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MATHS

TERMINALE D

Tome 1
1er trimestre

Horma Ould Hamoud


Inspecteur de Mathématiques

1
Dans les ouvrages de la collection
ESSEBIL AU BAC- Mathématiques
vous trouverez :

Des résumés de cours pour réviser rapidement et


mémoriser les formules ;
Des QCM pour l’entraînement et la maîtrise des
notions du programme ;
Des exercices corrigés variés et progressifs pour
teser et approfondir vos connaissances ;
Des exercices de synthèse et des problèmes non
corrigés pour préparer éfficacement l’épreuve du
Bac ;
Quelques traductions pour améliorer le niveau
d’acquisition.

Dépôt légal : 2176/2020

Bibliothèque nationale - Nouakchott

© Tous droits réservés

2
AVANT PROPOS

Chers élèves de la 7ème AS,

Nous sommes heureux de mettre à votre disposition cette nouvelle


collection, "ES-SEBIL pour réussir au bac", qui constituer

a, nous l'espérons, un réel cheminement au succès.

A travers cette collection, le Département cherche, à court terme, à


améliorer l'enseignement/apprentissage afin d'avoir, de manière concrète, un
impact positif sur le niveau des apprenants.

Cette collection touche le programme en vigueur dans toutes ses dimensions


aussi bien théoriques que pratiques: rappels de cours, exercices corrigés et
exercices d’entrainement. Elle couvre toutes les disciplines de bases, toutes séries
confondues: sciences de la nature (SN), mathématiques (M) et lettres (LM et LO).

Permettez-nous, ici, d'exprimer nos sincères remerciements à nos frères


inspecteurs pour leurs efforts vivement louables et sincèrement reconnus.

Nous vous souhaitons, chers candidats au bac, plein succès et réussite et


prions qu'Allah, le Tout-Puissant, vous aide à en tirer profit.

‫ا‬ ‫ا‬ ‫و‬

L’Inspecteur Général

3
Sommaire

Thème Page

Chapitre 1 Nombres complexes 5

Résumé de cours 5

QCM 11
Enoncés des exercices corrigés 13

Corrigés des exercices 19

Exercices de synthèse 43

Chapitre 2 Suites numériques 55

Résumé de cours 55

QCM 60

Enoncés des exercices corrigés 62

Corrigés des exercices 67

Exercices de synthèse 86

Chapitre 3 Généralités sur les fonctions numériques 95

Résumé de cours 95

QCM 101

Enoncés des exercices corrigés 103

Corrigés des exercices 107

Exercices de synthèse 124

4
CHAPITRE 1 NOMBRES COMPLEXES

I. RESUME DE COURS
Le nombre i
Il existe dans l’ensemble des nombres complexes ℂ un élément
n'appartenant pas à ℝ , noté i tel que i 2 = −1 .
Le nombre i est solution dans ℂ de l’équation x2 + 1 = 0 .
1
On a alors : i 3 = −i , i4 = 1 , = −i .
i
Opérations dans ℂ
Soient a , b , a’ et b’ des réels. z = a + ib , z' = a'+ ib' .
1) (a + ib = a'+ ib') ⇔ (a = a';b = b') 4) (a + ib)2 = a2 − b2 + 2abi

2) z + z' = a + a'+ i(b + b') 5) (a − ib)2 = a 2 − b2 − 2abi

3) zz' = aa'− bb'+ i(ab'+ a'b) 6) (a + ib)(a − ib) = a2 + b 2

1 a − ib a b
7) a + ib ≠ 0 ⇒ a + ib = (a + ib)(a − ib) = a 2 + b 2 − i a 2 + b 2

Définitions et vocabulaire
Soient a et b des réels et z = a + ib .
Forme algébrique de z L'écriture z = a + ib
Partie réelle de z Re(z) = a

Partie imaginaire de z Im(z) = b

Le conjugué de z z = a − ib

Le module de z z = zz = a2 + b2

Argument de z où z ≠ 0 . On note arg z  a b


arg z = θ ⇒  cos θ = , sin θ = 
 z z

Forme trigonométrique de z avec z = z (cos θ + i sin θ )


(z ≠ 0;arg z = θ)

Forme exponentielle de z avec (z ≠ 0;arg z = θ) z = z e iθ

Nombres complexes 5
Représentation géométrique des nombres complexes
Le plan est muni d’un repère orthonormé (O;u, v) . Soient a et b des réels.
A tout nombre complexe z = a + ib , on peut associer le point M(a;b) du plan.
Le plan est appelé le plan complexe.
Le point image du nombre complexe z = a + ib M(a;b)
Le vecteur image du nombre complexe z = a + ib a 
OM  
b
a  Le nombre complexe
L’affixe du point M(a;b) et du vecteur OM  
b z = a + ib

L'affixe du vecteur AB Le nombre z B − z A


L'affixe du milieu du segment [ AB ] Le nombre
z A + zB
2
La distance AB AB = z B − z A

Conjugué d'un nombre complexe


Soient a,b ∈ IR et z , z 1 , z 2 des nombres complexes.
1) z = a + ib ⇒ z = a − ib 7) z = z
2) z = a + ib ⇒ zz = a + b
2 2
8) z1 + z 2 = z1 + z 2
3) z est réel ⇔ z = z 9) z 1 × z 2 = z1 × z 2
4) z est imaginaire pur ⇔ z = − z
10) z n = ( z ) ,
n
n∈Z
z+z
5) Re(z) =
2 1 1
11)  = , z1 ≠ 0
6) Im(z) =
z−z  z1  z1
2i
 z1  z1
12)  = , z2 ≠ 0
 z2  z2

Nombres complexes 6
Module d'un nombre complexe
Soient a,b ∈ IR et z , z 1 , z 2 des nombres complexes.

1) z = zz 1 1
7) = , z≠0
z z
2) z = a + ib ⇒ z = a 2 + b 2
z1 z1
3) z = 0 ⇔ z = 0 8) = , z2 ≠ 0
z2 z2

4) z = −z = z 9) z1 + z 2 ≤ z1 + z 2
5) z1 z 2 = z1 z 2 (L'inégalité triangulaire)

6) zn = z , n ∈ Z
n 10) AB = z B − z A

Argument d'un nombre complexe


Soient z , z 1 , z 2 des nombres complexes non nuls.

1) arg z = arg 1 = − arg z 5) z est réel ⇔ arg z = kπ, k ∈ ℤ


z
2) arg(z 1 z 2 )= argz 1 + argz 2 6) z est imaginaire pur ⇔ arg z = π + kπ, k ∈ ℤ
2

3) arg zn = narg z, n ∈ Z Soient A,B,C, D des points tels que AB ≠ 0,CD ≠ 0 .


z1 7) arg(z B − z A ) = (u; AB) [2 π]
4) arg = arg z1 − arg z 2
z2
z D − zC
8) arg = (AB;CD) [2π]
zB − z A

Notation exponentielle eix


Soient x et y des réels.
1) eix = cos x + i sinx 7) eix × eiy = ei(x + y)
2) 1ix = e − ix = cos x − i sin x 8)
eix
= ei(x − y )
e eiy
3) ei0 = ei2 π = 1 9) ( eix ) = einx , n ∈ Z
n

4) eiπ = −1
π
10) e ix = 1
i
5) e = i 2
11) Si z = λeix avec λ ∈ IR∗ , alors
π 3π
−i i
6) e 2
=e 2
= −i λ > 0 ⇒ arg z = x
λ < 0 ⇒ arg z = π + x

Nombres complexes 7
Formules d'Euler – Formule de Moivre

Formules d'Euler Soit x ∈ IR


eix + e− ix eix − e− ix
cos x = ; sin x =
2 2i
Formule de Moivre Soit x ∈ IR et n ∈ Z ;
(cos x + i sin x)n = cosnx + i sinnx

Les formules d'Euler permettent dans certains cas de transformer un


polynôme en cos x et sin x en une somme de cosinus et de sinus des multiples de
x (linéarisation).
La formule de Moivre permet d'exprimer cosnx et sinnx pour n ∈ ℕ, n ≥ 2 sous
forme d'un polynôme en cos x et sin x .

Équations du second degré dans ℂ


1. Cas particulier : équation à coefficients réels
az2 + bz + c = 0 où a,b,c ∈ ℝ ; a ≠ 0 .
Le discriminant ∆ = b2 − 4ac
∆>0 deux solutions réelles distinctes −b + ∆ −b − ∆
z1 = et z 2 =
2a 2a
∆=0 une solution réelle double z1 = z 2 =
−b
2a

∆<0 deux solutions complexes conjuguées : −b + i ∆ −b − i ∆


z1 = et z 2 =
2a 2a
2. Equation à coefficients complexes a,b,c ∈ ℂ ; a ≠ 0 .
Le discriminant ∆ = b2 − 4ac
Les racines carrées du discriminant sont les nombres complexes
δ = x + iy et −δ = −x − iy tel que δ 2 = ∆ avec x;y ∈ IR :

 x2 + y 2 = ∆ Les solutions de l'équation az2 + bz + c = 0 :



δ 2 = ∆ ⇔  x 2 − y 2 = Re( ∆ ) −b + δ
 2xy = Im( ∆ ) z1 = et z 2 = −b − δ
2a 2a


3. Somme et produit des solutions:


Somme : s = z 1 + z 2 = − b ; Produit: p = z 1 z 2 = c .
a a

Nombres complexes 8
Applications géométriques des nombres complexes

1) Nature d'un triangle


zC − z A
Soit ABC un triangle. On pose Z =
zB − z A

Nature du triangle ABC Relation caractéristique


Equilatéral i
π
−i
π
Z = e 3 ou Z = e 3

Rectangle en A Z est un imaginaire pur


Rectangle isocèle en A Z = i ou Z = −i
Isocèle en A Z =1

2) Alignement et orthogonalité
Soient A,B,C,D des points du plan.
Relation complexe Interprétation géométrique
zC − z A A,B,C sont alignés( A ≠ B, A ≠ C )
est réel
zB − z A

z D − zC Les droites (AB) et (CD) sont


est réel
zB − z A parallèles, (A ≠ B; C ≠ D) (

z D − zC AB = CD et (AB) ⊥ (CD) où
= ±i
zB − z A
( A ≠ B,C ≠ D )
z D − zC (AB) ⊥ (CD) où ( A ≠ B,C ≠ D )
est imaginaire pur
zB − z A

zD − zC (AB,CD) = θ [ 2π] et CD = λAB


= λeiθ ; λ ∈ ℝ∗+
zB − z A

zC − z A zB − z D A,B,C,D sont alignés ou cocycliques


× est réel
z B − z A zC − z D

Nombres complexes 9
3) Lieux géométriques simples

Le plan orienté est muni d'un repère orthonormal direct (O;u, v) . Considérons
un point variable M d'affixe z. Le point M' d'affixe z'. Les points A,B, Ω sont
fixes et d'affixes respectives a,b, ω .

Relation complexe Ensemble des points M


z−ω =r , r>0 Cercle de centre Ω et de rayon r

z−a = z −b Médiatrice de [AB]

arg
z −a π
= [π]
Cercle de diamètre [AB] privé de A et B
z−b 2

Le nombre z − a est Cercle de diamètre [AB] privé de B


z−b
imaginaire pur

arg
z −a π
= [2 π ]
Demi-cercle de diamètre [AB] privé de A et B
z−b 2

arg
z −a
= 0 [ π]
Droite (AB) privée de A et B
z−b

Le nombre − est réel


z a Droite (AB) privée de B
z−b

z −a Cercle centré sur (AB) de diamètre [IJ] tel que


= k , k > 0;k ≠ 1
z −b
I = bar{(A,1);(B,k)} ;J = bar{(A,1);(B, −k)}

arg
z −a
= α [ π] , α ≠ 0 [ π]
Cercle passant par A et B privé de A et B
z−b

arg
z−a
= α [2 π ] ,α ≠ 0 [ π]
Arc capable d'extrémités A et B exclues
z−b

Nombres complexes 10
II. QUESTIONNAIRES A CHOIX MULTIPLE

QCM 1
Dans le tableau suivant, une seule des réponses proposées à chaque question
est correcte.
Ecrire le numéro de chaque question et donner la réponse qui lui correspond.
N Réponses
Questions
° A B C D
π
Si est un
2 1
1 z= z = −z zz = i z=z
argument de z , z
alors
π
i
Si z = −1 + 2e 3 , π

( −1 + 3 ) e
i
π π π 3
alors la forme i i i
2 e 2 3e 2
i 3e 3
exponentielle de z
est :
Si z + z = 2 + 4i ,
3 z = −3 + 4i z = −3 − 4i z = 4i z = −4 + 3i
alors
π π π π π
Si
i
z = (1 − i)e , 6 arg z = + arg z = π + arg z = π
4 2 6 6 6 arg z = −
alors 12
Si z = 4 + (1 − 5i)i ,
5 alors la partie 9 8 4 -1
réelle de z est
Si
π π
i i
z1 = 2 e 4 ; z2 = −2 e 2
3π π
6 , alors le rapport 2e
i
4
2e
i
4 −1 − i 1− i
z2
est égal à
z1

Nombres complexes 11
QCM 2
Dans le tableau suivant, une seule des réponses proposées à chaque question
est correcte.
Ecrire le numéro de chaque question et donner la réponse qui lui correspond.
Questions Réponses
A B C D
1 La forme 2 + 5i −4 19 16 19 6
+ i + i + 2i
algébrique de 13 13 13 13 5
2 + 5i
est
3 − 2i
Le module de 2 4
2
( 2 − 2i 3 )
2 1
3 2 2
est 8
(1 + i )( 2i )
3

π
Si est un réel positif imaginaire pur réel négatif d’argument
4
3 argument de z , π
alors le nombre 4
π
i
z3e 4 est
Si
4 zA − zB 1 3 isocèle et non rectangle
= − +i rectangle et
z A − zC 2 2 rectangle équilatéral
isocèle
et non
, alors le triangle isocèle
ABC est :
L’ensemble des
5 points M d’affixe z un cercle
tels que une droite
la médiatrice privé de
un cercle privée d’un
z − 1 + 2i d’un segment deux
= 13 point
2 + 3i points
est :

Soit n ∈ ℕ* et
6
θ ∈ ℝ . La forme cos(nθ)+isin(nθ) cos θn + isin θn ( ) ( )
*
ncos θ+ insin θ
algébrique de einθ

(e )
n

est :

Nombres complexes 12
III. ENONCES DES EXERCICES CORRIGES

Exercice 1
Ecrire sous forme algébrique chacun des nombres :
1 + 5i
z1 = (3 + 2i)(2 − 3i), z 2 = ,
5−i
2i + 4
z 3 = 2 − 3i + , z 4 = (1 + 2i)(3 − 5i)(1 − 2i),
2 + 3i
3 − 5i 4 − 3i 2 + 5i 4 + i
z5 = + , z6 = + ,
5+i 3+ i 4 − i 2 − 5i
2 + 3i 5i
z 7 = (1 − 2i)3 , z8 = +
3i 3 − 2i

Exercice 2
On pose f (z) = (3 − 2i)z2 + (5 − i)z + 2 + 5i
Calculer et donner la forme algébrique de chacun des nombres :
f (i), f (3 + 2i), f (1 + i), f (5 − i)

Exercice 3

On pose f (z) = (5 + i)z + (1 + 2i) z + 4 − 3i où z désigne le conjugué de z
Calculer et donner la forme algébrique de chacun des nombres :
f (5 − i), f (1 + 2i), f (3 + 4i), f (5 + 3i)

Exercice 4
(1 − 2i)z + 2 + 3i
Soit f (z) = où z est un nombre complexe.
(3 − 2i)z − 2 − 5i

1) Calculer et donner la forme algébrique de chacun des nombres :


f (5 + i), f (2i), f (3 + 2i), f (1 − i)

2) Résoudre dans ℂ chacune des équations


3
f (z) = 1, f (z) = .
2
Ecrire les solutions sous forme algébrique.

