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CM INTRODUCT° PSYCHO CLINIQUE

Année Universitaire 2021-2022

patricio.nusshold@univ-montp3.fr

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CHAPITRE 1 : GENÈSE ET CHAMPS DE LA CLINIQUE. 6
1. Histoire de la psychologie clinique. 6
1.1 Naissance de la psycho clinique. 6
1.2 La psychologie clinique en France. 8
2. Spécificité de la psychologie clinique. 10
2.1 Apport de Daniel Lagache 10
2.2 Juliette Favez Boutonnier 11
2.3 Objet et buts de la psycho clinique. 11
3. Les champs d’application de la psychologie. 13
3.1 Les champs clinique. 13
3.2 Le métier du psychologue clinicien. 15
3.3 Les statuts du psychologue clinicien 16
… 16

CHAPITRE 2: PSYCHOLOGIE CLINIQUE, MÉDECINE ET


PSYCHANALYSE. 17
1. La psychologie clinique et l’université. 17
1.1. L’Université forme les psychologues. 17
2. La psychologie clinique et la médecine. 18
2.1. La résistance des médecins aux psychologues.
18
2.2. Le rôle de Jacques Lacan. 18
3. Apports de la psychanalyse à la psychologie
clinique. 19
3.1. Les concepts. 19
3.2. Une attitude spécifique: la neutralité
bienveillante. 20
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3.3. Des méthodes. 20
4. Psychologie clinique et psychanalyse ne se
confondent pas. 20
4.1. Les objectifs. 20
4.2. Les méthodes. 21
4.3. Spécificité du psychologue clinicien. 21
… 21

CHAPITRE 3 : L’INVESTIGATION DE L’INCONSCIENT : LE


SYMPTÔME HYSTÉRIQUE. 22
1. La découverte de l’inconscient. 22
1.1. Charcot. 22
1.2. L’hypnose et Bernheim. 23
1.3. Breuer et la méthode cathartique. 23
1.4 L’association libre et le transfert. 24
1.5. L’auto-analyse et l’œdipe. 24
2. ? 24
2.1. Le traumatisme psychisme. 24
2.2 Le conflit psychique 25
2.3 Le refoulement et la résistance. 25
2.4 La formation des symptômes 25
… 26

CHAPITRE 4 : LE RÊVE LA VOIE ROYALE QUI MENNE A LA


CONSCIENCE 27
1. ? 28
2. La condensations. 28
3. Le déplacement. 29

3 sur 45
4. La figurabilité symbolique. 29
5. L’interprétation du rêve. 29
… 30

CHAPITRE 5 : LE NORMAL ET LE PATHOLOGIQUE. 31


1. Le normal le pathologique en médecine. 31
1.1. Le normal comme variation quantitative d’un
processus sain. 31
1.2. L’expérience du malade suscite beaucoup de
débat. 31
1.3. La maladie et la norme fixée par le malade.31
2. Le normal et le pathologique pour la psychanalyse.
32
2.1. Les lapsus 33
2.2. Les actes manqués 34
3. Le pathologique et le normal en psychologie
clinique. 35
3.1 L’adaptation. 35
3.2 Les facteurs des risques psychiques. 35
3.3. L’individu « sain ». 36
… 38

CHAPITRE 6 : LE DEVELOPPEMENT PSYCHOSEXUEL39


1. PERIODE DE LATENCE. 41
2. LA PUBERTÉ ET L’ADOLESCENCE. 42
… 43

CHAPITRE 7 : LE FONCTIONNEMENT DE L’APPAREIL


PSYCHIQUE. 44
1. La théorie des pulsions. 44

4 sur 45
1.1 Les caractères principaux des pulsions. 45

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CHAPITRE 1 : GENÈSE ET CHAMPS DE LA
CLINIQUE.

1. Histoire de la psychologie clinique.

1.1 Naissance de la psycho clinique.

A) LA CLINIQUE :

Avant XVIII°, les maladies psychologiques, non considérées comme maladie, étaient dites
non traitables.


Autour du XVIII°, la médecine va s'intéresser aux maladies psychologiques, notamment la
folie.

Le mot “clinique” provient du mot « κλἰνη » (Klinè) qui signifie “lit”, qui vient de la
médecine grecque antique d’Hippocrate parce qu’il était au lit du patient. Référence aux
médecins qui vont près des malades pour les ausculter, les observer afin d’analyser l’état
du patient.

Le médecin va essayer de comprendre l’état du malade à partir de ce qu’il ressent, à


partir de ce qui apparaît, les symptômes ne sont pas considérés comme fixes mais qqch
de sensoriel.

Examen clinique très sensoriel, un interrogatoire pour comprendre la description des


troubles, symptômes et leur évolution.

=> Ex : Toucher la forme des boutons, l’intelligence du corps, voir la couleur de la


peau des yeux, écouter la palpitation et la respiration, sentir les odeurs.

Poser un diagnostic → catégories nosographiques.

Quand on parle de la clinique on parle de ce positionnement face aux patient (où on essai
de comprendre ce qui arrive a partir de ce qu’on déduit).


Comme les médecins, les psychologues cliniciens, à partir des rencontres avec les
patients, arrivent à envisager un diagnostic, basé sur une nosographie (classification des
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maladies mentales) et vont chercher, à partir de ce même diagnostic, à penser aux
stratégies thérapeutique.

De base la clinique était une catégorie de la médecine donc les médecins ne voulaient
pas que la psycho clinique devienne indépendante.


Le clinicien écoute, observe, pose des questions, ressent des choses pour comprendre ;

avec les vieux déments, le clinicien peut être amener à toucher les patients mais en
général il ne touche pas les patient.

Le mot clinique est chargé de sens, chaque patient est unique et que la façon de
comprendre le patient est singulière et le clinicien cherche à comprendre ce qui arrive à
son patient à partir de ce qu’il ressent.


Capacité d’observer ce qui n’est pas objectivable.


Le clinicien a parfois des intuitions et ce qui se voit n’est pas forcément ce qui est à
l’intérieur.

B) LA PSYCHOLOGIE :

Étymologie: psychologie: Ψυχή (psuché) et λόγος (logos) → discours de l’âme.

Comme discipline à part entière, la psycho apparaît au XVI° s avec le signe ψ La psycho
clinique est issue de 2 courants :

• la philosophie comme science de l’Homme.

• la médecine, médecine clinique, comme l’art d’observer et de rétablir la santé.


Dans l’Histoire, il a eu continuellement le tiraillement entre ces 2 courants. Et encore
aujourd’hui, la psycho clinique essaie d’être autonome.


Dans l’histoire de la psycho clinique, la psychanalyse a joué un grand rôle pour son
indépendance et est très en lien.

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1.2 La psychologie clinique en France.

A) PHILIPPE PINEL :

La psychologie clinique en France trouve son origine dans la réforme humanitaire par
Philippe Pinel, psychiatre humaniste, en 1791 à Paris.

A l’époque, les patients, aussi appelés aliénés, vivaient dans des conditions épouvantable
jusqu’à son arrivée et sa réforme humanitaire dans le milieu de la psychologie clinique en
introduisant les notions de liberté, égalité, fraternité.


On commence à parler des sciences humaines: “Pinel libère les aliénés de leurs chaînes".

En effet, il pense que les malades mentaux ont des droits : les mêmes que les non
malades, il va donc préconiser l’isolement dans des asiles / refuges des aliénés pour
pouvoir les traiter et donc les guérir en modifiant leurs environnement.


