Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
malade
suffit »
-L. Pasteur-
4. Rôle de l’infirmier auprès de la famille du malade
- Chaque famille a une physionomie, une manière de voir et de penser qui lui est propre. Il faut lui
permettre de s’exprimer librement. Une attitude calme, compréhensive, des paroles rassurantes
inspireront confiance aux personnes qui accompagnent le malade.
- L’infirmier doit profiter de la présence de la famille pour la rassurer, l’éduquer et obtenir tous les
renseignements d’ordre administratifs et médicaux indispensables
5. Conduite de l’accueil
L’accueil doit être conduit de façon personnalisée selon l’âge, le sexe, l’affection, les besoins et les
cultures.
Afin de dissiper les angoisses du malade et facilitant son adaptation à son nouveau milieu l’hôpital, le
personnel doit :
A l’arrivée du malade : le malade arrive seul ou accompagné de sa famille, à pieds ou en ambulance,
l’infirmier doit :
ne pas le faire attendre.
Garder une attitude calme et écouter le malade et sa famille.
l’accueillir aimablement tout en respectant sa souffrance et celle de sa famille.
se présenter pour atténuer sa crainte.
le rassurer et le mettre en confiance pour diminuer son angoisse.
expliquer la situation à sa famille et la rassurer.
l’accompagner et l’installer dans son lit, l’aider à se déshabiller et à mettre son pyjama
Ne jamais accepter un dépôt d’argent ou d’objets de valeur pendant le séjour du malade à
l’hôpital.
donner quelques renseignements sur le service :
Situation des toilettes Heure des visites
Heure des repas et de la visite médicale
Mettre à sa disposition : bassin, urinal, crachoir….
Apprécier rapidement son état, ce qui nécessite compétence et intelligence. Une
appréciation générale et rapide dictera la conduite à tenir.
REMARQUE :
Il faut se rappeler que :
L’accueil commence bien avant que le malade arrive au service des soins.
Tout le personnel de l’hôpital est impliqué dans l’accueil et l’orientation des malades et de leurs
familles.
La politesse doit être de rigueur.
Le patient doit continuer à se sentir véritablement une personne
II- CONDITIONS ET MODALITE D’ADMISSION:
(D’après le règlement intérieur des
hôpitaux)
Disposition générale
Admission ordinaire
Article 72 :
l’admission des malades s’effectue au niveau du bureau des admissions et de
facturation qui est chargé de l’accueil des malades et de toutes les formalités
administratives concernant la consultation externe ou l’hospitalisation des
malades ainsi que leur sortie de l’hôpital.
L’admission des malades ne peut être, en toutes circonstances, décidée que par
un médecin en fonction à l’hôpital.
Article 73 : compétence
En dehors des cas d’urgence, le médecin hospitalier décide l’admission soit après consultation, soit
au vu d’un certificat établi par un médecin traitant et attestant la nécessité d’un traitement
hospitalier.
Ce certificat ne doit porter aucune mention du diagnostic de l’affection justifiant l’hospitalisation.il
doit être accompagné d’un pli cacheté établi par le médecin traitant et donnant toutes les
informations médicales utiles.
Lorsque le médecin de l’hôpital décide d’hospitaliser un malade, il doit lui délivrer un certificat
médical d’admission indiquant uniquement la discipline et le service d’hospitalisation et précise la
date de celle-ci.
L’admission ordinaire ne peut se faire que pendant les heures ouvrables.
L’admission est rendue effective par l’établissement d’un billet d’entrée par le bureau des
admissions.
Article 74 : en dehors des cas d’urgence, aucun malade ne peut être admis dans un service
d’hospitalisation sauf s’il est porteur d’un billet d’entrée. Tout manquement à cette règle doit être
sévèrement sanctionné.
Le constat de l’existence dans le service d’un malade admis sans billet d’entrée doit être notifié
sans délai par l’infirmier chef du service au médecin chef de l’hôpital qui prend les mesures qui
s’imposent.
Article 76 : l’admission de l’hospitalisation comme son refus doivent être motivés.
Formalités d’admission :
Article 77 : au jour indiqué pour l’hospitalisation par le médecin chef de l’hôpital, le malade concerné
doit se présenter au bureau des admissions, muni des pièces ci-après :
La carte d’identité nationale ou tout document en tenant lieu ;
L’accord préalable de prise en charge de tout ou partie des frais d’hospitalisation par un organisme
d’assurance ou mutuelle.
Les malades économiquement faibles doivent être appelés à fournir un leur carte de couverture
médicale (RAMED) ou bien le reçu au plu tard avant leur sortie de l’hôpital.
Lorsqu’il s’agit d’un malade entrant dans la catégorie des bénéficiaires de la gratuité des soins et de
l’hospitalisation (ancien résistant et ancien membre de l’armée de libération), il doit présenter son carnet
de soins, ou, à défaut, toute autre pièce administrative justifiant de sa qualité.
En cas d’affection donnant droit à la gratuité des soins, la mention doit être portée sur le billet
d’hospitalisation.
Article 78 : lors de son admission, le malade doit déposer contre récépissé, auprès du régisseur de
l’hôpital ou de l’agence comptable pour ce qui est des hôpitaux SEGMA, les sommes d’argents et les
objets de valeur en sa possession.
L’hôpital ne peut être tenu pour responsable de la perte ou du vol des objets que le malade conserve
avec lui au cours de son hospitalisation
Article 79 : admission des accompagnants
A titre exceptionnel, et lorsque la disponibilité au lits le permet, le médecin chef de l’hôpital peut
autoriser l’admission d’un parent du malade hospitalisé si ce dernier en exprime le désir et à la
condition de s’engager à payer les frais de séjour de l’accompagnant.
