Vous êtes sur la page 1sur 17

ANNEXE A.

1
CORRIGÉ DE LA GRILLE «CONTRÔLE DE LA
PRESSION ARTÉRIELLE»
Inscrire les termes suivants dans les espaces appropriés :
• Contrôle nerveux : sympathique • Fréquence cardiaque
et/ou parasympathique • Diamètre des artérioles
• Retour veineux (vasodilatation ou vasoconstriction)
• Viscosité du sang • Débit cardiaque
• Volume d’éjection systolique

Pression artérielle

Débit cardiaque Résistance à l’écoulement


du sang

Volume d’éjection Fréquence cardiaque Diamètre des Viscosité du sang


systolique artérioles
Cause : force de
contraction du
myocarde
Contrôle nerveux Polyglobulie
sympathique et/ou
parasympathique

Contrôles locaux
Volume pré-systolique (dans les muscles)
(vol. du sang dans le cœur)
O2 Co2
H+ température

Entraîne vasodilatation
Retour veineux

Volume sanguin Action des muscles


squelettiques sur les
veines

LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 1


Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.
ANNEXE A.2
TEST INDIVUDUEL SUR LA CIRCULATION
SANGUINE
Biologie 101-EEF (999)
Hiver 2001
Nom : _______________________ Groupe : __________

6 points

1. Encerclez le ou les énoncé(s) valable(s). Une mauvaise réponse annule une bonne.
A) Si on augmente le diamètre des artérioles alors, (0.5 point)
a) on fait chuter le débit cardiaque
b) on fait chuter la pression artérielle
c) on augmente la résistance vasculaire à l’écoulement

B) Si on perd du sang alors la pression artérielle diminue parce que : (0.5 point)
a) le volume d’éjection systolique diminue
b) la résistance vasculaire à l’écoulement diminue
c) la fréquence cardiaque diminue

C) Pour compenser une chute de pression artérielle… (1 point)


due à une perte de sang il faut :
a) diminuer le diamètre des vaisseaux ailleurs dans l’organisme
b) augmenter la fréquence cardiaque

due à une faiblesse du cœur (insuffisance cardiaque), il faut :


a) augmenter la résistance vasculaire à l’écoulement
b) diminuer la résistance vasculaire à l’écoulement

D) Pour compenser l’accumulation de CO2 (gaz carbonique), il faut : (0.5 point)


a) augmenter le débit cardiaque
b) augmenter la fréquence cardiaque
c) dilater les vaisseaux sanguins

2. Lorsque le sang provenant d’une jambe revient au cœur, il suit le trajet… (0.5 point)
a) veine cave _ poumons _ cœur gauche _ aorte
b) veine cave _ poumon droit _ cœur _ poumon gauche _ aorte
c) veine cave _ cœur droit _ poumons _ cœur gauche _ aorte
d) veine cave _ cœur droit _ poumon droit _ cœur gauche _ poumon gauche _ aorte

LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 1


Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.
3. Lorsque la pression artérielle baisse : (0.5 point)
a) il y a stimulation du parasympathique pour augmenter la fréquence et la force de contraction du
cœur
b) il y aura une stimulation du sympathique pour diminuer la fréquence et la force de contraction du
cœur
c) il y aura une stimulation du sympathique pour augmenter la fréquence et la force de contraction
du cœur
d) il y aura une stimulation du parasympathique pour diminuer la fréquence et la force de
contraction du cœur

4. Compléter la phrase suivante : (0.5 point)


_________________________ est de loin la composante la plus importante des globules rouges ;
sans elle, ces dernières ne pourraient remplir leur mission c’est-à-dire d’alimenter toutes les cellules
en oxygène.

