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Séries D’exercices Sur La Pression Artérielle et Sa Régulation.

I. MAITRISE DES CONNAISSANCES


1. A l’aide d’un exposé structuré et illustré, rappelez l’organisation interne de la moelle
épinière vue au microscope et celui du nerf rachidien puis donnez une expérience
historique qui montre la continuité anatomique entre ces deux structures.
2. Chez un sujet sain au repos, la pression artérielle est maintenue à une valeur
relativement constante en dépit de l’existence de plusieurs facteurs pouvant provoquer
sa variation. Par un exposé concis et structuré, vous rappellerez l’influence de chacun
des trois principaux facteurs de variation de la pression artérielle, puis vous
expliquerez comment le système rénine – angiotensine – aldostérone corrige une
baisse de pression artérielle.

II. COMPETENCES METHODOLOGIQUES

Exercice 1:
A l’intersection de deux rues, un chien et un chat se retrouvent subitement face à face. Il
s’ensuit une courte intimidation suivie d’une course-poursuite.
A – Lors de la course-poursuite des modifications interviennent dans l’organisme du chien.
Ces changements sont analogues à ceux représentés sur le document I. (Les 2
enregistrements).

a) Analyser soigneusement ces 2 enregistrements.


b) Trouver une relation entre les paramètres 1 et 2.
c) On cherche à connaître les mécanismes expliquant ces modifications. Pour cela on effectue
les expériences suivantes :
- On excite la zone a (document П) du chien. Il s’ensuit une accélération du rythme cardiaque.
Document II
- L’excitation de la zone b (document П) provoque le même résultat. Il en est de même si l’on
excite les fibres nerveuses c (document П).
Annotez soigneusement le document П.
d) Déduire de ces expériences des conclusions partielles.
e) Lors de l’augmentation du rythme cardiaque intervenue pendant la course, on peut
enregistrer le cheminement de potentiels d’action allant du bulbe rachidien vers la moelle
épinière suite à une augmentation du taux de dioxyde de carbone dans le sang irriguant
l’encéphale du chien.
- En vous basant sur l’ensemble des expériences ci-dessus dites par quel processus le rythme
cardiaque du chien augmente lors de l’effort.
B – Lors de la rencontre entre le chat et le chien, la seule vue du chien a provoqué une
augmentation du rythme cardiaque du chat comparable à celle du chien. Il est alors possible
de déceler simultanément dans le sang du chat une quantité importante d’adrénaline.
- Pour un chat privé de sa glande médullo-surrénale, les mêmes circonstances ne provoquent
ni une augmentation du taux sanguin d’adrénaline, ni une tachycardie importante.
- Dans les mêmes conditions (rencontre chat-chien) le taux sanguin d’adrénaline ne croit pas
si la médullo-surrénale est privée des connexions nerveuses la reliant à l’encéphale (cortex
cérébral) par l’intermédiaire de la moelle épinière.
- Interprétez ces observations.
Exercice 2 :
La greffe cardiaque est la plus spectaculaire de toutes les greffes d’organes. Comme toutes les
greffes, seules les connections sanguines sont établies entre le cœur greffé et le sujet receveur.
On cherche à comprendre les effets d’une greffe cardiaque sur les mécanismes d’adaptation
du cœur à l’effort.
1) Le document 1 indique les résultats de stimulation et de section des nerfs vagues et des
nerfs sympathiques.
Analysez le document 1 et déduisez-en les effets des nerfs sympathiques et des nerfs vagues
sur la fréquence cardiaque. (1pt)
2) On mesure la fréquence cardiaque, chez un sujet témoin et chez un sujet ayant subi une
greffe de cœur, au repos, pendant un exercice physique d’intensité croissante et durant la
récupération.
On obtient les résultats du document 2.
Comparez les variations de la fréquence cardiaque du sujet témoin et du sujet greffé au cours
de l’exercice musculaire puis pendant la récupération.
3) Quelles hypothèses relatives aux mécanismes mis en jeu chez les deux sujets (sujet témoin
et sujet greffé) pouvez-vous formuler pour expliquer les différences constatées ?
4) on mesure la concentration plasmatique en cathécholamines, au cours d’un exercice
physique, chez un sujet transplanté cardiaque et chez un témoin en bonne santé.
Les résultats obtenus sont ceux du document 3.

Analysez le document 3.
5) Le document 4 est une représentation partielle du système mis en jeu lors de la régulation à
court terme, de la pression artérielle.
5.1) En utilisant les informations fournies par l’ensemble des documents 1,2, 3 et 4, décrivez à
l’aide de croquis, les mécanismes mis en jeu au cours de l’exercice physique chez le sujets
témoin d’une part, et d’autre part, chez le sujet greffé.
5-2) Expliquez alors les effets d’une greffe cardiaque sur les mécanismes d’adaptation du
cœur à l’effort.
Sujet 3 :
A/ On cherche à découvrir un mécanisme de contrôle du centre respiratoire chez le chien. On
réalise sur deux chiens A et B l’expérience dite des « circulations céphaliques croisées » : la
tête du chien A est irriguée par le sang venant du chien B et vice-versa, puis on asphyxie le
chien B en le faisant respirer dans un ballon en caoutchouc dont l’air n’est pas renouvelé. Le
document 1 illustre cette expérience.
1) Indiquez l’évolution des taux de CO2 et de O2 dans le ballon en caoutchouc au cours de
l’expérience.
2) A l’aide d’un spiromètre on enregistre la ventilation pulmonaire du chien A. le document 2
ci-dessus indique le spirogramme (tracé de la ventilation pulmonaire) du chien A, obtenu
après l’asphyxie du chien B.
On rappelle que sur le spirogramme, les parties ascendantes du tracé correspondent aux
inspirations et les parties descendantes aux expirations.
2.1) Analysez le document 2.
2.2) précisez la nature de la modification de la respiration du chien A après l’asphixie du
chien B.
2.3) Formulez une hypothèse relative aux facteurs responsables de la modification de la
respiration du chien A.
3) en examinant le document, indiquez la localisation du centre respiratoire du chien.
Justifiez votre réponse.
4) Quel serait l’effet d’un renouvellement de l’air dans le ballon en caoutchouc sur la
respiration du chien A ?
B/ on enregistre par ailleurs l’activité cardiaque et la pression artérielle générale du chien A :
5) Le document 3 présente les variations de la pression artérielle mesurée au niveau de l’artère
fémorale du chien A après l’asphyxie du chien B.
5.1) Analysez le document 3
5.2) Précisez la modification de l’activité cardiaque du
chien A après l’asphyxie du chien B.