L’accompagnant ne doit pas être nourri à l’hôpital. Il est tenu de se conformer au règlement
intérieur et de ne pas perturber le fonctionnement du service sous peine d’exclusion.
L’accompagnant ne peut pas se prévaloir de son maintien à l’hôpital si les nécessités de service
requièrent l’utilisation du lit qu’il occupe.
III- LE DOSSIER MEDICAL
1-Définition :
C’est l’ensemble de tous les renseignements écrits concernant l’état du malade
fournis par le patient lui même ou par d’autres personnes responsables.
2-Composition :
Il se compose de plusieurs éléments :
la fiche d’admission
la fiche de liaison (lettre du médecin traitant ou autre)
ordonnances précédentes
la feuille de température
la feuille d’observation
les résultats de laboratoire
les radiographies
l’ECG
les compte-rendus des examens spécialisés. (ORL.ophtalmo…)
le compte-rendu opératoire
la décharge des parents (si l’enfant mineur ou malade inconscient)
autres documents…
Feuille de température
3- Intérêts :
Aider le médecin à poser le diagnostic et à suivre plus facilement l’évolution da la maladie.
Rassembler les documents nécessaires aux statistiques
Stimuler les recherches scientifiques
Faciliter certaines réclamations judiciaires
4- Rôle de l’infirmier :
La tenue et la mise à jour du dossier médical atteste la compétence et l’ordre de l’infirmier, car c’est à
lui que revient la responsabilité de :
réunir tous les éléments qui constituent le dossier.
ranger les résultats des examens, les feuilles de températures, les feuilles d’observations et autres
composantes du dossier et les classer après vérification dans leur dossier correspondant.
présenter le dossier complet au médecin lors de la visite médicale.
ne jamais laisser le dossier du malade à sa portée, ou à la portée d’autres personnes étrangères au
service.
ranger le dossier après le départ du malade
IV- LE DOSSIER DE SOINS :
1/Définition :
C’est un document individualisé et actualisé regroupant toutes les informations concernant une personne
soignée. Elément fondamental pour la cohérence et la continuité des soins, il est le support du processus de
soins infirmiers. (Démarche de soins).
Le dossier de soins est donc un document nominatif remis à jour régulièrement, dans lequel les infirmiers
regroupent puis retrouvent les informations nécessaires à la continuité des soins pour une personne malade
2-Composition :
Le dossier de soins est composé de plusieurs fiches qui sont :
La fiche « accueil et identification » :
Elle est centrée sur la connaissance de la personne et comprend :
-des renseignements de type administratif.
-des informations médicales.
-des informations plus personnelles centrées sur les habitudes de vie du patient.
fiches « prescriptions médicales » :
Ce sont les ordonnances médicales. En général, les prescriptions thérapeutiques et prescriptions d’examens
complémentaires sont dissociées sur les fiches séparées qui peuvent être différentes d’un service à l’autre.
fiche « plan d’action infirmier » :
Cette fiche est le témoin du rôle propre de l’infirmier. Elle comporte :
-le problème de soins infirmiers
-les objectifs de soins (formulés pour le patient et négociés si possible avec lui).
-les actions des soins retenues par l’équipe.
-l’évaluation : consistant a comparer en équipe, lors des transmissions, les résultats
obtenus aux résultats attendus en vue d’un éventuel réajustement.
fiche « programmation et contrôle des actions de soins » :
C’est un programme de prise en charge du malade qui doit mettre en évidence les soins individualisés.
Elle doit être fiable et par là éviter les erreurs et les oublis. Elle assure une sécurité pour le patient et
pour l’équipe soignante
fiche « diagramme et surveillance » :
On y retrouve :
-les courbes journalières : température, pulsations, tension artérielle, poids…
-les soins effectués régulièrement : toilettes, soins du nursing, pansement, surveillance de systèmes
de drainage, analyse d’urine…
-des observations diverses : nombre et fréquence des selles par exemple.
-C’est un outil de transmissions de ce qui a été fait et non un outil prévisionnel. Cette fiche tend à
remplacer « la feuille de température » et les différentiels papiers accrochés au lit du malade.
fiche « synthèse et liaison » :
C’est le résumé de l’hospitalisation en vue d’un transfert ou d’une prise en charge à domicile. Cette
fiche est complémentaire du compte rendu médical.
Elle doit faire apparaître :
-la présentation du patient à l’entrée à l’hôpital.
-son évolution durant l’hospitalisation.
-son état de santé à la sortie.
fiche « transmissions » :
Elle est remplie par chaque équipe en fin de journée du travail. On y signale les éléments
significatifs survenus pour une personne soignée concernant son état psychologique et son état
physique.
V- LA VISITE MEDICALE:
1-Définition-Généralités :
C’est la tournée d’une équipe composée de médecins, infirmières et étudiants dans un service de
l’hôpital pour examiner, soigner les malades et suivre l’évolution de leur maladie.
La visite médicale est un temps important attendu par le malade. Il l’attend, car il désire connaître :
le diagnostic de sa maladie ;
les décisions thérapeutiques ;
l’évolution probable de sa maladie ;
la durée de son hospitalisation…
2- Rôle de l’infirmier :
2/Définition:
C’est une technique qui consiste à transporter les patients alités, opérés, accouchées et fracturés, du
chariot au lit, ou inversement sur la chaise roulante et sur le brancard
3/Buts :
Acheminer le patient de l’admission vers le service
Conduire le patient de son service vers le service de radiologie ou le bloc opératoire, ou un autre
service et assurer de la même manière son retour
4/Règles générales
5/Moyens de transport :
Fauteuil ou chaise roulante
Chariot
Lit à roulettes
Brancard
Chariot brancard d’urgence
Chariot brancard inox
a- Fauteuil ou chaise roulante : c’est un moyen de transport indiqué pour les malades ou parturientes
pouvant s’asseoir mais ne pouvant pas marcher.
