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COURS DE TECHNIQUE

GENERALES DE SOINS (TGS)

Cours destiné aux Etudiants de L1 SCIENCES INFIRMIERES

ANNEE ACADEMIQUE 2021-2022


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Contenu du cours.
Chapitre I : LE NURSING OU INTRODUCTION AUX SOINS INFIRMIERS
Chapitre II. : HYGIENE ET CONFORT DU MALADE
Chapitre III : NUTRITION ET REPAS DU MALADE OU L’ALIMENTATION DU MALADE
Chapitre IV : NOTIONS D’ASEPSIE ET ANTISEPSIE
Chapitre V. EVALUATION DES SIGNES VITAUX
Chapitre VI. SURVEILLANCE DE L’ELIMINATION RENALE ET INTESTINALE
Chapitre VII PREVENTION ET SOINS DES ESCARRES
Chapitre VIII. TECHNIQUES DES LITS
Chapitre IX. TECHNIQUES POUR INSTALLER, TRANSLITER ET TRANSPORTER UN
MALADE
Chapitre X. TECHNIQUE DES BANDAGES
Chapitre XI. NOTIONS DE THERAPEUTIQUE OU INTRODUCTION A LA TECHNIQUE
DES SOINS
Chapitre XII. ADMINISTRATION DES MEDICAMENTS
Chapitre XIII. OBSERVATION DU MALADE PAR L’INFIRMIER
Chapitre XIV. SOINS GENERAUX ET PRE ET POST OPERATOIRE
Chapitre XV. TEST DE DIAGNOSTIC
Chapitre XVI. SOINS AUX MORIBONS ET À LA DEPOUILLE MORTELLE
Chapitre XVII. TECHNIQUES DE SOINS EN RELATION AVEC LES MALADIES
CONTAGIEUSES
Chapitre XVIII. LE PLAN DE SOINS

Objectifs du cours
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1. OBJECTIF GENERAL
 A la fin de ce cours, l’étudiant doit être capable d’administrer les soins médicaux et
infirmiers (Nursing)

2. OBJECTIFS SPECIFIQUES
 D’une manière spécifique, l’étudiant doit être capable de :
- Maîtriser les notions de base en soins infirmiers.
- Prendre les mesures d’asepsie et d’antisepsie pendant l’exécution des soins du malade.
- Etre capable d’exécuter les techniques des lits, les techniques d’installation de transiter et
transporter le malade.
- D’assurer l’hygiène et le confort du malade.
- Prendre les mesures nécessaires pour prévenir des données soins aux escarres de décubitus.
- Assurer la nutrition et le repas du malade.
- Prendre les signes vitaux aux clients.
- Assurer la surveillance et l’élimination rénale, intestinales et donner les soins à l’intestin.
- Etre capable de donner les soins généraux en pré et post opératoire.
- Etre capable de différentier les différents tests.
- D’appliquer directement les techniques de bandage.
- Maîtriser des notions thérapeutiques.
- Etre capable de donner soins aux moribonds et aux dépouilles mortelles.
- Etre capable de distinguer les différentes parties d’un plan de soins. Exécuter correctement
selon les possibilités du milieu et les besoins de l’individu les techniques apprises en
respectant les principes d’anatomie et de physiologie.
- Prendre conscience des conséquences néfaste résultant de l’erreur et de la négligence pendant
l’exécution des techniques des soins.
- Assurer les soins hospitaliers et en spécialités exigeant une certaine complexité.
- Assurer l’administration et la gestion d’un service ou d’une unité des soins.
- Assurer l’éducation pour la santé aux clients et à la communauté
- Assurer la formation continue dans le cadre de leur spécialité respective
- Mener des recherches en vue de promouvoir le développement de la profession et des sciences
infirmières.
- Eviter la propagation des maladies du malade vers lui ou les autres malades ou personnes
saines

Chapitre I : LE NURSING OU INTRODUCTION AUX SOINS INFIRMIERS


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1.1. PREAMBULE :
Actuellement les soins infirmiers renferment des nombreuses activités de
compétences et de concepts reliés à diverses sciences telles que : le service de la santé, humaines
et d’autres domaines.
Etant une science, les soins infirmiers sont basés préalablement sur les
connaissances théoriques et l’expérience clinique. Ces deux aspects sont à la base de
l’avancement de la pratique infirmière et du développement des soins infirmiers.
Il convier de décrire et de définir la profession infirmière, ce que sont les soins
infirmiers pour le malade, et le rôle de l’infirmier dans les soins à donner aux patients.
Les soins infirmiers sont aussi vieux qui la médecine est ont toujours eu une
relation d’interdépendance et complémentarité.
Alors que la médecine s’occupe du Diagnostic et de la maladie et du traitement de
la cause ; les Soins infirmiers s’occupe de l’analyse des besoins fondamentaux perturbés et de leur
restauration.
Pour une petite histoire, dans les cultures anciennes, les Croyances Religieuses et
les mythes étaient à la base des soins de santé et de la pratique médicale. Les chefs religieux
assumaient la responsabilité de diagnostics et des traitements, et, dans les nombreuses cultures
l’on croyait que la maladie était provoquée par le mécontentement des dieux. Dans de
nombreuses civilisations anciennes, on accordait beaucoup moins d’importance à la vie humaine
qu’aujourd’hui. Les personnes qui veillaient sur la santé ne faisaient pas l’objet d’une grande
considération ; elles dispensaient surtout de garde sous la direction.
1.2. HISTORIQUE DE LA PROFESSION INFIRMIERE
La profession infirmière prend son origine dans l’antiquité. En effet, depuis sa création, l’homme
a toujours manifesté le sentiment qu’il poursuit à venir aux autres.
Cette activité humaine inclut l’ensemble d’intention à apporter un être humain est exprimé par le
mot Anglais «  NURSING » qui signifie « NOURRICE »
Ce mot vient du verbe « to Nurse » au sens du mot qui signifie « réconforter, protéger,
soulager »
Depuis très longtemps, cette activité humaine dont le but spécifique est de protéger la vie et tout
intime apporter aux enfants, aux vieillards, aux défavorisés, des infirmes, d’où le mot « 
INFIRMIER  OU ENFERMIER càd Celui qui soigne les malades dans une infirmerie, un
hôpital». Au fil du temps, cette activité est devenue de plus en plus essentiel au fonctionnement
des groupes familiaux du clan et de des communautés.
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Mais à cette époque, ce sont toujours les femmes qui ont eu la charge. Au moyen-a^ge, des
groupes des militaires étaient uniquement chargés de dispenser les soins aux malades et victimes
de la guerre ; peu à peu aux centres et aux dispensaires hospitaliers étaient organisés aux endroits
plus peuplés mais les conditions sanitaires laissaient à désirer à cette époque.
Mr VINCENT DE POIRL et certains groupements soucieux, comme le secours de charité, sont
acharnés à soulager les pauvres1, des indigents2 et des opprimés.3
Au 19e Siècle, les grands efforts furent accomplis pour réformés les hôpitaux.
Certaines influences de la société commune, FLORENCE NIGHTINGALE en Angleterre
participait pour former des jeunes filles et les initier à des oins devant leur permettre de s’occuper
des malades.
C’est donc FLORENCE NIGHTINGALE qui fut à l’origine de la formation des infirmiers ;
c’est à partir de cette époque que la formation à l’intention du personnel soignant fut apportée.

I.1. DEFINITION DES CONCEPTS


I.1.1. SANTE ET MALADIE, SANTE OPTIMALE ET ETRE GLOBAL.
A. SANTE ET MALADIE
 SANTE : Etat du bien être complet physique, mental ; social et spirituel ne consistant pas
seulement à l’absence des maladies ou d’infirmité (OMS). Il y a plusieurs définitions avant
celles de l’OMS. Cette définition est un idéal, car personne ne réalise ces conditions
 Santé : * Absence de maladie.
* Pas d’infirmité (anomalie physique).
1) Physique : Trouble biologique, on peut estimer que la santé n’existe que chez les sujets
dont tous les appareils physiologiques fonctionnent de façon excellente.
2) Mental : Encore plus difficile à définir ou mal aisée à définir que la santé physique. Mais
le concept bonne santé mentale, on se réfère le plus souvent aux concepts
de « satisfaction » (Trouble nerveux : déception)
3) Social : On mentionne sous cette rubrique la satisfaction des besoins des besoins
financiers, socioéconomiques, droit à un travaille si possible accepté avec faveur ou choisi,
la nécessité de disposer d’un logement, d’avoir accès aux activités de loisir.
(environnement avec le milieu, adaptation
1
Pauvre : "De peu d'importance, sans valeur, négligeable, mauvais"
2
Indigent : "Qui manque des choses les plus nécessaires à la vie", Qui manque de qqch., qui est dépourvu de qqc., qui
a besoin de qqch.", "Misérable"
3
Opprimé : Accablé
5

4) Spirituel : Il est reconnu que chaque personne éprouve des besoins d’ordre spirituels.
Souvent lorsqu’il est malade, il se pose des questions telles que « qui suis-je ? » « d’où
vient le monde ?
La santé constitue une valeur positive, le contraire c’est la maladie. Chaque culture
comprend la santé de sa manière ; raison pour la quel sa compréhension implique également la
notion de bien être intégrale.

CONTINIUM SANTE – MALADIE Pôle santé : Positif


40% 50% 60% 70% Physique
40% 50% 50% 50% Mental
Pôle maladie Négatif 40% 50% 50% 60% Social
0% 30% 40% 50% 50% 60% Spirituel
Mort Santé déficiente Santé normale Bonne santé Excellente santé
NB Le pôle santé est l’idéal à atteindre (100%).

B. SANTE OPTIMALE
C’est le seuil d’atteindre une excellente santé pour chaque individu.
Exemple : Un malade diabétique sera en bonne santé quand on est capable de contrôler son
diabète.
Ce concept optimal dépend d’un malade à l’autre. Pour le malade diabétique on doit contrôler :
son sucre dans l’urine, glycémie.

C. ETRE GLOBAL
On considère l’individu dans la globalité de son intégrité.
Il a alors des besoins biologiques, psychiques, spirituels et sociaux qui sont en interaction.
Exemple 1. : Problème psychique : trouble mental
Ex1. : Femme hystérectomie (utérus enlevé)
- Développement des sentiments d’infériorité (pas d’enfants)
- Certaine manifestation : névrose d’angoisse
Exemple 2. Problème physique
Ex1. Emotion chargée au travail, explique une absence d’appétit
Ex2. Déception au mariage peut provoquer la gastrite.
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I.1.2. LES ETAPES DU CYCLE DE LA VIE AVEC ERIKSON : 8 ETAPES

N° AGE ETAPE TACHE DE DEVELOPPEMENT DE L’ENFANT


1 Naissance -1,5 ans Première enfance - Adaptation de l’enfant
- Créer l’expérience :
 Apprendre à manger les aliments solides ; à parler
 S’adapter à marcher.
2 1,5 à 3 ans Première enfance - Cherche son indépendance
- Acquérir le contrôle neuro – musculaire
- Apprendre à maîtriser
- Former la conscience : Notion bien et mal.
3 3 à 6 ans Age préscolaire - Cherche à différentier le réel et l’imaginaire
- Acquisition musculaire
- Associer les idées.
- Etablir son rôle social.
4 6 à 11 ans Préadolescence - Apprendre à être autonome
- Développer et appeler les dispositions neuro – musculaire
- Différentier le concept Moi, Autrui, le Monde
- Apprendre à coopérer et autocontrôle
- Connaître le rôle et statut sociaux.
- Procuré des jugements des valeurs.
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5 11 à 18 ans Adolescence - Changement physique


- Ne pas dépendre totalement des adultes
- Rapport entre les idées
- Subvenir au rôle social en fonction de sexe
- Apprendre la notion de responsabilité sociale
- Capable de formuler le concept abstrait (mal ou bien, philosophie de
la vie, la mort etc.)
- Système de valeurs propres normaux
- Peut se livrer au mariage et à la vie familiale
- Se préparer à une profession
6 18 à 35 ans Jeunesse des adultes (adultes - Choisir une carrière
jeunes) - Choisir un conjoint
- Diriger un foyer
- Fonder une famille
- Elever les enfants
- Responsabilité sociale
- Philosophie de vie
7 35 à 65 ans Age mûr - S’adapter au changement physiologique
- Aider les enfants à devenir indépendants (conseils)
- S’adapter aux parents âgés
- S’adapter au rendement satisfaisant
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- Organiser des activités récréatives.


8 65 ans à la mort Derniers années - S’adapter au processus du vieillissement, d’invalidité, revenu
moindre, à la retraite, à la mort à son rôle social (sagesse), à la
nouvelle situation.

I.1.3. MAINTIEN DE L’EQUILIBRE


Psycho – sociaux (environnement)
BESOIN

Physiologiques (Biologiques : boire, manger)

EQUILIBRE

Provenant de l’individu (propres ressources)

RESSOURCE

Provenant des autres (entourages)


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Besoin d’étudier Il est en déséquilibre vis-à-vis


de lui-même, il a alors une
Etudiant
Exemple 1 : santé déficiente

Pas de ressource

Besoin de manger Il y a déséquilibre (M.P.E)


santé déficiente
Citadin
Exemple 2 :
Pas d’aliment

Ressources individuelles
PROCESSUS D’AIDE : intervention infirmière Besoins exprimés ou non
Ressources des autres
L’intervention infirmière peut être : - Actes et gestes, conseils et Education morale, prévention, curative, promotionnelle. L’intervention
dépend donc de l’état du malade.
Exemple : Malaria chez l’individu : fièvre, maux de tête, frisson, …

Besoin
Déséquilibre
Ressource
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 Besoin : Se protéger (prévenir) contre toute agression extérieure notamment : piqûre


moustique, anophèle femelle
 Ressources qui font défaut.
 Moustiquaire
 Insecticides
 Pas d’hygiène du milieu.
 Processus d’aide
 Identifier le besoin et ressources disponibles
 Evaluer la connaissance du patient
 Traiter la malaria
 Eduquer le client les moyens de lutter contre la malaria
 Demander les ressources des autres pour s’aider comme ça le client sera sauvé
et informé de la maladie.

I.1.3.1. HOMEOSTASIE PHYSIOLOGIQUE


 Equilibre interne (entre les différents mécanismes de fonctionnements de
l’organisme).
Exemple : T° : 36 – 37 (entre ces norme)
I.1.3.2. EQUILIBRE DE L’ENVIRONNEMENT.
Equilibre externe :
 Equilibre. Ecologique : par rapport au milieu Equilibre de l’individu avec son
milieu c'est-à-dire milieu chaud, milieu froid.
 Equilibre. Social : Réalisation avec son entourage immédiat : (être en bon
terme avec ses enfants, camarades, son épouse, parents,…)
I.1.4. PHILOSOPHIE DES SOINS INFIRMIERS
1. PHILOSOPHIE : Est un système de valeur qui concerne : le public, centre des soins,
soins infirmiers
La philosophie dépend d’un individu à l’autre, d’une conception à une autre.
Exemple : Philosophie d’un militaire, d’un religieux.
 Philosophie du public : Concerne le droit des consommateurs de soins : ici le malade
peu dire ; j’ai le droit universel à la santé.
 Philosophie centre des soins : Recevoir, soigner pour guérir ou non
 Philosophie soins infirmiers : concerne le client et l’infirmier.
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- Client : Malade, patient, personne souffrante bénéficiaire des soins. Il a besoin


biologique, psychique, sociaux et spirituel, qui a une histoire, intégrité (bio –
psychosocial).Un client réagit aux soins positivement ou négativement, il collabore dans
l’administration de soins, etc. il peut être informé sur certains aspects de la vie courantes.
- L’infirmier : Selon l’OMS / AFR : Une personne qui a suivi une formation technique
officiellement reconnue par son pays et a acquis des connaissances techniques, attitudes et
pratiques pour promouvoir la santé, prévenir la maladie et assister les clients. Ceci fait de
lui un des membres à part entière de l’équipe de santé capable de résoudre dans les limites
de sa compétence les problèmes de santé de sa collectivité en fonction des besoins du
client.
 Rôle de l’infirmier :
L’infirmier joue plusieurs rôles dans l’exercice de sa profession, dans le cadre de
notre cours on se souviendra qu’il :
- Consiste à assister l’individu malade, à l’aider à recouvrir sa santé en accomplissant des
actes que le client accomplirait s’il en avait la force, la volonté et les ressources.
- Il doit aider le client à faire ce que le client pouvait s’il était en bonne santé c’est le rôle
de suppléance d’après H. VIRGINIA (infirmier Américaines)
Exemple : - Aider le malade à manger
- Réfectionner les lits des malades
Suppléer : Faire ce que le client pouvait faire s’il avait la force, la volonté et les ressources.
- Appliquer au malade toutes les règles de l’hygiène
- Observer le malade : ça suppose l’esprit d’observation, la sincérité dans les rapports,,
l’ordre, l’intelligence, la méthode
 Qualités de l’infirmier :
- La conscience au travail : La ponctualité, la précision, l’obéissance
- Le sens de l’esthétique : Faire régner l’ordre autour du malade, chacun de ses
mouvements doit être esthétique (l’ordre, la méthode et l’élégance dans les gestes qui
donnent aux malades la confiance et le confort). «  La brusquérie et la vivacité doivent
être évitées »
- L’esprit d’initiative et d’économie : savoir joindre l’utile à l’agréable sans entrainer la
famille à des grandes dépenses inutiles.
- La connaissance et la compréhension
- Le caractère : avoir une humeur calme, silencieux
12

- La discrétion : respecter les convictions du malade et taire ce qu’on sait à son sujet ; il
est tenu par le secret médical et ne peut rien révéler de ce qu’il a vu, entendu ou toucher
au cours de son service.

I.2. BESOINS FONDAMENTAUX DE L’HOMME.


BESOINS : Manque qui stimule, et peut être : Un désir, une nécessité.
FONDAMENTAL : Essentiel, de base, primaire, etc.
BESOIN FONDAMENTAL : Une nécessité vitale, essentielle pour que l’individu soit en
équilibre avec lui-même.

I.2.1 CLASSIFICATION DU PSYCHOLOGUE (domaine – social) selon ABRAHAM


MASLOW
Il y a 5 catégories des besoins : La satisfaction de besoin est conditionnée par la satisfaction
d’un besoin de base. 4

1. Besoin physiologique 2.besoin de protection 3. besoin d’acceptation


4. besoin de considération besoin 5. d’auto – actualisation (personne mure)

4
https://www.manager-go.com/management/theorie-de-maslow.htm
13

    Besoins physiologiques :   dormir, se nourrir, boire, s'habiller, respirer,


excrétion, sexe... Bref : les besoins primaires biologiques et physiques 
    Besoins de sécurité :   éléments de stabilité, de protection, sécurité des
ressources, de la mortalité, de la famille, de la santé, de la propriété, de
l’emploi,
    Besoins d’appartenance : intégration dans un groupe, statut social, amitié,
famille, intimité sexuelle,
    Besoins d’estime :   être reconnu, être aimé, être accepté par les autres,
réussite, respect des autres, respect par les autres, estime de soi
    Besoins d'accomplissement de soi ou auto-actualisation :   se réaliser,
s'épanouir, se développer personnellement (avec la méditation par exemple),
moralité, créativité, résolution des problèmes, absence des préjugés,
acceptation des faits.

La représentation sous forme de pyramide n'est pas d'A.Maslow

I.2.2.CLASSIFICATION DE VIRGINIA HENDERSON


Virginia base sa théorie des soins infirmiers et une pratique de qualité.
Selon lui, l’homme a 14 besoins fondamentaux dont 8 sont primaires et 6
secondaires.
A.LES 8 BESOINS PRIMAIRES.
1). Besoin de respirer normalement.
2) Besoin de manger et boire (nourriture, boisson, médicament…)
3) Besoin d’éliminer par toutes les voies d’élimination.
4) Besoin de se mouvoir et maintenir une bonne posture (en marchant, assis, couché et en
changeant des positions).
5) Besoin de se vêtir et de se dévêtir (s’habiller et de se déshabiller)
6) Besoin de dormir et de se reposer
7) Besoin de maintenir la température corporelle dans les limites acceptables.
8) Besoin d’être propre et de protéger l’intégrité de son corps (peau et phanères).
B. LES 6 BESOINS SECONDAIRES
9) Besoin de sécurité (éviter le danger, les risques d’accidents et d’être la cause des accidents
pour les autres).
10) Besoin de communiquer avec ses semblables, exprimer ses émotions, ses besoins et ses
craintes.
11) Besoin de se recréer ou de se distraire (participer à des activités recréatrices des
différentes formes)
14

12) Besoin de pratiquer sa religion (foi) ou agir selon sa croyance


13) Besoin de se réalise, s’occuper de façon à se sentir utile (s’occuper en vu de se réaliser).
14) Besoin d’apprendre, de découvrir et connaître ou de satisfaire une saine curiosité pouvant
favoriser le développement normal de la santé.

Les 14 besoins identifiés par Henderson sont un outil inévitable du soignant


notamment dans le cadre de la démarche clinique permettant de classifier les
problèmes réels humains physiques et psychologiques.
On peut l'utiliser comme ci dessous avec un système à point pour vérifier que
tous les besoins du patient sont au vert5 : 

Grille des 14 besoins de Virginia Henderson 

I - Besoin de respirer
1 - Sans gêne
2 - Dyspnée.
3 - À besoin d'aide technique (aérosol).
4 - Ventilation assistée.
 
I I - Besoin de boire et manger
1 - Mange seul.
2 - Installation/stimulation.
3 - À besoin d'aide partielle et/ou surveillance.
4 - À besoin d'aide totale (faire manger, nutripompe, etc).
 
III - Éliminer (urines)
1 - Continence.
2 - À besoin d'aide (wc avec aide, urinal, bassin).
3 - Incontinence jour ou nuit.
4 - Incontinence jour et nuit.
Éliminer (selles)
1 - Transit normal.
2 - À besoin d'aide (wc avec aide, bassin, laxatif).
3 - Incontinence, diarrhée, constipation épisodique.
4 - Incontinence en permanence.
 
IV - Se mouvoir et maintenir une bonne posture
1 - Se déplace seul.
2 - Se déplace avec aide (canneÉ) ou avec une personne.
3 - Se déplace avec l'aide de deux personnes.
4 - Alité en permanence, lever interdit.
5
https://objectif-infirmiere.fr/2020/03/15/semestre-1-raisonnement-et-demarche-clinique-infirmiere/
15

 
V - Dormir et se reposer
1 - Dort naturellement.
2 - Dort avec aide (médicament).
3 - Réveils fréquents.
4 - Insomnies fréquentes.
 
VI - Se vêtir et se dévêtir
1 - S'habille, se déshabille seul.
2 - A besoin du conseil d'un tiers, de surveillance.
3 - A besoin de l'aide partielle d'un tiers.
4 - A besoin d'une aide totale.
 
VII - Maintenir sa température
1 - Adapte ses vêtements à la température ambiante.
2 - Demande à être protégé.
3 - Incapable d'adapter ses vêtements à la température ambiante.
4 - Garde les vêtements qu'on lui enfile.
 
VIII - Être propre, protéger ses téguments
1 - Se lave seul.
2 - A besoin d'être stimulé mais se lave seul.
3 - A besoin d'une aide partielle (une partie du corps).
4 - A besoin d'une aide totale pour se laver.
 
IX - Éviter les dangers
1 - Lucide.
2 - Confus et/ou désorienté épisodiquement.
3 - Confus et/ou désorienté en permanence.
4 - Coma, dangereux pour lui-même et pour les autres.
 
X - Communiquer
1 - S'exprime sans difficulté.
2 - S'exprime avec difficulté (bégaiement).
3 - A besoin d'une aide pour s'exprimer (ardoise, interprète).
4 - Ne peut pas s'exprimer (aphasie), ne veut pas s'exprimer.
 
XI - Agir selon ses croyances et ses valeurs
1 - Autonome.
2 - Est découragé, exprime sa colère, son angoisse.
3 - Éprouve un sentiment de vide spirituel.
4 - Demande une assistance spirituelle.
 
XII - S'occuper en vue de se réaliser
1 - Autonome.
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2 - Triste, anxieux.
3 - Angoissé, opposant, se laisse aller.
4 - Négation de soi, désespoir.
 
XIII - Besoin de se récréer, se divertir
1 - Autonome.
2 - Désintéressement à accomplir des activités récréatves.
3 - Difficulté/incapacité à accomplir des activités récréatives.
4 - Refuse d'accomplir des activités récréatives.
 
XIV - Besoin d'apprendre
1 - Se prend en charge.
2 - À besoin de stimulation.
3 - Apathique.
4 - Refus, résignation
17
18

I.2.3. SCHEMA CONCEPTUEL DE SELF-CARE D’OREM


Les soins de santé selon elle, est une question des exigences et des capacités.
 EXIGENCES
1. Exigences universelles self care (soins de soi – même) auto - soins
a) Apport suffisante d’air, liquide et nourriture
b) Processus d’élimination.
c) Equilibre entre activités et repas.
d) Equilibre entre solidité et interaction sociale.
e) Se protéger contre le danger et ces des menaces de la vie.
f) Maintenir un état de normalité.
2 Les exigences associées aux processus de développement pour répondre à des formes
spécialisées d’exigence universelle ou à des formes spécifiques d’exigence.
a) En relation avec les étapes du développement
b) A cause d’un événement de la vie (situation inattendue)

3 Exigences associées à des déviations de santé par :


a) Rechercher une aide appropriée pour palier à une situation pathologique
b) S’occuper des effets d’une condition pathologique
c) Respecter et exécuter le traitement médical présent
d) Prendre conscience des effets secondaires de traitement médicale.
e) Modifier le concept soi ; (névrose d’angoisse ; la peine devant quelque chose)
f) Apprendre à vivre avec les effets de la maladie soit au point de vu diagnostic, soit au point
de vu traitement.
 CAPACITES :
1) Pour prendre une décision.
a) Prendre conscience et faire des observations.
b) Interpréter ces observations.
c) Arriver à une décision.
2) Pour exécuter une action
a) Avoir une connaissance (savoir comment exécuter la décision)
b) Avoir une motivation
c) Accepter de s’engager et s’y engager effectivement (ne pas interrompre les liens)
d) Avoir la capacité motrice nécessaires (force musculaire)
19

e) Avoir l’énergie nécessaire.

