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Problèmes psychopathologiques

des troubles psychotiques (support social), renforcer le travail à domicile (intervention


Greffes d’organes

Premières greffes de cornée en 1906 puis greffes de reins en 1958


Greffe d’organes réservée aux patients avec affection chronique arrivée en phase terminale
OU patients atteints
(Demander à Louise)

Questions générales du texte troubles psychiques liés aux greffes d’organe

1. Identifier les différentes étapes de la greffe, pour chacunes relever les principales
caractéristiques

- Annonce de la greffe : Double message : détresse liée à la menace intense du


pronostic vital ET espoir de retrouver une nouvelle vie, mort du donneur ou survie
conditionnelle du donneur, réalité traumatisante pouvant engendrer un état de choc
et de panique émotionnelle, angoisse de mort réactivée, schéma corporel brisé,
place dans la famille remise en question, parfois un manque de mot, vide
représentation, difficulté à prendre conscience, implication du patient primordiale dès
la première phase du processus, refus de la greffe par le patient parfois dans un
premier temps mais au final acceptation, absence de choix ressentie par le patient
obligé d’accepter mais un temps nécessaire pour l’accepter psychologiquement,
ressenti d’une ambivalence (finir PowerPoint)

- Période d’attente : Période de torture psychologique pendant l’attente de l’appel


de l’hôpital, absence de contrôle, imprevisibilité, sentiment d’impuissance, privé de
liberté, pensées culpabilisantes (souhaits de + d’accidents, de morts pour obtenir un
greffon difficiles a assumer, sensation d’être un monstre), triple deuil (deuil de son
propre organe, deuil de celui qu’il a été et deuil du donneur), mécanismes de
défense (refoulement, déni, isolation, fuite dans l’action) —> utilité : fonctionnent
comme des soupapes de securité, protégeant le patient d’un risque potentiel
d’effondrement psychologique, risque potentiel d’épisode psychotique (= survenu
d’autres troubles) —> aggrave la morbitité

- Période péri-opératoire : choc émotionnel ou état de sidération possible au


réveil du patient, état d’euphorie voir d’hypomanies lorsque le patient réalise le
succès de l’intervention (cet état peut durer des semaines voire des mois après
l’opération, les proches du receveur parlent parfois d’un changement de
personnalité) mais normalement un retour a la norme est observé, sauf en cas de
troubles psychiatriques (apparition d’un trouble bipolaire), délires post-operatoires
nécessitant (finir PowerPoint)

- Après la greffe : médicalisation extrement étroite (médicaments et visites


médicales régulières), nouveau mode de vie (sport, alimentation, repos, se protéger
car faible imunité), l’entourage accuse souvent le coup a cette période et ont souvent
besoin d’un suivi psychologique, soutien social (entourage du patient capital dans sa
convalescence, son adaptation, son acceptation et son bien être) (finir PowerPoint)

2. Quelles sont les complications psychiatriques suite à une greffe d’organe ?

- Troubles anxiodepressifs : un des troubles les plus fréquent, vont être majorés en
fonction du temps d’attente et des complications périopératoires
- Troubles sexuels : 36% des patients à 3 mois de l’opération
- Problèmes de non-compliance : traitements immunosuppresseurs, consignes
hygiénodiététiques, 21% de mortalité associés à une mauvaise compliance
- Troubles mentaux organiques ou delirium post-opératoire
- Épisodes psychotiques aigus : entre 2 à 4 semaines après l’intervention.
Persécution, déni d’intervention, paranoïa
- Décompensation d’une affection psychiatrique antérieure : importance de l'anamnèse
préopératoire
-
Causes de la dépréssion (non exhaustif) :
- sentiment de culpabulité
- Faible estime de soi
- Pessimisme quant au rejet du greffon et/ou à l’avenir
- Finir PowerPoint

3. Quels sont les intérêts d’une élévation neuro psychologique préopératoire en


contexte d’une greffe d’organe ?

- Détecter un trouble neurologique sous-jacent, le décrire et quantifier sa sévérité


- Évaluer les conséquences du trouble somatique sur le fonctionnement cognitif
- Guider le management médical pour qu’il soit le plus adapté possible au
fonctionnement cognitif du patient receveur
- Optimiser la réhabilitation psychosociale après la greffe

TD2 :