Nombres complexes 13
Exercice 5
Soit
Z1 = (1 + 5i)2020 + (1 − 5i)2020
Z2 = (1 + 5i)2020 − (1 − 5i)2020

Montrer que Z1 est réel et Z 2 imaginaire pur.


Exercice 6
Calculer le module de chacun des nombres complexes suivant:
z1 = 4 − 3i, z 2 = (3 + i)(2 + 5i),
2 + 4i
z3 = , z 4 = (1 + 2i)(3 − 5i)(1 − 2i),
2 + 3i
(3 − 5i)(5 + 2i)3
z5 =
(2 + 5i) 4

Exercice 7
Calculer le module et un argument de chacun des nombres complexes
suivants:
4 + 4i
z1 = 4 + 4i, z 2 = 3 + i 3, z 3 = ,
3+i 3
(3 − i 3)(4 + 4i)3
z 4 = (4 + 4i)(3 + i 3), z 5 = .
(3 + i 3) 4

Exercice 8
En utilisant les résultats de l’exercice précédent, écrire chacun des nombres
suivants sous forme trigonométrique et exponentielle.
4 + 4i
z1 = 4 + 4i, z 2 = 3 + i 3, z 3 = ,
3+i 3
(3 − i 3)(4 + 4i)3
z 4 = (4 + 4i)(3 + i 3), z 5 = .
(3 + i 3) 4

Exercice 9
z1
Soit z1 = 4 + 4i, z 2 = 3 + i 3 , z3 = , z 4 = z1z 2
z2

1) Ecrire z1 et z 2 sous la forme trigonométrique.


2.a) Donner les formes trigonométrique et algébrique de z 3 .
Nombres complexes 14
b) En déduire cos π , sin π .
12 12
3.a) Donner les formes trigonométrique et algébrique de z 4 .
5π 5π
b) En déduire cos , sin .
12 12
Exercice 10 (Bac)

Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé (O;u, v) .

1.a)Résoudre dans ℂ l’équation E1 : z 2 + 2z + 10 = 0

On note z1 et z2 ses solutions avec Imz2 ≤ 0 .

b)Résoudre dans ℂ l’équation E 2 : z2 − 4z + 20 = 0


On note z 3 et z 4 ses solutions avec Imz4 ≤ 0 .
2) On considère les points A, B, K , L et E d’affixes respectives z A = z1 , z B = z 2
, z K = z 3 , z L = z 4 et z E = z3 − 2i .

a) Placer les points A , B, K, L , et E dans le repère (O;u, v) .


b) Ecrire z E = z3 − 2i sous forme algébrique et trigonométrique.
c) Déterminer la nature du quadrilatère ABLE et du triangle AKE .
z − 2 − 4i
3) Pour tout nombre complexe z tel que z ≠ −1 + 3i on pose : f (z) = .
z + 1 − 3i

Déterminer et représenter dans le même repère les ensembles des points M


du plan d’affixe z dans chacun des cas suivants :
Γ1 tel que f(z) = 1 .

Γ2 tel que f (z) − 1 = 10 .

Exercice 11

1. On pose P(z) = z 3 − 5z 2 + 12z − 8 où z est un


nombre complexe.
a) Calculer P(1) .
b) Déterminer a et b tels que pour tout z de ℂ on a:
P(z) = (z − 1)(z + az + b) .
2

c) Résoudre dans ℂ , l’équation : P(z) = 0 .


Nombres complexes 15
2. On considère le plan complexe rapporté à un repère orthonormal (O; u, v ) .

Soient les points A , B et C d’affixes respectives : z1 = 1 , z2 = 2 + 2i et


z3 = 2 − 2i .

a) Calculer le module et un argument de chacun des nombres z1 , z 2 et z 3 .

b) Placer les points A , B et C dans le repère (O; u, v ) .


z2
3.a) Ecrire le nombre sous forme algébrique. En déduire la nature du
z3
triangle OBC .
b) Déterminer et représenter l’ensemble Γ des points M d’affixe z telle que
z −1
= 1.
z − 2 − 2i

Exercice 12 (Bac)

1. Pour tout nombre complexe z on pose : P(z) = z 3 − z 2 − 4z − 6 .


a) Calculer P(3) .
b) Déterminer les réels a et b tels que pour tout z on a:
P(z) = (z − 3)(z + az + b) .
2

c) Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexe, l’équation P(z) = 0 .


2. On considère, dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé
(O; u , v) , les points A , B , C et D d’affixes respectives z A = 3 + 2i ,
zB = −1 + i , zC = −1 − i et z D = 3 .

a) Placer les points A , B , C et D dans le repère (O; u , v) .


b) Comparer l’affixe du milieu de [ AC ] à celle du milieu de [ BD ] .

c) En déduire la nature du quadrilatère ABCD .


d) Déterminer et construire l’ensemble des points M d’affixe z telle que
z − 3 = z +1−i .

Nombres complexes 16
Exercice 13

On considère le plan complexe muni d’un repère orthonormé (O;u , v) .


1. Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexes, chacune des équations
suivantes : z 2 − 4z + 13 = 0 (E1 ) z 2 − 6z + 13 = 0 (E2 )
z − 2 − 3i
2. Pour tout nombre complexe z tel que z ≠ 3 − 2i on pose : f (z) =
z − 3 + 2i
Calculer α = f (7 + 4i) puis donner son écriture algébrique et trigonométrique.

3. On considère les points A , B et C d’affixes respectives z A = 2 + 3i ,


zB = 3 − 2i et zC = 5 + i .

a) Placer dans le repère (O;u , v) les points A , B et C .

b) Calculer f (z C ) puis donner son écriture algébrique et trigonométrique. En


déduire la nature du triangle ABC .
c) Déterminer puis construire l’ensemble Γ1 des points M du plan d’affixe z
tels que f (z) = 1 .

d) Déterminer puis construire l’ensemble Γ2 des points M du plan d’affixe z


tels que le nombre f (z ) soit imaginaire pur.

Exercice 14

Résoudre dans ℂ l’équation suivante sachant qu'elle admet une racine réelle :
z 3 − (6 + 3i)z 2 + (21 + 19i)z − 26(1 + i) = 0

Exercice 15 (Bac)

2− 3 2+ 3
Dans ℂ on donne : a = +i
2 2

1) Calculer a 2 . Donner le module et un argument de a 2 .


2) En déduire le module et un argument de a .

Nombres complexes 17
5π 5π
3) En déduire cos , sin .
12 12
4) Donner les entiers naturels n tels que a n soit réel.

Exercice 16
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé (O;u, v) .) On pose :
P(z) = z 3 − (11 + 6i)z² + (28 + 38i)z − 12 − 60i où z est un nombre complexe.

1) Calculer P(3) et déterminer les nombres a et b tels que pour tout z de ℂ :


P(z) = (z − 3)(z² + az + b) .

2) Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexes, l’équation P(z) = 0 .

Exercice 17
Pour tout nombre complexe z on pose :
P(z) = z − (1 + 2cos θ)z + (1 + 2cos θ)z − 1 où θ ∈ [ 0;2π[ .
3 2

Calculer P(1) puis déterminer les solutions z 0 , z 1 et z 2 de l’équation


P(z) = 0 sachant que z 0 est réel, et Im z1 ≥ 0 si sin θ ≥ 0 .

Exercice 18
Dans le plan orienté, on considère deux triangles ABC et DEF équilatéraux
directs. Les points G et H tels que EDBG et CDFH soient des
parallélogrammes. Soient a,b,c,d,e,f,g et h les affixes respectives des points
A,B,C,D,E,F,G et H.

1) Exprimer c − a en fonction de b − a , puis f − d en fonction de e − d .

2) Exprimer g en fonction de b,d et e ; puis h en fonction de c,d et f.

3) Démontrer que le triangle AGH est équilatéral.

Nombres complexes 18
IV. CORRIGES DES EXERCICES

Corrigé 1
z1 = (3 + 2i)(2 − 3i)
= 6 − 9i + 4i + 6i 2
= 6 − 9i + 4i − 6
= 12 − 5i.
1 + 5i
z2 =
5−i
(1 + 5i)(5 + i)
=
(5 − i)(5 + i)

5 + i + 25i − 5 26i
z2 = = = i.
25 + 1 26
2i + 4 (2 − 3i)(2 + 3i) + 2i + 4
z3 = 2 − 3i + =
2 + 3i 2 + 3i
4 + 9 + 2i + 4 17 + 2i
= =
2 + 3i 2 + 3i
(17 + 2i)(2 − 3i) 34 − 51i + 4i + 6
= =
(2 + 3i)(2 − 3i) 4+9
40 47
z3 = − i.
13 13

z 4 = (1 + 2i)(3 − 5i)(1 − 2i) = (1 + 2i)(1 − 2i)(3 − 5i)


= 5(3 − 5i)
z 4 = 15 − 25i.

3 − 5i 4 − 3i (3 − 5i)(3 + i) + (5 + i)(4 − 3i)


z5 = + =
5+i 3+i (5 + i)(3 + i)
9 + 3i − 15i + 5 + 20 − 15i + 4i + 3
=
15 + 5i + 3i − 1
37 − 23i (37 − 23i)(14 − 8i)
z5 = =
14 + 8i (14 + 8i)(14 − 8i)
334 − 618i
=
196 + 64
334 618
z5 = − i.
260 260

Nombres complexes 19
2 + 5i 4 + i (2 + 5i)(2 − 5i) + (4 − i)(4 + i)
z6 = + =
4 − i 2 − 5i (4 − i)(2 − 5i)

4 + 25 + 16 + 1 46 3 + 22i
= = ×
8 − 20i − 2i − 5 3 − 22i 3 + 22i
138 + 1012i 138 1012
z6 = = + i.
9 + 484 493 493

z 7 = (1 − 2i)3 = (1 − 2i)(1 − 2i)2 = (1 − 2i)(1 − 4i − 4)

= (1 − 2i)(−3 − 4i) = −3 − 4i + 6i − 8
z7 = −11 + 2i.

2 + 3i 5i (2 + 3i)(3 − 2i) + (3i)(5i)


z8 = + =
3i 3 − 2i 3i(3 − 2i)

6 − 4i + 9i + 6 − 15 −3 + 5i 6 − 9i
= = ×
9i + 6 6 + 9i 6 − 9i
−18 + 27i + 30i + 45
=
36 + 81
27 + 57i
=
117
27 57
z8 = + i.
117 117

3 19
Enfin z8 = + i
13 39

Corrigé 2
On a : f (z) = (3 − 2i)z2 + (5 − i)z + 2 + 5i
f (i) = (3 − 2i)(i)2 + (5 − i)i + 2 + 5i
= −3 + 2i + 5i + 1 + 2 + 5i
= 12i.

f (3 + 2i) = (3 − 2i)(3 + 2i)2 + (5 − i)(3 + 2i) + 2 + 5i


= (9 + 4)(3 + 2i) + 15 + 10i − 3i + 2 + 2 + 5i

= 13(3 + 2i) + 19 + 12i


= 39 + 26i + 19 + 12i
= 58 + 38i.

Nombres complexes 20
f (1 + i) = (3 − 2i)(1 + i) 2 + (5 − i)(1 + i) + 2 + 5i
= (3 − 2i)(2i) + 5 + 5i − i + 1 + 2 + 5i
= 6i + 4 + 8 + 9i
= 12 + 15i.

f (5 − i) = (3 − 2i)(5 − i) 2 + (5 − i) 2 + 2 + 5i
= (3 − 2i)(25 − 10i − 1) + (25 − 10i − 1) + 2 + 5i
= (3 − 2i)(24 − 10i) + 26 − 5i
= 72 − 30i − 48i − 20 + 26 − 5i
= 78 − 83i.

Corrigé 3

On a f (z) = (5 + i)z + (1 + 2i) z + 4 − 3i

On remplace z par sa valeur dans chaque cas :

f (5 − i) = (5 + i)(5 − i) + (1 + 2i) (5 − i)+ 4 − 3i


= 25 + 1 + (1 + 2i)(5 + i) + 4 − 3i
= 30 + 5 + i + 10i − 2 − 3i
= 33 + 8i.

f (1 + 2i) = (5 + i)(1 + 2i) + (1 + 2i)(1 + 2i) + 4 − 3i


= 5 + 10i + i − 2 + 1 + 4 + 4 − 3i
= 12 + 8i.

f (3 + 4i) = (5 + i)(3 + 4i) + (1 + 2i)(3 + 4i) + 4 − 3i


= 15 + 20i + 3i − 4 + (1 + 2i)(3 − 4i) + 4 − 3i
= 15 + 20i + 3 − 4i + 6i + 8
= 26 + 22i.

f (5 + 3i) = (5 + i)(5 + 3i) + (1 + 2i)(5 + 3i) + 4 − 3i


= 25 + 15i + 5i − 3 + (1 + 2i)(5 − 3i) + 4 − 3i
= 26 + 17i + 5 − 3i + 10i + 6
= 37 + 24i.

Corrigé 4
On a
(1 − 2i)(5 + i) + 2 + 3i
f (5 + i) =
(3 − 2i)(5 + i) − 2 − 5i
5 + i − 10i + 2 + 2 + 3i
=
15 + 3i − 10i + 2 − 2 − 5i

Nombres complexes 21
9 − 6i 9 − 6i 15 + 12i
= = ×
15 − 12i 15 − 12i 15 + 12i
135 + 108i − 90i + 72
=
225 + 144

207 + 18i 207 18


= = + i
369 369 369

23 2
f (5 + i) = + i
41 41
(1 − 2i)(2i) + 2 + 3i 2i + 4 + 2 + 3i
f (2i) = =
(3 − 2i)(2i) − 2 − 5i 6i + 4 − 2 − 5i

6 + 5i 6 + 5i 2 − i
= = ×
2+i 2+i 2−i
12 − 6i + 10i + 5
=
4 +1
17 + 4i 17 4
= = + i.
5 5 5
(1 − 2i)(3 + 2i) + 2 + 3i
f (3 + 2i) =
(3 − 2i)(3 + 2i) − 2 − 5i
3 + 2i − 6i + 4 + 2 + 3i
=
9 + 4 − 2 − 5i
9 − i 11 + 5i 99 + 45i − 11i + 5
= × =
11 − 5i 11 + 5i 121 + 25
104 + 34i 104 34
= = + i
146 146 146
52 17
= + i.
73 73
(1 − 2i)(1 − i) + 2 + 3i
f (1 − i) =
(3 − 2i)(1 − i) − 2 − 5i
1 − i − 2i − 2 + 2 + 3i
=
3 − 3i − 2i − 2 − 2 − 5i
1 −1 + 10i −1 + 10i
= × =
−1 − 10i −1 + 10i 1 + 100
−1 + 10i
=
101
−1 10
= + i.
101 101

Nombres complexes 22
(1 − 2i)z + 2 + 3i
f (z) = 1 ⇒ =1
(3 − 2i)z − 2 − 5i
⇒ (1 − 2i)z + 2 + 3i = (3 − 2i)z − 2 − 5i

⇒ [(1 − 2i) − (3 − 2i)]z = −2 − 5i − 2 − 3i


⇒ −2z = −4 − 8i
⇒ z = 2 + 4i.

