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RESUME DE DERMATO

KOFI ANNAN
2018-2019
Apres avoir defini le zona decrivez les
formes cliniques
• Definition
• Le zona est une ganglioradiculite postérieure
aigue liée à la réactivation du VZV. Il se
caractérise par une éruption érythémato-
vésiculeuse unilatérale et hyperalgique
siégeant dans le territoire d’un dermatome.
ZONA
• Formes cliniques :
• Selon la topographie : tous les dermatomes peuvent
âtre atteints donnant autant de localisations :
• Zonas cervicaux : C1-C3 (zona cervico-occipital : nuque,
cuir chevelu, pavillon de l’oreille) ; C3-C4 (zona cervico-
sus-claviculaire) ; C4-C7 (zona cervico-brachial).
• Zona lombo-abdominal : atteinte de l’abdomen,
région inguinale et organes génitaux externes.
• Zona des membres : il peut s’accompagner de
paralysie des nerfs moteurs.
ZONA

•Formes cliniques :
• Selon la topographie : Zona des nerfs crâniens :
• Zona ophtalmique : le plus grave des zonas
céphaliques, traduit l’atteinte du ganglion de
Gasser.
• L’éruption intéresse le plus souvent le territoire
du frontal, du lacrymal et du nasal interne.
ZONA
•Formes cliniques :
• Selon la topographie : Zona des nerfs crâniens :
• Zona du ganglion géniculé : il intéresse les branches
sensitives du III. On note
✓ des otalgies vives,
✓ des adénopathies prétragiennes,
✓ une agueusie des 2/3 de l’hémi-langue
✓ et une éruption au niveau du conduit auditif externe,
du tympan et de la conque de l’oreille ;
✓ s’y associe une paralysie des nerfs crâniens et une
paralysie faciales vers le 5e et 6e jour.
ZONA

•Formes cliniques :
• Selon la symptomatologie :
• Les formes compliquées (surtout chez
l’immunodéprimé)
• La forme récidivante
• La forme généralisée : grave et nécrotique,
s’observe chez les sujets immunodéprimés.
ZONA

•Formes cliniques :
• Selon le terrain
• La forme du sujet âgé
• La forme de l’immunodéprimé
• La forme de la femme enceinte
Decrire les signes cliniques de l’acné
vulgaire
Type de description : ACNE POLYMORPHE
JUVENILE
• Le diagnostic d'acné est avant tout clinique.
• Les lésions siègent préférentiellement sur la
face (90 %), mais aussi sur le dos (60 %), et sur
la poitrine (15 %).
• Elles débutent en général sur le front puis
gagnent le bas du visage, puis le thorax.
Type de description : ACNE POLYMORPHE
JUVENILE
• Le tableau clinique caractérisé par son
polymorphisme, associe :
- des lésions non inflammatoires
(rétentionnelles) : comédons fermés
(microkystes), ou comédon ouvert (point noir)
Type de description : ACNE POLYMORPHE
JUVENILE
- des lésions inflammatoires sont de couleur
rouge, à type de macules et surtout de
papules, de pustules et parfois de nodules. Les
nodules peuvent se fistuliser ou évoluer vers
la formation de granulomes ou de
macrokystes;
Type de description : ACNE POLYMORPHE
JUVENILE
- des cicatrices laissées parfois par les lésions
inflammatoires. Elles peuvent être pigmentées
ou leucodermiques, déprimées ou
hypertrophiques (voire chéloïdiennes surtout
sur la nuque, le dos et la poitrine, ainsi que
sur peau noire).
Type de description : ACNE POLYMORPHE
JUVENILE
- On distingue, selon la prédominance des
lésions,
l'acné comédonienne
l'acné papulopustuleuse.
Diagnostic differentiel entre l’eczema
de contact et la dermite d’irritation
Condylome genitaux: Traitements buts
moyens et indications
Traitement
4-1-But :
Détruire les lésions,
Rechercher des sujets contact pour la colposcopie
systématique.
Traitements locaux


• Cryothérapie (Azote liquide)
• Avantage ; simplicité, faible coût, répétition possible. Inconvénients :
récidives fréquentes, caractère douloureux des applications,
• Indication : lésions peu nombreuses.
• Acide trichloracétique : Toutes les 1-2 semaines peut donner de bon
résultats, mais très douloureuses et lente.

• Podophylline (10-30%), Podophyllotoxine (condyline) 0,5-10%. Une à 2
applications
• par semaine laisser 2-4 heures rincer abondamment
• Avantage : simplicité et rapidité, faible coût
• Inconvénients : irritation très fréquente, fort taux de récidive 30-40%
• Contre indiqué chez la femme en enceinte
Traitements locaux

5 fluro uraciles (efudix) 1 application/j 5-10 jours le soir et rincer le matin.