I.3. CONCEPTION DES SOINS INFIRMIERS


 Conception variables selon l’époque
 Administrée le travail médical
 Aider la personne à se dépendre contre la maladie, etc.
De nos jours nous devons dire que les soins infirmiers étaient considérés comme une mission
sacrée de dévouement au malade, cette définition s’est transformée en art qui renfermait les
techniques transformées en science d’où la naissance de sciences infirmières, qui doivent
avoir les lois objectives. « On parle des sciences infirmières car les techniques deviennent
sciences avec de lois objectives qui ont évoluée avec d’autres disciplines et auteurs
(psychologie, science bio – médicale, biologie,…) qui ont définis les soins infirmiers ».
One cessera de se souvenir que un des rôle qui a été reconnu depuis l’aube des temps est celui
de « la sage-femme ».La première sage-femme aux cotés de la femme qui accouche est
attestée dans toute l’histoire de médecine et des Soins infirmiers. Nous retrouvons déjà dans la
bible, chez les Hébreux et en Egypte du temps de Pharaons.
A l’époque d’Hippocrate, la médecine existait sans soins infirmiers.
Avec le Christianisme, les soins aux malades deviennent une expression de l’amour
du prochain.
Le premier hôpital est fondé à Rome en 390 Fabiola, considérée comme la première
infirmière des temps chrétiens. L’ordre des diaconesses offrait des services de santé
communautaire et répondait à certains besoins fondamentaux, tel que : nourrir l’affamé,
donner de l’eau à l’assoiffé, vêtir le démuni, rendre visite à l’emprisonné, accueillir les sans
abris, soigner le malade, ensevelir le mort.
Au moyen age, les croisades contribuent indirectement à l’expansion des soins aux
malades et des soins de santé en général en entraînent la création d’ordres hospitaliers
militaires.
Du XVe au XVIe Siècle, le manque d’hygiène et de salubrité publique ainsi que la
misère de populations urbaines entraînent de graves problèmes de santé. Vincent de Paul et
Louise de Marillac fondent des services d’assistance pour tenter de soulager cette misère : la
confrérie de la charité et les Files de la charité. Ce dernier fut peut-être la première
congrégation de soignantes ayant reçu une formation méthodique. Elles devaient savoir lire et
écrire afin de comprendre les ordonnances médicales et elles devaient subir une série
d’épreuves pour la coiffe (la couronne).
20

Le XIXe siècle marque la naissance des écoles d’infirmières. C’est en Suisse, à


Lausanne qu’est fondée en 1859 la première école de garde malade. La durée de la formation
est de quatre mois. On y enseigne l’hygiène, la petite chirurgie, la médecine élémentaire ; les
élèves apprennent à soigner, à panser et à surveiller l’administration des médicaments.
L’enseignement est donné par les médecins.
Peu après, en Angleterre, Florence Nightingale amorce une réforme es soins
infirmiers. Elle organise une école à l’hôpital St Thomas à Londres et la formation dure trois
ans. Le travail de F. Nightingale porte particulièrement sur l’amélioration de la propreté et du
confort dans les hôpitaux, sur, la satisfaction des besoins fondamentaux et sur l’enseignement
au malade et à sa famille.
A la fin du XIXe siècle, on note une réforme rapide des soins infirmiers au Canada et
dans plusieurs pays d’Europe.
En 1899 à lieu la création du Conseil International des Infirmières (CII) dont
l’objectif initial demeure inchangée : « aider à maintenir les soins infirmiers à leur plus
haut niveau ».
Au XXe siècle, et surtout dans sa deuxième partie du siècle, les soins infirmiers ont
beaucoup évolué. Un des figures les plus marquantes est Virginia Henderson qui, en 1960
a écrit les »Principes Fondamentaux des soins infirmiers ». Elle inaugure un plan de soins
infirmiers basé sur les 14 besoins fondamentaux.
Il y a bien d’autres infirmière et infirmiers qui ont influencé la pratique des soins
durant le XXe siècle. Nous pouvons en citer :
- Hildegarde Peplau (1952) - Ida Jean Orlando (1961) -Martha Rogers (1970)
- Dorothea Orem (1971) - Callista Roy (1973) -Rosette Poletti (1978).
21

SOMMAIRE DES PRINCIPAUX MODELES DE CONCEPTES CHOISIS POUR LA PROFESSION INFIRMIERE


Principaux éléments Service des examens de l’A.I.I.C, HENDERSON, model JOHNSON, model basé OREM, model basé sur ROY, model basé sur
d’un model modèle basé sur le développement complémentaire, sur le système de l’autonomie dans les soins l’adaptation.
et d’adaptation. supplémentaire comportement
1. But de la profession Aider l’individu à maintenir un état de Interdépendance dans la Equilibre, stabilité Atteindre l’autonomie complète Adaptation à des modes
infirmière santé optimale satisfaction de 14 besoins dynamique du système dans les soins du client de d’adaptation dans la
fondamentaux de l’homme comportemental façon que celle – ci puisse situation de santé et de
atteindre à maintenir un état de maladie.
santé optimale.
2. client L’homme, être biopsychosocial Un tout, être complet et Système comportemental Unité pouvant être perçue Etre biopsychosocial en
fonctionnant comme un tout intégré et indépendant, ayant ses 14 comporte 8 sous – spécialement comme constante interaction avec
dont les modes d’adaptation à ses besoins fondamentaux : systèmes : affiliation, fonctionnant biologiquement, son environnement ayant 4
types de réponse aux stimuli respirer, boire et manger, accomplissement, sociologiquement, et modes d’adaptation : besoin
environnementaux et acquis (stimuli) bouger et garder un position, dépendance, agressivité, symboliquement qui entreprend physiologique, image de soi,
dormir et se développer, élimination, ingestion, ainsi que réalisé des activités fonction du rôle,
s’habiller et se déshabiller, rétablissement, et le sexe. d’autonomie de soi de sa part interdépendance
conserver une température du pour maintenir la vie, la santé et
corps, rester propre, éviter le bien être, l’air, l’eau,
danger, communiquer, l’alimentation ; l’activité et le
valoriser, travailler, s’amuser, repos, la solitude et l’interaction
s’apprendre. sociale, le risque de la vie et de
bien être, la normalité.

.
22

3. Rôle de l’infirmier Dispenser les soins à l’individu aux Rôle complémentaire, Régularisation et contrôle Aider à influer sur le Promouvoir le comportement
périodes critiques ou de survie de supplémentaire pour maintenir de la stabilité et de développement de la capacité adaptatif de l’homme en
façon à ce qu’il puisse développer et ou rétablir l’indépendance dans l’équilibre du système de l’homme à atteindre un manipulant les soins de
utiliser le mode optimal d’adaptation : la satisfaction de 14 besoins comportemental. niveau optimal d’auto - soins. stimuli (focaux, contextuels
mentale, physiologique, sociale, fondamentaux et individuels.)
affective, cognitive qui lui permettent
d’atteindre un niveau optimal.
4. Source de différent Modification actuelle ou anticipée de la Manque de force, de volonté Stresse fonctionnel ou Toute intervenante des auto – La façon de faire face à la
stimulation survenue et à des périodes ou connaissance structural soins difficulté inadéquate pour
critiques et qui peuvent provoquer la Ex : une personne, un objet, maintenir face à un membre
rupture du mouvement optimal de avec condition, un événement où accès des besoins.
l’individu. ou circonstance.
5. centre d’intérêt Mode d’adaptation requerrant les Mécanisme de contrôle et de Incapacité à maintenir Auto – soins Le stimuli focaux.
renforcement, mode approprié ou la régulation des impératifs formel l’autonomie dans les
modification (mode inapproprié) de soins (déficit dans
façon a maintenir et retrouver le l’organisme)
mouvement optimal de fonctionnement
6. Mode d’intervention Manipulation de stimulus par Remplacer, couper, substituer, Faciliter, inhiber, 5 façons générales d’aider ; Manipulation des stimuli
introduction de mouvement stimules la ajouter, renforcer, augmenter. défendre, empêcher aider ou travailler à aider, par augmentation,
suppression de stimuli existant pour la guider soutenir, fournir un diminution pour le
modification d’un stimulus actuel environnement propre au maintien.
développement, enseigner
7. Conséquence Le maintien du nouveau optimal du - Indépendance plus grande de Comportement efficace et Atteinte chez l’homme d’un Réponses adaptatives aux
fonctionnement la disparition de 14 besoins efficient état optimal d’autonomie stimuli.
fondamentaux de l’homme. dans les soins
-La mort sereine (normale)
23

1.4. LA RECEPTION ET DEPART DU MALADE


A. INTRODUCTION
1. Admission du malade :
- Psychologique : Très importante car le malade a des idées qui font
qu’il ait peur d’hôpital
- Formalité administrative : (Nom, sexe, Age, n’ téléphone quand il y a urgence, on
commence d’urgence soigner et prendre les dispositions
administratives après.
- Unité de soins : C’est la salle d’hospitalisation où il y a un infirmier responsable (salle de
pédiatrie, gynécologie) qui doit s’identifier : Nom, Etude, spécialité) en
tenant compte de l’état du malade.
a. Admission du malade du pont de vu psychologique
En milieu hospitalier il y a des questions qu’on pose. Elles constituent de
preuves tangibles qu’il est malade. L’individu se sépare de sa maison, enfants, etc., il
développe des idées qui font qu‘il ait peur de l’hôpital.
Un problème se pose : Technicité, rapport de relations humains. C’est la
pratique des soins certains infirmiers ne respectent plus ces relations. On peut nommer un
malade par son nom sa fonction ou le n° de son lit (respect). Un infirmier doit se baser des
techniques et des relations. A cette première admission il faut donner une bonne impression ;
l’accueillir avec sympathie gagner sa confiance, dissiper la peur pour mériter son rôle
infirmier et une bonne réputation de son établissement.
La sympathie : sans discrimination de sexe, race, ethnie.
b. Admission du malade du point de vu administrative (formalités
administratives).
- Nom, post nom et prénom, date de naissance (DN), Age ; Adresse, n° téléphone,
fonction ; zone d’origine, maladie fréquente. Ces éléments sont importants car il reste au
bureau pour le renseignement de la vie du malade la formule administrative, ne doit pas
empêcher les soins en cas d’urgence, il faut d’abord soigner puis passer aux formalités.
c. Admission dans l’unité de soins 
C’est la salle (d’urgence) de soins Exemple : Hôpital dans l’unité où est
responsable on fait :
- Tirage de consultation médicale, saluer le malade par son nom ou sa fonction.
- La présentation de l’infirmier : sur ta blouse doit être mentionné ton nom, et figures
courbes, accompagner le client dans sa chambre individuelle.
24

- Lit, literie, aération, propreté inapprochable


 Bon d’analyse d’examen de routine examen : selle, urine, goutte épaisse, (G.E.)
hémoglobine, F.L. (formule leucocytaire) mono test. Dextrose.
NB : Ne considérez pas les maladies par cas ou Numéro°, considérez les par bio pathologie,
Bonne position confortable : placer le malade convenablement.
Exemple : Affection cardio – respiratoire : position assise semi – assise.
Pour le cas d’urgence :
- coma / inconscience - Brûlure étendue - Traumatisme graves - diarrhée grave / cholera,
Il faut suivre l’ordonnance médicale en cas de permutation et si il y a gravité, on peut
continuer avec la prescription précédente.
Commencer par les soins pour terminer par la formule administrative dans unité de
soins intensifs ou en urgente.
2. Le séjour du malade
L’ambiance sympathique doit continuer : - serviabilité
- Conseils à donner au patient sur les soins qu’on donne sur les habitues, respect autres :
conseils les convenant.
- Administration de médicament.
3. Sortie de malade
Il y a transfert, sortie, décès :
 Transfert : Quand ça ne marche pas. Il faut l’accompagner de l’identité les principaux
symptômes et ce qu’il a eu comme traitement. L’infirmier accompagne le malade,
console et rassemble ses objets.
 Sorties : - Conseils, accompagner le malade et constituer des archives quand il y a
sortie il y a congé (période de convalescence)
 Décès : il faut éviter le congé arbitraire quand le malade quitte sans autorisation. Alors
il faut accompagner le malade du document qui stipule qu’il a terminé le soin.

1.5. CHAMBRE DU MALADE


1. Confort des échanges respiratoires
A. Volume d’oxygène : une chambre du malade doit avoir environ 30 à 40 m²
d’oxygène. Il faut une aération modérée car l’oxygène est aussi toxique en cas de
surplus.
B. Moustiquaire : Protéger le malade des insectes (moustique).
25

C. Ventilateur : Un ventilateur pour renouveler l’air dans la chambre.


D. Hydrométrie : La valeur d’humidité dans la chambre du malade est de 55 à 60 %. Si le
degré d’humidité augmente i ; y a humidité et s’il diminue la chambre est sèche.
E. Ne pas fumer dans la chambre du malade : diagnostic matériels inflammables
d’oxygène. Il faut protéger le malade de gaz carbonique
Exemple : BOMBONE
F. Lutter contre la poussière.
2. Confort OLFACTIF (odorat)
1. Une aération de la chambre et une désodorisation
 Une aération peut être : continue, directe (ouvrir les fenêtres) indirecte, discontinue
 La désodorisation : Lutter contre les mauvaises odeur. Par une désodorisant (créoline,
désinfectant local)
- Soins client : il faut réfection de lit, laver la plaie, l’haleine fétide à éviter c’est la tâche de
l’infirmier la propreté de la chambre.
3. Calme visuel : On voit les organes de sens (le visage)
- Il faut une bonne couleur dans la chambre : - Eclairage naturel, Eclairage artificielle. On
peut utiliser une lampe la nuit.
4. Possibilité de demande d’aide.
Il faut qu’il y ait de moyen permettant d’atteindre l’infirmier ou le médecin pour leur
satisfaction. Ça peut être une sonnerie, système inter phonique, système de lumière.
Quand il n,’y a pas ces moyens il y a une personne et autant de garde malade.
5. Confort auditif : Ne pas déranger le malade : déranger la porte pour éviter de dégâts
(maux de tête, cardiopathie), éviter les soulier à hauts talons (malade ont besoins du
repos), les chariots doivent être silencieux, éviter de parler à haute voix, cogner les
objets.
6. Installation sanitaire
Il faut 30 lits pour un W.C, un lavabo pour 1-2-3 lits, 2 lavabos pour 4-5-6 lits.
Eviter les déjections : enlever l’eau, les digestions peuvent être excréta, selle,
vomissures.
7. Propreté et ordre
La chambre du malade doit être propre, nette, décoration, chaque chose à sa place,
l’ordre, soins, entretien journalier.
26

8. Mobilier du malade
Un Table de chevet, 2 armoires, penderie, 3 petites tables, 1 fauteuil, 1 chaise, 1 cadre
métallique, 6 paravent 7 lit : aidé à isoler le client, économiser les fores du soignant
faciliter l’examen médical.
a) lit
 Lit ordinaire : Le malade, économique et avoir la force (examen Médical) le lit peut
être métabolique ou en bois répondant aux exigences suivantes : longueur 1,90 m,
largeur 0,90 m hauteur avec le matelas y compris ± 80 cm pour permettre
d’économiser du force du soignant, faciliter le nettoyage du sol, éviter le poids,
faciliter l’examen médical, économie la force du soignant.
 Le lits spécial : amovible dépend des cas des maladies.
*Indication : - malade cardiaque
- malade paralysé
- malade en orthopédie
▲ Les accessoires de lit
 1. panneaux latéraux,
 Support,
 Potence,
 enveloppe du matelas : housse,
 cousins (oreiller),
 Toile imperméable,
 lingerie (drap de dessus et de dessous : doit avoir une longueur de 3,1 m et longueur
de 2m, alèse : peut être en tissus ou en caoutchouc, toile d’oreillers).
▲ Position de lit
La position doit être d’une manière :
1. à être abordable de 3cotés 2. la lumière vienne derrière
3. à la surveillance facile 4. systèmes d’immobilisation
5. à l’abus de courant d’air
▲ Position de lit par rapport autre lit
 1 écart d’environ 1.5m
 2. un bon alignement (la position donne une bonne impression)
27

1. 6. OBSERVATION DU MALADE ET EXAMEN MEDICAL


A. OBSERVATION DU MALADE
Les observations concernant le patient sont très importantes. Les infirmiers
s’exerceront à utiliser tous leurs sens pour les observations. C’est un art vitale observer un
malade ; ce n’est pas un simple regard, de s’arrêter irraisonné mais porter une attention
particulière, s’immobiliser pour chercher à savoir d’avantage.

1. IMPORTANCE :
- Des observations précises aideront le médecin dans son diagnostic et genre de traitement à
donner.
- L’art d’observer un malade est très utile en nursing parce que c’est à partir des
observations du malade que dépend la guérison ou la mort car elle peut d’orienter les soins
Pour savoir le réel problème chez le malade il faut se concentre auprès de lui.
2. COMMENT OBSERVER UN MALADE ?
1. Il faut l’observer avec dissimulation (sans informer au malade).
2. il faut l’observer avec tact et discrétion (avec précision ne pas divulguer le secret).
3. il faut l’observer positivement : objectivement, sans sentiment ni sympathie.
4. il faut observer attentivement : sans laisser les détails.
NB. Deux moyens nous permettent d’observer un malade :
a) Par l’usage des sens :
► la vue, qui est le sens peut être le plus important, ► l’ouïe,
► L’odorat, ► le toucher (ils moins importants, mais très utiles).
b) Par les instruments : le pus utilisés sont :
► Le thermomètre, ► le stéthoscope, ► le sphygmomanomètre, ► le pèse-personnes

3. REACTION DU MALADE
On peut, chez un malade observer :
- Symptômes subjectifs : une manifestations (plainte) que présente le client, qu’il sait
décrire. On les appellent vagues car ils peuvent être exprimés différemment par des patients
Ex : douleur vague, nausées…
- Symptômes objectifs : manifestation découverte auprès du client par le soignant.
Ex : pâleur conjonctivale (conjonctive palpébrale : pupille peu colorée).
28

4. ELEMENTS A SURVEILLER CHEZ LE MALADE


A. Aspect général du patient :( état général). 
1) Apparence générale :
L’aspect général d’un individu peut être un indice de santé physique et psychologique.
L’attitude, la position adoptée par le patient nous renseignera. On se basera sur
- la taille (malade : grand, obèse, maigre), - l’hygiène personnelle (propre,
soigné, négligé),
- la démarche (handicapé, déviation de la colonne vertébrale c à d lordose, scoliose ou
cyphose) - diverses appréciation comme l’age, le poids approximatif (stationnaire, excessif,
diminution) l’état de la peau, ossature, et musculaire, position au lit …
2) La démarche :
Comment le client vous est arrivé ? Est-il venu en marchant seul, accompagne, porte dans un
ambulance etc.
3) Le faciès :
◙ Le teint (ou coloration des extrémités) :
- La pâleur de la peau, des gencives, des conjonctives (signe d’anémie, d’hémorragie grave)
- La cyanose de la peau, des lèvres et des gencives (coloration bleuâtre, peau dépourvue
d’oxygène ce qui signe l’atteinte cardiaque, le problème respiratoires chroniques dus à un
manque d’oxygénation des tissus.
- Le teint grisaillé, cendré, est un signe d’infection grave.
◙ Les yeux peuvent être :
- Jaunes : ictère - enfoncés : déshydratation – exorbités : goitre toxique, tumeur derrière l’œil
- brillants : fièvre, agitation - rouges : conjonctivite, - révulsés : convulsion, crise d’épilepsie.
◙ Les lèvres qui peuvent sèches en fendillées en cas de haute fièvre ou/et déshydratation.
◙ La langue : Normalement la langue est humide ; cependant elle peut être :
- Sèche : déshydratation, - rôtie : fièvre élevée, -blanche, sale (langue chargée, saburrale) en
cas d’infections - couverte de taches blanchâtres (ainsi que sur toute la muqueuse buccale) en
cas de muguet.
◙ Les expressions :
Le visage peut refléter les expressions suivantes :
- Une émotion pénible : douleur physique ou morale
- Traits tirés : anxiété, crainte, soucis, maladie grave au stade avancé.
- Traits détendus : sérénité, confiance, tranquillité.
29

4) Comportement en général : O on recherche si le patient déplace lentement, est il


joyeux, anxieux, dépressif, triste, timide ou extraverti, peu bavard, ou répond bien aux
question, calme dans son lit, assis, couché dans quelle position ?
5) Etat de conscience : lucide, confus, incohérent ? conscient ou inconscient ? (des
questions simples : date, heures, jour, endroit où l’on se trouve, son nom ?). On peut
aussi provoquer des stimuli : pincer la peau, la piquer avec une aiguille
6) La température du malade
7) Les pouls (fréquence cardiaque)
8) La respiration et les respiratoires
9) La défécation : voir si c’est la constipation ou diarrhée.
10) Les urines : diminution de quantité, augmentation de quantité, absence d’urine ?
11) Toux et crachats
12) Vomissement : fréquence de vomissement, facteur favorisant, quantité, qualité.
13) Douleur : permanenté, aigue.
14) Les œdèmes : (entrée d’eau dans les tissus) localisé ou généralise.
15) Tumeur : (tuméfaction).
16) Voix : normal ou non, roque ?
17) Système digestif : appétit ou pas ?
18) Sommeil : hypersomnie, insomnie, pas de sommeil, sommeil normal
19) Trouble de la vue : voie ou pas
20) Trouble nerveux : hystérie, délire, idée délirante, hallucination, illusion, phobie.
5. SORTE DE RAPPORT : Le rapport peut être :
- Ecrit : Notez tous ceux que vous avez observé au près du malade pour permettre la suivre
du le diagnostic.
- Oral : en cas d’urgence
6. QUALITES D’UN BON RAPPORT : Un bon rapport doit être :
- Complet : Donner les détails
- Bref : Utiliser les mots qu’il faut (mots techniques)
- Clair : Compréhensible, lisible.
- Précis : Intéresser le malade à un moment.
B. EXAMEN MEDICAL
1. NATURE DE L’EXAMEN MEDICAL ;
L’examen médical dépend de :
a) L’affection dont souffre le malade ; il peut s’agir :
30

- Maladie chirurgicale. Exemple : Hernie inguinale


- Maladie médicale. Exemple : Gastrite : on examine l’organe touché : Estomac.
b) Temps dont on dispense :
- S’il s’agit d’urgence on peut laisser les détails imports, on peut se passer des organes
internes. Ex. : Fièvre typhoïdes.
- Cas non urgent on peut approfondir l’examen.

2. CONDITIONS DE L’EXAMEN
- Examen d’un enfant (nécessité de ses parents proches,)
- Examen de Vieillard (comprendre la psychologie de vieux)
- Examen des malades gravement atteints ou non (gravement atteint, son accompagnateur
est nécessaire pour le diagnostic.)
- Examen d’un Malade mental nécessite une aide.

3. BUT DE L’EXAMEN MADICAL 


2) Provenir la maladie : Ex. : Examen scolaire.
3) Obtenir un diagnostic et adéquat.
4) Suivre l’évolution de la maladie.
5) Recherches médicales.
4. ROLE DE L’INFIRMIER DANS L’EXAMEN MEDICAL.
- Préparer les matériels, préparation de malade, servir le médecin, éduquer.
NB : Le rôle de l’infirmier sera de préparer et présenter le malade à la personne plus
compétente (donner son identité, son anamnèse et son diagnostic infirmier.)

5. DEROULEMENT DE L’EXAMEN MEDICAL :


Pour arriver au diagnostic conclusion :
1) L’interrogatoire (le passé et le présent du malade en rapport avec sa maladie).
2) L’examen physique ou clinique.
3) L’examen para – clinique : (examen de labo, radiologie.)

6. AMPLEUR DE L’EXAME MEDICAL.


- Anamnèse familiale
- Anamnèse personnelle
- Etat générale du client
31

- Coeur et vaisseaux
- Poumons
- Abdomen
- Organes génitaux
- Membres supérieurs et inférieurs
- Muscles, glande.
- Peau, infirmité.
En pratique les étapes sont :
- Plainte principale du client (motif principal de consultation : pas plus de trois)
- Interrogatoire ou anamnèse : histoire de sa maladie par ordre de chronologie
- Les antécédents :
♦ Personnels en rapport ave le malade lui-même.
 Antécédents médicaux
 Antécédents Chirurgicaux
 Antécédents Obstétricaux
♦ Familiaux en rapport avec les enfants, le conjoint voir les voisins les proches.
 Antécédents Médicaux
 Antécédents Chirurgicaux
 Antécédents Obstétricaux.
♦ Collatéraux en rapport avec les frères et sœurs.
 Antécédents Médicaux
 Antécédents Chirurgicaux
 Antécédents Obstétricaux.
♦ Héréditaires en rapport avec les parents et grands parents
 Antécédents Médicaux
 Antécédents Chirurgicaux
 . Antécédents Obstétricaux.
- Le complément d’anamnèse pour réoccuper les détails que le malade aurait oubliés. Les
questions suivent un canevas logique en fonction des plaints du client et cela de la tête aux
pieds.
Les questions qu’on peut oser :
- Depuis quand souffres –toi ? Comment souffres tu ? Quels sont les médicaments reçus, y
– t – il succès ou pas ?
32

Examen physique doit respecter ses étapes : inspection, palpation ; percussion, le toucher
orificiel.
Etat Général. Inspection de toutes les parties mais en pratique on inspecte plus la conjonctive
interne de l’œil.
La conjonctive peut être : - Palpébrale colorée, peu colorée etc.
- Bulbaire ictérique, an ictérique.
Bouche : muqueuse : humide ou sèche
Gorge : inflammée ? ou pas ? Palpation sous maxillaire : ganglion sous maxillaire.
Osculation : cœur, poumon
Abdomen (palpation) masse abdominale, sensibilité.
Conclusion : Diagnostic de présomption (pas de certitude.)
Diagnostic différentiel (objectifs)
Examens para cliniques :
Il faut passer par l’examen de :
- Labo. Ex. selle, sang : G.E, Urine : hémoglobine
- Rx thorax.
Puis on arrive à une conclusion : Diagnostic de certitude.
EXEMPLE
Mme X : F° frisson Antécédent : sous particularité
Céphalée, vertige u jours Abdomen : hépatomégalie 2 cm
Antécédent médical : Souffrance Ailleurs : sous particularité
Paludisme traité CCL : - malaria (diagnostic de présomption) =
Au chloroquine. Grippe
- Diagnostic différentiel
Examen Physique : EG Labo : G.E malaria positive
Conjonctivite CCL : Malaria de certitude
Palpation au pole
Bulbe : ictérique
Matériel nécessaire pour l’examen médical
- Examen général.
- Examen spécialisé :
Examen gynécologique : hystéromètre, Pelvimétrie, Spéculum vaginal
- Examen cardiaque augmentation d’espace costal gauche
- Examen pulmonaire : topographie
33

Pour le nez, la gorge, l’oreille on a besoins d’un miroir pharyngé, spéculum nasal, otoscope.
Pour l’examen orthopédique : marteau à réflexe, mettre ruban.
Pour l’examen circulatoire : oscillomètre, tensiomètre, stéthoscope.
Technique de l’examen médical : on peut faire
1) Auscultation (médiate ou immédiate)
2) Palpation
3) Percussion (avec les doigts) percussion
4) Inspection (observation)
Investigations généralement employées.
1) Auscultation
2) Palpation
3) Percussion
4) Mensuration
5) Manifestation exploratrice (mouvement de membres)
6) Test de réflexes
7) Examens généraux (tête, cou, nez)
8) Pesée et mensuration, il faut prendre : Poids ; toise.

