hallucinatoires et délirants.

Indication
- Schizophrénie
- Phase maniaque (bipolaire)
- Certaines psychoses toxiques
- Psychose d’involution(modification progressive d’un organe sain).
- Diminue l’hostilité et la panique
- Diminue le comportement anti social
- Stimule les clients repliés sur eux même.
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NB. Les psychotropes ne guérissent pas les maladies mentales. Mais ils soulagent les
symptômes qui entravent le fonctionnement normal et permettent aux clients de mieux
prendre part au traitement.

Contre-indication
- Patient souffrant de glaucome
- Patient souffrant de troubles prostatiques
- Patient souffrant de troubles convulsifs.
- Patient souffrant d’insuffisance cardiaque.
- Patients comateux, agés ou très affaiblis.

Effets secondaires de TM

- Visions trouble
- Sécheresse de la bouche
- Congestion ou en chiffrement nasal
- Constipation
- Diminution de la libido
- Photosensibilisation
- Somnolence
- Dermatite
- Prise de poids
- Œdèmes
- Aménorrhée

Les tranquillisants majeurs provoquent presque toujours des troubles neurologiques et


extrapyramidaux, tels que :

1) Syndrome parkinsonien ou réaction extrapyramidale : rigidité, tremblement, démarche


ataxique, incoordination du mouvement des bras, lourdeur de la langue, protusion de la
langue et ptyalorrhée, torsion du cou et de tout le corps.
2) Acathésie et tasikinésie(incapacité de rester assis, besoin de déambuler, piétinement).
3) Akinésie (impossibilité/ difficulté d’exécuter certains mouvements) :fatigue, faiblesse
musculaire.
4) Crise occulogyre( fixité et planfonnement du regard).
5) Dystonie( rigidité anormale des muscles) : ptyalorrhée, trouble de la parole,
mouvements anormaux du visage, bras, jambe, cou).
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6) Dyskinésie tardive (trouble de la coordination des mouvements) : tous les symptomes


de la dystonie, mouvements anormaux du visage et de la langue, torticolis, dysphagie).
Elle peut arriver brusquement chez la personne.

Toujours des troubles neurologiques autrement dit :

- Tremblement des extrémités et de la langue


- Loudeur de la langue
- Raideur de tout le corps
- Rigidité de certaines parties du corps.
- Plafonnement de regard
- Syalorrhée
- Torsion du cou
- Akathisie
- Revulsion des yeux.
- Torsion de tout le corps
Il peut y avoir également :
- Des oedèmes dur au niveau des maléoles
- Ecoulement de colostrum dans les seins
- Galactorrée chez les hommes
- Aménorrhée
- Syncope comme baisse de la TA

Comment corriger les troubles neurologiques extra-pyramidaux

1) Diminuer la posologie de sneuroleptiques


2) Associer au neuroleptique un correcteur

LES CORRECTEURS

- Congentin*
- Kémandrin
- Artane*
- Partane*
- Parkinane*
- Akinéton( nom générique bipéridine)
- Benadryl
- Diphénylhydramine
- Drenol*
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** Ces médicaments ont pour nom générique Trihexyphénidil. Benadryl et


diphénydramine ne sont pas franchement des correcteurs mais on les utilisent comme
tels en psychiatrie.

IDENTIFICATION DE CERTAINS TRANQUILISANTS MAJEUR


- Largactil ou chlorpromazine(CPZ)
- Phénergan ou prométhazine( PMZ)
- Melleril : c’est le seul psychotrope qui ne se présente pas sur la forme injectable.
- Sérentil- stemetil- Navane
- Haldo- halopéridol-péridol
- Stelazine-stelan-Nozinan-perfen
- Prolixin-Trilafon-neuleptil-Leponex-synédil-Tiapridal-drolépan
- Modecate- moditen- anatensol-fluphenazine
- Perfonazine(perfex)
- Géodon

LES TRANQUILISANTS MAJEURS NEUROLEPTIQUES NOUVELLE GÉNÉRATION


- Risperdal nom générique Rispéridone-Seroquel-Ridona
- Clopixol nom générique Zyclopentizol
- Fluanzol- flupentizol
- Solian- sulpiride dogmatil
- rigone
- Zyprexaouolanzapine( meuilleurRx Schizophrénique).
- Abilify - Quetiapine
- Invega
- Saphus
- Semape
- Latuda

Fluphenazine de canoate

- Prolixin
- Anatensol
- Modecate-Moditen-Haldodécanoas sont TM retard ( 15jrs) → retard ( 21-22 jrs)
→depos ( parce que le Rx reste dans le sang) 9 mois.
Largactil injectable + phenergan injectable = coktail de base.
Meilleur cocktail : Halopéridol+ phenergan injectable.
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NB. On doit toujours des correcteurs ou antiparkinsoniens pour donner les TM.