3 (1 − 2i)z + 2 + 3i 3
f (z) = ⇒ =
2 (3 − 2i)z − 2 − 5i 2
⇒ 2 ( (1 − 2i)z + 2 + 3i ) = 3 ( (3 − 2i)z − 2 − 5i )

⇒ (2 − 4i)z + 4 + 6i = (9 − 6i)z − 6 − 15i


⇒ [(2 − 4i) − (9 − 6i)]z = −6 − 15i − 4 − 6i
⇒ (−7 + 2i)z = −10 − 21i

−10 − 21i
⇒z=
−7 + 2i
−10 − 21i −7 − 2i
⇒z= ×
−7 + 2i −7 − 2i

70 + 20i + 147i − 42
⇒z=
49 + 4
28 + 167i
⇒z=
53
28 167i
⇒z= + .
53 53

Corrigé 5
Pour montrer que Z1 est réel, il suffit de montrer que Z1 = Z1 .
On a
Z1 = (1 + 5i) 2020 + (1 − 5i)2020
= (1 + 5i) 2020 + (1 − 5i)2020

= (1 + 5i) 2020 + (1 − 5i)2020


= (1 − 5i) 2020 + (1 + 5i)2020

= (1 + 5i) 2020 + (1 − 5i)2020


= Z1

Alors Z1 est réel.


Pour montrer que Z 2 est imaginaire pur, il suffit de montrer que Z2 = −Z2 .

Nombres complexes 23
Z2 = (1 + 5i)2020 − (1 − 5i)2020
= (1 + 5i) 2020 − (1 − 5i) 2020

= (1 + 5i) 2020 − (1 − 5i)2020


= (1 − 5i) 2020 − (1 + 5i)2020
= − ( (1 + 5i)2020 − (1 − 5i)2020 )
= − Z2

Alors Z 2 est imaginaire pur.


Corrigé 6
On utilise les propriétés des modules :
z1 = 42 + 32 = 16 + 9 = 25 = 5,
z 2 = 3 + i 2 + 5i = 9 + 1 × 4 + 25 = 290,

2 + 4i 2 + 4i 4 + 16 20
z3 = = = = ,
2 + 3i 2 + 3i 4+9 13
z4 = (1 + 2i)(3 − 5i)(1 − 2i) = 1 + 2i 3 − 5i 1 − 2i
= 1 + 4 × 9 + 25 × 1 + 4 = 5 34,

(3 − 5i) (5 + 2i)3
(3 − 5i)(5 + 2i)3
z5 = =
(2 + 5i)4 (2 + 5i)4

9 + 25 × ( 25 + 4)3 34
= = .
( 4 + 25) 4 29

Corrigé 7
1) On a
z1 = 4 + 4i ⇒ z1 = 16 + 16 = 32 = 4 2

On note arg z1 = θ1 . Alors :


 4 1
cos θ1 = 4 2 = 2 π
 ⇒ θ1 =
sin θ = 4 1 4
=
 1
4 2 2

2) On a z 2 = 3 + i 3 ⇒ z 2 = 9 + 3 = 12 = 2 3

On note arg z 2 = θ2 . Alors :

Nombres complexes 24
 3 3
cos θ2 = =
 2 3 2 π
 ⇒ θ2 =
 3 1 6
sin θ2 = 2 3 = 2

z1
3) On constate que z3 = .
z2

z1 z 4 2 2
Alors z3 = = 1 = =2
z2 z2 2 3 3

z1 π π π
et arg z3 = arg = arg z1 − arg z 2 = − =
z2 4 6 12

4) On constate que z4 = z1z2 .

Alors z4 = z1z2 = z1 z 2 = 4 2 × 2 3 = 8 6 ,
π π 5π
arg z 4 = arg z1z 2 = arg z1 + arg z 2 = + =
4 6 12

z 2 z13
5) On constate que z5 = . Alors
z 42
3
z 2 z13 z 2 z13 z 2 z1 2 3(4 2)3 16 2
z5 = 4
= 4
= 4
= 4
z5 =
z2 z2 z2 (2 3) 3 3

z 2 z13
arg z5 = arg = arg z 2 z13 − arg z 42
z 42
= arg z 2 + arg z13 − arg z 42
= − arg z 2 + 3arg z1 − 4 arg z 2

3π 5π −π
arg z5 = 3arg z1 − 5arg z 2 = − . . Alors arg z 5 = .
4 6 12

Corrigé 8
D’après l’exercice précédent :

1) z1 = 4 2 et arg z1 = π
4

Forme trigonométrique : z1 = 4 2(cos π + i sin π )


4 4
1 1
ou z1 = 4 2( +i )
2 2

Nombres complexes 25
π
i
Forme exponentielle : z1 = 4 2e 4 .
π
2) z2 = 2 3 et arg z 2 = ‫؛‬
6
π π
Forme trigonométrique : z 2 = 2 3(cos + i sin )
6 6

3 1
Ou z 2 = 2 3( + i) .
2 2
π
i
Forme exponentielle : z 2 = 2 3e 6 .

et arg z 3 = π ‫؛‬
2
3) z3 = 2
3 12

2 π π
Forme trigonométrique : z3 = 2 (cos + i sin ) .
3 12 12

2 i12π
Forme exponentielle : z3 = 2 e .
3

4) z4 = 8 6 et arg z 4 = 5π ‫؛‬
12

Forme trigonométrique : z 4 = 8 6(cos 5π + i sin 5π ) .


12 12

i
Forme exponentielle : z 4 = 8 6e . 12

et arg z 5 = −π ‫؛‬
16 2
5) z5 =
3 3 12

16 2 −π −π
Forme trigonométrique : z5 = (cos + i sin ) .
3 3 12 12
π
16 2 −i
Forme exponentielle : z5 = e 12
.
3 3

Corrigé 9
1) Forme trigonométrique de z1 et z 2 :
D’après l’exercice précédent on a :
π π π π
z1 = 4 2(cos + i sin ) , et z 2 = 2 3(cos + i sin )
4 4 6 6

2.a) Forme trigonométrique de z 3 :

Nombres complexes 26
2 π π
D’après l’exercice précédent on a : z3 = 2 (cos + i sin ) (*)
3 12 12

Pour écrire z 3 sous la forme algébrique, on multiplie par le conjugué du


4 + 4i 3 − i 3
dénominateur : z3 = ×
3+i 3 3−i 3

3+ 3 3− 3
On obtient : z3 = + i (**)
3 3

b) Par comparaison des écritures (*) et (**) du nombre z 3 on obtient :


3+ 3
5π 3 3+3 3 +1 6+ 2
cos = 3 = = =
12 2 2 6 2 2 2 4
3

3− 3
5π 3 3 −3 3 −1 6− 2
sin = 3 = = =
12 2 2 6 2 2 2 4
3

3.a) D’après l’exercice précédent on a :


5π 5π
z 4 = 8 6(cos + i sin ) (*)
12 12
Pour la forme algébrique de z 4 , on développe :
z 4 = (4 + 4i)(3 + i 3)

z 4 = 12 − 4 3 + (12 + 4 3)i (**)


b) Par comparaison des écritures (*) et (**) du nombre z 4 on obtient :

π 12 − 4 3 3 − 3 3 −1 6− 2
cos = = = =
12 8 6 2 6 2 2 4

π 12 + 4 3 3 + 3 3 +1 6+ 2
sin = = = =
12 8 6 2 6 2 2 4

Corrigé 10
1) Résolutions d’équations:
a) E1 z2 + 2z +10 = 0

Le discriminant : ∆ = 22 − 4 ×1×10 = −36 = (6i)2


Les solutions z1 et z 2 avec Imz2 ≤ 0 :

Nombres complexes 27
−2 + 6i
z1 = = −1 + 3i et z 2 = −2 − 6i = −1 − 3i
2 2

Ensemble de solution : S1 = {−1 + 3i, −1 − 3i}

b) E2 : z2 − 4z + 20 = 0
∆ = 42 − 4 ×1× 20 = 16 − 80 = −64 = (8i)2

Les solutions z 3 et z 4 avec Imz4 ≤ 0 :


4 + 8i
z3 = = 2 + 4i et z 4 = 4 − 8i = 2 − 4i
2 2

Ensemble de solution : S2 = {2 + 4i, 2 − 4i}


2.a) Représentation des points :
z A = z1 = −1 + 3i ⇒ A(−1,3) , z B = z 2 = −1 − 3i ⇒ B(−1, −3)

z K = z3 = 2 + 4i ⇒ K(2, 4) , z L = z 4 = 2 − 4i ⇒ L(2, −4)

z E = z3 − 2i = 2 + 4i − 2i = 2 + 2i ⇒ E(2, 2)

b) Forme algébrique de zE :
z E = z3 − 2i = 2 + 4i − 2i ⇒ z E = 2 + 2i

Forme trigonométrique :
zE = 2 + 2i ⇒ zE = 22 + 22 = 8 = 2 2

 1 1  π π
zE = 2 2  + i  ⇒ z E = 2 2  cos + i sin 
 2 2   4 4

c) Nature du quadrilatère ABLE :


D’après la figure, il semble que ABLE est un parallélogramme. Pour la
démonstration on a :
z AB = z B − z A = −1 − 3i + 1 − 3i = −6i

z EL = z L − z E = 2 − 4i − 2 − 2i = −6i

zAB = zEL ⇒ AB = EL

Alors ABLE est un parallélogramme.


Nature du triangle AKE :
D’après la figure, il semble que AKE est isocèle en A. Pour la démonstration
on a :

Nombres complexes 28
AK = zK − zA = 2 + 4i + 1 − 3i = 3 + i = 10

AE = zE − zA = 2 + 2i + 1 − 3i = 3 − i = 10

AK=AE. Alors le triangle AKE est isocèle en A.


3.a) L’ensemble Γ1 des points M du plan d’affixe z tels que f(z) = 1 :

z − 2 − 4i z − zK
On a f (z) = . On constate que f (z) = .
z + 1 − 3i z − zA

z − zK
Alors : f (z) = 1 ⇔ = 1 ⇔ z − zK = z − zA ⇔ MK = MA
z − zA

D’où l’ensemble Γ1 est la médiatrice du segment [ AK] .


Pour la construction, voir la figure.
b)L’ensemble Γ2 des points M du plan d’affixe z tels que f (z) − 1 = 10 :
z − 2 − 4i
On a f (z) − 1 = 10 ⇔ − 1 = 10
z + 1 − 3i

z − 2 − 4i − z − 1 + 3i
⇔ = 10
z + 1 − 3i

−3 − i −3 − i
⇔ = 10 ⇔ = 10
z + 1 − 3i z + 1 − 3i

10
⇔ = 10 ⇔ z − zA = 1 ⇔ AM = 1
z − zA

Alors Γ2 est le cercle de centre A et de rayon 1.


Pour la construction, voir la figure.
Corrigé 11

On a pour tout nombre complexe z : P(z) = z 3 − 5z 2 + 12z − 8


1. a) En remplaçant z par 1 on obtient :
P(1) = (1)3 − 5(1) + 12(1) − 8 = −4 + 4 = 0
b) 1ère méthode : identification
Pour déterminer a et b tels que : P(z) = (z − 1)(z 2 + az + b) , on utilise une
identification (Développer, réduire, ordonner le second membre et identifier) :

Nombres complexes 29
(z - 1)(z 2 + az + b) = z 3 + az 2 + bz - z 2 - az - b
= z 3 + (a - 1)z 2 + (b - a)z - b
Par identification :
z 3 − 5z 2 + 12z − 8 = z 3 + (a -1)z 2 + (b - a)z - b , pour tout z ∈ ℂ; on obtient le

 a − 1 = −5
 a = −4
système :  b − a = 12 ⇔ 
 − b = −8 b=8

Alors, pour tout z ∈ ℂ; P(z) = (z -1)(z 2 - 4z + 8)
2ème méthode : Division euclidienne
z 3 − 5z 2 + 12z − 8 z −1

z3 − z2 z2 − 4z + 8
−4z 2 + 12z − 8
−4z 2 + 4z
8z − 8
8z − 8
0
On en déduit que, pour tout z ∈ ℂ; P(z) = (z -1)(z 2 - 4z + 8)
soit a = −4 et b = 8 .
3ème méthode : Tableau d’Horner
L’utilisation du tableau d’Horner permet à la fois de calculer P(1) et
factoriser P(z) , (si P(1) = 0 ) :
1 -5 12 -8
1 1 -4 8
1 -4 8 0
D’où : a = −4 , b = 8 , P(1) = 0 et P(z) = (z -1)(z 2 - 4z + 8)

c) L’équation P(z) = 0 équivaut z − 1 = 0 ou z 2 − 4z + 8 = 0 .

* Si z − 1 = 0 on obtient la solution z1 = 1

*Si z 2 − 4z + 8 = 0 , on a ∆ = 16 − 32 = −16 = (4i)2


Nombres complexes 30
4 + 4i 4 − 4i
Les solutions de cette équation sont : z 2 = = 2 + 2i ; z3 = = 2 − 2i
2 2
(Ces solutions sont conjuguées car les coefficients sont réels et le discriminant
est négatif).

L’ensemble de solutions de l’équation P(z) = 0 est : S = {1; 2 + 2i; 2 − 2i}

2. Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormal direct (O; u, v ) . Les


points A , B et C sont d’affixes : z A = 1 , z B = 2 + 2i et z C = 2 − 2i .
a) Calcul de modules arguments :
z 1 = 1 = 1 , arg z 1 = 0 [ 2 π ]

π
z 2 = 22 + 22 = 8 , arg z2 =
4
[ 2π]
−π
z 3 = 22 + ( −2)2 = 8 , arg z 3 =
4
[ 2π]
b) Représentation des
y
points : 3

Les points A,B et C ont pour


affixes Les points z A = 1 ,
B
z B = 2 + 2i et z C = 2 − 2i . Alors
A(1;0) , B(2;2) et C(2; −2) . 1

3.a) On a : O 1 A 4 x

z 2 2 + 2i
=
z 3 2 − 2i
1+ i
=
1−i C

(1 + i)(1 + i)
=
(1 − i)(1 + i)
2i
=
2
=i

Nombres complexes 31
z2 zB − zO z −z
On remarque que = . Alors B O = i , d’où le triangle OBC est
z 3 z C − zO zC − z O
rectangle isocèle en O.
b) Pour déterminer l’ensemble Γ des points M d’affixe z telle que
z −1 z − zA
= 1 , on constate que cette égalité peut s’écrire : =1
z − 2 − 2i z − zB

Alors M ∈ Γ ⇔ z − z A = z − z B ⇔ AM = BM

D’où l’ensemble Γ est la médiatrice du segment [ AB ] .

Méthode 2 : Equation de Γ
On pose z = x + iy ;

z −1
M∈Γ ⇔ =1
z − 2 − 2i
⇔ z − 1 = z − 2 − 2i

⇔ x − 1 + iy = x − 2 + (y − 2)i
⇔ (x − 1)2 + y 2 = (x − 2)2 + (y − 2)2

⇔ (x − 1)2 + y 2 = (x − 2)2 + (y − 2)2


⇔ x 2 − 2x + 1 + y 2 = x 2 − 4x + 4 + y 2 − 4y + 4
⇔ 2x + 4y − 7 = 0
D’où l’ensemble Γ est la droite d’équation 2x + 4y − 7 = 0 .
Remarque :
L’équation 2x + 4y − 7 = 0 représente la médiatrice du segment [ AB ] .

Corrigé 12

1. Pour tout nombre complexe z on pose : P(z) = z 3 − z 2 − 4z − 6 .


a) Pour calculer P(3) on remplace dans l’expression de P(z) :

P(3) = 33 − 32 − 4i3 − 6 = 27 − 9 − 12 − 6 = 0
b) Pour déterminer les réels a et b tels que pour tout z on a:
P(z) = (z − 3)(z + az + b) , on peut utiliser une identification ou une
2

division euclidienne :
Nombres complexes 32
z 3 − z 2 − 4z − 6 z−3

z3 − 3z2 z 2 + 2z + 2
2z 2 − 4z − 6
2z 2 − 6z
2z − 6
2z − 6
0

On en déduit que P(z) = (z − 3)(z 2 + 2z + 2) , soit a = 2 et b = 2 .

