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GREFFES CUTANEES

GENERALITES :
 Autogreffe : greffe analogue, prélevée du même sujet
 Isogreffe : Syngreffe, greffe syngénique, donneur et receveur de même
identité génétique(cas des jumeaux)
 Homogreffe : Allogreffe, greffe allogénique, même espèce mais
génétiquement différente
 Héterogreffe : xérogreffe ou xénogreffe donneur et receveur d’espèce
différente.

DEFINITION : fragment de peau détaché de sa surface donneuse, qui replacé


sur une surface réceptrice, en général appartenant au même individu, s’intègre
définitivement à cette surface

CLASSIFICATION : en trois groupes :


 Greffes continues : qui se différencient entre elles par l’épaisseur ?
 Greffes discontinues : en filet
 Microgreffe de DAVIS : culture de peau

PHYSIOLOGIE :
 Macroscopie
 l’adhérence immédiate possible grâce à la fibrine
 au J4 elle présente un aspect rosé
 au J8 il y a une légère desquamation
 J21 aspect définitif (turn-over de cellules épidermiques)
 Microscopie : On distingue différents stades
 Stade de latence : ou de circulation lymphatique, imbibition qui dure
quatre jour où la greffe vit par la surface réceptrice
 Stade d’hyperplasie : pénétration de la greffe par un bourgeon
vasculaire, stade allant du J4 au J8
 Stade d’adaptation : allant du J8 au J21, avec risque de rejet de greffe
par dénutrition
 Stade de réinnervation : à partir du sixième mois
La coloration de la greffe est imprévisible, selon le site de prélèvement et
l’exposition,
Plus la greffe est épaisse plus l’imbibition est longue
Le phénomène de rétraction faisant partie intégrante de la cicatrisation, plus
la greffe est fine plus la rétraction est importante, et plus elle est épaisse,
moins il y a de rétraction.
 PREPARATION DU LIT DE LA GREFFE :
 Vasculaire : la vascularisation doit être parfaite, le bourgeon vasculaire
ne peut prévenir que d’un lit bien irrigué, pas de bourgeon sur les os,
cartilages ou aponévrose ( Rq : l’os nécessite du périoste)
 La greffe doit se faire sur un minimum de tissu infecté
 Hémostase doit être parfaite, car risque d’hématome, qui soulève le
greffon, ceci étant source de rejet

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 Epanchement séreux : i.e., surtout au niveau de la jambe (cas
d’éléphantiasis
 Prévoir la rétraction : greffe épaisse au niveau périorificiel
 Immobilisation de la greffe par bourdonnets ou par pansement moulé

ZONES DE PRELEVEMENT : Habituellement


 Greffes continues, minces ou sémi-épaisses : face antérieure de la
cuisse(à noter que les soins post greffe de cette zone seraient plus
importants que ceux de la zone greffée) face interne du bras et cuir
chevelu
 Greffe de peau totale : peau rétro-auriculaire, sus-claviculaire, pli
inguinal, et extrémité supérieure de la face interne du bras

TECHNIQUE :
 Greffe en filet : d’épaisseur variable, 2 à 6/10 de mm
 Principe : expansion du greffon par MESH GRAFT
(COLLIN de ½ à 6) et ( ZIMMER de 1 ½ à 4 )
CAUSES D’ECHEC DE PRISE DE GREFFE
 Zone receveuse :
 Echec vasculaire :
 site peu vascularisé(os, cartilage)
 Survenue d’hématome ou d’épanchement séreux
 Tissu contus : nécessité du parage premier
 tissu brûlé ou irradié (bourgeonnement difficile à obtenir)
 toutes les zones à remaniement inflammatoire (corticothérapie,
vascularite, arthrose du genou ou autres, et périanale en cas de
périnée fistuleux)
 CAT ; amener un lambeau ou épiploon (tissu
vascularisé)puis greffe ultérieure
 Infection : intérêt des pansements couverts de détersion
 Erreur technique :
 Pansement ou savonnage de la greffe qui glisse en peau saine
 Greffe sur zone infectée
 Greffe sur épidermisée
 Greffe mise à l’envers
 Greffe sans pansement
 Epaisseur non adaptée au lit receveur, greffe trop épaisse ou trop fine
 Greffe chez malade dénutri avec sous-sol jaune mal vascularisé
 Stockage de greffe : erreur de stockage.
 COMPLICATIONS Hypoprotidémie et cachexie
 Tardives :
 Résorption du greffon
 Rétraction du greffon
 Troubles dyschromiques : achromie ou hyperchromie
 Phénomènes cicatriciels avec hypertrophie à la jonction
greffe – peau saine, intérêt de pressothérapie

Perspectives d’avenir : culture cellulaire qui est de types :

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 Cellules de kératinocytes : épidermique, ensemencement sur milieu
de culture pdt trois semaines de un centimètre carré qui donnera
deux mètres carrés de peau, technique excessivement onéreuse.
 Cellules fibroblastiques : qui donne un tissu de meilleure texture et
de solidité, sans rétraction.

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