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L'ensemble des soins liés aux fonctions d'entretien et de continuité de la vie et visant à compenser
partiellement ou totalement un manque ou une diminution d'autonomie d'une personne ou d'un groupe
de personnes définit le rôle propre infirmier.
En 1960, Virginia Henderson décrit les soins infirmiers comme une réponse aux
besoins
fondamentaux de chaque individu. Est entendu par besoin fondamental, la nécessité
vitale
propre à tout être humain sain ou malade.
Dans les années 1990, Jean Watson et Martha Rogers conceptualisent les soins
infirmiers
comme une science faisant appel au savoir disciplinaire (connaissances) propre aux
infirmières, mais également un art puisque le soin touche également aux savoirs
esthétiques aussi bien qu'éthiques : « l'art infirmier est en fait l'utilisation créatrice
de la science infirmière qui est en pleine croissance.
Dictionnaire des soins infirmiers :
« Ensemble de connaissances, de compétences et de techniques relatives à la conception et à la
mise en œuvre d’actes infirmiers. Ils ont pour but de répondre aux besoins de santé d’une personne
et/ou d’une collectivité et font l’objet de la discipline enseignée au personnel infirmier.»
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CONCEPTS FONDATEURS DES SOINS INFIRMIERS
La définition que donne le Conseil international des infirmières des soins infirmiers est la
suivante :
« Les soins infirmiers englobent les soins autonomes et collaboratifs prodigués aux individus
de tous âges, aux familles, aux groupes et aux communautés, malades ou en bonne santé et quel
que soit le contexte. Les soins infirmiers comprennent la promotion de la santé, la prévention des
maladies, les soins aux personnes malades, handicapées ou en fin de vie. La protection, la
promotion d’un environnement sûr, la recherche, la participation à la mise au point des
politiques de la santé, à la gestion des patients et des systèmes ainsi que la formation font
également partie des rôles déterminants des soins infirmiers.»
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CONCEPTS FONDATEURS DES SOINS INFIRMIERS
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CONCEPTS FONDATEURS DES SOINS INFIRMIERS
DEFINITION DE CONCEPTS
1. Homme : L’être humain est un être :
1. Biologique : le corps physique, l'anatomie, la physiologie, biochimie, biophysique, biologie cellulaire
et moléculaire
2. Psychologique : D’émotions (émotions, sensations, intentions) et de connaissances (connaissance,
rationalité, réflexions) : la psychologie, l'esprit, les neurosciences, neurobiologie, psycho-neuro-
immunologie, la psychologie de la santé
3. Social et culturel (en interaction constante avec d’autres individus, situé dans le temps et dans
l’espace, dépendant de son environnement et agissant sur l’environnement) : sociologie, anthropologie,
ethnologie
4. Spirituel : religions, courants mystiques, agnosticisme, sens de l'existence déterminé par chacun. la
conception pluridimensionnelle de l'être humain selon les courants spirituels.
2. Santé :
La santé est un état de complet bien-être physique, mental et social, et ne consiste pas seulement
en une absence de maladie ou d'infirmité.
Cette définition est celle du préambule de 1946 à la Constitution de l'organisation mondiale de la santé
(OMS). Cette définition de l'OMS n'a pas été modifiée depuis 1946. Elle implique que tous les besoins
fondamentaux de la personne soient satisfaits, qu'ils soient affectifs, sanitaires, nutritionnels, sociaux ou
culturels et du stade de l'embryon, voire des gamètes à celui de la personne âgée.
Elle se présente donc plutôt comme un objectif, que certains jugeront utopique puisqu'elle classe, selon
le pays étudié, de 70 à 99 % des gens comme n'étant pas en bonne santé ou malade.
Facteurs déterminants de la santé :
- Hygiène : est l'ensemble des comportements concourant à maintenir les individus en bonne santé.
- Mode de vie :
De nombreux facteurs de risque sont intrinsèquement liés au mode de vie. Les soins corporels,
l'activité physique, l'alimentation, le travail, les problèmes de toxicomanies, notamment, ont un impact
global sur la santé des individus.
- Environnement :
Dans les soins infirmiers, l'environnement du bénéficiaire est l'espace physique dans lequel la
personne se trouve et évolue ; celui de son entourage et l'espace des soins infirmiers.
C'est un domaine (parfois nommé "santé environnementale" qui se développe depuis la fin du
XXe siècle, suite à la prise de conscience du fait que l'environnement, notamment lorsqu'il est pollué est
un déterminant majeur de la santé.
La pollution, qu'elle soit biologique, chimique, due aux radiations ionisantes, ou sonore, ou
lumineuse (ces facteurs pouvant additionner ou multiplier leurs effets) est également une source
importante de maladies.
3. Malade :
C’est une personne qui souffre d’une altération de l’état de santé, sur le plan physique, mental et
social. Un malade qui consulte un médecin, il est en attente d’un diagnostic ; il est dit patient.
Un malade qui bénéficie de prestations de soins dans une institution payante est un client.
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CONCEPTS FONDATEURS DES SOINS INFIRMIERS
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CONCEPTS FONDATEURS DES SOINS INFIRMIERS
Le soin serait donc une action humaine et non mécanique. L'infirmière doit posséder des
connaissances systématiques afin d'évaluer les besoins d'aide de la personne, de poser un diagnostic
infirmier et de planifier une intervention.
Les théoriciennes de cette école sont Hildegarde Peplau, Josephine Paterson, et Loretta Zderad.
3. L'école des effets souhaités :
L'école des effets souhaités chez la personne veut répondre à la question " Pourquoi les
infirmières font-elles ce qu'elles font ? ". Sans ignorer le " quoi " et le " comment ", ce groupe de
théoriciennes a tenté de conceptualiser les résultats où les effets souhaités des soins infirmiers.
Elles considèrent que le but des soins infirmiers consiste à rétablir un équilibre, une stabilité, une
homéostasie ou à préserver l'énergie.
Les théoriciennes de cette école sont Dorothy Johnson, Lydia Hall, Myra Levine, Callista Roy
et Betty Neuman.
4. L'école de l'être humain unitaire :
Les théoriciennes de cette école tentent de répondre à la question "A qui s'adressent les soins
infirmiers ?" Dès 1970, Martha Rogers présentait une conception de la discipline infirmière qui se
démarquait des autres par son originalité.
Rogers préfère le concept de personne unitaire et convie les infirmières à développer la science
de l'être humain unitaire. D'autres théoriciennes se sont jointes à elle et y ont ajouté d'autres sources
philosophiques issues de l'existentialisme et de la phénoménologie. Il s'agit de Margaret Newman et de
Rosemarie Rizzo Parse.
5. L'école du caring :
Au cours des quinze dernières années, le concept de caring a été au centre de plusieurs écrits dans
la discipline infirmière. Leininger a retenu ce concept comme l'essence de la discipline.
Benner et Wrubel suggèrent qu'une pratique infirmière basée sur la primauté du caring remplace
celle dont l'approche est la promotion, la prévention et la restauration de la santé.
Caring signifie aussi faciliter et soutenir en respectant les valeurs, les croyances, le mode de
vie et la culture des personnes
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CONCEPTS FONDATEURS DES SOINS INFIRMIERS
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CONFORT DU MALADE
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CONFORT DU MALADE
- S'inquiéter des précautions à prendre propre à chaque soin : s'adapter à chaque patient et à chaque
situation.
- Fermer les fenêtres.
- Dégager les abords du lit, en fonction du soin à exécuter :
- sauf précisions éventuelles, sur la droite du malade (parfois, on se place de façon à servir d'écran
par rapport à l'autre patient).
Dans la salle de soin
Se laver les mains.
Rassembler tout le matériel nécessaire au soin à exécuter, sur un chariot si possible; il est ainsi
facilement transporté au lit du malade, sinon prendre un grand plateau.
3. Pendant le soin
- Mettre la présence.
- Installer confortablement le malade.
- Entretenir une bonne relation avec lui.
- Effectuer le soin avec méthode, ordre, sa dignité, son confort, d'où la nécessité de connaître la
technique du soin et le rôle du Soignant.
- Veiller à ce que le malade n'ait pas froid.
- Faire participer le malade au soin d’hygiène
- Dans la limite du possible lui laisser d’effectuer les soins intimes lui-même
- Faire son auto-contrôle pour vérifier du soin prodigué.
- Agir dans les règles de propreté, d'hygiène et d'asepsie.
4. Après le soin
- Réinstaller le patient confortablement.
- Ouvrir la fenêtre.
- Récupérer le matériel.
- Remettre la chambre en ordre.
- Mettre la sonnette à portée de main du patient.
- Voir s'il veut boire, ou si l'on doit lui donner à boire le plus souvent possible (fiche de boisson au
lit du malade).
- Rapporter le matériel, le nettoyer, le ranger (désinfection, stérilisation).
- Se laver les mains.
- Faire les transmissions complètes et précises : par oral (équipe, I.D.E), par écrit (feuille de
température, cahier de liaison...)
