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Contenu du cours.
Chapitre I : LE NURSING OU INTRODUCTION AUX SOINS INFIRMIERS
Chapitre II. : HYGIENE ET CONFORT DU MALADE
Chapitre III : NUTRITION ET REPAS DU MALADE OU L’ALIMENTATION DU MALADE
Chapitre IV : NOTIONS D’ASEPSIE ET ANTISEPSIE
Chapitre V. EVALUATION DES SIGNES VITAUX
Chapitre VI. SURVEILLANCE DE L’ELIMINATION RENALE ET INTESTINALE
Chapitre VII PREVENTION ET SOINS DES ESCARRES
Chapitre VIII. TECHNIQUES DES LITS
Chapitre IX. TECHNIQUES POUR INSTALLER, TRANSLITER ET TRANSPORTER UN
MALADE
Chapitre X. TECHNIQUE DES BANDAGES
Chapitre XI. NOTIONS DE THERAPEUTIQUE OU INTRODUCTION A LA TECHNIQUE
DES SOINS
Chapitre XII. ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
Chapitre XIII. OBSERVATION DU MALADE PAR L’INFIRMIER
Chapitre XIV. SOINS GENERAUX ET PRE ET POST OPERATOIRE
Chapitre XV. TEST DE DIAGNOSTIC
Chapitre XVI. SOINS AUX MORIBONS ET À LA DEPOUILLE MORTELLE
Chapitre XVII. TECHNIQUES DE SOINS EN RELATION AVEC LES MALADIES
CONTAGIEUSES
Chapitre XVIII. LE PLAN DE SOINS
Objectifs du cours
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1. OBJECTIF GENERAL
A la fin de ce cours, l’étudiant doit être capable d’administrer les soins médicaux et
infirmiers (Nursing)
2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
D’une manière spécifique, l’étudiant doit être capable de :
- Maîtriser les notions de base en soins infirmiers.
- Prendre les mesures d’asepsie et d’antisepsie pendant l’exécution des soins du malade.
- Etre capable d’exécuter les techniques des lits, les techniques d’installation de transiter et
transporter le malade.
- D’assurer l’hygiène et le confort du malade.
- Prendre les mesures nécessaires pour prévenir des données soins aux escarres de décubitus.
- Assurer la nutrition et le repas du malade.
- Prendre les signes vitaux aux clients.
- Assurer la surveillance et l’élimination rénale, intestinales et donner les soins à l’intestin.
- Etre capable de donner les soins généraux en pré et post opératoire.
- Etre capable de différentier les différents tests.
- D’appliquer directement les techniques de bandage.
- Maîtriser des notions thérapeutiques.
- Etre capable de donner soins aux moribonds et aux dépouilles mortelles.
- Etre capable de distinguer les différentes parties d’un plan de soins. Exécuter correctement
selon les possibilités du milieu et les besoins de l’individu les techniques apprises en
respectant les principes d’anatomie et de physiologie.
- Prendre conscience des conséquences néfaste résultant de l’erreur et de la négligence pendant
l’exécution des techniques des soins.
- Assurer les soins hospitaliers et en spécialités exigeant une certaine complexité.
- Assurer l’administration et la gestion d’un service ou d’une unité des soins.
- Assurer l’éducation pour la santé aux clients et à la communauté
- Assurer la formation continue dans le cadre de leur spécialité respective
- Mener des recherches en vue de promouvoir le développement de la profession et des sciences
infirmières.
- Eviter la propagation des maladies du malade vers lui ou les autres malades ou personnes
saines
1.1. PREAMBULE :
Actuellement les soins infirmiers renferment des nombreuses activités de
compétences et de concepts reliés à diverses sciences telles que : le service de la santé, humaines
et d’autres domaines.
Etant une science, les soins infirmiers sont basés préalablement sur les
connaissances théoriques et l’expérience clinique. Ces deux aspects sont à la base de
l’avancement de la pratique infirmière et du développement des soins infirmiers.
Il convier de décrire et de définir la profession infirmière, ce que sont les soins
infirmiers pour le malade, et le rôle de l’infirmier dans les soins à donner aux patients.
Les soins infirmiers sont aussi vieux qui la médecine est ont toujours eu une
relation d’interdépendance et complémentarité.
Alors que la médecine s’occupe du Diagnostic et de la maladie et du traitement de
la cause ; les Soins infirmiers s’occupe de l’analyse des besoins fondamentaux perturbés et de leur
restauration.
Pour une petite histoire, dans les cultures anciennes, les Croyances Religieuses et
les mythes étaient à la base des soins de santé et de la pratique médicale. Les chefs religieux
assumaient la responsabilité de diagnostics et des traitements, et, dans les nombreuses cultures
l’on croyait que la maladie était provoquée par le mécontentement des dieux. Dans de
nombreuses civilisations anciennes, on accordait beaucoup moins d’importance à la vie humaine
qu’aujourd’hui. Les personnes qui veillaient sur la santé ne faisaient pas l’objet d’une grande
considération ; elles dispensaient surtout de garde sous la direction.
1.2. HISTORIQUE DE LA PROFESSION INFIRMIERE
La profession infirmière prend son origine dans l’antiquité. En effet, depuis sa création, l’homme
a toujours manifesté le sentiment qu’il poursuit à venir aux autres.
Cette activité humaine inclut l’ensemble d’intention à apporter un être humain est exprimé par le
mot Anglais « NURSING » qui signifie « NOURRICE »
Ce mot vient du verbe « to Nurse » au sens du mot qui signifie « réconforter, protéger,
soulager »
Depuis très longtemps, cette activité humaine dont le but spécifique est de protéger la vie et tout
intime apporter aux enfants, aux vieillards, aux défavorisés, des infirmes, d’où le mot «
INFIRMIER OU ENFERMIER càd Celui qui soigne les malades dans une infirmerie, un
hôpital». Au fil du temps, cette activité est devenue de plus en plus essentiel au fonctionnement
des groupes familiaux du clan et de des communautés.
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Mais à cette époque, ce sont toujours les femmes qui ont eu la charge. Au moyen-a^ge, des
groupes des militaires étaient uniquement chargés de dispenser les soins aux malades et victimes
de la guerre ; peu à peu aux centres et aux dispensaires hospitaliers étaient organisés aux endroits
plus peuplés mais les conditions sanitaires laissaient à désirer à cette époque.
Mr VINCENT DE POIRL et certains groupements soucieux, comme le secours de charité, sont
acharnés à soulager les pauvres1, des indigents2 et des opprimés.3
Au 19e Siècle, les grands efforts furent accomplis pour réformés les hôpitaux.
Certaines influences de la société commune, FLORENCE NIGHTINGALE en Angleterre
participait pour former des jeunes filles et les initier à des oins devant leur permettre de s’occuper
des malades.
C’est donc FLORENCE NIGHTINGALE qui fut à l’origine de la formation des infirmiers ;
c’est à partir de cette époque que la formation à l’intention du personnel soignant fut apportée.
4) Spirituel : Il est reconnu que chaque personne éprouve des besoins d’ordre spirituels.
Souvent lorsqu’il est malade, il se pose des questions telles que « qui suis-je ? » « d’où
vient le monde ?
La santé constitue une valeur positive, le contraire c’est la maladie. Chaque culture
comprend la santé de sa manière ; raison pour la quel sa compréhension implique également la
notion de bien être intégrale.
B. SANTE OPTIMALE
C’est le seuil d’atteindre une excellente santé pour chaque individu.
Exemple : Un malade diabétique sera en bonne santé quand on est capable de contrôler son
diabète.
Ce concept optimal dépend d’un malade à l’autre. Pour le malade diabétique on doit contrôler :
son sucre dans l’urine, glycémie.
C. ETRE GLOBAL
On considère l’individu dans la globalité de son intégrité.
Il a alors des besoins biologiques, psychiques, spirituels et sociaux qui sont en interaction.
Exemple 1. : Problème psychique : trouble mental
Ex1. : Femme hystérectomie (utérus enlevé)
- Développement des sentiments d’infériorité (pas d’enfants)
- Certaine manifestation : névrose d’angoisse
Exemple 2. Problème physique
Ex1. Emotion chargée au travail, explique une absence d’appétit
Ex2. Déception au mariage peut provoquer la gastrite.
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EQUILIBRE
RESSOURCE
Pas de ressource
Ressources individuelles
PROCESSUS D’AIDE : intervention infirmière Besoins exprimés ou non
Ressources des autres
L’intervention infirmière peut être : - Actes et gestes, conseils et Education morale, prévention, curative, promotionnelle. L’intervention
dépend donc de l’état du malade.
Exemple : Malaria chez l’individu : fièvre, maux de tête, frisson, …
Besoin
Déséquilibre
Ressource
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- La discrétion : respecter les convictions du malade et taire ce qu’on sait à son sujet ; il
est tenu par le secret médical et ne peut rien révéler de ce qu’il a vu, entendu ou toucher
au cours de son service.
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https://www.manager-go.com/management/theorie-de-maslow.htm
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I - Besoin de respirer
1 - Sans gêne
2 - Dyspnée.
3 - À besoin d'aide technique (aérosol).
4 - Ventilation assistée.
I I - Besoin de boire et manger
1 - Mange seul.
2 - Installation/stimulation.
3 - À besoin d'aide partielle et/ou surveillance.
4 - À besoin d'aide totale (faire manger, nutripompe, etc).
III - Éliminer (urines)
1 - Continence.
2 - À besoin d'aide (wc avec aide, urinal, bassin).
3 - Incontinence jour ou nuit.
4 - Incontinence jour et nuit.
Éliminer (selles)
1 - Transit normal.
2 - À besoin d'aide (wc avec aide, bassin, laxatif).
3 - Incontinence, diarrhée, constipation épisodique.
4 - Incontinence en permanence.
IV - Se mouvoir et maintenir une bonne posture
1 - Se déplace seul.
2 - Se déplace avec aide (canneÉ) ou avec une personne.
3 - Se déplace avec l'aide de deux personnes.
4 - Alité en permanence, lever interdit.
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https://objectif-infirmiere.fr/2020/03/15/semestre-1-raisonnement-et-demarche-clinique-infirmiere/
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V - Dormir et se reposer
1 - Dort naturellement.
2 - Dort avec aide (médicament).
3 - Réveils fréquents.
4 - Insomnies fréquentes.
VI - Se vêtir et se dévêtir
1 - S'habille, se déshabille seul.
2 - A besoin du conseil d'un tiers, de surveillance.
3 - A besoin de l'aide partielle d'un tiers.
4 - A besoin d'une aide totale.
VII - Maintenir sa température
1 - Adapte ses vêtements à la température ambiante.
2 - Demande à être protégé.
3 - Incapable d'adapter ses vêtements à la température ambiante.
4 - Garde les vêtements qu'on lui enfile.
VIII - Être propre, protéger ses téguments
1 - Se lave seul.
2 - A besoin d'être stimulé mais se lave seul.
3 - A besoin d'une aide partielle (une partie du corps).
4 - A besoin d'une aide totale pour se laver.