5. L’enregistrement de l’activité du tissu nodal correspond à : (0.5 point)


a) la pression artérielle
b) la pulsation cardiaque
c) la coagulation sanguine
d) l’électrocardiogramme
e) aucune de ces réponses

6. Laquelle des fonctions suivantes relève des capillaires sanguins ? (0.5 point)
a) le transport du sang des organes vers le cœur
b) le transport du sang du cœur vers les organes
c) lieu des échanges entre le sang et les cellules
d) la transmission d’influx nerveux
e) aucune des réponses précédentes

7. Lors d’un séjour d’un mois en haute altitude, là où l’oxygène est plus rare, l’organisme compense ce
problème en : (0.5 point)
a) augmentant les plaquettes sanguines
b) diminuant le nombre de globules rouges
c) en produisant beaucoup plus de globules blancs
d) aucune de ces réponses

8. Votre ami se plaint de fatigue et de manque d’énergie (léthargie). Il est pâle. Au repos, il démontre
une fréquence respiratoire plus élevée. Son test d’hématocrite est faible. Il peut souffrir de (d’) :
(0.5 point)
a) polyglobulie
b) leucémie
c) anémie
d) hémophilie

LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 2


Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.
ANNEXE A.3
CORRIGÉ DE LA GRILLE SUR L’HYERTROPHIE DU COEUR
Comment les athlètes et certaines personnes peuvent-ils développer un gros cœur ?

Efforts musculaires Sténose aortique Insuffisance aortique Efforts musculaires


statiques dynamiques
Ex : musculation, Durcissement de la Perte d’étanchéité de la Ex. course, natation
haltérophilie valvule aortique valvule aortique

Rétrécissement de
l’orifice aortique

Blocage respiratoire
(ventilatoire)
Reflue du sang dans le Augmentation du retour
ventricule veineux

Augmentation de la résistance à
l’éjection du sang

Augmentation du
volume
Augmentation du travail du présystolique
myocarde
Diminution du retour
veineux vers le coeur

Augmentation de la
Augmentation de l’épaisseur cavité du ventricule
de la paroi du ventricule

Hypertrophie
du coeur

LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 1


Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.
ANNEXE B.1
NOTIONS IMPORTANTES POUR LA PRÉPARATION
DU RÉSUMÉ SUR LA CIRCULATION ET LE SANG

1. Anatomie du système cardio-vasculaire


Cœur, oreillette, ventricule, valvules cardiaques
Vaisseaux sanguins

2. Fonctionnement cardiaque
Tissu nodal
Cycle cardiaque : systole, diastole, lien avec pression artérielle (PA)

3. Pression artérielle :
Composantes
Contrôle nerveux et hormonal
Autres facteurs influençant la PA

4. Infarctus

5. Insuffisance cardiaque

6. Sang (GR, GB, plaquettes) et les différents liquides


Anémie, polyglobulie

7. Lien thrombus, thrombose et infarctus


Lien entre embole et embolie
Hémophilie

Bibliographie pour les figures citées dans le texte.

Marieb, Elaine M. Anatomie et physiologie humaine 2e édition. Montréal. Ed. du Renouveau


pédagogique. 1999. 1194p.

LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 1


Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.
ANNEXE B.2
THÉORIE SUR LE THÈME : LA CIRCULATION ET
LE SANG

Le système circulatoire est formé d’une pompe, le cœur et d’un très grand réseau de vaisseaux sanguins.
On l’appelle aussi le système cardio-vasculaire. Le sang de tout l’organisme (environ de 4 à 5 litres) est
pompé sous pression dans ce système en boucle fermée afin d’amener à chaque cellule les aliments,
l’oxygène dont elle a besoin et de transporter les déchets (ex. : CO2, urée) qu’elle produit. Pour faciliter
votre compréhension, il serait intéressant de regarder les figures mises à votre disposition.

Anatomie

Le cœur est un muscle que l’on nomme le myocarde. Il est constitué d’une pompe divisée en deux
moitiés distinctes séparées par une cloison étanche, le cœur droit et le cœur gauche. Attention, le
positionnement du côté gauche et droit du cœur à partir d’un schéma anatomique est toujours inversé,
ainsi le côté droit du cœur est situé à gauche de notre schéma. Pour vous aider, il suffit de s’imaginer que
vous êtes dos à la figure .