Remarques
Selon le soin effectuer, il sera nécessaire de se laver les mains plusieurs fois au cours de
l'opération (ex : installation de gouttes, ou avant de passer au lavage de bouche, à la suite d'une
toilette...)
Le Soignant doit veiller à ce que ses vêtements ne soient pas souillés :
propagation des germes.
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CONFORT DU MALADE
Introduction :
Les manutentions représentent une part importante dans le quotidien des soignants : que ce soit pour
effectuer des soins, accompagner les personnes aidées ou effectuer des activités d’entretien.
Les enjeux de ces activités de manutention sont cruciaux à la fois pour les personnes prises en
charge et les soignants ou accompagnants.
D’une part, la qualité des manutentions a un impact sur la qualité et la sécurité des soins. Par des
manutentions adéquates, on peut participer à prévenir et retarder la dépendance des personnes vulnérables
et préserver leur potentiel moteur et cérébral.
D’autre part, la maîtrise des manutentions a un rôle considérable dans le bien-être des aidants et
soignants. C’est en appliquant les bonnes techniques de manutention et les gestes et postures sécuritaires
que les professionnels peuvent prévenir les troubles musculo-squelettiques (TMS). Une prise de
conscience des contraintes ergonomiques et une maîtrise des techniques de manutention contribue à
l’évolution et l’amélioration des conditions de travail.
1. Définition :
La manutention manuelle peut se définir comme : « toute opération de transport ou de soutien
d’une charge dont le levage, la pose, la poussée, la traction, le port ou le déplacement, qui exige l’effort
physique d’un ou de plusieurs travailleurs ».
Dans le domaine de l’aide et des soins, les manutentions se retrouvent dans beaucoup de tâches :
Manutention des personnes (transferts, retournements, toilettes)
Manutention des aides techniques (poussées, tractions)
Manutention lors des activités d’entretien des locaux
2. Les différentes techniques de manutention des patients :
La manutention des patients consiste à lever, abaisser, tenir, pousser ou tirer les patients. Les
méthodes de manutention des patients peuvent être classées en trois catégories suivant les différentes
manières de procéder :
2.1. Méthodes de transfert manuel :
Elles sont effectuées par un ou plusieurs soignants qui se servent de leur propre force musculaire
et, si possible, de la capacité de mouvement résiduelle du patient.
2.2. Méthodes de transfert utilisant de petits équipements d’aide à la manutention des patients :
Il s’agit de techniques de manutention effectuées avec des moyens d’aide spécifiques, par
exemple, des draps de transfert en tissu à frottement réduit, des ceintures ergonomiques, des
marchepieds tournants, un trapèze de suspension fixé au-dessus du lit, etc.
2.3. Méthodes de transfert utilisant de gros équipements d’aide à la manutention des patients :
Ces techniques de manutention sont effectuées avec un équipement de levage électromécanique.
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CONFORT DU MALADE
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CONFORT DU MALADE
5.2. Évaluer le patient : Avant toute action de mobilisation de la personne malade, le soignant doit
procéder à une évaluation, 3 temps :
- Le dossier de soin nous indique le parcours du patient, les contre-indications médicales (par
exemple le droit à l'appui ou non), et nous fixe le cadre général dans lequel la manutention doit se
dérouler.
- Les transmissions nous indiquent les éléments nouveaux qui peuvent modifier la manutention (par
exemple le patient est tombé, et crie depuis...)
- L'observation en situation de soin (teint inhabituel, angoisses, plaintes...)
Après évaluation, en tenant compte des éléments nécessaire à la manutention, nous retrouverons 3
catégories de patients, donc de manutentions, et dans tous services confondus :
Les patients autonomes
Les patients valides (partiellement dépendant)
Les patients invalides (totalement dépendant)
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CONFORT DU MALADE
5.7. Se placer en fin de manutention :
Une manutention comporte souvent un déplacement du malade. Un patient se situant au point
"A" doit se retrouver au point "B". (Par exemple, lors d'un renfoncement du patient au fond du
fauteuil, le patient est d'abord assis en bord du siège, et doit se retrouver au fond, contre le dossier). Il
y a donc une position de début de manutention et une autre de fin de manutention. Il faut donc choisir
entre une position en début de manutention, ou une autre en fin. Observons ce qui se passe :
Si les soignants se placent en début de manutention, lors de la phase de soulevé du patient, ils
sont bien placés, près du malade, et leur effort est bien vertical. Par contre, lors du déplacement, leur
effort est horizontal, le patient s'éloigne d'eux, et ils finissent en torsion, ce qui représente l'opposé
d'un mouvement protecteur du dos.
Par contre, si après avoir saisi le patient, ils se déplacent vers la fin de manutention avant de le
soulever, une simple poussée verticale suffira à amener le patient là où se trouvent les soignants
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CONFORT DU MALADE
6.2. Risques liés au patient :
Les patients ne peuvent pas être soulevés comme des charges ; aussi les « règles » de levage sans
risque ne sont-elles pas toujours applicables :
Les patients ne peuvent pas être tenus près du corps
Les patients ne présentent pas de prises
Il est impossible de prévoir ce qui peut se passer au cours de la manipulation d’un patient
Les patients représentent un certain volume
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CONFORT DU MALADE
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CONFORT DU MALADE
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CONFORT DU MALADE
2. Indication :
Patient ayant une jambe immobilisée
Patients opérés ne pouvant se retourner, mais pouvant se mettre en position assise et faire le pont.
3. Matériel :
Draps propres, alèze en caoutchouc et chemise si nécessaire
Hôte à linge sal
Matériel nécessaire pour la prévention des escarres
Torchon + cuvette contenant de l’eau de javel si nécessaire
4. Technique :
fermer les fenêtres
Se lave les mains Rouler le drap dans le sens de la largeur en commençant par la partie inférieure du
drap, l’endroit en dedans en gardant ce qu’il faut pour entourer le traversin
Défaire tt le lit, faire un revers au pied et sur les 2 côtés du lit avec un drap et couverture
Relever les alèzes sans emprisonner le bras
Faire assoir le malade, l’aide le maintien assis, l’infirmier déborde le traversin, roule le drap sal de la
tête du lit vers le malade, faire les soins préventifs des escarres (épaules + dos)
Placer le drap propre en entourant le traversin et le déroulant vers le malade
Recoucher le malade, lui demander de plier les genoux et de faire le pont (s’il ne peut pas l’aider en
soulevant la jambe immobilisée)
Faire les soins préventifs des escarres au niveau du siège
Dérouler le drap propre et enrouler le drap sale jusqu’au siège
Faire reposer le malade sur son traversin
Lui reposer les jambes et finir d’enlever le drap sale et de dérouler le drap propre, border aux pieds et
faire les soins
Rabattre les alèzes, les tirer, la malade faisant une fois de plus le pont, faire les soins préventifs des
escarres (mollets, talons, orteils)
Remettre l’oreiller, rabattre les revers, refaire le lit, ranger le matériel et prendre congé du malade.
Important :
- Tout le long du soin, discutez avec le patient s'il est conscient, expliquent vos gestes.
- Ne pas tourner le patient sans cesse, ce n'est pas une marionnette, il faut essayer de respecter les
différentes étapes tourner le patient le moins possible
- Veiller le change ne dure pas longtemps.
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CONFORT DU MALADE
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CONFORT DU MALADE
Seul, Drap en sandwich
- Déborder couvre-lit, couvertures et drap de dessus
- Enlever couvertures supplémentaires et couvre-lit
- Replier le revers du drap sale sous la couverture
- Poser le drap propre sur la couverture, former le revers
- La couverture se trouve ainsi en sandwich
- Demander au malade de tenir ensemble : le revers du drap sale et celui du drap propre sans tenir la
couverture
- Tirer la couverture par le pied puis la poser sur le drap propre
- Le drap propre se trouve ainsi en sandwich
- Demander au malade de tenir le drap propre et la couverture
- Tirer le drap sale par le pied du lit
- Terminer la literie.
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CONFORT DU MALADE
CHANGEMENT D’ALÈZE
1. Matériel :
Deux chaises
Alèze en caoutchouc (si nécessaire)
Hôte à linge sale
Cuvette d’eau tiède
Gant de toilette + savon
Serviette
Matériel pour soins propre
Paravent (si salle commune)
2. Technique :
Change d’alèze en long :
Fermer porte et fenêtres, se laver les mains
Plier le drap qui va servir d’alèze en 2 ou 3, le rouler jusqu’à la moitié
Le poser sur les chaises
Déborder le lit de haut en bas
Plier le couvre lit en 3 et le poser sur les chaises
Faire les revers avec drap et couverture sur le malade
Ôter l’oreiller ou le pousser du côté opposé à soi
Tourner le malade du côté opposé à soi, lui demander de se tenir au matelas
Faire la toilette du siège et les soins préventifs d’escarres
Rouler l’alèze souillée jusqu’au dos du malade
Tirer drap de dessous et alèze en caoutchoucs
Border et enlever les miettes
Placer le rouleau d’alèze propre contre le rouleau d’alèze sale, étaler l’alèze propre, border.