Technique
Au retour procéder comme précédemment, réinstaller le malade dans son lit qui doit être refait
pendant son absence
b-Chariot :
C’est un moyen de transport à l’hôpital composé d’un cadre métallique sur roulette en
caoutchouc. Ses extrémités se prolongent par des poignets, il est capitonné avec un matelas en
caoutchouc
Préparation du chariot : recouvrir le chariot d’un drap et mettre un oreiller ou un coussin sous la nuque.
Du chariot au lit
1/indication
2/contre indication
Certains malades ne peuvent pas se déplacer pour des raisons d’immobilisation, ils seront déplacés
avec leur lit (radios, examen…) parfois recours a un matériel mobile(radiosmobiles)
Technique :
On marche latéralement dans cette position, un aide peut se mettre du côté opposé.Deux à quatre personnes
placées toutes du même côté saisissent le patient (enrouler dans son drap)
Sous la nuque
L’opérateur donne le signal : le patient est soulevé, la sage femme ou l’infirmier qui soutient les membres
inferieurs amorce le mouvement de départ de manière que le patient soit présenté en bonne position devant le
lit
C/ Du lit à un autre lit
Drap de dessous
Le laisser recouvert par les draps de dessus, rabattu et le transporter vers le lit réceptif. selon
les positions de transport ; un ou deux ou trois (du chariot au lit)
Indication du transport
1. INTRODUCTION
Les malades hospitalisés passent la majeur partie de leur temps au lit . l’état du lit peut donc influencer
le comportement et le confort du malade. Les lit d’hôpitaux doivent être faits habilement et pour
assurer le plus de confort possible aux malades.
2. DESCRIPTION D’UN LIT D’HOPITAL :
a. le mobilier :
Le plus souvent métallique, recouvert de peinture lavable
le lit :
L'aide placera une main sous les épaules et l'autre sous le siège du malade afin de faire tourner le malade vers
lui, tandis que l'infirmier avec ses mains fera tomber les miettes et fera la prévention d'escarres.
Cette méthode est employée pour les malades qui peuvent s'asseoir et faire le pont. Elle nécessite deux
personnes:
4.1.1/matériel:
Drap propre
Deux chaises
Défaire le traversin
Lui soulever les jambes et finir d'enlever le drap sale et de déplier le drap propre
Demander à l'aide de soulever légèrement la tête du malade afin de pouvoir rouler le traversin sous
le drap
Le bras qui repose sur le matelas est étendu vers le bord du lit, l'autre est replié sur le thorax.
Chez le malade paralysé ou dans le coma, il peut être nécessaire de maintenir cette position en
plaçant un coussin sous le genou replié, un autre en avant du thorax, un autre dans la région
lombaire
IV/ POSITION DE DECUBITUS DORSAL
1/indications:
Mise au repos de la colonne vertébrale:
Paraplégie
Poliomyélite
Opérés de la colonne vertébrale
Irrigation de cerveau et du bulbe rachidien
Après un prélèvement de liquide céphalo-rachidien
En cas d'hémorragie, de collapsus ou de choc
Changement de position
2/ inconvénient:
Le décubitus dorsal est très mal supporté par les insuffisants cardiaques et respiratoires.
Chez le malade ayant perdu son réflexe de déglutition, l'inondations des voies respiratoires par les
vomissements ou par les sécrétions salivaires est possible on s'efforce de l'éviter, en maintenant la
tête sur le côté.
3/technique:
Petit coussin placé sous la nuque et la tête et correspondant à la courbure cervicale
La tête ne doit pas basculer en avant
Les bras sont mis en légère abduction (position de repos) grâce à deux petits coussins
Coussins plat correspondant à la courbure lombaire
Grosse serviette éponge roulée calant étroitement les hanches et les cuisses pour maintenir
les jambes en position neutre et les empêcher de pivoter vers l'extérieur
Oreiller roulé ou relève pieds pour caler les pieds à angle droit et éviter la chute en équin. Ils
seront prévue assez hauts pour que les couvertures ne compriment les orteils
Serviette éponge repliée sous les mollets : évite l'excès de pression pour les talons et permet
au genou de se détendre.
V/POSITION DE DECUBITUS VENTRAL
1/indications:
Au cours des changements de position dans la prévention d'escarres
D'une façon continue chez un opéré de rectum ou chez les brûlé de la région fessière et dorsale
2/contre indications:
Chez les insuffisants respiratoires et cardiaques
3/inconvénients:
En cas de décubitus ventral prolongé, on peut craindre l'équinisme des pieds et l'apparition de douleurs au
niveau de la colonne vertébrale et dorsale, douleurs liées aux mouvements nécessaires pour manger et boire.
4/technique:
Pas de coussin sous la tête, se qui augmenterait l'hypertension de la colonne lombaire. Mais si possible prévoir
à ce niveau une partie mobile dans le matelas pour faciliter la prise des repas
Bras en position reposante : abduction avec rotation externe
Coussin plat placé éventuellement sous l'abdomen
Pieds reposant verticalement au bord du matelas (choisi plus petit que le lit) et sur des coussinets
VI/ POSITION DECLIVE
1/Indications:
Chez les malades en état de choc ou de collapsus
Après un prélèvement de liquide céphalo-rachidien important
Pour lutter contre les œdèmes des membres inférieures: dans ce cas seul, les membres
inférieures sont en déclive
2/inconvénients:
Position très mal supportée par les insuffisants cardiaques et respiratoires
Inondation des voies respiratoires par les vomissements chez les malades ayant perdu
le réflexe de déglutition.