Remarque :
L’utilisation du tableau d’Horner permet à la fois de calculer P(3) et
factoriser P(z) , (si P(3) = 0 ) :
1 -1 -4 -6
3 3 6 6
1 2 2 0
D’où : a = 2 , b = 2 , P(3) = 0 et P(z) = (z − 3)(z 2 + 2z + 2)
c) Pour résoudre l’équation P(z) = 0 :

soit z − 3 = 0 , d’où z0 = 3 .

soit z 2 + 2z + 2 = 0 , d’où ∆ = −4 = (2i)2 , et les solutions sont : z1 = −1 − i et


z2 = −1 + i .
Alors l’ensemble de solutions de l’équation P(z) = 0 est :

S = {3, − 1 + i, − 1 − i}

2. Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé (O ; u , v) ,


a) Pour placer les points A , B , C et D on a :

Nombres complexes 33
y
4
z A = 3 + 2i ⇒ A(3, 2)
z B = −1 + i ⇒ B( −1,1) A

zC = −1 − i ⇒ C(−1, −1)
B 1

z D = 3 ⇒ D(3,0)
O 1 5 x
b) L’affixe du milieu de [ AC ] est égale D
C
à:
z A + z C 3 + 2i − 1 − i
=
2 2
2+i
=
2
1
= 1+ i
2
L’affixe du milieu de [ BD ] est égale à :

zB + zD 3 − 1 + i 2 + i 1
= = = 1+ i
2 2 2 2

On constate que les milieux des segments [ AC ] et [ BD ] ont la même affixe.

c) D’après le résultat précédent on déduit que les segments [ AC ] et [ BD ] ont


le même milieu. Donc le quadrilatère ABCD est un parallélogramme.

d) Soit Γ l’ensemble des points M d’affixe z telle que z − 3 = z + 1 − i .

Alors M ∈ Γ ⇔ zM − zD = zM − zB

M ∈ Γ ⇔ MD = MB . Alors Γ est la médiatrice du segment [ BD ] .

Remarque :

En utilisant la forme algébrique z = x + iy on trouve que Γ est l’ensemble des

points M(x,y) tels que: x − 3 + iy = x + 1 + (y − 1)i

Nombres complexes 34
Après le calcul des modules et la simplification on obtient une équation
cartésienne de Γ : 8x - 2y - 7 = 0 . C’est l’équation d’une droite qu’on peut
représenter facilement. On peut vérifier que c’est la médiatrice du segment
[ BD ] .
Corrigé 13

Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé (O;u , v) .

1. Résolutions d’équations:

z 2 − 4z + 13 = 0 (E1)

Le discriminant: ∆ = 4 − 4i1i13 = −36 = (6i)


2 2

4 + 6i 4 − 6i
Les solutions: z1 = = 2 + 3i et z 2 = = 2 − 3i
2 2

z 2 − 6z + 13 = 0 (E2)

Le discriminant: ∆ = 6 − 4i1i13 = −16 = (4i)


2 2

6 + 4i 6 − 4i
Les solutions: z1 = = 3 + 2i et z 2 = = 3 − 2i
2 2

z − 2 − 3i
2. On a : f (z) =
z − 3 + 2i

α = f (7 + 4i)

7 + 4i − 2 − 3i
α=
7 + 4i − 3 + 2i
5+i
α=
4 + 6i

Pour l’écriture algébrique, on multiplie par le conjugué du numérateur :

Nombres complexes 35
5 + i 4 − 6i 20 − 30i + 4i + 6 26 − 26i
α= × = =
4 + 6i 4 − 6i 42 + 62 52
26(1 − i) 1 − i
α= =
26i 2 2

1 1
α= − i
2 2

Pour la forme trigonométrique, on a:

1 1 1 1 1 2
α= − i = + = =
2 2 4 4 2 2

2 2 2 
α=  − i
2  2 2 

2 −π −π 
α=  cos + i sin
2  4 4 

3. On a : z A = 2 + 3i , zB = 3 − 2i et zC = 5 + i .

a) Représentation des points A , B et C .

y
5

A
Γ2

Γ1
C
1

O 1 7 x

Nombres complexes 36
b) Calcul de f (zC ) :

5 + i − 2 − 3i 3 − 2i −3i 2 − 2i −i(3i + 2)
f (z C ) = = = = = −i
5 + i − 3 + 2i 2 + 3i 2 + 3i 2 + 3i

Forme algébrique : f(zC ) = −i

−π −π
Forme trigonométrique: f(zC ) = 1(cos + i sin )
2 2

zC − z A
Pour la ature du triangle ABC, on constate que : f (zC ) =
zC − z B

π
zC − z A −i
Alors = − i = e 2 . D’où le triangle ABC est rectangle isocèle en C.
zC − zB

c) L’ensemble Γ1 des points M du plan d’affixe z tels que f(z) = 1 :

z − zA
On constate que f (z) = .
z − zB

z − zA
Alors : f (z) = 1 ⇔ = 1 ⇔ z − z A = z − z B ⇔ MA = MB
z − zB

D’où l’ensemble Γ1 est la médiatrice du segment [ AB ] .

Pour la construction, voir la figure.

d) L’ensemble Γ2 des points M du plan d’affixe z tels que le nombre f (z ) soit

imaginaire pur :

z − zA
On a : f (z ) est imaginaire pur ⇔ est imaginaire pur
z − zB

Alors Γ2 est le cercle de diamètre [ AB ] privé de B.


Pour la construction, voir la figure.

Nombres complexes 37
Corrigé 14
• Soit z 0 = α ,α∈ ℝ la solution réelle de l’équation

E: z 3 − (6 + 3i)z 2 + (21 + 19i)z − 26(1 + i) = 0

Alors : α3 − (6 + 3i)α2 + (21 + 19i)α − 26(1 + i) = 0


α 3 − 6 α 2 − 3i α 2 + 21α + 19i α − 26 − 26i = 0
α 3 − 6 α 2 + 21α − 26 + ( − 3 α 2 + 19 α − 26)i = 0

• On résout le système :
 α 3 − 6α 2 + 21α − 26 = 0 (1 )

 −3α + 19α − 26 = 0
2
(2)
13
D’après ( 2 ) On trouve : α1 = 2, α 2 = .
3
13
En remplaçant dans ( 1 ) on trouve que α1 = 2 vérifie (1 ) et α2 = ne vérifie
3
pas ( 1 ) Alors z 0 = 2

• On pose P(z) = z 3 − (6 + 3i)z 2 + (21 + 19i)z − 26(1 + i)


On factorise par (z − 2) ,
1 -6-3i 21+19i -26-26i
2 2 -8-6i 26+26i
1 -4-3i 13+13i 0
Alors : P(z) = (z − 2)(z 2 + ( −4 − 3i)z + 13 + 13i)

• Résolvons l’équation : z 2 − (4 + 3i)z + 13 + 13i = 0

∆ = (4 + 3i)2 − 52 − 52i = −45 − 28i .


Par le calcul on obtient une racine carrée δ = 2 − 7i .
Les racines de l’équation du second degré :
4 + 3i + 2 − 7i 4 + 3i − 2 + 7i
z1 = = 3 − 2i; z 2 = = 1 + 5i
2 2
• Ensemble de solution : S = {2, 3 − 2i,1 + 5i}

Nombres complexes 38
Corrigé 15
2
 2− 3 2+ 3 
1) On a : a2 =  +i 
 2 2 
 

2− 3 2 − 3 2 + 3 2 + 3 2 −2 3 1
a2 = + 2i × − a = + 2i ⇒ a2 = − 3 + i
2 2 2 2 2 4

• Module : a 2 = − 3 + i = 3 + 1 ⇒ a2 = 2

• Argument : Soit θ un réel tel que arga2 = θ

3 1 5π
Alors : cos θ = − , sin θ = ⇒ arg a 2 = .
2 2 6
2.a) Module et argument de a :

• Module : a2 = 2 ⇒ a = 2

5π 5π
• Argument : arg a 2 = ⇒ 2arg a =
6 6

arg a = + kπ, k ∈ {0,1}
12

Soit k = 0 ⇒ arg a =
12
5π 17 π
Soit k = 1 ⇒ arg a = +π= .
12 12
17 π 5π
Comme Re(a) > 0 et Im(a) > 0 , arg a ≠ . Enfin , arg a = .
12 12
3) D’après ce qui précède, on déduit que :

2− 3
5π 2 5π 2− 3
cos = ⇒ cos =
12 2 12 4

2+ 3
5π 2 5π 2+ 3
sin = ⇒ sin =
12 2 12 4

4) Le nombre a n est réel si et seulement si argan = kπ où k ∈ℤ :


Nombres complexes 39
5nπ 12k
arg an = kπ ⇔ = kπ ⇔ 5n = 12k ⇔ n =
12 5
n est un entier naturel et le nombre 12 n’est pas divisible par 5, donc k est
divisible par 5. On prend k = 5k ' avec k'∈ℤ .
k
arg an = kπ ⇔ n = 12 × ⇔ n = 12k'
5
Alors, l’ensemble des valeurs de n tels que a n soit réel c’est les multiples de
12.
Corrigé 16

Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé O;u, v . ( )


1) On pose : P(z) = z 3 − (11 + 6i)z² + (28 + 38i)z − 12 − 60i où z est un nombre
complexe.
a)Pour calculer P(3) et déterminer les nombres a et b tels que:
P(z) = (z − 3)(z² + az + b) , on peut utiliser la division euclidienne, une
identification ou le tableau d’Horner :
1 −11 − 6i 28 + 38i −12 − 60i
3 3 −24 − 18i 12 + 60i
1 −8 − 6i 4 + 20i 0
Alors, P(3) = 0 et pour tout z de ℂ : P(z) = (z − 3)(z² + ( −8 − 6i)z + 4 + 20i) .
Donc a = −8 − 6i et b = 4 + 20i .
b) L’équation P(z) = 0 équivaut à z − 3 = 0 ou z² + ( −8 − 6i)z + 4 + 20i = 0
On a z − 3 = 0 ⇔ z = 3 .
Le discriminant de l’équation du second degré est
∆ = ( −8 − 6i)2 − 4(4 + 20i) = 64 − 36 + 96i − 16 − 80i
∆ = 12 + 16i = (4 + 2i)2 . Donc δ = 4 + 2i .
8 + 6i + 4 + 2i 8 + 6i − 4 − 2i
Les solutions sont : z1 = = 6 + 4i et z 2 = = 2 + 2i .
2 2
Conclusion : L’ensemble de solutions de l’équation P(z) = 0 est
S = {3, 6 + 4i, 2 + 2i} .

Nombres complexes 40
Corrigé 17

Pour tout nombre complexe z on a : P(z) = z 3 − (1 + 2cos θ)z 2 + (1 + 2cos θ)z − 1


où θ∈[ 0;2π[ .

1.a) Calcul de P(1) :


P(1) = 1 − (1 + 2cos θ) × 12 + (1 + 2cos θ) × 1 − 1 = 0
• Pour résoudre, dans ℂ, l’équation P(z) = 0, on factorise P(z) et pour
cela on peut utiliser la division euclidienne , une identification ,ou bien le
tableau d’Horner : 1 est une racine du polynôme P
1 −1 − 2cos θ 1 + 2cos θ −1
1 1 −2cos θ 1
1 −2cos θ 1 0

Alors Pour tout nombre complexe z on a : P(z) = (z − 1)(z 2 − 2cos θz + 1)

P(z) = 0 ⇔ (z − 1)(z 2 − 2cos θz + 1) = 0


soit z − 1 = 0 ⇒ z 0 =1 ∈ ℝ
ou z 2 − 2 cos θz + 1 = 0
Résolvons l’équation : z 2 − 2 cos θ z + 1 = 0
∆ ' = ( − cos)2 − 1 × 1
= cos 2 θ − 1
= −(1 − cos 2 θ)
=(isinθ)2

Donc
cos θ + i sin θ
z' = = cos θ + i sin θ
1
cos θ − i sin θ
z '' = = cos θ − i sin θ
1
Si sin θ ≥ 0 , Im (z1 ) ≥ 0 ⇒ z1 = z' = cos θ + i sin θ et z 2 = cos θ − i sin θ .

Donc l’ensemble de solutions de l’équation P(z) = 0 dans ℂ est :


S = {1;cos θ + isin θ;cos θ − i sin θ} .
Nombres complexes 41
Corrigé 18

1) ABC est équilatéral direct :


π π
c−a i i
⇒ = e 3 ⇒ (c − a) = e 3 (b − a)
b−a
DEF est équilatéral direct :
π π
f −d i i
⇒ = e 3 ⇒ (f − d) = e 3 (e − d)
e−d

2) EDBG est un Parallélogramme


⇒ BG = DE ⇒ g − b = e − d ⇒ g = b + e − d
DCHF est un parallélogramme ⇒ h − c = f − d ⇒ h = c + f − d

h−a
3) On calcule
g−a
g−a = b−a+e−d, h−a = c−a+f −d
π π
i i
h − a = e (b − a) + e (e − d)
3 3

π π
i i
h − a = e (b − a + e − d) ⇒ h − a = e (g − a)
3 3

h − a i π3
=e ⇒ AGH est équilatéral direct.
g −a

Nombres complexes 42
V. EXERCICES DE SYNTHESE

Exercice 1

1. Pour tout nombre complexe z on pose : P(z) = z 3 + (2 − 2i)z 2 + (2 − 4i)z − 4i .


a) Calculer P(2i) .
b) Déterminer les nombres a et b tels que pour tout z on a:
P(z) = (z − 2i)(z 2 + az + b) .
c) Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexe, l’équation P(z) = 0 .
2. On considère, dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé
(O; u , v) , les points A , B et C d’affixes respectives z A = −1 − i , z B = 2i et
zC = −1 + i .

a) Placer les points A , B et C dans le repère (O; u , v) .


b) Déterminer l’affixe du point D tel que ABCD soit un parallélogramme.
c) Déterminer et construire l’ensemble des points M d’affixe z telle que :
z +1− i = 3.

Exercice 2

Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé (O; u, v ) .


z−3−i
Pour tout nombre complexe z tel que z ≠ 1 + 2i on pose : f (z) = .
z − 1 − 2i
1) Calculer le nombre α = f (1 + 3i) puis l’écrire sous formes algébrique et
trigonométrique.
2) On considère les deux points A et B d’affixes respectives z A = 1 + 2i et
zB = 3 + i .

Déterminer et représenter dans le même repère les ensembles Γk des points


M du plan d’affixe z dans chacun des cas suivants :
a) Γ1 tel que f ( z ) = 1 ; b) Γ2 tel que f ( z ) soit imaginaire pur. ;

c) Γ3 tel que f ( z ) soit réel ; d) Γ4 tel que f (z) − 1 = 5 .

Nombres complexes 43
3.a) Déterminer et représenter dans le repère précédent un point C tel que le
triangle ABC soit rectangle isocèle en C (deux solutions possibles).
b) Vérifier que C est commun entre Γ1 et Γ2 .
Exercice 3

1+ i 3
Soit z1 = 1 + i 3 , z 2 = 2 − i 2 et z 3 = .
2 −i 2
1) Ecrire z1 , z 2 et z 3 sous forme trigonométrique.

2) Ecrire z 3 sous forme algébrique.

7π 7π
3) En déduire les valeurs exactes de cos et sin .
12 12
4) Justifier les affirmations suivantes :
Le nombre (z1 )2019 est réel.