Ramener l’oreiller près de soi avec le malade
Passer de l’autre côté du lit, faire la prévention d’escarres
Ôter l’alèze sale, la mettre dans la hôte à linge sale (ne jamais la mettre contre la blouse)
Tirer le drap de dessous et l’alèze en caoutchouc, enlever les miettes, border
Dérouler la moitié d’alèze et border
Refaire le lit
Change d’alèze en large :
Employée pour les malades qui peuvent s’assoir et faire le pont avec ou sans aide suivant l’état du
malade
Déborder le lit en commençant par la tête
Enlever le couvre-lit
Plier le dessus du lit sur le malade
Lui demander de s’assoir
Enlever la chemise
Faire les soins préventifs des escarres
Rouler l’alèze sale jusqu’au malade
Placer l’alèze propre
Remettre le malade sur le dos et lui demander de faire le pont, enlever l’alèze sale et placer l’alèze
propre
Remettre le malade sur le dos après avoir fait les soins du siège
Terminer le lit comme d’habitude.
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CONFORT DU MALADE
TOILETTE QUOTIDIENNE
C’est un soin qui relève du rôle propre de l'aide-soignant.
1. Définition :
C’est un soin qui permet d'être propre et de protéger ses téguments, c'est un facteur de bien-être
physique et moral de la personne soignée, il permet également l'observation et la relation.
Elle se fait le matin, avant chaque réfection de lit.
2. Matériel :
Sur un chariot, disposer :
- Un gant de toilette
- Serviette
- Haricot
- Cuvette remplie d’eau
- Savon
- Eau de Cologne
- Peigne
- Ciseaux ou coupe-ongles
- Limes à ongles
- Compresses
- Alcool
- Pot à eau ou broc
- Nécessaire pour la petite toilette
- Nécessaire pour rasage (à la demande du malade)
SHAMPOOING DE LIT
C’est un soin qui relève du rôle propre de l'aide-soignant.
Indications
- Confort et propreté
Contre-indications
- Lésion du cuir chevelu
- Apres une intervention chirurgicale sur le crâne.
Matériel
- Eau chaude et froide
- shampoing
- grande cuvette
- un peigne
- alèse en toile et une autre en caoutchouc
- épingle de sécurité
- eau de Cologne
- serviette
- haricot
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CONFORT DU MALADE
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CONFORT DU MALADE
Sur chariot désinfecté :
- 1 pédiluve ou une grande bassine
- 1 ou 2 brocs d'eau
- 1 alèse en caoutchouc
- 1 drap
- 1 serviette de toilette
- 1 gant de toilette
- 1 savon (liquide si possible)
- 1 coupe-ongles
- 1 plateau avec :
o 4 compresses pour les espaces interdigitaux
o de la pommade disposée sur 2 compresses recouvertes destinées à la prévention et à la
réhydratation de la peau.
o L’alcool
- 1 haricot
- 1 sac pour le linge
- Prévoir des gants à usage unique en cas de mycose.
- Savon liquide avec papier hygiénique
SOINS DE BOUCHE
C’est un soin qui relève du rôle propre de l'aide-soignant (non médicamenteux), et sous
prescription médicale (médicamenteux).
1. Définition :
Le soin de bouche est un soin permettant d'assurer une hygiène buccale adéquate au patient qui ne
peut le faire ou qui ne s'alimente pas.
2. Indications :
- Assurer le confort du patient en facilitant l'alimentation, la respiration et la communication.
- Maintenir l'hydratation de la muqueuse buccale.
- Maintenir les caractéristiques physiologiques de la cavité buccale.
- Prévenir et traiter toutes complications, inflammations, lésions, infections.
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CONFORT DU MALADE
2. Localisation :
Points de pression :
- En position couchée
Décubitus dorsal :
o Occiput
o Omoplate
o Sacrum
o Talon
Décubitus latéral :
o Pavillon de l'oreille
o Acromion
o Côtes
o Grand trochanter
o Condyle latéral du fémur
o Malléoles
- En position assise
Ischion
sacrum
3. Causes :
- Facteurs de risques extrinsèques :
o La pression :
Elle est le facteur déterminant tant par son intensité que par sa durée ou sa répétition.
o Forces de frottements et de cisaillements :
Plus ischémiantes, elles visent les vaisseaux, interrompant le débit sanguin, ou provoquent
l’usure la peau. L’exemple type en est le patient, demi-assis dans son lit, glissant vers le bas.
o La température :
L’augmentation de la température ambiante est nuisible, car elle modifie le métabolisme
cellulaire et favorise l’humidité.
o Miettes de pain dans le lit
o Draps mal tirés et rugueux : présence de faux plis
o Appareil plâtré : immobilise le malade dans son lit. L’escarre apparaît en cas d’immobilité ou
de diminution des niveaux d’activité.
- Facteurs de risques intrinsèques :
o L’âge :
Le risque est nettement augmenté au-delà de 70 ans en raison des modifications cutanées :
diminution du renouvellement des cellules, diminution de la microvascularisation, diminution de la
sensibilité.
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CONFORT DU MALADE
o Le poids, l’état général et nutritionnel :
La dénutrition, la déshydratation, la cachexie (amaigrissement important) jouent un rôle
important.
L’obésité est, elle aussi, un facteur de risque, le tissu adipeux étant mal irrigué, d’une part, et ils
exercent une pression plus grande, d’autre part.
o L’incontinence urinaire et fécale :
L’humidité entraînée par l’urine et les selles favorise la macération, de même que les
écoulements divers, ou la transpiration et la fièvre.
o Atteinte cardiovasculaire, hématologique ou respiratoire :
Elles ont toutes comme résultat une hypoxie, ce qui provoque une réduction d’oxygénation
tissulaire.
o Désordre métabolique :
(Diabète, déshydratation, etc...) modifient les échanges et la nutrition cellulaire, fragilisant la
peau.
o L’immobilité : due aux :
- Affections traumatologique ou orthopédique (fractures, plâtres, tractions...).
- Affections neurologiques : trouble de la conscience, de la motricité et de la sensibilité inhibant
les stimuli douloureux, et supprimant la réaction normale : motricité consciente ou inconsciente.
o L’agitation :
Elle entraîne les forces de frottements, et augmente les pressions, ce qui favorise une destruction
tissulaire.
4. Stades :
Stade I :
Lésion inflammatoire avec érythème persistant à la simple pression du doigt mais disparaissant en
quelques heures à la levée de la pression sur la zone considérée. La peau est intacte.
Stade II :
Lésion épidermique avec phlyctène ou désépidermisation (atteinte de l'épiderme) et érythème du
derme sous-jacent. La continuité du revêtement épidermique est détruite.
Stade III :
Lésion de nécrose atteignant toute l’épaisseur de la peau.
Stade IV :
Lésion de nécrose cutanée et sous-cutanée atteignant le tissu sous-cutané profond, le muscle ou
l’os.
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CONFORT DU MALADE
ÉVALUATION DES FACTEURS DE RISQUE D'ESCARRE AVEC L'ÉCHELLE DE NORTON
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CONFORT DU MALADE
Admission
État cutané Gestion des appuis (matériel Gestion des appuis (support
Bilan nutritionnel adapté) élaboré)
Surveillance cutanée Surveillance cutanée :
rapprochée (toilette, soins biquotidienne ou plus ;
cutanés,…) soins d'hygiène fréquents
Réévaluation :
Périodicité selon Programme de mobilisation à Programme de mobilisation
pathologie et définir 24/24
consensus équipe Nutrition : bilan calorique Surveillance nutritionnelle
+ traitement des désordres
Lutte contre l'incontinence (si
métaboliques ou carences
existence)
Lutte contre l'incontinence
Traitement médicaux
correctifs et/ou Kinésithérapie Traitement médicaux
correctifs + Kinésithérapie
Éducation du patient
4ème action
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CONFORT DU MALADE
6. Prévention :
En fonction du score obtenu, le traitement préventif sera instauré et adapté. Il s’attachera à
améliorer la vascularisation et l’oxygénation tissulaires et à combattre tous les facteurs de risque.
Soins cutanés :
La toilette sera effectuée à un rythme adapté au malade et au service. Il est conseillé d’utiliser un
savon doux neutre, de ne pas « frotter » en lavant et en séchant.
Cette toilette permet d’apprécier l’état cutané du patient et d’en déceler les modifications.
Le change de draps et alèses et la réfection du lit complètent la toilette. Il assure une literie propre,
sèche, sans pli et sans particule.
Ces règles d’hygiène strictes réduiront en partie les inconvénients de la macération.
Massage doux, effleurages ou « onctions » des zones fragiles avec un lait corporel visent à améliorer
le confort et la vascularisation.
Ce soin doit être réalisé à mains nues, car le port de gants réalise un échauffement de la peau par
frottement, favorisant l’escarre.