• Irritation fréquente, CI chez la femme enceinte
• Avantage : bonne indication sur le condylome acuminé du méat urétral.

Electrocoagulation
• Avantage : simplicité faible coût.
• Inconvénient : cicatrisation longue, récidives fréquentes
• Réservée aux lésions assez volumineuses

Laser CO2
• Avantage : rapidité, faible pourcentage de récidive, possible chez la femme
enceinte.
• Inconvénient : coût élevé, cicatrisation longue
• Réservé aux lésions étendues
Traitements généraux
• Isoprinosine 5cp/j, pendant 5 jours puis arrêt
10 jours (4-6 cures ou bien 2 cures par
trimestre).

• Interféron 3 millions UI 3 fois / semaine. Coût


élevé
SYPHILIS PRIMAIRE: SIGNES
1) Incubation: 21 jours
2) Période de chancre et de son adénopathie:
A) le chancre
- Début: Erosion superficielle « moins que rien
» Fournier
- Période d’Etat: érosion ou ulcération
superficielle bien limitée, régulière, arrondie
ou ovalaire
Signes
Période d’Etat: - Diametre 5 à 20mm
- surface lisse, propre, humide
- Indolore +++
- Induration superficielle +++
B) Adénopathie:
- Précoce(première semaine du
chancre)
- Siège: Région inguinale
- Unilatérale parfois bilatérale
Signes
B) Adénopathie:
- Pusieurs ganglions
- « préfet de l’aine entouré de ses
conseillés généraux » Ricord
- Indolore s, isolés les uns des autres
- Sans péri adénite, fermes , mobiles ,
roulant sous le doigt
C) Il n’ y a pas de signes généraux
Decrire les signes cliniques du psoriasis
vulgaire dans sa forme typique

• L'examen dermatologique: montre


• La lésion élémentaire: C'est une tache
érythémato-squameuse souvent arrondie, parfois
en relief.
• 1- La couche squameuse superficielle est
blanchâtre, terne et plus rarement nacrée.
• Les squames sont sèches, larges et épaisses
réalisant au maximum l'aspect "d'une coquille
d'huître.
• La taille: Variable,
• soit en points; pointata, en goutte; goutata (psoriasis
de l'enfant et l'adolescent, lié à une affection
rhinopharyngée.),
• en tache de quelques cm de Ø; psoriasis nummulaire
(en pièce de monnaie.)
• ou en plaque (larges surfaces.)
• Le nombre: Variable, soit isolé, soit le plus souvent
multiple intéressant l'ensemble de tégument réalisant
le psoriasis diffus ou parfois un psoriasis
érythrodermique (rougeur généralisée.)
• La topographie: A un intérêt diagnostique.
• Le psoriasis vulgaire siège préférentiellement de
façon symétrique au niveau des surfaces
exposées au soleil et au traumatisme, soit cuir
chevelu, coudes, bord cubitaux des avant-bras,
région lombo-sacrée, genoux et régions pré-
tibiales.
• Le phénomène de Köbner désigne une éruption
strictement limitée à une zone irritée ou
traumatisée, soit cicatrice de vaccination ou de
chirurgie, strie de grattage, tatouage, etc.
Pronostic de Lyell
Les paramètres du SCORTEN sont :
• Age supérieur à 40 ans ;
• Fréquence cardiaque supérieure à 120/min ;
• Présence d’un cancer sous-jacent ou d’une
hémopathie;
• Surface cutanée décollée supérieure à 10 % ;
• Urée supérieure à 10 mmol/l ;
• Glycémie supérieure à 14 mmol/l ;
• Bicarbonates totaux inférieurs à 20 mmol/l.
Citer les formes cliniques du lichen
plan
• Formes cliniques
❑ formes morphologiques
• LP corné ou verruqueux :Localisé aux jambes
prurigineuses. Papules recouvertes squames cornées
très adhérentes.
• LP folliculaire ou spinulosique : papules folliculaires,
acuminées groupées en petits placards nummulaires.
• LP annulaire lésions annulaires résultent d’une
confluence papules disposées en anneau,
• LP zoniforme En bande comme un zona sur un
membre, peut résulter d’un phénomène de Koebner
(apparition de papule le long d’une de grattage)
Formes cliniques
• LP érosif orteils (où il s’associe à une lyse de
l’ongle responsable de sa chute) .
• LP pigmentaire d’emblée Débute / petites
macules ovalaires confluent formant larges
plages hyperpigmentées sur le visage,
membres, partie haute du tronc. Le prurit est
minime
❑ Formes cliniques
• LP pemphigoïde association concomitante de
bulles sous épidermiques et de lésions
évocatrices de LP.
• LP Bulleux Formation des bulles due à l’intensité
de l’inflammation lichénoïde.
• LP atrophique Lésions peu nombreuses,
consécutives à l’effacement des lésions
annulaires ou de la résolution des lésions
hypertrophiques.
❑Formes topographiques
• LP du cuir chevelu
• LP des ongles
• LP palmoplantaire Réalise soit des plaques
érythémato-squameuses ou violine, soit des
plaques kératosiques.
• LP généralisé à tout le revêtement cutané
réalisant une érythrodermie lichénienne
• LP des muqueuses
• Formes associées:
• Pemphigoïde association concomitante de
bulles sous épidermiques et de lésions
évocatrices de LP
• Lupus érythémateux chronique
• Dermatomyosite: lésions papuleuses des dos
des mains
Decrire les indications du traitements
de l’urticaire
• Indications
• Urticaire aiguë superficielle isolée
Anti-H1 de 2eG pendant 1 semaine
 Indications
 Urticaire chronique ou récidivante idiopathique
 Anti-H1 2eG sont toujours en 1e intention pdt
3 mois puis arrêtés progressivement après disparition
des poussées.
 Si échec après 4 semaines de traitement
soit augmenter la posologie (hors AMM)
soit associer 2 anti-H1
 Si échec des associations
anti H1 ₊ anti-H2
antiH1 ₊médicament bloquant dégran. mastocytes
• Indications
• Œdème de Quincke
forme modérée: corticoïdes ₊ antiH1
parentérale
Gène laryngée: adrénaline en aérosol
œdème de la glotte: adrénaline s/cutanée ou
IM, oxygène, hospitalisation en réanimation
Quel est le traitement de l’uretrite
aigue a chlamydia trachomatis
• Traitement du Chlamydia trachomatis . Il
repose, en première intention sur
l’azithromycine (prise orale unique de 1 g) ou
la doxycycline (200 mg/j, PO, pendant 7 jours)
• Les traitements de seconde intention
comprennent l’érythromycine base (500
mg/6 h) et l’ofloxacine (300 mg/12 heures),
pendant 7 jours
Decrire les signes cliniques de l’uretrite
gonococcique en phase aigue
1) Incubation: 1- 6 jours
2) Phase d’Etat:
2-1 Ecoulement urétral