Le nombre (z 2 )2019 est imaginaire pur.

Exercice 4
1) Pour tout nombre complexe z, on pose P(z) = z 3 − (4 − i)z 2 + 7z − 4 + 7i .
a) Déterminer les racines carrées du nombre complexe −12 − 16i .
b) Calculer P(−i) .
c) Déterminer les réels a et b tels que, ∀z ∈ ℂ , on a : P ( z ) = ( z + i ) ( z 2 + az + b ) .

d) Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexes, l’équation P(z) = 0 .

(
2) Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé O;u, v , on considère )
les points A, B et C d’affixes respectives : zA = 1 + 2i , zB = −i et zC = 3 − 2i .

a) Placer les points A, B et C .


b) Soit D le point tel que ABCD soit un parallélogramme. Justifier que
zD = 4 + i
z D − zC
c) Ecrire sous forme algébrique et en déduire la nature du triangle
zD − zA
ACD .
z − 3 + 2i
3) Pour tout nombre complexe z ≠ 1 + 2i ; on pose : f (z) = .
z − 1 − 2i
Nombres complexes 44
a) Déterminer et construire l’ensemble Γ 1 des points M du plan d’affixe z tel
que f(z) = 1 .
b) Déterminer et construire l’ensemble Γ 2 des points M du plan d’affixe z tel
que f(z) − 1 = 20 .

Exercice 5
1) Résoudre dans l’ensemble des nombres complexes l’équation :
z − 2z − 2 − 4i = 0
2

2) On considère le polynôme P définie sur ℂ par :


P ( z ) = z − (2 + 2i)z − 2z − 8 + 4i .
3 2

a) Calculer P ( 2i ) et déterminer deux réels a et b tels que


(
P ( z ) = ( z − 2i ) z 2 + az + b )
b) Résoudre, dans l’ensemble ℂ l’équation P ( z ) = 0 .
3) Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé direct, on désigne par
5 + 5i
et z C = − .
1 5i
A, B et C les points d’affixes respectives z A = (1 + i)2 , z B =
2+i 2 + 3i
a) Donner la forme algébrique de z A , z B et z C
b) Placer les points A, B et C
c) Déterminer et construire l’affixe du point D tel que ABDC soit un
parallélogramme.

4) Soit f l’application définie pour tout complexe z ≠ 3 + i par f ( z ) = − +


(1 i)z 2
z−3−i

Montrer que pour tout z ≠ 3 + i , on a : f ( z ) = (1 − i) + +


z 1 i
z−3−i
5) Déterminer et construire les ensembles de points M dans chacun des cas
suivants :
a. Γ1 tel que f (z) = 2.

π
b. Γ2 tel que arg ( f (z) ) =
4
[ π]

c. Γ3 tel que arg ( f (z) ) =
4
[ π]
d. Γ 4 tel que f ( z ) − 1 + i = 2 10 .
Nombres complexes 45
Exercice 6
1) Pour tout nombre complexe z on pose : P(z) = z3 − 10z2 + 33z − 34 .
a) Calculer P(2) .
b) Déterminer les réels a et b tels que pour tout z on a:
P(z) = (z − 2)(z + az + b) .
2

c) Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexe, l’équation P(z) = 0 . On


note z 0 ; z 1 et z 2 les solutions de ( E ) telles que Im(z 2 ) < Im(z 0 ) < Im(z1 ) .
2) Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct ( O;u, v ) .

Soient les points A, B et C d’affixes respectives : z A = z 1 + 3i, z B = z 2 + i et


z C = 6 + 2i .

a) Vérifier que z A = 4 + 4i et z B = 4 .
b) Ecrire les nombres zA et z B sous forme trigonométrique.
c) Placer les points A, B et C dans le repère.

z −4
3) Pour tout nombre z ≠ 4 + 4i on pose : f(z) = .
z − 4 − 4i
a) Vérifier que f (z C ) = i et interpréter graphiquement.
b) Déterminer et construire Γ1 l’ensemble des points M du plan d’affixe z tel
que f (z) = 1 .
c) Déterminer et construire Γ2 l’ensemble des points M d’affixe z tel que f(z)
soit imaginaire pur.
4) Pour tout entier naturel n, on pose z n = ( z A ) et soit M n le point d’affixe z n .
n

a) Déterminer l’ensemble des entiers n pour lesquels le point M n appartient à


l’axe des abscisses.
b) Déterminer l’ensemble des entiers n pour lesquels on a OMn > 2015 .
Exercice 7
1) Pour tout complexe z on pose : P ( z ) = z 3 − 10z 2 + 36z − 40
a) Calculer P ( 2 )

Nombres complexes 46
b) Déterminer les réels a et b tels que pour tout z on a:
(
P ( z ) = ( z − 2 ) z 2 + az + b )
c) Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexes, l’équation P(z) = 0 .

2) Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé direct O;u, v , on ( )


considère les points A, B et C d’affixes respectives :
z A = 4 − 2i , z B = 2 et z C = 4 + 2i .

a) Placer les points A, B et C dans le repère O;u, v . ( )


b) Déterminer la nature du triangle ABC .
c) Déterminer l’affixe z D du point D tel que ABCD soit un parallélogramme.
z − 4 + 2i
3) Pour tout nombre z ≠ 4 + 2i ; on pose : f (z) = .
z − 4 − 2i
a) Vérifier que f (z D ) = i et interpréter graphiquement.
b) Déterminer et construire Γ 1 l’ensemble des points M du plan d’affixe z tel
que f (z) = 1 .
c) Déterminer et construire Γ 2 l’ensemble des points M du plan d’affixe z tel
que f (z) − 1 = 2
4) On pose z 0 = f ( 2i ) . Pour tout entier naturel n on note z n = z 0n .
π
−i
a) Ecrire z 0 sous forme algébrique, puis vérifier que z 0 = 2 e 4
.
b) Déterminer la plus petite valeur de l’entier n telle que zn ≥ 2017 .
c) Vérifier que le point d’affixe z 2018 appartient à l’axe des imaginaires
purs.
Exercice 8
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé (O;u, v) . Pour tout
nombre complexe z on pose : P ( z ) = z 3 − ( 3 + 2i ) z 2 + ( 3 + 3i ) z − 4i .
1.a) Déterminer les racines carrées du nombre complexe − 8 + 6i
b) Calculer P(i)
c) Déterminer les nombres a et b tels que pour tout nombre complexe z on
a : P(z) = (z − i)(z 2 + az + b) .

Nombres complexes 47
d) En déduire l’ensemble des solutions de l’équation P(z) = 0 .
2) Soit A, B et C les points d’affixes respectives z A = i, z B = 1 − i et z C = 2 + 2i .
a) Placer les points A, B et C .
b) Déterminer la nature du triangle ABC.
c) Déterminer l’affixe du point D tel que ABDC soit un parallélogramme.
d) Déterminer et construire l’ensemble Γ des points M du plan d’affixe z tel
z − 2 − 2i
que = 1.
z −1+ i
3) Pour tout entier naturel n , on pose z n = (z C )n et vn = z n .
π
i
a) Vérifier que z C = 2 2e 4 puis en déduire l’écriture trigonométrique de z n .
b) Montrer que (vn ) est une suite géométrique dont on donnera la raison et le
premier terme.
c) Calculer la limite de (vn ) et exprimer en fonction de n la somme
S n = v 0 + v1 + ... + v n .

Exercice 9 (Bac)
1.a) Déterminer les racines carrées du nombre complexe −3 + 4i
b) En déduire les solutions, dans ℂ , de l’équation z 2 + (3 − 6i)z − 6 − 10i = 0 .
2)Dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé ( O;u, v ) , on considère
les points A, B et C d’affixes respectives z A = −2 + 2i ; z B = i et z C = −1 + 4i .
a) Placer les points A, B et C .
b) Déterminer la nature du triangle ABC.
c) Déterminer l’affixe du point D tel que ABDC soit un parallélogramme.
z + 1 − 4i
3)Pour tout nombre complexe z ≠ i ; on pose : f(z) = .
z−i
a) Déterminer et construire l’ensemble Γ1 des points M du plan d’affixe z tel
que f (z) = 1 .
b) Déterminer et construire l’ensemble Γ 2 des points M d’affixe z tel que f (z)
soit imaginaire pur.
c) Déterminer et construire l’ensemble Γ 3 des points M du plan d’affixe z tel
que f (z) − 1 = 2 .
4) On pose, pour tout entier n ≥ 1 ; z n = ( z A ) .
n

a) Ecrire z n sous forme trigonométrique.


Nombres complexes 48
b) Déterminer la longueur du segment OM 2019 , où M 2019 est le point d’affixe z 2019 .
Exercice 10
Dans l’ensemble des nombres complexes ℂ , on pose:

P(z) = z 3 − (4 + 8i)z 2 + ( −16 + 20i)z + 24 + 8i .


1.a) Calculer P(2i) .

b) Déterminer les complexes α et β tels que pour tout complexe z on a:


P(z) = (z − 2i)(z 2 + αz + β)
c) Résoudre l’équation P(z ) = 0 .

Exercice 11
On considère dans l’ensemble des nombres complexes l’équation suivante :
z 2 + 6z + 25 = 0 (E)
1) Déterminer les nombres complexes z1 et z2 solutions de (E) tels que
Im(z1 ) > 0 .

2) Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct O;u, v . ( )


Soient les points A, B et C d’affixes respectives : z A = z1 − 6i, z B = z 2 + 4 et
zC = −1 + 2i .
a) Placer les points A, B et C dans le repère.

b) Déterminer la nature du triangle ABC.


c) Déterminer l’affixe du point D tel que le quadrilatère ABDC soit un
parallélogramme.
z + 3 + 2i
3) Pour tout nombre z ≠ 3, on pose : f (z) = .
z−3
a) Calculer le nombre α = f (5 − 6i) puis l’écrire sous forme algébrique et
trigonométrique.
b) Déterminer Γ1 l’ensemble des points M du plan d’affixe z tel que f (z) = 1 .

c) Déterminer Γ2 l’ensemble des points M du plan d’affixe z tel que

f (z) − 1 = 10.

Nombres complexes 49
Exercice 12
Le plan complexe est muni d’un repère orthonormé ( O;u, v ) .

1) Pour tout nombre complexe z , on pose : P(z) = z 3 − (2 + 6i)z² − 11z − 8 + 6i


a) Déterminer les racines carrées du nombre complexe Z = 32i .
b) Calculer P(2i) .
c) Déterminer les nombres a et b tels que pour tout z de ℂ :
P(z) = (z − 2i)(z² + az + b)

d) Résoudre, dans ℂ , l’équation ( E) : P(z) = 0 .

2) Soient A , B et C les points d’affixes respectives : z A = −1; z B = 2i et


zC = 3 + 4i .
a) Placer les points A, B et C dans le repère.

b) Déterminer l’affixe du point D tel que le quadrilatère ABCD soit un


parallélogramme.
c) Déterminer et représenter l’ensemble Γ des points M d’affixe z telle que
z − 2 − 2i
le nombre soit imaginaire pur.
z − 2i
3) Pour tout entier naturel n, on pose z n = ( z D ) et soit M n le point d’affixe z n .
n

a) Ecrire z n sous forme exponentielle. Montrer que le nombre z2020 est réel.
b) Déterminer l’ensemble des entiers n pour lesquels on a OMn ≥ 2020 .

4) Pour tout entier naturel n, on pose U n = z n +1 − z n .

a) Montrer que ( U n ) est une suite géométrique. Déterminer sa raison et son


premier terme.
b) On pose Sn = M0M1 + M1M2 + ... + MnMn+1 . Calculer S n en fonction de n
puis calculer lim S n .
n → +∞

Exercice 13

1. Pour tout nombre complexe z on pose : P(z) = z + (2 − 2i)z + (2 − 4i)z − 4i .


3 2

Nombres complexes 50
a) Calculer P(2i) .
b) Déterminer les nombres a et b tels que pour tout z on a:
P(z) = (z − 2i)(z + az + b) .
2

c) Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexe, l’équation P(z) = 0 .

2. On considère, dans le plan complexe muni d’un repère orthonormé (O; u , v) , les
points A , B et C d’affixes respectives z A = −1 − i , zB = 2i et zC = −1 + i .

a) Placer les points A , B et C dans le repère (O; u , v) .


b) Déterminer l’affixe du point D tel que ABCD soit un parallélogramme.
c) Déterminer et construire l’ensemble des points M d’affixe z telle que :
z +1− i = 3.
Exercice 14 (Bac)

1. a) Calculer ( 4 − 2i ) .
2

b) Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexes, l’équation z 2 + (2 − 4i)z − 6 = 0 .


2) Le plan complexe est rapporté à un repère orthonormé direct O;u, v . On ( )
considère les points A, B et C d’affixes respectives : z A = 1 + i , zB = −3 + 3i et
(z )
3

zC = B 5 .
( zA )
a) Ecrire sous forme trigonométrique chacun des nombres z A , zB puis en déduire
celle de zC .

(
b) Placer les points A et B dans le repère O;u, v . )
zB
c) Ecrire sous forme algébrique le nombre puis interpréter géométriquement.
zA
z + 3 − 3i
3) Pour tout nombre complexe z ≠ 1 + i ; on pose : f (z) = .
z −1− i
a) Résoudre, dans l’ensemble des nombres complexes, l’équation f(z) = i . Interpréter
géométriquement.
b) Déterminer et construire Γ1 l’ensemble des points M du plan d’affixe z tel que
f(z) = 1 .
c) Déterminer et construire Γ2 l’ensemble des points M d’affixe z tel que f (z) soit
imaginaire pur ou nul.

Nombres complexes 51
d) Déterminer et construire Γ3 l’ensemble des points M du plan d’affixe z tel que
f (z) − 1 = 5 .
Exercice 15 (Traduit)

Soit z un nombre complexe ; z ≠ 3i . ‫ ؛‬z ≠ 3i ، ‫دا‬ z


−z−2−i −z−2−i
On pose : f ( z ) = . . f (z) = :
z − 3i z − 3i
1) Déterminer z1 = f (i) puis l’écrire ‫ا‬ ‫ واآ‬z1 = f (i) ‫ا د‬ (1
sous formes algébrique et . ‫ا ! ي وا‬
trigonométrique. ‫ا‬ ‫ واآ‬z 2 = f (1) ‫ا د‬ (2
2) Déterminer z 2 = f (1) puis l’écrire . ‫ا ! ي وا‬
sous formes algébrique et ‫ واآ‬z 3 = f (1 − i ) ‫ا د‬ (a.3
trigonométrique.
.‫" ا ! ي‬ ‫ا‬
3.a) Déterminer le nombre z 3 = f (1 − i )
. θ = arg z 3 (b
puis l’écrire sous forme algébrique.
& ' &( ‫ * ) آ‬+‫ وا‬sin θ ‫ و‬cos θ #$%‫ا‬
b) On pose θ = arg z 3 .
, z 3 = f (1 − i ) ‫د‬
Calculer cos θ et sin θ . En déduire
une écriture trigonométrique du
nombre z 3 = f (1 − i ) . Γ1 ‫ ي‬,,, ‫ي ا‬- ,,,$ ‫ ا‬,,,. ",,, ' /,,,0 ,,, (4
6,,,, 7( z 2,,,,%3 ‫ ذات ا‬M 1 *,,,, ‫& ا‬,,,, - !'
4) Déterminer puis construire dans le
. f (z) = 1
plan complexe l’ensemble Γ1 des points
M d’affixe z telle que f (z) = 1 .
Γ2 ‫ي ا ي‬- $ ‫ ا‬. " ' /0 (5
5) Déterminer puis construire dans le
plan complexe l’ensemble Γ2 des 6 7( z 2%3 ‫ ذات ا‬M 1 * ‫ & ا‬- !'
points M d’affixe z telle que . f (z) + 1 = 2 5
f (z) + 1 = 2 5 .