C. DOSSIER DU MALADE
Ensemble de toutes les fiches du malade depuis son admission
1. IMPORTANCE
Au malade : Exactitude dans les soins au malade, protection loyale du malade cas le malade à
une preuve de son soins
Au personnel de santé : l’aide mémoire au personnel, une protection (défense) en cas de
poursuite médicolégales.
A l’hôpital : permet de préciser le coût de séjour du malade, un document protection (de
soutien) en cas de poursuite médicolégales
Aux Chercheurs : il constitue les archives pour les recherches médicales.

2. DIVISION DU DOSSIER DU MALADE


1) Section identification
2) Section médicale
a. Histoire clinique du malade
b. Rapport des examens de diagnostic.
34

c. Fiche de consultation
d. Fiche d’anesthésie
e. Fiche d’intervention
f. Fiche de protocole opératoire
g. Fiche d’histopathologie
h. Feuilles d’ordonnance
i. Notes d’observations propres
3) section infirmière : Que l’infirmier soit capable
d’évaluer les soins à donner au malade et les signes vitaux (dans un graphique, une courbe.)
- Les excréta les ingestas, les paramètres vitaux : température, Pouls., R° Température
artérielle et obligation (faire preuve de secret professionnel.)
 Excréta : ce que le malades élimine (vomissement, diarrhée, urine, de 24 heures,…
 Ingesta : ce que le malades reçoit (liquide alimentaire, sérum etc.)
 Symptôme que le client présent Ex. cyanose, douleur
 Réaction du client aux soins évaluer l’efficacité des actions des soins en fonction de
B.F.P (14 besoins selon V ; HENDERSON)
 A la sortie faire la facture du client et déposer le dossier à la comptabilité et service
d’archives.
 Médicament à donner : horaire, intervalle, dose, voie d’administration, forme de
médicaments (à signaler)

1.7. MATERIELS DE SOINS


* Quelques matériels courants en soins infirmiers :
L’infirmier doit comprendre la nécessité d’utiliser les matériels et l’importance de leur usage
auprès du malade.
1.7.1 BASSIN DE LIT (PANNE OU BASSINE)
 Matière : ce bassin peut être : en caoutchouc, en métal.
 Usage : - Recueillir les selles, les urines du malade alité
- Recueillir les vomis, certains déchets (liquides d’irrigation.
 Technique :
- préparer psychologiquement le client,
- Se placer du conté droit du malade,
35

- d’une main tenir le malade au sein de la hanche alors que l’autre main gauche, glisse la
panne vers le siège du client poignets étant entre les membres inférieurs et écartés,
- couvrir le client de la couverture individuelle,
- laisser la sonnette auprès du client et atteindre quelques minutes,
- revenir pour retirer la panne le client en ordre après la toilette au siège,
- observer les selles du malade : c'est-à-dire : Aspect ; forme, couleur, quantité, odeur, nature…,
- faire le rapport au dossier du client.
NB : Si le malade est inconscient travaillez à 2 ou 3 infirmiers pendant cette technique.
 Entretien :
- laver avec l’eau savonner,
- sachez après le lavage au propre.
- Jamais mettre la panne sous le lit du client (une armoire propre et étage inférieur de la
table du client).
Il faut remercier le malade pour sa collaboration après nettoyage du bassin du lit.
On observe également : la défection facile ou difficile, réaction.
1.7.2. URINAL
 usage : Recueillir l’urine chez l’homme et chez la femme.
 Matière : en caoutchouc (plastique), en métal, acier inoxydable.
 Dimension : diverses (petites tailles et grandes tailles).
 Technique (mise en place) :
- prévenir le client ;
- placer le drap individuel (pour les lits ouverts),
- Ecarter les jambes du client,
- Eviter de toucher l’organe génital à la main nue. (Chez la femme il faut fixer l’ouverture
de l’urinal au niveau de la vulve),
- de manière à ne pas mouiller le lit,
- Laisser le malade uriner pendant une minute,
- Retirer l’urinal,
- apprécier la quantité, la qualité, l’aspect, la nature de l’urine etc., observer les réactions du
malade pendant 24 heures (durée nécessaire pour bien évalue),
- jeter l’urine dans la poubelle supérieure à la toilette.
 Entretien :
- Laver à l’eau savonner (si l’urine est infecté, il faut désinfecter avant L’entretien.)
- Nettoyer, rincer et sécher, garder dans un endroit frais, jamais en dessous du lit.
36

NB : Les Urinaux personnels sont plus préférés que ceux collectifs.
1.7.3. CRAHOIR
 Usage :
Destiné à recevoir des crachat (expectora) c’est un gobelet.
 Mise en place :
- il doit être sur la table de cheveux du coté droit.
- Y mettre de l’eau (crachat non infecté), y mettre des désinfectants (crachat infectés)
allusion faites aux grands tousseurs (TBC etc.)
- Le personnel se place derrière le client lorsqu’il tousse
 Entretien 
Deux à trois semaines sous traitements quelle que soit la toux, le client n’est plus contagieux.
 Si le crachoir est infecté : il faut détruire avec le feu ou alors désinfecté.
 Si le crachoir est non infecté : il faut laver, nettoyer, rincer et sécher, puis garder
dans un endroit fais.
 Le crachoir individuel est de préférence.
1.7.4 BASSIN UNIFORME : (forme d’un rein ou haricot)
 Usage : - Recueillir les vomissement, liquide d’irrigation.
- Déposer les matériels, pinces, compresses.
- Pansement souillé.
 Technique : usage courant
 Entretien :
- Laver l’eau savonnée, rincer, sécher et désinfecter,
- si souillé par les déjection (excréta) plus plaies, tremper le B-K, utiliser la solution
désinfectante, laver, rincer, sécher et garder dans un endroit frais et dans l’harmonie.

1.7.5. BLOC : Matériel avec une petite excavation au centre pour soulever les pieds du lit.
1.7.6. CERCEAU ou ARCEAU : Permet de protéger une partie au corps contre le poids de
la literie. Ex. Brûlure.
1.7.7. DOSSIER DU LIT
 USAGE : Pour assoire le malade
 MATIERE : En métal, en bois.
 TECHNIQUE : - Fixer le dossier sur le lit à garnir
- Garnir d’une alèze
37

- Le retirer si le client veut se coucher.


AUTRES MATERIELS.
1.7.8. SOUTIEN POUR LES PIEDS.
- Eviter que le client ne glisser vers le pied du lit
 Technique :
- Remonter le client à la tête du lit
- Fixer ces caissettes de cailloux, morceau de bois
- Pieds du client pour qu’il ne glisse vers le pied du lit.
1.7.9. COUSSIN ROULEAU :
- Généralement c’est pour 
- Prévenir l’apparition escarres de décubitus
- Un mousse flexible enveloppé par une alèse.
 Technique :
- Sélectionner les endroits prédisposés aux escarres (sacrum, omoplate, talon,…)
- Placer le coussin rouleau sous ces endroits.
1.7.10. COUSSIN A AIR
 AVANTAGE
- Répartir le poids du client sur le matériel
- Amortir l’irritation de la plaie aux endroits prédisposés aux escarres
- Pour prévenir les escarres.
 REALISATION
- S’assurer que le coussin à air n’est pas troué
- Remplir le coussin à air avec pompe à vélo ou de Richardson
- L’envelopper dans une alèse en tissus et le placer aux endroits requis.

 ENTRETIEN
- Vider le coussin à air
- Laver, sécher, laisser égoutter (faire sortir jusqu’à la dernière goutte)
- Garder le coussin dans un endroit frais et sec.

1.7.11. BOUILLOTE DU THERMOPHORE


1. INDICATION
- Chauffer le lit. (Exemple le Nouveau né prématuré)
38

- Provoquer une dérivation


- Faire tremper
- Calmer la douleur
- Favoriser la circulation sanguine
 TECHNIQUE
- Verser de l’eau chaude dans le thérmophore
- Le filet de l’eau fait plus petit que le goulot (ouverture)
- Chasser l’air dans la bouillotte.
- Fermer hermétiquement le matériel.
- L’envelopper dans une alèse en tissu et le placer entre draps et couverture
- Evaluer si le matériel donne de la chaleur, si non changer régulièrement jusqu’à atteindre
l’objectif.
 ENTRETIEN : il faut
- Vider d’eau - Evaluer si c’est troué -Laver, savonner, rincer, gratter
- Garder dans un endroit frais et sec.
1.7.12. SAC A GLACE
- Calmer la douleur (ici il s’agit de douleur inflammatoire). Ex. Appendicite.
- Arrêter l’hémorragie. - Provoquer une dérivation - Prévenir une inflammation.
 ENDROIT
- Tête : hémorragie cérébrale meringuée
- Abdomen : hémorragie (vomissement du sang)
- Jambes : phlébites, varices (dilatation de veine) etc.
- Poitrine : hémorragie.
 CONTRE INDICATION
- Constipation - Femme enceinte - Choc - Hypothermie
 TECHNIQUE
- Mettre les morceaux de glace dans le sac à glace jusqu’au un tiers ou un demi.
- Fermer hermétiquement
- Envelopper dans se allège
- Placer à l’endroit requis
- Si coloration verdâtre peau, retirer le sac à glace.
- Changer autant que possible les morceaux de glace.
 ENTRETIEN : Idem
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1.7.13. CRACHOIR
Pour recueillir les crachats (l’expectoration).
 TECHNIQUE
- Malade non infecté : mettre de l’eau ou du sel de soude dans le crachat.
- Malade infecté : mettre le désinfectant dans le crachoir.
- Infection : se tenir derrière le client, position assise.
 ENTRETIEN
- Brûler le crachoir chez z infecté
- Verser les crachats dans la déversions
- Evaluer la qualité et la quantité, la couleur, la odeur, l’aspect,…
- Laver, savonner, rincer, sécher, garder à l’endroit frais.
1.7.14. MATERIEL DE PANSEMENT
 GAZE HYDROPHILE : tissu lâche et soyeux qu’on utilise pour nettoyer.
 COMPRESSES : morceaux de gaz hydrophile sous forme carrée ou triangulaire
 COMPRESSES ABDOMINALES : sont bien conçues, qu’on utilise dans la salle
d’opération pour le sang.
 COTON ORDINAIRE : Coton utilisé pour nettoyer la plaie
 PANSEMENT ORDINAIRE/ (coton ordinaire imprégné d’huile) + coton
hydrophile sans huile. Le tout enfermé dans un morceau de gaz hydrophile.
 TUILE GRAS : Gaz hydrophile imprégné dans la vaseline, l’huile de raisin qu’on
utilise en cas des brûlures ou de greffage.
AVANTAGE : Absorption des secrétions sans adhésion à la plaie.
 SPARDRAP ADHESIF : mélange de tissu et de zinc.
 COLLODION : substance qui sert à boucher l’ouverture après ponction lombaire
 MECHE : Compresse longue et étroite pour absorber les secrétions des plaies
profondes, parfois peut être imprégné d’une substance antiseptique.
Ex. Mèche iodoformée.
 DRAIN : Tube creux en caoutchouc pourvu des ouvertures latérales (oeil), utilisé
pour éliminer les secrétions des plaies surtout pour les malades opérés.
 CHAMPS: un tissu qu’on utilise pour garder le matériel stérile pendant
l’administration des soins.
40

1.8. INTRODUCTION A LA TECHNIQUE PROFESSIONNELLE


1. BUT ET IMPORTANCE DE LA TECHNIQUE PROFESSIONNELLE
« Uniformisation des techniques » ; il faut exécuter les techniques professionnelles :
1° De façon techniquement irréprochable  2° Eviter toute pratique au client
3° Dextérité (rapidité) dans l’administration de soins 4° Eviter toute douleur au malade.
Ceci fait que le programme d’enseignement doit être uniforme afin qu’il n’y ait pas des
différences entre ceux qui ont étudié avant et ceux là qui viennent après eux.
2. SUBDIVISION D’UNE TECHNIQUE PROFFESIONNELLE
1° Préparation à la technique : elle comporte beaucoup de choses.
a) Infirmier (ère) doit avoir une tenue
- Blouse blanche, manche courte
- Soulier pas de long ou haut talon
- Coiffure simple ‘éviter la rouge au lèvres)
- Parfum doux
- Montre dans la poche
- Couper les ongles
- Pas des bijoux en or
- Boucles d’oreilles sont acceptables
- Bonnet pour l’infirmier
- Position pour l’infirmier de travail diligence ou disponibilité
- Attitude : collaboration, vous travaillez avec un malade et non sur un malade
b) Matériel (propres)
 Chariot
- Etage supérieur
* à droite : matériel stérile
*au centre : plateau
*à gauche : matériel non stérile
- Etage inférieur : essuie, eau, bassin réniforme (recueillir l’eau sale, matériel souillé, etc.).
41

Chapitre II. : HYGIENE ET CONFORT DU MALADE

3.1. GENERALITES
L’hygiène est l’ensemble des pratiques qui favorisent la santé et sa préservation. Une
bonne hygiène corporelle est importante pour l’état général de l’individu.
Se sentir propre et bien soigné soutient le moral et, à ce point de vue, une bonne hygiène
corporelle dépend en grande partie de l’appartenance culturelle de l’individu et des valeurs
sociales aux quelles lui-même et son groupe sont attachés. L’Infirmier doit tenir compte de
ces différences.
Il n’en reste pas moins que l’infirmier peut aider le patient à adopter de bonnes pratiques
d’hygiène et doit profiter de toutes les occasions pour éduquer le patient et sa famille dans ce
domaine.
a) Définition :
Par définition l’hygiène est l’ensemble des pratiques quotidiennes qui permettent
d’assurer la propreté du corps et des téguments et d’en préserver l’intégrité.
b) Objectifs généraux :
♦ assurer la propreté corporelle afin de maintenir et de favorise le rôle protecteur et
sécréteur de la peau.
♦ assure le bien être de la personne soignée et une bonne estime de soi.
♦ maintenir les tissus cutanés en bonne condition.
♦ maintenir la propreté des ongles et des cheveux.
c) Critères de base :
Un critère est une marque, un fait sur le quel on se réfère pour émettre un jugement, une
appréciation ; le mot « critère » vient de « juger ».
Les 4 critères pour la toilette et les soins de base sont :
♦ le confort ♦ l’efficacité ♦ l’économie ♦ la sécurité.
d) Confort :
Pour qu’une toilette soit confortable, il faut apprécier les faits suivants :
♦ La température : ni trop chaude, ni trop froide,
♦ Le respect de la pudeur : isoler le patient, ne pas découvrir complètement,
♦ L’humidité : en faisant la toilette veiller à ne pas mouiller le lit,
♦ La douleur : si la douleur est localisée, ne pas l’aggraver par des fausses manipulations ou
des frottements inutiles ; on peut éventuellement donner un analgésique ½ heure avant le soin.
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♦ L’installation du patient : après la toilette, bien installer le patient en position confortable.


e) Efficacité :
Pour qu’une toile soit dite efficacité, il faut évaluer les points suivants :
♦ Est-ce que la toilette, le lavage, le rinçage, le séchage sont fait avec une force mesurée ?
♦ Lors de la toilette des différentes parties, est ce que tous les endroits ont été bien lavés
(entre les doigts, entre les orteils dans les plis, derrières les oreilles) ?
♦ Est-ce que tous les endroits ont été bien séchés ?
♦ Est-ce que les ongles méritent d’être coupés ?
♦ Quel est l’état de la peau? (rougeur, lésions, durcie, cornée ; il faut alors agir en
conséquence selon le problème dépistage).
f) Economie
Ce critère concerne le temps, les gestes, le matériel
♦ Le temps : ne pas être trop expéditif, ni trop lent, on compte en moyenne 30 minutes pour
une toilette.
♦ Les gestes : on peut faire une économie des en suivant une technique appropriée ; parfois il
y a aussi un manque de préparation du matériel et cela cause des développements inutiles ;
♦ Le matériel : faire attention de ne pas faire de gaspillage de savon, de poudre de talc, de
lotion pour friction.
h) Sécurité d’un
Pendant les soins, assurer le patient la sécurité 
♦ Veiller à ne pas laisser tomber le patient ; demander de l’aide si le patient est faible ou
incapable de se tourner.
♦ Ne pas secouer le patient en le levant, en le tournant, en le remettant dans une bonne
position quand la toilette est terminée ;
♦ Assurer la sécurité d’un membre plâtré/opéré, etc.
NB. Il existe un grand lien entre santé et l’état de la peau.
Friction ; savonnage : stimuler la circulation sanguine, ouvrir les pores évacuer les déchets
après le malade sera ravigoté (redonné de la force), rafraichi et transformé.
L’infirmier doit veiller aux propretés des malades, au respect de la pudeur ; ne jamais blesser
le client moralement ou les gestes.
 Friction : Action ou Technique de massage (manipuler les différentes parties
du corps dans, un but thérapeutique ou hygiénique) qui consiste à frotter
rigoureusement la peau.
43

3.2 HYGIENE DU MALADE


1) Bain de lit (Toilette complète du patient alité)
2) Toilette journalière
3) Soins spéciaux d’hygiènes
4) Destruction de parasites
5) Linge au malade
6) Confort du malade
7) Préparation du malade la nuit

3.2.A TOILETTE COMPLETE DU PATIENT ALITE (BAIN DU LIT CHEZ


L’ADULTE)
a) Définition
La toilette est l’ensemble des soins de propreté du corps chez un patient dépendant ou semi
dépendant.
b) Objectifs spécifiques
♦ assurer l’hygiène, la propreté corporelle ;
♦ procurer le rafraîchissement, le bien être ;
♦ favoriser la stimulation de la circulation sanguine;
♦ s’assurer de l’ouverture des pores de la peau pour qu’elle puisse bien respirer ;
♦ faire le contrôle de la peau et prévenir les escarres ;
♦ pratiquer les exercices favorables pour les personnes alitées ;
♦ favoriser le dialogue avec le patient ;
♦ observer la transpiration, la température corporelle, le genre de respiration, la localisation de
douleurs.
c) Indications
♦ Les patients qui :
• Ne peuvent pas se lever ou se laver eux-mêmes,
• Transpirent beaucoup
• Plâtrés ou en extension,
• Affaiblis,
• Fébriles, cardiaques, inconscients.
♦ Les accouchées le premier jour ;
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c) Matériel
Une cuvette avec de l’eau (chaude ou fraîche), du savon, une serviette de toilette (essuie pour
mains), une lavette ou gant de toilette, une lotion pour la friction, un vêtement ou une
chemise ,propre(parfois fourni par l’hôpital), linge propre pour changer le lit si nécessaire, un
paravent, une chaise ou une petite table.
d) Préparation du patient
- informer le patient, lui expliquer le soin, évaluer ce que le patient peut exécuter lui-même, s’informer
sur le désir du patient, déshabiller le patient, par exemple veut il du savon sur le visage ?, le gant ?
- Position : la position sur le dos est la meilleure ; déshabiller le patient en ayant soin de le couvrir
soigneusement avec un drap.
- enlever la montre et les bijoux qu’il faut en sûreté (les remettre au responsable moyennant une décharge).

d) Précautions :
Avant de faire le bain du malade il faut fermer premièrement les fenêtres (selon le climat).
Si c’est en cas de pansement dans la salle, nettoyer la plaie puis le bain suivra
 Techniques
1) LE MALADE PEUT S’ASSOIRE
- Détacher l’oreiller et feuille de température avant toute opération ;
- Placer le paravent pour isoler le malade ;
- Défaire le lit en plaçant le drap de dessus sur le patient pour ne pas le laisser nu ;
- Aider le patient à se déshabiller puis aller se laver les mains ;
- Commencer la toilette segment par segment ;
- Placer l’essuie sous la tête du malade pendant que l’infirmier qui dirige la technique avec
ou sans savons selon le désir du patient ;
- Faire le bain du visage, laver le cou et les oreilles, savonner, rincer, sécher avec douceur
- Laver bras les plus éloigné de soi en glissant l’essuie mains sous la partie à laver, rincer,
sécher puis la même chose avec le bras proche de soi ( pendant que l’infirmier
nettoie les membres supérieurs concernés des extrémité vers l’épaule, passer aux m.s
proches avec les mêmes manœuvres).
 BAIN DE LA POITRINE ET DE L’ABDOMEN :
- Laver la poitrine ; les creux axillaires ; et le ventre ; savonner, rincer, bien sécher talquer
en particulier sous les seins ;
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 BAIN DES MEMBRES INFERIEURS :


- Placer l’essuie mains sous la jambe plus éloignée de soi ;
- Laver, savonner, rincer et sécher, faire de même pour la jambe la plus proche soi (droit
orteils, pieds, jambe, cuisse)
- Tourner le patient d’un coté (gauche), enduire le savon sur le gant de 2 cotés d’un coté
nettoyer, bas en haut, le fesses, de l’autre nettoyer le pli inter fessier, laver les fesses,
rincer et bien sécher ; vérifier la peau et faire une bonne friction ;
Changer l’eau, placer l’essuie mains sous la région génitale, faire le bain intime (organes
génitaux) le malade peut faire seul s’il en est capable. L’infirmier doit lui expliquer comment
le faire (en commençant tout jour d’avant en arrière/de haut en bas pour ne pas propager les
microbes de la région anale vers les organes génitaux), enduire le savon de 2 cotés des gants
d’un coté nettoyer le bas ventre, le plis inguinaux l’autre coté chez l’homme, toute la partie
de l’organe génital en insistant sur les testicules si c’est sale ; chez la femme nettoyer de haut
en bas la grande et la petite lèvres puis sécher comme d’habitude.

2) MALADE NE PEUT S’ASSOIRE


NB : Si le malade ne peut pas s’assoire, après bain, poitrine passer au bain des membres et
terminer le bain du dos avec le bain du siège.
Après le bain, passer aux soins spéciaux d’hygiène.
 Attention au refroidissement, il faut prévenir l’autre infirmier de la sonnette du
client.
3.2. B. TOILETTE JOURNALIERE
AU LIT : Il faut prévoir les matériels nécessaires, le paravent, fermer les fenêtres.
L’OBJECTIF : c’est seulement d’amener le malade à être indépendant en appliquant ses
exercices propres sans l’aider.
3.2. C. SOINS SPECIAUX
1. SOINS DE LA BOUCHE :
Définition :
L’hygiène de la bouche consiste au brossage et au rinçage soigneux des dents et de la
bouche
Importance :
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• Pour les patients patients qui ne peuvent pas se laver, il est important de leur donner les
moyens de se laver les la bouche au lit ; si le patient est incapable le faire lui-même, alors
il faut que l’infirmier procède aux soins de bouche.
Objectifs :
• Eviter une mauvaises haleine, • Prévenir la carie dentaire,
• Prévenir les maladies buccales.
Soins des dents :
Chaque après repas, ou au moins chaque soir, le patient devrait se brosser soigneusement
les dents.
Matériels :
Brosse à dent appartenant au patient (si non brosse à dent « coutumière »), gobelet avec
eau potable fraîche, un peu de sel ou pâte dentifrice si disponible, essuie mains, bassin
réniforme.
Technique :
- Brosser les dents supérieures de haut en bas, les dents inférieures des bas en en haut, sans
oublier la face interne des dents ; il faut cependant éviter d’irriter les gencives.
- Bien rincer la bouche après le brossage.
NB : Chez l’inconscient, jamais utiliser l’eau bouillie.
Il faut nettoyer la bouche avec un morceau de compresse imbibé d’eau pour humidifier les
muqueuses buccales.
Nettoyer à l’aide d’une pince de PEAN toutes les 4 heures chez l’inconscient.
2. SOINS DES YEUX
Nettoyer les yeux avec une compresse stérile de l’extérieur vers l’intérieur.
6 tampons peuvent suffire et un sérum physiologique.
3. SOINS DES MAINS ET ONGLES
Nettoyer avant et après les repas, après la toilette et il faut éviter des ongles longs.
Technique
- Lieu : Bassin dans lequel il faut plonger la main 15 minutes.
- Sécher le main et couper les ongles à l’aide d’une lame de rasoir ou coupe ongles pendant
que les ongles sales recueilli dans une compresse soit jetés des le B.R.
4. SOINS DES ORTELS ET DES PIEDS (voir bain partiel.)
- Plonger les pieds dans un bassin d’eau pendant 45 minutes environs
- Couper de manière irréprochable des ongles sales.
5. SOINS DE LA TETE
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Matériel :
- Eau savonneuse ou champoing, alèse en tissu, essuie-mains, alèse en caoutchouc, une
épingle de sécurité ou pince Kocher.
Technique :
- Faire asseoir le client ou le laisser coucher la tête d’un coté du lit ou en hypertension à la
tête du lit.
- Fixer l’essuie-mains, l’alèse en caoutchouc, le tout plongeant dans un bassin
- Fixer toutes les linges par l’épingle de sécurité ou pince Kocher à la poitrine de client
- Mouiller les cheveux de l’eau savonnée, ensuite rince correctement les cheveux. On peut
faire appel à un coiffeur et vous terminez la technique.

6. SOINS DES OREILLES


- Ecouvillonner les conduits auditifs externes à l’aide de tiges coton (écouvillon)
- Si le malade a une infection d’oreille, instiller les gouttes de médicament dans l’oreille.
Exemple : Chloramphénicol.

3.2. D. BAINS LOCAUX (partiels)


Voir bain de l tête, bain des mains et des ongles, bain siège bain des pieds et oreilles, bain
intime, bains des oreilles, bains de yeux

3.2. E. DESTRUCTION DES PARASITES


 Poux des vêtements : En cas des poux des vêtements
- Déshabiller les clients sur leur drap, bouillir tous ses habits le drap y compris, bain du
malade.
 Poux de têtes
- Coiffer ou raser tous les cheveux.
- Baigner à l’eau savonnée pour éliminer de tous ses habits.
 Poux de la barbe et du pubis
- Raser la barbe, les poils du pubis, faire pansement le jour suivant
■ Puces : Bain complet et bouillir les habits.

3.2. F. LINGES DU MALADE


1. INDICATIONS : Les linges doivent être toujours propres, clairs, lavable, légère,
faciles pour examens médicaux et soins, chemise d’un opéré.
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Chez les clients qui se lèvent difficilement, ouverture dorsale.