LES Tm ou ANXIOLITIQUES
Actions
- Soulage l’anxiété bénigne ou modéré associéeau état névrotique et psychotique.
- N’ont pas d’effet antipsychotique.
- Sont des dépresseurs du système nerveux central( pour déconnecter le patient en cas
de deuil).
- Ont un effet de sédation et de relaxation musculaire.
- Principalement utilisé en qualité d’anxiolytique.

Indications

- Angoisse(anxiété)
- Affection psychosomatique( qui concerne à la fois le corps et l’esprit)
- Insomnie
- Tension
- Syndrome ménopausique
- Syndrome prémenstruel
- Médication préopératoire
- Hystérie

Contre indication

- Grossesse
- Neurasthénie( grande faiblesse).

Effets secondaires des Tm


- Vision trouble. CAT : rassurer le malade que ça va disparaitre dans 2-6 semaines.
- Sécheresse de la bouche. CAT : rinçage fréquent et donner des pastilles aux malades.
- Constipation. CAT : laxatif léger, exercice, liquide, diète riche en fibre.
- Somnolence. Administrer les Rx dans une dose unique au coucher.
- Dermatite. On interrompre immédiatement la médication et demander anti
histaminique au médecin.
- Oedemes. Rassurer le patient et demander un diurétique au médecin.
- Toxicomanie
- Anoréxie
- Acoutumance( action de s’habituer avec quelque chose/ habitude de prise.
- Logorrhée
- Boulimie
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- sialorrhée

Identification de certains Tm

- Livrax
- Serax
- Xanax
- Equanil, miltown
- Buspar
- Librium
- Urbanyl
- Méproquil
- Léxomil
- Seresta
- Temesta
- Ativan
- Valium, calmex, Diazépam
- Tranxène
- Stildox
- Lorazépam
- Promazépam
- Atarax
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LES ANTI DÉPRESSEURS OU THYMOANALEPTIQUE

Deux(2) catégories : 1) les composés tri-cycliques ; 2) Les inhibiteurs de la mono amide oxydase
( IMAO)

Actions

- Traitent les symptomes de la dépression et non la cause.


- Amélioration de l’humeur
- Disparition de l’insomnie
- Augmentation de l’appétit
- Rend le patient plus actif
- Accuité mental meilleur
- Diminue les délires
- Se sent moins méprisable, moins coupable, moins ambivalent.

Contre indication

- Glaucome
- Adénome de la prostate
- Epilepsie
- Alcoolisme
- Insuffisance cardiaque et rénal
- Agitation maniaque
- Etat délirant

Effets secondaires

- Provoque parfois la surexitation


- Peuvent intensifié un état psychologique
- Peuvent meme convoquer les hallucinations
- Retention urinaire
- Problème occulaire
- Peuvent désorienter
- Secheresse de la bouche
- Douleurs abdominales
- Constipation
- Somnolence
- Euphorie
- Trouble de la mémoire
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Identification de certains composés tri-cyclique

- Elavil
- Asendin
- Norpramide
- Avantyl- pamelor
- Vivactil- trictil-surmontil- ludiomil (tétracycline)
- Larocyl
- Athynil
- Anaphranil
- Tophranil
- Cipralotam
- Survector
- Prozac nom générique Fluroxétine
- Déanxit
- Lexapro
- Paroxétine- apoparoxétine

LES ANTI DÉPRESSEURS NOULLES GÉNÉRATIONS

- Pertofran
- Effexor
- Zoloft
- Wellbutrin
- Trazodone
- Romerone RD
- Cymdalta
- Fluboscaline
- Magrulan nom gnfluroxétine
- ViibrydvilazodoneHcl
- Pristiq

LES IMAO
Points à surveiller lors de la prise d’IMAO
1) L’association d’IMAO à certains aliments, Rx ou boissons risque de déclencher une
crise d’hypertension paroxystique ou réaction parnafromage.
Signes parnafromage : tachycardie, diaphorèse, frisson, tremblement, spasme
musculaire, douleur thoracique, agitation, parleur, torticolis, vomissement.
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2) La crise d’hypertensive constitue une situation urgente puis qu’elle peut résulter en
une hémorragie cérébrale entrainant la mort.
3) A éviter lors de la prise d’IMAO : foie, fromage, hareng, yaourt, anfétamine, levure,
creme sur, caféine, Rx contre le rhume, les stimulants psychomoteurs.
4) Les IMAO potentialisent l’effet de l’alcool, les barbituriques et de certains
analgésiques.
5) L’action thérapeutique de l’IMAO peut demander entre 3-4 semaines pour se lever.
6) IMAO en surdosage peut etre fatal pour le client, parfois auunsymptome de
surdosage n’est apparent avant les 6 heures qui suivent l’administration puis son
état évoluera de l’agitation au coma et finalement la mort.
7) Virgilanceextreme au cours des 48 heures qui suivent un surdosage.