3/technique
Si le malade a une prothèse dentaire et s’il peut l’enlever avec une compresse, la nettoyer, la brosser, la rincer à
l’eau courante et la présenter dans un verre d’eau,
Peigner, enlever les cheveux en chute sur la serviette et les mettre dans un cornet, dans l’haricot,
Retirer la serviette,
Aérer la salle.
5. Entretien du matériel :
Nettoyer, désinfecter, et stériliser le matériel,
Le remettre en place.
Soins de bouche
1. Définition et objectifs :
C’est un soin de propreté ayant pour objectif de :
Maintenir caractères physiologiques de la cavité buccale :
Un certain degré d’humidité.
Une réaction légèrement alcaline.
Combattre les germes pathogènes.
Prévenir la carie dentaire.
2. Indications :
Malade ne s’alimentant pas par voie buccale :
Malades dans le coma.
Malades opérés.
Malades fiévreux : une température élevée entraînant une déshydratation buccale.
Malades éliminant des produits toxiques par la salive, mercure, plomb, urée…
Stomatite (soins thérapeutique).
3. Conditions requises :
En cas de soins de bouche thérapeutique, préparer un matériel stérile.
Ne pas rincer chez les malades comateux, risque de fausse route.
Faire le soin loin des repas.
4. Matériel :
Un petit plateau contenant :
Des compresses (stériles si soin stérile) ou coton hydrophile.
Pince de Kocher.
Abaisse langue.
Ouvre bouche.
Un verre ou deux si le malade a un dentier.
Un gobelet avec la solution prescrite :
Eau bicarbonatée : (15g/l).
Collutoire : solution antiseptique ou antibiotique.
Une serviette pour protéger le malade.
Deux haricots.
5. Technique :
Placer le malade en position convenable.
Protéger le malade avec une serviette.
Avec une compresse ou du coton hydrophile, faire un tampon sur la pince de Kocher en ayant le
soin de bien protéger l’extrémité.
Imbiber la compresse en la trempant dans la solution de lavage, presser la compresse sur le bord
du verre.
Nettoyer successivement les gencives, les dents, la face interne des joues, le palais.
Nettoyer la langue.
Changer de tampons autant de fois que cela est nécessaire.
Si le malade le peut, lui faire rincer la bouche avec l’eau de lavage.
Donner au malade à boire sur toute la surface de la muqueuse buccale.
6. Surveillance :
Au cours du soin, l’infirmière dépistera les différentes anomalies de la bouche :
Aspect de la langue (sèche, rouge vif, ulcération douloureuse, enduit blanchâtre).
Odeur de l’halène :
Acide : coma diabétique.
Ammoniacale : coma hépatique.
7. Entretien du matériel :
Décontaminer et nettoyer le matériel.
Brûler les abaisses langue en bois.
Mettre à stériliser : pinces et abaisses langue en métal.
Ranger le matériel en ordre.
Pose de l’urinal
1. Définition et objectif :
C’est une technique qui consiste à placer l’urinal chez un malade ne pouvant pas se déplacer pour
uriner, dans un but de collecter les urines en vue d’un examen ou tout simplement pour satisfaire le
besoin d’éliminer.
2. Indications et circonstances de réalisation :
Certaines personnes âgées.
Grands malades coma, paralysie…).
Chez la femme ne pouvant être soulevée.
3. Conditions requises pour l’exécution de la technique :
Ne pas utiliser d’urinaux ébréchés.
Au moment de l’utilisation, l’urinal doit être propre.
Ne pas appuyer la partie supérieure de l’urinal sur les bourses (blessures).
Ne jamais placer un urinal d’hommes chez la femme.
Ne jamais laisser trop longtemps en place un urinal (risque de lésions des faces internes des
cuisses).
4. Matériel :
Un urinal (pour hommes ou pour femmes, ça dépend du sexes).
Une compresse.
Alèzes de protection.
5. Technique :
Le malade (homme) place généralement lui-même l’urinal (s’il est conscient).
Si, on doit aider le malade, saisir la verge par l’intermédiaire d’une compresse, (jamais à
main nue) et glisser le col de l’urinal le plus haut possible sur la verge.
6. Incidents et accidents :
Lésions de la face interne des cuisses et des bourses.
Perte d’urines dans le lit.
7. Entretien de l’urinal :
Le laver à grande eau, s’il reste un dépôt très adhérent, mettre de l’acide chlorhydrique puis le
rincer soigneusement. Lorsque l’urinal est rincé, on peut le déposer dans son fond quelques
cristaux de thymol pour que les urines ne répandent pas d’odeurs, sauf en cas de d’examens
spéciaux.
Pose du bassin
1. Définition et objectifs :
La pose du bassin, est une technique qui consiste à mettre le malade sur un récipient en vue de
satisfaire son besoin d’éliminer ou d’un prélèvement d’échantillon de selle pour examen de laboratoire.
2. Indications et circonstances de réalisation :
A la demande du patient.
Prélèvement d’un spécimen de selle pour examen de laboratoire (recherche de germes, de parasites…).
3. Matériel :
Un bassin.
Papier hygiénique.
Cuvette avec eau et savon.
Haricot.
Plateau.
Un paravent si le malade est en salle commune.
Alèzes de protection.
Gant si nécessaire.
Nécessaire pour effectuer le massage trophique.
4. Protocole du déroulement de la technique :
4.1. Malade pouvant aider :
Déborder légèrement le dessus du lit au niveau du côté où l’on opère, replier l’ensemble de
la partie supérieure sur le malade.