Réalité Virtuelle

1. Repérer les trois notions centrales du phénomène de la réalité virtuelle et les définir
L’immersion (niveau qualitatif et quantitatif des stimulis employés pour simuler
l’environnement. Elle désigne également les interactions possibles et le niveau de réalisme.
C’est à dire que plus la technologie est poussée, plus l’immersion sera importante) la
présence (perception psychologique d’être dans un environnement virtuel malgré le fait
d’être physiquement ailleurs. Elle est modulée par différents facteurs : la facilité d’interaction,
le contrôle variable de l’utilisateur sur l’environnement, le réalisme, la durée, et enfin les
facteurs sociaux, internes et externes) et le cybermalaise (réactions physiologiques
déplaisantes en lien avec l’utilisation de la VR ex : théorie du conflit sensoriel (les
symptômes résultent de conflits entre les systèmes visuels, vestibulaires, et proprioceptifs
non vestibulaires), les symptômes peuvent être oculaires, nauséeux, de la désorientation,
qui etc…)
2. Comparer la VRET avec les thérapies classiques de chaque trouble
psychopathologiques abordé
Les thérapies cognitivo-comportementales (=TCC) (1ere vague : comportementale, 2e :
cognitive, 3e : émotionnelle —> nous sommes maintenant à la 3e, elle inclut alors les
vagues précédentes également)
Stress post-traumatique : utilisée généralement sur les vétérans, utile pour replacer
l’environnement de guerre
Troubles paniques avec agoraphobie : volet intéroceptif : exposition aux sensations
physiques redoutées, volet agoraphobique : l’exposer progressivement à des endroits de
plus en plus remplis d’humains. Efficacité comparable aux autres thérapies.
TOC : efficacité non démontrée sur le plan scientifique, aucun essai clinique randomisé à ce
sujet
Troubles Anxieux Généralisés : la VR ne remplace pas et n’est pas mieux que le reste, il
s’agit d’un ajout complémentaire aux thérapies classiques pour aider le patient à gérer ses
émotions et à en baisser l’intensité pour le soulager et l’habituer a l’exposition. Pas bcp
d’études scientifiques, difficile de créer un environnement correspondant aux spécificités de
l’individu car la VR est récente
Phobie sociale : VR plus facile d’accès que de trouver un environnement réel adapté au
patient.

3. Quelle est la plus-value de cette technique émergente ? Quelles en sont les limites ?
Points forts : Réduction du coût, facilité d’accès, les patients ont du mal a y aller dans la
réalité, le sentiment de contrôle peut être plus rassurant pour les patients phobiques
notamment, plus facile également pour le psychologue car l’immersion peut être contrôlée
plus facilement aux niveaux de tous les éléments pour rendre l’immersion plus douce

Limites : difficulté de standardiser tous les éléments pour tout comparer de manière égale,
mesures biaisés (biais de désirabilité sociale) car auto évaluées, etc…

TD3 : La parentalité des mères psychotiques

Il s’agit d’un sujet méconnu. Cela permet d’explorer le point de vue des professionnels en
psychiatrie sur la parentalité des mères psychotiques. Les qu’âtres sujets abordés auprès de
ces professionnels sont : la perception de la parentalité des mères psychotiques, le lien
mère-enfant et le développement de l’enfant, les accompagnements à la parentalité à
proposer à envisager, les limites observées dans les prises en charge.

1. Relevez les difficultés de parentalité et les ressources perçues chez les


mères psychotiques par les professionnels interrogés
Mères angoissées, repliées sur elles-mêmes, difficultés à se différencier des autres et de
leur bébé, donc à laisser vivre leur enfant psychiquement et lui laisser une autonomie.
Difficultés dans les tâches quotidiennes et manque de connaissances sur le développement
de l’enfant. Difficultés liées à l’arrêt du traitement et aux troubles cognitifs (arrêtent leur
traitement car elles pensent être soignées car leur état est stabilisé par les médicaments
alors que non, les symptômes refont surface et impactent leur rôle de mère). Perturbations
dans le lien parent-enfant car la mère est centrée sur elle-même et ses propres besoins,
présentant une préoccupation maternelle pour l’enfant fluctuante et des problèmes
d’accordage (connexion émotionnelle difficile car maman centrée sur ses besoins à elle).
Difficultés d’empathie et d’adaptation aux différents stades de développement de l’enfant
—> difficulté aux changements de rythme de l’enfant suite à un manque de connaissances
mais aussi à un manque d’aide. Difficulté à solliciter de l’aide. Elles sont négligentes (= ne
pas répondre aux besoins physiques, émotionnels, etc…) mais pas maltraitantes (= causer
des dommages) car difficultés à se renseigner sur l’enfant (lire, etc…), troubles de
différenciation, Capacité d’insight (conscience de sa maladie, connaissance de ses limites et
donc + facile de demander de l’aide) importance d’un environnement extérieur soutenant
(école, conjoint, grands parents, Protection Maternelle Infantile, …), attachement au bébé
réel