 Malade qui transpire : Les linges absorbant (flanelle)
Les linges doivent être conservés dans l’armoire spéciale.
2. POINT DONT IL FAUT TENIR COMPTE
Les linges constituent grandes dépenses de l’hôpital
Usage prévu
- Eviter de toucher les linges
- D’utiliser faire les linges comme couverture et jamais déchirer le linge.
- Un changement régulier est recommandé.
3. RANGEMENT DU LINGE PROPRE
 Classer les linges par espèces, réserver les linges dans les armoires spéciales
4. MANIPULATION LINGE SALE
 Les recueillir dans le sac attaché au chariot, bacs métalliques.
Hôpital en étage : un système d’acheminer tous les linges sales au Rez-de-chaussée est
capital.
5. LINGE INFECTE :
Doit être séparé des linges propres
6. TRIAGE DE LINGE :
Avec pince ou gant, linge humide à réparer du linge sec, ne pas secouer les linges
sales, ne pas mêler les instruments, drain compresse aux linges sales.
7. CHANGEMENT DES LINGES
- Cacher le malade du paravent
- Frictionner, laver le client qui transpire
- Enlever la chemise sale, rouler celle-ci des bas en haut par-dessous la tête aux membres
supérieurs.
- Remettre un autre linge au sens inverse.
 Linges Etroits : Idem au dessous la tête, bras allongé devant, en haut remettre du
sens inverse
 Malades inconscients :
- Il faut être à deux infirmiers : (un soulève le client pendant que l’autre cherche à enlever la
chemise.
- L’un fait presser sur les membres supérieurs à la place du client, l’habiller sens inverse.
 Malade accidenté et paralysé :
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- Enlever la chemise en la serrant par-dessus la tête bras sain d’abord ensuite le bras
malade.
- Habillé bras malade puis bras sain.
3.3. CONFORT DU MALADE
IMPORTANCE :
Hôpital ‘’soigner le malade’’, condition favorable dont il faut tenir compte « Les soins
médicaux et infirmière » ne suffisent pas sur le bien être du malade.
Il faut aussi un repos physique et un repos mental. N’aggraver pas l’état du malade par des
techniques inappropriées.

1. DETENTE PHYSIQUE ET PSYCHIQUE


Entourer le malade du calme, éviter de crier, rire, claquer les portes, musiques fortes, remédier
le bruit de chariot par chaise roulante, robinet qu’il commande.
Défendre le rassemblement aux fenêtres des visiteurs.
2. FAVORISER LE REPOS
JOUR : les soins et les visites fatiguent le client. Il lui faut assez de temps de se reposer
NUIT : Règlement d’ordre intérieur du service 8 heures de repos au minimum, 9 à 10 heure
du repos au maximum.
3. DISTRAIRE
Le client est distrait par :
- Le visiteur qui le rendent visible ;
- Le divertissement Radio, TV, Journaux etc.
4. MESURE DE SECURITE
A) Prévention de l’accident :
Ex. Brûlure par la bouillotte (utilisé pour réchauffer le lit d’un malade ou du nouveau né) ;
chute de lit pour le malade agité inconscient qu’il faut prévoir le drap, des ceintures etc.
B) Asepsie et antisepsie :
A l’hôpital il y a des germes plus virulents, moins virulent, résistants et moins résistant. C’est
la source de contamination. Il faut alors soigner le porteur des germes, lui donner le produit
d’élimination, produit de réparation pathologique, de soins de linges, insecticides.
 Antisepsie : C’est la destruction systématique des microbes à l’endroit où ils se
trouvent (stérilisation).
 Asepsie : La méthode de prévention de l’organisme, matériel de laboratoire
des instruments de chirurgies, … contre toutes arrivées des microbes.
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Exemple : l’asepsie de la plaie opératoire est assurée par l’emploi des gants, des
instruments, des champs ; de pansements stériles.

5. PREPARATION DU MALADE POUR LA NUIT


- Bain du soir au lit
- Réfection de lit
- Installation chez le client : bouillotte, vessie de glace.
- Un hypnotique, le soir pour le sommeil
- Soumettre à la portée du malade
- Souhaiter bonne nuit.
51

Chapitre III : NUTRITION ET REPAS DU MALADE

Les Soins quantitatif et qualitatif dépendent d’une nutrition normale nécessaire pour la
défense de l’organisme, mais peut être peut perturbé dans certaines conditions comme un état
émotif (peut toucher l’appétit).

A. ROLE DE L’INFIRMIER :
L’infirmier n’est pas dans la préparation, l’alimentation ou donner à manger au client, mais il
doit :
- Veiller aux réactions du client au goût, habitudes alimentaires du client ;
- L’encourager à consommer le liquide contenant les vitamines, sels minéraux naturels
qu’aux aliments artificiels.
- Pour l’enfant la vitamine D pour la croissance d’os.
- Encourager l’alimentation naturelle qu’aux aliments artificiels.

B. REGIME ALIMENTAIRE ET DIETETIQUE


 Un régime alimentaire est une organisation méthodique et raisonnée de
l’alimentation en période de santé ou de maladie
But prophylactique : Prévenir les risques d’une mauvaise alimentation.
 Un Diététique : Régime alimentaire spécial. Emploi raisonné d’une catégorie
d’aliment avec observation partielle ou totale.
Ex. : Restriction glucidique pour un Diabétique.
Ex. : R.S.S (Régime dans sel) c’est un diététique
1. Diététique : Chez les opérés : on leur donne un liquide dans la bâche. Exemple : thé
chaud
2. Diététique : Aliment léger, bouillie, purée de viande.
3. Diététique : C’est un désert simple aliment Ex. : Avocat, papaye.
4. Diète généreuse : Régime adéquat, tous les aliments. Ceux de digestion.
Ex. : Riz à viande, Repas familial.
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C.PRESENTATION DU REPAS AU CLIENT


1) Approvisionnement adéquat, appétitif, préparation soigneuse à l’heure.
2) Le repas doit être jolie et propre.
3) Ambiance du repas : calme, éviter les visites, nettoyage, soins possible : vasselle
propre.
4) Habiller la tenue très propre, poliment avec amour.
5) Soins au malade : Laver les mains, mettre le malade en position assise ou couchée
mettre la chaise à coté du lit, serviette à coté.
6) Alimenter le client une gorge après une autre.
ATTENTION : Enfants, personnes âgés, alimentation légère 3 à 4 enfants par table.
Bien retirer tous les nécessaires.
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Chapitre IV : NOTIONS D’ASEPSIE ET ANTISEPSIE

0. INTRODUCTION
Deux principes :
1° Là où il n’y a pas de microbes ne pas en apporter. Asepsie
2° Là où il y a des microbes, il faut le combattre. Antisepsie

I. DEFINITION
A. ASEPSIE :
L’absence des microbes, privation de tout produit microbien capable de nuire.
Exemple : - Une pince est aseptique
- Un champ stérile ou aseptique
- Aseptiser la peau : rendre la peau stérile.
- Plaie aseptique : Plaie sans microbe.
NB : Asepsie est une méthode préventive et combative.
a) Préventive : Elle permet d’avoir un matériel stérile.
b) Combative : Elle permet la stérilisation d’un matériel avant l’utilisation.
B. ANTISEPSIE :
Est méthode qui consiste à détruire, à combattre les germes sur les objets sur la peau,
muqueuse.
Le produit utilisé est le produit antiseptique
C. DESINFECTANT, STERILISATION, DESINJECTION
1) DESINFECTANT : Produit utilisé pour la désinfection (seulement les germes
dangereux)
2) STERILISATION : Destruction des germes pathogènes ou non (dangereux ou non)
3) DESINJECTION : Destruction des germes sur la peau ou sur l’objet.
4) BACTERIOSTATIQUE : Qui empêche le développement des germes.
5) BACTERICIDE : Détruit tous les germes. Un bon désinfectant doit être bactéricide.

II. PROCEDES DE STERILISATION


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Il existe deux procédés de stérilisation qui sont :


a) Moyen physique : Chaleur sèche, chaleur humide, la radio stérilisation.
b) Moyen chimique : Formol ou trioxymethylène, oxyde, d’éthylène.
1) MOYEN PHYSIQUE
♥CHALEUR SECHE : La chaleur sèche comme moyen de stérilisation utilise les appareils
perfectionnés et les procédés de fortune.
A. APPAREIL PERFECTIONNE
1. POUPINEL
a) Application : On stérilise les instruments, métaux, seringues en verre, porcelaine.
b) Temps de stérilisation
20min à 200°c, 1heure à 180°c, 1heure30’ à 170°c, 2heures à 160°c
REMARQUE :
Le virus de l’hépatite n’est pas détruit (en dessous 160°c) il faut souvent stériliser au dessus
de 160°c car le virus de l’hépatite virale est résistant.
La stérilisation à plus de degré à une conséquence d’abîmer le matériel vite.
AVANTAGE DE LA POUPINEL (CHALEUR SECHE) : Utilisation facile.
DESAVANTAGES
- La température est inégale dans les différents niveaux de l’appareil.
- Ouverture possible de la porte.
- Détérioration de certains instruments : (tranchant, pointus, de ciseaux)
PRCAUTIONS :
- Vérifier le bon fonctionnement de l’appareil.
- Ne pas surcharger l’appareil.
- Ne pas ouvrir la porte pendant la stérilisation.

B. PROCEDES DE FORTUNES
Ce procédé utilise les Flambage, le repassage,
Bec bunsen
* Flambage à l’alcool
Plateau.

DESAVANTAGES
- Peu efficace : Stérilisation douteuse
- Aucun effet sur les anaérobies.
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* Fer à repasser : un moyen occasionnel de stérilisation pour les compresses, champs


large.
Après avoir repassé les compresses il faut les garder dans l’eau stérile.
♥ CHALEUR HUMIDE
a) Four d’une cuisinière : Instrument et seringue dans les boites ; garder le thermostat à
200°c (pendant 20 minutes)
Description de l’autoclave
1. Corps de l’autoclave
2. panier en métal en grillage ou perforé qui reçoit les objets à stériliser.
3. support du panier qui maintient le panier au dessus de l’eau au fond du corps de l’auto
clave
4. robinet de vidage qui permet d’évacuer l’eau
5. couvercle doté d’un point en caoutchouc et de vis de serrage
6. robinet ou valve de purge d’air
7. soupape pour régler la pression dans l’autoclave
8. soupape de sécurité
9. manomètre.
La pression peut atteindre à
1 kg de pression/cm² = 1 bar = 1 atmosphère = 120°c
2 kg de pression/cm² = 2 bars = 2 atmosphères = 134°c
3 kg de pression/cm² = 3 bars = 3 atmosphère = 140°c
Application 
Sert à stériliser les bandages, linge, eau, autres liquides, objets de verre de porcelaine ou
caoutchouc, compresse, tampons, tablier, alèse, champs et dans le tambour avec éclipse. Ne
pas tosser les linges dans les boites.
Temps de stérilisation
1. Compresse, linge et champ : 2 atmosphères pendant 30 à 45 minutes
2. caoutchouc : 1 atmosphère pendant 45 minutes
3. verre : 1 atmosphère pendant 20 minutes

PROCEDES DE FORTUNE AVEC LA CHALEUR HUMIDE


EBULLITION
Indications
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On peut soit plonger les seringues en plastics dans l’eau bouillante, soit plonger le métal ou
verre dans l’eau froid et compter la durée de stérilisation.
20 à 30 minutes dans l’eau plus 20 % de sel de soude, (un bouilleur en aluminium).
Instruments pointus doivent être entourés d’une compresse pour éviter le déchet.
Désavantages.
- Les spores bactériennes non détruites ;
- Difficulté de conserver le matériel stérile.

APPAREIL DU Dr SCHIMMELBUSH (vapeur d’eau sans pression)


IRRADIATION
a) Radio stérilisation : Employée de façon industrielle. Il y a 2 types
- Les radioéléments artificiel : Emetteurs des rayons gamma (δ), le cobalt 60 dont la
période de vie est de 5 ans après la stérilisation ;
- Le célium 137 (33 ans) après la stérilisation ;
- L’accélérateur qui délivrent un faisceau d’électron.
AVATAGES
- Stérilisation d’articles dans leurs emballages, dans leurs conditionnements.
INCONVENIANT
- Modifier les propriétés chimiques de matériaux synthétiques, médicochirurgicaux à
l’usage unique.
b) Rayons ultra – violet
A partir d’une lampe à UV, stériliser l’air de la salle d’opération, les chambres de grands
brûlés avec greffe de rein (à l’absence du malade)
DANGER : Brûlure de peau et des conjonctives
2) MOYENS CHIMIQUES
1. Formol : sous forme de trioxymethylène en poudre ou cobalt ou solution à 40% dégage les
vapeurs d’aldéhyde formique. Le formol est un puissant bactéricide, ne détériore pas les
instruments ni les objets en caoutchouc, il faut rincer le métal. (le formol stérile grâce à
la vapeur qu’il dégage) car ça contient des pellicules à la surface de l’objet) à l’eau
stérile ; les endoscopes, sonde vésicales, gastro-intestinale.
2. Oxyde d’Ethylène : Est un appareil à gaz d’oxyde d’éthylène semblable à l’auto clave. Il
permet de stériliser les objets qui seraient détériorés à température supérieure à 60°c. Ex. le
seringue en plastic.
57

La température de 50 à 60°c est une stérilisation efficace pendant 6h. Il est un produit toxique
explosif, irritant.

III. PREPARATION DE MATERIEL (en vue de la stérilisation)


- Désinfection soigneuse, nettoyage, rinçage, séchage, puis la stérilisation.

IV. CONTROLE DE LA STERILISATION


1) Température par rapport au temps. Exemple 10°c pendant1H00
2) Procédé chimique : Consiste à avoir un produit indicateur qui contient une substance
chimique changeant des couleurs après stérilisation (le procédé et moins utilisé).
Ex. Un produit de couleur bleu bien emballé qui change de bleu à la couleur rose après
stérilisation.
3) Procédé bactériologique : On met à l’intérieur des boîtes de bactéries ‘’bacillus
sultilus’’ à détruire par la stérilisation.
4) Autres procédés : ruban adhésif devient stries brunes après stérilisation.

V. EMPLOI MANIPILATION DU MATERIEL STERILE


Conservation : 3 semaines après on peut restériliser.
Boîtes chirurgicales : 8 jours après.
Il faut manipuler les matériels stériles avec usage de pince de transfert ou intermédiaire. Gants
stérile, il n’existe pas des matériels semi – stérile.
VI. ANTISEPSIE
Vise :
- La destruction des germes pathogène sur les objets, la peau ;
- Le dépoussiérage, nettoyage du sol, élimination, des déchets, incinération des produits
infectés (produits sales), décontamination de tout matériel de soin, isolement de malade
contagieux, dépistage des porteurs de germe. (on incinère les linges, les compresses,
papiers, mais pas de matières en plastic pour éviter des odeurs ; il faut les enterrer).

VII. ENTRETIEN DES LOCAUX


Il faut nettoyer le sol (par le désinfectant) désinfecter les mobiliers, les matériels des chambres
après le départ du malade.
58

Quelques désinfectants.
1) Antiseptique : Utilisé chez le malade et occasionnellement les objets
a) Alcool dénaturé 70 à 80 % d’alcool et 30 à 20 % d’eau avant tue les microbes, virus.
Désavantages
- Peu actif aux spores bactériennes ; - Réaction après 10 minutes.
b) Alcool aiguë : Alcool codé : 95 % et teinture d’iode 5 %, réaction 15 secondes après
durée de contact.
c) Solution de Carrel : Hypochlorure de soude (clonazone) ; berkendyl, chloroseptine, chloramine.
Cette solution à un pouvoir bactérien sauf le BK, et n l’utilise pour la plaie infectée,
nécrosée. C’est une solution instable ; 1 à 2% (irrigation internes), 0,25 % ou 0,5 %
plaies ; sondes, bains, 5% linges, déjections, plaies très injectées
d) Hibitine (chlorexidine) peu toxique avec des concentrations différentes :
5 % instrument, peau, H.A.C : hôpital Antiseptic concentate : chlorhexidine + cetovlon 1 % + 1,5 %
e) DETTOL (chloroxyphenol) : Bactéricide peu actif sur les gramm. +, 3 % de
destruction bactéries pathogène en ¼ d’heure et BK en une heure.
f) Ammonium quaternaire (xephirol, sabenyl, savlon, cetovlon, biocidan, etc. le milieu
de culture pour les pyocyaniques la dilution dans l’alcool 0,5 % champ opérative.
2) Antiseptique pour patient : à de conseiller autre usage
1) Eau oxygénée (H2O2) : plaies : lavage.
2) Kmno4 : plaie, muqueuse ¼% (le produit est 1 gr (l) caustique à bien,
dissoudre
3) Sels de Hg (mercure) – oxycyanure de Hg désinfection thermomètre,
lavage vésical
- Mercurochrome : plaies sèches.
4) Nitrate d’argent : 1 % lavage, 1 à 2 % pasteurisation
5) Sulfate de zinc : 0,1 à 1 % (conjonctivites)
3. Désinfectants emploi non autorisé au malade :
1) Le chlore : désinfectant puissant
2) L’eau de javel : (linge, vaisselle)
3) Solution de crésol et dérivées : Cresylique (créoline, crésyl), lysol 5 % utilisée pour les
locaux, ustensiles.
4) Formol 40 % : 10 % conservation des pièces anatomiques, 5 à 6 % conservation stérile
des instruments, 2 % conservation des linges.
5) Oxyde de calcium, chaux vive : pour les W.C
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Inconvénient : bouche les tuyauteries


4. Désinfection des locaux

1. Vapeur formol : 4 gr d’aldéhyde formique (m3, appareil pulvérisateur 7 heures sur 24


heures durée de stérilisation.)
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TABLEAU DE CHOIX ET UTILISATION DES ANTISEPTIQUES ET DESINFECTANTS


INDICATION PRODUIT A DILUTION BONDEL REMARQUC
UTILISER
- Plaie fraîche Chlorhexidine (1,5 %) 20 ml pour 1 litre 10 ml Utiliser l’eau A renouveler a une - Jamais plaie aucune
- Lavage des mains + cetrimide (1,5 %) = courante filtrée rincer fois par semaine - Jamais en même
- Nettoyage de la HAC ou savon ou abondamment temps que savon
chlorhexidine (5 %)
plaie
savon
- Toilette périnéale
avant l’accouchement
- Plaie infectée (us Tosychloramine A renouveler a une Mettre flacon en
odeur sodique fois par semaine verre brun (non
- Abcès métabolique
- Furoncle - S’irritation
- Ulcère infectés 5 gr/l pour la protection de plaie
muqueuse par vaseline
- Mycose ‘(muguet) Violet de gentiane équivalente A renouveler a une Sur visage à peau
- Dermatose fois par semaine claire
purulente (eczéma
injectif)
- Brûlure superficielle 5 gr/l = 1 c à c/l
61

- Petites plaies
- Placement d’un Povidone iodée (10 Pure = 10 %/PV Jamais avec une
cathéter ponction %) = Bétadine dérivée mercurielle
lombaire (merfen),
- Cordon ombilical mercurochrome,
- Champ opératoire savon désinfectant)
- Plaie opératoire
avant suture
- désinfection d’un Diluée à 2,5 % de PV A renouveler a une
site d’injection 1 partie à 10 % + 3 fois par semaine
parties d’eau bouillie
et filtrée
- sol, éviers, tables, Lysol ou solution Lysol: 20 à 50 ml/l A renouveler a une - Pas de secours
haricots, alèse. chlorée javel 12 % (4 % fois par semaine métallique en
chlore) 50 ml/l, présence de chlore
hypochlorite de Ca (à - Ne pas mélanger
70 % de chlore : 3 avec un détergent
gr/l ou 2 Cas) sceau Nettoyage préalable.
de sol de chloramine
5 gr/L
62

EXERCICESDE DILUTION
1. Exprimez en % 2/100, 1/8, 9/5000, 5/30, 1/3 , 0,05/10, 1/20, 1/4000
2. a) Exprimez en gr : 5000 mg, 16 mg. 1000 mg, 0,50 mg ; 6 mg
6) Exprimez en mg : 4 gr, 0,25 gr, 0,015 gr, 0,1 gr

SOLUTION
1) a) 2/1000 x 100 = 2/10 = 0,2 % b) 1/8 x 1002 = 25/2 = 12,5 %
c) 9/1000 x 100 = 9/10 = 0,9 % d) 900/5000 = 900/5000 x 100 = 18%
e) 5/30 x 100 = 16,6 % f) 1/3 x 100 = 33,33 %
h) 0,05/10 x 100 0,5 % g) 1/400 x 100 = 0,25 %
3. Vous devez préparer une solution de chloramine pour irriguer une blessure.
Quelle quantité de chloramine emploierez – vous pour 2 l de solution à 2 %
Concentration : 2 %/2 2l
2 % = 2 gr -> 1000ml
2l (2000ml)
- 2 gr x 2000 ml/ 100 ml
- 40 r un comprime de chloramine = 500mgs donc il faut 80 comprimés pour 2 litres.
4. Pour préparer 30 ml de nitrate d’argent à 2 % quelle quantité de nitrate
d’argent (AgN03) faut – il employé ?
Concentration : 2 %
30 ml quelle quantité AgNo3
2 % -> 2 gr -> 100 ml
2 gr x 30 ml / 100 ml = 6gr/10 = 0,6 gr
=> 600 mg
5. Vous avez une solution mère de crésol à 50 % dans l’eau vous avez besoin de
300 ml d’une solution de crésol à 5 % comment procéder ?
Solution
Données
Solution mère : 50 %
Solution à 5 % d’une quantité à 30 ml
63

Inconnue
Quelle quantité à 5 % faut –il utiliser ?
50 % X = 5 % de 300 ml
= 5% x 300 ml / 50 % = 150 ml / 5
X = 30 ml à 50 %
X = 300 ml – 30 ml = 270 ml
Il faut 30 ml à 50 % + 270 ml d’eau utilisée = 300 ml à 50 %
Ex => 5 est 1/10 de 50 => 1/10 x 100 ml + ? = 100 ml
(50 % + quelle quantité d’eau = à une solution de 5 %
-> 10 ml + ? = 1000 ml
=> 10 ml + 90 ml d’eau = 100 ml à 5 %
=> 30 ml + 270 ml = 300 ml à 5 %
6. Comment préparer 4 l de solution physiologique à 0,9 % a partir d’une solution
salée à 50 %

Donnée

7. A partir d’une solution formol à 30 % faire une solution à 5 %

TRAVAIL PRATIQUE
1) Vous avez 30 ml d’une solution de AgNo3 à 10 %. Combien de ml d’eau distillée
vous ajouteriez pour obtenir une solution à 5 %
2) Combien de formol à 30 % faut – il pour préparer 1000 ml solution à 2 %
64

Chapitre V. EVALUATION DES SIGNES VITAUX

DEFINITION
Les signes vitaux sont les indications qui permettent d’observer tout changement à
l’intérieur des fonctions corporelles. Ces signes sont : la température, la pulsation,
respiration, la tension artérielle et le poids.
Par « évaluation des signes vitaux », n entend la mesure des fonctions vitales de
l’organisme.

VI.1. LA TEMPERATURE
A) DEFINITION
C’est l’équilibre entre la production et la perte de chaleur ; C’est le degré de la chaleur
corporelle.
Le système de thermo régulation permet de maintenir une température constante grâce à un
équilibre entre d'une part la production de la chaleur et la déperdition de la chaleur d’autre
part.
B) ELEMENTS DE PRODUCTION DE LA CHALEUR
- Le métabolisme alimentaire et l’activité cellulaire et travail musculaire ;
- Augmentation de la production de l’hormone thyroïdienne, sécrétion de l’adrénaline et de
la noradrénaline.
C) ELEMENTS DE LA DEPERDITION DE LA CHALEUR
- Rayonnement : Un objet dont la température supérieure à celle d’un milieu irradie sur l’eau
Ex : Un individu dans un milieu ambiant. (La température d’un homme 37°c/,
milieu 25°c conséquence de l’homme, l’air s’irradie vers le milieu ambiant dont il
perd une petite d’air quand la température diminue et quand elle d’augmentation,
la chaleur augmente).
- Conduction : perte de molécule. Ex : une immersion dans l’eau glacée.
- Convention : Plus l’air se déplace rapidement, plus perte calorique d’une genette.
Ex : ventilateur, fenêtre fermée.
- Evaporation : par respiration et expiration, transpiration.
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D) FACTEURS INLUENCANT LA VARIATION PHYSIOLOGQUE DE LA


TEMPERATURE
On peut citer : âge, le sexe, moment de la journée, exercice, les émotions, le milieu.
1. Age : Température d’un enfant n’est pas égale au vieillard chez qui elle
diminue car il a vieillit. EX : à la naissance 36,1°c ; vieillard autour de 35°c.
2. Sexe : Température de la femme augmente pendant la période d’ovulation.
3. Moment de la journée : température peut légèrement augmentée 1,1°c – 1,6°c
aux environs de 20h – 4h quand on ne mange pas. Elle sera la plus élevée en
fin d’après-midi, vers 16h30.
4. Exercices physique : Température peut augmentée pendant l’exercice et
diminuer après
5. Emotion : fortes température augmente, dépressive diminue.
6. Milieu : Chaud augmentation, froid diminution.
7. Apres les repas : travail de digestion
8. Prise des boissons chaudes (attendre au moins 5min avant de prendre la
température buccale).
9. La profession : La température est plus basse chez les personnes ayant la vie
sédentaire ou une profession qui les oblige rester sur place.

E. VARIATIN PATHOLOGIE : (34°c et 42 – 43°c)


1. Hyperthermie ou pyrexie : Toute élévation de température physiologique ou non.
2. Hyperpyerexie : Etat fébrile Intense, augmentation au dessus de40°c.
3. Fonction : Elévation de la température pathologique (réaction fébrile)
4. Hypothermie ou algidité : diminution de la T° inférieure à 36°c (pathologique ou
physiologique.)

F. EVALUATION OU PRISE DE LA TEMPERATURE


On utilise des thermomètres à mercure « Celsius » gradués en degrés centigrades, mais
parfois, suivant l’origine de l’approvisionnement reçoit des thermomètres de
types « Fahrenheit » dont la graduation est totalement différente. Par exemple, 37°c
correspond à 98,6F> IL faudra alors avoirs une échelle de comparaison.
NB. Pour la lecture du thermomètre, il faut noter que petit trait représente 0,1degree de
température pour le Celsius, et 0,2 degré pour le fahrenheit.
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Généralité :
1) Ne pas éveiller le malade
2) A distances de repas
3) 2 x / jours
4) Surveiller le client soupçonner Flandre
5) Maintenir de thermomètre pour un inconscient.
R) – Vérifier les fonctions de thermomètre
- Jamais sensation tactile
- Graphique de le température hors du client.
Entretien du thermomètre
1° THERMOMETRE PERSONNEL :
- après usage il faut : Nettoyer, désinfecter, et mettre dans l’étuis.
2° THERMOMETTRE EN COMAIN
- après usage il faut :
a) Thermomètre suffisants : Un thermomètre par malade, ranger les thermomètre dans une
boîte de l’ouate (compresse propre) après l’avoir placé, le désinfecter le prochain usage
remettre à son endroit : le plonger dans une solution désinfectée pour la désinfection efficace

REMARQUES.
R) – Manipuler le thermomètre avec douleur, car le thermomètre est fragile
- La désinfection est nécessaire, si non le thermomètre devient une source de maladie, de
contamination.)
- Le thermomètre est stérilisable à l’oxyde d’éthylène.
b) Thermomètres sont insuffisants : il faut :
- Entre deux malades désinfecter avant le prochain usage, plonger dans une solution
désinfectante pour désinfestation efficace.
Technique
1) TEMPERATURE BUCCALE
- Thermomètre individuel est préférable pour éviter la contamination
- Place sous le lange.
- Souvent chez les enfants
- Le temps requis est de 5 minutes (9 à 10 minutes).
-La température buccale fait partie de la T° dite centrale ou de cavité (T° buccale anale)
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Contres indications
- Les vieillards, - Personne agité,
- Personne inconsciente, - Après une boisson chaude ou froide,
- Après une réaction nasale difficile, - Inflammation dans la bouche.
Procédée
1° Se laver les mains
2° Prévenir le malade
3° Essuyer le thermomètre de bas en haut
4° Faire descendre la colonne de mercure,
5° Lire la température dos tourné à la lumière
6° Placer le thermomètre au temps requis
7° Enlever et essuyer le thermomètre de bas en haut
8° Lire la température et la noter
9° Laver le Thermomètre
10° Rapporter toute variation. De la température : augmentation ou diminution à l’infirmier
responsable.
11° La désinfection se fait avec un morceau d’étoffe désinfecté ou une solution désinfectante.