- Purulent , jaune verdâtre


- Signes fonctionnels plus ou moins
intenses : Douleurs de la classique « chaude
pisse »
Autres signes: - Discret écoulement urétral
peu purulent
- Symptômes urétraux isolés
à type de brulures mictionnelles
- Prurit canalaire
- Dysurie sans écoulement,
- Portage asymptomatique
exceptionnel
Diagnostic differentiel des lesions
tumoral de la maladie de kaposi
• B- Différentiel
• -L’angiomatose bacillaire : elle a en commun
avec certaines MK le terrain de l’infection par le
VIH.
°L’aspect histologique peut être proche,
°Certains arguments font évoqués une
angiomatose bacillaire : présence de neutrophile,
de cellules endothéliales épithélioïdes et de
bactéries visibles sous forme d ’amas granuleux.

• B- Différentiel
-Sydromes pseudokaposiens
° type Bluefarb-Stewart (Fistules
arterioveineuses)
° insuffisances veineuse (Syndrome de Mali)
-Granulome Pyogénique (Botriomycome)
-Angiome en cible
Interpretation de la serologie
syphilitique
Citer les formes cliniques de la
varicelle
•Formes cliniques
• Selon la symptomatologie
• Les formes frustes ou pauci-symptomatiques
• Les formes compliquées
• Selon le terrain
• La forme de l’adulte
• La forme de l’immunodéprimé
• La forme de la femme enceinte
• La forme du nouveau-né
Definir la maladie de kaposi
• La maladie de kaposi est une affection
provoquée par le Human herpes Virus 8
(HHV8) qui est responsable sur le plan
histologique de prolifération cellulaire et
vasculaire et sur le plan clinique de la
survenue de lésions angiomateuses
multifocales décrite en 1872 par le
dermatologue Hongrois Kaposi.
Decrire les formes cliniques de la
maladie de kaposi
• La forme classique :
• correspond à la description initiale de la maladie
• et est caractérisée par la survenue de papules et
de nodules violines prédominant aux membres
inférieurs,
• s’associant à un lymphœdème atteignant
préférentiellement les sujets âgés de sexe
masculin avec un sex-ratio d’environ dix pour un.
• Il s’agit le plus souvent d’une maladie indolente
d’évolution lente, ne nécessitant que rarement le
recours à un traitement spécifique.
• La M K endémique,
• Décrite en Afrique noire,
• Souvent plus agressive avec des lésions
nodulaires ulcérées des extrémités, des
localisations viscérales
• Des formes pédiatriques lymphadénopathiques
• Pronostic réservé.
• Atteint préférentiellement l’homme avec un sex-
ratio de deux ou trois pour un.
• 4,7% de tumeurs en Afrique de l’ouest,
• 8,7% en Afrique centrale.
• La MK iatrogène :
• Individualisée dans les années 1970,
• Survient chez des sujets soumis à des traitements
immunosuppresseurs au long cours, dans le cadre
ou non de transplantation d’organes.
• L’apparition de la MK iatrogénique soulignait
pour la première fois le caractère opportuniste de
cette tumeur
• Le risque de MK après greffe d’organe est de 25
à 400 fois,
• La prévalence varie de 5 à 4% (Rein> cœur< foie),
• Le délai moyen de survenu est de 20 mois.
Traitement des epidermomycose: but
moyens indications
Les dermatophytoses ou dermatophyties
1) But: guérir le malade et éviter les contaminations
2) Moyens:
- Locaux:
° les Azolés: Econazole, ketoconazole, Itraconazole,
Miconasole, Bifoconazole, Isoconazole
° Cyclopyroxolamine
° Les allylamines: Terbinafine
- Généraux: Fluconazole, Terbinafine, Itraconazole,
Griseofulvine
3) Indications:
- Teigne du cuir chevelu: Griséofulvine
- Dermatophytie: Griseofulvine, Terbinafine,
antifongique local
- Onychomycose dermatophytique:
Terbinafine
LES LEVUROSES
• Traitement de candidose reposera dans la règle sur les
médications locales nystatine, amphotéricine B, aussi bien
dans les formes buccales que génitales.
• Le traitement est indispensable en cas de foyer digestif,
nystatine ou amphotericine B.
• Dans les candidoses bucco œsophagiennes au cours de
l’infection par le VIH c’est le fluconazole per os qui est
employé.
• L’atteinte unguéale des doigts réagit très bien aux
traitements locaux.
• La prescription n’étant justifiée que chez l’immunodéprimé
ou près échec des topiques chez les sujets
immunocompétents.
PITYRIASIS VERSICOLOR