2. Quelles propositions les professionnels interrogés font-ils pour


permettre une prise en charge des questions liées à la parentalité en
psychiatrie adulte ?
créations de centres d’hospitalisation de jour centrés sur la périnatalité et la parentalité
(prise en charge de la maman et de son enfant pour l’accompagner, l’éduquer, la décharger,
l’aider…) , mise en place de groupes de mères présentant sur le domicile de la mère),
aménagement dans les services de psychiatrie d’un espace convivial pour que les parents
hospitalisés puissent recevoir leur enfant, certains professionnels sont d’avis qu’un relais
neutre à l’extérieur serait préférable à l’espace convivial dans l’hôpital pour séparer les deux,
sensibilisation du personnel soignant, rôle majeur joué par les politiques car elle ne met pas
le budget nécessaire à ces mises en places proposées.

3. Qu’est-ce que l’empowerment ?


Modèle d’intervention basé sur le fait de redonner du contrôle et de la liberté à la mère sur
sa prise en charge, cela va également faciliter l’alliance thérapeutique. C’est bénéfique pour
les mères mais aussi pour les professionnels de santé car si la mère se sent au contrôle et
investie dans son rôle parental, elle sera plus enclin à demander de l’aide. Pour redonner de
l’autonomie à la mère il faut que les professionnels soient convaincus que certaines mères
puissent se rétablir et accéder à un fonctionnement plus ou moins adapté leur permettant
d’être performantes dans leur rôle de maman.

4. En considérant tous les éléments des questions précédentes


(c’est-à-dire les difficultés de parentalité et les ressources des mères
psychotiques, ainsi que l’effet bénéfique des modèles d’intervention
basés sur l’empowerment) quelles propositions supplémentaires et/ou
complémentaires pourriez-vous faire pour améliorer la prise en charge
des questions liées à la parentalité chez les mères psychotiques ?
- Planifier ensemble une stratégie thérapeuthique, une prise en charge, dans laquelle
on essaye d’impliquer la maman au maximum pour qu’elle se sente participative de
sa prise en charge, en la renforçant positivement, en l’encourageant avec des
feed-back positifs puis en augmentant son autonomie petit à petit. Il faut identifier ce
qui est important pour la mère et d’adapter sa prise en charge selon ses besoins et
ses envies.
- Plutôt que de les interner, il faudrait leur proposer des logements encadrés pour
qu’elles soient soutenues et aidées, cela favoriserait leur autonomie, la prise de
responsabilité et l’accompagnement.
- Travailler avec la patiente sur qui elle est, comment elle fonctionne, quelles sont ses
difficultés et ses ressources, cela permettra aux mamans de s’impliquer et d’avoir un
sentiment de contrôle sur leur état, en essayant de leur donner des explications et un
sens sur ce qu’elles vivent, leur faisant retrouver un contrôle sur elles-mêmes et de
se sentir capables. Travailler aussi sur la personne, et non uniquement son trouble,
pour lui redonner confiance en elle.
- Travailler sur la formation des équipes soignantes de manière à ce qu’elles puissent
prendre en charge les mères psychotiques avec une attitude d’égal à égal, pour
éviter d’être trop contrôlant et dirigiste pour laisser un peu de marge de manœuvre,
de choix, de liberté, aux mères psychotiques dans leur prise en charge. Car si on
sous-estime la mère, il sera difficile de favoriser son autonomie et son implication.
- Proposer des formations à propos des connaissances sur le développement et les
besoins de l’enfant

TD 4 : Santé mentale et Covid :

Prévalence : nombre de cas d’une maladie dans une population à un moment donné

Identifiez les populations les plus vulnérables au développement d'une


psychopathologie dans le contexte de la crise sanitaire du COVID et pour
chacune, relevez les principales problématiques

Personnes endeuillées, enfants, personnel soignant, femmes, souffrantes de troubles


mentaux, ados. Prévalence bcp + élevées de dépression, d’insomnie, anxiété, stress
post-traumatique. Une étude hollandaise indique qu’il n’y a pas eu de hausse des
symptômes pendant la pandémie, mais parfois cela a même diminué car cela est lié parfois
à un environnement précis, ainsi se retrouver « à l’abris » chez soi peut diminuer l’exposition
et donc réduire les symptômes de certaines pathologies.

Identifiez les facteurs de risque de "deuil compliqué" dans le contexte de la


crise sanitaire du COVID

7% de la population, chaque décès peut affecter environ 9 proches en moyenne, les


facteurs sont : la situation de pandémie traumatisante et déshumanisante, interdiction stricte
de visite dans les hôpitaux, distanciation sociale, le port de tenues de protection des
soignants, le non respect du rituel de deuil, le manque de communication, décès dans un
cadre hospitalier et impossibilité d’effectuer le rite funéraire pour « dire au revoir ».