Au cours du 18 ème siècle, Krapelin propose la première classification des maladies
mentales qui va s’inspirer de la botanique : la nosographie.


Les bases de la psycho clinique sont posées !


Broca et Trousseau, s’intéressent déjà à certaines zones du cortex qui pouvaient
permettre de comprendre le fonctionnement du langage et écrivent leur célèbres travaux
autour de l’aphasie (trouble du langage).

B) JEAN-MARTIN CHARCOT :

Fin XIX°, Charcot est très controversé mais il s'intéressait à ce que disait les malades, il
travaillait beaucoup sur l’hystérie. Il va révolutionner la façon dont on voit la folie et ce en
travaillant sur l’hystérie qui était perçue comme une maladie exclusivement de femme.



Charcot utilise la méthode suggestive notamment la suggestion hypnotique, il va
chercher à démontrer que les symptômes hystériques (paralysies dans certaines parties

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du corps) étaient de nature fonctionnelle cad pas organique et que les hystériques ne
simulent pas, que la maladie n’est pas causé par des lésions organique.

Il va par ailleurs prouver que l’hystérie n’est pas une maladie relié à l’utérus et qu’elle peut
être directement en lien avec un évènement traumatique pas élaboré, qui va impacter le
corps.

Il introduit donc l’idée que pour être libéré, les aliénés doivent parler. Pour lui les
symptômes peuvent servir à quelque chose et pointer un traumatisme enfoui. On ne peut
donc pas, à son sens traiter le malade sans parole.

Il n'utilise pas l’hypnose comme thérapeutique mais comme moyen pour savoir la nature
des symptômes ⇒ Utiliser l’hypnose pour comprendre les troubles psychologiques,
traumatiques.

La maladie mentale est une sorte de loupe qui permet de mieux comprendre les
processus psychiques “normaux”, à partir de leurs effets, déficits etc.

La manière de fonctionner en cas de deuil n'est pas très différente de la dépression. La


limite entre “normaux” et “aliénés” est fine.

Il va introduire l’idée, avec Freud, qu’il n’y a pas forcement de différence de nature entre
les gens normaux et les malades mentaux mais plutôt une différence de degrés. C’est
donc tout naturellement que pour eux, en observant le comportement des malades, on
peut comprendre les comportements psychiques normaux.


Toute conduite a un sens (Ex : alcoolisme)

A la fin du XIX°, on se trouve avec bcp de médecin philosophe qui vont s’appeler
«psychologues».

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C) PIERRE JANET :

À la fin du19ème siècle, des médecin sont formés à la philosophie c’est notamment le
cas d’Henri Wallon, André Ombrenade et Pierre Janet.

Pierre Janet remplace Charcot et pose les bases de la psychologie clinique. Il utilise pour
la pre- mière fois l’expression de psychologie clinique pour désigner un enseignement
démenti par des mé- decins mais assurés par des philosophes.

Une revue clinique et thérapeutique sort, elle ne dure pas très longtemps mais on peut
commencer à voir une base de psychologie clinique.

Dans les années 1900, il y a une perdition d’intérêt pour la psychologie clinique, mais elle
reviendra en 1925.

2. Spécificité de la psychologie clinique.

2.1 Apport de Daniel Lagache

1903-1972, psychiatre psychanalyste.


En 1937, il fait cours à l’université en tant que maître de conférence à Strasbourg, il y
enseigne la psycho, au début son cours est philosophique, il s’occupe de la formation
des cliniciens et il va ensuite s’affranchir du domaine médical et philosophique.


Il va jouer un rôle très important dans les cours de psy clinique (entre 1937 et 1968).


La psycho est détachée de la philosophie la première fois en 1947 → première licence
psycho à Strasbourg.

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2.2 Juliette Favez Boutonnier

Mme Favez-Boutonier va le remplacer et créer la première licence de psychologie clinique


en 1947 à Strasbourg. En 1966, elle obtint le premier certificat de psychologie clinique.

En 1968, presque toutes les fac de lettre de France ouvre une maîtrise de psychologie.

2.3 Objet et buts de la psycho clinique.

Traditionnellement, on distingue en psycho clinique 2 tendances qui correspondent à des


filières et à des formations différentes :

• tendance naturaliste.

• tendance humaniste.

A) TENDANCE NATURALISTE :

Elle regroupe psychologie expérimentale, psychologie du comportement (cognitivo-


comportementale) et neuropsychologie.

En général cette psychologie fait appel aux statistiques et à l’expérimentation.

Les naturalistes vont chercher à identifier des éléments de la vie psychique (perception,
mémoire, langage).

L'idée est de rendre la psychologie scientifique, la rendre vraie. Cette dimension de la


psychologie va être en lien avec des données quantitatives pour que ce que ce soit
vérifiable.

L’idée de ces tendances naturalistes est de donner un statut de science : Un chiffre est
plus vrai qu’un mot.

⇒ Alain Supiot, La gouvernance par les nombres, (il n’est pas psychologue mais juriste
néanmoins il explique bien la suprématie des nombres, et c’est dispo sur youtube).

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B) TENDANCE HUMANISTE :

Psycho des conduites individuelles, “La psycho clinique est caractérisée par
l’investigation systématique et aussi complète que possible des cas individuels” by
Lagache.

La tendance humaniste se réfère aux sciences humaines. C’est une psychologie qui
s’intéresse aux conduite individuelle tout en gardant la double inspiration: médicale et
philosophique, elle constituera l’inspiration psychanalytique.

Ce qui est important dans la psychologie clinique c’est de s’intéresser au sujet dans la
profondeur et dans sa singularité pour essayer de comprendre le cas spécifique car
chacun est différent.

Cette conception humaniste va se reposer sur 3 principes :

- La psychodynamique = tout être humain est en conflit avec le monde, les autres, lui
même. Le sujet doit donc trouver des solutions pour faire face à ses conflits qui éveille
en lui de la peur, de l’angoisse etc. Notre rapport au monde n’est donc jamais
complètement acquit. La psychodynamique fait dans ce sens référence a ces
dimensions dynamiques de fonctionnement psychique et de notre rapport au monde.

Exemple: On peut traverser une phase obscures qui sera temporaire

- La totalité = la psychologie clinique envisage l’être humain comme une totalité jamais
achevé qui est toujours en construction. Quand on essai de comprendre les conduites
humaines, on prend en considération ses conditions de vies, la dimension héréditaires,
les conditions rationnelle et sociale etc. On le prend donc dans son ensemble.

- La psychogenèse = on s’intéresse à la dimension historique et génétique : on va


essayer de comprendre la genèse d’une maladie mentale mais aussi l’histoire du sujet
qui a joué un rôle dans sa façon de fonctionner.

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=> De manière générale, la psychologie clinique s’intéresse à la dimension du
développement.

La réaction d’un individu face a une situation conflictuelle, s’éclaire à la lumière de son
histoire.

Nous somme le résultat d’expériences passé: de notre vécu et de ce qu’on en a fait.

3. Les champs d’application de la psychologie.


3.1 Les champs clinique.

A) LA PSYCHOPATHOLOGIE.

Les psychologues cliniciens qui travaillent en psychopathologie exercent en milieu


psychiatrique ou dans des centres médico-psychologique


Ils vont recevoir des patients qui consultent pour des problèmes psychiatrique: trouble de
dépression, d’anxiété, de psychose.


Pour poser le diagnostique on se réfère beaucoup à la classification nosographique.


