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Pityriasis versicolor

PLAN
INTRODUCTION
I. EPIDEMIOLOGIE
II. CLINIQUE
III. DIAGNOSTIC BIOLOGIQUE
III.1 Indications
III.2 Prélèvement
III. 3 Examen direct
III.4 Culture
III. 5 Identification
III. 6 Interprétation
III.7. Sérologie
III.8. Spectrométrie de masse
CONCLUSION
INTRODUCTION
Définition :

Pityriasis versicolor : Une mycose superficielle (épidermomycose stricte)


universelle bénigne, qui siège préférentiellement dans les zones cutanées les plus
riches en glandes sébacées.

Agent étiologique: Malassezia furfur

Intérêts:
INTRODUCTION
Intérêts:

Malassezia furfur , levure de la peau qui fait partie de la flore résidente


normale commensale

Atteintes sont surtout esthétiques

Diagnostic clinique est facile à confirmer sur le plan biologique

Traitement local est en général suffisant mais le risque de rechute demeure un


problème majeur
Epidémiologie

AGENT PATHOGENE:
Classification
• Genre: Malassezia
• Principale: M. furfur.
• Deux espèces du champignon étaient autrefois distinguées, Pityrosporon
orbiculare et P. ovale, mais des analyses génomiques menées en 1989 (Guého
et Meyer) ont montré qu’il s’agissait d’une même levure

Morphologie

Petite levure de 1-3μ, basidiomycète, bourgeonne selon un mode


unipolaire répétitif à partir d’une base +/-large.
Epidémiologie
Biologie

• Habitat naturel: follicule pilo-sébacé.


• Lipophile.

• M. furfur aurait une activité lipasique capable de libérer des acides gras à partir des
triglycérides du sébum.
• Colonisation du tégument augmente dans la période pubertaire.
Epidémiologie
Facteurs favorisants

 Chaleur

 Humidité

 Terrain génétiquement prédisposé: présence de cas familiaux

 Promiscuité

 Age: jeune adulte et adolescent

 Toutes les races

 Les deux sexes.


Epidémiologie

Mode de contamination
• Mycose non contagieuse

• Naturelle: champignon en saprophyte sur la peau

Répartition géographique

Pityriasis versicolor, mycose cosmopolite

Plus fréquente dans les régions tropicales ou subtropicales, chaudes et


humides,

Infection fréquente: (“ lotta ” aux Antilles, “ lotto ” au Zaïre).


Clinique

• Dermatite: macule arrondie, à limites nettes, de quelques millimètres de


diamètre.

• Confluence des macules réalise des lésions de taille variable allant d’un aspect
en goutte à de grande nappes à contours polycycliques.

• Infection bénigne, inesthétique

• Lésions actives finement squameuses,

• Desquamation n’apparaît souvent qu’après grattage (signe du copeau).


Clinique

• Atteinte siège préférentiellement dans les zones cutanées les plus riches en
glandes sébacées : partie haute du tronc, cou, bras, région sous-mammaire.

• Face, partie basse du tronc, dos des mains, parfois touchés.

• Paumes et plantes sont toujours indemnes.

• Prurit inconstant

• Minuscules macules de 2 mm de diamètre qui peuvent évoluer et toucher la


tête avec des squames
Clinique

DERMATITE
Diagnostic biologique

• Facile Dans la majorité des cas

• Mais certaines atteintes sont atypiques dans leur présentation clinique ou


leur localisation
Différents diagnostic différentiels
• Lésions très pigmentées : érythrasma ou
papillomatose réticulée dans les atteintes des plis

• Vitiligo, dartres achromiantes ou autres


hypomélanoses acquises telle qu’une
hypopigmentation post-inflammatoire
Diagnostic biologique

DIAGNOSTIC MYCOLOGIQUE

1/ Examen lumière ultra-violette (lampe de Wood)


– fluorescence pâle jaune-verdâtre, dorée pour le pityriasis versicolor
non traité
– permet, en outre, d’apprécier l’étendue des lésions, parfois sous-
estimées à l’oeil nu.
Diagnostic biologique

2/ Méthode du “ Scotch Test ” (++++) la plus utilisée

 Application du ruban adhésif transparent sur les lésions préalablement


grattées

 Permet de visualiser le champignon au microscope

 levures en forme de “bouteille” en grappes et filaments courts à paroi


épaisse
“ Scotch Test ”
Diagnostic biologique

 3/ Examiner au microscope les squames obtenues par grattage:


 (sur KOH à 30 ou 40 %, ou dans du noir chlorazol)

NB: Culture pas utilisée :


 n’est pas un moyen diagnostique.
 ne préjuge pas du caractère saprophyte ou pathogène de M. furfur.
REULTAT DIAGNOSTIC MYCOLOGIQUE

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