Repérez les différentes phases d'infection à Sars-CoV-2 (COVID) et relevez les


difficultés psychologiques et cognitives qui y sont fréquemment associées

Phase précoce (1 à 3 mois après infection) : anxiété, dépression, stress post-traumatique,


troubles cognitifs et du sommeil,
Phase tardive (après 3 mois) : fatigue chronique,anxiété aux symptômes persistants, parfois
troubles mentaux/cognitifs,
Pendant l’infection : troubles neurologiques et psychiatriques, insomnie, anxiété, trouble de
la concentration, mémoire, tristesse, confusion, labilité émotionnelle, parfois hallucinations
auditives, idées de persécution,

Quelles sont les principales limites des études concernant l'impact de la


pandémie sur la santé mentale?

Manque de recul, dépend de certaines variables (différences entre les pays car peu de
données des pays à revenus faibles etc…), suivre les personnes évalués, dépend de ce que
l’on recherche (si on cherche qqch de précis (dépression, anxiété) on ne pense pas à
évaluer les autres troubles)

Présence de facteurs protecteurs : sport, loisirs, relation familiales positives, drogue, alcool,
tabac, médicaments, tca, soutien social,

TD5 : réassimilation sexuelle

Def transidentité : ne pas se sentir en accord avec le sexe biologique et l’identité ressentie
Dysphorie de genre : mal être ressenti suite à cette non congruence entre eux

—> augmentation constante de ces dysphories de genre


Demande de la dépathologisation de ce phénomène par les activistes mais veulent encore
avoir accès aux soins liés
Évolution de la société concernant la prise en charge

Pour quelles raisons l’évaluation et l’accompagnement psychiatriques représentent


actuellement une étape incontournable du parcours de soins des personnes qui
présentent une dysphorie de genre et souhaitent bénéficier des interventions
médicochirurgicales de réassignation sexuelle ?

Souffrance psychologique du patient donc il faut un psychologue pour la prendre en charge.


Ensuite les traitements sont irréversibles donc il est nécessaire d’avoir un suivi
psychologique dès le début

En quoi consiste la prise en charge des personnes adultes présentant une dysphorie de
genre ? Celle des enfants/ado ?

Adultes : Il effectue une évaluation initiale pour détecter d’éventuels troubles liés, la
souffrance, les commordbidités, la dysphorie de genre, etc… pour savoir si il s’agit vraiment
d’une dysphorie de genre ou si c’est un symptôme d’une pathologie sous-jacente, il faut
absolument poser le diagnostique pour pouvoir accéder aux soins liés car un traitement peut
envenimer ses troubles si ce n’est pas de la dysphorie de genre (trop d’apport d’hormones
par exemple) il joue le rôle de liaison avec tous les intervenants, il déconstruit les attentes
des patients qui pensent que certaines solutions qu’il idéalise effaceront ses problèmes alors
qu’il y a des effets secondaires et des conséquences à connaître, intégrer l’entourage
familial et évaluer le soutien social de la personne. Un suivi psychiatrique est aussi
nécéssaire pour accompagner le patient dans sa transition

Enfants/ados : rôle central dans l’évaluation et l’accompagnement du développement


transidentitaire et dans leur suivi selon le traitement indiqué. Tout d’abord cela consiste en
une approche générale afin d’évaluer la présentation individuelle, le degré de la dysphorie et
le soutien de l’environnement. Important d’identifier des traits psychologiques et des
potentielle commorbidités (TSA, psychose débutante ou encore trouble de la personnalité
par ex). Suivi proposer pour offrir un soutien à long terme aux patients pour évaluer la
stabilité du developpement transgenre, opération irréversible proposé que chez les ados
âgés —> suivi jusque là si souhaité

Pas d’intervention médicale avant la majorité, il s’agit seulement d’observations, d’évaluation


et d’accompagnement car les enfants sont susceptibles de changer, on prend alors en
charge la souffrance, l’entourage et on écoute. On peut en revanche bloquer la puberté
avant la majorité mais cela a des conséquences car le cerveau a besoin de ses hormones
pour se développer correctement, on n’a donc pas assez de recul pour juger que cela n’est
pas irréversible. Les psychologues et psychiatres ne sont pas assez formés sur cette
question de dysphorie donc on peut se demander si l’évaluation est vraiment minutieuse ou
non et si le diagnostic posé de dysphorie est vraiment certain (en dehors des centres
spécialisés sur la question de la dysphorie).

Risques importants de pensées suicidaires dans les deux cas, d’autant plus pendant
l’adolescence qui est une période compliquée.

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