IX - Éviter les dangers
1 - Lucide.
2 - Confus et/ou désorienté épisodiquement.
3 - Confus et/ou désorienté en permanence.
4 - Coma, dangereux pour lui-même et pour les autres.
X - Communiquer
1 - S'exprime sans difficulté.
2 - S'exprime avec difficulté (bégaiement).
3 - A besoin d'une aide pour s'exprimer (ardoise, interprète).
4 - Ne peut pas s'exprimer (aphasie), ne veut pas s'exprimer.
XI - Agir selon ses croyances et ses valeurs
1 - Autonome.
2 - Est découragé, exprime sa colère, son angoisse.
3 - Éprouve un sentiment de vide spirituel.
4 - Demande une assistance spirituelle.
XII - S'occuper en vue de se réaliser
1 - Autonome.
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2 - Triste, anxieux.
3 - Angoissé, opposant, se laisse aller.
4 - Négation de soi, désespoir.
XIII - Besoin de se récréer, se divertir
1 - Autonome.
2 - Désintéressement à accomplir des activités récréatves.
3 - Difficulté/incapacité à accomplir des activités récréatives.
4 - Refuse d'accomplir des activités récréatives.
XIV - Besoin d'apprendre
1 - Se prend en charge.
2 - À besoin de stimulation.
3 - Apathique.
4 - Refus, résignation
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3. Rôle de l’infirmier Dispenser les soins à l’individu aux Rôle complémentaire, Régularisation et contrôle Aider à influer sur le Promouvoir le comportement
périodes critiques ou de survie de supplémentaire pour maintenir de la stabilité et de développement de la capacité adaptatif de l’homme en
façon à ce qu’il puisse développer et ou rétablir l’indépendance dans l’équilibre du système de l’homme à atteindre un manipulant les soins de
utiliser le mode optimal d’adaptation : la satisfaction de 14 besoins comportemental. niveau optimal d’auto - soins. stimuli (focaux, contextuels
mentale, physiologique, sociale, fondamentaux et individuels.)
affective, cognitive qui lui permettent
d’atteindre un niveau optimal.
4. Source de différent Modification actuelle ou anticipée de la Manque de force, de volonté Stresse fonctionnel ou Toute intervenante des auto – La façon de faire face à la
stimulation survenue et à des périodes ou connaissance structural soins difficulté inadéquate pour
critiques et qui peuvent provoquer la Ex : une personne, un objet, maintenir face à un membre
rupture du mouvement optimal de avec condition, un événement où accès des besoins.
l’individu. ou circonstance.
5. centre d’intérêt Mode d’adaptation requerrant les Mécanisme de contrôle et de Incapacité à maintenir Auto – soins Le stimuli focaux.
renforcement, mode approprié ou la régulation des impératifs formel l’autonomie dans les
modification (mode inapproprié) de soins (déficit dans
façon a maintenir et retrouver le l’organisme)
mouvement optimal de fonctionnement
6. Mode d’intervention Manipulation de stimulus par Remplacer, couper, substituer, Faciliter, inhiber, 5 façons générales d’aider ; Manipulation des stimuli
introduction de mouvement stimules la ajouter, renforcer, augmenter. défendre, empêcher aider ou travailler à aider, par augmentation,
suppression de stimuli existant pour la guider soutenir, fournir un diminution pour le
modification d’un stimulus actuel environnement propre au maintien.
développement, enseigner
7. Conséquence Le maintien du nouveau optimal du - Indépendance plus grande de Comportement efficace et Atteinte chez l’homme d’un Réponses adaptatives aux
fonctionnement la disparition de 14 besoins efficient état optimal d’autonomie stimuli.
fondamentaux de l’homme. dans les soins
-La mort sereine (normale)
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8. Mobilier du malade
Un Table de chevet, 2 armoires, penderie, 3 petites tables, 1 fauteuil, 1 chaise, 1 cadre
métallique, 6 paravent 7 lit : aidé à isoler le client, économiser les fores du soignant
faciliter l’examen médical.
a) lit
Lit ordinaire : Le malade, économique et avoir la force (examen Médical) le lit peut
être métabolique ou en bois répondant aux exigences suivantes : longueur 1,90 m,
largeur 0,90 m hauteur avec le matelas y compris ± 80 cm pour permettre
d’économiser du force du soignant, faciliter le nettoyage du sol, éviter le poids,
faciliter l’examen médical, économie la force du soignant.
Le lits spécial : amovible dépend des cas des maladies.
*Indication : - malade cardiaque
- malade paralysé
- malade en orthopédie
▲ Les accessoires de lit
1. panneaux latéraux,
Support,
Potence,
enveloppe du matelas : housse,
cousins (oreiller),
Toile imperméable,
lingerie (drap de dessus et de dessous : doit avoir une longueur de 3,1 m et longueur
de 2m, alèse : peut être en tissus ou en caoutchouc, toile d’oreillers).
▲ Position de lit
La position doit être d’une manière :
1. à être abordable de 3cotés 2. la lumière vienne derrière
3. à la surveillance facile 4. systèmes d’immobilisation
5. à l’abus de courant d’air
▲ Position de lit par rapport autre lit
1 écart d’environ 1.5m
2. un bon alignement (la position donne une bonne impression)
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1. IMPORTANCE :
- Des observations précises aideront le médecin dans son diagnostic et genre de traitement à
donner.
- L’art d’observer un malade est très utile en nursing parce que c’est à partir des
observations du malade que dépend la guérison ou la mort car elle peut d’orienter les soins
Pour savoir le réel problème chez le malade il faut se concentre auprès de lui.
2. COMMENT OBSERVER UN MALADE ?
1. Il faut l’observer avec dissimulation (sans informer au malade).
2. il faut l’observer avec tact et discrétion (avec précision ne pas divulguer le secret).
3. il faut l’observer positivement : objectivement, sans sentiment ni sympathie.
4. il faut observer attentivement : sans laisser les détails.
NB. Deux moyens nous permettent d’observer un malade :
a) Par l’usage des sens :
► la vue, qui est le sens peut être le plus important, ► l’ouïe,
► L’odorat, ► le toucher (ils moins importants, mais très utiles).
b) Par les instruments : le pus utilisés sont :
► Le thermomètre, ► le stéthoscope, ► le sphygmomanomètre, ► le pèse-personnes
3. REACTION DU MALADE
On peut, chez un malade observer :
- Symptômes subjectifs : une manifestations (plainte) que présente le client, qu’il sait
décrire. On les appellent vagues car ils peuvent être exprimés différemment par des patients
Ex : douleur vague, nausées…
- Symptômes objectifs : manifestation découverte auprès du client par le soignant.
Ex : pâleur conjonctivale (conjonctive palpébrale : pupille peu colorée).
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2. CONDITIONS DE L’EXAMEN
- Examen d’un enfant (nécessité de ses parents proches,)
- Examen de Vieillard (comprendre la psychologie de vieux)
- Examen des malades gravement atteints ou non (gravement atteint, son accompagnateur
est nécessaire pour le diagnostic.)
- Examen d’un Malade mental nécessite une aide.
- Coeur et vaisseaux
- Poumons
- Abdomen
- Organes génitaux
- Membres supérieurs et inférieurs
- Muscles, glande.
- Peau, infirmité.
En pratique les étapes sont :
- Plainte principale du client (motif principal de consultation : pas plus de trois)
- Interrogatoire ou anamnèse : histoire de sa maladie par ordre de chronologie
- Les antécédents :
♦ Personnels en rapport ave le malade lui-même.
Antécédents médicaux
Antécédents Chirurgicaux
Antécédents Obstétricaux
♦ Familiaux en rapport avec les enfants, le conjoint voir les voisins les proches.
Antécédents Médicaux
Antécédents Chirurgicaux
Antécédents Obstétricaux.
♦ Collatéraux en rapport avec les frères et sœurs.
Antécédents Médicaux
Antécédents Chirurgicaux
Antécédents Obstétricaux.
♦ Héréditaires en rapport avec les parents et grands parents
Antécédents Médicaux
Antécédents Chirurgicaux
. Antécédents Obstétricaux.
- Le complément d’anamnèse pour réoccuper les détails que le malade aurait oubliés. Les
questions suivent un canevas logique en fonction des plaints du client et cela de la tête aux
pieds.
Les questions qu’on peut oser :
- Depuis quand souffres –toi ? Comment souffres tu ? Quels sont les médicaments reçus, y
– t – il succès ou pas ?
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Examen physique doit respecter ses étapes : inspection, palpation ; percussion, le toucher
orificiel.
Etat Général. Inspection de toutes les parties mais en pratique on inspecte plus la conjonctive
interne de l’œil.
La conjonctive peut être : - Palpébrale colorée, peu colorée etc.
- Bulbaire ictérique, an ictérique.
Bouche : muqueuse : humide ou sèche
Gorge : inflammée ? ou pas ? Palpation sous maxillaire : ganglion sous maxillaire.
Osculation : cœur, poumon
Abdomen (palpation) masse abdominale, sensibilité.
Conclusion : Diagnostic de présomption (pas de certitude.)
Diagnostic différentiel (objectifs)
Examens para cliniques :
Il faut passer par l’examen de :
- Labo. Ex. selle, sang : G.E, Urine : hémoglobine
- Rx thorax.
Puis on arrive à une conclusion : Diagnostic de certitude.
EXEMPLE
Mme X : F° frisson Antécédent : sous particularité
Céphalée, vertige u jours Abdomen : hépatomégalie 2 cm
Antécédent médical : Souffrance Ailleurs : sous particularité
Paludisme traité CCL : - malaria (diagnostic de présomption) =
Au chloroquine. Grippe
- Diagnostic différentiel
Examen Physique : EG Labo : G.E malaria positive
Conjonctivite CCL : Malaria de certitude
Palpation au pole
Bulbe : ictérique
Matériel nécessaire pour l’examen médical
- Examen général.
- Examen spécialisé :
Examen gynécologique : hystéromètre, Pelvimétrie, Spéculum vaginal
- Examen cardiaque augmentation d’espace costal gauche
- Examen pulmonaire : topographie
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Pour le nez, la gorge, l’oreille on a besoins d’un miroir pharyngé, spéculum nasal, otoscope.
Pour l’examen orthopédique : marteau à réflexe, mettre ruban.
Pour l’examen circulatoire : oscillomètre, tensiomètre, stéthoscope.
Technique de l’examen médical : on peut faire
1) Auscultation (médiate ou immédiate)
2) Palpation
3) Percussion (avec les doigts) percussion
4) Inspection (observation)
Investigations généralement employées.
1) Auscultation
2) Palpation
3) Percussion
4) Mensuration
5) Manifestation exploratrice (mouvement de membres)
6) Test de réflexes
7) Examens généraux (tête, cou, nez)
8) Pesée et mensuration, il faut prendre : Poids ; toise.
C. DOSSIER DU MALADE
Ensemble de toutes les fiches du malade depuis son admission
1. IMPORTANCE
Au malade : Exactitude dans les soins au malade, protection loyale du malade cas le malade à
une preuve de son soins
Au personnel de santé : l’aide mémoire au personnel, une protection (défense) en cas de
poursuite médicolégales.