Gestion de l’incontinence :
La prise en charge de l’incontinence urinaire par la mise sur le bassin ou toilette régulière, utilisation de
couches absorbantes, ou prescription du sondage urinaire.
Gestion des appuis :
Supports d’aide :
Il est une aide complémentaire à toutes les autres actions préventives.
Son rôle consiste dans la répartition des pressions sur la plus grande surface possible du corps.
Le petit matériel :
- les coussins de mousse de toute forme servent au positionnement
- les talonnières à réserver aux patients agités (pour éviter le frottement)
- la mousse pour garnir les points d’appui du matériel (caisse anti-équin, attaches)
- les arceaux suppriment le poids des couvertures.
Les coussins :
Des plus simples à air, à eau ou en mousse, aux plus complexes : produits à forte viscosité (gel)
ou cellules pneumatiques, ils seront recouverts d’une housse ou d’une alèse.
Les matelas ou surmatelas :
- Les surmatelas de fibres synthétiques
- Les matelas en mousse de polyester
- Matelas en mousse pleine en un ou plusieurs modules,
Programme de changement de positions :
Pour réduire la durée d’application de la pression et soulager les points d’appui, il est impératif de
changer les patients de position régulièrement, sauf contre-indications médicales.
Les différentes positions :
Elles doivent varier chez le patient alité, qui sera levé précocement au fauteuil. Cette
verticalisation tendra au plus vite vers la marche.
Au lit : alternance de décubitus dorsal, décubitus latéral 30° droit et gauche et parfois décubitus
ventral ; le décubitus ventral est souvent mal toléré, bien que son avantage soit de générer des
pressions réduites.
Au fauteuil : si le patient en est capable, on lui conseille de pratiquer des auto soulèvements 10
secondes toutes les 30 minutes ou de tenter des mouvements du bassin fréquemment.
Planification des changements de position :
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CONFORT DU MALADE
Le rythme doit être adapté au projet de soins de chaque patient :
- chez un patient alité, le retournement s’effectuera toutes les 3 heures
- un patient qui est immobile au fauteuil, n’y séjournera pas plus de 2 heures.
Rédaction d’une fiche :
Il serait souhaitable d’établir une « fiche de mobilisation » qui consignera les horaires des
retournements, le type de posture et le nom des personnes exécutant la manœuvre : diagramme de
surveillance dans le dossier de soins infirmiers.
Surveillance nutritionnelle (Hygiène alimentaire)
Évaluation biologique
Traitement des déséquilibres (diabète, déshydratation,…)
Éducation sanitaire :
Dans la prévention des escarres, l’éducation du patient, de son entourage et de l’équipe soignante
joue un rôle primordial et fait partie intégrante des soins initiaux.
Le but est de préparer le retour au domicile. Elle porte sur :
- Le maintien de l'hygiène, observation, et effleurage de chaque point d’appui
- Change du linge et des draps
- Gestion de l’incontinence
- Hydratation et apport protidique
- Changement de position et bonne installation au lit et au fauteuil
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CONFORT DU MALADE
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CONFORT DU MALADE
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CONFORT DU MALADE
Indications :
- États de choc
- Collapsus vasculaire
- Hémorragies
- Après un prélèvement de liquide rachidien
- Extension continues des membres inférieurs
- Lutter contre les œdèmes des membres inférieurs.
Contre-indications :
- Insuffisance cardiaque et respiratoire
- Absence du réflexe de déglutition
6.7. Position proclive :
Cette position consiste à surélever la tête du lit (par des cales, ou mécaniquement).
Indications :
- Extensions continues lors des fractures du rachis cervical ;
- Malades ayant une minerve plâtrée
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CONFORT DU MALADE
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CONFORT DU MALADE
B- Aide à la marche
1. Objectifs :
- Rééduquer pour conserver ou retrouver une certaine autonomie
- Favoriser la circulation sanguine
- Faciliter le transit intestinal
2. Indications :
- Personnes âgées, fatiguées ou malvoyantes
- Patients en convalescence, porteurs d'un plâtre ou d'un appareillage
- Patients hémiplégiques en cours de rééducation
3. Matériel :
- Chaussures fermées à semelles antidérapantes (type tennis)
- Un siège pour la fin du parcours
- Si nécessaire un déambulateur ou une canne
4. Actions :
- Se conformer aux indications du kinésithérapeute
- Convenir d'un horaire avec le patient
- Se laver les mains
- Vérifier si les chaussures sont bien fermées (lacets)
- Equiper le patient d'une canne ou d'un déambulateur
- Le faire regarder droit devant lui
- Soutenir le patient au niveau du bras libre
- Prévoir des pauses
- Ne pas aller au-delà de ses forces
- Le ramener dans sa chambre
- Aider le patient à s'asseoir
5. Transmissions :
- Transmissions orales à l'infirmier (ère) et écrites sur le dossier de
soins
- Parcours, si aide
- Comportement et attitude du patient
- Renseignement recueillis auprès du patient
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CONFORT DU MALADE
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CONFORT DU MALADE
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CONFORT DU MALADE
1- Bouillotte :
C’est poche en caoutchouc, de forme rectangulaire munie d’un bouchon pour fermeture.
Objectifs :
- Confort du malade
Indications :
- Soulager une douleur modérée
- Faciliter la circulation sanguine
- Réchauffement du malade ou d’une partie du corps
Matériel :
- Bouillotte (à défaut compresses imbibées d’eau chaude)
- Housse de protection
- Si besoin une bande
- Un thermomètre (43°C)
Technique :
Prévenir le patient
Se laver les mains.
Préparer dans la salle de soins la bouillotte
La bouillote est remplie à moitié ou au 2/3
Faire le vide d’air en comprimant les deux côtés de la bouillotte avant de visser le bouchon
Envelopper la bouillotte dans la housse
Mettre le tout dans un plateau
Installer le patient le plus confortablement possible en dégageant la partie du corps à soigner.
Positionner la bouillotte enveloppée sur la partie concernée par le soin
La fixer avec la bande, si nécessaire
2- Vessie de glace :
C’est poche en caoutchouc, de forme circulaire munie d’un bouchon pour fermeture.
Objectifs :
- Soulager le patient lors d’un traumatisme modéré
Indications :
- Traumatisme (luxation, torsion)
- Migraine
- Douleur lombaire (lumbago)
- Douleurs articulaires (Épaules, poignets, chevilles, genoux,…)
- En cas d’hémorragies
- Dans certaines interventions chirurgicales (pour arrêter la circulation
sanguine et permettre d’opérer sans présence de liquide sanguin)
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CONFORT DU MALADE
Matériel :
Vessie de glace
Plateau
Glaçons
Linge (serviette de toilette, taie d’oreiller)
Si besoin une bande
Un thermomètre (10°C)
Technique :
Prévenir le patient
Se laver les mains.
Préparer dans la salle de soins la vessie
Mettre les glaçons dans la vessie
Envelopper la vessie de glace dans le linge
Mettre le tout dans un plateau
Installer le patient le plus confortablement possible en dégageant la partie du corps à soigner.
Positionner la vessie de glace enveloppée dans le linge (afin d’éviter les brûlures à cause du froid)
La fixer avec la bande
Vérifier avec un thermomètre placé contre la peau que la température est bien proche de 10°.
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CONFORT DU MALADE
1. Matériel
o Matériel pour soins de bouche et lavage des
mains
o Table de lit ou table de nuit
o Une chaise si le malade peut s’assoir
o Matériel pour le mettre en position demi-assise
o Un verre et l’eau de boisson
o 2 serviettes
o Plateau contenant le repas
o Haricot
2. Technique :
2.1. Avant le repas :
o Identifier le malade et vérifier son régime alimentaire
o L’aider à se rendre à la salle de toilette ou lui placer un bassin ou urinal
o Aérer la salle
o Mettre le malade en position confortable (1/2 assise ou sur une chaise)
o Lui présenter le matériel pour soins de bouche ou lavage des mains
o Placer la table en face de lui
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SOINS PARENTERAUX
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SOINS PARENTERAUX
4. PREPARATION DES INJECTIONS
2.1. Objectif
Connaître :
. Le but de l'injection
. Le matériel adéquat
. Le lieu d'élection
. Les spécificités du médicament
2.2. Règles d'utilisation des différentes préparations
- S'informer des effets recherchés et des effets secondaires possibles
- Contrôler avant toute utilisation :
. La date de péremption
. L’aspect du liquide
. L’intégrité de l'ampoule ou du flacon
. Le dosage
- Agiter les solutés en suspension, tiédir les solutés huileux
- Prélever le contenu d'une ampoule ou une partie de celui-ci, conformément à la prescription médicale,
en respectant le rapport ml / dosage
- Jeter toute ampoule entamée
- Certaines solutions et dissolutions peuvent se conserver quelques heures ou jours dans le réfrigérateur
(se référer aux indications du fabricant)
Mélange de médicaments :
- Le mélange de plusieurs médicaments dans la même seringue ou à l'endroit de l'injection est contre-
indiqué sauf sur avis du pharmacien
- Jeter tout mélange devenu floconneux ou opaque
Prévention des erreurs médicamenteuses :
- Lire attentivement l'étiquette de l'ampoule ou du flacon et le mode d'emploi du médicament (nom,
forme, dosage, validité)
Prévention des erreurs de technique ou d'asepsie afin d'éviter des complications telles que :
- Abcès, nécrose de tissu, lésion du nerf, kyste, douleur persistante, tissu cicatriciel,
. Localiser parfaitement le site d'injection
. Désinfecter correctement la peau
. Aspirer avant d'injecter (sauf pour l'injection
d'anticoagulant)
. Alterner les sites d'injection
Remarque :
Toute erreur ou observation doit être communiquée
ATTENTION :
Prévention de l'infection :
- Retirer immédiatement le liquide dès que l'ampoule est
ouverte
- Ne pas toucher le col de l'ampoule avec l'aiguille
- Éviter de toucher la tige du piston
- Garder l'embout toujours recouvert par l'emballage de la
seringue ou par l'aiguille
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SOINS PARENTERAUX
INJECTION INTRA-MUSCULAIRE
L’injection intramusculaire est un acte paramédical sous prescription médicale écrite
1. Définition
Introduction sous pression d'une substance médicamenteuse dans le muscle. L'absorption est rapide,
(sauf pour les solutions huileuses), car le tissu musculaire est bien vascularisé.