Installer la protection.
Faire plier les genoux du malade, relever la chemise, l’aider à se soulever en plaçant une
main sous la région lombaire, glisser le bassin de l’autre main et s’assurer qu’il y est bien en
place, recouvrir le malade.
Mettre le papier hygiénique à la portée du malade ainsi que la sonnette si elle existe.
Ne pas lui laisser le bassin trop longtemps.
Après l’émission des selles, essuyer soigneusement le malade, s’il n’a pas pu le faire, avec
du papier hygiénique.
Couvrir le bassin et l’emporter immédiatement au vidoir, le vider et le nettoyer après avoir
vérifier le contenu.
Si le malade est souillé, faire une toilette et une friction du siège.
Vérifier l’alèze et recouvrir le malade.
Faire laver ou laver les mains du malade.
Remettre tout en ordre et aérer la salle.
4.2. Le malade ne peut pas bouger :
Deux infirmières se place de chaque côté du lit : déborder les draps de dessus et couvertures au
pied du lit, le malade reste suffisamment couvert.
Soulever le siège du patient :
Une infirmière passe les deux bras sous le dos du malade ;
La seconde infirmière passe un bras sous les cuisses du malade, le second bras va glisser le
bassin lors du soulèvement après signal.
Recouvrir le malade, lui donner de quoi s’essuyer et procéder à sa toilette intime.
7. Entretien du matériel :
Nettoyer et décontaminer le matériel.
Remettre tout en ordre.
Bain de pieds au lit
1. Définition :
C’est un soin qui consiste à laver les pieds d’un malade alité, quand celui-ci ne peut le
faire lui-même.
2. Objectifs :
Assurer la propreté des pieds du patient.
Nettoyer les pieds du malade après ablation du plâtre.
3. Conditions requises :
Position selon le cas du malade.
Eau à bonne température.
Protection et paravent si nécessaire.
4. Matériel :
Sur un chariot, préparer :
Une alèze de caoutchouc et une en toile.
Un bain de pieds.
Un broc rempli d’eau à la bonne température.
Un gant de toilette.
Une brosse si besoin.
Une serviette.
Du savon.
Une paire de ciseaux.
Alcool à 70°.
Coton.
Haricot.
Une chaise.
5. Protocole du déroulement :
Fermer porte et fenêtres.
Déborder le drap de dessus et couverture.
Enlever le couvre lit et le poser sur une chaise.
Replier le drap de dessus et couverture sur les genoux du malade pour découvrir les pieds.
Glisser sous les jambes le rouleau formé par les alèzes.
Dérouler de chaque côté et faire tirer par le malade, entre ses jambes, la partie de l’alèze formant
une couche.
Déposer le bain de pieds sur le lit dans le sens de la longueur.
Faire plier les jambes du malade et mettre les pieds dans l’eau si cela est possible.
Savonner : cuisse, genou, jambe, pied, insister surtout entre les orteils.
Brosser les ongles.
Rincer.
Faire de même l’autre pied.
Retirer le bain de pied, essuyer, frictionner les talons avec de l’alcool.
Couper les ongles en se servant d’un tampon alcoolisé.
Retirer la protection.
Refaire le lit.
Nettoyer, stériliser et ranger le matériel.
NB : après le retrait d’un appareil (plâtre par exemple) pour nettoyer les jambes, il sera
bon la veille de mettre de la vaseline pour permettre un nettoyage de l’épiderme.
6. Eléments de surveillance :
Dépister les anomalies et les signaler :
Mal perforant plantaire du diabète.
Corps infecté.
Mycose des orteils.
7. Entretien du matériel :
Nettoyer et désinfecter le matériel.
Le remettre en ordre.
Soins de phtiriase
I- Définition :
C’est un soin qui consiste à appliquer sur le cuir chevelu et les cheveux un produit antiparasitaire dans le
but de débarrasser le patient des poux de tête.
2. Conditions requises :
Examiner l’état du cuir chevelu à la recherche d’anomalie et la signaler.
Faire le soin de préférence le soir avant le coucher du malade.
Refaire le soin à 15 jours après.
Lire attentivement le prospectus du produit antiparasitaire.
Voir le malade et l’informer du soin tout en respectant son amour propre.
Préparer le matériel en fonction des besoins du malade et selon le prospectus du produit antiparasitaire.
3. Matériel :
Le nécessaire pour exécuter une capeline (2 bandes de 5cm de largeur ou bandage de tête étanche, gaze
hydrophile, coton cardé).
Serviette ou alèze en toile.
Vaseline pommade.
Produit antiparasitaire, exemple : Vermogale (crème), Para-poux (aérosol), antipoux (lotion et
shampoing.
IV- Technique :
Mettre le malade dans une position confortable.
Placer la protection.
Protéger les oreilles par un tampon de coton.
Demander au patient de fermer les yeux.
Mettre la vaseline au niveau de la racine des cheveux et du cuir chevelu.
Enserrer la chevelure dans une double épaisseur de gaze.
Appliquer une calotte de coton cardé.
Effectuer une capeline ou bien placer tout autre bandage étanche.
Respecter le temps recommandé dans le prospectus du produit utilisé.
Enlever l’enveloppement et le brûler.
Pratiquer un shampoing.
Sécher et peigner à l’aide d’un peigne fin.
Frictionner les cheveux avec du visage additionné d’eau tiède si les lentes persistent.
Rincer, sécher, coiffer le malade.
Refaire le lit et installer la malade confortablement.
Remettre tout en ordre, aérer progressivement la chambre.
Prendre congé du malade. Entretenir le matériel
Shampoing au lit
1. Définition :
C’est une technique qui consiste à donner un shampoing au lit du malade.