Nombres complexes 52
Exercice 16 (Traduit)

1) Résoudre dans l’ensemble des nombres &,,, ‫ اد ا‬,, 8‫& ا‬,,, - !' ,,. ",,,% (1
complexes l’équation ( E1 ) : z − 4z + 16 = 0
2
z − 4z + 16 = 0 : (E1 ) & ‫ا د‬
2

2) Ecrire les solutions sous forme . ‫"ا‬ ‫ا‬ 7 ‫ ا‬# ‫( اآ‬2


trigonométrique.
u = 2 − 2i 3 ‫ي‬ ‫ا دا‬ (3
3) Soit le nombre complexe u = 2 − 2i 3 . .
a) En utilisant la forme trigonométrique du ‫ ؛‬u ‫ د‬, , ‫ " ا‬, ‫ ام ا‬: , + ( (a
nombre u ; déduire tous les nombres ,,, ‫ ا‬Z &,,, ‫ اد ا‬,,, 8‫" ا‬,,,‫ * ) آ‬,,,+‫ا‬
complexes z vérifiant Z = u .
4
. Z 4 = u 2 7;
b) Déterminer algébriquement tous les X &, ‫ اد ا‬, 8‫" ا‬,‫ آ‬, < , (b
nombres complexes x vérifiant X = u , puis , ' ) * , +‫ ا‬/,,0 X 2 = u
2
2,, 7; , ‫ا‬
en déduire de nouveau les nombres complexes 2,,, 7; , , ‫ ا‬Z &,,, ‫اد ا‬ , , 8‫ ا‬, , <
z vérifiant Z = u .
4
. Z4 = u
11π 11π
c) En déduire les valeurs de cos et ‫ و‬cos / , ,,,,,= ) * , ,,,,,+‫( ا‬c
12 12
11π 11π
sin . . sin
12 12

Exercice 17 (Traduit)

Dans l’ensemble des nombres complexes : & ‫ اد ا‬8‫ & ا‬- !' .
z − 1 + 6i z − 1 + 6i
on pose P(z) = P(z) =
z+4−i z+4−i
1) Calculer puis écrire sous forme 3‫ا " ا ! ي آ‬ # ‫ اآ‬/0 #$%‫(ا‬1
algébrique chacun des nombres suivants : ، P( −1) : & ‫ اد ا‬8‫' ا‬
P( −1) , P(3 + 6i) et P( −4 + 3i) P( −4 + 3i) ‫ ؛‬P(3 + 6i)
2) Résoudre dans ℂ l’équation /0 P(z) = 1 − i & ‫ ا د‬ℂ . "% (2
P(z) = 1 − i et écrire la solution sous forme .‫ا " ا ! ي‬ > % # ‫اآ‬
algébrique.
3) On muni le plan complexe d’un repère
/? = / ' ‫ي إ‬ ‫ي ا‬- $ ‫ ا‬#$* (3
Nombres complexes 53
orthonormal direct (O, u, v) . Déterminer . " ' /0 . (O; u , v ) /A *'‫و‬
et représenter l’ensemble des points M z 2%3 ‫ ذات ا‬M 1 * ‫ & ا‬- !' ‫ي‬- $ ‫ا‬
d’affixe z dans les cas suivants : : ‫ا‬ 7 ‫ آ" ' ا‬.
a) P( z ) = 1 . P(z ) = 1 (a

b) Le nombre P ( z ) est réel. . % P( z ) ‫ا د‬ (b


4) On pose Z = P(3 + 6i) . Soit M 1 ; M n ‫ ن‬C *‫ا‬ ‫ و‬. Z = P(3 + 6i) (4
les points d’affixes respectives Z et Z n ; Zn ‫ و‬Z ‫ر; ا د‬-E M n ‫ و‬M 1
n ∈ IN ∗ . . n ∈ IN ∗ 6 %
π π π π
a) Montrer que Z = 2 (cos + i sin ) . Z = 2 (cos + i sin ) ‫أن‬ ( (a
4 4 4 4
b) Ecrire Z n sous forme trigonométrique. . ‫"ا‬ ‫ا‬ Z n # ‫( اآ‬b
c) Déterminer et représenter dans le plan ، M 1 1 * ‫ي ا‬- $ ‫ا‬ . " ' /0 ‫ د‬% (c
les points M 1 ; M 2 ; M 3 . .M3 ، M2
d) Montrer que le triangle OM1M 2 est ‫ وي‬$ '‫ و‬/? = OM M 6 ‫( ( أن ا‬d
1 2
rectangle isocèle en M 1 . . M1 . = $ ‫ا‬
5.a) Pour quelles valeurs de n ; le point M
n ; n ‫د‬ & = ‫( ' أ<" أي‬a.5
M n est situé sur l’axe (Ox)?
‫"؟‬E‫ا‬-H ‫ر ا‬-7'
b) Montrer que les points O ; M 4 ; M 2008 M ، M ،O 1 * ‫( ( أن ا‬b
2008 4
sont alignés. .& $'
6.a) On pose U n = z n +1 − z n . Montrer que ‫ ؛ ( أن‬U = z − z (a.6
n n +1 n
(Un ) est une suite géométrique. >+ +‫أ‬ ; # C & + *‫ ( ' & ه‬U n )
Déterminer sa raison et son premier .‫ول‬8‫ ه ا‬%‫و‬
terme.
b) On pose
(b
S n = M 1M 2 + M 2 M 3 + ... + M n M n +1 .
S n = M 1M 2 + M 2 M 3 + ... + M n M n +1
Calculer S n en fonction de n puis calculer
. lim S n #$%‫ ا‬/0 n & K ( S n #$%‫ا‬
n → +∞
lim S n .
n → +∞

Nombres complexes 54
CHAPITRE 2 SUITES NUMERIQUES

I. RESUME DE COURS
Généralités
Définition
On appelle suite numérique, toute application de ℕ (ou d’une partie de ℕ )
dans ℝ .

Propriétés
Propriété Condition
On dit que la suite (U n ) Si …
est…
croissante pour tout entier naturel n ; Un +1 − Un ≥ 0
strictement croissante pour tout entier naturel n ; Un +1 − Un > 0
décroissante pour tout entier naturel n ; Un +1 − Un ≤ 0
constante pour tout entier naturel n ; Un +1 − Un = 0
monotone La suite est croissante ou décroissante
majorée il existe un réel M tel que pour tout entier
naturel n , on ait Un ≤ M
minorée il existe un réel m tel que pour tout entier
naturel n , on ait Un ≥ m
Bornée elle est à la fois majorée et minorée
Positive pour tout entier naturel n ; U n ≥ 0
périodique de période T > 0 pour tout entier naturel n ; Un + T = Un
Convergente Elle possède une limite finie ℓ ∈ ℝ
convergente vers ℓ ∈ ℝ lim Un − ℓ = 0
n →+∞

Divergente Elle n’est pas convergente : n’a pas de limite ou


possède une limite infinie.

Suites numériques 55
Remarque
Soit (Un ) une suite de termes strictement positifs.
Un +1
≥ 1, ∀n ⇒ (U n ) est croissante
Un
Un +1
≤ 1, ∀n ⇒ (U n ) est décroissante
Un

Suites arithmétiques
Propriété caractéristique Il existe un réel r tel que pour tout entier
naturel n , on ait Un +1 − Un = r
Le réel r est appelé raison de la suite
Terme général un= u 0 + nr
u n = u1 +( n-1)r
u n = up + ( n-p)r
Raison up − uq
r= , p≠q
p−q
Monotonie r > 0 ⇒ ( U n ) est strictement croissante
r < 0 ⇒ ( U n ) est strictement décroissante
r = 0 ⇒ ( U n ) est constante

La somme de termes S=
nombre de termes
(premier terme + dernier terme)
2
consécutifs d’une suite
n −p +1
arithmétique: S= (u p + un )
2
S = u p + u p + 1 + ... + u n

En particulier, la somme des 1 + 2 + ... + n = n(n + 1)


entiers naturels de 1 à n: 2
Si a , b et c sont trois termes b = a + c , U + U n +1
U n = n −1 ,
consécutifs d’une suite 2 2
arithmétique, alors le terme b Un −p + Un +p = 2Un , n ≥ p
est appelé moyenne
arithmétique de a et c
moyenne arithmétique d’une a = x1 + x 2 + x 3 + ... + xn = 1 n x
n

n i =1 i
série de n nombres :
x1 , x 2 , x 3 , ..., xn
Remarque
Toute suite (Un ) définie par Un = an + b , (où a,b ∈ ℝ ) est une suite arithmétique
de raison a et de premier terme b.
Suites numériques 56
Suites géométriques

Propriété caractéristique il existe un réel q tel que pour tout entier


naturel n , on ait Un +1 = qUn
le réel q est appelé raison de la suite
Terme général u n = u 0 q n = u1 q n −1 = u p q n − p

Raison un
qn − p =
up

La somme de termes q ≠1⇒


consécutifs d’une suite 1 − (raison) de t ermes
( nombre )
géométrique de raison q: S = premier terme ×
1 − raison
S = u p + u p + 1 + ... + u n
1 − qn − p +1
q ≠ 1 ⇒ S = up
1−q

q = 1 ⇒ S = (n − p + 1)u p

La somme des puissances 1 − xn + 1 xn + 1 − 1


1 + x + x2 + ... + xn = = , x ≠1
consécutives d’un nombre : 1− x x −1

Convergence q < 1 ⇒ lim Un = 0


n →+∞

(Premier terme non nul) q > 1 ⇒ (U n ) est divergente

q = −1 ⇒ (U n ) est divergente : alternée

q = 1 ⇒ (U n ) est convergente : cons tan te

Si a , b et c sont trois termes b2 = ac


consécutifs d’une suite U n2 = U n −1 × U n + 1
géométrique , alors le terme
U n − p × U n + p = U n2 , n ≥ p
b est appelé moyenne
géométrique de a et c Un = Un −1 × Un + 1 = Un − p × Un + p , n ≥ p

si (U n ) est une suite positive.


moyenne géométrique d’une 1
 n n
série de n nombres : g= n x1 x 2 x 3 ...x n =  ∏ x i 
 i =1 
x1 , x 2 , x 3 , ..., xn

Suites numériques 57
Remarques :
• Toute suite (U n ) définie par Un = aqn , ( où a,q ∈ ℝ ) est une suite
géométrique de raison q et de premier terme a.
U n +1
• Si le rapport est constant, alors la suite est géométrique de raison
Un
U n +1
q= .
Un

Convergence
Propriétés
• Toute suite croissante et majorée converge.
• Toute suite décroissante et minorée converge.
• Toute suite monotone et bornée converge.
• Si, à partir d’un certain rang, Un − ℓ ≤ αn , et si lim αn = 0 , alors
n →+∞

lim Un = ℓ .
n →+∞

• Si, à partir d’un certain rang, Un ≤ Vn ≤ Wn , et si lim Un = lim Wn = ℓ ,


n →+∞ n →+∞

alors nlim Vn = ℓ . (Théorème des gendarmes)


→+∞

Suites adjacentes
Deux suites sont dites adjacentes si, et seulement si, l’une est croissante, l’autre
est décroissante et elles convergent vers la même limite.
• Si deux suites (U n ) et (Vn ) sont adjacentes, (U n ) est croissante, (Vn ) est
décroissante et nlim Un = lim Vn = ℓ , alors pour tout entier naturel n :
→+∞ n →+∞

U 0 ≤ U1 ≤ ... ≤ U n ≤ ℓ ≤ Vn ≤ Vn −1 ≤ ... ≤ V1 ≤ V0

• Si deux suites (U n ) et (Vn ) sont adjacentes, alors :


(U n ) , (Vn ) Un
⇔ lim (U n - Vn ) = 0 ⇔ lim =1
ont même limite n → +∞ n → +∞ Vn

Suites numériques 58
Raisonnement par récurrence

Principe
On considère une propriété P(n) qui dépend d’un entier naturel n. Soit n 0 un
entier naturel. Si P(n 0 ) est vraie, et si pour tout entier n ≥ n0 , P(n) implique
P(n + 1) , alors P(n) est vraie pour tout entier naturel n ≥ n0 .

Etapes de démonstration par récurrence


1) L’initialisation : On montre que P(n 0 ) est vraie,
2) L’hérédité : On montre que P(n) vraie ⇒ P(n+1) vraie .
3) Conclusion : Pour tout entier n ≥ n0 , P(n) est vraie .

Suites numériques 59
II. QUESTIONNAIRES A CHOIX MULTIPLE

QCM 1

Dans cet exercice, (U n ) est une suite numérique telle que U 0 = 1 et pour tout n ∈ ℕ ,
3U n + 1 − 2U n = 0 .

Dans le tableau suivant, une seule des réponses proposées à chaque question est
correcte.
Ecrire le numéro de chaque question et donner la réponse qui lui correspond.

Questions Réponses
N° A B C D
1 Le terme général 2
n
3
n
 2
n
 3
n

de la suite (U n ) est Un =   Un =   Un =  −  Un =  − 
3 2  3  2

2 (U n ) est une suite croissante décroissante divergente non


monotone
n +1 n +1
3 La somme 2  2   3 
n
2
n

1−  31 −    31 −    1− 


Sn = U0 + U1 + ... + Un 3   3     2   3
 
est égale à 3 3

4 lim U n = 0 +∞ −∞ 1
n →+∞

5 (U n ) est une suite minorée majorée par convergente Divergente


par 1 1 vers 1
6 La suite (Vn ) géométrique Arithmétique constante Positive
définie par
Vn = U n + 1 − U n est

Suites numériques 60
QCM 2

Dans cet exercice (un ) est une suite à termes strictement positifs, on définit la suite
2
(vn ) de terme général: vn = .
un

Dans le tableau suivant, une seule des réponses proposées à chaque question est
correcte.
Ecrire le numéro de chaque question et donner la réponse qui lui correspond.

Questions Réponses
N° A B C D
1 Si (un ) est majorée majorée par minorée par minorée par bornée
2 2 1
par 2, alors (vn )
est:
2 Si (un ) et (vn ) sont lim u n = lim v n lim un = lim v n lim un = lim vn lim u n < lim v n
n→∞ n→∞
n →∞ n →∞ n →∞ n →∞ n→∞ n→∞

adjacentes, alors : =2 = 2 =1

3 Si (un ) est croissante décroissante constante non


monotone
décroissante, alors
(vn ) est:
4 Si (un ) est géométrique géométrique arithmétique Divergente
géométrique de 2 1
de raison de raison
raison 3 , alors 3 3
(vn ) est:
5 Si (un ) est converge converge diverge est
2 vers 0 arithmétique
arithmétique de vers
raison 5 , alors 5
(vn ) :
6 Si (un ) est non périodique convergente constante
monotone de période 2
périodique de
période 4 , alors
(vn ) est:

Suites numériques 61
III. ENONCES DES EXERCICES CORRIGES

Exercice 1
On considère la suite numérique ( U n ) définie par :

U 0 = 1

 Un
 U + = , ∀n ∈ IN
+
n 1
 1 2 U n

1
On pose Vn = , ∀n ∈ IN
Un
1.a) Calculer U 1 , U 2 , V0 , V et V .
1 2

b) Montrer que la suite ( Vn ) est arithmétique et déterminer sa raison.


2) Exprimer Vn puis U n en fonction de n.
3) Etudier la convergence de ( U n ) et ( Vn ) .