A l’hôpital : permet de préciser le coût de séjour du malade, un document protection (de
soutien) en cas de poursuite médicolégales
Aux Chercheurs : il constitue les archives pour les recherches médicales.
c. Fiche de consultation
d. Fiche d’anesthésie
e. Fiche d’intervention
f. Fiche de protocole opératoire
g. Fiche d’histopathologie
h. Feuilles d’ordonnance
i. Notes d’observations propres
3) section infirmière : Que l’infirmier soit capable
d’évaluer les soins à donner au malade et les signes vitaux (dans un graphique, une courbe.)
- Les excréta les ingestas, les paramètres vitaux : température, Pouls., R° Température
artérielle et obligation (faire preuve de secret professionnel.)
Excréta : ce que le malades élimine (vomissement, diarrhée, urine, de 24 heures,…
Ingesta : ce que le malades reçoit (liquide alimentaire, sérum etc.)
Symptôme que le client présent Ex. cyanose, douleur
Réaction du client aux soins évaluer l’efficacité des actions des soins en fonction de
B.F.P (14 besoins selon V ; HENDERSON)
A la sortie faire la facture du client et déposer le dossier à la comptabilité et service
d’archives.
Médicament à donner : horaire, intervalle, dose, voie d’administration, forme de
médicaments (à signaler)
- d’une main tenir le malade au sein de la hanche alors que l’autre main gauche, glisse la
panne vers le siège du client poignets étant entre les membres inférieurs et écartés,
- couvrir le client de la couverture individuelle,
- laisser la sonnette auprès du client et atteindre quelques minutes,
- revenir pour retirer la panne le client en ordre après la toilette au siège,
- observer les selles du malade : c'est-à-dire : Aspect ; forme, couleur, quantité, odeur, nature…,
- faire le rapport au dossier du client.
NB : Si le malade est inconscient travaillez à 2 ou 3 infirmiers pendant cette technique.
Entretien :
- laver avec l’eau savonner,
- sachez après le lavage au propre.
- Jamais mettre la panne sous le lit du client (une armoire propre et étage inférieur de la
table du client).
Il faut remercier le malade pour sa collaboration après nettoyage du bassin du lit.
On observe également : la défection facile ou difficile, réaction.
1.7.2. URINAL
usage : Recueillir l’urine chez l’homme et chez la femme.
Matière : en caoutchouc (plastique), en métal, acier inoxydable.
Dimension : diverses (petites tailles et grandes tailles).
Technique (mise en place) :
- prévenir le client ;
- placer le drap individuel (pour les lits ouverts),
- Ecarter les jambes du client,
- Eviter de toucher l’organe génital à la main nue. (Chez la femme il faut fixer l’ouverture
de l’urinal au niveau de la vulve),
- de manière à ne pas mouiller le lit,
- Laisser le malade uriner pendant une minute,
- Retirer l’urinal,
- apprécier la quantité, la qualité, l’aspect, la nature de l’urine etc., observer les réactions du
malade pendant 24 heures (durée nécessaire pour bien évalue),
- jeter l’urine dans la poubelle supérieure à la toilette.
Entretien :
- Laver à l’eau savonner (si l’urine est infecté, il faut désinfecter avant L’entretien.)
- Nettoyer, rincer et sécher, garder dans un endroit frais, jamais en dessous du lit.
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NB : Les Urinaux personnels sont plus préférés que ceux collectifs.
1.7.3. CRAHOIR
Usage :
Destiné à recevoir des crachat (expectora) c’est un gobelet.
Mise en place :
- il doit être sur la table de cheveux du coté droit.
- Y mettre de l’eau (crachat non infecté), y mettre des désinfectants (crachat infectés)
allusion faites aux grands tousseurs (TBC etc.)
- Le personnel se place derrière le client lorsqu’il tousse
Entretien
Deux à trois semaines sous traitements quelle que soit la toux, le client n’est plus contagieux.
Si le crachoir est infecté : il faut détruire avec le feu ou alors désinfecté.
Si le crachoir est non infecté : il faut laver, nettoyer, rincer et sécher, puis garder
dans un endroit fais.
Le crachoir individuel est de préférence.
1.7.4 BASSIN UNIFORME : (forme d’un rein ou haricot)
Usage : - Recueillir les vomissement, liquide d’irrigation.
- Déposer les matériels, pinces, compresses.
- Pansement souillé.
Technique : usage courant
Entretien :
- Laver l’eau savonnée, rincer, sécher et désinfecter,
- si souillé par les déjection (excréta) plus plaies, tremper le B-K, utiliser la solution
désinfectante, laver, rincer, sécher et garder dans un endroit frais et dans l’harmonie.
1.7.5. BLOC : Matériel avec une petite excavation au centre pour soulever les pieds du lit.
1.7.6. CERCEAU ou ARCEAU : Permet de protéger une partie au corps contre le poids de
la literie. Ex. Brûlure.
1.7.7. DOSSIER DU LIT
USAGE : Pour assoire le malade
MATIERE : En métal, en bois.
TECHNIQUE : - Fixer le dossier sur le lit à garnir
- Garnir d’une alèze
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ENTRETIEN
- Vider le coussin à air
- Laver, sécher, laisser égoutter (faire sortir jusqu’à la dernière goutte)
- Garder le coussin dans un endroit frais et sec.
1.7.13. CRACHOIR
Pour recueillir les crachats (l’expectoration).
TECHNIQUE
- Malade non infecté : mettre de l’eau ou du sel de soude dans le crachat.
- Malade infecté : mettre le désinfectant dans le crachoir.
- Infection : se tenir derrière le client, position assise.
ENTRETIEN
- Brûler le crachoir chez z infecté
- Verser les crachats dans la déversions
- Evaluer la qualité et la quantité, la couleur, la odeur, l’aspect,…
- Laver, savonner, rincer, sécher, garder à l’endroit frais.
1.7.14. MATERIEL DE PANSEMENT
GAZE HYDROPHILE : tissu lâche et soyeux qu’on utilise pour nettoyer.
COMPRESSES : morceaux de gaz hydrophile sous forme carrée ou triangulaire
COMPRESSES ABDOMINALES : sont bien conçues, qu’on utilise dans la salle
d’opération pour le sang.
COTON ORDINAIRE : Coton utilisé pour nettoyer la plaie
PANSEMENT ORDINAIRE/ (coton ordinaire imprégné d’huile) + coton
hydrophile sans huile. Le tout enfermé dans un morceau de gaz hydrophile.
TUILE GRAS : Gaz hydrophile imprégné dans la vaseline, l’huile de raisin qu’on
utilise en cas des brûlures ou de greffage.
AVANTAGE : Absorption des secrétions sans adhésion à la plaie.
SPARDRAP ADHESIF : mélange de tissu et de zinc.
COLLODION : substance qui sert à boucher l’ouverture après ponction lombaire
MECHE : Compresse longue et étroite pour absorber les secrétions des plaies
profondes, parfois peut être imprégné d’une substance antiseptique.
Ex. Mèche iodoformée.
DRAIN : Tube creux en caoutchouc pourvu des ouvertures latérales (oeil), utilisé
pour éliminer les secrétions des plaies surtout pour les malades opérés.
CHAMPS: un tissu qu’on utilise pour garder le matériel stérile pendant
l’administration des soins.
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3.1. GENERALITES
L’hygiène est l’ensemble des pratiques qui favorisent la santé et sa préservation. Une
bonne hygiène corporelle est importante pour l’état général de l’individu.
Se sentir propre et bien soigné soutient le moral et, à ce point de vue, une bonne hygiène
corporelle dépend en grande partie de l’appartenance culturelle de l’individu et des valeurs
sociales aux quelles lui-même et son groupe sont attachés. L’Infirmier doit tenir compte de
ces différences.
Il n’en reste pas moins que l’infirmier peut aider le patient à adopter de bonnes pratiques
d’hygiène et doit profiter de toutes les occasions pour éduquer le patient et sa famille dans ce
domaine.
a) Définition :
Par définition l’hygiène est l’ensemble des pratiques quotidiennes qui permettent
d’assurer la propreté du corps et des téguments et d’en préserver l’intégrité.
b) Objectifs généraux :
♦ assurer la propreté corporelle afin de maintenir et de favorise le rôle protecteur et
sécréteur de la peau.
♦ assure le bien être de la personne soignée et une bonne estime de soi.
♦ maintenir les tissus cutanés en bonne condition.
♦ maintenir la propreté des ongles et des cheveux.
c) Critères de base :
Un critère est une marque, un fait sur le quel on se réfère pour émettre un jugement, une
appréciation ; le mot « critère » vient de « juger ».
Les 4 critères pour la toilette et les soins de base sont :
♦ le confort ♦ l’efficacité ♦ l’économie ♦ la sécurité.
d) Confort :
Pour qu’une toilette soit confortable, il faut apprécier les faits suivants :
♦ La température : ni trop chaude, ni trop froide,
♦ Le respect de la pudeur : isoler le patient, ne pas découvrir complètement,
♦ L’humidité : en faisant la toilette veiller à ne pas mouiller le lit,
♦ La douleur : si la douleur est localisée, ne pas l’aggraver par des fausses manipulations ou
des frottements inutiles ; on peut éventuellement donner un analgésique ½ heure avant le soin.
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c) Matériel
Une cuvette avec de l’eau (chaude ou fraîche), du savon, une serviette de toilette (essuie pour
mains), une lavette ou gant de toilette, une lotion pour la friction, un vêtement ou une
chemise ,propre(parfois fourni par l’hôpital), linge propre pour changer le lit si nécessaire, un
paravent, une chaise ou une petite table.
d) Préparation du patient
- informer le patient, lui expliquer le soin, évaluer ce que le patient peut exécuter lui-même, s’informer
sur le désir du patient, déshabiller le patient, par exemple veut il du savon sur le visage ?, le gant ?
- Position : la position sur le dos est la meilleure ; déshabiller le patient en ayant soin de le couvrir
soigneusement avec un drap.
- enlever la montre et les bijoux qu’il faut en sûreté (les remettre au responsable moyennant une décharge).
d) Précautions :
Avant de faire le bain du malade il faut fermer premièrement les fenêtres (selon le climat).
Si c’est en cas de pansement dans la salle, nettoyer la plaie puis le bain suivra
Techniques
1) LE MALADE PEUT S’ASSOIRE
- Détacher l’oreiller et feuille de température avant toute opération ;
- Placer le paravent pour isoler le malade ;
- Défaire le lit en plaçant le drap de dessus sur le patient pour ne pas le laisser nu ;
- Aider le patient à se déshabiller puis aller se laver les mains ;
- Commencer la toilette segment par segment ;
- Placer l’essuie sous la tête du malade pendant que l’infirmier qui dirige la technique avec
ou sans savons selon le désir du patient ;
- Faire le bain du visage, laver le cou et les oreilles, savonner, rincer, sécher avec douceur
- Laver bras les plus éloigné de soi en glissant l’essuie mains sous la partie à laver, rincer,
sécher puis la même chose avec le bras proche de soi ( pendant que l’infirmier
nettoie les membres supérieurs concernés des extrémité vers l’épaule, passer aux m.s
proches avec les mêmes manœuvres).