• Le traitement repose sur des thérapeuthies


locales qui doivent s’efforcer de traiter
l’ensemble du tégument ce qui explique
l’utilisation de spray ou de solution :
• sulfure de sélénium (selsum)
• Imidazoles en spray ou en solution
• kétoconazole gel moussant.
Decrire les caracteristiques cliniques et
histologiques a l’immunofluorescence
du pemphigus vulgaire
• Phase de début :
• Le début est souvent localisé et insidieux marqué
par :
• Des lésions muqueuses faites d’érosions buccales
douloureuses et trainantes située sur la face
interne des joues, le palais et les collets
dentaires. Extensive et quadrilatères, elles
mettent à nu une surface rouge vive, sans enduit
fibrineux, bordée d’une collerette épithéliale
• Phase d’état :
• L’éruption bulleuse généralisée sans prodromes, +sieurs
sem. ou mois après 1 début localisé.
• bulles : grandes tailles
• Flasques, non prurigineuses reposant sur peau non
érythémateuse,
• Contenu clair,
• Fragiles: rompant rapidemt pr→ érosion , cicatrisation
peut être lente,
• Nikolsky positif.
• éruption prédomine aux points de pression, aux aisselles
et aux régions pelviennes.
• L’histopathologie montre un aspect
pathognomonique associant :
• Bulle intra épidermique profonde supra
basale ;
• Cellule acantholytiques ;
• Epiderme normal non nécrosé.
• L’immunologie :
• Immunofluorescence (IF)
• Directe : des dépôts d’immunoglobulines G
et/ou C3 au niveau des membranes
cytoplasmiques des kératinocytes et donnant un
aspect caractéristique en « mailles d’un filet ».
• Indirecte : (sérum des patients) permet de
confirmer le diagnostic en mettant en évidence
des anticorps circulant IgG réagissant avec les
membranes cytoplasmiques dans en environ 80%
des cas.
Quels sont les principes du traitement
de l’herpes cutanéo-muqueux
• A- But : raccourcir la durée de la cicatrisation et
espacer les récurrences.
• B- Moyens :
• Locaux : Antiseptiques : héxomedine, nitrate
d’argent.
• Généraux : ’Acyclovir (zovrax®),
• dérivées de l’Acyclovir (valaciclovir®)
• Viradabine (Vira A®),
• Ganciclovir (Cymevan®)
• Le Foscanet (Foscavir®)
• C- Indications
• * Primo infection herpétique
• - Herpes orolabial : l’acyclovir (Zovirax®) par voie orale ou
veineuse en cas d’atteinte sévère 5mg/kg toutes les 8
heures pendant 8 jours, adulte et enfant plus de 6 ans ou
200 mg x 5 pendant 5-10 jours < 6 ans suspension même
posologie.
• - Herpès Génital : l’acyclovir (200 mg x5/j pendant 10 jours
en cas d’atteinte sévère 5 mg/ kg toutes les 8 heures
pendant 5-10 jours en IV
• -Herpès oculaire : Acyclovir, IV 5 mg /kg/8 h pendant 10
jours + pde ophtalmique
• C- Indications
• * Herpès récurrent :
• -Herpès labial récurrent. Acyclovir crème en app
locale x 5/j acyclovir 200mg x 5/j pendant 5 jours.
• - Herpès génital recurent : Acyclovir crème des
prodromes, en cas de symptomatologie
importante, Acyclovir cp 200mg x5/j pendant 5
jours
• C- Indications
• * Herpès grave :
• - L’herpès de l’immunodéprimé : Acyclovir 200mg x5/j
pendant jours en cas de lésion profuse, 5 mg/kg en IV
x3/j pendant 7-10 jours. Chez les enfants de moins de
12 ans 250mg/m2 de surface corporelle x3/j.
• - Herpès néonatal : Acyclovir 500mg/m2 de surface
corporelle x3/j en perfusion IV.
• - Encéphalite Herpétique : Acyclovir 10 mg/kg en IV
toutes les 8 h pendant 10-14 jours.
• D- Traitement préventif
• Il faut éviter qu’un atopique ou un nouveau né soit en contact avec
un sujet porteur d’un herpès labial.
• L’herpès génital peut être évité par les rapports protégés.
• Un herpès solaire par application des topiques ecrans totaux.
• -Herpès et grossesse : femme à risque doivent être surveillé :
examen clinique prélèvement cervico- vaginaux pour cultures
répétées tous les 15 deux dernier mois de grossesse.
• La césarienne est impérative s’il existe à terme un herpès
cliniquement décelable et / ou un examen virologique positif.
• Récurrence : traitement au long court Acyclovir 400mg x2/j
pendant 6 mois à un an.
Critères diagnostic de la dermatite atopique