2) TEMPERATURE RECTALE OU ANALE


- C’est la température la plus sûre
- Thermomètre individuel
- Doit être désinfecté avant et après usage
- Durée 3 à 5 minutes.
Technique
1) Isoler le patient à l’aide du paravent
2) Position latérale épaule fléchie
3) Lubrifier le thermomètre avec la vaseline ou la paraffine
4) Placer le thermomètre en l’introduisant avec douceur dans le rectum jusqu’à ce que le
bulbe soit couvert d’environ 3cm (l’introduire en direction de l’ombilic)
5) Laisser le temps requis, la mère tenant le thermomètre car l’enfant a tendance à le
pousser à l’extérieur.
6) Enlever, essuyer, lire, noter la température faire baisser le mercure et remettre le
thermomètre dans une solution désinfectant.
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Contres indications
- Intervention sur le réaction
- Affection anale
- Après un lavement

3) TEMPERATURE AXIALE
Technique
Utilisée le plus souvent surtout pour les malades agités, inconscients, ou souffrant des
maladies mentales.
- Sécher le creux axillaire avec un morceau de compresse pour enlever la sueur,
- Placer le revoir du thermomètre, dans le creux axillaire, replier l’avant bras sur le thorax le
laisser en position pendant 4 à 5 voire 6à 7-10 s’il s’agit de thermomètre de plus grande
dimension,
- Retirer et essuyer, lire et noter la température et terminer la technique.
Contres indications
- Le malade maigre

4) TEMPERATURE INGUINALE
Technique
- Essuyer le pli inguinal
- Placer le thermomètre
- Retirer et essuyer
- Lire et noter la température.
NB :- La température périphérique peut se prendre au niveau de creux poplité pli du coude
- Prise de température se réalise toutes les heures2 – 5 – 11 – 17 – 20 – 23 heures pour
un malade qui nécessite une surveillance rapprochée.
La feuille de température permet d’avoir un aperçu général sur l’évolution de la maladie
Elle comprend :
1) Le nom et le post nom, âge, chambre, soins, unité de soins, etc.
2) La date d’admission, de sortie, température.
69

Exemple : noter le températures suivantes : 36.3°c 36°c, 38°c, 37.1°c, 36.8°c, 39°c, 36°c

M S M S M S M S M S M S M S
24 /6 25 /6 26 /6 27 /6 28 /6 29 /6 30 /6

IPMORTANCE DE LA COURBE DELA TEMPERATURE :


La courbe thermique permet de :
- Constater s’il y a fièvre ou non
- Avoir vue d’ensemble de maladie
- Suivre évolution du traitement
- Faciliter le diagnostic et le traitement
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Caractère général de la courbe thermique


a) Phase initiale : - Elévation brusque de température (pneumonie)
- Elévation progressive ( fièvre typhoïde)
b) Période d’état :
‘’Acné’’ Elévation de température à son point élevé.
c) Période de décroissance ou déperdition : la température diminue (soit la mort ou le
guérison) cette diminution peut être :
- brutale, le cas de pneumonie ou Lente en cas de fièvre typhoïde par ex.
Quelques courbes de température
1) Fièvre intermittente : tantôt augmente tantôt diminue.
Ex : Malaria, infection générale.
2) Fièvre rémittente : Après plusieurs jours de haute température redescend
graduellement. : Brucellose.
3) Fièvre récurrente : la température augmente matin, diminue le soir.
Ex : spirochétose, typhus exanthématique, borréliose.
4) Fièvre continue ou en plateau
. Ex : septicémie, fièvre typhoïde.

VI.II. LA RESPIRATION

A) DEFINITION
Est une fonction par l’intermédiaire de l’appareil respiratoire qui fait passer dans le
sang l’oxygène nécessaire aux combustions lentes de l’organisme et permet à l’air vicié d’être
rejeté au dehors de l’organisme.
En titre de rappel, la respiration est un processus de ventilation qui assure les échanges
gazeux entre l’organisme et son environnement. Elle permet d’absorber l’oxygène et
d’éliminer le gaz carbonique produit par le métabolisme. Elle est constituée par l’inspiration I
et l’expiration, réalisant les échanges gazeux avec le sang au niveau des alvéoles
pulmonaires.

B) FACTEURS AFFECTANT LA FONCTION RESPIRATOIRE


1. La diminution de la disponibilité en oxygène (en petite quantité ou mauvais
qualité d’oxygène)
2. Gaz toxique (CO2, CO)
71

3. Perturbation des mécanismes de régulation respiratoire au niveau du bulbe


rachidien surtout au niveau de la 4e ventricule au niveau de encéphale (trama
crânien, médicaments : diazépam à forte dose, anesthésique…)
4. Changement de composition liquide tissulaire (CO2, CO)
5. Mauvais fonctionnement des poumons et de muscles (lésion, maladie)
Ex. grippe, pneumonie, bronchite
6. Insuffisance cardiaque
7. Troubles artériels et veineux : les artères amènent de l’aire vers la, les veines
l’amène vers les poumons.
8. Diminution de la teneur en Hémoglobine (anémie)

C) VARIATION DE LA RESPIRATION
1. Caractères fréquence, amplitude et le rythme de la respiration.
a. Caractères :
La respiration doit être : Sans effort, Régulière, Sans bruit, Ample (quantité par minutes),
Sans pause inspiratoire ou expiratoire.
*EUPNEE : est une respiration normale et doit respecter ces conditions.
b. Fréquence : Le nombre de mouvements inspiratoires et expiratoires par
minute. Chez l’adulte elle varie entre 16 et 18 mouvement / m
c. Amplitudes : La quantité d’air inhalé et exhalé pendant la respiration, c’est le
volume respiratoire courant (adulte : 50 à 60 ml/min.)
d. Le rythme : succession normale à intervalle régulier de l’inspiration et de
l’expiration
2. Variation physiologique
1) Sexe : 16 mouvements respiratoires chez l’homme
18 mouvements respiratoires chez la femme
La fréquence est au niveau de la sécrétion des hormones, l’homme est appelé aux
travaux durs alors que la femme est soumise aux travaux légers.
2) Age
1) 40 à 50 mouvement / minute à la naissance.
2) 30 mouvements / minute à 1 an.
3) 20 – 22 mouvements / minutes à 5 ans.
3) Température ambiante : Quand la température augmente, la respiration augmente,
quand elle diminue, Respiration diminue.
72

4) Bain : Chaud, la respiration augmente, alors que le bain froid ; elle diminue.
5) Pression atmosphérique : en cas de répression respiration augmente, si surpression,
elle diminue.
6) Position : en position de bout la respiration augmentation, assise elle diminue.
7) Le sommeil : la respiration diminue (l’adulte peut faire 12 mouvements / minute
expliqué par le mouvement végétatif)
8) Parole, cris, hoquet, éternellement, la toux : modifient temporairement la respipation.
Ex. : Pendant la toux la respiration => 14 mouvements / m, en dehors de la toux 16
mouvements/m chez la même personne.

3. Variation pathologique
1) Dyspnée : difficulté à la respiration due à un phénomène toxique de l’hématose qui
peut toucher le rythme, fréquence et amplitude de la respiration.
Il peut s’agir de maladie, de l’appareil cardio- circulatoire, d’une intoxication (CO2, CO)
de l’hypertension intracrânienne, des maladies infectieuses : rougeoles, tuberculoses
* SORTE DE SYPNEE
A. Dyspnée selon les circonstances d’apparition
1. DYSPNEE D’EFFORT : difficulté que connaît le malade au moindre effort. Ex : Un
homme qui monte l’escalier donc c’est l’effort qui fait la cause de la respiration difficulté.
2. DYSPNEE DE DECUBITUS (orthopnée) : Respiration difficile dans la position
couchée conduite (CAT : mettre le malade à la position tolérée assise ou semi – assise.
Ex. : Insuffisance cardiaque)
3. DYSPNEE PERMANENTE : présente chez le malade. Cette difficulté peut exagérée
ou moindre. (CAT : Il faut traiter la cause, le placer dans une position moins
dyspnéisante. (assise ou semi – assise).
4. DYSPNEE PAROXYSTIQUE : survenant par crise due à certaines maladies par
crises. Ex : maladie asthmatique

B. Dyspnée selon le rythme respiratoire : peut augmenter ou diminuer


a) BRADYPNEE : le rythme ralenti Ex : Intoxication, Hypertension intracrânienne
b) TACHYPNEE OU POLYPNEE : rythme accéléré. Ex : Dyspnée d’effort, fracture des
côtes (dyspnée traumatique) les malades fébriles.
c) APNEE : absence (arrêt) plus ou moins prolongée de la respiration.
Ex. : Malade en coma.
73

C. DYSPNEE SELON LE TEMPS DE LA RESPIRATION.


a) Dyspnée expiratoire : pendant l’expiration
Ex : Asthme bronchique, emphysème pulmonaire
b) Dyspnée inspiratoire : Pendant l’inspiration
Ex : Corps étranger laryngés, sténoses bronchiques
NB.- GASP : effort respiratoire spasmodique, survenant brusquement (effort maximal, bref)

D. DYSPNEE SELON LE SIGNE D’ACCOMPAGNEMENT


a) Dyspnée douloureuse : Accompagnée de douleurs
Ex : embolie pulmonaire
b) Le tirage : dyspnée inspiratoire lors de l’obstruction laryngée : on observe le creux
sous sternal, le creux sus claviculaire et une dépression intercostale. (c’est le tirage
sus/sous – sternal ou intercostaux) ; l’ai inspirée fait un effort pour lutter contre
l’obstacle
Ex : pneumonie
c) Battement des ailes du nez : surtout chez les nourrissons.
Ex : Broncho – pneumonie
d) Cornage ; expiration qui s’accompagne d’un bruit à l’expiration ou à l’inspiration,
sifflant, bruyant et grave.
Ex : Corps étranger bronchique
e) Stertoreuse : (stertor) : due à un ronflement dû au relâchement du voile du palais.
Ex : Coma, hémiplégique.
f) STRIDOR : sifflement pendant la respiration, lors de l’asthme par exemple,
l’expiration est difficile, prolongée et sifflante ; laryngite chez les petits enfants,
obstruction de l’épiglotte, du larynx, ou de la trachée.

E. RERSPIRATION PERIODIQUE
a) Respiration de Kussmaul : avec 4 temps
Une inspiration profonde suivi d’une courte pause en inspiration forcée et expiration courte
et gémissante (râle et ronflement) à la quelle succède également une seconde pause
Ex : Etat d’acidose (Diabète en cas d’acidocétose)
b) respiration de CHEYNE – STOKEs : avec 2 périodes
1e période : diminution de mouvement R° aboutissement à l’apnée qui dure 10 à 20 ‘’
74

2e période : augmentation amplitude des mouvements R° suivi de diminution de


mouvement. Cette respiration est fait des petites respirations devenant de plus en plus
profondes et bruyantes, puis redescendant de la même manière et suivies d’une pause
respiratoire.
Ex : Insuffisance cardiaque, Compression intracrânienne, Urémie
c) Respiration de BIOT : respiration irrégulière dans l’amplitude et la fréquence
respiratoire, suivi ou précédée d’un repos prolongé.

4. MESURE ET EVALUATION DES BESOINS DU CLIENT


1. Mesure
1. Le malade doit être au repos, thoracique ou abdominal (au besoin déshabillé)
2. Compter le nombre de soulèvement thoracique ou abdominal pendant 60 sec
ou pendant 15 sec x 4=fréquence respiratoire/min.
Ex : 4 mouvements inspiratoire / 15m x 4 = 16 mouvements inspiratoire /min.
2. Evaluation des besoins du client
1. Données subjectives : - Suffocation, - Agitation, irritabilité, anxiété, le malade est
nerveux ?- Perte de coordination – Dyspnée
2. Données objectives : - caractère de mouvement respiratoire, couleur de la peau (cyanose),
comportement du malade, présence de douleur, toux, crachat état physique qu’il faut évaluer
minutieusement (éléments à évaluer chez le malade).

5. EXAMENS DIAGNOSTICS
1) Radiographie du Thorax (image est statique)
2) Radioscopie (image dynamique)
3) Bronchographie
4) Analyse des expectorations
5) Culture et prélèvements du nez, gorge etc.
6) Mesure de pression (voir la quantité de O2 par rapport CO2 )
7) Examen de fonction respiratoire : Capacité inspiratoire, voir l’individu est capable de
capter 50 à 60 l d’aire).
75

6. LES PRIORITES DES SOINS


Il faut être capable d’atteindre les objectifs des besoins d’oxygène.
1. Maintenir la perméabilité des voies respiratoire (instillation nasale : solution
physiologique chez l’enfant par Ex.)
2. Assurer une alimentation suffisante en oxygène.
3. augmenter l’efficacité de la ventilation
4. diminuer le besoin en oxygène
5. diminuer l’angoisse.

7. LES ACTIONS DES SOINS


1) Aspiration pharyngée : gouttes nasales (lubrifier les secrétions)
2) Position : assise ou semi – assise.
3) Toux chez le client (quand le malade tousse, il ne faut pas arrêter la toux car elle
permet évacuer les secrétions dans les voies respiratoires)
4) Position adéquate
5) Soulager la douleur, le confort maladie augmente d’efficacité de la ventilation
6) Analgésique
7) Exercice passif
8) Antitussif
9) Repas léger
10) Chambre aérée
11) Oxygénothérapie
12) Inhalation des vapeurs. Ex : salbutamol
13) Aérosol
14) Ventilation mécanique (Respirateur)
15) Activités physiques
16) Réduction les réactions émotionnelles
17) Réduction de processus morbides
18) Maintenir la température limite
19) Réduire la tension nerveuse, l’anxiété
20) Minimiser l’anxiété :
- Donner la confiance. Ex. : Répondre immédiatement à l’appel au client
- Présence physique
- Compétence : maniement et exécution de soins - Anxiolytique
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8. GUIE D’EVALUATION
1. Le client respire – t – il facilement ? 2) Son angoisse est elle calmée ?
3. Ses voies respiratoires sont elles dégagées 4) Ventilation améliorée ?
5. Toux soulagée ? 6) Client moins cyanosé ?
7. Est il capable d’expectorer ? 8) Ses activités au mouvement de tolérance ?
9. A – t – il acquis des connaissance techniques pour prévenir le mal ?

V. III LE POULS (PULSATION)


A. DEFINITION 
C’et la sensation de choc que perçoit le doigt de l’examinateur lorsqu’il comprime
légèrement une artère sur un plan résistant.

B.CARACTERE DU POULS
1) Fréquence : Nombre de battement / minute : normalement 60 à 100 et plus
A) Variation physiologique de la fréquence du Pouls
a) Age
 Naissance : 140 – 160 battement/min
 1 an : 100 à 120 battement /min
 5 ans : 100 battement /min
 Adulte 60 à 80 battement /min
 Vieillard : elle diminue car les artères ses fatigues, le vaisseaux ne se dilatent pas.
b) L’exercice musculaire : accéléré les pouls.
c) Emotion : forte augmentation pouls
B) Variation pathologique
a) BRADYCARDIE : fréquence diminuée. Ex : Hypothyroïdie.
b) TACHACARDIE : Fréquence augmentée
Ex : Hyperthyroïdie, Insuffisance cardiaque.
2) RYTHME: Succession à intervalles égaux des battements cardiaques.
A) VARIATION PHYSIOLOGIQQUE
-l’Emotion augmente le rythme, - le Exercices augmente, - le repos diminue de rythme
B) VARIARITION PATHOLOGIQUE
a) Pouls inégal : Battements tantôt fort, tantôt faibles à rythme régulier
77

b) Pouls alternant : succession de rythme d’une pulsation normale suivi d’une faible
pulsation.
c) Pouls intermittent : Pulsation laissant entre elles de intervalles inégaux.
d) Pouls légiminés : Deux pulsations au même moment suivies d’une intervalle plus
ou moins long, la 2e pulsation correspond à l’extra – systole.
3) Volume ou Amplitude : Quantité de sang propulsée entre la paroi de l’artère
pendant la contraction ventriculaire.

A) VARIATION PATHOLOGIQUE.
a) Pouls filiforme : Pouls petit donnant au doigt l’impression d’un fils de
vibration.
b) Pouls bondissants : Ampleur exigée de la perception d’un soulèvement
brusque et intense.
Ex : - insuffisance cardiaque, - H.T.A

4) Tension ou résistance : Fait référence à la compressibilité de la paroi artérielle.


Variation pathologique
*Pouls DISCROTE : Perception de deux pulsations pour une seule systole ; le doit
perçoit un battement fort, suivi d’un battement faible.
Ex : Fièvre Typhoïde

C. EXPLOITATION DE POULS 
Qui permet de :
- Fournir les renseignements indispensables au diagnostic à l’évaluation et donner un
pronostic.
- Le rendre compte de l’efficacité du traitement.
D.ENDROIT D’EXPLORATION DU POULS
Au niveau de l’artère sur un plan résistant.
Tête et Cou : artère temporale et carotide interne
Membre Supérieur 
*Artère humérale : au bord interne du cubitus
* Artère radiale : la plus accessible, au dessus du plis de flexion du poignet (cote
pouce).
*Artère cubitale : au dessus du poignet, coté petit doit)
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Abdomen 
*Aorte abdominale (à gauche de l’artère ombilicale)
Membres Intervision :
*Artère fémorale (pli de l’aine)
*Artère poplitée (partie postérieure sous le genou,)
*Artère pédieuse, sur le dessus du pied.
*Artère tibiale postérieure (gouttière rétro– malléolaire interne)
Le cœur :
*Pouls apical : Espace entre 5e et 6e côte à 8cm du sternum
REMARQUES :
- Les maladies causant la tachycardie sont : infections graves, septicémie, maladies du
cœur, hémorragies, goitre toxique ainsi que toutes les maladie pouvant provoquer la fièvre
comme : maladies infectieuses de l’enfance, paludisme, fièvre tropicale, infections ORL,
pulmonaires, urinaires, etc.
- Quelques maladie pouvant causer la bradycardie : hypertension intracrânienne, ictère,
intoxication à la digitaline.

E. GUIDE PRATIQUE
Pour explorer le pouls, on a besoin d’une montre avec aiguille à secondes ou un sablier.
1) Expliquer les soins au patient
2) Laisser le patient se reposer pendant 10 min.
3) Choisir l’endroit, le plus souvent radial
4) Appliquer la pulpe 3 doigts (l’index, le majeur et l’annulaire) du milieu sur l’artère
légèrement
5) Les doigts explorateurs compriment l’artère avec plus de force
6) Compter pendant 15 secondes et 1er par 4 le chiffre obtenu
7) Rapporter le changement sur la fiche
♦ Déficit du pouls : il faut comparer les résultats puis faire une différence entre
pulsation apicale et la pulsation périphérique, pouls capillaire et pouls veineux
1) Pouls capillaire : Alternance de la coloration rouge vif ou rose pole en
synchronisme avec le battement cardiaque.
2) Pouls veineux : soulèvement de la jugulaire externe pendant la systole.
79

☻ VARIATION POULS ET TEMPERATURE


Si la température de Augmente 1°C correspond à 16 à 20 pulsations par minute
36°c correspond à 60 battements par minute
37°C correspond à 80 battements par minute
Exception
1) Fièvre typhoïde
Pouls inférieur à 100 battement par minute alors que la température est de 40°C :c’est
la dissociation pouls - température.
2) Péritonites
Tachycardie constante mais la fièvre fait défaut
3) Phlébite : il y a augmentation des pouls et la température,est discrète.

V. IV. TENSION ARTERIELLE

A. DEFINITION
Tension artérielle est la résistance de la paroi des artères à la pression sanguine
ou pression artérielle sous laquelle le sang circule dans les vaisseaux oui encore la fore avec la
quelle le sang est propulsé par le ventricule gauche.
Celle – ci est due à :
- La force de contraction cardiaque (force d’action du cœur) : c’est le débit cardiaque, c à d
la quantité de sang envoyée dans le corps à systole ; le débit moyen étant de 60ml. En une
minute, le débit est de 60ml x 70 pulsation/minute = 4200ml par Ex.
- La résistance périphérique qui est en relation avec le calibre des vaisseaux sanguins :
*si le calibre des vaisseaux est anormalement large, la tension artérielle s’élève.
*sil est large, la tension s’abaisse.
- La quantité de sang qui est en relation avec la quantité du sang circulant dans les
vaisseaux sanguin. (en rapport avec la masse sanguine) Le volume sanguin normal chez
adulte est de 5-6 litres, soit le dixième de son poids.
- La viscosité du sang qui correspond à l’épaisseur ; le contraire de « visqueux » étant
« fluide ». Si le sang est très visqueux la tension artérielle a tendance à monter, par contre
s’i est visqueux il y a baisse considérable.
- L’élasticité de la paroi des vaisseaux : en temps normal, les vaisseaux sont élastiques.
Avec l’age, l’élasticité a tendance à être plus élevée que chez une personne plus jeune.
80

La tension artérielle (TA) s’exprime par deux chiffres :


▲Tension artérielle « maxima » ou systolique correspondant à la systole (contraction)
Ventriculaire : Phase de contraction (vidage de ventricule systole)
▲ Tension artérielle « minima » ou diastolique correspondant à la diastole
(relâchement, repos) ventriculaire : Phase de relâchement (remplissage de ventricule).
▲ Tension différentielle (différence entre la tension systolique dite MAX et tension
diastolique dite min
Normes :
- La tension artérielle s’exprime en millimètre de mercure (mmHg) ou centimètre de mercure
(cmHg) ce qui signifie : 1cmHg = 10 mmHg
Homme de 20 à 40 ans : 125 et 140 mmHg, Femme de 20 à 40 ans : 115 et 130 mmHg
Minima = théorique = Max diviser par deux plus un (Max/2 + 1).
Ex : T MAX = 14.
TA Min = 14/2 + 1 = 8
L’individu a la TA de14/8cmHg

B. VARIATION PHYSIOLOGIQUE DE LA T.ENSION ARTERIELLE.


1. Age : T.A Normale (N.N) 70/40mmHg qui tend à diminuer de 10 mm tous les cinq ans
jusqu’à 18 ans ; Chez le vieillard li y a tendance à l’augmentation.
Ex : TA 170/90 mmHg pour le vieillard cette T.A. est normale alors que chez
l’adulte elle est mauvaise.
2. Le sexe : - Chez la femme la tension artérielle est moins élevée
- Chez l’homme elle est élevée.
3. L’altitude : La tension artérielle augmente en haute altitude
4. La position : - En position debout la tension artérielle augmente
- En position assise, couchée, et position de repos elle diminue.
5. La digestion : les exercices musculaires et les émotion (l’anxiété, la peur, le stress) font
monter la tension artérielle.
81

C. VARIATION PATHOLOGIQUE DE LA TENSION ARTERIELLE.


La variation pathologique peut être :
A.HYPOTENSION : la diminution de la tension artérielle par rapport à la normale. On en
parle quand il y a diminution de plus de 30 à 40 mmhg.
B.HYPERTENSION : C’est l’augmentation de la tension artérielle. On en parle quand le
Maxima est supérieur à 160 mmhg et le Minima supérieur à 100 mmhg.
On distingue trois types d’hypertension artérielle.
9. HTA transitoire : Associée à des états tel que épilepsie, colique néphrétique.
10. HTA paroxystique : Le cas de crise d’éclampsie, tumeur de glane surrénale
11. HTA permanente : Le cas de artériosclérose, diabète, maladie de Basedow.
C. VARIATION DE LA DIFFERENTIELLE.
1° L’élévation ou la diminution de la de la Maxima
Ex : 100/70mhg, 140/70mmhg, 120/80mmhg, 120/100mmg.
2° L’abaissement de la Minima.
NB. La tension artérielle est pincée quand la différentielle est inférieure à 2.
D. PRISE DE LA TENSION ARTERIELLE.
1. CONDITIONS DE BONNE PRISE DE LA TENSION ARTERIELLE.
1° Le sujet (malade) doit être à jeun ; de préférence 3h00 après le repas.
2° Le malade doit être au repos en position couchée.
3° Le muscle contracté,
4° Respect de même horaire, même appareil,
5° Deux méthodes combinées (palpatoire et auscultatoire).
2. MATERIEL
- Le stéthoscope
- Le sphygmomanomètre (tensiomètre)
3. ETAPE DE LA PRISE DE LA TENSION ARTERIELLE (TECHNIQUE).
1° Informer le patient, veiller à ce qu’il y ait un environnement calme.
2°Position assise,
3° bras en abduction ;
4° Vérifier le fonctionnement du tensiomètre
5° Expliquer la procédure au client afin d’obtenir sa collaboration,
6° Fixer le brassard à 2cm au dessus du coude sans gêner l’articulation ;
7° Bien fixer l’appareil et disposer les embouts du stéthoscope aux oreilles (méthode
auscultatoire).
82

Remarques :
1) S’il n’y a pas de véritable sensation des bruits, il faut noter TA=14/8cmhg
( ?) puis appeler la personne compétente pour vérifier.
2) Quand on ne perçoit ni la Maxima, ni la Minima, au lieu de noter 0/0 on
peut dire « imperceptible » Il faut alors à cause de cela.
3) La bonne conservation du tensiomètre donne un bon résultat (il faut
vérifier que le mercure est en Zéro).
4) En position debout la TA augmente de 10 à 20mmhg (à cause de
l’augmentation de la diastole). En cas de diminution en cette position on
parle de l’hypotension Orthostatique.

EXERCICES
Représenter la température et le pou d’une fièvre typhoïde non traitée selon les valeurs ci-
dessous :
Température : 37, 37.4, 37.1 ; 38 ; 37.3 ; 38.5 ; 37.4 ; 38.8 ; 38.5 ; 38.8 ; 38.6 ; 38.6 ; 39.9 ;
40 ; 39.2 ; 40 ; 38.8 ; 39.9 ; 38.2 ; 39.8 ; 39.1 ; 39.7 ; 38 ; 40.1 ; 37 ; 38 ; 36.5 ; 37 ; 36 ; 36.5.