3. But :
Hygiénique.
3. Matériel :
Alèze en toile et alèze en caoutchouc.
Une grande cuvette ou un bain de pied.
Un broc rempli d’eau chaude.
1 à 2 petits pots à eau.
Du shampoing ou à défaut du savon liquide.
Une brosse propre.
Une serviette éponge.
Si possible un séchoir.
Alcool ou eau de Cologne.
Du coton cardé.
Epingles de sûreté ou à défaut une pince.
Un haricot.
Tabouret ou chaise.
4. Technique :
Fermer porte et fenêtres.
Enlever les oreillers.
Rouler le traversin sous les épaules pour maintenir le malade en position demi assise ; la tête se
trouvant libre.
Placer l’alèze de toile recouverte de l’alèze de caoutchouc sur les épaules du malade et autour du cou,
les attacher sous le menton.
Mettre du coton cardé dans les oreilles du malade poser la cuvette sur l’alèze de toile.
Rouler les bords de l’alèze de caoutchouc en forme de gouttière en laissant les extrémités dans la
cuvette de manière à permettre l’écoulement de l’eau.
Préparer l’eau savonneuse ou le shampoing dans le pot à l’eau.
Verser en frictionnant le cuir chevelu (ne pas mettre d’eau savonneuse dans les yeux) et rincer avec de
l’eau tiède à l’aide du 2ème pot.
Laisser tomber l’alèze de caoutchouc dans la cuvette.
Enlever la cuvette, l’alèze ainsi que le coton.
Sécher les cheveux avec une serviette ou un séchoir si possible.
Coiffer le malade, refaire le lit et installer le malade confortablement.
Remettre tout en ordre.
Ranger le matériel.
Remarque :
Lorsque le malade ne peut être soulevé, l’installer légèrement de biais dans son lit, en décubitus
dorsal, la tête au bord du lit.
Poser la cuvette sur un tabouret.
Agir comme plus haut.
5. Entretien du matériel :
Nettoyer et désinfecter le matériel.
Remettre tout en ordre.
Le bain complet au lit
1. Définition :
C’est une technique qui consiste à procéder à une toilette complète du malade au lit, quand ce lui-ci
ne peut pas le faire tout seul.
2. But :
Surtout hygiénique.
3. Indications :
Malade ne pouvant pas se lever : hémiplégique, paraplégique…
4. Contre indications :
Fracture de la colonne vertébrale.
Maladies de la peau (sauf si bain thérapeutique).
5. Matériel :
Une alèze de toile et une de caoutchouc pouvant recouvrir tout le lit.
Une deuxième alèze de toile qui servira à recouvrir le malade.
Un gant de toilette.
Un paravent.
Du linge propre.
Une cuvette.
2 brocs avec eau chaude et froide.
Une serviette.
Savon, alcool.
Ciseaux.
Haricot.
Un seau vide.
Le nécessaire pour le brossage des dents (ou soins de bouche).
Le nécessaire pour la petite toilette.
Le nécessaire pour le shampoing de tête si celui-ci n’a pas été fait.
Hôte à linge sale.
Nécessaire au massage trophique (mélange à base de glycérine ou produit spécifique, ou du savon
liquide).
6. Technique :
Voir le malade, le mettre au courant de la technique.
Fermer porte et fenêtres.
Enlever le couvre lit et les couvertures supplémentaires.
Rouler ensemble l’alèze de caoutchouc et l’alèze de toile.
Plisser la deuxième alèze de toile et la déplier sur le malade en la passant sous le drap de dessus.
Enlever l’oreiller.
Glisser sous le malade le rouleau précédemment préparé avec le caoutchouc et la première alèze.
Entourer le malade avec l’alèze de toile, enlever la chemise. Laver le visage, le cou, les bras, les
mains, essuyer avec l’alèze ou la serviette.
Laver le thorax et l’abdomen, essuyer.
Recouvrir le thorax avec la serviette.
Laver les cuisses, les jambes, les pieds, rincer, sécher, couper les ongles en carré.
Chez la femme, faire la toilette vulvaire.
Tourner le malade sur le côté pour laver le dos et le siège, faire le massage trophique.
Enlever les alèzes qui sont sous le malade.
Remonter drap et couvertures et enlever l’alèze sur le malade.
Remettre la chemise propre.
Arranger le lit.
Si la toilette de la bouche, des dents et les cheveux n’a pas été faite, il faut se laver les mains et la faire.
Installer le malade confortablement dans son lit.
Remettre tout en ordre.
7. Surveillance :
Surveiller le pouls.
Surveiller le faciès du malade.
Si refroidissement du malade, le réchauffer.
8. Entretien du matériel :
Nettoyer et décontaminer le matériel.
Eventuellement, mettre à stériliser les pinces et autres matériel.
Remettre tout en place.
Sous/Unité 6:
L’habillage du malade
1. Malade alité :
Préparer le linge et le mettre à chauffer sur le radiateur, ou bien autour de la bouillotte, ou encore
sous les couvertures.
Prévoir également :
Un peigne.
Un cornet de papier ou un haricot.
Une hôte à linge sale.
Technique :
Si nécessaire, changer l’alèze et faire la toilette du siège.
Fermer les fenêtres.
Déborder légèrement les couvertures.
Déboutonner la chemise.
Faire soulever le malade.
Dégager la chemise.
La rouler, sale contre sale, jusqu’aux épaules.
Passer la chemise propre (chaude).
Glisser les bras dans les manches.
Faire passer la tête dans l’ouverture de la chemise.
Descendre la chemise le long du dos, puis s’il peut faire le pont pour la descendre totalement ou le
tourner sur le côté.