• Critères de Haniffin et Rajka 1981:

• Critères majeurs

• Crières mineurs
• Critéres de United Kingdom Working Party
(atopie)
Critère obligatoire: dermatose prurigineuse ou
parent rapportant que l’enfant se gratte ou se
frotte
• + 3 ou plus des critères suivants
1- ATCD personnel de dermite plis flexion et/ ou
joue enfant<10ans
2-ATCD personnels d’asthme ou de rhinite
allergique ou ATCD atopie parent 1er degré
enfant<4ans
3- ATCD peau sèche généralisée au cours de la
dernière année
4-Eczéma des grands plis visible ou joues, front,
convexité membres enfant<4ans
5-Début signe cutané avant 2ans( critère
utilisable chez les plus de 4ans seulement)
Decrire les caracteristiques de l’agent
causal de la gale
• Ectoparasitose cutanée produite par un
acarien : Sarcoptes scabiei parasite humain
obligatoire qui se nourrit de cellules
épithéliales.
• Seule la femelle sarcopte est pathogène, elle creuse de
sillons intra épidermiques pour déposer ses œufs.

• L'incubation est de 3 semaines pendant la primo-infection


et seulement de 1-3 jours en cas de ré-infestation.

• Viabilité courte hors de l'organisme humain (1 à 2 jours).

• Le parasite devient immobile et meurt rapidement à moins


de 20° C, il est tué dans quelques minutes par une
température supérieure à 55° C.
Decrire les formes cliniques de
l’erysipele
• -FORMES CLINIQUES