6) En utilisant l’ensemble de vos réponses aux questions


précédentes, expliquez comment
l’asphyxie modifie d’une part la ventilation pulmonaire, et
d’autre part l’activité cardiaque.

Sujet 4 :
Le document 6 précise les relations qui existent entre le cœur, les vaisseaux sanguins et les
systèmes para et orthosympathiques. Sur un chien endormi, on place une ligature en aval (A)
du sinus carotidien, son cœur ralentit. Si on place cette ligature en amont (B) son cœur
accélère. Chez ce même chien, on place des électrodes réceptrices sur une fibre du nerf de
Hering. Cela permet d’enregistrer une activité électrique du nerf, quand, en comprimant plus
ou moins sa carotide en B ou en A, on fait varier la pression artérielle dans le sinus entre 0 et
200 mm de mercure. On obtient les résultats du document 7.
a) Analyser le document 7
b) Précisez la cause de la variation de l’activité cardiaque (document 7 à l’appui).
c) Précisez la nature du nerf de Hering. Justifier votre réponse.
Sujet 5 :
L’hypertension rénovasculaire se traduit chez le malade par une baisse de la pression sanguine
dans le rein. On a évalué la quantité de rénine (enzyme) produite par le rein chez un malade.
Les résultats figurent dans le tableau ci-après :

U.A = unité arbitraire


1) - D’après ce tableau, donner la cause de l’hypertension rénovasculaire. (01 point)
A la suite d’une perfusion d’une solution de NaCl hypotonique, les variations des taux de
rénine, d’aldostérone et de l’élimination urinaire ont été observées et représentées dans le
graphe du document VII ?
On sait par ailleurs que la rénine transforme l’angiotensinogène du foie en angiotensine qui
est un puissant vasoconstricteur et que les lésions des glandes corticosurrénales entraînent de
nombreux troubles au niveau de l’élimination urinaire.
2) - A partir du document VII expliquer le mécanisme de la régulation de la pression
artérielle.
3) - faire un schéma récapitulant l’ensemble des phénomènes qui interviennent dans la
régulation de la pression artérielle.
4) - Expliquer pourquoi les sujets atteints de tumeurs des corticosurrénales ont un taux de
rénine très bas.
Sujet 6
L’absence de gravité perturbe la répartition du sang dans le corps humain : alors que chez un
individu debout, sur la terre, la masse sanguine tend à s’accumuler vers la partie inférieure du
corps, chez un astronaute soumis à l’apesanteur, elle se répartit uniformément dans tout
l’organisme. Un à deux litres de sang passent en effet de la moitié inférieure du corps vers la
moitié supérieure.
Les oreillettes du cœur ont une paroi mince. Entre chaque contraction, l’arrivée du sang
veineux dans les oreillettes provoque la dilation de celle-ci ; des récepteurs sensibles à
l’étirement situé dans la paroi émettent alors des trains de potentiels d’action véhiculés
jusqu’à l’encéphale par la voie des nerfs vagues ou nerfs X (pneumogastriques).
On enregistre, chez un chat, l’activité électrique d’une fibre issue d’un de ces récepteurs
auriculaires au cours de quatre cycles cardiaques, dans diverses situations.
Les résultats des enregistrements figurent au niveau du document 1
1) Expliquez les enregistrements du document 1 et tirer une conclusion.

Les physiologistes ont démontré que certains neurones de l’hypothalamus produisent une
hormone appelée « ADH » ; celle-ci est libérée dans le sang au niveau de la posthypophyse.
Le document 2 représente les résultats d’une mise en évidence expérimentale de l’action de
cette hormone sur les reins.

2) Etablir la relation entre le taux d’ADH et le volume d’urine émise et tirer une conclusion
Une augmentation de la pression transmurale auriculaire (différence entre la pression du sang
à l’intérieur de l’oreillette et la pression qui règne l’extérieur à l’extérieur de celle-ci dans la
case thoracique) se traduit par une augmentation du volume de l’oreillette par distension de la
paroi mince.
On a mesuré la variation du taux d’ADH plasmatique chez les chiens soumis à une
augmentation de pression transmurale ; le document 3 nous donne les résultats.
NB : le taux initial d’ADH exprimé en pgml-1varie en fonction du chien étudié.
3) Analysez les résultats du document 3. Quelle conclusion tirez-vous ?
Lorsque le nerf X relié au cœur est sectionné, l’augmentation de pression transmurale
auriculaire ne provoque aucune modification de la sécrétion d’ADH.
4) A partir des informations fournies par les documents 1, 2 et 3, expliquez le mécanisme
régulateur qui conduit à une augmentation de la diurèse et illustrer le mécanisme par un
schéma simple.

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