BAIN DE LA POITRINE ET DE L’ABDOMEN :
- Laver la poitrine ; les creux axillaires ; et le ventre ; savonner, rincer, bien sécher talquer
en particulier sous les seins ;
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• Pour les patients patients qui ne peuvent pas se laver, il est important de leur donner les
moyens de se laver les la bouche au lit ; si le patient est incapable le faire lui-même, alors
il faut que l’infirmier procède aux soins de bouche.
Objectifs :
• Eviter une mauvaises haleine, • Prévenir la carie dentaire,
• Prévenir les maladies buccales.
Soins des dents :
Chaque après repas, ou au moins chaque soir, le patient devrait se brosser soigneusement
les dents.
Matériels :
Brosse à dent appartenant au patient (si non brosse à dent « coutumière »), gobelet avec
eau potable fraîche, un peu de sel ou pâte dentifrice si disponible, essuie mains, bassin
réniforme.
Technique :
- Brosser les dents supérieures de haut en bas, les dents inférieures des bas en en haut, sans
oublier la face interne des dents ; il faut cependant éviter d’irriter les gencives.
- Bien rincer la bouche après le brossage.
NB : Chez l’inconscient, jamais utiliser l’eau bouillie.
Il faut nettoyer la bouche avec un morceau de compresse imbibé d’eau pour humidifier les
muqueuses buccales.
Nettoyer à l’aide d’une pince de PEAN toutes les 4 heures chez l’inconscient.
2. SOINS DES YEUX
Nettoyer les yeux avec une compresse stérile de l’extérieur vers l’intérieur.
6 tampons peuvent suffire et un sérum physiologique.
3. SOINS DES MAINS ET ONGLES
Nettoyer avant et après les repas, après la toilette et il faut éviter des ongles longs.
Technique
- Lieu : Bassin dans lequel il faut plonger la main 15 minutes.
- Sécher le main et couper les ongles à l’aide d’une lame de rasoir ou coupe ongles pendant
que les ongles sales recueilli dans une compresse soit jetés des le B.R.
4. SOINS DES ORTELS ET DES PIEDS (voir bain partiel.)
- Plonger les pieds dans un bassin d’eau pendant 45 minutes environs
- Couper de manière irréprochable des ongles sales.
5. SOINS DE LA TETE
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Matériel :
- Eau savonneuse ou champoing, alèse en tissu, essuie-mains, alèse en caoutchouc, une
épingle de sécurité ou pince Kocher.
Technique :
- Faire asseoir le client ou le laisser coucher la tête d’un coté du lit ou en hypertension à la
tête du lit.
- Fixer l’essuie-mains, l’alèse en caoutchouc, le tout plongeant dans un bassin
- Fixer toutes les linges par l’épingle de sécurité ou pince Kocher à la poitrine de client
- Mouiller les cheveux de l’eau savonnée, ensuite rince correctement les cheveux. On peut
faire appel à un coiffeur et vous terminez la technique.
- Enlever la chemise en la serrant par-dessus la tête bras sain d’abord ensuite le bras
malade.
- Habillé bras malade puis bras sain.
3.3. CONFORT DU MALADE
IMPORTANCE :
Hôpital ‘’soigner le malade’’, condition favorable dont il faut tenir compte « Les soins
médicaux et infirmière » ne suffisent pas sur le bien être du malade.
Il faut aussi un repos physique et un repos mental. N’aggraver pas l’état du malade par des
techniques inappropriées.
Exemple : l’asepsie de la plaie opératoire est assurée par l’emploi des gants, des
instruments, des champs ; de pansements stériles.
Les Soins quantitatif et qualitatif dépendent d’une nutrition normale nécessaire pour la
défense de l’organisme, mais peut être peut perturbé dans certaines conditions comme un état
émotif (peut toucher l’appétit).
A. ROLE DE L’INFIRMIER :
L’infirmier n’est pas dans la préparation, l’alimentation ou donner à manger au client, mais il
doit :
- Veiller aux réactions du client au goût, habitudes alimentaires du client ;
- L’encourager à consommer le liquide contenant les vitamines, sels minéraux naturels
qu’aux aliments artificiels.
- Pour l’enfant la vitamine D pour la croissance d’os.
- Encourager l’alimentation naturelle qu’aux aliments artificiels.
0. INTRODUCTION
Deux principes :
1° Là où il n’y a pas de microbes ne pas en apporter. Asepsie
2° Là où il y a des microbes, il faut le combattre. Antisepsie
I. DEFINITION
A. ASEPSIE :
L’absence des microbes, privation de tout produit microbien capable de nuire.
Exemple : - Une pince est aseptique
- Un champ stérile ou aseptique
- Aseptiser la peau : rendre la peau stérile.
- Plaie aseptique : Plaie sans microbe.
NB : Asepsie est une méthode préventive et combative.
a) Préventive : Elle permet d’avoir un matériel stérile.
b) Combative : Elle permet la stérilisation d’un matériel avant l’utilisation.
B. ANTISEPSIE :
Est méthode qui consiste à détruire, à combattre les germes sur les objets sur la peau,
muqueuse.
Le produit utilisé est le produit antiseptique
C. DESINFECTANT, STERILISATION, DESINJECTION
1) DESINFECTANT : Produit utilisé pour la désinfection (seulement les germes
dangereux)
2) STERILISATION : Destruction des germes pathogènes ou non (dangereux ou non)
3) DESINJECTION : Destruction des germes sur la peau ou sur l’objet.
4) BACTERIOSTATIQUE : Qui empêche le développement des germes.
5) BACTERICIDE : Détruit tous les germes. Un bon désinfectant doit être bactéricide.
B. PROCEDES DE FORTUNES
Ce procédé utilise les Flambage, le repassage,
Bec bunsen
* Flambage à l’alcool
Plateau.
DESAVANTAGES
- Peu efficace : Stérilisation douteuse
- Aucun effet sur les anaérobies.
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On peut soit plonger les seringues en plastics dans l’eau bouillante, soit plonger le métal ou
verre dans l’eau froid et compter la durée de stérilisation.
20 à 30 minutes dans l’eau plus 20 % de sel de soude, (un bouilleur en aluminium).
Instruments pointus doivent être entourés d’une compresse pour éviter le déchet.
Désavantages.
- Les spores bactériennes non détruites ;
- Difficulté de conserver le matériel stérile.
La température de 50 à 60°c est une stérilisation efficace pendant 6h. Il est un produit toxique
explosif, irritant.
Quelques désinfectants.
1) Antiseptique : Utilisé chez le malade et occasionnellement les objets
a) Alcool dénaturé 70 à 80 % d’alcool et 30 à 20 % d’eau avant tue les microbes, virus.
Désavantages
- Peu actif aux spores bactériennes ; - Réaction après 10 minutes.
b) Alcool aiguë : Alcool codé : 95 % et teinture d’iode 5 %, réaction 15 secondes après
durée de contact.
c) Solution de Carrel : Hypochlorure de soude (clonazone) ; berkendyl, chloroseptine, chloramine.
Cette solution à un pouvoir bactérien sauf le BK, et n l’utilise pour la plaie infectée,
nécrosée. C’est une solution instable ; 1 à 2% (irrigation internes), 0,25 % ou 0,5 %
plaies ; sondes, bains, 5% linges, déjections, plaies très injectées
d) Hibitine (chlorexidine) peu toxique avec des concentrations différentes :
5 % instrument, peau, H.A.C : hôpital Antiseptic concentate : chlorhexidine + cetovlon 1 % + 1,5 %
e) DETTOL (chloroxyphenol) : Bactéricide peu actif sur les gramm. +, 3 % de
destruction bactéries pathogène en ¼ d’heure et BK en une heure.
f) Ammonium quaternaire (xephirol, sabenyl, savlon, cetovlon, biocidan, etc. le milieu
de culture pour les pyocyaniques la dilution dans l’alcool 0,5 % champ opérative.
2) Antiseptique pour patient : à de conseiller autre usage
1) Eau oxygénée (H2O2) : plaies : lavage.
2) Kmno4 : plaie, muqueuse ¼% (le produit est 1 gr (l) caustique à bien,
dissoudre
3) Sels de Hg (mercure) – oxycyanure de Hg désinfection thermomètre,
lavage vésical
- Mercurochrome : plaies sèches.
4) Nitrate d’argent : 1 % lavage, 1 à 2 % pasteurisation
5) Sulfate de zinc : 0,1 à 1 % (conjonctivites)
3. Désinfectants emploi non autorisé au malade :
1) Le chlore : désinfectant puissant
2) L’eau de javel : (linge, vaisselle)
3) Solution de crésol et dérivées : Cresylique (créoline, crésyl), lysol 5 % utilisée pour les
locaux, ustensiles.
4) Formol 40 % : 10 % conservation des pièces anatomiques, 5 à 6 % conservation stérile
des instruments, 2 % conservation des linges.
5) Oxyde de calcium, chaux vive : pour les W.C
59
- Petites plaies
- Placement d’un Povidone iodée (10 Pure = 10 %/PV Jamais avec une
cathéter ponction %) = Bétadine dérivée mercurielle
lombaire (merfen),
- Cordon ombilical mercurochrome,
- Champ opératoire savon désinfectant)
- Plaie opératoire
avant suture
- désinfection d’un Diluée à 2,5 % de PV A renouveler a une
site d’injection 1 partie à 10 % + 3 fois par semaine
parties d’eau bouillie
et filtrée
- sol, éviers, tables, Lysol ou solution Lysol: 20 à 50 ml/l A renouveler a une - Pas de secours
haricots, alèse. chlorée javel 12 % (4 % fois par semaine métallique en
chlore) 50 ml/l, présence de chlore
hypochlorite de Ca (à - Ne pas mélanger
70 % de chlore : 3 avec un détergent
gr/l ou 2 Cas) sceau Nettoyage préalable.
de sol de chloramine
5 gr/L
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EXERCICESDE DILUTION
1. Exprimez en % 2/100, 1/8, 9/5000, 5/30, 1/3 , 0,05/10, 1/20, 1/4000
2. a) Exprimez en gr : 5000 mg, 16 mg. 1000 mg, 0,50 mg ; 6 mg
6) Exprimez en mg : 4 gr, 0,25 gr, 0,015 gr, 0,1 gr
SOLUTION
1) a) 2/1000 x 100 = 2/10 = 0,2 % b) 1/8 x 1002 = 25/2 = 12,5 %
c) 9/1000 x 100 = 9/10 = 0,9 % d) 900/5000 = 900/5000 x 100 = 18%
e) 5/30 x 100 = 16,6 % f) 1/3 x 100 = 33,33 %
h) 0,05/10 x 100 0,5 % g) 1/400 x 100 = 0,25 %
3. Vous devez préparer une solution de chloramine pour irriguer une blessure.
Quelle quantité de chloramine emploierez – vous pour 2 l de solution à 2 %
Concentration : 2 %/2 2l
2 % = 2 gr -> 1000ml
2l (2000ml)
- 2 gr x 2000 ml/ 100 ml
- 40 r un comprime de chloramine = 500mgs donc il faut 80 comprimés pour 2 litres.