Chaque hémi-cœur est formé de deux cavités superposées ; au sommet une petite cavité faiblement
musclée, l’oreillette et à la base une grande cavité fortement musclée le ventricule. Étant plus musclés,
les ventricules sont considérés comme étant le véritable cœur. On trouve quatre valvules dans le cœur qui
assurent la circulation du sang dans un seul sens. Les valvules qui séparent les oreillettes (auricules) des
ventricules sont les valvules auriculo-ventriculaires. Ainsi, le sang veineux arrive aux oreillettes par des
veines (caves et pulmonaires), se dirige vers les ventricules et quitte ces derniers par deux artères : l’aorte
pour le ventricule gauche et l’artère pulmonaire pour le ventricule droit. L’entrée de chaque artère est
munie d’une valvule qui empêche le sang de refluer dans les ventricules lorsque le cœur est au repos. Le
cœur gauche assure la circulation du sang dans tout l’organisme, appelée la circulation systémique (la
grande circulation) ; le cœur droit assure la circulation du sang jusqu’aux poumons, appelée la circulation
pulmonaire (la petite circulation).

Une artère est un vaisseau qui transporte le sang du cœur vers un organe quelconque, tandis que le sang
qui circule dans une veine est acheminé au cœur pour y être pompé. Le sang artériel qui sort du cœur
gauche par l’aorte se rend à chaque organe par une artère (ramification de l’aorte) qui portera le nom de
l’organe en question (ex. : artère rénale, artère hépatique). Une fois dans l’organe, cette artère se ramifie
en plus petits vaisseaux, les artérioles, puis encore plus petits, les capillaires. Ces derniers sont si petits
que les globules rouges y circulent l’un derrière l’autre (figure 21.1 page 747 de Marieb). Ces capillaires,
étant constitués d’une seule couche de cellules, laissent passer à travers leur paroi, les substances
dissoutes du sang comme l’oxygène, les nutriments, l’eau et les autres substances utiles vers les cellules.
De même, les déchets produits par le métabolisme cellulaire suivront le chemin inverse. Toutes ces
substances qui se déplacent entre le sang et les cellules sont dissoutes dans l’eau. Le sang est constitué
d’eau à 55 % et les cellules baignent dans un liquide que l’on nomme le liquide interstitiel. Ainsi, le sang
circule des capillaires artériels aux capillaires veineux. Une fois dans les veinules, le sang sortira de
l’organe en question par la veine (du même nom que l’organe, ex. : veine rénale) et rejoindra le cœur droit
via la veine cave (supérieure ou inférieure).

Le muscle cardiaque possède son propre réseau de vaisseaux sanguins, les vaisseaux coronariens. Les
artères coronaires qui originent de l’aorte, irriguent les cellules musculaires pour subvenir à leurs besoins

LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 1


Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.
(figure 19.10 page 669 de Marieb). Ce sont les contractions du muscle cardiaque qui assure la propulsion
du sang dans tout l’organisme. La systole auriculaire (contraction des oreillettes) pousse le sang dans les
ventricules, la systole ventriculaire (contraction des ventricules) fait déplacer le sang des ventricules vers
les artères.

Fonctionnement cardiaque

Le myocarde contient un tissu spécialisé, le tissu nodal, qui transmet l’influx nerveux à travers tout le
muscle pour permettre une contraction synchronisée des oreillettes et ensuite des ventricules (figure 19.14
page 674 de Marieb). Situé dans l’oreillette droite, le nœud sinusal est considéré comme le chef
d’orchestre de la fréquence cardiaque. Il envoie environ 70 fois par minute -une décharge électrique- qui
donne le rythme de base aux contractions. Ces influx nerveux traversent d’abord les oreillettes et
permettent leur contraction, ensuite ces influx nerveux atteignent le deuxième nœud, le nœud auriculo-
ventriculaire (nœud AV). Une fois le deuxième nœud atteint, l’influx nerveux se propage à travers le
faisceau de His et ses ramifications puis atteindra la paroi des ventricules. La contraction simultanée des
ventricules débuter de l’apex du cœur (pointe du cœur) vers le haut. Le sang sera ainsi déplacé vers les
orifices des artères. L’enregistrement de l’activité électrique du tissu spécialisé s’appelle un
électrocardiogramme (ECG) (figures 19.16 et 19.17 page 676 de Marieb). Tout dérèglement de l’activité
électrique de ce tissu provoque des anomalies dans la séquence des contractions (systole) et des périodes
de repos (diastole) du cœur pouvant entraîner la fibrillation.