Les psycho clinicien en psychopathologie ont des rôles variés qui peuvent changer en
fonction de l’équipe, de son statut, de son niveau.

La place du psychologue clinicien n’est donc jamais acquise.

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B) LES SECTEURS DE LA SANTÉ

Il y a également des psychologues clinicien qui travaillent en lien avec des maladies
somatiques et parfois aux maladies somatiques déclenché par une désorganisation
psychique.


Certain psychologue cliniciens qui travaillent dans :

- Des services hospitalier non psychiatrique : soin palliatif par exemple =


accompagnement de fin de vie et de leur famille. Le psychologue clinicien va travailler
au chevet du malade, il va le soutenir au niveau de la souffrance physique, psychiques
et va également aider le personnel soignant.

Son rôle d’écoute est donc primordial, il peut mais rarement réaliser de bilan
psychologique mais souvent une activité de recherche, et intégrer à certaines prise de
décision des médecins concernant le traitement.

- La psychosomatique: Allergie, maladie de la peau etc. Trouble psychosomatique lié à


la souffrance au travail ou également chez les nourrissons = anorexie, insomnie,
coliques. Les psychologues vont participer au diagnostic.

- La gérontologie: les Ephad = très touché par le covid et pour les soignants et les
résidents. Les soignants sont allés à l’encontre de leurs principes moraux et les
résidant ont été privé de leur familles pendant des mois.

- La petite enfance: psychologue qui travaillent dans des crèches ou des centres de
protection. Ils ont pour but de traiter le dysfonctionnement père/ mère/ bébé, peut
prendre place au sein des décisions des services sociaux.

- Interventions en crises: certain psychologue clinicien travaillent dans des lieu à risques
comme les attentats, séisme, accidents de voiture etc.

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C) LES SECTEURS DE LA JUSTICE .

La criminologie : étudier et diagnostique des individus en causes dans des homicides,


meurtres ou autres crimes.

Peu travailler dans le cadre du soutiens au détenu. Souvent controversé car les détenus
veulent ces rendez vous pour pouvoir réduire leurs peines ou avoir plus de visites etc.

Ils peuvent également exercer dans le cadre de foyer d’insertion ou de réinsertion.

D) LES SECTEURS DE L’ÉDUCATION.

Beaucoup de psychologue clinicien travaillent dans le scolaire notamment dans


l’éducation protégés avec des enfants handicapé moralement ou physiquement en
difficulté scolaire.

E) LES SECTEURS DE L’ÉTHIQUE.

Par exemple dans des cadres de PMA ou autour de débat autour de l’euthanasie,
l’avortement etc, dans l’accompagnement de femmes ou d’hommes seuls qui doivent
prendre des décisions par rap- port à certaines décisions clinique.

3.2 Le métier du psychologue clinicien.

3 grosses activités:

- diagnostiquer = établir un diagnostic avec les outils de la psychologie clinique:


l’observation, l’entretien clinique et diverses formes d’évaluation (tests/ questionnaire).

- aider/ soutenir = proposer un accompagnement autour des problèmes psychologique.

- conseiller = travail institutionnel / parfois on peut conseiller à notre patient d’aller voir
un psychiatre pour traitement médicamenteux etc.

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3.3 Les statuts du psychologue clinicien

Statut qui existe depuis 1985, en France. Pour exercer il faut un bac+5 , un master
professionnel : 2 années en psychologie clinique + stages+ pratique en clinique + un

Code déontologique: secret professionnel.

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CHAPITRE 2: PSYCHOLOGIE CLINIQUE,
MÉDECINE ET PSYCHANALYSE.

1. La psychologie clinique et l’université.

Quels sont les outils théoriques et méthodologique que la psychanalyse à fourni à la


psychologie clinique ?

1.1. L’Université forme les psychologues.

C’est à partir des années 1968, que la psychologie clinique émerge dans les universités,
elle devient donc une discipline indépendante de la philosophie et de la médecine grâce
notamment à la psychanalyse.


Comme aujourd’hui, la psychologie clinique est une sous discipline de la psychologie.
C’est en parallèle de ces mouvements, que de nombreux poste de psychologues sont
crées à partir des années 1970 dans plusieurs secteurs.


Le premier psychologue qui occupe les premières chaires de psychologie sans être ni
médecin ni philosophe s’appelle Jean Guillaumin. La psychologie clinique va utiliser la
psychanalyse comme levier pour promouvoir sa spécificité et sa pratique.

Psychanalyste célèbre = Didier Anzieu, Jean Laplanche qui a publié avec Pontalis :
«Vocabulaire de la psychanalyse»


Chacune des ces personnes ont participé au développement de l’activité et tout cela a eu
lieu autour des années 1968.

Afin d’être reconnue comme une science de l’homme, la psychologie avait besoin d’un
faisceau de théorie exclusivement psychologique mais convergeant. Ces versants
naturaliste et scientifique s’expriment par les théorie du comportements, du

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conditionnement, de l’apprentissage, aujourd’hui exprimé à travers la neuropsychologie,
les neurosciences, les théories cognitive, comportementales ou théorique.


L’autre versant est le versant humaniste, clinique pour lesquels la psychanalyse va être
choisi comme modèle. Ce qui est appelé la méthodologie clinique se trouve donc
rattachée à la psychanalyse: il y aura une certaine façon de mener les entretiens, des
tests projectifs, une certaine attitude d’écoute du clinicien qui sont une variante de la
psychanalytique.

La psychologie se trouve donc à l’articulation des sciences de la nature et des sciences


de l’homme. L’essor de la psychologie clinique est rattaché à l’essor de la psychanalyse.
Et la création de ces postes a lancé cette volonté d’étudier la psychologie.

2. La psychologie clinique et la médecine.


2.1. La résistance des médecins aux psychologues.

L’utilisation du mot clinicien a suscité de la résistance de la part des médecins qui voient
l’arrivée des psychologues comme une intrusion à l’époque.


Cette résistance du corps médical a renforcé l’intégration de la psychanalyse à la
psychologie. Les psychologues voyant cette résistance ne voulait pas utiliser le
vocabulaire, ni être associé à cette discipline. Ils voulaient s’affranchir de la philosophie et
de la médecine.

2.2. Le rôle de Jacques Lacan.

Lacan pensais qu’il fallait trouver une autonomie pour la psychanalyse. Il a donc œuvré
pour l’indépendance de la psychologie. Il prend les travaux de Freud et s’intéresse à la
dimension du langage: l’inconscient est structuré comme un langage. Lacan va participer
au développement de la psychologie.

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3. Apports de la psychanalyse à la psychologie
clinique.

La psychologie clinique emprunte à la psychanalyse des concepts, une attitude, appelé la


neutralité bienveillante, et une méthode.

3.1. Les concepts.

La psychologie emprunte 3 concepts à la psychanalyse:

- Une certaine conception de l’homme → L’homme est considéré comme une totalité:
un ensemble jamais achevé et toujours en évolution dont le passé explique/éclaire le
présent. Chaque être humain est compris dans sa singularité: il est unique. Cette
conception de l’homme relève d’un caractère dynamique: nous somme toujours en
conflit avec nous même et avec le monde. La psycha- nalyse est donc une théorie du
conflit. Cette lutte constante à l’intérieur de nous et avec l’extérieur témoigne d’un
fonctionnement psychique de bonne qualité.