2. Matériel spécifique : Seringues et aiguilles :
- Seringue de 2 à 5 ml selon la quantité de produit à injecter, graduée au 1/10 ml, chez l'adulte
- Seringue de 1 à 2 ml chez l'enfant
- 2 aiguilles de 55 mm de long (diamètre 0,9 mm) pour une personne de corpulence moyenne ou
forte ;
- soit 2 aiguilles de 40 mm de long pour une personne maigre ou pour un enfant
3. Quantités à injecter
- Pour les nouveau-nés et petits enfants, l’injection d’un volume maximal de 1 ml ne devrait pas
être dépassé ;
- Chez les enfants d’âge préscolaire on peut administrer un volume de 1,5 à 2 ml ;
- Chez l’adulte, il est recommandé d’administrer des volumes allant de 2 à 5 ml afin d’éviter des
complications trop importantes.
4. Lieux d'élection
Ils sont au nombre de 3 :
- muscle moyen fessier
- muscle vaste externe
- muscle deltoïde
1.1. Le muscle moyen fessier
Le muscle moyen fessier offre un point profond situé
loin des principaux nerfs et vaisseaux ; le repérage doit être
précis pour éviter le nerf sciatique.
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SOINS PARENTERAUX
ATTENTION :
Les personnes sous traitement anticoagulant ne doivent pas recevoir d'injection intramusculaire
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SOINS PARENTERAUX
INJECTION SOUS-CUTANEE
1. Définition :
C’est l’introduction, sous pression, d’une substance médicamenteuse dans la région sous-cutanée (ou
hypodermique).
L'absorption est lente, car le tissu sous-cutané est moins vascularisé que le tissu musculaire.
Cette injection peut provoquer une sensation douloureuse due au volume injecté, car le tissu sous-cutané
contient des récepteurs de la douleur.
2. Indications :
L’administration d’anticoagulant
Anesthésique local
Traitement du diabète (Insulinothérapie)
Vaccination
3. Contre-indications :
Lésions cutanée (infectée, brûlure,..)
Urticaire
4. Sites d’injection :
- La région sous et sus épineuse
- Face externe du bras
- Face externe des cuisses
- Paroi abdominale
5. Incidents, accidents :
5.1. Lipodystrophies : liées à des injections répétées au même lieu.
5.2. Erreurs de médicament :
- Vérifier le nom du médicament à injecter
- La dose prescrire
- Le dosage de l’ampoule
- Vérifier l’identité du malade
5.3. Erreur dans le mode d’injection :
- Un produit injecté en sous-cutanée, au lieu en IV ou IM, peut provoquer une escarre
- En cas de doute, vérifier auprès du médecin
5.4. Fautes d’asepsie :
Elles peuvent être nombreuses au moment de la préparation et de l’exécution. Elles peuvent
causer l’apparition d’abcès parfois profond, nécessitant une intervention chirurgicale.
- Doigts mis au bout, sur le piston ;
- Aiguille ayant touché l’extérieur de l’ampoule ;
- Mauvaise désinfection de la peau.
5.5. Réactions allergiques :
- Urticaire ;
- Œdème local ;
- Choc anaphylactique.
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SOINS PARENTERAUX
6. Matériel :
- Aiguille pour SC - Seringue - Gants - Coton - Alcool iodé ou Bétadine,
ou alcool à 90°
- Plateau décontaminé Haricot - conteneur (pour produits tranchants)
7. Technique :
Il existe 2 possibilités :
- Piquer perpendiculairement (à 90°) avec une aiguille très courte
- Piquer à un angle de 45° avec une aiguille de longueur moyenne
- Vérifier la prescription médicale ;
- Vérifier le nom du produit, le dosage, la date de péremption et le mode d’emploi ;
- Observer le médicament, à la recherche de changements anormaux de couleur ou de limpidité
(transparence) ;
Technique de l'injection sous-cutanée à 45° ou 90°
Se laver les mains ou se les désinfecter
Préparer le matériel spécifique
Former un pli en pinçant légèrement la peau du patient
Introduire l'aiguille rapidement et fermement
Relâcher la peau
Changer de main pour tenir la garde de l'aiguille et le corps de la
seringue
Avec la main dominante, retirer le piston pour s'assurer que l'on
n'est pas dans un vaisseau.
Si du sang est aspiré dans la seringue, retirer l'aiguille, changer de
seringue et d'aiguille, choisir un autre site
Injecter le produit
Retirer l'aiguille en exerçant une légère pression avec le tampon imbibé
d’antiseptique
Il est possible de masser légèrement le point d'injection afin de
favoriser la répartition du médicament, sauf pour un anticoagulant
Mettre l’aiguille dans le conteneur ;
S’assurer de l’absence de saignement ;
Demander au malade de signaler toute sensation anormale durant
l’injection ;
Penser à varier les points d’injection, et organiser une rotation chez les patients nécessitants des
injections répétées.
L'injection d'anticoagulants
L'injection sous-cutanée d'anticoagulants comporte plusieurs particularités importantes.
- Lieu d'injection :
Pour l'héparinothérapie, c'est la région abdominale, située entre le rebord costal et la crête iliaque,
qui est recommandée
À l'exception d'une zone de 5 cm autour de l'ombilic, et de toute zone cicatricielle
En cas d'impossibilité d'utilisation de cette zone, par exemple dans des situations de chirurgie
abdominale, on peut aussi injecter dans la face supéro-externe des cuisses ou sous les omoplates.
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SOINS PARENTERAUX
- Matériel :
Il existe des seringues prêtes à l'emploi, avec une aiguille incorporée : ne pas faire le vide d'air.
La bulle d'air permet d'injecter toute la quantité de médicament.
- Technique :
Se désinfecter les mains
Le pli cutané est maintenu tout au long de l'injection
Piquer
Injecter directement, sans aspirer
Retirer l'aiguille sans masser
Choc anaphylactique :
Signes : apparition brutale, 3 à 5 minutes après l’injection :
- Le patient devient rouge, puis pâle ;
- Il éprouve une sensation d’angoisse ;
- Le pouls s’accélère, la T.A. s’effondre (baisse brutalement) ;
- La respiration devient rapide et superficielle ;
- Le malade perd connaissance.
La mort peut survenir en quelques minutes par arrêt cardio-respiratoire. Le choc est lié à une
décharge brutale d’histamine.
Prévention :
Il ne faut pas faire d’injection à un patient déjà sensibilisé à un produit, à travers l’interrogatoire. On
recherche les signes suivants :
- Prurit (démangeaison) ;
- Urticaire ;
- Œdème au point d’injection ;
- Malaise général ;
- Céphalées à des injections précédentes
Traitement :
- Injection en IV d’hydrocortisone (anti-inflammatoire stéroïdien : corticoïde) ;
- Selon l’état du patient, respiration artificielle, oxygénation, massage cardiaque.
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SOINS PARENTERAUX
INJECTION INTRA-DERMIQUE
1. Définition
Introduction dans le derme d'une solution biologique ou chimique souvent très concentrée et
susceptible d'entraîner de fortes réactions, d'où le choix d'une voie lente d'absorption.
2. Indications :
- Intradermo-réaction
- Anesthésie local
- vaccination
3. Matériel spécifique
- Seringue de 1 cc graduée au 1/100 ml. appelée seringue à tuberculine
- Aiguille fine et très courte 0,50 x 16 mm
- Produit à dégraisser la peau : benzine
- Stylo
4. Lieux d'élection
Faces interne de l'avant-bras ou externe du bras, car sont peu pigmentées et ont peu de poils, ce qui
facilite l'observation des réactions à l'injection.