Pouls : 64 ; 68 ; 64 ; 66 ; 68 ; 66 ; 80 ; 72 ; 80 ; 72 ; 84 ; 80 ; 82 ; 84 ; 76 ; 80 ; 76 ; 80 ; 76 ;
80 ; 76 ; 80 ; 76 ; 80 ; 76 ; 80 ; 76 ; 80 ;76 ; 80 ; 76 ; 80 ; 76 ; 80 ; 76 ; 80 ; 76 ; 74 ; 68 ; 64 ;
68 ; 64 ; 68 ; 60.
RESOLUTION.

J1 J2 J3 J4 J5 J6 J7
R° PLS T° Matin Soir Matin Soir Matin Soir Mati Soir Matin Soir Matin Soir Matin Soir
n
35 140 40
30 120 39

25 100 38

20 80 37

15 60 36

10 40 35
83

Chapitre VI. SURVEILLANCE DE L’ELIMINATION RENALE ET

INTESTINALE

VII.A. SURVEILLANCE DE L’ELIMINATION RENALE


La Vessie à la capacité de 300 CC, il y a l’ouverture sphincter pour imposer le cerveau le
besoin d’uriner le sphincter strié s’ouvre à volonté.

VII. I. MICTION NORMALE ET CARACTERISTIQUE DE L’URINE

1. CARACTERISTIQUE
1. Quantité : Un homme normal adulte libère 1000 – 1500 CC par jours
2. Couleur : Jaune pale due au pigment d’hormone ‘’urochrome’’, urobiline
3. Odeur : fade
4. PH : Plus ou moins égale à 4,7 et 7
5. Densité (poids du liquide par rapport à l’eau) varie de 1015 à 1030
2. COMPOSANT DE L’URINE NORMALEMENT
L’urine est composée de :
1) Eau : 95 %
2) Substance organique :
NH2
a) Urée : 15 à 20 gr/l provient du métabolisme de protéine. Co
NH2
b) Acide urique : Déchet de dégradation protéine – nucléaire : 0,3 à 0,6 gr/l
0,5 à 1 gr/24 h
c) Créatinine : 0,6 à 1,5 gr/l : 1 à 3 gr/24h (catabolisme musculaire)
d) Acide hippurique : 0,5 à 1 gr 24h : 0,3 à 0,6 gr/h
e) Cellules épithéliales 
f) Pigments urinaires :
g) Urochrome
h) Urobiline
i) Urobilinogène (0,4 mg/34h)
84

3) Substance inorganique que :


a) Chlorures, sulfate, phosphates
b) Magnésium, ammoniaque (plus ou moins 0,4 gr/l), Nacl (plus ou moins gr/l)

2.1. COMPOSANTS ANORMAUX


a) ALBUMINE : Insuffisance rénale
b) GLUCOSE : glucosurie en rapport de la glycémie qui ne doit pas être
supérieure à 1 gr ou 1,7 gr /dl
c) ACETONE : Signe d’acidocétose
d) LA BILE : Quand la bile ne passe plus dans les voies digestives, elle se
déverse dans le sang puis dans l’urine.
e) SANG : hématurie (présence de sang dans l’urine dû au cancer de l’appareil)
f) PUS : infection dans l’appareil urinaire
g) CYLINDRE : indique une lésion au niveau des voies urinaire.

2.2. FACTEURS AFFECTANT LA MICTION


a) INFECTION ? Ex : Colibacille
b) TROUBLE CIRCULATOIRE
c) OBSTACLE au niveau de voie urinaire. Ex : Prostate
d) TROUBLES HORMONAUX : Urochrome, urobiline, Urobilinogène
e) TRAUMATISME
f) AFFECTIONS NEUROLOGIQUES

VI. II. EVALUATION DE L’ETAT DE L’ELIMINATION URINAIRE


1) Observations subjectives
La maladie de l’urine fait honte au patient. Alors il peut ne peut dire la vérité il faut être
compétent pour expliquer les causes. Il peut alors dire : tantôt que j’ai de douleur à la miction,
miction normale, douleur bas – ventre.
2) Observation objectives
Il faut identifier la plainte du client tenant compte de :
1. Anomalie de la quantité
a) Oligurie : Miction inférieur à 500 ml/24h qui peut avoir comme causes :
85

- Transpiration abondante, fièvre (f°), diarrhée, choc, insuffisance cardiaque avec


œdème, intoxication par les néphron toxiques (sulfamide) hémolyse.
b) Anurie : Absence de la miction due à l’absence de l’élaboration de l’urine : situation grave.
c) Polyurie : Miction supérieure à 2,5l/2h due aux : Trouble tubulaire, polyurie
physiologique,
polyurie due au diabète insuffisance de l’insuline plus ou moins 10 à 12l/24h,
polyurie due au diabète sucré plus ou moins 3 à 4l/24h.
2. Anomalie de la miction
A) Pollakiurie : Miction fréquente en petite quantité avec peine due à des infections.
B) Dysurie : Douleur à la miction due aux : Cystites, urétrites gonococcique, calculs
vésicaux, adénome de la prostate, cancer de la prostate.
C) Rétention : (Globe vésical : ponction sus pubiene)
a. Rétention complète : impossibilité d’uriner malgré le besoin
b. Rétention chronique incomplète : pas d’évacuation de vessie. Ex : Ad
prostate.
c. Rétention chronique complète : difficulté d’uriner pendant plusieurs jours,
lorsque la résistance de sphincter strié supérieur à 70ml d’eau. Le client
urine alors par regorgement.
D) ENURESIE : Miction involontaire nocturne (cas des enfants inférieurs à 5 ans)
E) NYCTURIE : Miction nocturne volontaire
3. Anomalie de la couleur de l’urine
 Urine très pales due à la polyurie : plus on urine beaucoup le pigment diminuent
 Urine très foncée due à la oligurie 
 Urine trouble traduit une infection
 Urine brun aca jaune orangé, brun verdâtre : affection de voies urinaires
 Urine rouge : Hématurie : cas de hémorroïde.

* EPREUVE DE 3 VERRES : S’il y a de sang dans :


1e Verre : Hématurie initiale (urètre)
2e Verre: Hématurie terminale (vessie)
3e Verre : Hématurie totale (infection au niveau du rein.)
1 2 3
86

Urètre vessie Rein


Certains médicaments colorent l’urine :
1. En jaune : furandantine.
2. En bleu vert : Bleu de méthylène.
4. Anomalie de consistance
1) Urines visqueuse due à l’infection urinaire
2) Présence gravier due à lithiases
5. Anomalie de l’odeur
1. Odeur fécale : fistule vesico rectale
2. Odeur ammoniaque : infection, vieillissement dans la vase
3. Odeur pomme de reinette : présence d’acétone.
4. Odeur pomme
VII.II. MESURES POUR L’URINE
Indication
1. Diagnostic + traitement :
2. Avant et après l’opération
3. Durant la grosse
DIURESE : Urine pendant 24 : Recueillir l’urine dans un récipient à 7h et jeter 24h
Prélèvement échantillons d’urine :
a. Test de grossesse présence de l’urine dans le placenta
b. Chercher le PH
Bien étiqueter les échantillons : Nom et post nom, âge, sexe etc.
VII. III ANALYSE D’URINE
Examen physique
1. Couleur 2.Odeur 3. Quantité 4. Densité
Technique pour mesurer la densité
Examen chimique
1) Le PH urine se fait avec le papier tournesol qu’on plonge dans l’urine fraîche à
retirer après 30 à 60 secondes puis on compare l’odeur de l’urine et du papier
(échelle de couleurs, colorimétrique)
2) Rechercher d’albumine ou de protéines.
*Recherche quantitative
1) Epreuve à l’ébullition en présence d’acide acétique (urine fraîche et filtrée)
87

Principe : coagulation de protéine à cause de la chaleur

2) Epreuve à l’acide nutrique


Principe : coagulation (acide concentré) Laissez tomber 2 à 3 gouttes d’acide acétique
entre deux solutions2 à 3 minutes, cet anneau confirme l’albumine.
*Recherche quantitative qui permet de déterminer la quantité d’albumine en utilisant
albuminimètre d’ESBACH avec un réactif d’esbach
Si la quantité d’albumine est supérieure à 7gr/l on multiplie le coefficient par le résultat.
Réactif d’esbach. Nous avons :
a) Acide picrique 10 gr
b) Acide citrique 20 gr
c) Eau dist. 1000 ml
*Recherche qualitative et quantitatives par ALBUSTIX®
On a de tigettes coactives qu’il faut plonger l’urine fraîche, retirer pour lire la couleur pendant
30 à 60 secondes puis comparer à l’échelle de couleur.
3) Recherche de glucose
*Recherche qualitative
a) Réactif de FEHLING (couleur bleu) CuSO4 (sulfate de cuivre)
b) Réactif de FEHLING B NaOH (soude caustique) tartrate doublé sodique – pls.
Principe
Solution : CuSo4 -> Alcaline -> Cuo (glucose bleu (se transforme en rouge)
4) Recherche de BENEDICT
Après chauffage au bain marie :
4) Trouble bleu vert : 1 gr de glucose/l
5) Trouble vert : 3 à 5 gr/l
6) Trouble vert jaunâtre 10 gr/l +++
7) Trouble rouge = 20 gr/l
8) Trouble jaune rougeâtre ++++
*Recherche quantitative : (on cherche la quantité de glucose dans l’urine)
Il faut prélever les urines de 24h ou fractionnées
a) Réaction de FEHLING
On laisse trompe quelques gouttes ‘urine pour changer la couleur pipette 10 ml la solution
passe de bleu en brun (rouge)
b) Réactif de BENEDICT qui comprend :
88

+ 10 gr de carbonate de soude (Na2Co3), Laisser tomber goutte à goutte l’urine jusqu’à la


disparition complète de la couleur
Par exemple si 10 ml d’urine contient 50gr de glucose (25ml) dans 50 Mgr de glucose dans
l’urine si vous avez 1000 ml –il faudra 5000 mg,
1l/5gr de glucose 5 % de glucose dans cette urine.
*Recherche quantitative et qualitative de glucose
a) Test – tape : spécifique au glucose
Plonger la tigette dans l’urine fraîche puis lire le résultat en comparant à l’échelle de
couleurs.
b) Clinitest : On y met 5 gouttes d’urine 10 gouttes d’eau, puis plonger le comprimé dans
la solution.
5). Recherche d’acétone et de corps étrangers
a) Test légal.
Solution (Réactif)
10 gr de nitropussiate, 50 ml d’eau, 2 ml d’acide sulfurique, plonger dans 100 ml d’eau
distillée, replacer le tube sur une étagère 5 minutes.
En présence d’acétone, apparition anneaux violets (ressemble à la couleur de permanganate)
Noter : Acétone – Acétone +++ ou +++ selon l’intensité de couleur
b) Ace test – comprimés à base de réactif de LEGAL
Changement de couleur en présence d’acétone
Technique : se fait sur un papier, on met un comprimé d’acétone + une goutte d’urine. Il y a
changement de couleur en présence d’acétone.
6) Recherche du sang dans les urines qui fait :
1) Hémostix : détection de l’hémoglobine à usage de bandelette réactive
2) Occultest : détection de sang dans l’urine (sang caché) par même principe de tigettes
ou de bandelette réactives.
Example: Quelques tests urinaires
Ex1. Hemastix®: reagent strip for urinalusis
Blood for in vitro diagnostic use.
READ PRODUCT INJECT BEFORE USE:
IMPORTANT:
9. Do not touch test area of strip
10. Store act temperature 15 – 30°c and out of direct sumgligh
11. Do note remove desicant, remove only enough stup for immediate use.
89

Replace cap promptly and mightly

DIRECTIONS: MUST FOLLOWED EXACTLY


1) Dip reagent end of strip en fres, well – mixed, uncentrifuged
urine and remove immediately
2) while remocing, run edge of the strip agant the rin of the wrine
container to remove ecces urine
3) exactly 40 second after removing from urine compose reagent dide of
the orea cith corresponding color chat.
Negative

Ex. LABSTIXR: reagent strip for urinolusis


PH
Protéine
Glucose
Letone (acétoacetic acid) for visual and cliniyedR 2200 use only for in vitro
diagnostic use.
Blood Negative Non Hemolyses Hemolused trace SMALL + Moderate ++ Large +++
40 sec
Ketone Negative mg/dl trace SMALL Moderate 40 80 large 1 Go
15 sec.
PROTEIN
Time not critical Negative Trace mg/dl 100 ++ 11000 over 200 +++
May be read
immediately
Glucose Negative g/dl( ) 10(tr) ¼ 2500 ½ 600 1 1000 2 à mort 2000 or mort
30 sec

PH
Time not critical may be read immediately
NB: différentes couleurs sont présentées pour faciliter la compréhension de résultat.
90

THEMES POUR DISCUSION

1° La recherche rapporte que le temps alloué à une prise de température précise qu’ile est de
9 à 11 minutes. Sur quels arguments scientifiques se basent les acteurs et comment cette
conclusion peut être jugé valable.
2° Une importance très grande est attachée à l’analyse des urines dans le diagnostic médical et
soin du malade. Comment interpréter cette importance en nursing.
91

B. SURVEILLANCE INTESTINALE
1. RAPPEL DE LA MOTILITE DU TUBE DIGESTIF
a) motilité digestive
b) phases de la défécation : il y 3 phases :
1° Phase involontaire (progression de selle, on peut sentir le besoin)
2° Phase volontaire (on garde le besoin)
3° Phase mi-volontaire, mi-réflexe (obligation de vider le rectum cas déjà rempli
quand nous mangeons, il y a de gaz qui pousse les aliments jusqu’à la défécation par
une pression dans le système digestif).
2. CARACTERES :
1) Masse : consistance semi solide
2) Forme : moulée (anorectale) structure d’une canalisation.
3) Evacuation spontanée ou quotidienne
4) Quantité journalière 100 – 200 gr
5) Couleur : brune (stércobuline qui est un pigment)
6) Odeur : putride.
7) P.H : 6,8 et 7,0
3. COMPOSANTS NORMAUX DES SELLES
1) Déchets de la digestion (lécithine, cellulose,…)
2) Autres déchets (protides, lipides d’origine non alimentaire) cadavre de
micro-organismes proviennent de calcium et colon.
3) Mucus
4) Sucs digestifs résorbés.
5) Eau 70 à 80 %
6) Germes saprophytes (flore intestinale : colibacille quand ça n’a pas d’effet vivant)
7) Produits de décomposition (biliaire)
4. FATEURS QUI AFFECTENT LE FONCTIONS INTESTINALES
1) Détérioration de réflexe de défécation
2) Hémorroïde, chirurgie rectale (douleur)
3) Exagération de tonus musculaire
4) Émotions fortes peut amener à la sécrétion de l’adrénaline et noradrénaline qui
augmente le tonus musculaire
92

5) L’usage de mesures des laxatifs


6) Morbidité, vieillissement (perte d’appétit, fatigue de muscles chez les vieux)
7) Inflammation des muqueuses intestinales : parasitaire ou microbienne
8) L’effet de certains médicaments
9) Intoxications alimentaires.
5. EVALUATION DE L’ELIMINATION FECALE
A. Observation subjective
*Constipation : le malade peut se plaindre de :
1° Nausée 2° Anorexie 3° Céphalée 4° Sensation ballonnement abdominal
5° Douleur abdominal 6° Flatulence : Evacuation de gaz par la bouche dès l’Estomac
7° Ténesme : Fausse sensation d’aller aux selles ;
*Mais la diarrhée peut suivre.
B. Observation objective
1. Anomalie de consistance
a) Selles dures déshydratation de selle b) Scyballe = selles en masse arrondie
c) Selle liquide et débris alimentaire c'est-à-dire : Il y a transit rapide ou trouble digestif
2. Anomalie d’odeur : fétide qui est caractéristique des selles infectées
3. Anomalie de couleur :
1) Brune forcée, selles putréfaction, pâteuses
3) Selles jaunes, aérées, quand il y a fermentation
4) Selles pâteuses ou acholiques en cas d’insuffisance pancréatique biliaire ou obstacle
5) Selles peu colorées : insuffisance pancréatique
6) Selles noirâtres : MAELENA : hémorragie digestive haute.
7) Selles noires : effet de médicament charbon
8) Selles verdâtres : présence de la biliverdine (diarrhée chez les enfants)
9) Selles coiffées de sang : hémorroïde, dysenterie
10) Selle mélangée au mucus et au sang
11) Selle mélangée pus : lésion du Tube digestif parasiter (parasitoses intestinales)
NB Il faut les montrer toutes les selles anormales au responsable ‘’ personnel compétent).
4. Anomalie de transit
1) Constipation,
2) Diarrhée
3) Occlusion intestinale
a) Obstacle l’évacuation
93

b) Pas de gaz, pas des selles


c) Vomissements
d) Tachycardie
e) Douleur abdominale
f) Fécalome : selles solides qui restent dans le rectum (vieillard)
 Objectif des soins
1) Rétablir le fonctionnement des intestins (attaquer la cause)
2) Soulager les symptômes (éducation basée au régime alimentaire)
3) Maintenir l’équilibre hydro électrolytique (en cas de déshydratation)
4) Maintenir la nutrition adéquate (en cas de l’anorexie)
5) Maintenir le bien être et hygiène.

C. INTERVENTION SPECIFIQUE
a. Mesurer hygiénique
b. Mesurer pour le rétablissement normal de l’élimination fécale
C. Médication :
- Qu’accélèrent (laxatifs, purgatif.)
- Qui ralentissent le transit intestinal
- Les Anti diarrhéiques sont déconseillées parce que :
1) Ne peuvent pas détruire la cause de la diarrhée
2) Ne réhydratant pas
3) Coûtent chers
4) Sont toxiques (plus la diarrhée ne s’arrête pas, plus on veut le donner)
5) Peuvent provoquer de constipation prolongée.

D. LE LAVEMENT
1° DEFINITION : Procédé qui consiste à introduire un liquide dans l’intestin par l’anus,
en plus au moins grande quantité dans le but thérapeutique.
L’objectif principal du lavement est de stimuler le transit intestinal et le reflex de
défécation, et débarrasser le gros intestin des matières fécales.
2° SORTES:
- Evacuateur - Nutritif - Anesthésique - Emollient - Tiède - Irritant
3° CONTRE INDICATION
1°) Douleur abdominale avec fièvre
94

2°) Perforation intestinale


3°) Occlusion intestinale
4°) Traumatisme abdominales
5°) Hémorragie intestinale.

4°. FACTEURS POUVANT INFLUENCER LE LAVEMENT


A) VOLUME
* Adulte : - 500 cc à 1Litre lavement entier
- 250 cc à ½ Litre lavement
- 125 cc à ¼ Litre lavement
* Enfant : - Nourrisson : 30 à 50 ml
- 1 an : 80 à 90 ml
- 2 à 5 ans : 100 à 150 ml
- 8 à 10 ans : 200 à 500 ml

B) TEMPERATURE
- Frais : 25°c antithermique diurétique
- Chaud : 40°c : décongestionner les organes
Pour un lavement évacuateur (femme qui accouche) 35 à 37°c (salpingite)

C) PRESSION : 30 à 50 cm adulte (si la distance est supérieure a 50cm la pression augment)


: 10 à 25 cm enfant, (si la distance est supérieure 25cm la pression augmente)

5°. INSTRUMENTATION
- Back ou Irrigateur - Poire américaine - Seringue asepto
- Poire anglaise - Seringue de Janet
LAVEMENT EVACUATEUR
1. Indication
a) Pour évacuer le résidu alimentaire et stimuler le réflexe de déification
b) Certaines constipations quand on a fait l’emploi de purgatif est contre indication
c) Avant une intervention chirurgicale
d) Avant l’accouchement
e) Avant un lavement intestinal
95

f) Avant un lavement nutritif ou médicamenteux


g) Avant et après une radiographie du tractus digestifs Ex : Rectoscopie.
2. Classification
a). Irritant : on utilise des substances : savon, Nacl, glycérine
b). Non irritant : eau pure.
3. Technique
a. Avec back
- Préparer le matériel (back, liquide de lavement le lubrifiant de la canule
- Préparer le malade psychologique
- Exécution :
 Position SIMS à cheval, *Position couchée ou en *Position latérale, •Remplir le
back du liquide de law,
 Fermer l’écoulement,
 Introduire dans le canule ou sonde rectale,
 Connecter la tubulure à la canule,
 Suspendre le back à distance requise,
 Faire pénétrer lentement liquide.
NB : Il faut éviter le reflux du liquide intestinal dans le back pour éviter de contamination.
b. Avec la proie
- Disposer le bassin réniforme et bassin contenant le liquide de low,
- Connecter la canule à l’anus,
- Aspirer le liquide dans la proie et injecter le client jusqu’à épuiser la quantité prévue,
- Détacher la proie et canule,
- Le déposez dans le bassin réniforme,
- Demander au client d’évaluer les selles dans le panne après un jour,
- Enfin noter la nature, la quantité, la couleur, l’odeur des selles, enregistrer sur la fiche du
client.
c. Avec la seringue : idem qu’ace la proie
4. Dangers de lavement
1. Trouble de l’équilibre hydrolytique
2. Déchirure de la paroi intestinale (sous la pression ; le malade saigne)
3. Irritation locale.
4. Dissémination des tumeurs sous la pression de l’eau (on peut avoir un cancer)
96

5. Attitude de l’infirmier devant les violentes douleurs abdominales.


1) Ne pas lavementer ni administrer le calmant
2) Prendre la température, le pouls, la respiration, et la tension artérielle.
3) Noter s’il y a vomissement, émission de selles, émission de sang, noter s’il y a
émission de gaz ou non (nausée)
4) Suppression de l’ingestion solide (liquides seulement)
5) Appel à un personnel compétent.
6. Guide d’évaluation de l’efficacité des interventions infirmières
1° Le client est il à son aise ? 2° Ne souffre – t – il pas d’aucun symptôme incommodant ?
3° A – t – il réussi à déféquer ? 4° Est – il conscient de ces besoins nutritifs
5° Observe – t – il des règles d’hygiène. 6° A – t – il d’appétit. 7° Etc.

THEMES DE DISCUTION
1. Une dame dont vous prenez soin souffre de constipation opiniâtre. Elle ingère de laxatifs et
s’injecte un lavement presque quotidiennement, le test de diagnostic ne relève rien de
signification et le médecin diagnostiqua « mauvaises habitudes ». Discuter les cas avec les
collègues en insistant sur l’enseignement dont cette dame a besoin.
97

Chapitre VII. PREVENTION ET SOINS DES ESCARRES


I. DEFINTION 
On appelle Escarre, une lésion localisée à la peau et au tissu sous-jacent due à une nécrose
et qui tend à se détacher des tissus sains avoisinant jusqu’à destruction complète arrivant à
s’éliminer.
La toilette journalière permet de découvrir une rougeur de la peau qui indique le début
d’une escarre.
L’escarre apparaît souvent chez les patients longtemps alités et qui ont beaucoup de peine
à se mouvoir ou ne le peuvent pas. Elles sont alors dues à une pression continue sur une
partie du corps qui engendre un ralentissement de la circulation sanguine, puis la mort de
la peau, C’est l’escarre de décubitus ou de compression.

II. POINT DE COMPRESSION – ZONES À RISQUE


♦ Saillie osseuse avec un tissu sous cutané mince
a) Décubitus dorsal
1) Occipital 4) Talons
2) Apophyses vertébrales (épineuses) 5) Sacrum
3) Omoplates et coudes 6) Orteil
b) Décubitus latéral
1) Trochanter 2) Epaule 3) Cheville 4) Face interne de genoux 5) Bord artériel
c) Position assise
1) Escarres ischiatiques 2) Talons 3) Région sacrée
d) Décubitus ventral
1) Epaules 2) Genoux 3) Orteils
♦ Sous les plâtres
♦ Autour des sondes naso-gastriques.

III. CAUSES ET FACTEURS D’ESCARRES


A. CAUSES 
1. Compression 2. Ischémie 3. Nécrose. 4. Ralentissement ou arrêt la circulation
5. Poids du corps 6. Poids couverture
98

5. FACTEURS
 Essentiel
1. Perte de mobilité 2. Perte de sensibilité (paralysie)
 Secondaire
1. Chute de tonus musculaire 2. Modification de circulation sanguine
3. Âge 4. Décubitus 5. Dénutrition 6. Macération de peau 7.Obésité
8. Soude caustique 9.Humidité des linges et matelas mou (urine, selles,
toilette).10. Déshydrations, Fièvre élevée 11. Frottement des plis de lit.

IV. FOROMES CLINIQUE SELON LA GRAVITE

1° Forme Erythémateuse (formation d’érythème : tout d’abord apparaît une rougeur de la


peau due à une compression prolongée ; début de la formation des escarres sous forme de
brûlure du premier degré)
2° Forme Excoriation : petite plaie d’aspect de brûlure du deuxième degré où la peau est mise
à nue.
3° Forme nécrotive (nécrose locale) : c’est l’escarre proprement dite, les tissus se nécrosent et
la plaie peut se développer rapidement en profondeur, jusqu’ à l’os.
4° Ostéomyélite : l’atteinte de l’os lui-même.

V. FORME CLINIQUE SELON L’AFFECTION

1° Escarres aiguës. Ex : dysenterie bacillaire (affection aiguë)


2° Escarres Chroniques. Ex : Affectation chronique : T.B.C

VI. PHASES DE REPARATION ET DE CICATRISATION D’UNE ESCARRE

Elles consistent au nettoyage (débridement) de la plaie, à la contraction, des tissus, au


débridement, au bourgeonnement et en fin à l’épidémisation
1° Débridement (nettoyage) : Elimination de tissus nécrosés (les tissus nécroses se
ramollissent et s’éliminent, mais il faut faire un débridement en incisant ces tissus ou en
appliquant des enzyme pour en activer la chute : un préparation avec la «  sève laiteuse de la
papaye » convient très bien
99

2° Contraction : Rétrécissement de la plaie, la peau saine se contracte vers le centre de la


plaie, ce qui réduit l’étendue de l’escarre, mais laisse tout de même un trou assez profond.
3° Bourgeonnement : Multiplication de nouvelle cellules, formation de l’épiderme ; des
bourgeons charnus rouges vif apparaissent au fond de la plaie ; ils saignent assez facilement.
4° Epidermisation :
- Dans les cas favorables, l’escarre se ferme spontanément laissant une peau cicatricielle
très fragile.
- Si une infection surgit, le processus de cicatrisation est retardé.
- Si l’escarre est étendue, il est parfois nécessaire de faire une suture secondaire ou greffe
de la peau.

VII. COMPLICATION DES ESCARRES

a) Hémorragies : vaisseaux qui saignent


b) Fièvre : Substances toxiques, surinfection avec par fois une septicémie
c) Extension et Multiplication
d) Peut aller au niveau de l’os et causer une ostéite.

VIII. MOYEN DES PREVENTIONS

Il faut éviter la force de compression cause de nécrose.