4. Pour préparer 30 ml de nitrate d’argent à 2 % quelle quantité de nitrate
d’argent (AgN03) faut – il employé ?
Concentration : 2 %
30 ml quelle quantité AgNo3
2 % -> 2 gr -> 100 ml
2 gr x 30 ml / 100 ml = 6gr/10 = 0,6 gr
=> 600 mg
5. Vous avez une solution mère de crésol à 50 % dans l’eau vous avez besoin de
300 ml d’une solution de crésol à 5 % comment procéder ?
Solution
Données
Solution mère : 50 %
Solution à 5 % d’une quantité à 30 ml
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Inconnue
Quelle quantité à 5 % faut –il utiliser ?
50 % X = 5 % de 300 ml
= 5% x 300 ml / 50 % = 150 ml / 5
X = 30 ml à 50 %
X = 300 ml – 30 ml = 270 ml
Il faut 30 ml à 50 % + 270 ml d’eau utilisée = 300 ml à 50 %
Ex => 5 est 1/10 de 50 => 1/10 x 100 ml + ? = 100 ml
(50 % + quelle quantité d’eau = à une solution de 5 %
-> 10 ml + ? = 1000 ml
=> 10 ml + 90 ml d’eau = 100 ml à 5 %
=> 30 ml + 270 ml = 300 ml à 5 %
6. Comment préparer 4 l de solution physiologique à 0,9 % a partir d’une solution
salée à 50 %
Donnée
TRAVAIL PRATIQUE
1) Vous avez 30 ml d’une solution de AgNo3 à 10 %. Combien de ml d’eau distillée
vous ajouteriez pour obtenir une solution à 5 %
2) Combien de formol à 30 % faut – il pour préparer 1000 ml solution à 2 %
64
DEFINITION
Les signes vitaux sont les indications qui permettent d’observer tout changement à
l’intérieur des fonctions corporelles. Ces signes sont : la température, la pulsation,
respiration, la tension artérielle et le poids.
Par « évaluation des signes vitaux », n entend la mesure des fonctions vitales de
l’organisme.
VI.1. LA TEMPERATURE
A) DEFINITION
C’est l’équilibre entre la production et la perte de chaleur ; C’est le degré de la chaleur
corporelle.
Le système de thermo régulation permet de maintenir une température constante grâce à un
équilibre entre d'une part la production de la chaleur et la déperdition de la chaleur d’autre
part.
B) ELEMENTS DE PRODUCTION DE LA CHALEUR
- Le métabolisme alimentaire et l’activité cellulaire et travail musculaire ;
- Augmentation de la production de l’hormone thyroïdienne, sécrétion de l’adrénaline et de
la noradrénaline.
C) ELEMENTS DE LA DEPERDITION DE LA CHALEUR
- Rayonnement : Un objet dont la température supérieure à celle d’un milieu irradie sur l’eau
Ex : Un individu dans un milieu ambiant. (La température d’un homme 37°c/,
milieu 25°c conséquence de l’homme, l’air s’irradie vers le milieu ambiant dont il
perd une petite d’air quand la température diminue et quand elle d’augmentation,
la chaleur augmente).
- Conduction : perte de molécule. Ex : une immersion dans l’eau glacée.
- Convention : Plus l’air se déplace rapidement, plus perte calorique d’une genette.
Ex : ventilateur, fenêtre fermée.
- Evaporation : par respiration et expiration, transpiration.
65
Généralité :
1) Ne pas éveiller le malade
2) A distances de repas
3) 2 x / jours
4) Surveiller le client soupçonner Flandre
5) Maintenir de thermomètre pour un inconscient.
R) – Vérifier les fonctions de thermomètre
- Jamais sensation tactile
- Graphique de le température hors du client.
Entretien du thermomètre
1° THERMOMETRE PERSONNEL :
- après usage il faut : Nettoyer, désinfecter, et mettre dans l’étuis.
2° THERMOMETTRE EN COMAIN
- après usage il faut :
a) Thermomètre suffisants : Un thermomètre par malade, ranger les thermomètre dans une
boîte de l’ouate (compresse propre) après l’avoir placé, le désinfecter le prochain usage
remettre à son endroit : le plonger dans une solution désinfectée pour la désinfection efficace
REMARQUES.
R) – Manipuler le thermomètre avec douleur, car le thermomètre est fragile
- La désinfection est nécessaire, si non le thermomètre devient une source de maladie, de
contamination.)
- Le thermomètre est stérilisable à l’oxyde d’éthylène.
b) Thermomètres sont insuffisants : il faut :
- Entre deux malades désinfecter avant le prochain usage, plonger dans une solution
désinfectante pour désinfestation efficace.
Technique
1) TEMPERATURE BUCCALE
- Thermomètre individuel est préférable pour éviter la contamination
- Place sous le lange.
- Souvent chez les enfants
- Le temps requis est de 5 minutes (9 à 10 minutes).
-La température buccale fait partie de la T° dite centrale ou de cavité (T° buccale anale)
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Contres indications
- Les vieillards, - Personne agité,
- Personne inconsciente, - Après une boisson chaude ou froide,
- Après une réaction nasale difficile, - Inflammation dans la bouche.
Procédée
1° Se laver les mains
2° Prévenir le malade
3° Essuyer le thermomètre de bas en haut
4° Faire descendre la colonne de mercure,
5° Lire la température dos tourné à la lumière
6° Placer le thermomètre au temps requis
7° Enlever et essuyer le thermomètre de bas en haut
8° Lire la température et la noter
9° Laver le Thermomètre
10° Rapporter toute variation. De la température : augmentation ou diminution à l’infirmier
responsable.
11° La désinfection se fait avec un morceau d’étoffe désinfecté ou une solution désinfectante.
Contres indications
- Intervention sur le réaction
- Affection anale
- Après un lavement
3) TEMPERATURE AXIALE
Technique
Utilisée le plus souvent surtout pour les malades agités, inconscients, ou souffrant des
maladies mentales.
- Sécher le creux axillaire avec un morceau de compresse pour enlever la sueur,
- Placer le revoir du thermomètre, dans le creux axillaire, replier l’avant bras sur le thorax le
laisser en position pendant 4 à 5 voire 6à 7-10 s’il s’agit de thermomètre de plus grande
dimension,
- Retirer et essuyer, lire et noter la température et terminer la technique.
Contres indications
- Le malade maigre
4) TEMPERATURE INGUINALE
Technique
- Essuyer le pli inguinal
- Placer le thermomètre
- Retirer et essuyer
- Lire et noter la température.
NB :- La température périphérique peut se prendre au niveau de creux poplité pli du coude
- Prise de température se réalise toutes les heures2 – 5 – 11 – 17 – 20 – 23 heures pour
un malade qui nécessite une surveillance rapprochée.
La feuille de température permet d’avoir un aperçu général sur l’évolution de la maladie
Elle comprend :
1) Le nom et le post nom, âge, chambre, soins, unité de soins, etc.
2) La date d’admission, de sortie, température.
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Exemple : noter le températures suivantes : 36.3°c 36°c, 38°c, 37.1°c, 36.8°c, 39°c, 36°c
M S M S M S M S M S M S M S
24 /6 25 /6 26 /6 27 /6 28 /6 29 /6 30 /6
VI.II. LA RESPIRATION
A) DEFINITION
Est une fonction par l’intermédiaire de l’appareil respiratoire qui fait passer dans le
sang l’oxygène nécessaire aux combustions lentes de l’organisme et permet à l’air vicié d’être
rejeté au dehors de l’organisme.
En titre de rappel, la respiration est un processus de ventilation qui assure les échanges
gazeux entre l’organisme et son environnement. Elle permet d’absorber l’oxygène et
d’éliminer le gaz carbonique produit par le métabolisme. Elle est constituée par l’inspiration I
et l’expiration, réalisant les échanges gazeux avec le sang au niveau des alvéoles
pulmonaires.
C) VARIATION DE LA RESPIRATION
1. Caractères fréquence, amplitude et le rythme de la respiration.
a. Caractères :
La respiration doit être : Sans effort, Régulière, Sans bruit, Ample (quantité par minutes),
Sans pause inspiratoire ou expiratoire.
*EUPNEE : est une respiration normale et doit respecter ces conditions.
b. Fréquence : Le nombre de mouvements inspiratoires et expiratoires par
minute. Chez l’adulte elle varie entre 16 et 18 mouvement / m
c. Amplitudes : La quantité d’air inhalé et exhalé pendant la respiration, c’est le
volume respiratoire courant (adulte : 50 à 60 ml/min.)
d. Le rythme : succession normale à intervalle régulier de l’inspiration et de
l’expiration
2. Variation physiologique
1) Sexe : 16 mouvements respiratoires chez l’homme
18 mouvements respiratoires chez la femme
La fréquence est au niveau de la sécrétion des hormones, l’homme est appelé aux
travaux durs alors que la femme est soumise aux travaux légers.
2) Age
1) 40 à 50 mouvement / minute à la naissance.
2) 30 mouvements / minute à 1 an.
3) 20 – 22 mouvements / minutes à 5 ans.
3) Température ambiante : Quand la température augmente, la respiration augmente,
quand elle diminue, Respiration diminue.
72
4) Bain : Chaud, la respiration augmente, alors que le bain froid ; elle diminue.
5) Pression atmosphérique : en cas de répression respiration augmente, si surpression,
elle diminue.
6) Position : en position de bout la respiration augmentation, assise elle diminue.
7) Le sommeil : la respiration diminue (l’adulte peut faire 12 mouvements / minute
expliqué par le mouvement végétatif)
8) Parole, cris, hoquet, éternellement, la toux : modifient temporairement la respipation.
Ex. : Pendant la toux la respiration => 14 mouvements / m, en dehors de la toux 16
mouvements/m chez la même personne.
3. Variation pathologique
1) Dyspnée : difficulté à la respiration due à un phénomène toxique de l’hématose qui
peut toucher le rythme, fréquence et amplitude de la respiration.
Il peut s’agir de maladie, de l’appareil cardio- circulatoire, d’une intoxication (CO2, CO)
de l’hypertension intracrânienne, des maladies infectieuses : rougeoles, tuberculoses
* SORTE DE SYPNEE
A. Dyspnée selon les circonstances d’apparition
1. DYSPNEE D’EFFORT : difficulté que connaît le malade au moindre effort. Ex : Un
homme qui monte l’escalier donc c’est l’effort qui fait la cause de la respiration difficulté.
2. DYSPNEE DE DECUBITUS (orthopnée) : Respiration difficile dans la position
couchée conduite (CAT : mettre le malade à la position tolérée assise ou semi – assise.