Un cycle cardiaque se compose d’abord de la contraction des oreillettes pendant que les ventricules sont
au repos, ce qui permet la vidange des oreillettes dans les ventricules (apport de 30 % du sang). Ensuite,
seules les ventricules se contractent et expulsent leur contenu dans l’aorte et dans l’artère pulmonaire,
suivi d’un repos total du coeur (diastole générale). Le réseau sanguin étant à circuit fermé, il est toujours
plein de sang. Le contenu sanguin des veines caves et pulmonaires entre dans les oreillettes et les
ventricules pendant la phase diastolique. Pendant ce repos, les ventricules se remplissent à 70 % de leur
capacité. L’alternance des systoles et des diastoles des ventricules assure l’effet de pompage du cœur.

Le ventricule droit assure l’apport sanguin des poumons tandis que le ventricule gauche assure la
circulation du sang dans tout le reste du réseau sanguin (circulation systémique). La paroi de ce dernier
est plus épaisse. Le sang propulsé par les ventricules dans les artères exerce une forte pression sur les
parois des vaisseaux. Cette dilatation de la paroi des artères à chaque battement cardiaque se manifeste
par la pulsation appelée, le pouls. L’aorte est l’artère où la pression sanguine est la plus élevée de tout
l’organisme. Possédant une paroi épaisse, les artères sont dotées d’une grande élasticité pour permettre
d’absorber le choc lors de l’arrivée du sang dans ces dernières. Les organes ont constamment besoin de
sang, que le cœur soit en systole ou en diastole. Lorsqu’il n’y a plus de sang propulsé dans l’artère
pendant la diastole, leurs fibres élastiques se resserrent et poussent le sang. Cette rétraction des artères
assure la circulation du sang dans les organes pendant le repos du cœur. La pression artérielle oscille entre
une pression maximum, la pression systolique (120mmHg) et un minimum, la pression diastolique
(80mmHg) (figure 20.5 page 702 de Marieb).

Le contrôle de la pression artérielle

Le maintien de la pression artérielle (PA) est tellement important pour l’organisme qu’il y a une
collaboration entre plusieurs systèmes afin d’assurer sa constance (figure 20.8 page 706 de Marieb). Le
système nerveux et le système endocrinien contrôlent à tout moment la pression du sang en ciblant le
cœur et les vaisseaux sanguins qui sont les organes (effecteurs) principaux. Une chute de pression
sanguine équivaut à un arrêt de la circulation sanguine. Les cellules manquent d’oxygène et de nutriments

LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 2


Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.
et elles peuvent subir des dommages. Une baisse subite de la pression se manifeste toujours par des
étourdissements et parfois un évanouissement. Puisque le cerveau est l’organe dont les besoins en
oxygène sont les plus importants, un manque de sang peut causer des dommages irréversibles. Une
pression artérielle trop élevée (plus grand que 200mmHg) peut entraîner un éclatement des petits
vaisseaux sanguins qui ne peuvent supporter cette pression.

C ‘est en modifiant simultanément la fréquence cardiaque, la force de contraction du cœur et le diamètre


de certains vaisseaux sanguins que les deux systèmes de régulation tentent de maintenir la pression
artérielle dans des valeurs acceptables. La pression artérielle est fonction de la résistance et du débit
cardiaque. Le diamètre des vaisseaux influence directement la résistance à l’écoulement du sang dans
ceux-ci. Le diamètre et la résistance sont inversement proportionnels. Par exemple, plus le rayon des
artérioles est petit, plus la résistance au passage du sang est grande. Le débit cardiaque est la quantité de
sang éjecté du cœur pendant une minute. À chaque battement (systole) des ventricules, le volume éjecté
est le volume systolique. Ainsi, il est donc possible de mesurer le débit cardiaque.