Vérifier qu’il n’y ait pas de plis dans le dos.
Boutonner la chemise.
Réinstaller le malade sur ses oreillers.
Remettre tout en ordre.
Remarque :
Pour un membre immobilisé :
Dévêtir :
Le membre sain passer la tête et le membre malade.
Vêtir :
Le membre malade passer la tête et le membre sain.
2. Malade en transpiration :
Préparer :
Le linge du malade qu’on met à chauffer sur le radiateur sous les couvertures pour qu’il ne
refroidisse pas.
Trois serviettes éponges.
Une taie d’oreiller.
Une alèze en cas de change.
De l’alcool.
Une peigne.
Un haricot ou un cornet en papier.
Une hôte à linge sale.
Technique :
Fermer les fenêtres.
Essuyer délicatement la figure et la tête du malade si elles sont mouillées.
Découvrir le moins possible le malade.
Le prier de se soulever ou de se retourner un peu, pour remonter sa chemise par derrière, la rouler,
l’envers à l’intérieur du rouleau jusqu’à la nuque, passer la serviette dans le dos.
Rouler la chemise de la même façon et passer la serviette sur la poitrine du malade.
Enlever la chemise sale, la tête d’abord puis les deux manches sans découvrir le malade.
Faire un léger effleurage, assécher ainsi la poitrine, le dos, les aisselles et les bras.
Frictionner à l’alcool le dos et les aisselles.
Mettre une chemise sèche, en commençant par enfiler les bras, plisser le dos de la chemise dans la
main et la faire passer sur la tête du malade.
Retirer les serviettes.
Tirer l’alèze ou changer l’alèze et la taie d’oreiller si nécessaire, coiffer le malade, si nécessaire,
reborder draps et couvertures.
Sous/Unité 7:
Présentation du repas au malade
1. Définition :
C’est une technique qui consiste à servir un repas au malade, d’une façon hygiénique et adéquate
(selon la maladie et le régime prescrit).
2. Technique :
Se laver les mains et préparer le malade.
Disposer les aliments sur un plateau individuel ou sur une table spéciale pour le malade,
facilitant l’alimentation au lit.
Les aliments doivent être servis chauds et bien présentés.
Si le malade doit manger au lit, l’installer à cet effet.
3.2. Sièges :
Les zones les plus exposées sont essentiellement celles où une surface osseuse est très
proche des téguments ; leur siège varie avec la position de la personne soignée. (Voir
schémas).
Décubitus latéral Décubitus dorsal
4. Mécanisme de formation des escarres :
Cette compression prolongée, sans relâche, se fait sur une surface grande comme la main et
provoque dans la zone exposée un arrêt circulatoire. Les veines se collabent et se thrombosent,
puis les artérioles se s’obstruent, tous les pédicules vasculaires sont thrombosés, la vascularisation
de secours est assurée par les collatérales voisines mais cette aide est précaire, donc provisoire.
La peau, initialement un succulente (par œdème lésionnel compressif) rougit puis devient violine.
L’épiderme forme une bulle vite rompue laissant le derme à nu. C’est très rapidement, en cas
d’agression persistante, qu’apparaîtra une plaque noire. Cette plaque signe la mort cutanée, mais
l’escarre et la nécrose ischémique des tissus profonds, qui sont dès ce stade, bien plus importants que
ne semble l’indiquer cette plaque de désépidermisation.
Elle n’est pas en effet l’escarre elle-même ; zone d’effraction cutanée à partir de laquelle une infection
néfaste provoquera des dégâts profonds, mais le témoin de dégâts tissulaires déjà constitués.
5. Evolution des escarres :
Stade I : Le signe en est l’érythème ou rougeur. Ce stade est réversible si on lève la
compression et si on favorise la circulation.
Stade III : Le signe est la nécrose, ou mort cellulaire, mort des tissus. L’escarre est alors
constituée. Il y a l’apparition d’une plaque noire localement.
Stade IV : Le signe en est la nécrose très profonde avec atteinte des muscles et des os.
L’effleurage : massage léger ; effectué avec la pulpe des doigts ou la main entière à plat ;
ce massage agit par voir réflexe sur le tissu.
Le pétrissage : mouvement circulaire lent où la pression exercée sur les tissus se fait
plus forte et en profondeur, cherchant à mobiliser les couches profondes.
Le décollage : dernier temps du massage ayant pour but de mobiliser les tissus afin de
décoller les adhérences ; il faut saisir, si possible, un bourrelet de chair entre les doigts,
sans pincer et le mobiliser en roulant cette partie molle autour et sur le plan osseux. De
façon courante, les massages sont faits à raison de 2 à 3 fois par jour en général au
cours de la toilette et du change d’alèze et de changement de position.
7.2 Les changements de positions :
Il n’y a pas de position idéale pour prévenir les escarres, ce qui importe ce sont les changements
fréquents de positions.
Tout malade incapable de se mouvoir ne doit pas rester plus de 2 à 3 heures dans la même position,
sinon il y a risque d’escarre. On peut dans ce cas établir un tableau de changement de positions :
Tableau de changement de position :
Ensemble des interventions qui utilisent de manière planifiée et intégrée les démarches
techniques et ressources de l’Information, de l’Education et de la Communication pour
faciliter, au niveau d’un individus, d’un groupe ou d’une communauté donnée, l’adoption ,
le changement ou la consolidation des comportement favorables au bien être individuel
ou collectifs
C’est une approche qui permet de dépasser la seule sensibilisation. Elle se définit par
un ensemble d’activité de communication visant une modification volontaire et durable
dune pratique par un individus ou une communauté
Information
Élément de élément de connaissance apporté par un message qui est le support et dont
elle constitue la signification
Cette composante comprends la présentation et la diffusion des informations, des faits
et des questions générales et techniques , en vu de sensibiliser le récepteur
Éducation
Ensemble d'activité intentionnelle de transfert et/ou de construction de savoir relatif à
la santé d’une personne d'un groupe social ou d’une communauté afin de modifier le
comportement sanitaire de l’individus et de la collectivité.