Ex. : Insuffisance cardiaque)
3. DYSPNEE PERMANENTE : présente chez le malade. Cette difficulté peut exagérée
ou moindre. (CAT : Il faut traiter la cause, le placer dans une position moins
dyspnéisante. (assise ou semi – assise).
4. DYSPNEE PAROXYSTIQUE : survenant par crise due à certaines maladies par
crises. Ex : maladie asthmatique
E. RERSPIRATION PERIODIQUE
a) Respiration de Kussmaul : avec 4 temps
Une inspiration profonde suivi d’une courte pause en inspiration forcée et expiration courte
et gémissante (râle et ronflement) à la quelle succède également une seconde pause
Ex : Etat d’acidose (Diabète en cas d’acidocétose)
b) respiration de CHEYNE – STOKEs : avec 2 périodes
1e période : diminution de mouvement R° aboutissement à l’apnée qui dure 10 à 20 ‘’
74
5. EXAMENS DIAGNOSTICS
1) Radiographie du Thorax (image est statique)
2) Radioscopie (image dynamique)
3) Bronchographie
4) Analyse des expectorations
5) Culture et prélèvements du nez, gorge etc.
6) Mesure de pression (voir la quantité de O2 par rapport CO2 )
7) Examen de fonction respiratoire : Capacité inspiratoire, voir l’individu est capable de
capter 50 à 60 l d’aire).
75
8. GUIE D’EVALUATION
1. Le client respire – t – il facilement ? 2) Son angoisse est elle calmée ?
3. Ses voies respiratoires sont elles dégagées 4) Ventilation améliorée ?
5. Toux soulagée ? 6) Client moins cyanosé ?
7. Est il capable d’expectorer ? 8) Ses activités au mouvement de tolérance ?
9. A – t – il acquis des connaissance techniques pour prévenir le mal ?
B.CARACTERE DU POULS
1) Fréquence : Nombre de battement / minute : normalement 60 à 100 et plus
A) Variation physiologique de la fréquence du Pouls
a) Age
Naissance : 140 – 160 battement/min
1 an : 100 à 120 battement /min
5 ans : 100 battement /min
Adulte 60 à 80 battement /min
Vieillard : elle diminue car les artères ses fatigues, le vaisseaux ne se dilatent pas.
b) L’exercice musculaire : accéléré les pouls.
c) Emotion : forte augmentation pouls
B) Variation pathologique
a) BRADYCARDIE : fréquence diminuée. Ex : Hypothyroïdie.
b) TACHACARDIE : Fréquence augmentée
Ex : Hyperthyroïdie, Insuffisance cardiaque.
2) RYTHME: Succession à intervalles égaux des battements cardiaques.
A) VARIATION PHYSIOLOGIQQUE
-l’Emotion augmente le rythme, - le Exercices augmente, - le repos diminue de rythme
B) VARIARITION PATHOLOGIQUE
a) Pouls inégal : Battements tantôt fort, tantôt faibles à rythme régulier
77
b) Pouls alternant : succession de rythme d’une pulsation normale suivi d’une faible
pulsation.
c) Pouls intermittent : Pulsation laissant entre elles de intervalles inégaux.
d) Pouls légiminés : Deux pulsations au même moment suivies d’une intervalle plus
ou moins long, la 2e pulsation correspond à l’extra – systole.
3) Volume ou Amplitude : Quantité de sang propulsée entre la paroi de l’artère
pendant la contraction ventriculaire.
A) VARIATION PATHOLOGIQUE.
a) Pouls filiforme : Pouls petit donnant au doigt l’impression d’un fils de
vibration.
b) Pouls bondissants : Ampleur exigée de la perception d’un soulèvement
brusque et intense.
Ex : - insuffisance cardiaque, - H.T.A
C. EXPLOITATION DE POULS
Qui permet de :
- Fournir les renseignements indispensables au diagnostic à l’évaluation et donner un
pronostic.
- Le rendre compte de l’efficacité du traitement.
D.ENDROIT D’EXPLORATION DU POULS
Au niveau de l’artère sur un plan résistant.
Tête et Cou : artère temporale et carotide interne
Membre Supérieur
*Artère humérale : au bord interne du cubitus
* Artère radiale : la plus accessible, au dessus du plis de flexion du poignet (cote
pouce).
*Artère cubitale : au dessus du poignet, coté petit doit)
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Abdomen
*Aorte abdominale (à gauche de l’artère ombilicale)
Membres Intervision :
*Artère fémorale (pli de l’aine)
*Artère poplitée (partie postérieure sous le genou,)
*Artère pédieuse, sur le dessus du pied.
*Artère tibiale postérieure (gouttière rétro– malléolaire interne)
Le cœur :
*Pouls apical : Espace entre 5e et 6e côte à 8cm du sternum
REMARQUES :
- Les maladies causant la tachycardie sont : infections graves, septicémie, maladies du
cœur, hémorragies, goitre toxique ainsi que toutes les maladie pouvant provoquer la fièvre
comme : maladies infectieuses de l’enfance, paludisme, fièvre tropicale, infections ORL,
pulmonaires, urinaires, etc.
- Quelques maladie pouvant causer la bradycardie : hypertension intracrânienne, ictère,
intoxication à la digitaline.
E. GUIDE PRATIQUE
Pour explorer le pouls, on a besoin d’une montre avec aiguille à secondes ou un sablier.
1) Expliquer les soins au patient
2) Laisser le patient se reposer pendant 10 min.
3) Choisir l’endroit, le plus souvent radial
4) Appliquer la pulpe 3 doigts (l’index, le majeur et l’annulaire) du milieu sur l’artère
légèrement
5) Les doigts explorateurs compriment l’artère avec plus de force
6) Compter pendant 15 secondes et 1er par 4 le chiffre obtenu
7) Rapporter le changement sur la fiche
♦ Déficit du pouls : il faut comparer les résultats puis faire une différence entre
pulsation apicale et la pulsation périphérique, pouls capillaire et pouls veineux
1) Pouls capillaire : Alternance de la coloration rouge vif ou rose pole en
synchronisme avec le battement cardiaque.
2) Pouls veineux : soulèvement de la jugulaire externe pendant la systole.
79
A. DEFINITION
Tension artérielle est la résistance de la paroi des artères à la pression sanguine
ou pression artérielle sous laquelle le sang circule dans les vaisseaux oui encore la fore avec la
quelle le sang est propulsé par le ventricule gauche.
Celle – ci est due à :
- La force de contraction cardiaque (force d’action du cœur) : c’est le débit cardiaque, c à d
la quantité de sang envoyée dans le corps à systole ; le débit moyen étant de 60ml. En une
minute, le débit est de 60ml x 70 pulsation/minute = 4200ml par Ex.
- La résistance périphérique qui est en relation avec le calibre des vaisseaux sanguins :
*si le calibre des vaisseaux est anormalement large, la tension artérielle s’élève.
*sil est large, la tension s’abaisse.
- La quantité de sang qui est en relation avec la quantité du sang circulant dans les
vaisseaux sanguin. (en rapport avec la masse sanguine) Le volume sanguin normal chez
adulte est de 5-6 litres, soit le dixième de son poids.
- La viscosité du sang qui correspond à l’épaisseur ; le contraire de « visqueux » étant
« fluide ». Si le sang est très visqueux la tension artérielle a tendance à monter, par contre
s’i est visqueux il y a baisse considérable.
- L’élasticité de la paroi des vaisseaux : en temps normal, les vaisseaux sont élastiques.
Avec l’age, l’élasticité a tendance à être plus élevée que chez une personne plus jeune.
80
Remarques :
1) S’il n’y a pas de véritable sensation des bruits, il faut noter TA=14/8cmhg
( ?) puis appeler la personne compétente pour vérifier.
2) Quand on ne perçoit ni la Maxima, ni la Minima, au lieu de noter 0/0 on
peut dire « imperceptible » Il faut alors à cause de cela.
3) La bonne conservation du tensiomètre donne un bon résultat (il faut
vérifier que le mercure est en Zéro).
4) En position debout la TA augmente de 10 à 20mmhg (à cause de
l’augmentation de la diastole). En cas de diminution en cette position on
parle de l’hypotension Orthostatique.
EXERCICES
Représenter la température et le pou d’une fièvre typhoïde non traitée selon les valeurs ci-
dessous :
Température : 37, 37.4, 37.1 ; 38 ; 37.3 ; 38.5 ; 37.4 ; 38.8 ; 38.5 ; 38.8 ; 38.6 ; 38.6 ; 39.9 ;
40 ; 39.2 ; 40 ; 38.8 ; 39.9 ; 38.2 ; 39.8 ; 39.1 ; 39.7 ; 38 ; 40.1 ; 37 ; 38 ; 36.5 ; 37 ; 36 ; 36.5.
Pouls : 64 ; 68 ; 64 ; 66 ; 68 ; 66 ; 80 ; 72 ; 80 ; 72 ; 84 ; 80 ; 82 ; 84 ; 76 ; 80 ; 76 ; 80 ; 76 ;
80 ; 76 ; 80 ; 76 ; 80 ; 76 ; 80 ; 76 ; 80 ;76 ; 80 ; 76 ; 80 ; 76 ; 80 ; 76 ; 80 ; 76 ; 74 ; 68 ; 64 ;
68 ; 64 ; 68 ; 60.
RESOLUTION.
J1 J2 J3 J4 J5 J6 J7
R° PLS T° Matin Soir Matin Soir Matin Soir Mati Soir Matin Soir Matin Soir Matin Soir
n
35 140 40
30 120 39
25 100 38
20 80 37
15 60 36
10 40 35
83
INTESTINALE
1. CARACTERISTIQUE
1. Quantité : Un homme normal adulte libère 1000 – 1500 CC par jours
2. Couleur : Jaune pale due au pigment d’hormone ‘’urochrome’’, urobiline
3. Odeur : fade
4. PH : Plus ou moins égale à 4,7 et 7
5. Densité (poids du liquide par rapport à l’eau) varie de 1015 à 1030
2. COMPOSANT DE L’URINE NORMALEMENT
L’urine est composée de :
1) Eau : 95 %
2) Substance organique :
NH2
a) Urée : 15 à 20 gr/l provient du métabolisme de protéine. Co
NH2
b) Acide urique : Déchet de dégradation protéine – nucléaire : 0,3 à 0,6 gr/l
0,5 à 1 gr/24 h
c) Créatinine : 0,6 à 1,5 gr/l : 1 à 3 gr/24h (catabolisme musculaire)
d) Acide hippurique : 0,5 à 1 gr 24h : 0,3 à 0,6 gr/h
e) Cellules épithéliales
f) Pigments urinaires :
g) Urochrome
h) Urobiline
i) Urobilinogène (0,4 mg/34h)
84
PH
Time not critical may be read immediately
NB: différentes couleurs sont présentées pour faciliter la compréhension de résultat.
90
1° La recherche rapporte que le temps alloué à une prise de température précise qu’ile est de
9 à 11 minutes. Sur quels arguments scientifiques se basent les acteurs et comment cette
conclusion peut être jugé valable.