Effets secondaires

- Arythmie cardiaque, secheresse de la bouche


- Anurie, oedeme, impotence
- Ataxie, vision trouble
- Insomnie, somnolence
- Boulimie
- Diarrhée, constipation
- Vertige, naussées
- Fièvre, photosensibilité

IMAO+ TRICYCLIQUE= Trouble convulsif sèvere, hypotension entrainant la mort.

Identification de quelques IMAO


- Imap
- Desyrel
- Nardil
- Tanate
- Marplan

LITHIUM ( thymorégulateur de 1e choix)


Appelé thymorégulateur ou stabilisateur de l’humeur. Pour controler le dosage de
lithium dans le sang, c’est la lithiémie.
NB ; le seul médicament pouvant remplacer le lithium est le Tégrétol( anti convulsivant,
nom générique Carbamazépine de formule CBZ).

LES ANTI-CONVULSIVANTS
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- Tégrétol
- Dilantin
- Phénitoine
- Motrigine
- Gabapantin
- Prgrétol- tigrétol
- Levetyserasetame
- Phenobarbital- Garbitryl- Garbenal( barbiturique)
- Depacote
- Depakine
- Acide valpoite

NB. Tout patient déprimé est un candidat potentiel au suicide, lors de la lever de l’inhibition.

HALLUCINOGÈNES OU PSYCHODYSLEPTIQUE

Effets secondaires

- Toxicomanie
- Acoutumence
- Myosis
- Baisse de la TA
- Contraction des sphincters
- Depression cardiaque
- Depression de la respiration

Methodes de secours

- L’oxygene
- Lavage gastrique
- Catheterisme pour l’analyse d’urines
- Des analeptiques cardiaques et respiratoires sont des fois utilisés
- Amphétamines pour faire sortir le patient de sa torpeur.

Identification de quelques hallucinogènes

- LSD
- Mariguana ou herbe
- Canabisme
- Mestaline
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- Champignon magique
- Hashisch ou kif

Barbiturique ou hypnotique

Ils provoquent le sommeil, à dose élevé proquent l’anesthésie, dose normal le sommeil, dose
plus ou moins elevé effet de sédation. Ils sont encore appelé des anti-convulsivants.

Effets secondaires

- Accoutumance
- Toxicomanie

Indication

- Epilepsie
- Eclampsie
- Tetanos

Identification

- Glyphanon
- Codeine
- Demerol ou meperidine
- Opium
- Echoine
- Morphine
- Pentaphen

NB. La morphine est la seule drogue qui soit légalisé en medecine, qu’on utilisait en
Psychiatrie.

LES TRAITEMENTS UTILIS EN PSYCHIATRIE

ECT( Electro-convulsivo-therapie)
Autre noms de l’ECT(therapie par le courant electrique, electrochoctherapie,
sismotherapie, convulsivotherapie).
Avant de placer un patient sur l’ECT, il faut faire un hgm, glycémie, x-ray.

But de l’ECT
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C’est de provoquer une crise epileptiqueiatrogènique( qui vient de dehors).

Comment faire ce traitement


- La personne doit etre à jeun pour éviter une pneumonie par aspiration.
- Les cheveux, le corps, les habits doivent etre se pour éviter que le patient ne rcoit une
décharge.
- Les prothèses dentaires, les bijoux, les épingles à cheveux et de sureté doivent
etreeleves.
- Les émoctoires doivent etre vidés.

INDICATIONS

- Depression
- Catatonie
- Confusion mentale
- Trouble maniaco-dépressif
- Chez les délirants qui ne collaborent pas et qui refusent le traitment.
- En cas d’agitation
- Mélancolie involutionnelle
- Alcolique
- En cas d’echec de la chimiotherapie
- Début de la schizophrénie.

NB. Si après une séance d’ECT le patient présente une douleur au dos, avertit le medecin pour
qu’il puisse discontinuer les séances. Il faut éviter de préparer une séance devant une autre
patient. Le patient peut recevoir jusqu’à 10-12 séances, c’est un traiment que l’on fait chaque 2
ans. Il faut donner de la nourriture plus médicament une heure après la séance.

CONTE-INDICATION

- Tuberculose
- Cachecxie
- Anevrisme de l’aorte
- Hypo et hypertension artérielle
- Femme enceinte
- Patient fortement grippé
- Vieillard
- Les grands cardiaques
- Diabétiques
- Hypertension intra cranienne
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INCONVÉNIENTS
- Apnée
- Dyspnée
- Fracture du col du fémur
- Tassement des vertèbres
- Luxation (des épaules, de la machoire, morsure de la langue, arrachement et
dechossement des dents)
- Cephalée
- Amnésie partielle
- Douleur de la colonne vertébrale

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