• Formes topographiques
• L’érysipèle de jambe
• L’érysipèle du visage.
• Quelques jours après la lésion minime de la peau faciale ou des
muqueuses (rhinite, otite)
• La peau peut être recouverte de vésicules ou de phlyctènes.
• Un bourrelet œdémateux rouge dessine les bords de cette
infiltration qui tend progressivement à se bilatéraliser recouvrant
la racine du nez et les joues (aspect des ailes de papillon).
• -FORMES CLINIQUES
• Formes selon l’évolution
– Erysipèle aigu
– Erysipèle subaiguë : ce sont des dermites érysipèloïdes
plus qu’érysipèle de constitution progressive,
modérément fébrile, caractérisé par des placards
érythémateux, œdémateux sans bourrelet d’extension et
dont l’évolution volontier récidivante pouvant conduire à
un lymphoedème chronique.
• -FORMES CLINIQUES
• Formes selon le terrain :
• - L’érysipèle du nourrisson
• -Forme de la femme, la plus fréquente
• - Forme du vieillard pronostic grave.
• -FORMES CLINIQUES
• Formes compliquées : locales et générales
• Complications locales
• Lymphangite
• Fasciite nécrosante
• -FORMES CLINIQUES
• Fasciite nécrosante
• C’est une véritable urgence thérapeutique,
• caractérisée par une nécrose tissulaire
extensive, profonde le long du fascia
• compliqué secondairement d’une gangrène des
plans sous-jascent par thrombose vasculaire.
• Elle débute par une grosse jambe rouge fébrile
qui en 48h prend une coloration cyanique.
• -FORMES CLINIQUES
• Fasciite nécrosante
• Une hypoesthésie des zones cartonnées , des
lésions périphériques, bulleuses ou
nécrotiques s’accompagnant rapidement
d’une dégradation brutale de l’état général
avec fièvre, déshydratation, voire état de
choc par hypovolémie.
• La palpation recherche une crépitation
neigeuse traduisant la présence d’air dans les
tissus sous cutanés.
• -FORMES CLINIQUES
• Fasciite nécrosante
On rechercha les facteurs favorisants :
- Diabète,
- Retard de la mise en œuvre d’une
antibiotherapie efficace au stade initial de la
lésion,
- Prise d’anti inflammatoire non stéroïdien.
- Les streptocoques A sécréteurs de toxine en
particulier le sérotype M1 et M3.
• Complications Générales
• -Septicémie streptococique
• - Endocardite
• - Glomérulonéphrite aiguë
• - Méningite
• NB : La streptococcie cutanée ne se complique pas en
RAA
• - Névrite : Névrite optique ou atteinte du nerf facial
dans l’érysipèle de la face.
• Polynévrite des membres inférieurs sensitivomotrices
en cas d’érysipèle des membres inférieurs.
Identifier les facteurs de risques de
l’erysipele
• Les facteurs loco-régionaux :
• En particulier l’œdème lié à une stase
veineuse (insuffisance veineuse chronique) ou
lymphatique (curage ganglionnaire, parasitose
etc.),
• œdème d’origine cardiaque.
• Application de produits dépigmentants (
Dermocoticoides, derivés mercuriels,
hydroquinone)
• Les facteurs généraux :
• Éthylisme chronique,
• dénutrition,
• le diabète,
• l’insuffisance rénale,
• corticothérapie générale
• et l’état d’immunodépression.
Citer les deux varietes de verrue
plantaires
• - La variété la plus fréquente est la myrmecie,
due au HPV de type 1. C’est une verrue profonde,
douloureuse à la pression. Elle est unique ou en
faible nombre. On remarque une lésion arrondie
keratosique avec au centre des points noirâtres.
• - L’autre variété de verrues plantaires est
représentée par des verrues superficielles non
douloureuses souvent multiples qui peuvent
confluer. Il s’agit de verrues en mosaïque, elles
sont dues aux HPV de type 4
Décrire le tableau cliniques de la primo
infection de l’herpes genital
• La primo infection : incubation 2-20 jours (6
jours en moyenne).
• Les manifestations cliniques sont bruyantes
surtout chez la femme.
• Dans 50% des cas la primo infection passe
inaperçue.
• b) Herpès génital
• Les signes généraux sont parfois importants fièvre,
céphalées, myalgie chez la femme, elle réalise une vulvite
aiguë avec des multiples vésicules rapidement rompues sur
les grandes et les petites lèvres qui sont oedematiées.
• Il existe des signes fonctionnels importants avec douleurs
sensation de brûlures, dysurie et parfois rétention d’urines.
• Il existe des adénopathies inguinales sensibles.
• Chez l’homme, le tableau est celui d’une balanite aiguë
vésiculeuse souvent moins douloureuse et sensible que
chez la femme.
• Elle est responsable d’érosion polycyclique.
Citer les facteurs favorisants du zona
• 2-3- Facteurs favorisants
• Promiscuité
• Absence de vaccination
• Absence de primo-infection varicelleuse
• Immunodépression
• Age : enfant de 3 mois à 10 ans (varicelle),
sujets âgés(Zona)
Citer les mecanismes
physiopathologies de l’acne
• l'hyperséborrhée,
• la rétention sébacée avec obstruction du
follicule,
• la prolifération de Propionibacterium acnés et
l'inflammation qui en résulte.
Enumerer les formes cliniques de
l’acne
• Formes cliniques :
• formes graves
• L'acné nodulaire
• L'acné conglobata
• L'acné fulminante
• Le syndrome SAPHO
• Formes cliniques :
• formes selon l'âge
• L'acné néonatale
• L'acné prépubertaire
• L'acné de l'adulte :
• Autres formes cliniques
- les acnés de contact :
• l'acné chlorique (chloracné)
• les acnés professionnelles
• les acnés iatrogènes
Definissez la syphilis
Définition
La syphilis est une maladie infectieuse ,
contagieuse, strictement humaine presque
toujours sexuellement transmissible due au
Tréponème pâle découvert par Schaudinn et
Hoffmann en 1905. C’est une
tréponématose
Difference entre folliculite superficielle
et folliculite profonde
• Folliculite superficielle ou ostiofolliculite :
C’est une infection limitée à l’ostium
folliculaire
la base est souple
Folliculite profonde : Infection de tout le
follicule pilo-sébacé situé depuis
l’abouchement de la glande sébacée jusqu’à
l’ostium folliculaire de surface.
la base est infiltrée, pulsatile, douloureuse et
insomniante
Decrire les facteurs environnementaux
du psoriasis
• B- LES FACTEURS ENVIRONNEMENTAUX:
• 1- Les infections bactériennes et virales: Surtout
rhinopharyngées chez l'enfant avec un rôle éventuel du
VIH dans le déclenchement ou l'aggravation du
psoriasis.
• 2- Les facteurs psychologiques: Souvent au 1er plan
dans le déclenchement des poussées, incriminant les
neuromédiateurs
• 3- Certains médicaments: Notamment les Sels de
lithium, les β bloquants. Les AINS, les antipaludéens de
synthèse (APS), les IEC et les Tétracyclines ont un rôle
plus discutable.
Citer les facteurs de risques des IST