5. Installation du patient
- Faire asseoir ou coucher la personne en fonction de sa sensibilité ou de son émotivité
- Ne jamais pratiquer une injection sur un patient debout
6. Technique
Voir préparation des injections
- Se désinfecter les mains
- Désinfecter la peau
- Tendre la peau légèrement et introduire l'aiguille
horizontalement dans le derme sur une longueur de
quelques millimètres
- Injecter lentement la quantité prescrite (la peau se
soulève en une petite papule blanche)
- Retirer délicatement l'aiguille sans tamponner et la
déposer sur le plateau sans la recapuchonner
- Entourer la papule au stylo
- Informer le patient de ne pas toucher ni gratter
cette papule et de ne pas laver ni appliquer un
produit quelconque afin de ne pas interférer dans le
résultat du test
- Ranger le matériel
- Se désinfecter les mains
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SOINS PARENTERAUX
2. Indications
Sur prescription médicale
Nécessité d’une action rapide.
Médicaments pouvant être caustiques pour les tissus sous-cutanés et musculaires (risque de
douleur, œdème, nécrose).
Action de contraste (en radiologie).
3. Matériel :
Une seringue adaptée à la quantité à injecter
Une aiguille intraveineuse de couleur bleue (aiguille standard) et un trocart de couleur rose pour
prélever le produit
Le produit à injecter
Un garrot
Une protection pour le lit
Une pommade anesthésiante, pas obligatoire
Un pansement sec Sac à élimination des déchets
Des gants non stériles à usage unique
Des compresses non stériles
Un antiseptique
Un container à aiguilles
4. Réalisation du soin :
Vérifier la prescription médicale, la posologie, la voie d’administration et horaires d’injection
Lavage antiseptique des mains
Reconstituer le produit, vérifier la limpidité, la couleur et l’absence de précipité, et adapter
l’aiguille choisie
Prévenir le patient
Lui demander de s’installer confortablement ou de s’allonger
Appliquer éventuellement une pommade anesthésiante sur la zone à ponctionner 1 h avant
l’injection
Réaliser un lavage antiseptique des mains
Repérer la veine à ponctionner
Placer la protection sur le lit
Nettoyer avec une compresse la pommade anesthésiante
Mettre le garrot Faire serrer le point du patient
Mettre les gants non stériles
Désinfecter la zone à ponctionner
Ponctionner la veine en la fixant à l’aide du pouce et en tendant la peau
Piquer légèrement en oblique, biseau vers le haut
S’assurer en aspirant du sang, que l’aiguille est bien positionnée dans la veine
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SOINS PARENTERAUX
Retirer le garrot, faire desserrer le poing au patient et injecter lentement le produit
S’assurer à plusieurs reprises de la présence d’un reflux sanguin
Surveiller le faciès du patient tout au long de l’injection
Retirer l’aiguille et comprimer la veine avec une compresse pour assurer l’hémostase Jeter
immédiatement la seringue et l’aiguille dans le container à déchets contaminés piquants.
Mettre un pansement. Jeter les gants.
Éliminer les déchets et désinfecter le matériel utilisé.
Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains par
frictions avec une solution hydro-alcoolique
Réinstaller le patient.
5. Surveillance après le soin
Surveiller le point de ponction : signe inflammatoire à type de douleur, rougeur, chaleur, œdème
Demander au patient de vous prévenir en cas de douleur ou malaise après l’injection
6. Risques et complications :
Allergie au produit
Arrêter l’injection en cas d’extravasation ou douleur
Hématome
Douleur
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LA GLYCÉMIE CAPILLAIRE
1. Définition :
La glycémie capillaire ou hémoglucotest (HGT) est une technique de lecture instantanée de la
glycémie vasculaire capillaire.
2. Indications :
Dépister un trouble biologique.
Surveiller un traitement.
Surveillance d'un patient diabétique.
3. Matériel :
Lecteur instantané de glycémie.
Bandelette compatible avec le lecteur.
Autopiqueur à usage unique.
Compresses.
Savon doux.
Gants non stériles à usage unique.
Plateau désinfecté.
Réniforme (haricot).
Container à déchets contaminés piquants.
Désinfectant de surface et chiffonnette.
Nécessaire à l'hygiène des mains.
4. Réalisation du soin :
Prévenir le patient.
Installer le matériel après vérification des dates de péremptions et de l’intégrité des emballages.
Vérifier la date de péremption des bandelettes sur le flacon de celles-ci.
Vérifier le bon fonctionnement du lecteur.
Vérifier la compatibilité du lecteur et des bandelettes :
Code de calibration : le code inscrit sur la boîte des bandelettes doit être identique au code inscrit
sur la puce du lecteur instantané.
Sortir une bandelette et refermer aussitôt le flacon. Vérifier que la cellule de la bandelette soit
propre.
Repérer la zone de prélèvement :
- Doigt ou lobe de l'oreille en fonction de l'état cutané.
- Dernière phalange des doigts.
- Ne pas piquer le pouce et l'index pour préserver la
"pince".
- Piquer sur le côté du doigt, on ne pique pas la pulpe pour
préserver la sensibilité.
Demander au patient de se laver les mains à l'eau chaude et
de bien sécher sinon, nettoyer la zone de prélèvement avec
un peu de savon et de l'eau chaude, ce qui favorise la
vasodilatation et bien sécher avec une compresse pour éviter
une hémodilution qui pourrait fausser les résultats.
Insérer la bandelette dans le lecteur et vérifier une nouvelle fois le code de calibration grâce à
l'affichage du code sur l'écran.
Comprimer en dessous de la zone à ponctionner pour y faire affluer le sang.
Ne jamais mettre d'alcool ou d'antiseptique car risque de fausser les résultats.
Ponctionner avec l'auto piqueur.
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Jeter l'auto piqueur dans le container à déchets contaminés.
Déposer une goutte de sang dans la cellule de la bandelette.
Attendre quelques secondes et lire le résultat sur l'écran.
Éliminer les déchets et désinfecter le matériel utilisé.
Transmission : résultat de la glycémie capillaire, heure et date du recueil de la donnée biologique.
Lecture de la glycémie avec échelle colorimétrique :
- Appliquer la goutte de sang sur la totalité de la zone réactive de la bandelette. Ne pas essuyer.
- Attendre 60 secondes
- Passer la zone réactive de la bandelette sous l'eau pendant une à deux secondes
- Sécher avec un papier absorbant
- Lire le résultat en tenant la bandelette contre l'échelle colorimétrique
5. Risques et complications :
Erreur de lecture :
Lecteur et bandelette incompatible.
Défaut de calibrage.
Mauvaise conservation des bandelettes.
Mauvaise manipulation des bandelettes : tordues, cellules sales ou touchées.
Risque altération cutanée et de perte de la sensibilité.
6. Surveillances et évaluations :
Résultat de la glycémie capillaire : norme : 0,8 Ŕ 1,2 g/L soit 3,3 Ŕ 5,5 mmol/L
Comparer le résultat aux résultats précédents.
Surveiller l'état cutané.
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EXAMEN INSTANTANÉ DES URINES PAR BANDELETTE URINAIRE
RÉACTIVE
Physiologiquement, l’urine a une composition constante et elle est stérile. Dans certaines
circonstances pathologiques, on peut y trouver des substances normalement absentes (sucre, albumine,
sang, acétone…).
L’analyse d’urine instantanée permet de déceler ces anomalies et de les quantifier de manière
sommaire.
1. Définition :
La bandelette urinaire est une méthode d'analyse biologique instantanée des urines qui
sont mises en contact avec des réactifs spécifiques.
2. Objectifs :
Dépistage et/ou surveillance biochimique des urines
3. Indications :
Surveillance ou suspicion d'un trouble biologique (diabète)
Surveillance de certains traitements (diurétiques ;…)
Suspicion d'une infection urinaire
4. Réalisation du soin :
1.1. Méthode aseptique :
La réalisation aseptique d'une bandelette urinaire permet d'utiliser par la suite les mêmes urines
pour la réalisation d'un examen cyto-bactériologique des urines en cas de réaction positive.
Plonger une bandelette dans des urines contamine ces urines et rendent impossible par la suite de
réaliser un examen cyto-bactériologique de ces mêmes urines du fait du risque de fausser les résultats
biologiques.
Matériel :
Bandelette urinaire réactive.
Réglette d'échelles colorimétriques d'analyse comparative des bandelettes.
Matériel pour le recueil aseptique des urines.
Seringue de 2 ml stérile.
Une compresse.
Gants à usage unique.
Réalisation du soin :
Vérifier la date de péremption des bandelettes réactives.
Procéder à un recueil aseptique des urines du patient.
Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains par
frictions avec une solution hydro-alcoolique : hygiène des mains.
Mettre les gants non stériles pour se protéger d'éventuelles projections.
Prélever des urines avec la seringue stérile.