Dans le bulbe rachidien, situé à la base de l’encéphale (cerveau), se trouve les centres de contrôle : le
centre cardiaque et le centre vasomoteur (contrôle les vaisseaux). Ces deux contrôleurs reçoivent
constamment des informations des barorécepteurs, par la voie nerveuse (voie afférente ou sensitive), de la
pression artérielle des carotides (artères qui alimentent le cerveau) et dans l’aorte. En outre, les
barorécepteurs perçoivent le degré d’étirement de la paroi artérielle soumise à la pression du sang. Les
centres bulbaires analysent ces informations et ils soumettent leurs réponses au muscle cardiaque et aux
muscles des artérioles. Comparativement à la voie sensitive, la voie de retour à tous les organes de
l’organisme (voie motrice) est divisée en deux : la voie sympathique et la voie parasympathique. Le
premier est un accélérateur, l’autre est un inhibiteur. Comme pour une voiture, une pédale d’accélérateur
et une autre de frein contrôlent la vitesse du déplacement du véhicule.

Au repos, les organes reçoivent 60% d’influx nerveux du parasympathique et 40% du sympathique. Le
parasympathique assure au cœur une fréquence de l’ordre de 70 battements par minute. Lors d’un stress
ou d’un exercice, la portion gérée par le système nerveux sympathique augmente et fait augmenter la
fréquence cardiaque. Tous les organes du corps reçoivent les influx nerveux venant du parasympathique
et du sympathique. Une exception s’applique : seule la voie motrice sympathique relie le contrôleur et les
vaisseaux sanguins. Dans ce cas-ci, il y a absence du parasympathique. Pour réguler la pression
artérielle, la voie sympathique stimule le cœur en augmentant le nombre de battement et la force de
contraction du myocarde puis, elle stimule les muscles des vaisseaux en réduisant leur diamètre
(vasoconstriction). Lorsque la pression artérielle baisse, la voie sympathique est plus active tandis que le
parasympathique diminue. Si au contraire la pression artérielle augmente, le sympathique sera inhibé et
le parasympathique, activé. Dans le cas des vaisseaux, c’est en contrôlant le nombre d’influx que la voie
sympathique peut produire une vasoconstriction ou une vasodilatation.

L’adrénaline, une hormone sécrétée par les glandes surrénales (situées sur les reins), agit sur ces
effecteurs de la même façon que le fait la voie nerveuse sympathique. Voyageant dans le sang, cette
hormone prolonge l’action du système nerveux sur ces organes. D’autres facteurs peuvent aussi faire
varier le diamètre des artérioles par exemple : la chaleur, l’alcool, l’acidité du sang. Dans ces cas, on voit
apparaître une vasodilatation.

LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 3


Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.
Cardiopathies

L’infarctus du myocarde (et non infractus), communément appelé crise cardiaque, est caractérisé par la
destruction d’une région du tissu musculaire entraînée par l’interruption de l’apport sanguin.
L’importance de l’infarctus dépend de l’ampleur de la région détruite. Le muscle cardiaque perd ainsi de
sa force, ce qui pourrait lui être fatal. L’interruption sanguine peut être provoquée par un thrombus ou un
embole dans les vaisseaux coronariens. Un thrombus est un caillot formé et demeurant sur place dans un
vaisseau. Il entraîne une thrombose. Dans ce cas-ci, on parle de thrombose coronaire. Un embole est un
caillot, bulle d’air, ou un débris qui circule dans les vaisseaux. Lorsque celui-ci se coince dans un
vaisseau de dimension plus petite, il entraîne une embolie. Il est fréquent de voir qu’une embolie
pulmonaire survient après une thrombophlébite (thrombus délogé des jambes).