- L’inconscient, développé par Freud. L’inconscient correspond à cette partie de nous


qui se dérobe à notre conscience et à nous même. Nous sommes donc en
permanence habité et régit par des dé- sirs et des pulsions contre lesquels nous nous
défendons et qui se manifeste souvent à notre insu dans nos rêves, nos actes
manqués ou autre lapsus mais également dans nos symptômes et nos conduites. Les
cliniciens travaillent avec cette notion dans l’idée que « nous ne sommes pas
maître dans notre maison » : on ne maîtrise pas tout. L’inconscient demeure une
référence: toute conduite a un sens et la démarche clinique essaie de comprendre ce
sens. C’est cela qui va permettre à la psychologie clinique d’être indépendante des
médecins.

- Le transfert. Il s’agit d’un processus par lesquels les désirs et les sentiments
inconscient du patient s’actualisent et se revivent dans la relation avec les
psychanalystes. Ce qui est propre à la psychanalyse c’est de travailler avec les
transferts, les analyser, les interpréter et cela fait parti de la cure psychanalytique.
Analyser les transferts nous permet de comprendre le patient.

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3.2. Une attitude spécifique: la neutralité bienveillante.

Le psychologues cliniciens comme le psychanalyste est en position d’écoute: il laisse le


patient s’exprimer. Il écoute ce qu’il dit mais également ce qu’il ne dis pas.

Cette écoute ne peux s’exercer sans neutralité bienveillante. La neutralité se réfère au fait
que les psychologues, face aux patient, n’émettent ni jugement, ni critiques, ni avis
personnel par rapport à ce qu’il observe ou entend.

Il est aussi neutre dans ce qu’il exprime ou ce qu’il montre, il n’est pas contre par neutre
quant à ce qu’il ressent. La bienveillance nécessite d’être dans une démarche
compréhensive, d’être ouvert. La neutralité bienveillante implique donc une grande
réserve: le clinicien ne doit pas être trop expansif, ni trop enthousiaste mais pas non plus
être complètement absent. Pour mettre à l’aise les patients pour qu’ils arrivent a exprimer
les conflits qu’ils traversent, les cliniciens adoptent une attitude ouverte mais réservés et
contenue.

3.3. Des méthodes.

Les psychologues cliniciens vont emprunter des méthodes à la psychanalyse. Ces


méthodes visent à explorer l’inconscient, à comprendre les transfert et à soulager la
souffrance. Regarder, écouter, ressentir.

L’entretien clinique est donc non directif on va écouter. Il y a des test projectifs, dans le-
quel on va voir ce que le sujet est capable de projeter comme le TAT – thématique
perception test ou Roscharch.

En dépit de leur liens étroit, psychanalyse et psychologies cliniques ne se confondent pas


et ont des objectifs et méthodes différentes

4. Psychologie clinique et psychanalyse ne se


confondent pas.

4.1. Les objectifs.


Si la psychanalyse vise à soulager les patients de certains symptômes invalidant
(inhibition sociale, dépression etc), la psychologie clinique elle s’attache également à
conseiller à éduquer but auquel peut s’ajouter la prévention, la contribution au diagnostic,
les travaux institutionnels et travail au- près des professionnels.

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Alors que le psychanalyste travaille en relation duel avec son patient dans un dispositif
ferme, le clinicien travaille aussi avec le monde extérieur. Face à ces situations, le clinicien
à l’inverse du psychanalyste, se met en contact avec les instances ou autres structures
en charge du patient.

4.2. Les méthodes.



Les psychanalystes ne disposent que des productions verbales de son patient et du
cadre de la cure analytique dans lequel se déploie le transfert.


Les cadres sont très particulier: des séances régulière, une fréquence singulière à jour et
heure fixes, des associations libres et l’interprétation des résistances et du transfert.


Les cliniciens utilisent une méthode beaucoup plus vastes: utilisation de test projectifs,
questionnaires, séances de groupe, entretien en binômes etc.

4.3. Spécificité du psychologue clinicien.

L’activité du clinicien et son statut sont différent et autonomes de ceux du psychiatre, du


médecin, du psychanalyste et des psychothérapeutes. Mais il y en a beaucoup qui ont
plusieurs statuts.

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CHAPITRE 3 : L’INVESTIGATION DE
L’INCONSCIENT : LE SYMPTÔME
HYSTÉRIQUE.

Freud, 1856- 1939, est considéré comme le père de la psychanalyse, il met en évidence
ce mot et l’étude de l’inconscient.


Freud définit la psychanalyse comme :

- Le nom d’un procédés pour l’investigation de processus mentaux a peu près


inaccessible autrement.

- D’une méthode fondée sur cette investigation pour les traitements des troubles
névrotiques.

- D’une série de conceptions psychologique acquise par ce moyen et qui s’accroisse


ensemble pour former progressivement une nouvelle discipline scientifique.


Au regard de cette définition, la psychanalyse est une démarche, une thérapeutique et
une théorie. L’un des bases théorique de la psychanalyse est l’inconscient

1. La découverte de l’inconscient.

1.1. Charcot.

En 1885, Freud vient étudier avec Charcot à la Salpetière. A l’époque, les malades
mentaux étaient traités dans des conditions pitoyable. Charcot va s’intéresser à essayer
de comprendre les comporte- ment des patients aux troubles corporel spécifiquement à
l’hystérie, mot relié à l’utérus, qu’on associait à la femme.

Charcot va essayer de comprendre l’essence de ces paralysies du corps et il va montre


via une technique particulière: l’hypnose, c’est que les hystérique ne sont ni des
simulatrices, ni des personnes présentant des lésions organiques les empêchant de
bouger. Sous hypnose, au fin scientifiques, on demande au femme de faire les
mouvements qu’elles n’arrivent pas à faire pendant leurs crises d’hystérie et elles y
arrivent, preuve qu’elle n’ont pas de lésions organiques.

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De plus, les femmes commencent à parler de certain moment traumatique en lien avec
certaines maladies du corps. Charcot va donc s’intéresser à la question du sens des
symptômes.

Il va donc prouver que l’hystérie n’est pas une maladie qui s’applique seulement à la
femme.

La découverte de l’inconscient se fait, pour Freud, en 5 étapes :

- Les symptômes corporels n’ont pas une origine physique mais un sens: ils surviennent
à l’occasion d’un traumatisme.

- Les symptômes physiques des hystériques ont une origine psychique: un épisode
traumatique qui reste caché à la conscience du patient.

- La libération de l’affect lié aux traumatismes fait disparaître les symptômes: il y a un


lien entre l’affectivité refoulée et les symptômes hystériques. Le corps s’exprime quand
quelque chose n’est pas élaboré.

- La possibilité de dire tout ce qui vient à l’esprit = l’association libre, et l’analyse de ce


qui est pro- jeté sur le thérapeutes des émotions de l’enfance, transfert, amène à des
résultats durable.

- L’auto-analyse est indispensable au développement de l’inconscient

1.2. L’hypnose et Bernheim.

Freud va rester travailler à Nancy auprès de Bernheim qui travaille avec l’hypnose à des
fin thérapeutiques. Pendant le sommeil hypnotique il s’aperçoit que les hystériques
arrivent à se souvenir de leur épisodes traumatisant.


C’est à ce moment là que Freud pense que l’hystérie à un origine psychique.

1.3. Breuer et la méthode cathartique.

Il va rentrer à Vienne travailler avec Breuer. Il invite ses patients à remémorer les
traumatismes oubliés mais aussi à revivre les affects, les émotions liés à ce traumatisme.
Cette décharge émotionnelle violente appelé catharsis fait disparaître les symptômes. La
démarche de la catharsis fait souvent partie du traitement.