1° Assurer une nourriture saine et équilibré, boisson suffisantes (3groupes d’aliment, protide,
lipide et minéraux)
2° Changement de position (couchée, assise, latérale…) et mise des coussins aux endroit
prédisposés.
3° Assurer un coucher élastique ; lisse et sec. Ex : cadre de STRYKER (changé de
Position) ne pas laisser les plis quel que soit le poids du malade
4° Propreté locale et méticuleuse : toilette complète ou partielle chaque qu’il nécessaire.
5° Friction : pression avec la main sur une partie du corps pour activer la cric sanguine.
6°Eviter l’humidité en changeant la literie ; on peut demander les pagnes en cas de crise.
7°Si la peau ne contient plus d’eau, elle devient fragile à la compression.
8°On peut faire une friction à la glace -Envelopper à l’aide d’un morceau de compresse avec
un peu de glace.
9°Frictionner aux endroits prédisposés : afflux sanguin
100

IX. TRAITEMENT CURATIF DES ESCARRES


Les soins curatifs seront toujours accompagnés des mesures préventives. Les frictions et
les massages seront continués aux endroits non atteints et autour de l’escarre déjà formée pour
éviter l’extension.
1. Forme érythémateuse : attouchement local à la povidone iodine
2. Forme excoriative : nettoyage de la plaie avec un pansement fait d’une gaz doublée
de coton humidifiée de solution physiologique, de chloramine (dakin) ou d’une
autre solution désinfectante ou gaz iodoformée qui reste humide pour quelque
heures; ôter les tissus nécrosés et utiliser les médicaments prescrits, le «gel papaye »,
comparable à la papaïne (que l’on peut préparer soi même avec comme base une
« crème de farine » à la quelle on ajoute deux ou étroit cuillères de sève laiteuse de
papaye), contient un enzyme qui décolle bien les tissus déjà nécrosés et faire un
pansement humide antiseptique.
3. Forme nécrotique : nettoyage simple du dakin puis application poudre septie – plaie
ou pommade flammazine
4. - NB. Dans certains cas il est recommandé, pour activer la cicatrisation d’exposer la
plaie à l’air, au soleil
- On peut faire une greffe de la peau 5autogreffe)
- Au stade de menace d’infection, une cure d’antibiotique est indiquée.
101

Chapitre VIII. TECHNIQUES DES LITS

GENERALITES :
Terminologie
- Se mettre au lit : se déshabiller et se coucher
- Prendre le lit : se coucher parce qu’on se sent malade
- Garder le lit : demeurer au lit
- Toujours face à face : l’un à gauche, l’un à droite

I. DEFAIRE ET REFFAIRE LE LIT A DEUX, MALADE NON ALITE


(détacher et fixer les linges)
1. Placer la feuille de température
2. Secouer les oreillers
3. Détacher la garniture supérieure en commençant par le 1/3 supérieure
4. Déposer cette garniture sur la chaise au pied du lit
5. Plier les alèzes l’une après autre dans un sens de la longueur puis les plier en deux et
déposer sur la chaise au pied du lit.
6. Plier le drap inférieur en trois et puis le déposer au pied (on commence par le 1/3
inférieur)
7. Changer le matelas (on peut croiser le bras)
8. Fixer le drap inférieur en commençant par le 1/3 supérieur et puis terminer par le 1/3
inférieur
9. Fixer les 2 alèzes, d’abord l’alèze en caoutchouc, puis l’alèze en tissus
10. Fixer le drap supérieur puis couverture en commençant par 1/3 inférieur
11. Terminer par détacher le couvre lit puis remettre l’oreiller et la feuille de
température

II. DEFAIRE SEUL (E) ET REFAIRE A DEUX

1. Les étapes sont les mêmes mais plier les linges de la garniture supérieure et
inférieure dans le sens de la longueur.
102

2. Défaire ensuite comme à deux infirmiers.

III. DEFAIRE ET REFAIRE SEUL (E) LIT NON OCCUPE

1. Mêmes étapes mais il faut plier les linges dans le sens da la longueur.
2. Commencer d’abord d’un côté pour terminer par l’autre.

IV. PLACEMENT DE LA COUVERTURE INDIVIDUELLE (DRAP INDIVIDUEL)


a) Couverture Individuelle placée sur le lit ouvert :
→ Plier la couverture individuelle en accordéon (en 4 pis)
→ Fixer le ¼ inférieur de la couverture sous les épaules du client. Faire correspondre
le ¼ de la couverture individuelle avec la garniture supérieure qu’il faut rabattre en
plis d’accordéon au pied du lit.
NB : Pour retirer la couverture individuelle il faut défaire à la tête de lit

b) Placer la couverture individuelle lit fermé


1. Plier la couverture individuelle en accordéon (en 4 plis)
2. Faire correspondre le ¼ inférieur avec la garniture supérieure, glisser le ¼
supérieur de la couverture individuelle sous la garniture supérieur
NB : La couverture individuelle se retire vers le pied du lit

V. DEFAIRE LE LIT, MALADE ALITE, (LIT OCCUPE)

1. Placer la chaise au pied du lit


2. Secouer les oreillers
3. Détacher ou déborder le lit
4. Placer la couverture individuelle lit fermé
5. Rabattre les linges de la garniture inférieure sur le client après avoir détaché les
linges de la garniture supérieur.
6. Tirer de haut en bas le drap inférieur en commençant par border la tête du lit
7. Faire la même chose pour les alèzes
8. Refaire comme d’habitudes la garniture supérieure.
9. Remettre l’oreiller et feuille de temps.
103

VI. DEFAIRE ET FAIRE LE LIT A UN INFIRMIER, LIT OCCUPE.


1. Mêmes étapes, il faut plier les linges de la garniture supérieure dans les sens de
la longueur
2. Il faut commencer d’abord d’un côté pour terminer par un autre côté.

VII. CHANGEMENT D’ALEZE

On change l’alèze en tissus seulement, puis essuyer et déplier l’alèze en caoutchouc.


a) Chez le malade pouvant se soulever 
5. Placer la couverture individuelle lit ouvert
6. Glisser l’alèze propre plus loin d’alèze sale, pendant que le client lui se soutient par
les coudes et talons.
7. Jeter l’alèze sale dans le sac à linge.
8. Remettre la garniture supérieure.
b) Chez le malade inconscient (malade peut être tourné)
On parle aussi du malade fortement souillé.
1. Placer la couverture individuelle lit ouvert
2. Attirer le client d’un côté (gauche) puis du côté droit
3. Rouler plus loin l’alèze sale et placer l’alèze propre
4. Faire le bain du siège.
5. Remettre la garniture supérieure.

VIII. CHANGEMENT DE DRAP DE DESSUS.

1. Détacher la garniture supérieure,


2. Placer la couverture individuelle lit fermé,
3. Détacher la couverture individuelle lit fermé
4. Retirer le drap sale, placer le drap propre et border la garniture supérieure,
5. Détacher la garniture supérieure et inférieure,
6. Détacher la couverture individuelle lit fermé,
7. Détacher la garniture supérieure,
104

8. Tourner le client d’un côté puis rouler le drap et l’alèze sales, placer le drap et
l’alèze propre
9. Bain du siège au même moment,
10. Même manœuvre de l’autre côté,
11. Jeter l’alèze et le drap sales dans le sac à linge,
12. Retirer la garniture supérieure et terminer la technique comme d’habitude.

IX. PREPARATION D’UN LIT POUR L’OPERE

1° Rabattre la garniture supérieure en accordéon au pied du lit


2° La ramener au bord du lit,
3° Garniture supérieure en paquet.

X. LIT POUR SOINS SPECIAUX (ADERIDA)


a) Indication
- Perfusion extension, - Séchage de plâtre - Certaine intervention chirurgie.
b) Technique
1. Transformer le lit ordinaire
a) Matériel : Un drap supplémentaire plus une couverture supplémentaire
b) Exécution :
- Plier le rap supplémentaire en 3 sens de la longueur,
- Faire les replis aux deux extrémités, on obtient alors deux garnitures l’une ou l’autre ;
- Saisir d’une main l’extrémité supérieure de la 2ème garniture,
- Glisser la 1ère garniture vers le pied du lit et glisser la garniture supérieure vers la tête du
lit.
2. Transformer en lit ordinaire
- Déplier la garniture supérieure et l’étendre jusqu’au pied
- Déplier la garniture qui est au pied sous la garniture
- Enlever le drap supérieur.
- Terminer la technique comme d’habitude.
105

Chapitre IX. TECHNIQUES POUR INSTALLER, TRANSLITER ET


TRANSPORTER UN MALADE
XI. I. TECHNIQUE DE LIT
A. ROLE DE L’INFIRMIER
- Veillez au confort du client - Secouer les oreillers - Changer fréquemment les positions
- Installer le client dans une position adapté (conforme à sa pathologie)

B. PRINCIPES 
1. Ne jamais pencher pendant trop longtemps lorsqu’il est possible d’avoir le même
résultat en position verticale
2. Ne jamais lever un poids lourd de sa surface d’appui lorsqu’il est possible de glisser
3. Soulever le poids de façon à répartir ses forces
4. Coordonner les mouvements

C. POSITION AU LIT PAR RPPORT A LA POSITION DE MALADE


1° Conséquences :
1. Raideur (immobilité) des muscles et articulation (ankylose)
2. Crampes très douloureuses
3. Escarres
4. Déformation de la colonne vertébrale : cyphose, lordose, flexum = (articulation
Cocco – fémorale), équinisme (flexion exagérée du pied en position plantaire
diminuer)
2° Principes d’une bonne position au lit
1. Eviter les déformations et escarres
2. Permet une bonne respiration et une articulation aisée
3. Est confortable.
4. Permet de réaliser les prescriptions thérapeutiques.

D. CHANGEMENT DE POSITION
1. Miette un malade sur le côté 
106

- Tourner le malade sur le coté en l’amenant doucement en position désirée.


NB : Malades inconscients, les basculer vers soi

2. Amener un malade en 3 temps au bord du lit


a) Au niveau du buste : poitrine (cou et épaule)
b) Au niveau du tronc (siège, cuisse)
c) Au niveau de jambe. (jambe pendant d’accouchement)
Si la personne ne peut s’aider, une main sous les épaules et au cou, une autre au siège.
3. Mettre le malade sur le ventre : (au milieu du lit)
- Basculer le client entraîné par son poids.
- Retenir le malade à la hauteur de sa hanche
4. Asseoir un malade alité
- Bras proche de l’inférieur, aisselle côté opposé du client
- Appuyer l’autre main poings fermés sur le matelas
- Malade prend épaules, plie les génaux, s’appuyer sur la plante du pied
- Par mouvement assis le client placer l’oreiller
5. Remonter un malade
- Idem pour asseoir le client
- Client :
- Plier le genou
- Appuyer les plantes des pieds ou le malade.
- Croiser ses mains aux épaules de l’infirmier.
- Au signal donné, soulever le client vers la tête
- Si à 2 infirmiers : Une infirmière à gauche et une autre à droite ; tenir le client, le
client tient si possible les épaules de 2 infirmiers / ou poings sur le matelas, plie les
jambes.
- Appuyer les plantes des pieds sur le malade.
- Au signal donné, remonter le client.
6. Mettre les oreillers
 Règles à respecter :
- Enlever le coussin le plus tôt possible, remettre le plus possible
- Pas de gêne au client pendant l’enlèvement oreiller
- Mettre la chaise du pied du lit
- Oreiller à disposer à gradin
107

- Oreiller ouverture tournée vers le haut, le bas (soit en haut ou bas)


- Changer fréquemment les oreillers du client qui transpire

 Technique
- D’une main soutenir le client, l’autre coté enlever l’oreiller
- Secouer les coussins
- Placer le coussin au niveau voulu
- Travailler à 2 si le malade ne peut s’aider
E. PREMIER LEVEE DU MALADE
(En cas de chirurgie, maladie interne, médecin.)
1) Avantages
- La lutte des complications post opératoire (pneumonie)
- Evite thrombose et phlébite post opératoire (présence de thrombus dans la circulation du
sang)
- Favoriser l’évacuation de gaz (position assise)
- Favorise le transit intestinal.
2) Dangers
- Syncope
- Embolie (blocage de poumon par les emboles
3) Jours précédents 
– le premier jour exercices au lit,
– Asseoir le client
– Evaluer les signes de température, pouls, tension artérielle, respiration,
– Levée proprement dite
- Asseoir le client au lit
- Asseoir sur la chaise
- Si possible le client peut se tenir debout autour de la chaise, de son lit ou fait un petit tour
dans sa chambre, le pavillon ou tous les services de l’hôpital
- Pour l’initier à marcher :

°Se placer devant le client, le soutenir en croisant vos mains à son dos
pendant qu’il vous tient au niveau des épaules (ou la taille),
- Il va suivre les pas de l’infirmier, contourner le lit, la chambre.
108

F. ETUDE DES DIFFERNTES POSITIONS.


a) Position de décubitus
1. DECUBITUS DORSAL
Indication :
1. Opéré de mal de pott (spondylite)
2. Fracture de la colonne vertébrale,
3. Après une anesthésie générale.
4. Malade affaibli
Dangers
1. Escarres au niveau de : Epaule, sacrum, talon
2. Déformation : Rotation externe de la hanche, équinisme.
3. Stases veineuse : Membres inférieurs, poumons.

2. DECUBITUS LATERAL
Danger :
1. Escarres : grands trochanters, malléoles, face des genoux,
2. Déformation possible : Flexum
Indications
1. Opération de la moitié du corps
2. Affaiblissement pulmonaire unilatéral
3. Position de détente.

3. PROCUBITUS OU DECUITUS VENTRAL


Dangers
1. Escarres : Epine iliaque antero-supérieure (E.I.A.S) genou, orteils
2. Déformation : Equinisme

Indication
- Position détente (prévient les escarres de décubitus)
- Suites opératoire sur la colonne vertébrale.
Installation
109

- Pas d’oreiller sous la tête


- Pieds non étendus (dans les violes.)

b) Position assises ou semi – assises.


Dangers 
1. Escarres et déformation (voir Décubitus dorsal)
2. Stase veineuse aux membres inférieurs
3. Stases pulmonaires.
NB : Position semi – assise : Genoux relevés, bras soutenus : c’est la position de FOWLER.
Indications
* Position assise
1. Dyspnée grave,
2. Pneumonie
3. Affection cardiaque
* Position semi – assise
1. Drainage abdominal,
2. Péritonite
3. Certaines affections cardiaques
c) Position d’examen et des soins
1° Position déclive ou de trandelembourg : Tête plus basse qui le reste du corps
Avantage 
- Augmentation de la circulation sanguine dans les centres cérébraux.
Indication 
- Chocs et hémorragies
- Dans les syncopes
- Prévenir l’avortement
2° - Position proclive : Tête haute que le reste du corps.
Indications
- Difficulté de respirer
- Examen radiologique
3° Position de SIMS (semi – prône) : Position en chevale entre le décubitus ventral et le
décubitus latéral
Indications
- Examen de la vessie, vagin, anus, utérus, et en cas de lavement
110

4° Position sacro – dorsale ou périnéale : appui sur le sacrum et le dos, jambes fléchies

Indications
- Accouchement à domicile
- Sondage
- Touché vaginale (T.V) et touché rectale (T.R)
5° Position Gynécologique
Indications
- Examen organes génitaux, accouchement
6° Position genou pectorale : Appui sur le thorax et genoux ‘selles pour les soins)
Indication
- Favoriser l’évacuation du gaz (opérés)
- Examiner l’utérus, vagin (colon, rectum)
- Anesthésie coudale (région sacrée)
- Remettre le client en sous inversé d’abord d’asseoir sur la chaise au lit et le coucher au lit
G. TRANSLITER LE CLIENT
Préparer le second lit ou le brancard.
1° Mettre la tête du brancard au pied du lit
2° A l’angle droit
3° Brancard parallèle au lit
4° Placer le brancard en prolongement
6. Bien préparer le matériel (couverture, drap, oreiller
H. TRANSPORT DU MALADE
1° Règles générale
- Eviter de transporter un malade pendant que le cadavre traverse l’hôpital
- Le transport doit être rapide possible
- Le choix judicieux du moyen de transport
- But de déplacement
- Transfert d’un service à un autre suivi de dossier du client
- Apporter tous les biens du client.
2° Moyens de transport :
1. Malade ambulant :
a) Aide d’un infirmier
111

1° Se placer au coté sain, l’autre bras tient les reins


2° Ou bien asseoir le client au bord du lit
b) Aide de deux infirmiers : le client marche au milieu eux
2. Par fauteuil roulant (chaise roulante)
- Asseoir le client et pousser la chaise roulante à destination
- Si l’ascenseur, passer le 1er : tirer le fauteuil et monter ou descendre, sens inverse pour
sortir l’ascenseur.
3. Avec brancard au roues
- Préparer l’oreiller, drap, couverture sur brancard
- Pousser le brancard à 2 ou à un infirmier
- Si monter un escalier (à 2), le faire progressivement sans gêne au client, un infirmier doit
surveiller la tête du client, réaction…
NB : - Position dorsale d’inertie : le malade est couché sur le dos, jamais fléchi dans le cas
de grandes douleurs abdominales
- Position pleurotonos ou « en chien de fusil » position latérale, le tronc arqué, affection
Pleurales aiguë ou les affection de la colonne vertébrale.
Autres positions :
1. Orthotonos : couché (raideur de muscle)
2. Opisthotonos : couché (flexion des jambes sur les caisses, raideur unique
On retrouve ces deux dernières positions en cas de méningite
112

Chapitre X. TECHNIQUE DES BANDAGES


I. DEFINTION
Acte de soins infirmiers qui consiste à maintenir ou à protéger au moyen de bandes et /
ou d’écharpe, un pansement ou une partie du corps traumatisée.
Arrangement méthodique d’une ou de plusieurs pièce de linge sur une partie du corps
C’est un acte de soins infirmiers relevant du rôle propre de l’infirmier.
II. OBJECTIFS
1. Immobiliser une parie du corps
2. Fixer un pansement
3. Maintenir en place une attelle
4. Comprimer une plaie pour arrêter l’hémorragie
5. Soutenir une blessure ou une fracture
6. Exercer une pression pour améliorer la cicatrisation du sang dans les veines
III. PRINCIPES D’UTILISATION DES BANDES ET DES BANDAGES
1. Les bandes et les bandages doivent être appliquées afin de favoriser la
circulation et non de la restreindre (pas trop serrer la bande)
2. Une région soutenue par un bandage doit, être dans la position qui respecte le
plus possible l’alignement corporel normal.
3. Le frottement continu peut causer une abrasion de la peau ; pour éviter cela,
mettre une couche de coton ou de gaz entre l’attelle et la peau pour bien la
protéger.
IV. SORTES DE BA NDAGE :
a) le bandage plein d) le bandage roulé
b) le bandage tubulaire e) le bandage adhésif
c) les attelles f) les plâtres
A. LE BANDAGE PLEIN
1. GENERALITES :
On en parle pour un linge, un tissu affectant les formes géométriques.
2. LES PARTIES D’UN LINGE :
- Le plein (partie médiane) - Le bord - Le sommet - La base - Les cotés.
113

3. ESPECES DE LINGE.
a) Le linge plein : - Le petit carré - Le petit triangulaire - Grand carré
- Grand triangulaire.
b) Le linge fondu dont les parties sont : - Quatre chefs - Deux extrémités (linge
rectangulaire) – Fondu du nez – Fondu du manteau - Bande en T
4. MATIERES EMPLOYEES : coton, toile, flanelle, matériel fortuné.
5. MANIERE D’APPLIQUER UNE BANDE
1. Le plein sur la région touchée ;
2. Nouer les chefs ;
3. Un bandage roulé peut consolider un bandage plein.
B. LE BANDAGE ROULE
1. DEFINITION : est un bandage fait des pièces des linges longues, minces et étroites,
généralement roulées sur elles mêmes.
2. FORME ET PARTIE : La bande à la forme cylindrique et ses parties sont :
- Deux extrémités - Un plein – Deux bords et – Deux faces.
3. MATIERES EMPLOYEES
Gaz, coton, flanelle, cambric, tissus élastiques, vilpeau, nylon.
4. DIMENSIONS
1° 2 à 3 cm/2m pour les doigts.
2° 4 cm/4 à5m pour les mains et les pieds
3° 6 cm/5 à7m pour la tête et le coup
4° 7cm à 12 cm/8 à12m pour le thorax, abdomen, les membres.
5. MANIERE DE ROULER UNE BANDE
- Commencer à fixer la bande par un bandage circulaire de deux à trois jets de bande.
- Suivre en suite la technique adaptée à chaque forme de bandage et à l’organe anatomique
- Rouler la bande au tour d’un noyau ;
- Faire quelques tours de bande.
- Peut se faire à l’aide d’une machine spécialisée.
6. MANIERE DE FIXER UNE BANDE
- La bande est tenue de la main droite entre le pouce et l’index, le globe vers le haut.
- Maintenir le chef initial du pouce gauche ; le globe se déroule de la gauche vers la droite
pour revenir au point de départ ; ce trajet s’appelle »jet de bande »
- Tourner suffisamment le bandage pour que les tours ne glissent pas, mais ne pas trop serre
le chef à chaque tour pour ne pas gêner la circulation sanguine.
114

NB. Ne jamais laisser traîner la bande par terre lors de sa manipulation.

7. MANIERE DE FIXER UNE BANDE


- Par épingle de sécurité
- Par collodion
- Par sparadrap
- Par attache
- ou en fendant en deux.
8. POINT DONT IL FAUT TENIR COMPTE (À OBSERVER)
- la région doit être dégagée ;
- Surveiller les extrémités  inférieures : rosées ? chaudes ? souples ? sensible ?(ne pas serrer
le bandage pour ne pas empêcher la circulation du sang)
9. FORMES DE BANDAGE ROULE
A) Circulaire B) Spirale C) Renversée D) Bandage en 8 (spica ou croisé)
E) Testudo : C’est le spica au niveau de l’articulation
- convergent c à d de l’extrémité vers l’articulation
- divergent c à d de l’articulation vers l’extrémité.
F) Récurant.
V. DESCRIPTION DES BANDAGES
1. MEMBRE SUPERIEURS
A° MAIN
1. Bandages pleins : - Bandeau - Bonnet de la main
2. Bandage roulé : - Spiral du doigt – spiral du pouce - récurant d’un doigt – gantelet (cas
de brûlure de la main)
B° MEMBRES INFERIEURS
a. ORTEIL b. PIED C. ARTICULATION CHEVILLE
7. Bardeau des orteils - Bandeau - Bandeau du talon
8. Circulaire - Bonnet - Spica du cou pied
9. Spiral - Circulaire - Spica du talon
- Spica
- Spiral
d. JAMBE e. CUISSE f. PLI DE LAINE
- Bandeau - Spiral - Spica ascendant du
115

- Croisé - Bandeau - Pli de laine


- Renversé - bonnet des genoux - Spica descendant
- Spica de la cuisse
C° TETE ET COU
1. Bonnet de la tête
2. Bandeau
3. Bonnet d’ Hippocrate (capeline)
4. Croise de la nuque
5. Bandage de l’oreille.
6. Bandage monocle, binocle

D° THORAX ET ABDOMEN
10. Bandeau
11. Croisé
12. Circulaire
13. Spica du sein
14. Bandage en T pour le périnée.
116

Chapitre XI. NOTIONS DE THERAPEUTIQUE

I. INTRODUCTION
1. Définition : L’ensemble de moyens utilisés dans le traitement
2. Procédés :
1) Physiologique : Pathologique, physiothérapie (mouvement)
2) Chirurgicaux : Ex. Gastrectomie (enlèvement partiel de l’estomac)
3) Psychique : Ex. Simple conseil, psychanalyse
4) Médicamenteux : Ex. Comprimé, injection, sirop, suspension

II. LES MEDICAMENTS


1. Définition : Substance introduite dans l’organisme ou appliquée sur le corps dans
un but thérapeutique, soit préventif, établir en diagnostic, restaurer ou modifier une
fonction organique. On fait un lavement à base de sulfate de baryum (BaS04) qui
est un produit permettant d’établir un diagnostic (œsophage, Estomac.)
2. Importance pour l’infirmier de connaître le médicament
a. Distribuer le médicament : Il doit savoir l’utilisation de mode d’action il est
responsable des actes posés.
b. Collaborateur du médecin : l’infirmier doit exécuter les prescriptions du
médecin.
c. Se familiariser avec le médicament.
3. Danger de médicament
Tout médicament est dangereux (poison) car il contient des substances qui peuvent
causer des effets nuisibles.
1. Produit
- Chose importante : cette de médicament administrée
- Composition modifiée : les matières qui composent un produit (conservation)
- Erreur de mode d’administration 
- Concentration inégale (ni trop faible ni trop puissante)
2. Patient
117

- Voies d’administrations / élimination


- Age, le sexe jouent un rôle sur l’administration de médicaments.
3. Différence de sexe : Hormones féminin à la femme. Ex ; Progestérone
NB : Un médicament administré par voie orale est éliminé par voie oro-fécale, I.M par voie
orale est éliminé par voie le sang.
a) L’intolérance : L’organisme n’accepte pas le médicament administré on assiste à
de vomissement, diarrhée, douleur abdominale après injection.
b) Accoutumance : L’individu déjà habitué à un médicament, même le traitement à
forte dose ne donne pas d’effet
c) Anaphylaxie : L’organisme rejette, carrément le médicament. C’est le cas
d’allergie.
4. Erreur de l’infirmier
- Erreur du malade : Confusion que l’infirmier fait au malade.
- Temps d’administration : Perturbation de l’horaire. Les médicaments agissent par
intervalle (oublier la prescription)
- Dose oublie ou négligence
- Administration : Voie I.V/IM/V.O : il est bon d’appliquer la voie rapide à l’effet du
médicament
- Maladresse : Utiliser un outil non conforme
5. Dosage des médicaments qui dépend de
- La concentration du médicament,
- Etat de santé : Gravité ou non fait le choix du médicament
- Résultat : Constaté à partir d’effet de la dose précédente.
La dose peut (s’expliquer) ou être présenté sous forme :
a) Prise : Nombre d’utilisation / 24h. Ex. 1 fois/24h, 2fois/24h (NB : On diverse le
nombre de prise / 24h pour avoir les intervalles d’administrations).
b) Par la dose (uni dose, multi dose) Ex. Vaccin ; BCG (uni dose) antibiotique multi dose.
1. En quantité
Ex. 2 pilules
3 x 2 co/j => Ex. Ampicilline 250 mg. On prendra alors 1500 Mg/24h
2. En volume
a) C à c = Cuillère à café
b) c a t = Cuillère à thé Ex : 2 Bactrime suspension
c) c à = Cuillère desseur 240 mg / 5 ml
118

d) cas = Cuillère à sucre 2 x 1 c à c/j = 5 ml


3. en concentration

Ex. : 24 UI insuline
1200000 UI P.P.F

4. Mesure officielles admises


1 gr eau distill2e + 20 gouttes
1 c à c = 5 ml ou 5 gr d’eau
1 c à s ) 15 gr d’eau = 15 ml
1 c à d = 10 gr d’eau = 10 ml
1 c à thé = 3 à 4 ml
1 tasse = 125 à 150 ml

5. Administration du médicament
Il faut retenir la règle de 5 bons qui consiste :
1) Bon malade : A qui la prescription convient, (connaissance du malade).
2) Bon médicament : Connaissance du médicament destiné au malade
3) Bonne dose : Tenir compte de prescription (connaissance de la littérature à donner)
4) Bon moment (tenir compte de l’intervalle) toutes les sh par exemple égale à 6 ou
commence à 500 + 8h = 13.00 + 8h + 21.00 + 8h etc.… au lieu de M.M.S
5) Bonne voie d’administration.