2° Une importance très grande est attachée à l’analyse des urines dans le diagnostic médical et
soin du malade. Comment interpréter cette importance en nursing.
91
B. SURVEILLANCE INTESTINALE
1. RAPPEL DE LA MOTILITE DU TUBE DIGESTIF
a) motilité digestive
b) phases de la défécation : il y 3 phases :
1° Phase involontaire (progression de selle, on peut sentir le besoin)
2° Phase volontaire (on garde le besoin)
3° Phase mi-volontaire, mi-réflexe (obligation de vider le rectum cas déjà rempli
quand nous mangeons, il y a de gaz qui pousse les aliments jusqu’à la défécation par
une pression dans le système digestif).
2. CARACTERES :
1) Masse : consistance semi solide
2) Forme : moulée (anorectale) structure d’une canalisation.
3) Evacuation spontanée ou quotidienne
4) Quantité journalière 100 – 200 gr
5) Couleur : brune (stércobuline qui est un pigment)
6) Odeur : putride.
7) P.H : 6,8 et 7,0
3. COMPOSANTS NORMAUX DES SELLES
1) Déchets de la digestion (lécithine, cellulose,…)
2) Autres déchets (protides, lipides d’origine non alimentaire) cadavre de
micro-organismes proviennent de calcium et colon.
3) Mucus
4) Sucs digestifs résorbés.
5) Eau 70 à 80 %
6) Germes saprophytes (flore intestinale : colibacille quand ça n’a pas d’effet vivant)
7) Produits de décomposition (biliaire)
4. FATEURS QUI AFFECTENT LE FONCTIONS INTESTINALES
1) Détérioration de réflexe de défécation
2) Hémorroïde, chirurgie rectale (douleur)
3) Exagération de tonus musculaire
4) Émotions fortes peut amener à la sécrétion de l’adrénaline et noradrénaline qui
augmente le tonus musculaire
92
C. INTERVENTION SPECIFIQUE
a. Mesurer hygiénique
b. Mesurer pour le rétablissement normal de l’élimination fécale
C. Médication :
- Qu’accélèrent (laxatifs, purgatif.)
- Qui ralentissent le transit intestinal
- Les Anti diarrhéiques sont déconseillées parce que :
1) Ne peuvent pas détruire la cause de la diarrhée
2) Ne réhydratant pas
3) Coûtent chers
4) Sont toxiques (plus la diarrhée ne s’arrête pas, plus on veut le donner)
5) Peuvent provoquer de constipation prolongée.
D. LE LAVEMENT
1° DEFINITION : Procédé qui consiste à introduire un liquide dans l’intestin par l’anus,
en plus au moins grande quantité dans le but thérapeutique.
L’objectif principal du lavement est de stimuler le transit intestinal et le reflex de
défécation, et débarrasser le gros intestin des matières fécales.
2° SORTES:
- Evacuateur - Nutritif - Anesthésique - Emollient - Tiède - Irritant
3° CONTRE INDICATION
1°) Douleur abdominale avec fièvre
94
B) TEMPERATURE
- Frais : 25°c antithermique diurétique
- Chaud : 40°c : décongestionner les organes
Pour un lavement évacuateur (femme qui accouche) 35 à 37°c (salpingite)
5°. INSTRUMENTATION
- Back ou Irrigateur - Poire américaine - Seringue asepto
- Poire anglaise - Seringue de Janet
LAVEMENT EVACUATEUR
1. Indication
a) Pour évacuer le résidu alimentaire et stimuler le réflexe de déification
b) Certaines constipations quand on a fait l’emploi de purgatif est contre indication
c) Avant une intervention chirurgicale
d) Avant l’accouchement
e) Avant un lavement intestinal
95
THEMES DE DISCUTION
1. Une dame dont vous prenez soin souffre de constipation opiniâtre. Elle ingère de laxatifs et
s’injecte un lavement presque quotidiennement, le test de diagnostic ne relève rien de
signification et le médecin diagnostiqua « mauvaises habitudes ». Discuter les cas avec les
collègues en insistant sur l’enseignement dont cette dame a besoin.
97
5. FACTEURS
Essentiel
1. Perte de mobilité 2. Perte de sensibilité (paralysie)
Secondaire
1. Chute de tonus musculaire 2. Modification de circulation sanguine
3. Âge 4. Décubitus 5. Dénutrition 6. Macération de peau 7.Obésité
8. Soude caustique 9.Humidité des linges et matelas mou (urine, selles,
toilette).10. Déshydrations, Fièvre élevée 11. Frottement des plis de lit.
GENERALITES :
Terminologie
- Se mettre au lit : se déshabiller et se coucher
- Prendre le lit : se coucher parce qu’on se sent malade
- Garder le lit : demeurer au lit
- Toujours face à face : l’un à gauche, l’un à droite
1. Les étapes sont les mêmes mais plier les linges de la garniture supérieure et
inférieure dans le sens de la longueur.
102
1. Mêmes étapes mais il faut plier les linges dans le sens da la longueur.
2. Commencer d’abord d’un côté pour terminer par l’autre.
8. Tourner le client d’un côté puis rouler le drap et l’alèze sales, placer le drap et
l’alèze propre
9. Bain du siège au même moment,
10. Même manœuvre de l’autre côté,
11. Jeter l’alèze et le drap sales dans le sac à linge,
12. Retirer la garniture supérieure et terminer la technique comme d’habitude.
B. PRINCIPES
1. Ne jamais pencher pendant trop longtemps lorsqu’il est possible d’avoir le même
résultat en position verticale
2. Ne jamais lever un poids lourd de sa surface d’appui lorsqu’il est possible de glisser
3. Soulever le poids de façon à répartir ses forces
4. Coordonner les mouvements
D. CHANGEMENT DE POSITION
1. Miette un malade sur le côté
106
Technique
- D’une main soutenir le client, l’autre coté enlever l’oreiller
- Secouer les coussins
- Placer le coussin au niveau voulu
- Travailler à 2 si le malade ne peut s’aider
E. PREMIER LEVEE DU MALADE
(En cas de chirurgie, maladie interne, médecin.)
1) Avantages
- La lutte des complications post opératoire (pneumonie)
- Evite thrombose et phlébite post opératoire (présence de thrombus dans la circulation du
sang)
- Favoriser l’évacuation de gaz (position assise)
- Favorise le transit intestinal.
2) Dangers
- Syncope
- Embolie (blocage de poumon par les emboles
3) Jours précédents
– le premier jour exercices au lit,
– Asseoir le client
– Evaluer les signes de température, pouls, tension artérielle, respiration,
– Levée proprement dite
- Asseoir le client au lit
- Asseoir sur la chaise
- Si possible le client peut se tenir debout autour de la chaise, de son lit ou fait un petit tour
dans sa chambre, le pavillon ou tous les services de l’hôpital
- Pour l’initier à marcher :
°Se placer devant le client, le soutenir en croisant vos mains à son dos
pendant qu’il vous tient au niveau des épaules (ou la taille),
- Il va suivre les pas de l’infirmier, contourner le lit, la chambre.
108
2. DECUBITUS LATERAL
Danger :
1. Escarres : grands trochanters, malléoles, face des genoux,
2. Déformation possible : Flexum
Indications
1. Opération de la moitié du corps
2. Affaiblissement pulmonaire unilatéral
3. Position de détente.
Indication
- Position détente (prévient les escarres de décubitus)
- Suites opératoire sur la colonne vertébrale.
Installation
109
4° Position sacro – dorsale ou périnéale : appui sur le sacrum et le dos, jambes fléchies
Indications
- Accouchement à domicile
- Sondage
- Touché vaginale (T.V) et touché rectale (T.R)
5° Position Gynécologique
Indications
- Examen organes génitaux, accouchement
6° Position genou pectorale : Appui sur le thorax et genoux ‘selles pour les soins)
Indication
- Favoriser l’évacuation du gaz (opérés)
- Examiner l’utérus, vagin (colon, rectum)
- Anesthésie coudale (région sacrée)
- Remettre le client en sous inversé d’abord d’asseoir sur la chaise au lit et le coucher au lit
G. TRANSLITER LE CLIENT
Préparer le second lit ou le brancard.
1° Mettre la tête du brancard au pied du lit
2° A l’angle droit
3° Brancard parallèle au lit
4° Placer le brancard en prolongement
6. Bien préparer le matériel (couverture, drap, oreiller
H. TRANSPORT DU MALADE
1° Règles générale
- Eviter de transporter un malade pendant que le cadavre traverse l’hôpital
- Le transport doit être rapide possible
- Le choix judicieux du moyen de transport
- But de déplacement
- Transfert d’un service à un autre suivi de dossier du client
- Apporter tous les biens du client.
2° Moyens de transport :
1. Malade ambulant :
a) Aide d’un infirmier
111
3. ESPECES DE LINGE.
a) Le linge plein : - Le petit carré - Le petit triangulaire - Grand carré
- Grand triangulaire.
b) Le linge fondu dont les parties sont : - Quatre chefs - Deux extrémités (linge
rectangulaire) – Fondu du nez – Fondu du manteau - Bande en T
4. MATIERES EMPLOYEES : coton, toile, flanelle, matériel fortuné.
5. MANIERE D’APPLIQUER UNE BANDE
1. Le plein sur la région touchée ;
2. Nouer les chefs ;
3. Un bandage roulé peut consolider un bandage plein.
B. LE BANDAGE ROULE
1. DEFINITION : est un bandage fait des pièces des linges longues, minces et étroites,
généralement roulées sur elles mêmes.
2. FORME ET PARTIE : La bande à la forme cylindrique et ses parties sont :
- Deux extrémités - Un plein – Deux bords et – Deux faces.
3. MATIERES EMPLOYEES
Gaz, coton, flanelle, cambric, tissus élastiques, vilpeau, nylon.
4. DIMENSIONS
1° 2 à 3 cm/2m pour les doigts.
2° 4 cm/4 à5m pour les mains et les pieds
3° 6 cm/5 à7m pour la tête et le coup
4° 7cm à 12 cm/8 à12m pour le thorax, abdomen, les membres.
5. MANIERE DE ROULER UNE BANDE
- Commencer à fixer la bande par un bandage circulaire de deux à trois jets de bande.
- Suivre en suite la technique adaptée à chaque forme de bandage et à l’organe anatomique
- Rouler la bande au tour d’un noyau ;
- Faire quelques tours de bande.
- Peut se faire à l’aide d’une machine spécialisée.
6. MANIERE DE FIXER UNE BANDE
- La bande est tenue de la main droite entre le pouce et l’index, le globe vers le haut.
- Maintenir le chef initial du pouce gauche ; le globe se déroule de la gauche vers la droite
pour revenir au point de départ ; ce trajet s’appelle »jet de bande »
- Tourner suffisamment le bandage pour que les tours ne glissent pas, mais ne pas trop serre
le chef à chaque tour pour ne pas gêner la circulation sanguine.