Exercice 2

Pour tout entier naturel n on pose : U n = 2 − 4 n + 3 , V n = 2 + 4 n − 3


n n

2 2
1) Déterminer la nature de chacune des suites (a n ) et (b n ) tels que:
an = U n + Vn ; b n = U n − Vn pour tout n ∈ ℕ

2) En déduire : S n = U 0 + U 1 + ⋯ + U n ; S ' n = V 0 + V1 + ⋯ + V n .

Exercice 3
Pour tout entier naturel n on pose :
2 2 2 2
Sn = + + +⋯+
1× 3 3 ×5 5 ×7 ( 2n +1)( 2 n +3 )

1) Déterminer deux réels a et b tels que :

Suites numériques 62
2 a b
= + , pour tout k ∈ ℕ
(2k +1)(2k +3) 2k +1 2k +3

2) En déduire une expression simple de S n puis calculer lim S n .


n → +∞

Exercice 4

On considère la suite (un) définie par :


u 0 = 1
 pour tout n ∈ ℕ .
un +1 = un + 2n + 3

1) Calculer u1 ,u 2 et u 3 .
2) Etudier la monotonie de la suite (un).
3. a) Démontrer par récurrence que, pour tout n ∈ ℕ , u n > n 2 .
b) Quelle est la limite de la suite (un) ?
4) Conjecturer une expression de un en fonction de n, puis démontrer la
propriété ainsi conjecturée.

Exercice 5 (Bac D)
On considère la suite numérique (Un ) définie pour tout entier n ≥ 1 par :
n2 + n + 1
Un = .
n(n + 1)
1.a) Calculer U1 , U2 et U 3 .
b) Justifier que la suite (Un ) :

• N’est pas arithmétique ;


• N’est pas géométrique ;
• Est convergente.
n2 − 1
2. Pour tout entier n ≥ 1 , on pose : Vn = .
n
a) Montrer que : U n = Vn + 1 − Vn

Suites numériques 63
b) En déduire l’expression de la somme :
S n = U 1 + U 2 + ⋯ + U n en fonction de n .

3) Pour tout entier n ≥ 2 , on pose : Wn = ln Vn et S 'n = W2 + W3 + ⋯ + Wn .


 (n + 1)! 
Démontrer que : S 'n = ln  .
 2n 

Exercice 6

Soit an et bn les suites définies pour tout n entier naturel par :



 a 0 = 2, b 0 = 3

 1
 an +1 = (3an + 2bn )
 5
 1
 bn +1 = 5 (2an + 3bn )

1) Calculer a1 et b1 , a2 et b2 .
2) Soit (un) la suite de terme général un = an + bn . Montrer que un est constante et
calculer un.
3) Soit (vn) la suite de terme général vn = an − bn . Montrer que (vn) est une suite
géométrique. En déduire l'expression de vn en fonction de n. Justifier que (vn) est
négative.
4) Exprimer an et bn en fonction de un et vn puis en fonction de n. ) En déduire
lim an et lim b n .
n → +∞ n → +∞
5) Montrer que (an) est croissante et que (bn) est décroissante.
6) Que peut-on dire des suites (an) et (bn) ?

Exercice 7

Soit ( u n ) et ( v n ) les suites numériques définies par :

u 0 = 3 v 0 = 4
 
 u n + v n et  u n+ 1 + v n
u n+ 1 = v n+ 1 =
 2  2

Suites numériques 64
1) Calculer u1 ,u2 et v1 , v 2 .
2) Pour tout n ∈ ℕ , on pose wn = vn - un

1
a) Montrer que w n est une suite géométrique de raison .
4
b) Exprimer w n en fonction de n et préciser sa limite.
3) Etudier les sens de variations de deux suites un et vn , puis démontrer que un et vn
sont adjacentes
un + 2v n
4.a) Démontrer que la suite tn définie par : t n = est une suite constante.
3
b) En déduire la limite commune de un et vn .

Exercice 8

Démontrez par récurrence que, pour tout entier naturel n ≥ 1 , on a : n! ≥ 2n-1 .

Exercice 9

1) Montrer que pour tout réel x positif ou nul et pour tout entier n positif ou
nul, on a (1 + x)n ≥ 1 + nx .
n!
2) Soit la suite définie par : un = . Calculer u 1 , u 2 et u 3 .
nn
un
3.a) Montrer que pour tout n > 0 , on a ≥2.
un+1

b) En déduire le sens de variation de (un ) .


1
4.a) Monter que 0 < un ≤ n −1
.
2
b) Calculer lim u n .
n →+∞

Suites numériques 65
Exercice 10

Démontrer par récurrence que :


(n − 2)(n + 3)
3 + 4 + 5⋯ + n = ; pour tout n ≥ 3 .
2

Exercice 11

Démontrer par récurrence que :


n(n + 1)(2n + 1)
12 + 22 + ⋯ + n 2 = ; pour tout n≥1
6

Exercice 12 (D’après Bac)


n
On considère la suite numérique de terme général U n = , pour tout entier naturel
en
n ≥ 1.
1. a) Calculer U1 et U2 .

b) Prouver que la suite (Un ) est positive et décroissante. Conclure.

1 1
c)Démontrer que : ∀n ∈ IN* ; U n + 1 = U n + n +1 (*) . En déduire que
e e
lim U n = 0 .
n →+∞

2) Pour tout entier naturel n ≥ 1 on pose : Sn = U1 + U2 + ⋯ + Un .

−1 e 1
a) En utilisant l’égalité (*) prouver que : Sn = Un + (1 − n ) .
e −1 (e − 1) 2
e
b) Déduire de ce qui précède: lim S n .
n → +∞

Suites numériques 66
IV. CORRIGES DES EXERCICES

Corrigé 1
1.a) On a :
U
U = 0
= 1
1 1 + 2U 0 3

1
U
U = 1
= 3 = 1
2 1 + 2U 1+ 2 5
1
3

V0 = 1 = 1
U0

V1 = 1 = 3
U1

V2 = 1 = 5
U2

b) Pour montrer que la suite ( Vn ) est arithmétique, il suffit de montrer que la


différence V − V est constante pour tout n ∈ ℕ .
n +1 n

1 + 2U
On a : V − Vn = 1 − 1 = n
− 1
n +1 Un Un Un Un
+1

Alors V − Vn = 2 et la suite ( Vn ) est arithmétique de raison r = 2 .


n +1

2) On sait que Vn = V0 + nr . Alors V = 1 + 2n .


n

Or U = 1 , ∀n ∈ IN , on a Un = 1 , ∀n ∈ IN .
n Vn 1 + 2n

3) On a :
lim Vn = lim (1 + 2n) = +∞ . Alors la suite ( Vn ) est divergente.
n → +∞ n → +∞

lim U = lim 1 = 0 . Alors la suite (U ) est convergente vers 0.


n → +∞n n → +∞ 1 + 2n n

Suites numériques 67
Corrigé 2
1) On a

a = U + V = 2 − 4n + 3 + 2 + 4n − 3
n n

n n n 2 2
= 2 +2 =2
n n
n
2
= 2 + = 2 ⋅ 2 = 2a n
n 1 n
Donc a
n +1

Alors (a n ) est une suite géométrique de raison q = 2 .


On a aussi

b = U − V = 2 − 4n + 3 − 2 + 4n − 3
n n

n n n 2 2
= − 8n + 6 = −4n + 3
2
b
n +1
= − 4 (n + 1 ) + 3 = − 4 n − 4 + 3 = b n − 4 .

Alors b n + 1 − b n = 4, ∀ n ∈ ℕ et la suite (b n ) est arithmétique de raison r = −4 .


2) Pour calculer les sommes on a :
Sn + S'n = U0 + U1 + ⋯ + Un + V0 + V1 + ⋯ + Vn
= (U0 + V0) + (U1 + V1) + ⋯ + (Un + Vn )

S + S' = a + a + ⋯ + a
n n 0 1 n

1 − qn + 1 n +1
= a0 = 1× 1 − 2
1−q 1−2
S + S ' = 2n + 1 − 1
n n

D’autre part ;
Sn − S'n = U 0 + U1 + ⋯ + Un − V0 − V1 − ⋯ − Vn
= (U0 − V0) + (U1 − V1) + ⋯ + (Un − Vn )

Sn − S'n = b0 + b1 + ⋯ + bn
(n + 1)(b + b )
= 0 n
2

Suites numériques 68
(n + 1)(3 − 4n + 3)
Sn − S'n =
2
= (n + 1)(−2n + 3)
S − S' = (n + 1)(−2n + 3)
n n

On obtient le système :
 S + S' = 2n +1 − 1 (1)
 n n

 Sn − S'n = (n + 1)(−2n + 3) (2)

Par addition 2S = 2n + 1 − 1 + (n + 1)(− 2n + 3)


n

Donc Sn = 1 [2 − 1 + (n + 1)(−2n + 3)] ..


n +1
2
Par soustraction : 2S ' = 2n + 1 − 1 − (n + 1)( −2n + 3 )
n

Donc S'n = 1 [2 − 1 − (n + 1)(−2n + 3)] .


n +1
2

Corrigé 3
1) On utilise une identification :
(Plusieurs étapes : réduction au même dénominateur ; développement,
réduction, ordre puis identification)
a + b a(2k + 3) + b(2k + 1)
=
2k + 1 2k + 3 (2k + 1)(2k + 3)
a + b = 2ak + 3a + 2bk + b
2k + 1 2k + 3 (2k + 1)(2k + 3)

a + b (2a + 2b)k + 3a + b
=
2k + 1 2k + 3 (2k + 1)(2k + 3)

2 (2a + 2b)k + 3a + b
=
(2k + 1)(2k + 3) (2k + 1)(2k + 3)

Par identification :
 2 a + 2b = 0

 3a + b = 2
Suites numériques 69
Alors a = 1 , b = − 1 .

Donc 2 = 1 − 1 ; ∀k ∈ IN
(2k + 1)(2k + 3) 2k + 1 2k + 3
2) Pour trouver une forme simple de S n on écrit l'identité précédente pour
k = 0 ,1 ,2 , … , n

k =0⇒ 2 =1−1
1× 3 1 3

k =1⇒ 2 = 1−1
3×5 3 5

k=2⇒ 2 = 1−1
5×7 5 7

⋮ ⋮

k =n⇒ 2 = 1 − 1
(2n + 1)(2n + 3) 2n + 1 2n + 3

On additionne membre à membre et on simplifie on obtient :

S = 1− 1 = 2n + 2 .
n 2n + 3 2n + 3
On en déduit que nlim Sn = 1 .
→ +∞

Corrigé 4

1) On a un +1 = un + 2n + 3
u1 = u 0 + 2 × 0 + 3 ⇒ u1 = 1 + 3 ⇒ u1 = 4

u 2 = u1 + 2 × 1 + 3 ⇒ u 2 = 4 + 2 + 3 ⇒ u 2 = 9

u 3 = u 2 + 2 × 2 + 3 ⇒ u 2 = 9 + 4 + 3 ⇒ u 3 = 16

2) On a , pour tout entier naturel un +1 − un = 2n + 3 ⇒ un +1 − un > 0 .


Donc (un) est strictement croissante.
Suites numériques 70
3. a) Démonstration par récurrence :
• On a : u 0 = 1 > 0 2 , la propriété est vraie au rang 0.
• On suppose que u n > n 2 et on démontre que un +1 > (n + 1)2 .
D’après l’hypothèse, en ajoutant 2n + 3 , on obtient un + 2n + 3 > n 2 + 2n + 3
Donc un +1 > n 2 + 2n + 3 . Or n2 + 2n + 3 > n2 + 2n + 1 , alors un +1 > n 2 + 2n + 1 . Enfin
u n + 1 > (n + 1)2 .

• Conclusion : Pour tout n ∈ ℕ , u n > n 2 .


b) Comme pour tout n ∈ ℕ , u n > n 2 , et que n 2 tend vers +∞ lorsque n tend
vers +∞, un tend clairement vers +∞.
4) D’après 1) on a: u 0 = 1, u 1 = 4, u 2 = 9, u 3 = 16 . On voit apparaître la suite
des carrés des entiers consécutifs 1, 2, 3 et 4. La comparaison de la valeur de
un avec le carré de l’indice n permet de conjecturer que un = (n + 1)2 pour tout
n∈ℕ.
Utilisons une démonstration par récurrence pour montrer cette conjecture.
Pour n = 0 , on a que u 0 = 1 = (0 + 1)2 . L’égalité est vérifiée.
• On suppose que un = (n + 1)2 et on démontre que u n +1 = (n + 2)2 .
D’après l’hypothèse, en ajoutant 2n + 3 , on obtient un + 2n + 3 = (n + 1)2 + 2n + 3
Donc un +1 = n 2 + 2n + 1 + 2n + 3
u n + 1 = n 2 + 4n + 4 , alors u n +1 = (n + 2)2 .
• Conclusion : Pour tout n ∈ ℕ , un = (n + 1)2 .

Corrigé 5
La suite numérique (Un ) est définie pour tout entier n ≥ 1 par :
n2 + n + 1
Un = .
n(n + 1)
1.a) Calcul de termes :
12 + 1 + 1 3
U1 = =
1(1 + 1) 2

Suites numériques 71
22 + 2 + 1 7 3 2 + 3 + 1 13
U2 = = ; U3 = =
2(2 + 1) 6 3(3 + 1) 12

7 3 1 13 7 1
b) On a : U2 − U1 = − =− et U3 − U2 = − =−
6 2 3 12 6 12
Comme U 2 − U 1 ≠ U 3 − U 2 , la suite (Un ) n’est pas arithmétique.
7 13
U2 6 7 U 3 12 13
• = = et = = .
U1 3 9 U2 7 14
2 6
U2 U3
Comme ≠ , la suite (Un ) n’est pas géométrique .
U1 U 2

n2 + n + 1 n2
• lim Un = lim = lim =1.
n →+∞ n →+∞ n 2 + n n →+∞ n 2

La suite (Un ) admet une limite finie, donc (Un ) est convergente.

n2 − 1
2. Pour n ≥ 1 , Vn = .
n
(n + 1)2 − 1 n2 − 1 n2 + 2n + 1 − 1 n2 − 1
a) On a : Vn +1 − Vn = − = −
n +1 n n +1 n
n 2 + 2n n 2 − 1
Vn +1 − Vn = −
n+1 n
n(n + 2n) − (n + 1)(n 2 − 1)
2
=
n(n + 1)
n 3 + 2n 2 − (n 3 − n + n 2 − 1)
=
n(n + 1)

n 3 + 2n 2 − n 3 + n − n 2 + 1
Vn +1 − Vn =
n(n + 1)

n2 + n + 1
Vn +1 − Vn =
n(n + 1)
Alors : U n = Vn + 1 − Vn

Suites numériques 72
b) On utilise le résultat précédent pour simplifier la somme
S n = U 1 + U 2 + ⋯ + U n . On obtient :

 U1 = V2 − V1

 U 2 = V3 − V2
.

.
.

 Un −1 = Vn − Vn −1

 Un = Vn +1 − Vn
En faisant la somme on trouve S n = Vn + 1 − V1 .

n2 + 2n n2 + 2n
On sait que Vn +1 = et V1 = 0 . Alors Sn = .
n +1 n+1
3. Pour tout entier n ≥ 2 :
Wn = ln Vn et S 'n = W2 + W3 + ⋯ + Wn .