6. Formes des médicaments


1) Poudre en flacon
2) Pilules Ex : Microginomine (contraceptif)
3) Capsule = couleur noire / rouge Ex : Ampicilline./gélules
4) Dragées : ayant des enrobées (isole). Ex : Ibuprofene : efficace que les comprimé
5) Comprimé / tablettes : Ex. Ass, s’agissent de la chloroquine on signale 150 mg base
(250 mg diphosphate)
6) Liquide : ampoule : chloroquine ampoule 300 mg / 5 ml
7) Postilles : comprimés volatils et à être éliminé dans l’aire : Ex. Formol
8) Comprimés effervescents : Ex. Aspirine, Efferalgant
9) Granule / perles à mettre sur la langue/comprimés à croquer.
119

Ex. : Hydroxyde d’aluminium


10) Gouttes : Ex. quinine liquide 20 % 15ml
3x7gttes/j/7 j
11) Potion (ampoule buvable)/sirops (préparée sous forme liquide)/suspension (préparée
sous forme de poudre à être mélanger) liquide
12) Emulsion / lotion : produit en application locale contre parasite entamée. :
Ex. lotion antigale
Sous forme de Benzyl benzoate
13) Eau
14) Antiseptique
Ex : Pommade sulfa

7. Surveillance de médicament
L’infirmier s’assurer de :
a) La conservation de médicament ; veillez à :
1. la manière adéquate à conserver : (suivant les instructions indiquées
2. vérifier que le médicament est en bon état.
3. Sans subir de modification
4. Sans précipitation corps étrangers
5. Sans modification d’aspect (trouble) : modification de couleur
6. Dessiccation (détérioration)
7. Fermentation : s’explique par changement de couleur, corps étranger
8. Sans dépasser la date.
Si le produit est mal conservé :
a) l’activité est modifiée par la mauvaise conservation. Ex. Vaccin, sérum, antibiotique.
b) Température indiquée. Ex : de 4 à 8°c
c) En quantité suffisante
d) Contrôle de stupéfiant : mots très dangereux
e) Commandes effectuées
f) Date de livraison : voir le numéro lot
g) Justification :
- Emploi - Nom du malade - Signature du médecin.
Ex : - Anesthésique
- KETA
120

- Médicament -Mode d’administration - Patient


- Réaction : Réaction : il faut signaler toute erreur poser à un personnel compétent pour
évaluer les risque et les traiter.
III. HYDROTHERAPIE
A. INTRODUCTION
1. Définition. : Emploi de l’eau froide ou chaude ou application externe dans un but
thérapeutique.
2. Buts : - Action physique - Action thermique
3. Moyens :
a) Bain complet, bain partiel
b) Douche : le malade fait seul selon les instructions
c) Enveloppement
d) H pansement
B. TECHNIQUE D’APPLICATION
*Facteurs qui modifient l’effet physiologique du bain :
- Température du bain
- Composition de liquide
- Durée de l’immersion
- Importance de partie immergée
- Technique d’application.
1. Action thermique
On applique le froid au moyen du sac ou de la poche à glace ou du bain froid, alors que
pour la chaleur c’est au moyen de la bouillotte, des compresses chaudes ou par des bains

a) Thérapeutique au froid (Bain froid : T° 18 à 25°c)


Objectifs :
- Calmer la douleur
- Limiter le processus inflammatoire
- Prévenir ou arrêter une hémorragie, freiner la formation d’un hématome
Indication :
- Diminution de la fièvre - Mastite ou autres inflammation à son début
- Stimule la Respiration - Maux de tête persistants
- Action tonifiante - Période post opératoire en ORL, obstétrique et en gyne.(Hgie)
- Entorse, brûlure qui viennent d’arriver (l’eau sera aussi froide que possible)
121

Contre indication
- Maladie cardio – vasculaire - Patients en état de choc
- Maladie Rénale - Hypothermie
- H.T.A - Grossesse (jamais sur l’abdomen gravide)
- Patient présentant des troubles de sensibilité

b) Thérapeutique à la chaleur (Bain chaud : 38°c à 40°c)


Objectifs :
- Réchauffer le patient - Favoriser la cicatrisation et limiter l’infection
- Calmer la douleur - Diminuer la congestion - Hâter la guérison
- Accélérer le processus de cicatrisation et liquéfier les exsudats
Indication :
1. Crée la vasodilatation
2. Activer la circulation sanguine
3. Décongestionner les organes internes comme stimulant, calmant.
4. Douleur localisée (lombalgie et dysménorrhée par exemple)
5. Entorse d’une articulation de plus de 24 heures
6. Inflammation locale (abcès, mastite, trhombophlébite par exemple)
Contre indication :
1. Faiblesse, fièvre
2. Patient agité, inconscient, désorienté
3. Patient agité présentant des trouble de sensibilité

▲Bain de contraste : Idem bain complet (contenant un produit de contraste.


Ex. (KMNO4)
▲Douche : Idem.
▲Bain partiel
Indications Générales :
1. Accélérer le processus inflammatoire superficiel (accès chaud)
2. Désinfection des plaies (à l’aide d’un antiseptique.)
▲Bain du pied : pédiluve
Indication
- De congestionner le cerveau - Diminuer le gonflement non infectieux - Hygiène pédicure
▲Bain du siège ou sedivule.
122

Indication
1. Hémorroïde
2. Plaie du périnée.
▲Enveloppement
- Froid en cas de température élevée
- Action physique : massage : mouvement passifs, jet, etc.
IV. APPLICATION DE LA CHALEUR
But
1° Provoquer une révulsion (éjection, un afflux sanguin)
2° Provoquer une cautérisation (couper et coaguler en même temps)
a) Révolution : Production d’une chaleur par la friction aussi par d’application de
la chaleur : bouillotte. (Afflux sanguin par rougeur, chaleur de la peau).
Degrés
a) Rubéfaction = révolution superficielle a comme objets :
- Favoriser la circulation périphérique
- Décongestionner un organe plus ou moins éloigné
- Accélérer un processus inflammatoire superficiel
- Réchauffer
b) Vésication : Procédé (déjà abandonner) qui consiste à provoquer une révulsion
entraînant une vésicule ou phlyctène correspondant à une brûlure 2e degré (procédé
abandonné)
Procédé d’application de la chaleur
- Friction sèche
- Friction avec application des produits révulsifs (alcool camphré, eau de Cologne)
*Application de la chaleur
1. Sèche : on peut allumer la lampe qu’on approche au malade
2. Humide : peau chaude
3. Electrique : utilisation du courant électrique pour soigner le malade (cautérisation.)
b) Cautérisation
Chaleur pour la destruction des tissus par brûlure
1° Indication :
- Destruction des varices, polypes, ou autres tumeurs
- Coagulation des petits vaisseaux au cours d’intervention chirurgicale.
2° Technique :
123

- Electricité
- Thermocautère, (bistouri électrique) en chirurgie, en gynécologie.
4. Galvanomètre en urologie.
V. NOTION DE DERIVATION
Une méthode consistant à provoquer en écoulement du sang.
Au paravent ou utilisait les procédés de censures.
Actuellement ou utilise les procédés de saignée
Exemple : Saignée de 300cc chez un client avec OAP (œdème aiguë du poumon. Mais préfère
les comprimés au lieu de ces procédés.)

THEMES

1) Dans une société de consommation,l’utilisation de la publicité, les ventes au rabais,


l’accès facile aux étalages des pharmacies, peuvent influencer les habitudes des gens
et les amener à penser qu’un médicament qui est vendu sans prescription ne peut faire
de tout à personne et peut être pris sans crainte.
L’usage parfois abusif de vitamines des tonifiants, des médicaments contre la grippe,
en sont des exemples courants.
Croyez vous que cette habitude puisse réellement contribuer à l’amélioration de la santé des
gens ?
- L’infirmier peut il avoir un rôle d’éducation à remplir en ce sens dans la société ?
- Si oui, où et comment peut elle s’acquitter de cette tâche ?
2) Un médicament dont vous ne connaissez ni la composition ni la méthode
d’administration ni les effets est ordonné « stat : immédiatement » et en suite aux
heures p.r.n (au besoin). Les médecins et le personnel soignant sont très occupés.
Discuter avec le collègue de la façon dont vous devez agir.
124

Chapitre XII. SOINS GENERAUX ET PRE ET POST OPERATOIRE

I. NOTION GENERALE DES SOINS INFIRMIERS AVANT L’INTERVENTION


CHIRURGICALE
A. Aspect psychologique : Préparation psychologique
- Importance à l’accueil
- Attitude personnelle : L’infirmier être attentif, expressif dans un but psychothérapeutique.
B. Aspect médical.
- Application des prescription : Examen, prémédication.
C. Aspect infirmier
1) Alimentation (à jeun : 6h avant l’opération) l’estomac doit être vide
2) Hygiène : bain douché
3) Rasage : région opératoire
4) Désinfection : Région opératoire (matériel pour rasage et désinfection pour détruite
les germes).
5) Identification du malade puis l’amener dans la salle d’opération.

II. NOTIONS GENERALES DES SOINS APRES UNE OPERATION

A) Prise en charge à la salle et transport :(au début il faut respecter les instructions),


transport du malade, réfection lit.
B) Surveillance
Toutes le 15 minutes :
- ¼ h (2h) ; ½ h (2h), 1h (2).
- Signes vitaux : température, pulsation, Tension artérielle
- Administration scrupuleuse de médicaments.
- Contrôle perfusion, transfusion.
- Signaler 1ère miction, émission, gaz.
- Alimentation : doit être progressif.
125

Chapitre XV. TEST DE DIAGNOSTIC

I. RECHERCHE DE LABORATOIRE
A. ANALYSE : Examen urine, sang, etc.
1. Physique ; Analyse de qualité, de quantité (densité, couleur, odeur)
2. Chimique ou biochimique (glucose, albumine) phosphates…
3. Biologique : (hormone, hémoglobine)
4. Cytologique : Ex. cellulaire
5. Histologique : Ex. tissus ou fragment de tissus
6. Microscopique : (au moyen de microscope)
7. Macroscopique : au moyen de l’œil nu
8. Bactériologique : Recherche des germes (bactéries)
9. Sérologique : Recherche des Anti Corps, Anti bactériennes
10. Virologique : recherche des germes virus.
B. PRELEVEMENTS : Prendre un échantillon d’un produit pour faire l’analyse (sur
1000 l émis pendant 24h, pendre un échantillon de 10 ml par exemple)
a) Précaution lors de prélèvement
1) Dans les conditions selon les techniques prescrites. Ex. Prélèvement en jeun (glycémie)
2) Récipient propre c’est-à-dire stérile
3) A l’abri de toute souillure
4) Etiquetter : noms, Ages, Sexe, N° lit, date.
5) Conserver dans les conditions requises (4 à 8°c pour l’examen du sang)
6) Quantité requise
b) Méthodes de prélèvement
1) Expectorations (à éduquer pour expectorer les crachats du matin) à la recherche de
B.K., pneumonie bactériologique
2) Urines : stériles ou par sondage vésical
3) Selles (fèces) coproculture : culture de selle à frais
4) Sang
- Sang capillaire : lobe de l’oreille
126

- Sang de l’orteil (hgb : 13 à 18 gr/100 ml) (P° partielle du C02)


- NGR : 4.500.000 à 5.000.000 / mm3
- NGB : 7000 à 9000/mm3
5) Ecoulement et sécrétion : pus, mucus, sécrétion laryngées, etc.
6) Tissus : biopsie (prélever un fragment d’organe)

II. EXPLOTATION FONCTIONNELLE

Etudient le fonctionnement et l’état des organes du corps à l’aide es appareils ou non.


Ex. : Scopie : Pas de cliché
1. Radioscopie 2. Gastroscopie
Ex : Graphie : Il y a production d’images sur le cliché.
1. Radiographie 2. Tomographie

A. EXPLOTATION COURANTES
1) Métabolisme basal (mesure de l’activité de glande thyroïde) grâce à un appareil qui mesure
la consommation de l’oxygène pour libérer l’énergie. En pense alors à l’hyper ou hypothyroïdie.
2) Endoscopie : Ex : rectoscopie, otoscopie
3) Radiographie :
- Thorax
- Lavement baryté (en utilisant la BaS4)
4) Radioscopie : sans cliché
5) Tubage :
- Gastrique : ou voir la position Hcl
- Duodénal : on prélève lipase pancréatique
6) E.E.G. (électro encéphalogramme) Examen de la fonction de cerveau
7) ECG. (électro cardiogramme)Examen de la fonction du cœur.
127

Chapitre XIV SOINS AUX MORIBONS ET À LA DEPOUILLE MORTELLE .

I. OBLIGATION DE L’INFIRMIER
1. ENVERS LE MEDECIN
1. L’avertir
2. Se conformer aux exigences médicales
2. ENVERS LA FAMILLE
1. L’avertir
2. Pas avertis par téléphone
3. Bien prévenir la famille
3. ENVERS LE MALADE
1. Se méfier des paroles imprudentes prononcés auprès de lui
4. ISOLER LE CLIENT
1. Avertir à temps avec prudence, tact, de l’aggravation de son état.
2. Entouré d’une atmosphère apaisante.
3. Témoigner de la discrétion la plus délicate

II. ASSISTANCE ET SOINS


1. ATTITUDE DE L’INFIRMIER EN CAS DE SECOURS SPIRITUEL
1. Tenir compte de religion
2. Soins de réconfort : La morale

2. SOINS PENDANT LES DERNIERS JOURS


*Déceler l’aggravation d’état du malade
1. Modification de la courbe thermique
2. Disparition d’appétit
3. Difficulté de déglutition
4. Affaiblissement du corps dans le coussin
5. Etat d’inconscience plus au moins accentué.
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3. RESPONSABILITES DE L’INFIRMIER
1. Jamais laisser le client seul
2. Silence dans la salle du client
3. Aération dans la chambre
4. Position confortable.
5. Rafraîchir la bouche par de petites gorgées d’eau, morceau de glace

4. AGONIE : période qui précède la mort.

III. SIGNES DE LA MORT


 Signe dont le simple examen du corps suffit à faire constater
1. Arrêt de la Respiration et circulation, l’arrêt du battement cardiaque est le plus
important
2. Abolîtes sensibles
3. Perte de conscience.
4. Rigidités cadavérique 6 heures après la mort
5. Refroidissement cadavérique.
6. PROCEDES sans danger à la disposition de l’infirmier
7. Procédé de miroir (mettre le miroir au nez pour voir la présence de vapeur
expiratoire).
8. Signe de carrière (matin devant une lumière) la couleur rose vif.
9. Signe de MAGNUS (fil serré à la base du doigt)
 AUTRES SIGNES
1. Injection sous cutanée de 2cc d’éther : si absorbé ; pas de décès, si dejecté ; décès
2. Artériotomie

IV. SOINS POST MOERTEL

1. Rôle de l’infirmier
1. Noter l’heure
2. Fermer les paupières
3. Avertir le médecin.
NB : Mort subite (cause inconnue), il faut s’abstenir de toucher le corps et l’objets pour
éviter la contamination d’épidémie
129

4. Toilette funèbre (voir bain complet


 Ensevelissement : bien revêtir le client, retirer le sondage vésical, raser le
défunt, bourrer les orifices.
 Identifier le client, l’amener à la morgue.
5. Formalités administratives :
▪ Déclaration du décès par le certificat du décès (carte du défunt désignation,
après la mort il faut désinfecter la salle, les lits du défunts.
▪ Il faut montrer au malade une disponibilité totale, la délicatesse,
GESTION DES DEPIOLLES MORTELLES (GDM)
130

Chapitre XV. LE PLAN DE SOINS

Il existe plusieurs modèle ou schème conceptuel des soins infirmiers mais nous parlerons en
titre d’exemple de plan des soins selon Henderson Virginia
Théorie de V. Henderson :
1. Besoins fondamental : Nécessité vitale pour se maintenir en vie et assurer son bien
être (bien portant ou malade)
2. Indépendance : Satisfaction d’un ou des besoins de être humains pour les actions
appropriées qu’il accomplit lui-même ou que d’autres font pour lui.
Ex : Etre capable sans difficulté de manger d’éliminer, de régler pour une femme,
3. Dépendance : Non satisfaction d’un ou plusieurs besoins des êtres humain par des
actions inadéquates qu’il accomplit ou qu’il est dans l’impossibilité d’accomplir en
vertu d’une incapacité ou d’un manque suppléance (action des autres)
4. Problème de dépendance : Changement défavorable d’ordre bio – psycho – social dans
la satisfaction d’un besoin fondamental qui se manifeste par de signes observables
chez le client.
5. Manifestation de dépendance : signes observables chez l’individu qui permettent
d’identifier l’indépendance ou la dépendance dans la satisfaction de ses besoins (ce
que la malade présente comme plainte, c’est les critères d’évaluation de soins).
Ex : Vomissement : 4x/jours
6. Eléments majeurs de model conceptuels :
 Le client : Etre humain formant un tout complet présentant 14 besoins fondamentaux
d’ordre bio – psycho – social (voir 14 besoins de l’homme)
 Rôle : Rôle de suppléance : suppléer pour V. Henderson, c’est « faire ce qu’il pouvait
lui-même s’il en avait la force, la volonté ou les connaissances voulues, et d’accomplir
ces fonctions de façon à reconquérir son indépendance le plus rapidement possible ».
Les interventions de l’infirmier visent essentiellement l’indépendance du client dans la
satisfaction des ses 14 besoins fondamentaux et ce, plus rapidement possible.
131

 Source de difficulté : Cause de la dépendance : (plusieurs sources peuvent être


associées)
♦ Insuffisance intrinsèque de l’organisme.
Ex : Carence en protéine.
♦ Agent biologique, bactérie, insecte, virus
♦ Insuffisance extrinsèque de l’organisme
Ex : l’apport inadéquat d’O2 pourrait conduire à une hypoxémie
♦ Déséquilibre de l’organisme.
Ex : désordre métabolique de l’insuline vis-à-vis du glucose sanguin peut aboutir à une
hyperglycémie
♦ Surcharge de l’organisme : Apport excédentaire
Ex : un excès de graisse aboutie facilement à une hypercholestérolémie (responsable
de l’apparition de maladies cardiovasculaires. Ex : HTA)
 Différents besoins du malade
1. Besoin de respirer (oxygénation)
a) Définition : Nécessité vitale d’oxygène pour répondre aux combustions lentes de
l’organisme
b) Problème de dépendance : dyspnée
c) Buts des interventions infirmières : (objectifs des soins)
- Au niveau pharynx, trachée : diminution de l’irritation, le mal de gorge, prévenir la
chute de la langue.
- Au niveau de la trachée, canule nasale : respirer librement par la canule nasale,
diminuer l’anxiété, la sécheresse de la muqueuse buccale, etc.
- Au niveau de la trachée et poumon : rétablir la possibilité de respiration, diminuer la
douleur, diminuer l’anxiété.
2. Besoin De manger et boire :
a. Définition : Nécessité vitale d’ingérer et d’absorber des aliments des bonnes qualités
en quantité suffisante pour assurer la croissance, l’entretien des tissus et maintenir
l’énergie indispensable à son bon fonctionnement.
b. Problème de dépendance :
 L’alimentation inadéquate : déficit
But : Diminuer les nausées et vomissement, Améliorer l’état nutritionnel,
Procurer une alimentation équilibrée, Diminuer l’anxiété.
 L’alimentation inadéquate : Surplus
132

But : Diminuer son anxiété, Diminution de nausée, Augmentation de


l’activité physique.
3. Besoin d’éliminer :
a. Définition : Nécessité vitale de se débarrasser des substances nuisibles intitules qui
résultent du métabolisme : Urine, fèces, transpiration, expiration, …(Menstruation :
Elimination des substances intitule chez la femme nubile non enceinte.
b. Problème de dépendance
1. Diarrhée (selle liquide supérieur à 4x/jour)
2. Constipation (supérieur une fois pour deux jours) selles dures, sèches
3. Inconscience fécale et urinaire
4. Rétention urinaire
5. Elimination urinaire inadéquate : déficit ou surplus, quand il y a plus de
composé anormaux (pus, sang, glucose.)
6. Elimination menstruelle et vaginale
7. Diaphorèse : Transpiration abondante
4. Besoin de se mouvoir :
a. Nécessité vitale pour un être humain d’être en mouvement,
de mobiliser toutes les parties de son corps par des mouvements coordonnés et de les
garder bien alignée pour permettre l’efficacité des fonctions de l’organisme.
b. Problème de dépendances :
1) Immobilité 2) Hyperactivité
3) Incoordination 4) Posture inadéquate 5) Circulation inadéquate.
5. Besoin de dormir et de se reposer :
a. Définition : Nécessité de prendre du sommeil et du repos dans les bonnes conditions
en quantité suffisante afin de permettre à l’organisme de fournir son plein rendement.
b. Problème de dépendance
1° Incommodité 2° Insomnie
3° Hypersomnie 4° Fatigue
6. Besoin de se vêtir et de se dévêtir
a) Définition : Nécessité propre à l’individu de s’habiller d’une façon adéquate selon
les circonstances (temps du jour, activité) pour protéger son corps de la rigueur des
des climats (froid, chaud, humidité) et permettre une liberté de mouvement
b) Problème de dépendance : Prise de décision et cela face aux choix de vêtements
7. Besoin de maintenir sa tension les limites normales
133

a) Définition : Nécessité de conserver la tension au degré à peu près constant (36,1- 37°C)
b) Problème de dépendance.
1. Hyperthermie 2. Hypothermie

8. Besoin d’être propre, soigné et de protéger se téguments :


a. Définition : Nécessité de garder son corps propre, d’avoir une apparence soignée et
de maintenir sa peau saine pour jouer son rôle de protection contre toute
introduction de poussière, germes, etc.
b). Problème de Définition : malpropreté, altérations tégument (peau et phanères)
9. Besoin d’éviter les risques d’accidents et dangers et d’être la cause pour les autres
a. Définition : Nécessité de se protéger contre une agression interne ou externe pour
maintenir son intégrité physique et psychologique
b) Problème de dépendance : Vulnérabilité face aux danger et atteinte de l’intégrité
physique et psychosociale
10. Besoin de communiquer avec ses semblables, exprimer ses émotions et ses craintes.
a) Définition : Nécessité d’échanger avec ses semblables. Il met en place un
processus verbal/non, verbal permettant l’expression de ses sentiments, opinions,
expériences et information l’une à l’autre.
b) Problème de dépendance :
 Communication inefficace au niveau sensorimoteur
 Communication inefficace au niveau intellectuel
 Communication inefficace au niveau affectif.
11. Besoin d’agir selon ses croyances :
a. Définition : nécessité de poser des gestes, des actes conformes à la notion personnelle
du bien ou du mal et de la justice et à la poursuite d’une idéologie
b. Problème de dépendance : la culpabilité et la frustration.
12. Besoin de s’occuper en vu de se réaliser (de façon à se sentir utile)
a. Définition : Nécessité d’accomplir des actes qui lui permettent de satisfaire ses
besoins ou d’être utile aux autres.
b. Problème de dépendance : - Dévalorisation - L’impuissance (incapacité)
13. Besoin de se recréer (se distraire), participer aux activités récréatives de différentes formes
a) Définition : Nécessité de se divertir par une acceptation agréable dans le but
d’obtenir une détente physique et psychologique
134

b) Problème de dépendance : Déplaisir


14. Besoin d’apprendre, découvrir ou satisfaire une curiosité pouvant favoriser le
développement normal de la santé
a) Définition : Nécessité d’acquérir des connaissances, attitudes et habitudes pour la
modifier de ses comportements dans le but du maintien ou du recouvrement de la santé
b) Problème de dépendance : Ignorance.

A. ETAPE DE PLAN DE SOINS


1. Collecte des données ou recueil de l’information
2. Interprétation et analyse de ces données qui aboutissent à l’identification du problème,
c à d au diagnostic infirmier
3. Planification de l’intervention (la formulation des objectifs),
4. Exécution de l’intervention,
5. Evaluation, les résultats obtenus.
135

B. TABLEAU D’ANALYSE DES BESOINS DU CLIENT (ETUDE DE CAS EN SOINS IFIRMIERS)

Ex : un enfant malade sui fait la fièvre 39°C, respiration difficile, anorexie depuis 3 jours. Fêtes le plan de soins
Besoins Manifestation/ Objectif ou but Action des Justification de soins Evaluation
fondamentaux problème de d’intervention soins/interventions
perturbés dépendance infirmiers
Besoin de Polypnée : Normaliser la respiration Administrer l’oxygène à la L’oxygène nourris les cellules Après trois jours la
respirer FR : 60 mvt/min dose convenable. et les tissus pour le respiration devient
Traiter l’infection - Administrer la pénicilline métabolisme cellulaire. normale : 30 mvt/min
respiratoire, bronchique, procaïne 2x400000 - Antibiotique détruit les
pulmonaire UI/jr//7jours germes responsables de
Diminuer l’anxiété - Administrer le diazépam l’infection bactérienne
0,5 mg par prise
Cyanose
Besoin de Fièvre T° à 39°C Normaliser la T° Administrer le paracétamol C’est un antibiotique Après 24 heures de
maintenir la T° PO 250 mg traitement la T°
dans les limites redevient normale,
normales plus de frisson, ni
sensation de froid
Frisson sensation Diminuer le frisson et Enveloppement humide, Permet de baisser la chaleur de
de froid sensation de froid bain froid l’organisme
136

C. CANEVAS D’UN RAPPORT DE PRATIQUE PROFESSIONNELLE / STAGE


I. Introduction
1. Objectif
2. Importance
3. Limites (en fonction des objectifs)
4. Intérêt
5. Durée
II. Présentation du lieu
 Dénomination
 Situation géographie
 Aperçu historique
 Topographie
 Organigramme
III. Contenu (registre tenu horizontalement)
1er colonne : Date
2e colonne : Heures (cumulées : ex : 7H30 – 15H30. 1er jour)
3e colonne : Activités (ex. Stériliser les matériels de soins : (s = seul, A= autrui 8CM)
4e colonne : Observation (détailles) 16cm
5ecolonne : Correction
IV. Analyse des besoins du malade
a. Renseignements généraux
b. Histoire sociale du malade
c. Histoire de l’affection actuelle
d. tableau d’analyse des besoins perturbés.
V. Conclusion ou valeur formative de stage / pratique
1. Travail effectué par………………..
2. observation et suggestion (critiques).
Cours de Techniques générales des soins infirmiers
A l’usage des Etudiants des G1 Sciences Infirmières.
Valable pour l’année académique 2010 _2011.
Toute reproduction sans autorisation de son initiateur
est une contrefaction et, est répréhensible.

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