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1.4 L’association libre et le transfert.

Freud va se rendre compte des limites de l’hypnose, il voit que cela peut soulager les
patients mais les symptômes reviennent. Les résultats ne sont donc pas durable et
certains malades ne voulaient pas être hypnotiser.


Il commence a faire parler ses malades, mais ce n’est pas évident. Il va donc proposer de
procéder par des associations libre. Il pense qu’il y a une logique rigoureuse derrière ces
enchaînements d’idées et le fait de se laisser parler pourrait mener le patient vers des
contenus de l’inconscient. Il va demander à ses patients de renoncer à toutes réflexion
consciente et s’abandonner à la poursuite de leurs idées spontanées. La libre association
mènerait donc à ce qui a été oublié, refoulé.

Par ces 2 voies, la possibilité de dire ce qui vient à l’esprit :association libre et l’analyse
des projections sur les thérapeutes à l’insu du patients des émotions de l’enfance : des
transferts amène à des résultats durable. Les principes de la psychanalyse sont donc
posés.

1.5. L’auto-analyse et l’œdipe.

En 1896, Freud perd son père, il va être très déstabilisé par cela et il commence à
pratiquer l’autoanalyse. Il comment à faire des associations libre, échange beaucoup de
lettre avec un ami et cela permet de développer quelque chose de très important dans la
psychanalyse: le complexe d’œdipe. Essaye d’expliquer tout cette amour et cette haine
vis a vis de nos parents.

La façon dont se déroule notre enfance va jouer un rôle important.

2. ?

2.1. Le traumatisme psychisme.


Freud découvre l’inconscient grâce aux hystériques.

1. Quelque chose de désagréable : le traumatisme

2. La lutte pour ne plus y penser, le refoulement.

3. La survenue de tout autre chose, les symptômes.

Le traumatisme est d’ordre sexuel pour Freud et a été refoulé par l’hystérie.

Scène de séduction par forcement avancer mais un lien avec quelqu’un qui était interdit.

Il découvre que la réalité psychique est plus importante que la réalité matérielle.

24 sur 45
Cette scène traumatique est modifier et transformer au regard du désir du malade. La
réalité est transformée a la lumière du désir ( pas forcement érotique, cela peut être
agressif).

Si on écoute pas le vécu du sujet, on ne peut pas comprendre les symptômes.

2.2 Le conflit psychique


Pourquoi a t-il besoin d’oublier ?

Cette scène est traumatique parce qu'elle s’associe a un conflit psychique. Ce conflit
s’actualise dans le fait que les désirs éveillés dans la scène fantasmé entre en conflit avec
des interdits d’ordre moral qui censure et barre la réalisation de ses désirs. (Ce que la
scène a éveiller en moi, je ne peux pas mener a terme les désirs qu’on éveillé cette scène)

2.3 Le refoulement et la résistance.


Pour faire face a ses conflits entre la scène et la morale, et s’en protéger, l’hystérique
tente de le rejeter hors de sa conscience, ses souvenirs, tente de le refouler.

Le refoulement est le mécanisme de défense le plus utilisé par le psychisme pour se


débarrasser d’une pensée, d’une image, d’un souvenir ou d’un fantasme gênant,
désagréable, honteux.

Le refoulement est l’opération par laquelle le sujet cherche a repousser une


représentation liée a une pulsion.

2.4 La formation des symptômes


Un conflit psychique ne reste jamais inactif, lorsque le refoulement est très fort, les désirs
interdit s’expriment et se manifestent sous la forme de symptôme.

Le symptôme est un compromis entre le désir qui veut se réaliser et la défense qui
empêche ce désir de s’exprimer, s’oppose a la réalisation du désir. Le symptôme traduit
un conflit psychique non résolu et non élaborer.

On appelle aussi symptôme de conversion ; processus par lequel le conflit psychique


refoulé se traduit par le corps au moyen des symptômes somatique.

Ces symptômes somatique éprouvent de façon déguisé l’idée refusée, refoulée. Ces
symptômes corporel de conversion s’empare de n’importe quel organe, partie ou fonction
du corps.

Il s’agit de traiter un désir inacceptable de manière déguisé, ce désir détaché de l’idée


inacceptable doit trouver une issue. Dans les névroses phobiques cette excitation est
projeter sur l’objet…. qui génère la peur.

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Dans les névroses obsessionnelle l’excitation reste dans le domaine psychique sous la
forme d’obsession. Ces symptômes peuvent prendre plusieurs formes selon le tableau
clinique.

26 sur 45
CHAPITRE 4 : LE RÊVE LA VOIE ROYALE
QUI MENNE A LA CONSCIENCE

Les dieux communiquaient avec les hommes à travers les rêves.

Aristote : Le rêve est l’activité de l’esprit au cours du sommeil.

19e siècle : Le courant psychologique autour des rêves se développe et s’enrichit d’un
apport physiologique.

Théorie psychanalique du rêve :

Pour Freud le rêve est la voie royale qui mène a l’inconscient, ils ont un sens et un but, les
rêves disent des choses de manière déguisés. Il écrit « interprétation des rêves »

Structure du rêve :

Le rêve se présente comme une histoire, un texte a un interpréter, un récit. Ils se


composent de deux contenus, le contenu manifeste et le contenu latent.

Manifeste : concerne les images du rêve dont se souviens le rêveur et dont il fait le récit.
Latent : concerne les pensées qui seraient a l’origine du rêve qui sont cachés au rêveur.
Pensée, voiler, déformer. Suite a un travail d’interprétation le rêveur parvient a
comprendre ses pensées latente.

Le rêve est en général l’expression d’un désir qui ne peut s’exprimer de façon directe.
C’est plus le patient qui fait un travail d’interprétation que le psychologue.

Les images du rêve sont empruntées souvent a des événement de la veille ou des jours
précédent, on parle de reste diurnes, La force pulsionnelle du désir inconscient est
nécessaire aussi.

27 sur 45
Les différentes catégories de rêve :

- les rêves claires et raisonnable ; fréquent et sans grand intérêt

- les rêves claires mais au sens étonnant ; ces rêves révélant l’ambivalence de nos
sentiments, la co existence de nos sentiments.

- les rêves absurdes, obscur et incohérent.

Freud veut déconstruire ces rêves, plus le rêve est déguisé plus le désir est fort. Le désir
est tellement fort que l’inconscient a du p le déguisé.

1. ?

Les premiers mécanismes c’est le refoulement, Freud explique qu’il y a un système


conscient et un système inconscient. Il existe une censure entre la conscience et
l’inconscient, cette censure ne laisserai passer que ce qui est agréable, ce qui ne cause
pas de conflit psychique trop important. Les produits rejetés par la censure se trouvent
refoulés, rejetés dans l’inconscient. On retrouvera donc souvent des désirs censurés
Néanmoins la force du désir fait que ce désir va emprunter d’autres vois pour s’exprimer
et se faire connaitre. Il se déguise.

2. La condensations.
Il renvoie à l’idée qu’une représentation unique dans le rêve représente à elle seule
plusieurs chaînes associatives. C’est à dire qu’une image de contenu manifeste traduit
plusieurs pensées latentes.

28 sur 45
3. Le déplacement.

L’objet du déplacement est un échange des valeurs émotionnelles mise en scène.


Quelque chose qui peut sembler très centrale dans le rêve peut ne pas l’être dans le désir
et inversement.