Certains des facteurs de risque associés à l’infarctus sont l’hypercholestérolémie (haut taux de cholestérol
sanguin), l’hypertension (haute pression artérielle), l’usage du tabac, l’obésité, le diabète sucré et la
sédentarité.

Le cœur devient insuffisant lorsqu’il n’est plus capable de pomper la quantité de sang nécessaire pour
répondre aux besoins métaboliques des cellules. L’insuffisance cardiaque peut résulter d’une
hypertension chronique (à évolution lente) ou d’un infarctus. Les symptômes et les signes comprennent :
la fatigue, l’œdème périphérique et pulmonaire (accumulation de liquide interstitiel dans les tissus) et
l’hypertrophie cardiaque (augmentation de la masse du cœur).

Le sang

Le sang est un tissu fluide (hé oui un tissu) formé de cellules spécialisées, les globules rouges, les
globules blancs et les plaquettes en suspension dans un liquide, le plasma. Les cellules composent 45 %
du sang tandis que le plasma en compose 55 %. Presque la totalité des cellules sanguines sont des
globules rouges, les globules blancs composent moins de 1% et les plaquettes encore moins. Toutes ces
cellules prennent naissance dans la moelle osseuse et elles sont détruites principalement par la rate et le
foie, lorsqu’elles sont moins fonctionnelles.

L’eau est le constituant principal du plasma. En plus, le plasma contient des aliments sous forme simple
(glucose, acide aminé, acide gras, cholestérol…), l’oxygène, des ions tels que le sodium (Na++), les
hydrogènes (H+), le calcium (Ca++) et des protéines synthétisées par les cellules du foie (protéines
plasmatiques) telles que le fibrinogène (pour la coagulation), l’albumine (transporteur de bilirubine,
déchet de l’hémoglobine), des anticorps, des hormones. Il ne faut pas oublier que le plasma transporte
aussi les déchets métaboliques.

Les globules rouges (GR) ne possèdent pas de noyaux. L’hémoglobine, protéine qui compose les GR,
transporte l’oxygène et le CO2. L’hémoglobine est un pigment rougeâtre qui donne la coloration à ces
cellules. L’hématocrite est un test sanguin qui détermine la quantité de cellules (principalement les
globules rouges) d’un volume de sang donné. Ce test est fréquemment utilisé pour vérifier s’il y a dopage
des athlètes (par l’érythropoïétine, une hormone).

L’anémie résulte d’un nombre insuffisant de globules rouges ou d’une quantité insuffisante
d’hémoglobine dans le sang d’un individu. L’anémie peut aussi être due à une destruction prématurée des
GR (plus rapide que sa production) ou bien à une hémorragie, un manque de fer, de vitamine B12 ou
d’acides aminés. À l’opposé, la polyglobulie est caractérisée par une augmentation du nombre de GR.
Observé chez un athlète ou lorsqu’on séjourne en altitude pendant une longue période. Une polyglobulie

LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 4


Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.
sévère est pathologique. Elle augmente la viscosité du sang en provoquant une élévation de la pression
artérielle et favorise la formation de caillots.

Les globules blancs font partie du système de défense de l’organisme (immunitaire). Certains globules
blancs détruisent les intrus (bactéries, virus…) par phagocytose, d’autres produisent les anticorps
spécifiques aux microorganismes en question, et d’autres jouent un rôle dans les allergies
(hypersensibilité). Vous en connaîtrez plus un peu plus tard, car ce système sera développé à la fin de la
session.