Déposer quelques gouttes d'urines sur chaque réactif de la bandelette.
Tamponner le rebord de la bandelette sur la compresse pour éliminer l'excès d'urine.
Maintenir la bandelette horizontalement pour éviter le mélange des réactifs.
Comparer les résultats obtenus à la réglette comparative.
Conserver les urines au frais si pas d'utilisation dans l'immédiat ou réaliser un examen
cytobactériologique des urines.
Jeter le matériel et les gants.
Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique des mains par
frictions avec une solution hydro-alcoolique : hygiène des mains.
Transmission : heure d'analyse, aspect et odeur des urines, résultats obtenus.
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1.2. Méthode septique :
Matériel :
Bandelette urinaire réactive.
Réglette d'échelles colorimétriques d'analyse comparative des bandelettes.
Récipient de recueil des urines sec et propre (verre à pied).
Une compresse.
Gants à usage unique.
Réalisation du soin :
Recueillir les urines dans un récipient sec et propre.
Vérifier la date de péremption des bandelettes réactives.
Effectuer un lavage simple des mains ou effectuer un traitement hygiénique
des mains par frictions avec une solution hydro-alcoolique : hygiène des
mains.
Mettre les gants non stériles pour se protéger d'éventuelles projections.
Plonger une bandelette dans les urines.
Tamponner le bord de la bandelette sur le rebord du récipient pour éliminer
l'excès d'urine.
Maintenir la bandelette horizontalement pour éviter le mélange des réactifs.
Comparer les résultats obtenus à la réglette comparative.
Jeter les urines, la bandelette, les gants ; désinfecter le récipient.
Mettre les gants non stériles pour se protéger d'éventuelles projections.
On ne peut pas effectuer d'examen cyto-bactériologique des urines si on a plongé une bandelette
dans les urines puisque que le récipient n'est pas stérile, et la bandelette n'est pas non plus stérile :
les résultats risques donc d'être faussés.
Transmission : heure d'analyse, aspect et odeur des urines, résultats obtenus.
5. Surveillances et évaluations :
pH : en complément d’autres paramètres.
Leucocytes : symptôme d'infection urinaire.
Nitrite : infection bactérienne des reins ou des voies urinaires.
Densité : symptôme d'infection urinaire.
Glucose : dépistage et contrôle du diabète sucré ou d'une hyperglycémie.
Cétone : anomalies du métabolisme, danger de céto-acidose. Témoins d'une hyperglycémie.
Protéine : symptôme d’une maladie des reins et des voies urinaires. Évaluation de la fonction rénale:
insuffisance rénale.
Sang : traumatisme urinaire, menstruations, infections graves des reins et des voies urinaires,
soupçon de tumeur des reins ou de la vessie.
Bilirubine : lésions du parenchyme hépatique, ictère obstructif (appelé aussi « extra-hépatique »
pour les problèmes d’écoulement des sécrétions biliaires).
NB : pour les patients ayant subi un sondage urinaire, il est normal de retrouver des traces de sang à
la bandelette car le geste est souvent traumatique.
54
PERFUSION INTRAVEINEUSE
1. DEFINITION
Administrer des solutés, des médicaments dans un but thérapeutique ou diagnostique de façon
continue par voie veineuse
2. OBJECTIFS
Poser et entretenir une perfusion dans des conditions d'asepsie optimales pour éviter la survenue
d'une infection iatrogène.
3. INDICATIONS
- Hydratation
- Transfusion
- Administration de médicaments
4. MATERIEL
- plateau propre
- garrot veineux
- gants non stérile
- tubulure de perfusion +/- robinet trois voies
- cathéters périphériques courts
- soluté
- pied à perfusion
- container pour évacuation du matériel piquant ou tranchant
- sac à déchets
- compresses
- antiseptiques
5. TECHNIQUE
- lavage des mains
- préparation de la perfusion
- purger la tubulure avec le robinet trois voies
- se laver les mains
- nettoyer largement la zone à ponctionner au savon
- désinfection avec un antiseptique
- laisser en contact pendant 30 secondes
- repérer la veine
- mettre des gants à usage unique
- mettre le garrot
- introduire le cathéter dans la veine
- jeter l'aiguille dans le container
- connecter la perfusion purgée
- vérifier le retour veineux
- fixer le cathéter avec un pansement transparent
- régler le débit de la perfusion
- marquer la date
- lavage des mains
- transmissions
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POSE DE PERFUSION ET INJECTION SUR CIP
1. Définition :
CIP = Chambre Implantable Percutanée = dispositif d’accès veineux de longue durée placé directement
sous la peau.
Également appelée PAC (porte à cath)
Correspond à un abord veineux central
Elle se compose :
- d’une chambre = réservoir d’injection sous-cutané doté dans sa partie supérieure d’un septum en
silicone (membrane)
- d’un cathéter radio-opaque relié à la chambre et introduit dans le système vasculaire (le plus
souvent en jugulaire ou en sous-clavière)
La pose de CIP se fait au bloc sous anesthésie locale ou générale, puis est contrôlée par une radio pour
vérifier sa bonne position
2. Avantages :
Abord veineux de qualité
Préserve le capital veineux
Réalisation de traitement ambulatoire (chimio...)
Confort du patient
3. Indications :
Chimiothérapie
Injections et perfusions au long court
Alimentation parentérale
Prélèvements sanguins répétés
Transfusion
4. Contre-indications à la pose d'une CIP :
Troubles importants de la coagulation
États septiques
Métastases cutanées
Zone irradiée, infectée ou brulée
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5. Matériel :
Acte stérile +++
Champs stérile, gants stériles, charlotte x2, masque x2
Aiguille de Huber / Gripper (permettent l'absence de "carottage" lors de l'introduction de l'aiguille
dans le septum) avec prolongateur et robinet à 3 voies
Nécessaire pour purger et pour rincer (2 seringues + 1 tocard + 1 ampoule de sérum phy + 2
bouchons)
Gamme d'antiseptiques 4 temps (béta scrub, sérum phy, béta dermique ou alcoolique)
Set à pansement ou compresses stériles
Pansement transparent genre, sparadrap
SHA, poubelles, conteneur à aiguilles
Perfusion préparée, étiquetée avec tubulure purgée, ou seringue avec produit médicamenteux
6. Déroulement du soin :
Informer le patient
Possibilité de faire une anesthésie locale avec patch Emla une heure
avant le soin
Repérer la CIP
Lavage des mains
Préparation du matériel (intégrité et dates de péremption...)
Patient demi-assis ou décubitus dorsal, tête tournée du côté opposé à
la CIP, masques et charlottes pour le patient et le soignant
Lavage des mains + SHA
Gants stériles
Antisepsie large de la zone en 4 temps
Champ stérile (troué de préférence) sur le thorax du patient
Respect du temps de contact du dernier antiseptique
Pendant ce temps, préparer une seringue de 20ml de sérum phy et avec purger l'aiguille de Huber,
clamper
Monter une deuxième seringue sur le robinet
Pour piquer, bien maintenir la CIP entre le pouce et l’index de la main non dominante
Demander au patient d'inspirer et piquer perpendiculairement au centre jusqu'à la butée
Déclamper, ouvrir le robinet, vérifier le reflux sanguin et ponctionner 5 ml de sang (pour enlever les
possibles caillots)
Fermer le robinet, jeter la seringue et mettre un bouchon
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Rincer la CIP avec la deuxième seringue de sérum physiologique
Clamper en pression positive (clamper tout en injectant du sérum phy)
Jeter la seringue et mettre un bouchon
Mettre une compresse pliée en 4 sous l’aiguille (ou un tampon) et fixer
Recouvrir d'un pansement transparent occlusif
Faire une bouche avec la tubulure et la fixer avec du sparadrap
Noter la date sur le pansement
Élimination des déchets
Lavage de main/SHA
Brancher la perfusion à l'aide de compresses imbibées d'antiseptique alcoolique
Ou procéder à l'injection à l'aide de compresses imbibées d'antiseptique alcoolique
Une fois la perfusion ou l'injection terminée, toujours rincer avec 20ml de sérum phy et en clampant
en pression positive !
Transmissions
7. Complications :
Infection (locale ou généralisée)
Obstruction (importance du reflux et du rinçage, ne jamais forcer !)
Extravasation (arrêt de la perfusion, allo doc mais ne pas dépiquer)
Embolie gazeuse (toujours travailler en système clos)
Retournement de la CIP
Désadaptation de la chambre et du cathéter
Ne jamais utiliser de seringues inférieures à 10ml pour manipuler une CIP = trop de pression !
Pour dépiquer :
Rincer la CIP
Dépiquer en exerçant une pression positive (= dépiquer tout en injectant du sérum phy) ou après
avoir effectué un verrou hépariné (selon protocole)
NB : Il est possible d'utiliser une spatule pour enlever l'aiguille en toute sécurité (AES)
Éliminer immédiatement l'aiguille
Antisepsie de la peau avec antiseptique dermique
Pansement sec
Transmissions
8. Surveillances :
Bonne position de l'aiguille et bon écoulement de la perfusion
Absence d'inflammation au point de ponction (rougeur, chaleur, douleur, œdèmes...)