Des éléments sans valeur ou sans intérêt pour le sujet traine a cause du déplacement
prenne une coloration ou une raisonnante intense, ou l’inverse ce qui dans les pensées
latentes est très important est transportes sur quelque chose de banal et sans
importance.

4. La figurabilité symbolique.

Consiste à remplacer des situations, des objet ou des personnes par des représentations
imagées,

l’ensemble de ces processus contribue à donner au rêve un caractère absurde, illogique


et incompréhensible.

On les appelle des processus primaires, ils sont inconscient et caractéristique du


fonctionnement de l’inconscient

5. L’interprétation du rêve.

Cela concerne la démarche nécessaire pour comprendre le sens des rêves, il s’agit de
partir des images du rêve et dire à quoi cette image fait penser. Ce n’est pas le
psychanalyste qui interprète le rêve mais le rêveur à travers ces associations.

Le travail du rêve ; travail par lequel le désir est déguisé et transformer pour pouvoir
s’exprimer dans les images du rêve au réveil.

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Le travail du rêve procédé par la mise en jeu active de mécanisme de défense :

- Le refoulement. Deux gros système ; conscient/inconscient, entre les deux il existe une
censure qui ne laisse passer ce qui est supportable. Le désir le plus censuré sont ce
qui est la moral condamne ; l’inceste, érotique. Lorsque un désir émerge ds la pensée
du rêveur il est refoulé, néanmoins la force du désir, libido, fait que ce désir va
emprunter d’autre voie pour s’exprimer et se faire connaître. IL se déguise et a
tendance a revenir. Ce mécanisme psychique renvie a lidee qu’une représentation
unique ou bien une seul image représente a elle seule plusieurs chaîne associatique .
Ainsi une image de contenu manifeste traduit plusieurs pensée latente.

- Le déplacement ; remplacement ou échange de valeurs mise en scènes.

- La figurabilité symbolique : consiste a remplacer des situations, des objets, des


personnes, par des représentations imagées. Les pensées et les désirs du rêve ne
peuvent s’exprimer que a travers des images symboliques.

Ces 3 contribue a donner au rêve un caractère absurdes illogiques.

Ils sont appeler les processus primaire .

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CHAPITRE 5 : LE NORMAL ET LE
PATHOLOGIQUE.

1. Le normal le pathologique en médecine.

1.1. Le normal comme variation quantitative d’un processus


sain.
Au 19e siècle, l’idée prévalante est que les processus pathologiques varient en plus ou
moins grande quantité ou densité par rapport aux phénomènes normaux. Le malade
souffrirait d’une plus value ou d’une carence de l’un de ses composants.

1.2. L’expérience du malade suscite beaucoup de débat.


Leriche : La santé c’est la vie dans le silence des organes. La maladie c’est ce qui gène
les hommes dans l’exercice normal de leur vie et de leurs occupations et surtout ce qui
les fait souffrir.

Cette définition va tenir compte des faits biologique mais tiens aussi compte de
l’expérience vécu du malade

Il va constater une non concluence systématique entre les variations d’un agent
perturbateur et ses effets supposés.

Georges Canguillem ?

La douleur revêt une fonction de prévention et de protection de l’organisme.

1.3. La maladie et la norme fixée par le malade.

Le terme de normal est équivoque, il désigne à la fois un fait, une moyenne et une valeur
attribuée au fait par celui qui parle. Cette valeur correspond au point de vue du malade,

31 sur 45
c’est a dire que c’est le malade qui juge la maladie et sa norme. L’anomalie est une
irrégularité par rapport à un certain type dit « normal ». C’est une déviation par rapport à
la norme, l’anomalie n’est pas une maladie car la maladie se définie dans le temps par
rapport au malade. Néanmoins l’anomalie peut-être une piste pour identifier une maladie
soit l’aboutissement d’une maladie ou d’un accident.

A quel moment l’anomalie devient une maladie ?

L’anomalie deviendrait pathologique dans des conditions du milieu et lui confèrerait une
valeur inférieure pour l’adaptation de l’individu qui en est porteur.

Donald Winnicott :
Il s’intéresse a comment l’entourage fait prendre conscience de son anomalie.

Si l’enfant est suffisant aimé comme il est, il pourra construire un moi sain, un self
suffisamment solide (s’aimer soi même).

Si il est mal aimé ou rejeté, il se sentira inférieur, mauvais et se vivra comme anormal.

Le facteur social est intégré dans les facteurs de la norme et de la moyenne. Il y a des
conduites qui peuvent être plus ou moins valorisées, être en bonne santé ou être perçu
comme en bonne santé c’est normatif.

Parler de maladie c’est avant tout se référer à un individu, la frontière entre le


pathologique et le normal devient difficile à établir si l’on compare deux individus entre
eux mais pas si l’on compare le même individu dans le temps.

L’individu pour être normatif s’adapte aux variations de l’existence (ou du moins il
essaye), l’humain pour survivre crée de nouvelle norme.

2. Le normal et le pathologique pour la


psychanalyse.

« psychopathologie de la vie quotidienne » Freud

Pour Freud les processus normaux suivent les mêmes règles que les processus
pathologiques. Les actes manqués sont conduites verbales, auditives ou des véritables
actes dans lesquelles le résultat explicitement visé n’est pas atteint mais se retrouve
remplacé par un autre.

32 sur 45
2.1. Les lapsus

Ce sont des conduites verbales auditives. Il y a les lapsus linguae (dire un mot pour un
autre) et les lapsus calami (écrire une chose pour une autre), il y a aussi les fausses
lecture (voir une chose au lieu de l’autre) mais aussi les fausses auditions mais aussi
l’oublie de noms connus.

Pour Freud, ces actes manqués sont des véritables actes psychiques, ils disent quelque

chose, ils ont un sens, ils sont au service d’une attention précise qui ne peut s‘exprimer
ouvertement du fait d’un conflit psychique important.

Les lapsus peuvent trahir notre pensée comme les rêves, Freud parle de

psychopathologie quotidienne montre que l’individu normal comme le névrosé nous

sommes tous mus par des sentiments contradictoires donc nous n’avons pas

conscience.

La psychanalyse : symptômes hystériques, rêves, actes manqué → dans toutes

situations le conflit psychique témoigne d’une pensée ou d’un désir refoulé dans

l’inconscient par la censure parce qu’ils se heurtent à l’interdit.

La censure (l’interdit de la morale) → ‘’ sur moi ‘’

Les rêves, les symptômes, les actes manqués sont un compromis entre les désirs et les

défenses.

Si l’acte manqué et les lapsus font partie des manifestations banales de l’inconscient

mais les symptômes sont le signe d’une souffrance et d’un dysfonctionnement

psychique et nous fait entrer dans le domaine du pathologique.

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Ce dysfonctionnement s’associe à la psychopathologie :
diagnostic :

- psychose

- névrose

- perversion

- l’état limite (entre psychose/névrose) fait référence à des états dans lesquels on peut

percevoir entre psychose et des fois névrose

2.2. Les actes manqués

Ce sont de véritable conduite ou comportement. Pour Freud ces actes manqués ont
toujours un sens, ce sont des actes psychiques. L’analyse des actes manqués peut être
plus ou moins facile. Un même acte manqué peut concentrer plusieurs choses. L’acte
manqué suit le même processus que le rêve, etc…

Il y aune tendance refoulée qui se traduit par l’acte manqué. L’ensemble des actes
manqués qui touchent les individus normaux font preuve que nous sommes tous mus par
des sentiments contradictoires dont nous n’avions pas conscience.