On a : S 'n = ln V2 + ln V3 + ⋯ + ln Vn = ln(V2 × V3 × ⋯ × Vn )

n2 − 1 (n − 1)(n + 1)
D’autre part, on peut écrire : Vn = = .
n n
1× 3 2 × 4 3 × 5 4 × 6 (n − 1)(n + 1)
Donc : V2 × V3 × ⋯ × Vn = × × × ⋯× Après
2 3 4 5 n
simplification, on peut écrire :
1× 2 × 3 × 4 ×⋯× (n − 1)
V2 × V3 ×⋯× Vn = × (n + 1)
2
On peut aussi écrire :
1 × 2 × 3 × 4 ×⋯× (n − 1) × n × (n + 1)
V2 × V3 ×⋯× Vn =
2n
(n + 1)!  (n + 1)! 
D’où : V2 × V3 ×⋯× Vn = . Enfin S 'n = ln  .
2n  2n 

Suites numériques 73
Corrigé 6

1) On a pour n = 0 :
 1 1 12
 a1 = 5 (3a 0 + 2b 0 ) = 5 (3 × 2 + 2 × 3) = 5

 b = 1 (2a + 3b ) = 1 (2 × 2 + 3 × 3) = 13
 1 5 0 0
5 5
Pour n = 1 :
 1 1 12 13 62
 a 2 = 5 (3a1 + 2b1 ) = 5 (3 × 5 + 2 × 5 ) = 25

 b = 1 (2a + 3b ) = 1 (2 × 12 + 3 × 13 ) = 63
 2 5 1 1
5 5 5 25

2) Pour montrer que (un) est une suite constante, il suffit de montrer que un +1 = un
pour tout n.
1 1 1
5
( 3an + 2bn ) + ( 2an + 3bn ) = ( 5an + 5bn ) = an + bn = un .
u n + 1 = a n +1 + b n + 1 =
5 5
( un) est donc constante de terme général un = u0 = a0 + b0 = 5 .
3) Montrons que (vn) est géométrique :
1 1 1 1
v n + 1 = an + 1 − bn + 1 =
5
( 3an + 2bn ) − ( 2an + 3bn ) = ( an − bn ) = vn .
5 5 5
(vn) est donc, une suite géométrique de raison 1 et de premier terme v0 = a0 − b0 = −1
5
n
−1
. On a donc v n = v 0 qn = −1 × 
1
 = n .
 
5 5
−1
Il est clair que pour tout n, < 0 . Donc vn < 0 . Alors (vn) est négative.
5n
4) On a :
 u + vn  1 1 
an = n  an =  5 − n 
 n
u = an + b n  n
u + v n = 2an

 2  2 5 
 ⇒ ⇒ ⇒ .
v
 n = a n − b n u
 n − v n = 2b n b = n u − v n b = 1 5+ 1 
  2  
n n
2 5n 
1 5
Comme n tend vers 0 à l’infini, lim a n = lim b n = .
5 n →+∞ n → +∞ 2
5) On a pour tout n :
 1 1 1 2 −2
 an +1 − an = 5 (3a n + 2b n ) − an = 5 (3an + 2bn − 5a n ) = 5 ( −2an + 2b n ) = 5 ( − an + b n ) = 5 v n

b 1 1 1 2 2
− b n = (2an + 3bn ) − b n = (2an + 3b n − 5b n ) = (2a n − 2bn ) = (a n − bn ) = v n
 n +1 5 5 5 5 5

Suites numériques 74
 a n +1 − an > 0
Alors  car (vn) est négative.
 bn +1 − bn < 0
Donc (an) est croissante et (bn) est décroissante.
6) Les suites (an) et (bn) sont adjacentes car (an) est croissante et (bn) est
5
décroissante, et elles convergent vers la même limite : nlim an = lim bn = .
→+∞ n →+∞ 2

Corrigé 7

Soit ( u n ) et ( v n ) les suites numériques définies par :

 u0 = 3 v0 = 4
 
 un + v n et  un+1 + vn
u
 n+ 1 = vn+1 =
2  2

1) Calcul de u1 ,u 2 et v1 , v 2 :
un + v n u0 + v0 3 + 4 7 7 u +v
un+ 1 = ⇒ u1 = = = → u1 = ; vn+1 = n+1 n
2 2 2 2 2 2
7 15
u1 + v 0 +4
15 15
⇒ v1 = = 2 = 2 = → v1 =
2 2 2 4 4

De la même manière on calcule u 2 et v 2 :

7 15 29
+ 29 15 59
+
u1 + v1 2 4 29 29 u + v 59
u2 = = = 4 = → u2 = et v 2 = 2 1 = 8 4 = 8 =
2 2 2 8 8 2 2 2 16
59
→ v2 =
16

2) Pour tout n ∈ ℕ , on définit wn = vn - un


1
a) On montre que ( w n ) est une suite géométrique de raison :
4
un+1 + vn un + vn
Nous avons wn+1 = vn+1 - un+1 = − ( on remplace un+1 et vn+1 par leurs
2 2
valeurs dans les formules de récurrences)

Suites numériques 75
un+1 + vn un + vn
wn+1 = −
2 2
u + v/ − u − v/
= n+1 n n n
2
u −u
= n+1 n
2
1u +v 
wn+1 =  n n − un 
2 2 
1  u + v − 2un 
=  n n 
2 2 
1
= ( v −u )
4 n n
1
= wn
4
1
donc ( w n ) est une suite géométrique de raison q = .
4
b) Expression de wn en fonction de n :
1
( w n ) est une suite géométrique de raison 4
et de premier terme w0 = v0 - u0 = 4 − 3 = 1 .
n n

Pour tout n ∈ ℕ , on a donc w n = w 0 .q n = 1.   1


1
⇒ wn =  
4 4

* Calcul de la limite de wn :
n

Pour tout n ∈ ℕ , on a w n =   . La raison de la suite wn vérifie q = < 1 donc


1 1
4 4
lim w n = 0
n→∞

3) Sens de variations de un et vn :
Nous avons :

Suites numériques 76
un + vn
u n +1 - u n = − un
2
u n + v n − 2u n
=
2
vn − un
=
2
1
=
2
( v n − un )
1
= .w n
2
n
1 1
= .  > 0
2 4
Donc un est une suite strictement croissante.
De la même façon on a :
un +1 + v n
v n +1 - v n = − vn
2
u + v n − 2v n
= n +1
2
1
= . ( un +1 - v n )
2
1  u + vn  
= .  n  − vn 
2  2  
1  un − vn 
= .
2  2 
1
= ( un − v n )
4
1 1
⇒ v n +1 - v n = -
4
( vn - un ) = - w n < 0
4
Donc (vn ) est strictement décroissante.
* On montre que un et vn sont adjacentes :
La suite un est une suite strictement croissante, la suite vn est strictement
décroissante. De plus, d’après la question 2) lim w n = 0 . Donc
n→∞

lim ( vn - un ) = 0 ⇒ lim un = lim vn . On en déduit que un et vn sont adjacentes


n →∞ n →∞ n →∞

Suites numériques 77
un + 2v n
4) ( t n ) est la suite définie par : t n =
3
a) On démontrer que la suite tn est constante :
un + 2v n
Pour tout n ∈ ℕ , on a t n =
3

un +1 + 2vn +1
t n +1 =
3
un + vn u + vn
+ 2. n +1
= 2 2
3
un + vn
+ u n +1 + v n
= 2
3
u n + v n un + v n
+ + vn
t n +1 = 2 2
3
 u + vn 
2 n +v
 2  n
=
3
un + 2v n
=
3
= tn
Donc pour tout entier naturel n, on a t n+1 = t n la suite ( t n ) est donc constante.

b) Calcul de la limite de un et vn :
u 0 + 2v 0 3 + 2 × 4 11
Pour tout n ∈ ℕ , tn+1 = tn = t0 ⇒ lim tn = t0 = = =
n →∞ 3 3 3
u n + 2v n 11
D’autre part, lim tn = lim =
n →∞ n →∞ 3 3

l + 2l 11 11
Puisque lim u n = lim v n = l on en déduit que = soit l = .
n→∞ n→∞ 3 3 3

Suites numériques 78
Corrigé 8

Initialisation: Pour n = 1 la propriété est 1! ≥ 21-1 ce qui est vrai car 1 ≥ 1 .

Hérédité :
Supposons que n ! ≥ 2n −1 ; et montrons que (n + 1)! ≥ 2n +1−1 c'est-à-dire
n ! ( n + 1 ) ≥ 2n .

On sait que pour tout entier n strictement positif, on a n + 1 ≥ 2 et par


hypothèse n ! ≥ 2n −1 . Donc en multipliant les deux inégalités, on obtient
n ! ( n + 1 ) ≥ 2n − 1 × 2 = 2n .

Conclusion : Pour tout entier n strictement positif, on a n ! ≥ 2n −1 .

Corrigé 9
1) Démontrons par récurrence :
Initialisation: pour n = 0, on a :
(1 + x)0 ≥ 1 + 0x ⇔ 1 ≥ 1 ; la propriété est vraie.
Hérédité :
On suppose que (1 + x)n ≥ 1 + nx et on montre que (1 + x)n+1 ≥ 1 + (n + 1)x .
D’après l’hypothèse en multipliant par 1+x :
(1 + x)n +1 ≥ ( 1 + x )( 1 + nx ) = 1 + x + nx + nx 2 = 1 + ( n + 1 ) x + nx 2 ≥ 1 + ( n + 1 ) x .

Conclusion : Pour tout entier n positif ou nul, on a (1 + x)n ≥ 1 + nx .

2.a) Calcul de termes :


n!
un =
nn
1! 2! 1 3! 6 2
Donc u 1 = 1
= 1 , u 2 = 2 = et u 3 = 3 = = .
1 2 2 3 27 9

Suites numériques 79
3.a) On a

n! ( n + 1 )
n +1
un
= n
u n +1 n ( n + 1 ) !
( n + 1)
n +1
n!
=
( n + 1) × n! nn
( n + 1)
n

=
nn
n
 n+1
= 
 n 
n
un  1
= 1 +  .
u n +1  n
n
1  1 1
On applique l’inégalité du 1. avec x = :  1 +  ≥ 1 + n = 2 .
n  n n
b) Or tous les termes de la suite sont positifs, on a donc
un u 1
≥ 2 ⇔ n +1 ≤ < 1 , la suite est bien décroissante.
u n +1 un 2
1
4.a) Démontrons par récurrence que 0 < un ≤ n −1
pour tout entier n ≥ 1 .
2

1 1
On a u1 = 1 ≤ = = 1 ; la propriété est vraie pour n = 1 .
1 −1
2 1
1 1
On suppose que 0 < un ≤ n −1
et on démontre que 0 < un +1 ≤ .
2 2n

1 1 1 1 1
D’après l’hypothèse, en multipliant par : 0 ≤ u n ≤ × n −1 = n .
2 2 2 2 2
u n +1 1 1 1
D’autre part, 0 < ≤ ⇒ un +1 ≤ un . Alors u n +1 ≤ n .
un 2 2 2
1
La suite (un ) est positive, donc 0 < un +1 ≤ .
2n
1 1
b) Comme lim n −1
= 0 , et que 0 < un ≤ n −1
, on a lim u n = 0 (théorème des
n →+∞
2 2 n → +∞

gendarmes).
Suites numériques 80
Corrigé 10
• Observons que pour n = 3 :
Le premier membre est égal à 3
(3 − 2)(3 + 3) 6
Le second membre est égal à = =3.
2 2
La propriété est donc initialisée, elle est vraie au rang n = 3.
• Supposons que, pour un certain entier n ≥ 3 , fixé, on ait la propriété
(n − 2)(n + 3)
3 + 4 + 5⋯ + n = .
2
(n − 1)(n + 4)
• Montrons qu’alors, on a la propriété 3 + 4 + 5 ⋯ + (n + 1) = .
2
On a 3 + 4 + 5 ⋯ + (n + 1) = ( 3 + 4 + 5 ⋯ + n ) + (n + 1)

Donc d’après l’hypothèse, en ajoutant (n+1) aux deux membres, on obtient


(n − 2)(n + 3)
3 + 4 + 5 ⋯ + n + (n + 1) = + (n + 1)
2
(n − 2)(n + 3) + 2(n + 1)
=
2
(n 2 − 2n + 3n − 6) + 2n + 2
=
2
n 2 + 3n − 4
Donc 3 + 4 + 5 ⋯ + n + (n + 1) =
2
(n − 1)(n + 4)
Enfin 3 + 4 + 5 ⋯ + (n + 1) = .
2
La propriété est donc héréditaire à partir du rang n = 3.
(n − 2)(n + 3)
Conclusion :La propriété 3 + 4 + 5 ⋯ + n = ; est vraie pour tout
2
entier n ≥ 3 .

Corrigé 11
• Observons que pour n = 1 :
Le premier membre est égal à 12 = 1

1(1 + 1)(2 + 1) 6
Le second membre est égal à = = 1.
6 6

Suites numériques 81
La propriété est donc initialisée, elle est vraie au rang n = 1.

• Supposons que, pour un certain entier n ≥1, fixé, on ait la propriété


n(n + 1)(2n + 1)
12 + 22 + ⋯ + n 2 = .
6
• Montrons qu’alors, on a la propriété
(n + 1)(n + 1 + 1)(2(n + 1) + 1)
12 + 22 + ⋯ + (n + 1)2 = .
6
(n + 1)(n + 2)(2n + 3)
soit 12 + 22 + ⋯ + (n + 1)2 =
6
n(n + 1)(2n + 1)
D’après l’hypothèse, 12 + 22 + ⋯ + n 2 = en ajoutant (n + 1) 2 aux
6
deux membres, on obtient
(n)(n + 1)(2n + 1)
12 + 22 + ⋯ + n 2 + (n + 1)2 = + (n + 1)2
6
(n)(n + 1)(2n + 1) + 6(n + 1)2
12 + 2 2 + ⋯ + n 2 + (n + 1)2 =
6

En factorisant par (n + 1), on obtient


(n + 1) ( n(2n + 1) + 6(n + 1) )
12 + 2 2 + ⋯ + n 2 + (n + 1) 2 =
6

(n + 1)(2n + n + 6n + 6)
2
12 + 2 2 + ⋯ + n 2 + (n + 1) 2 =
6
(n + 1)(2n 2 + 7n + 6)
12 + 2 2 + ⋯ + n 2 + (n + 1)2 =
6

On factorise 2n 2 + 7n + 6 = (n + 2)(2n + 3) , on obtient


(n + 1)(n + 2)(2n + 3)
12 + 22 + ⋯ + (n + 1)2 = .
6
La propriété est donc héréditaire à partir du rang n = 1.

(n + 1)(n + 2)(2n + 3)
Conclusion :La propriété 12 + 22 + ⋯ + (n + 1)2 = est vraie pour
6
tout entier n ≥1.

Suites numériques 82
Corrigé 12
n
1) La suite (U n ) est définie pour tout entier n ≥ 1 par son terme général U n = .
en
a) Calcul de termes :
1 1
U1 = = = e−1
1
e e
2
U2 = 2
= 2e −2
e
n
b) Nous constatons que Un = est le quotient de deux nombres positifs. Alors
en
pour tout n ≥ 1 , on a : Un > 0 .

On a

U n +1 n + 1 en
= n +1 ×
Un e n
n +1
=
en
1 1
= 1 + 
e n

1 1 1 1 1 U
Or pour tout n ≥ 1 , < et 1 + ≤ 2 ,on a  1 +  < 1 . Donc n +1 < 1 et la
e 2 n e n Un
suite (U n ) est décroissante.

Comme la suite (U n ) est décroissante et positive, donc minorée, on conclut qu’elle est
convergente.
1 1
c) Pour démontrer que pour tout n ∈ ℕ * : U n +1 = U n + n +1 (*)
e e
n +1
on a : U n +1 =
e n +1
1 n +1
U n +1 = × n
e e
1 n 1
U n +1 = ( n + n )
e e e
Suites numériques 83
1 1
U n +1 = (U n + n )
e e
1 1
U n +1 = U n + n +1
e e
On sait que (U n ) est convergente. Soit ℓ ∈ ