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Ectoparasitoses

Introduction

Affections cutanées dues à des parasites externes vivant à la surface du corps

Cosmopolites, contagieuses, très fréquentes +++ et d’incidence croissante

Gale

Agent pathogène : acarien : Sarcoptes scabiei

Très contagieuse, doit être évoquée devant toute dermatose prurigineuse. Très fréquente chez les sujets vivant
dans des conditions précaires (SDF, prisons…). Problème de santé publique dans les pays en voie de
développement

IST mineure

Traitement facile mais pas toujours simple

- Agent pathogène
o Sarcoptes scabiei : variété hominis, famille des sarcoptidés, classe des Arachnides : arthropose
ectoparasitaire, humain obligatoire.
 Taille d’environ 0,4mm pour la femelle et 0,25mm pour le mâle
 De forme arrondie ou ovalaire et de couleur grisâtre, il est muni de 4 paires de pattes
très courtes
o Cycle parasitaire : les sarcoptes s’accouplent sur leur hôte, le male meurt après l’accouplement
tandis que la femelle fécondée s’enfonce dans la peau en creusant une galerie dans la couche
cornée à la limite de la couche granuleuse. Dans ce tunnel (sillon), elle avance de 1 à 2mm par
jour. Tout en progressant, elle pond 1 à 2 œufs par jour pendant environ 1mois et meurt. L’œuf
se transforme en larve (ressemble à l’adulte mais n’a que 3 paires de pattes au lieu de 4, passe
1 jour à la surface puis retourne à l’intérieur de la peau (cette phase dure 3jours). La plupart
des larves meurent, certaines se transforment en protonymphe puis en tritonymphe puis en
adulte (le nombre total de sarcoptes adultes est compris entre 5 et 10)
- Epidémiologie
o Incidence : affection cosmopolite, 300 millions de nouveaux cas par an sans distinction de sexe
ni d’ethnie
o Contagiosité : dès la phase d’incubation. Le sarcopte est peu résistant en milieu extérieur et vit
mal en dehors de son hôte.
 Forte contagiosité en cas de gale profuse ou hyperkératosique (charge parasitaire 1000
fois supérieure à la gale commune)
 Formes infestantes : femme récemment fécondées, nymphes, larves
 USAGE INEFFICACE DES SOLUTIONS HYDRO-ALCOOLJQUES
o Population à risque : vie en collectivité, précarité sociale
o Incubation :
 Gale commune de l’adulte : 21 jours environ
 Réduite en cas de ré-infestation
- Clinique
o Forme typique : gale commune de l’adulte
Le diagnostic est fait devant des lésions cutanées spécifiques, très prurigineuses, de
topographie caractéristique le plus souvent chez plusieurs membres de la même collectivité
 Signes fonctionnels :
 Prurit : continu à recrudescence nocturne, intense, tenace. Au début, peut être
localisé aux régions interdigitales, fesses, plis axillaires et inguinaux puis
généralisé épargnant le visage et le cou. Dos souvent moins atteint. Caractère
conjugal et familial du prurit
 Signes physiques : examen clinique avec des gants L
 Lésions spécifiques :
o Sillons scabieux : lésion sinueuse, filiforme de quelques millimètres de
long
o Vésicules perlées : élevures translucides situées à l’extrémité du sillon
où la femelle pond
o Nodules scabieux : papulo-nodules rouges ou violacés, prurigineux
parfois excoriés, siégeant au niveau des régions génitales de l’homme.
Le mécanisme est indirect par dépôts de complexes immuns
o Chancre scabieux
 Lésions non spécifiques : lésions de grattage : stries linéaires, excoriations,
croûtes, impétiginisation
 Topographie évocatrice : espaces interdigitaux, faces antérieures des poignets,
coudes, ombilic, fesses, faces internes des cuisses, OGE chez l’homme,
mamelon et aréole mammaire chez la femme
o Gale du nourrisson :
 Troubles du comportement (agitation, pleurs, mouvements de contorsion du
nourrisson pour se frotter le dos)
 Troubles du sommeil
 Atteinte caractéristique de la région palmo-plantaire
 Epargne habituellement les doigts
 Atteinte du visage possible
 Lésions secondaires par surinfections souvent au premier plan, atteignant même le
visage et en général polymorphes : impétigo croûteux, eczéma
 Notion de contage familial
o Gale hyperkératosique et croûteuse dite norvégienne :
 Terrain particulier : ID, sujets âgés en collectivité
 Contagiosité majeure : prolifération parasitaire importante
 Prurit discret ou absent
 Erythrodermie croûteuse
 Onyxis
 KPP farineuse
 Exceptionnelle de nos jours
o Gale profuse :
 Caractère floride et étendu de l’éruption cutanée
 Conséquence du diagnostic tardif, du déficit immunitaire (VIH+++) ou de traitement
inadapté (corticothérapie locale ou générale)
o Gale des gens propres :
 Trompeuse, paucilésionnelle, surinfection souvent absente
 Y penser devant tout prurit diffus persistant
- Moyens de diagnostic
o Diagnostic surtout clinique : prurit familial à recrudescence nocturne – éruption cutanée à
topographie évocatrice
o Pas de signes biologiques spécifiques : petites éosinophilie sanguine – discrète augmentation
des IgE totales
o Mise en évidence de l’acarien difficile en dehors des formes profuses et hyperkératosiques
 Examen parasitologique : repérage des sillons par un test à l’encre de chine –>
recouvrir le sillon par de l’huile  grattage à l’aide d’une lame de bistouri  étalage
sur lame  permet d’identifier l’acarien, œufs, féces sous microscopie à faible
grossissement 1/40 (examen peu sensible)
 Dermoscopie : alternative de choix à l’examen parasitologique – diagnostic non invasif
rapide et précis. Patron typique : petites structures triangulaires de couleur brune
(signe du delta) – La base du triangle prolonge un sillon sinueux
 Histologie :
 Rarement nécessaire mais peut être utile en cas de doute diagnostic
 Infiltrat inflammatoire comportant principalement des PNE atteignant parfois
le derme réticulaire
 Parfois : mise en évidence du parasite sur la coupe
 Structures en « queue de cochon » : très évocatrices mais inconstantes
- Diagnostic différentiel
o Prurigo
o Pédiculose corporelle (prurit généralisé surtout au niveau du dos)
o Gale d’origine animale :
 Notion de contact avec les animaux
 Prurit + lésions excoriées transitoires
o Prurit métabolique : cholestase, insuffisance rénale
o Lymphome +++ : sujet âgé, lésions cutanées suspectes
o Toxidermie : notion de prise médicamenteuse
o Sécheresse cutanée
- Evolution :
o Evolution spontanée indéfinie sans tendance à la guérison spontanée
o Après traitement bien conduit, le prurit disparaît en quelques jours
o Causes de prurit persistant après traitement :
 Réinfections
 Irritations par le traitement
 Allergie au traitement
 Prurit psychogène (acarophobie)
 Traitement insuffisant
 Résistance au traitement utilisé +/-
- Traitement
o Buts :
 Traiter le malade  scabécides
 Traiter les sujets contacts  scabécides
 Traiter sa literie et ses vêtements
 Eduquer le patient et son entourage
 Arrêter la diffusion de la maladie
 Eviter les complications
o Moyens :
 Topiques
 Benzoate de benzyle ASCABIOL
 Pyréthrinoïdes de synthèse SPREGAL
 Organochlorés lindane SCABECID
 Crotamiton EUROX
 Lindane +/- retiré du marché
 Sytémiques : Ivermectine STROMECTOL
 Traitement systématique de l’environnement
1- Scabécides topiques :
a. Benzoate de benzyle (ascabiol lotion 1%): produit de référence 18,25dhs
o Application sur la totalité du corps humide après un bain savonneux,
du cou à la plante des pieds (à l’exception du visage)
o Laisser agir pendant 24heures pour les enfants et les adultes et
12heures pour les nourrissons puis rincer
o A renouveler au moins une fois
o EI : irritation, eczématisation, convulsions +/-
b. Pyréthrinoïdes de synthèse (esdépalléthrine + butoxyde de pipéronyl : Sprégal
aerosol) 106dhs
o Les moins toxiques et les plus coûteux
o Moins efficaces que le benzoate de benzyle
o Application unique + rinçage 12heures après
o Traitement de choix de la femme enceinte et du nourrisson
o CI : asthme, PNP dyspnéisante
c. Crotamiton (Eurax) crème 10% - tube 20g = 11,25dhs – Tube 60g = 22,90dhs
o 2 à 3 applications/jour
d. Biolalléthrine 0,5% + butoxyde de pipéronyle 2,5% + benzododécinum
bromure 0,1% (Vermogal) gel 19dhs
o 2app/jr
2- Scabécides systémiques
a. Ivermectine (Stromectol cp 3mg) non disponible au Maroc
o Dose unique 200ug/kg per os
o CI : moins de 15kg de poids corporel, femme enceinte
o Si réponse incomplète  seconde prise 15jours plus tard
3- Traitement de l’environnement : sinon réinfection et réapparition des lésions et du prurit
a. Traitement systématique des draps de lit, des couvertures, du linge de toilette,
des vêtements, des chaussures
b. Le linge sera enfermé hermétiquement dans un sac plastique avec un scabicide
de contact (A-PAR ou APHTIRIA poudre) pendant 48heures puis laver si
possible > 60°C
c. Si enfants en bas âge  traiter les jouets et la poussette
o Indications :
 Gale non compliquée de l’adulte et de l’enfant de plus de 2ans : Ascabiol ou Sprégal +
traitement de l’entourage proche
 Gale norvégienne : Isolement à l’hôpital + Ascabiol + Stromectol + vaseline salicylée
10% pour l’hyperkératose  traitement de tout le corps y compris le visage avec
protection des muqueuses
 Gale du nourrisson : Ascabiol dilué à 50% pendant 6 à 12heures max (risque de
neurotoxicité) ou Sprégal : une seule application pendant 6heures. ! CI SI TERRAIN
ATOPIQUE !
 Gale de la femme enceinte : Ascabiol ou Spregal – IVERMECTINE CONTRE-INDIQUEE
 Formes compliquées
 Surinfection (impétiginisation) : antibiothérapie par voie générale + traitement
antiscabieux. Si enfant : recherche protéinurie 3 semaines plus tard +++
 Eczématisation : traitement émollient intensif – Corticothérapie locale brève
débutée après le traitement antiscabieux

A retenir :

- Traitements scabicides topiques irritation  ne pas les répéter de façon inconsidérée


- Prurit disparaît en général en moins d’une semaine
- Si persistance : prurit post scabieux  rechercher la cause
- Persistance des nodules post scabieux plusieurs semaines ne doit pas conduire à renouveler le
traitement antiscabieux ; une corticothérapie locale de courte durée peut être efficace
- Toutes les régions du corps doivent être traitées, sans négliger
o Les paumes, plantes
o Sillons rétro-auriculaires
o Plis interfessiers
o Ongles
o Cuir chevelu
- Les muqueuses et le visage doivent être respectées
- Conclusion :
o Parasitose cosmopolite et contagieuse, peu grave mais souvent mal vécue et ressentie à tort
comme une maladie honteuse. Le diagnostic clinique est parfois difficile dans les formes
atypiques. Le diagnostic de certitude est difficile est repose sur la mise en évidence de l’acarien
après grattage d’une lésion. Le traitement de référence est le benzoate de benzyle (Ascabiol)
en lotion. Le traitement des sujets contacts, des vêtements, literie et domicile doit être
effectué

Pédiculoses

- Définition :
o Pathologies ubiquitaires dues à l’infestation par des insectes hématophages : poux
o 3 types de pédiculoses
 Pédiculose du cuir chevelu : pediculus humanus capitis
 Pédiculose corporelle : pediculus humanus corporis
 Pédiculose pubienne « phtiriase » : Phtirius pubis appelé « morpion »
o Les genres pédiculus humanus et phtirius pubis sont des parasites obligatoires de l’homme
- Intérêt :
o Affection fréquente – Impact psychosocial – Développement des résistances aux insecticides –
Phtiriase considérée comme IST accessoire – Contagiosité  traitement des sujets contacts
- Epidémiologie
o Agents pathogènes : les poux
 Insectes hématophages, parasites stricts de l’homme
 Classe : insectes – Sous-classe : ptérygotes – Sous-embranchement : Mandibulates
(Antennates) – Ordre : Anoploures – Genres : Pediculus, Phtirius
 Trois espèces
 Pediculus humanus : variété capitis : vit dans le cuir chevelu
 Pediculus humanus : variété corporis : vit dans les vêtements et se nourrit sur
le corps
 Phtirius pubis (ou inguinalis) : vit sur le pubis
 Lors d’une infestation, on trouve en moyenne 12 à 14 poux sur une chevelure ou sur
un corps
 Se déplacent à l’aide de griffes, de cheveu en cheveu
 Sont adeptes du camouflage, facilité par leur couleur brun-rouge
 La femme pond en moyenne 5 œufs/jr appelés lentes, solidement collées aux cheveux
(capitis), aux fibres textiles (corporis) ou aux poils (pubis) grâce à une sécrétion
produite par la femelle à 4mm de l’orifice pilaire (cément)
 Les lentes mesurent moins de 1mm, sont ovoïdes, blanchâtres, opalescentes
 Les lentes éclosent en 7 à 12jours pour donner des nymphes qui deviennet adultes en
10 à 15jours après 3mues successives
 La femelle vit de 1 à 3mois mais peut survivre en dehors de son hôte pendant quelques
heures pour l’espèce capitis, et jusqu’à 3semaines pour l’espèce corporis
o Transmission et facteurs favorisants :
 Centaines de millions de cas de pédiculoses dans le monde
 Transmission interhumaine directe ou indirecte
 Facteurs favorisants : promiscuité + manque d’hygiène
 Pas de registres épidémiologiques suffisamment bien établis pour fournir avec
précision les données de l’évolution des pédiculoses
1- Pédiculose du cuir chevelu
 Parasitose contagieuse, bénigne mais pouvant entraîner certaines
comorbidités (surinfection, stigmatisation sociale)
 Cosmopolite
 La plus fréquente des pédiculoses
 Enfants d’âge scolaire 3 à 11 ans (toutes origines sociales confondues +++) et
leur entourage proche
 Transmission : contact direct (cheveux contre cheveux) – exceptionnellement
indirecte par brosses à cheveux, peignes, bonnets
2- Pédiculose corporelle :
 La fréquence a diminué
 Populations défavorisées +++
 Conditions précaires +++
 Retrouvé à la face interne des vêtements
 Ponte des œufs : fibres textiles + coutures
 Vêtements + literie contaminés  transmission des poux du corps
3- Phtiriase pubienne :
 Pou du pubis = cosmopolite
 Vit accroché aux poils du pubis, parfois poils sous axillaires, barbe, sourcils, cils
 Transmission : directe (+++ relations sexuelles)  IST
 Présence de morpions chez l’enfant doit faire chercher la possibilité d’abus
sexuels

- Clinique
1- Pédiculose du cuir chevelu
a. Signes fonctionnels : prurit du cuir chevelu
Intensité variable, diffus ou à prédominance rétro-auriculaire et occipitale
Pouvant s’étendre vers la nuque et la racine des membres supérieurs  prurit en pélerine
b. Signes physiques :
i. Lésions de grattage du cuir chevelu et de la nuque +/- impétiginisées
ii. Lentes fermement accrochées aux cheveux, ne se détachant que difficilement
iii. ADP cervicales (enfant)
 Tout impétigo du cuir chevelu doit faire rechercher une pédiculose

Lampe de Wood : mise en évidence des lentes  seules cellules situées à moins de
1,3cm de l’émergence du cuir chevelu sont considérées comme étant viables et
témoignent d’une infestation récente et active

2- Pédiculose corporelle
a. Signes fonctionnels : prurit ++
Variable d’un sujet à l’autre
Régions couvertes : scapulaires et lombaires
b. Signes physiques :
i. Lésions de grattage, papules excoriées
ii. Lésions surinfectées
iii. Parasitisme massif ou prolongé : éruption maculeuse étendue
iv. Séquelles : lésions hyperpigmentées + lésions cicatricielles dépigmentées réalisant
« leuco-mélanodermie des vagabonds »
c. Le pou du corps est responsable de la transmission de maladies infectieuses
i. Typhus exanthématique +++ : Ricketssia typhi
ii. Fièvre récurrente cosmopolite : Borrelioses
iii. Fièvre des tranchées : Bartonnella quintata

3- Phtiriase pubienne
a. Signes fonctionnels : prurit pubien à recrudescence nocturne
b. Signes physiques :
i. Lésions de grattage parfois surinfectées
ii. Parfois : papules rose excoriées aux points de piqûre du morpion
iii. Parfois ADP inguinales
iv. Signe pathognomonique inconstant rare : la tâche ardoisée de l’abdomen
v. Examen à la loupe : présence du morpion : petite masse grise / brunâtre près des
orifices pileux
vi. Recherche de lentes à la racine des poils pubiens : confirme le diagnostic : Lumière
de Wood
vii. Enfant : atteinte des cils entraine une blépharite, conjonctivite
- Diagnostic différentiel
o Pédiculose du cuir chevelu : pellicules du cuir chevelu – dermite séborrhéique
o Pédiculose corporelle et pubienne : gale – prurigo – prurit métabolique – autres causes de
prurit

- Traitement
o But : déparasiter le patient + Eviter la récidive + empêcher la contamination : examiner
l’entourage familial et scolaire afin de prendre les mesures épidémiologiques et
thérapeutiques nécessaires
o Moyens :
 Chimiques
 Malathion PRIODERM :
o Lotion à 0,5%
o Chef de file des organophosphorés
o Pédiculicide et lenticide
o Agit par blocage de conduction synaptique du parasite
o Non disponible au Maroc
 Pyréthrines :
o Pédiculucides +/- lenticide
o ITEM antipoux lotion : 2 jours de suite (30mn) puis shampoing non
traitant + peignage (chez le nourrisson : limiter le temps d’application à
10mn)
 DDT : très toxique (n’est plus utilisé)
 Lindane APHTIRIA : retiré du marché
 Vinaigre chaud : permet le décollement des lentes
 AU MAROC +++ : un seul produit pharmaceutique disponible = Para spécial
Poux / et plusieurs produits à base de plantes
o Dépalléthrine 1,8% + butoxyde de pipéronyle 7,2%
o Spray pour application locale
o 2 applications à 24heures d’intervalle
o Pulvériser par pressions d’une seconde
o Laisser agir pendant 30minutes
o Prix : 74,70 dhs
 Physiques
 Fer à friser
 Peigne fin
 Ablation mécanique à l’aide d’une pincette
 Rasage (moins fréquent)
 Lavage du linge > 60°C
o Indications :
 Pédiculose du cuir chevelu
 Lotion à base de Malathion ou pyréthrines sont appliquées raie par raie
 Peigne fin : élentage
 Décontamination des brosses, écharpes, chapeau, et de la literie (drap,
oreillers)
o Poudrage : hexachlorocyclohexane
o Simple lavage à 60°C en machine
 N’est pas nécessaire de traiter systématiquement toute la famille
 Parents doivent être sensibilisés à une surveillance de la fratrie et au suivi des
enfants atteints traités
 Pas lieu de pratiquer une éviction scolaire si le traitement est débuté le soir
même du diagnostic
 Pédiculose corporelle
 Désinfection de la literie, vêtements : systématique voire suffisant
 Application sur le corps de Malathion ou de pyréthrines pendant 12 à 24heures
 Rasage des poils nécessaire en cas de lentes abondantes
 Phtiriase pubienne :
 Traitement de l’ensemble des zones pileuses du patient + partenaires sexuels
 Rasage des poils
 Désinfection des vêtements
 Les autres IST doivent être dépistées et traitées
 Phtiriase palpébrale
 Sur les cils, il est possible d’appliquer de la permethrine à 1% ou de la vaseline
 +/- ablation mécanique des lentes à l’aide d’une pincette

- Conclusion
o Les pédiculoses sont des affections dues à un ectoparasite genre pediculus ou phtirius
o Très fréquente, surtout : conditions de précarité, promiscuité, bas niveau d’hygiène
o Traitement doit être pédiculicide et lenticide
o L’entourage familial et scolaire doit être examiné et les sujets atteints doivent être traités
o La phtiriase est considérée comme IST accessoire, doit faire chercher les autres IST

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