1. Age

2. Sexe

3. Facteurs socio-économiques
4. Facteurs culturels
5. Facteurs biologiques
6. Facteurs comportementaux
Expliquer l’étiopathogénie de l’infecion
à VZV
• Le VZV est un virus enveloppé à ADN bicaténaire,
dermo-neurotrope, appartenant à la famille des
herpesviridae.
• Le virus pénètre dans l’organisme à travers les
voies respiratoires.
• Il s’en suit une brève virémie et il rejoint ensuite
les ganglions lymphatiques pour s’y multiplier,
puis se disséminer dans la gorge et la peau où il
entraine une dégénérescence ballonisante des
cellules à l’origine des éruptions vésiculeuses.
• La disparition des signes cliniques ne
correspond pas à l’élimination totale du virus
de l’organisme.
• A ce stade, le virus ‘’quitte’’ la peau en
suivant le trajet des nerfs et gagne les
ganglions de la moelle épinière où il demeure
à l’état silencieux.
• On parle de latence du virus.
• Parfois, à l’occasion d’un stress (fatigue,
infection), ou chez les personnes au système
immunitaire affaibli, le virus se réactive et devient
virulent.
• Il migre de nouveau le long des nerfs jusqu’à la
peau pour déclencher une nouvelle éruption du
même type que la varicelle mais cette fois,
beaucoup plus localisé.
• Il s’agit d’un zona. L’immunité acquise après le
premier contact avec le VZV est définitive et
protège contre toute autre nouvelle
contamination par ce virus.
Décriver les signes cliniques de la
forme commune de la Varicelle chez
l’enfant
Incubation : elle est silencieuse et dure
14 jours avec des extrêmes de 10 à 20
jours.
Invasion : elle est brève et souvent
inapparente ; elle dure 24 à 48 heures,
marquées par une fébricule à 38°c, un
malaise général, parfois une éruption
scarlatiniforme fugace.
• Phase d’état : elle est marquée par :
• L’exanthème : il est fait d’éléments non
confluents et évolue en quatre phases :
• De macules rosées apparaissent initialement et
vont vite se recouvrir en quelques heures de
vésicules claires en goutte de rosée.
• Puis en 48 heures, les vésicules se troublent et se
dessèchent
• Au 3eme – 4eme jour se forment es croûtelles
brunâtres à la place des vésicules.
• Enfin les croûtelles tombent vers le 8eme ou 10eme
jour laissant une cicatrice rose, puis blanchâtre
qui disparaît en quelques mois.
• Phase d’état :
• Les lésions apparaissent de façon successive
faisant cohabiter des lésions d’âges différents.
• Le cuir chevelu est souvent touché de façon
précoce, puis la face, le thorax et les
muqueuses (buccales, génitales, oculaires),
ensuite les membres, avec respect des régions
palmo-plantaires.
• Phase d’état :
• Le prurit : il est intense à la phase de
dessiccation, occasionnant des lésions de
grattage avec surinfection et cicatrices définitives.
• Les signes généraux : ils se résument à un discret
décalage thermique pendant les poussées
éruptives (rarement >38,5°c), des micro-
adénopathies (surtout cervicales), rarement une
splénomégalie modérée.
Décrivez le tableau clinique des
teignes tondantes
• Elles surviennent surtout chez l’enfant avant l’âge
de la puberté.

• a- Teignes microsporiques :
• Les agents en sont : M. audouini et M. canis
principalement.