Communication
Se définit comme un processus dynamique par lequel un individu établit une
relation avec une ou plusieurs personnes pour échanger pour transmettre des
idées, des connaissances. Elle consiste a envoyer et à recevoir des messages au
moyens des symboles (langages parlé ou écrit) et des manifestations
physique(mimiques, gestes).
Communiquer est un acte de soins infirmiers sur une base continue, tant pour
prodiguer des soins de qualité que pour s’assurer de l’éducation aux patients, ou
encore, des considérations éthiques liées aux interventions. Toutes formes de
communication s’avèrent primordiales pour la pratique infirmière
communiquer
Biologiques:
Alimentation : quantité, qualité des aliments, plus ou moins riches en fibres, pris à
heures fixes. Hydratation suffisante (au moins 1,5 l par jour)
L’âge : selon la maîtrise des sphincters (maturité du cerveau pour l’enfant – diminution
du tonus musculaire chez la personne âgée)
Exercices physiques : vont fortifier les muscles abdominaux et pelviens
Horaire d’élimination : régularité Intégrité du système urinaire et digestif
Equilibre hormonal : (menstruation)
Psychologiques :
Stress, anxiété, émotions fortes peuvent modifier la fréquence et la quantité de
l’élimination urinaire et fécale. Idem/sueur…
Problèmes relationnelles chez l’enfant (énurésie – encoprésie)
Attitude de dépendance face aux laxatifs
Socio-culturels-environnement
Habitudes d’hygiène personnelle(lavage des mains avant et apres) ablutions, lieu de
toilettes mixte ou séparés dans les lieux aménagé ou ou en pleine nature
Salubrité, hygiène des sanitaires (lieux publics – lieus de travail...)
Type de sanitaire
Habitudes liées à l’éducation : apprentissage de la propreté (ex. la mère que
demande à son enfant d’uriner ou d’aller à la selle à heures régulières)
Habitation
lieu de travail surchauffé, entraînant une modification de la transpiration
Climat : plus ou moins chaud, ou plus ou moins humide modifie la transpiration
Sociologique: éducation par rapport à l'hygiène selon les mesures de
santé publique, et l'environnement
Les signes de dépendance:
Incontinence fécale et ou urinaire(protection régime alimentaire si besoin
Diarrhée ou fécalome(amas de selle au niveau du rectum)
Infection urinaire(brulure a la miction douleur abdominale)
5. Rôle infirmier devant les problèmes liées au besoin « Eliminer »
Diarrhée: c'est l'évacuation répétée de selles trop liquides plus que 3 fois par jour
Interrogatoire du patient.
Recueil des habitudes alimentaires du patient. Eliminer les facteurs de risque favorisants
(produits laitiers, aliments riches en fibres, céréales…)
Surveillance des selles : nombre, quantité, aspect.
Surveiller les signes accompagnateur: appétit faiblesse fievre coliques abdominales
Surveillance de l’hydratation du patient : surveillance générale (téguments, pli cutané, poids,
diurèse, baisse de la tension artérielle, augmentation du pouls…), stimuler à la boisson pour
prévenir la déshydratation.
Compensation des pertes d’eau et d’éléctrolytes
Education du patient et proposition d’une alimentation sans résidu, d’abord stricte puis
élargie. Privilégier le riz, les pâtes, le jambon blanc…
Si constipation:
Interrogatoire du patient.
Recueil des habitudes alimentaires.
Surveiller la fréquence des selles et la noter
Proposer une alimentation riche en fibre et faire boire
Explication au patient des règles diététiques de base et importance des fibres et de
l’hydratation.
Stimuler le patient pour qu’il reprenne le plus rapidement possible une activité physique
(marche dans les couloirs si possible) et boive environ deux litres d’eau par jour.
Proposer le bassin au fauteuil ou accompagner la patient aux toilettes le plus tôt
possible
Tenter de rééduquer en proposant d’aller à la selle à heures fixes.
Massage possible de l’abdomen.
Administration d’un laxatif sur prescription médicale uniquement surtout en
post-opératoire immédiat. Sur prescription médicale peut également être
réalisé un lavement intestinal OU un goutte à goutte rectal. Si présence de
fécalome, réaliser une extraction manuelle de celui-ci.
Surveiller toute douleur
transmission sur le dossier de soins infirmiers
Incontinence fécale: incapacité de retenir volontairement
les selles:
traitement selon la cause médicaments exercice de fortification fécale de la
musculature intestinale et surtout du sphincter anal
Les vomissements:
Évaluer:
Moments: a jeun ou après le repas ou après un chute ou accident, manière de vomir(en flots)
signes accompagnateurs
aspect de liquide vomi ( couleur, aliment non digères, sang, hématémèse vomissements
fécaloïdes
Le mettre en position assise
enlever les prothèses dentaires et les vêtements serrés
Donner un bassin réniforme et de la cellulose
protéger le lit et les vêtements
Faire respirer tranquillement
ouvrir la fenêtre
Soutenir la tête du soigné
En cas d'anomalie, conserver le liquide vomi et le montrer au médecin
Soin de bouche après le vomissement
Laver le visage
Changer si nécessaire les vêtements et la literie salis
Substitution de l’eau et des électrolytes
Administrer les antiémétiques