Surveillance de la température (risque infectieux)
Respect du système clos
Manipuler les lignes avec des compresses imbibées d'antiseptique alcoolique
Changement d'aiguille de Huber ou de Gripper tous les 5 à 7 jours selon protocole
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LES CALCULS DE DOSES
LE DEBIT
Débit en gouttes par minute
Le débit est la quantité de liquide ou de
Le débit d'une perfusion dépend du calibrage de la
gaz écoulée dans un temps donné.
chambre compte-goutte du perfuseur (tubulure). Le
Débit = quantité / temps
débit est inscrit sur l'emballage du perfuseur.
Le débit d'une perfusion se calcul soit en
Nombre de gouttes
gouttes par minutes (gttes/mn) soit en millilitres Type de perfuseur
par heure (ml/h). par ml
Pour les solutés aqueux
Calcul d'un débit en gouttes par minute passés avec un perfuseur 1 ml = 20 gouttes
Débit gttes/mn = (quantité en ml x 20 ou classique
15 ou 60) / temps en mn Pour le sang et dérivés passés
Le résultat doit être arrondi au nombre avec un transfuseur 1 ml = 15 gouttes
entier le plus proche.
Pour les solutés aqueux
passés avec un perfuseur de 1 ml = 60 gouttes
LA CONCENTRATION
précision (en pédiatrie)
La concentration est la quantité d'un
produit actif dissous dans l'unité de volume d'une solution.
Un produit dosé à x% signifie qu'il a x grammes de produit actif pour 100 ml.
KCl à 10% signifie solution contenant du chlorure de potassium à la concentration de 10 g de produit
actif pour 100 ml.
KCl à 20% signifie solution contenant du chlorure de potassium à la concentration de 20 g de produit
actif pour 100 ml.
Peu importe la quantité totale de la solution, un produit dosé à 20% contient 20 grammes de produit
pour 100 millilitre de la solution.
Une ampoule de potassium de 5ml ou 10ml ou 20 ml dosé à 20 % contient :
o 20 grammes de potassium pour 100 ml, donc :
o 2 grammes de potassium pour 10 ml, donc :
o 1 gramme de potassium pour 5 ml.
Une ampoule de 5 ml dosé à 20% possède donc 1 g de potassium.
Une ampoule de 10 ml dosé à 20% possède donc 2 g de potassium.
Une ampoule de 20 ml dosé à 20% possède donc 4 g de potassium.
Exemple concret
Le médecin prescrit 1,5 g de KCl. On dispose d'ampoules de 10 ml de KCl dosé à 10%.
Combien de ml faut-il prélever ?
10% signifie 10 g pour 100 ml
10 g <=> 100 ml
1 g <=> 10 ml
On a besoin de 1,5 g donc :
1 g <=> 10 ml
1,5 g <=> ? ml
Donc : 1 x ? = 10 x 1,5 ? = (10 x 1,5) / 1 ? = 15
Il faut donc prélever 15 ml de KCl dosé à 10% pour obtenir 1,5 g de KCL.
On a donc besoin de 1 ampoule et demi de KCl.
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INJECTION LENTE PAR DISPOSITIF INTRAVEINEUX (POUSSE SERINGUE
ÉLECTRIQUE)
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SOISN EN PETITE CHIRURGIE
PRELEVEMENT DE PUS
I. Définition :
C’est un prélèvement au niveau d’une cavité naturelle ou d’une plais, réalisé à l’aide d’un écouvillon
stérile (sorte de long coton-tige).
Le prélèvement sera effectué avant la mise en route d’un traitement antibiotique, sinon il faut signaler le
traitement en cours.
II. Objectif :
Rechercher des bactéries qui empêchent la guérison.
III. Indication :
L’analyse bactériologique des prélèvements permet de rechercher et d’identifier les bactéries
responsables de l’infection.
En parallèle, un antibiogramme sera fait de manière à guider le médecin dans la prescription des
antibiotiques.
IV. Réalisation :
- Prévenir le patient et lui expliquer le soin pour qu’il ne bouge pas pendant le prélèvement.
- Se laver les mains (lavage simple).
- Mettre des gants à usage unique.
- Sortir l’écouvillon de son étui en faisant attention de ne pas le souiller.
- Effectuer le prélèvement en frottant l’écouvillon au niveau du site infecté.
- Remettre l’écouvillon dans son étui.
- Mettre l’étiquette du patient sur l’écouvillon, le glisser avec la demande d’examen dans un sachet.
- Acheminer le prélèvement au laboratoire.
- Se laver les mains (lavage simple).
V. Transmission :
- Noter le soin dans le dossier du malade et s’occuper de récupérer le résultat 36h après.
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SOISN EN PETITE CHIRURGIE
LE PANSEMENT SIMPLE STÉRILE
1.Définition :
Désinfection et recouvrement d'une plaie par un dispositif de protection cutanée.
Selon prescription médicale ou protocole.
2.Indications :
Prévention d'une infection, ou d'une surinfection de la plaie
Protection de la plaie
Traitement local
Cicatrisation
Confort et hygiène du patient
3.Déroulement du soin :
- Vérification de la prescription médicale, du protocole et des dernières transmissions concernant l'état
de la plaie
- Vérifier si le médecin désire voir l'état de la plaie pendant la réfection du pansement
- Vérifier si prescription d'un antalgique pour le soin
- Information préalable du patient
- Respect des isolements
- Toujours du plus propre au plus sale, pour la plaie elle-même et s'il y a plusieurs pansements
également
- Toujours utiliser la même gamme d'antiseptiques
- Un pansement se fait dans un environnement propre : ménage de la chambre ok, réfection du lit et
toilette ok
- Installation confortable pour le patient et pour
l'infirmier (utilisation de coussins pour
surélever la zone, demander l'aide d'un tiers,
monter le lit à sa hauteur...)
- Préserver la pudeur du patient
- Préparation du chariot (désinfecté) en ne
prenant en chambre que le matériel nécessaire
- Vérification des dates de péremptions et
l'intégrité des produits utilisés
- Organisation logique du chariot : le set à
pansement vers le patient, les autres matériels
plus éloignés
- Protéger le lit
- En chambre : toujours respecter le triangle : chariot > patient > poubelles !
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SOISN EN PETITE CHIRURGIE
A/ Retrait du pansement souillé
Lavage simple des mains
Gants non stériles
Ôter le pansement souillé
Jeter à la poubelle (DASRI)
Enlever les gants
Friction au SHA
Observation de la plaie
B/ Réfection du pansement :
Utiliser des gants stériles ou des pinces stériles
Utiliser une main/pince propre qui se sert sur le chariot, et qui donne à la main/pince sale qui va au
patient (pas de contact entre les deux)
Ne pas passer au-dessus de son set à pansement stérile
Jeter le premier jet des flacons d'antiseptiques si déjà ouverts
Antisepsie de la plaie en 4 temps :
- Détersion au savon antiseptique (béta scrub rouge)
- Rinçage au sérum phy (jamais d'eau stérile)
- Séchage avec des compresses stériles sèches
- Antiseptique dermique (béta dermique jaune)
Respect du temps de contact de l'antiseptique (1m pour la béta dermique)
Rappel : un seul passage par compresses, on ne repasse pas, technique de l'escargot
Couvrir avec compresses stériles et adhésif, ou pansement tout prêt
Ôter les gants
Élimination de tous les déchets
Friction au SHA
Réinstallation du patient
Fermer les poubelles avant de sortir de la chambre
Transmissions (évolution, couleur, aspect, profondeur, présence d'écoulement, odeur, dimension,
douleur, réaction du patient...)
4.Complications :
Infection
Saignement
Douleur
Allergie aux antiseptiques, au sparadrap...
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REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUES
Références (Livres et polycopiés, sites internet, etc.) :
Audet, pauline, potter, patricia Ann, Perry, Anne Griffin, soins infirmiers, édition Beauchemin,
2004
Carole Lemire, Anne Griffin Perry, sylvain Poulin, Patricia Ann Potter, clémence dallaire,
association québécoise d'établissements de santé et de services sociaux, Sylvie le May, Yvon
brassard, soins infirmiers: méthodes de soins, les éditions de la chènevière, incorporated, 2010
Gérard champault, Sylvie sordelet, soins infirmiers : hygiène hospitalière, pratique
transfusionnelle,
risques professionnels, édition Masson, 1995
M. Gaie rubenfeld, Barbara k. Scheffel, raisonnement critique en soins infirmiers, guide
apprentissage, édition de Boeck, 1999
Marguerite potie, encyclopédique des soins infirmiers, édition lamarre, 2002
Pascal hallouet, Jérôme eggers evelynemalaquin, fiche de soins infirmiers, édition Elsevier health
science, 2011