Dans le symptôme hystérique, le rêve et l’acte manqué le conflit psychique qui témoigne
d’une pensée ou d’un désir refoulé dans l’inconscient par la censure parce qu’il se heurte
à l’interdit se manifeste de façon détournée.

Si l’acte manqué et le rêve font partit des manifestations banales de l’inconscient, le


symptôme est le signe d’une souffrance et d’un dysfonctionnement psychique. Le
symptôme est le signe d’un dysfonctionnement psychique et nous fait entrer dans le
domaine du pathologique.

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3. Le pathologique et le normal en psychologie
clinique.

La notion de normal soutenant à un jugement valeur : c’est-à-dire que le ‘’normal’’ est


bien, acceptable.

Mais, pour les psychologues cliniciens il n’y a pas de jugement à porter sur les conduites
des individus. Il s’agit de comprendre voire de les accepter (on ne les approuve pas
forcément).

3.1 L’adaptation.

Les cliniciens n’utilisent pas le terme de normal mais plutôt d’adaptation, un sujet normal
serait quelqu’un qui peut faire face aux situations nouvelles et s’adapter

‘’ coping strategis ‘’.

Et la non-adaptation aux situations exacerbe le conflit interne et rend l’individu

pathologique pour lui.

→ Ce n’est pas de comprendre ce qui est normal ou pas mais de comprendre ses

réactions à ce moment là dans la vie d’un individu

3.2 Les facteurs des risques psychiques.

Les situations des risques psychiques sont les situations qui augmenteraient le risque de
décompensation.

CHILLAND :
1- dissociation mentale (forme de défense très insisté)

2- la maladie mentale

3- la misère

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Le but du psychologue clinicien est d’aider les sujets à s’adapter à eux-même afin qu’ils
arrivent à épanouir leur personnalité et développer leurs potentialités.

il y a un certains nombre d’éléments qui auront une influences sur les maladies mentales.
On peut parler de problèmes sociaux (la misère, …), de certaines formes d’handicap.

Ce qui va nous intéresser c’est que le sujet s’adapte à soi même. C’est le but du
psychologue clinicien.

3.3. L’individu « sain ».

Un individu sain réussit à s’identifier à la société sans avoir à perdre à une part trop
importante de ses pulsions individuelles.

La vie d’un individu sain se caractérise par des peurs, des sentiments ambivalents, des
insomnies. C’est important de pouvoir se déprimer,

D. WINNICOTT :
‘’ qu’est ce qu’on appelle un individu sain ? ‘’

→ C’est lui qui développe ce concept, pour lui un individu sain réussit à s’identifier à la
société sans avoir à se perdre c’est-à-dire à renoncer à une partie très importante de ses
pulsions individuelles.

La santé psychologique ne signifie pas l’absence de souffrance, l’absence de conflit


psychique. La vie d’un individu sain se caractérise autant par des peurs, des sentiments
ambivalents et des crises normales à supporter (crise d’adolescence, etc)

Winnicott insiste sur l’importance de pouvoir se déprimer, l’essentiel est que l’individu se
sent vivre sa propre vie et développe sa créativité. L’individu sain établit une stabilité entre
la vie sociale et la vie pulsionnelle, c’est-à-dire trouver une issue satisfaisante à ses
pulsions.

Être en bonne santé c’est pouvoir tomber malade et s’en relever selon Canguilhem mais
également prendre des risques et aller jusqu’au bout de ses limites.

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La santé psychique est marqué par l’insatisfaction.

L’être humain vient au monde manquant de manière prématuré, inachevé et on va garder


tout au long de notre vie cet état de manque, et cette fragilité dans son organisation
psychique et ceux même après sa maturation psychologique.

Cette inachèvement s’inscrit dans l’inadéquation fondamentale du désir humain à l’objet


de son désir. Rien ne peut combler jamais le désir de l’homme et c’est ce désir inassouvi
qui conduit l’individu dans une quête permanente de nouveaux objets et nouveaux
investissements.

Le manque est nécessaire au désir, c’est le manque qui crée le désir.

14 formes de pathologie (qu’on regroupe en deux parties) :

2 méthodes diagnostic :

• catégorielle :
- DSM : manuel de diagnostic et statistique

- fait par l’OMS : CIM : classification international des maladies.

Texte de Freud, deuil et mélancolie : le deuil et la mélancolie peuvent avoir des points
communs mais ce ne sont pas des synonymes : dans le deuil il y a la perte d’un objet .

Dans la mélancolie il y a des symptômes de culpabilité et de dévalorisation de soi qui se


rajoute à cet état dépressif, la perte de l’objet n’est pas aussi présente.

Dans ce courant humaniste il s’appuie sur la théorie de l’inconscient et ds la


psychopathologie analytique .

Dans le dsm et la cim on ne s’appuie pas sur la théorie de l’inconscient : hystérie et


névrose n’y sont plus !

Il y a une cagoterie qui s’appelle les troubles de la personnalité qui se rapproche de


l’hystérie.

Il y a plusieurs tradition en psychopathologie. On s’intéresse à poser un diagnostic avec


la théorie de l’inconscient.

37 sur 45
Dans le dsm par exemple, il propose certaines catégorisations qui sont différentes.

DSM et CIM : forme de consensus entre les psychiatres sur comment classifier les
maladies.

La psychopathologie : l’étude des maladies mentales le dysfonctionnement psychique.


Les manifestations en psychopathologie sont liées au cadre conceptuel d’une culture et
d’une époque.

Dans la psychopathologie analytique on s’intéresse d’abord à la singularité du cas et


ensuite on prend en compte la structure .

La psychopathologie n’est pas synonyme de psychologie clinique.

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CHAPITRE 6 : LE DEVELOPPEMENT
PSYCHOSEXUEL

Texte de 1905 de Freud : 3 essais sur la théorie de la vie sexuel.

Il explique que la vie sexuel débute des le début de la vie et pas seulement a
l’adolescence. La sexualité de l’enfant relève un caractère pervers et poliment.

Le mot sexualité ne fait pas référence à l’acte sexuel mais au désir et a l’affectivité.

(A cette époque on pensait l’enfant comme non humain).

Freud va essayer expliquer cela a partir dont la façon dont son désir lui permet d’établir
un lien avec le monde.

Il explique 3 stades :
Quand il parle de pulsion sexuelle ; la pulsion s’appuie sur des différents fonctions de
survie et se manifeste sur différente zone corporel

pulsions partielle : oral, anal, stade génitale : très en lien avec une zone du corps.

Elles sont regroupées sous la forme de pulsions totales sous les prima de génitalités. Le
prima correspond a l’utilisation de l’organe génital dans l’acte sexuel

Pulsion = processus dynamique consistant d’un signe poussé qui fait tendre l’organisme
vers un but .

• Le stade oral : Ce situe dans la première année de vie, caractérisé par l’importance de
la qualité buccale et des lèvres comme zone érogène. Le plaisir s’appuie sur une
fonction vitale comme par ex l’alimentation, mais s’éprouve sur une zone corporel.

On appelle zone érogène toute région du corps susceptible de procurer du plaisir sexuel.
N’importe quel partie du corps peuvent en procurer mais certaines y sont prédestiner.

Le caractère sexuel est montrer par l’acharnement de l’enfant pour trouver du plaisir.

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La pulsion sexuelle se satisfait d’abord en s’appuyant sur une fonction vitale, puis
acquière son autonomie

1915 : deux phases : stade oral puis sadique oral (agression, fait mal tape, etc)

Marie Desson : la psychopathologie de l’enfant.