114
D° THORAX ET ABDOMEN
10. Bandeau
11. Croisé
12. Circulaire
13. Spica du sein
14. Bandage en T pour le périnée.
116
I. INTRODUCTION
1. Définition : L’ensemble de moyens utilisés dans le traitement
2. Procédés :
1) Physiologique : Pathologique, physiothérapie (mouvement)
2) Chirurgicaux : Ex. Gastrectomie (enlèvement partiel de l’estomac)
3) Psychique : Ex. Simple conseil, psychanalyse
4) Médicamenteux : Ex. Comprimé, injection, sirop, suspension
Ex. : 24 UI insuline
1200000 UI P.P.F
5. Administration du médicament
Il faut retenir la règle de 5 bons qui consiste :
1) Bon malade : A qui la prescription convient, (connaissance du malade).
2) Bon médicament : Connaissance du médicament destiné au malade
3) Bonne dose : Tenir compte de prescription (connaissance de la littérature à donner)
4) Bon moment (tenir compte de l’intervalle) toutes les sh par exemple égale à 6 ou
commence à 500 + 8h = 13.00 + 8h + 21.00 + 8h etc.… au lieu de M.M.S
5) Bonne voie d’administration.
7. Surveillance de médicament
L’infirmier s’assurer de :
a) La conservation de médicament ; veillez à :
1. la manière adéquate à conserver : (suivant les instructions indiquées
2. vérifier que le médicament est en bon état.
3. Sans subir de modification
4. Sans précipitation corps étrangers
5. Sans modification d’aspect (trouble) : modification de couleur
6. Dessiccation (détérioration)
7. Fermentation : s’explique par changement de couleur, corps étranger
8. Sans dépasser la date.
Si le produit est mal conservé :
a) l’activité est modifiée par la mauvaise conservation. Ex. Vaccin, sérum, antibiotique.
b) Température indiquée. Ex : de 4 à 8°c
c) En quantité suffisante
d) Contrôle de stupéfiant : mots très dangereux
e) Commandes effectuées
f) Date de livraison : voir le numéro lot
g) Justification :
- Emploi - Nom du malade - Signature du médecin.
Ex : - Anesthésique
- KETA
120
Contre indication
- Maladie cardio – vasculaire - Patients en état de choc
- Maladie Rénale - Hypothermie
- H.T.A - Grossesse (jamais sur l’abdomen gravide)
- Patient présentant des troubles de sensibilité
Indication
1. Hémorroïde
2. Plaie du périnée.
▲Enveloppement
- Froid en cas de température élevée
- Action physique : massage : mouvement passifs, jet, etc.
IV. APPLICATION DE LA CHALEUR
But
1° Provoquer une révulsion (éjection, un afflux sanguin)
2° Provoquer une cautérisation (couper et coaguler en même temps)
a) Révolution : Production d’une chaleur par la friction aussi par d’application de
la chaleur : bouillotte. (Afflux sanguin par rougeur, chaleur de la peau).
Degrés
a) Rubéfaction = révolution superficielle a comme objets :
- Favoriser la circulation périphérique
- Décongestionner un organe plus ou moins éloigné
- Accélérer un processus inflammatoire superficiel
- Réchauffer
b) Vésication : Procédé (déjà abandonner) qui consiste à provoquer une révulsion
entraînant une vésicule ou phlyctène correspondant à une brûlure 2e degré (procédé
abandonné)
Procédé d’application de la chaleur
- Friction sèche
- Friction avec application des produits révulsifs (alcool camphré, eau de Cologne)
*Application de la chaleur
1. Sèche : on peut allumer la lampe qu’on approche au malade
2. Humide : peau chaude
3. Electrique : utilisation du courant électrique pour soigner le malade (cautérisation.)
b) Cautérisation
Chaleur pour la destruction des tissus par brûlure
1° Indication :
- Destruction des varices, polypes, ou autres tumeurs
- Coagulation des petits vaisseaux au cours d’intervention chirurgicale.
2° Technique :
123
- Electricité
- Thermocautère, (bistouri électrique) en chirurgie, en gynécologie.
4. Galvanomètre en urologie.
V. NOTION DE DERIVATION
Une méthode consistant à provoquer en écoulement du sang.
Au paravent ou utilisait les procédés de censures.
Actuellement ou utilise les procédés de saignée
Exemple : Saignée de 300cc chez un client avec OAP (œdème aiguë du poumon. Mais préfère
les comprimés au lieu de ces procédés.)
THEMES
I. RECHERCHE DE LABORATOIRE
A. ANALYSE : Examen urine, sang, etc.
1. Physique ; Analyse de qualité, de quantité (densité, couleur, odeur)
2. Chimique ou biochimique (glucose, albumine) phosphates…
3. Biologique : (hormone, hémoglobine)
4. Cytologique : Ex. cellulaire
5. Histologique : Ex. tissus ou fragment de tissus
6. Microscopique : (au moyen de microscope)
7. Macroscopique : au moyen de l’œil nu
8. Bactériologique : Recherche des germes (bactéries)
9. Sérologique : Recherche des Anti Corps, Anti bactériennes
10. Virologique : recherche des germes virus.
B. PRELEVEMENTS : Prendre un échantillon d’un produit pour faire l’analyse (sur
1000 l émis pendant 24h, pendre un échantillon de 10 ml par exemple)
a) Précaution lors de prélèvement
1) Dans les conditions selon les techniques prescrites. Ex. Prélèvement en jeun (glycémie)
2) Récipient propre c’est-à-dire stérile
3) A l’abri de toute souillure
4) Etiquetter : noms, Ages, Sexe, N° lit, date.
5) Conserver dans les conditions requises (4 à 8°c pour l’examen du sang)
6) Quantité requise
b) Méthodes de prélèvement
1) Expectorations (à éduquer pour expectorer les crachats du matin) à la recherche de
B.K., pneumonie bactériologique
2) Urines : stériles ou par sondage vésical
3) Selles (fèces) coproculture : culture de selle à frais
4) Sang
- Sang capillaire : lobe de l’oreille
126
A. EXPLOTATION COURANTES
1) Métabolisme basal (mesure de l’activité de glande thyroïde) grâce à un appareil qui mesure
la consommation de l’oxygène pour libérer l’énergie. En pense alors à l’hyper ou hypothyroïdie.
2) Endoscopie : Ex : rectoscopie, otoscopie
3) Radiographie :
- Thorax
- Lavement baryté (en utilisant la BaS4)
4) Radioscopie : sans cliché
5) Tubage :
- Gastrique : ou voir la position Hcl
- Duodénal : on prélève lipase pancréatique
6) E.E.G. (électro encéphalogramme) Examen de la fonction de cerveau
7) ECG. (électro cardiogramme)Examen de la fonction du cœur.
127
I. OBLIGATION DE L’INFIRMIER
1. ENVERS LE MEDECIN
1. L’avertir
2. Se conformer aux exigences médicales
2. ENVERS LA FAMILLE
1. L’avertir
2. Pas avertis par téléphone
3. Bien prévenir la famille
3. ENVERS LE MALADE
1. Se méfier des paroles imprudentes prononcés auprès de lui
4. ISOLER LE CLIENT
1. Avertir à temps avec prudence, tact, de l’aggravation de son état.
2. Entouré d’une atmosphère apaisante.
3. Témoigner de la discrétion la plus délicate
3. RESPONSABILITES DE L’INFIRMIER
1. Jamais laisser le client seul
2. Silence dans la salle du client
3. Aération dans la chambre
4. Position confortable.
5. Rafraîchir la bouche par de petites gorgées d’eau, morceau de glace
1. Rôle de l’infirmier
1. Noter l’heure
2. Fermer les paupières
3. Avertir le médecin.
NB : Mort subite (cause inconnue), il faut s’abstenir de toucher le corps et l’objets pour
éviter la contamination d’épidémie
129
Il existe plusieurs modèle ou schème conceptuel des soins infirmiers mais nous parlerons en
titre d’exemple de plan des soins selon Henderson Virginia
Théorie de V. Henderson :
1. Besoins fondamental : Nécessité vitale pour se maintenir en vie et assurer son bien
être (bien portant ou malade)
2. Indépendance : Satisfaction d’un ou des besoins de être humains pour les actions
appropriées qu’il accomplit lui-même ou que d’autres font pour lui.
Ex : Etre capable sans difficulté de manger d’éliminer, de régler pour une femme,
3. Dépendance : Non satisfaction d’un ou plusieurs besoins des êtres humain par des
actions inadéquates qu’il accomplit ou qu’il est dans l’impossibilité d’accomplir en
vertu d’une incapacité ou d’un manque suppléance (action des autres)
4. Problème de dépendance : Changement défavorable d’ordre bio – psycho – social dans
la satisfaction d’un besoin fondamental qui se manifeste par de signes observables
chez le client.
5. Manifestation de dépendance : signes observables chez l’individu qui permettent
d’identifier l’indépendance ou la dépendance dans la satisfaction de ses besoins (ce
que la malade présente comme plainte, c’est les critères d’évaluation de soins).
Ex : Vomissement : 4x/jours
6. Eléments majeurs de model conceptuels :
Le client : Etre humain formant un tout complet présentant 14 besoins fondamentaux
d’ordre bio – psycho – social (voir 14 besoins de l’homme)
Rôle : Rôle de suppléance : suppléer pour V. Henderson, c’est « faire ce qu’il pouvait
lui-même s’il en avait la force, la volonté ou les connaissances voulues, et d’accomplir
ces fonctions de façon à reconquérir son indépendance le plus rapidement possible ».
Les interventions de l’infirmier visent essentiellement l’indépendance du client dans la
satisfaction des ses 14 besoins fondamentaux et ce, plus rapidement possible.
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a) Définition : Nécessité de conserver la tension au degré à peu près constant (36,1- 37°C)
b) Problème de dépendance.
1. Hyperthermie 2. Hypothermie
Ex : un enfant malade sui fait la fièvre 39°C, respiration difficile, anorexie depuis 3 jours. Fêtes le plan de soins
Besoins Manifestation/ Objectif ou but Action des Justification de soins Evaluation
fondamentaux problème de d’intervention soins/interventions
perturbés dépendance infirmiers
Besoin de Polypnée : Normaliser la respiration Administrer l’oxygène à la L’oxygène nourris les cellules Après trois jours la
respirer FR : 60 mvt/min dose convenable. et les tissus pour le respiration devient
Traiter l’infection - Administrer la pénicilline métabolisme cellulaire. normale : 30 mvt/min
respiratoire, bronchique, procaïne 2x400000 - Antibiotique détruit les
pulmonaire UI/jr//7jours germes responsables de
Diminuer l’anxiété - Administrer le diazépam l’infection bactérienne
0,5 mg par prise
Cyanose
Besoin de Fièvre T° à 39°C Normaliser la T° Administrer le paracétamol C’est un antibiotique Après 24 heures de
maintenir la T° PO 250 mg traitement la T°
dans les limites redevient normale,
normales plus de frisson, ni
sensation de froid
Frisson sensation Diminuer le frisson et Enveloppement humide, Permet de baisser la chaleur de
de froid sensation de froid bain froid l’organisme
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