• Elles surviennent chez lez enfants d’âge scolaire,
très contagieuses.
• Elles guérissent spontanément à la puberté.
• a- Teignes microsporiques :
• Elles se représentent sous forme de plaque
érythémateuse unique de 3 à 6 cm de
diamètre, arrondie partiellement alopécique
sur le cuir chevelu, parsemée des petits
cheveux cassés de 2 à 4 mm de long
s’arrachant facilement à la pince.
• a- Teignes microsporiques :
• Le moignon est entouré d’une gaine blanchâtre.
• Le microscope met en évidence la présence des
spores sur la gaine.
• L’examen à la lumière de Wood montre une
fluorescence verte.
• L’examen microscopique montre que les cheveux
entourés d’une gaine de spores et contiennent
quelques filaments.
• b- Teignes trichophytiques :
• Elle est causée par T. tonsurans, T. violocum, T.
soudanence.
• Elles surviennent chez les enfants à l’âge scolaire,
elles guérissent à la puberté.
• Elle se présente sous forme de petites plaques
alopéciques érythémato-squameuses de 1 à 2 cm
de diamètre de formes irrégulières recouvertes
de cheveux grisâtres se cassant donnant l’aspect
des points noirs.
• b- Teignes trichophytiques :
• Elles sont très contagieuses et nécessitent un
traitement rigoureux.
• L’examen à la lampe de Wood est négatif.
• L’examen microscopique des cheveux cassés
met en évidence de nombreuses spores
disposées en chainettes.
• Les cultures sont indispensables à
l’identification de l’espèce.
Quels sont les buts moyens et indications
du t3 de l’eczéma de contact

- But
Lutter contre l’inflammation et calmer le
prurit
Permettre la réparation de l’épiderme
Prévenir les récidives
Supprimer le ou les allergènes responsables
• Moyens
• Locaux :
• Dermocorticoïdes (DC):
• Activité très forte :
• Propionate de clobétasol (Dermoval® crème)
• Dipropionate de bêtaméthasone dans
propylène glycol (Diprolène® crème et
pommade)
• Activité forte :
• Dipropionate de bêtaméthasone (Diprosone®
crème et pommade)
• Dipropionate de bêtaméthasone + acide
salicylique (Diprosalic® pommade et lotion ;
Betasalic® pommade)
• Butyrate d’hydrocortisone (Locoïd® crème,
crème épaisse, pommade et lotion
• Activité modérée :
• Désonide (Locapred®crème)

• Activité faible
• Acétate d’hydrocortisone (Hydrocort® Crème)
• Antiseptiques :
• Chlorhexidine, hexamidine (Cytéal®) en
solution: pour bains tièdes biquotidiennes
suivi d’un rinçage abondant
• Nitrate d’argent en solution aqueuse à 0,5% :
pour application locale 2 fois/jour
• Hypochlorite de sodium en solution aqueuse à
0,5% de chlore (Solution de Dakin®).
• Antibiotiques locaux :
• Acide fusidique (Fucidine®) crème ou
pommade: pour application biquotidienne

• Emollients :
• Vaseline officinale
• Dexeryl® crème
• Kératolytiques
• Vaseline salicylée de 5 à 20%
• Dipropionate de bêtaméthasone + acide
salicylique (Diprosalic® pommade et lotion ;
Betasalic® pommade)
• Généraux
• Antibiotiques anti-staphylococciques et
antistreptococciques
• Antihistaminiques sédatifs : Hydroxyzine
(Atarax®)
• Autres
• Eviction de l’allergène
Décrivez le tableau clinique de la gale
• 1. UN SEUL SIGNE SUBJECTIF IMPORTANT :
LE PRURIT
• • II est initialement localisé au niveau des
poignets et des régions génitales, épargnant le
visage.
• • II devient généralisé avec une nette
aggravation nocturne.
• • L'interrogatoire peut retrouver les mêmes
manifestations au sein de la famille.
• . LES SIGNES OBJECTIFS
2

• • Le sillon scabieux est une petite lésion inéaire


de 5 mm de long localisée au niveau interdigital
des mains et face interne des poignets.
• Il correspond au trajet intra épidermique de
sarcopte et se finit par une petite papule
entourée d'un halo érythémateux qui correspond
à l'emplacement de l'acarien, le reste de trajet
contient des œufs.
• 2 . LES SIGNES OBJECTIFS
• • Les vésicules perlées localisées à proximité des
sillons sont liées à une réaction d'hypersensibilité
locale. Elles ne contiennent ni des formes adultes ni
immatures de sarcoptes.
• • Les lésions de grattage sont fréquentes et
généralisées, associées volontairement à de lésions
provoquées par la surinfection, l'eczématisation ou la
lichénification des lésions.
• • Le chancre scabieux regroupe des lésions
papuleuses très prurigineuses siégeant au niveau de la
verge ou au niveau du scrotum.
• 2. LES SIGNES OBJECTIFS
• Dans la forme typique tes lésions ont une topographie
évocatrice :
• - les espaces interdigitaux des mains,
• - la face interne des poignets,
• - les coudes,
• - la région ombilicale,
• - les mamelons,
• - la courbure fessière,
• - la région génitale ; te visage et le cou sont en général
épargnés et le dos moins atteint que les autres régions.

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