Les plaquettes sont des éléments cellulaires, et non des cellules. Elles jouent un rôle important dans la
coagulation. Lorsqu’un vaisseau sanguin se brise, le sang coagule afin d’arrêter l’hémorragie et de
permettre la réparation du vaisseau lésé. Les plaquettes sont extrêmement visqueuses et ont la propriété
de s’agglutiner (former des amas) lorsque la circulation du sang est ralentie (stase) ou sur toute surface
qui cause un frottement à l’intérieur d’un vaisseau sanguin. Lorsqu’il y a rupture d’un vaisseau, les
plaquettes s’agglutinent à l’endroit de la blessure et libèrent un agent vasoconstricteur pour diminuer les
pertes de sang. Le tissu endommagé libère une enzyme et l’agglutination des plaquettes déclenche une
chaîne de réactions responsables de l’apparition du caillot.

Lorsque les vaisseaux sanguins portent des plaques de cholestérol, leur surface interne devient rugueuse
et ainsi le risque de déclencher une agglutination de plaquettes entraînant la formation d’un caillot
(thrombus) augmente. L’hémophilie est caractérisée par l’absence d’un des facteurs de coagulation
(protéine) et est héréditaire. Une hémorragie peut survenir spontanément ou consécutivement à un
traumatisme mineur.

Les liquides de l’organisme

Il est difficile de distinguer les différents liquides qui composent l’humain. Tout d’abord, le sang qui
circule dans les vaisseaux est composé en grande partie d ’eau. Arrivée dans les capillaires sanguins, une
partie de cette eau passe à travers la paroi des capillaires et rejoint les cellules. Ce liquide qui entoure les
cellules s’appelle le liquide interstitiel. Les cellules baignent dans ce liquide qui lui fournit tous les
éléments nutritifs, oxygène que le sang lui apporte et permet de remettre en suspension les déchets
qu’elles fabriquent. À la fin des capillaires, une partie de ce liquide ne parvient pas à retourner dans le
sang. Ce liquide demeure prisonnier dans les tissus. Il sera vite ramené à la circulation sanguine en
empruntant un autre réseau de vaisseaux, les vaisseaux lymphatiques. Les capillaires lymphatiques situés
entre les cellules sont là pour ramener le surplus de liquide interstitiel. Ce liquide une fois dans les
vaisseaux lymphatiques portera le nom de lymphe. La lymphe circulera par les veines lymphatiques, puis
dans les troncs collecteurs et sera acheminée dans des veines importantes juste à leur arrivée au cœur.
Donc, ultimement, la lymphe retournera dans la circulation sanguine.

LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 5


Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.
LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 6
Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.
ANNEXE B.3
EXERCICES SUR LA CIRCULATION ET LE SANG
ET GRILLE À COMPLÉTER «CONTRÔLE DE LA
PRESSION SANGUINE»

1. Mettre en ordre, à partir de la liste ci-dessous, les structures rencontrées par un globule rouge à partir
de l’oreillette droite du cœur, jusqu’à ce qu’il revienne à son point de départ, en sachant que ce
globule en quittant le cœur se dirigera vers le cerveau. Utiliser le schéma de physiologie intégrée
(dernière page de ces exercices) pour visualiser le chemin parcouru par le globule rouge, puis noter
les emplacements de ces vaisseaux.

Oreillette gauche Artériole du cerveau Artère pulmonaire


Oreillette droite Veinule pulmonaire Ventricule droit
Artère cérébrale Artériole pulmonaire Veine cave
Capillaire cérébrale Veine pulmonaire Veinule cérébrale
Oreillette droite Aorte Veine cérébrale
Ventricule gauche Capillaire pulmonaire

1. 10.
2. 11.
3. 12.
4. 13.
5. 14.
6. 15.
7. 16.
8. 17.
9.

2. À partir des réponses précédentes, indiquer l’endroit précis où :


a) le CO2 produit par les cellules sera expulser de celles-ci.
b) l’O2 de l’air pourra pénétrer dans le sang

3. Sur le schéma physiologie intégrée, distinguer le sang veineux et le sang artériel par une couleur
différente ? Contiennent-il la même concentration d’oxygène et de CO2 ? Préciser la raison.

Sang veineux : ____________________________________________________________________


_________________________________________________________________________________
Sang artériel : ____________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________

LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 1


Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.
4. Situer, sur le schéma physiologie intégrée, le système lymphatique.