Le bébé découvre le monde par cette activité de suçotement.

Le bébé pense qu’il ne fait qu’un avec la mère ; au bon d’un moment la mère introduit de
la frustration. Il se construit alors une relation d’objet. La mère est le premier objet
d’amour de l’enfant

• stade anal : Succède au stade oral. On l’appelle comme çà a cause de la zone érogène
anal, se situe ds la deuxième troisième année de vie. Il acquière un contrôle plus grand
de sa musculature et un certain pouvoir sur son entourage.

Cette phase est liée au fonction d’expulsion rétention. Phase dans laquelle l’enfant
commence a faire pipi au toilette etc il gagne en autonomie. Cette phase se joue autour
de la symbolisation du caca , des fesses , lesquels sont séparables et détachable du
corps de l’enfant mais lui appartiennent et sont susceptible d’être garder ou livré.

• stade phallique : Phallus, 3 et 5 ans, il va surtout s’agir de la région génitale plus


particulièrement des phallus. La curiosité sexuelle de l’enfant se voit éveillé. Les
enfants commencent a fantasmer à se masturber etc.

Les enfants comprennent que les parents les aiment beaucoup mais qu’ils ne sont pas
amoureux d’eux.

Ensemble organisé de désir amoureux et hostile que l’enfant éprouve a l’égard de ses
parents : œdipe.

2 formes d’œdipe : forme positive et négative :

• positive : le complexe se présente comme dans l’histoire d’oedipe roi, a savoir désir
de la mort de ses rivales des personnages du même sexe et désir sexuel pour les
personnages de sexe opposé.

• négative : amour pour le parent du même sexe et jalouse du parent du sexe opposé.
Le déclin du complexe d’œdipe marque l’entrée dans la période de latence. Il connaît a
la puberté.

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Le complexe d’œdipe joue un rôle fondamentale dans l’orientation du désir humain et
dans la structure de la personnalité.

En psychanalyse le complexe d’œdipe est l’axe de référence majeure de la


psychopathologie.

Autre complexe : celui de castration ; associé au complexe d’œdipe mais différent pour
fille et garçon. Marque la sorti du complexe d’œdipe pour les garçons.

A partir du stade phallique, les pulsions partiels : les zone érogène vont signifier sur la
région génitale, on va commencer a parler de pulsion totale.

Dépasser ce complexe d’œdipe, le renoncement associé au dépassement du complexe


d’œdipe ouvre le chemin du désir et des identifications ( a partir du moment ou on
comprend que ce n’est pas avec nos parents qu’on va pourvoir faire des bébés, on
renonce a cela et c’est la voie des identifications qui s’ouvre).

La limite de l’amour avec ses parents, l’interdiction de l’inceste, l’enfant renonce. Mais il
veut quand même satisfaire son désir donc il doit trouver d’autre gens.

L’envie d’aller chercher ailleurs arrive avec le rejet des parents : comme non tu ne dors
plus avec nous. Quand cette différence n’est pas poser cela posera des soucis sur le
psychopatologique. (psychose, névrose, perversion sont les 3 catégories descriptive en
psychopathologie)

La façon dont on traverse ses phases (phallique etc) va avoir un impact sur comment on
va fonctionner dans son futur.

1. PERIODE DE LATENCE.

Renonce à la peur et chemine sur la voie de l’identification.

Pour les 2 sexes, à l’heure du supposé déclin de l’œdipe il y a une désexualisation de


relation d’objet et une prévalence de la tendresse sur les désirs amoureux et sexuels .

La pulsion sexuel est mise en veilleuse, entre en latence.

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5 ans et puberté = LA SUBLIMATION : (strictement humain).

La pulsion est sublimé dans la mesure ou elle est dérivée vers un nouveau but non sexuel
et ou elle vise des objets socialement valoriser.

Occupe une place centrale dans cette période de latence.

L’enfant n’est pas prêt pour les apprentissages pour l’enseignement, que a condition qu’il
soit bien entrée dans la phase de latence.

Il a renoncé a ses désirs et chemine sur la voie de l’identification.

C’est durant cette période que les enfants tournent leur curiosité et leur énergie vers des
activités culturelles sociale artistique.

2. LA PUBERTÉ ET L’ADOLESCENCE.

Aux alentours des 12 ans, la maturation sexuelle reprend, accompagner de grand


changement physique : puberté , auquel s’associe le développement et la maturation des
organes génitaux qui peuvent des lors servir a la reproduction.

PENDANT cette période :

Le travail du puberté commence avec l’intégration et l’acceptation de son identité


sexuelle, la puissante pousse hormonale qui caractérise la puberté réveille les émois
œdipien.

Le travail de l’adolescent : impose au jeune de renoncer définitivement à ses parents et


de rechercher hors de la famille des nouveaux objets d’amour .

L’adolescence est une période de crise, les troubles du comportement apparaissent à


cette âge la. Il traverse des phases dépressive par ex, l’identité est en cours de
construction.

Il faut du temps et une certaine maturité et conscience de soi pour pouvoir aimer une
autre personne et satisfaire avec elle ses pulsions sexuelles et éventuellement procréer.

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Nom des livres a lire :

introduction a la psycho clinique : Pedinielli

psychologie clinique et psychopathologie : Chabert

François Marty : le grand concept d la psychologie clinique.

psychologie clinique et psychopathologie : Rabeyron.

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CHAPITRE 7 : LE FONCTIONNEMENT DE
L’APPAREIL PSYCHIQUE.

1. La théorie des pulsions.

3 essais vont souligner l’hypothèse d’une pulsion sexuelle pour expliquer les besoins de
l’homme et de l’animal. Parle aussi de la faim.

Pour expliquer ce besoin biologique, on a mis un mot : la faim, mais pas de mot pour la
pulsion du désir.

Freud propose le mot libido : énergie des pulsions qui ont un caractère sexuelle même
lorsque il y a renoncement a un but sexuel.

Concept énergétique, quantitatif (bcp de désir, peu de désir), il permet de mesurer les
processus et les transformations ds le domaine de l’excitation sexuelle.

Ce caractère quantitatif ne peut pas réellement être mesurer.

La libido désigne l’aspect psychique de la pulsion sexuelle ; représente l’énergie de cette


pulsion.

Pulsion : concept limite entre le psychique et le somatique. Trace sur le psychologique de


cette excitation qui est somatique.

Ce représentant psychique est composé de deux choses: une représentation c’est à dire
d'une image et d’un affecte (un ressenti).

L’image correspond à la trace sensorielle de l’expérience, image essentiellement visuel ;


affecte : associe a l’expérience vécu, ressenti de l’éprouvé de l’état émotionnelle ou
encore de la reconnaissance affective qui accompagne la représentation.

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1.1 Les caractères principaux des pulsions.

4 attributs ;
• source : excitation corporel et la tension somatique provienne du corps 

D’où dans le corps ? -> Les zones érogènes.

• But : être satisfaite mais peur être inhibé quand a son but, possibilité de satisfaire ses
désirs rentre en conflit avec la morale. Deux destins possibles d’un symptôme inhibée :
symptômes, la sublimation.

• Objet : la pulsion à un objet, il lui faut un objet pour pouvoir se satisfaire, ou un objet
externe : ou objet interne : propre corps, fantasme, obsession certaines formes de
pensées.

• Poussé : la pulsion a une force qui va vers un but.

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