5. Faites la différence entre les composantes du sang : d’une part, les globules rouges, les globules
blancs et les plaquettes, et d’autre part le plasma.
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________

6. À quoi associez-vous les deux bruits (toc,tac) du cœur ?


_________________________________________________________________________________

7. Qu’est-ce que le pouls ? Nommez trois informations cliniques obtenues par la prise du pouls.
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________

Une artère pulse. Peut-on percevoir la pulsation dans une veine ? Expliquer
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________

8. Pourquoi est-il possible de ressentir un étourdissement lorsqu’on se lève debout rapidement ?


_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________

9. Lorsqu’une femme atteinte d’un cancer du sein subit l’ablation de celui-ci, le chirurgien enlève
habituellement de nombreux ganglions et vaisseaux lymphatiques de la région du bras situé du coté
de la chirurgie. Comment se fait-il que suite à cette intervention, on observe un œdème localisé qui
se résorbera à la longue ?
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________

LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 2


Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.
10. Expliquer les liens existants entre la révolution cardiaque (alternance entre les systoles et les
diastoles) et les pressions systolique et diastolique des artères à la sortie du cœur.
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________

11. Connaissant la capillarisation des viscères et sachant que la peau est le plus grand organe du corps,
lui-même aussi vascularisé que tous les autres, expliquer comment il se fait qu’un individu développe
des « plaies de lit » s’il est maintenu longtemps dans la même position et qu’il ne peut en bouger par
lui-même ?
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________

12. Comment réagit l’organisme pour maintenir en tout temps la pression artérielle à des valeurs
normales ?
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________
_________________________________________________________________________________

LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 3


Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.
CONTRÔLE DE LA PRESSION ARTÉRIELLE
Inscrire les termes suivants dans les espaces appropriés :
Contrôle nerveux : sympathique et/ou parasympathique
Retour veineux (vers le cœur)
Viscosité du sang
Volume systolique
Fréquence cardiaque
Diamètre des artérioles (vasodilatation ou vasoconstriction)
Débit cardiaque

Pression artérielle

Résistance

Cause : force de
contraction du
myocarde

Polyglobulie

Contrôles locaux
Volume pré-systolique (dans les muscles)
(vol. du sang dans le cœur)
O2 Co2
H+ température

Entraîne vasodilatation

Action des muscles


Volume sanguin
squelettiques sur les
total
veines

LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 1


Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.
ANNEXE B.5
GRILLE À COMPLÉTER SUR L’HYPERTROPHIE DU
COEUR ET LISTE DES TERMES
Thème : Circulation sanguine
Texte : Cœur d’athlète

Question :

Comment les athlètes et certaines personnes peuvent-ils développer un gros cœur ?

Liste de termes à placer dans la grille :

1. Rétrécissement de l’orifice aortique


2. Augmentation de l’épaisseur de la paroi du ventricule
3. Diminution du retour veineux vers le coeur
4. Perte d’étanchéité de la valvule aortique
5. Course et natation
6. Augmentation du volume présystolique
7. Blocage respiratoire (ventilatoire)
8. Augmentation du travail du myocarde
9. Musculation et haltérophilie
10. Sténose aortique
11. Reflux du sang dans le ventricule
12. Insuffisance aortique
13. Augmentation de la cavité du ventricule

Par la suite, rédiger votre commentaire pour répondre à la question.


Une copie par équipe

LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 1


Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.
Comment les athlètes et certaines personnes peuvent-ils développer un gros cœur ?

Efforts musculaires Efforts musculaires


statiques dynamiques

Durcissement de la
valvule aortique

Augmentation du retour
veineux

Augmentation de la résistance à
l’éjection du sang

Hypertrophie
du coeur

LA CIRCULATION ET LE SANG EN AUTO-APPRENTISSAGE 2


Activité réalisée au Collège de Maisonneuve par Lise Bissonnette et Michel Saint-Arnaud, éditée par le Saut quantique.

Vous aimerez peut-être aussi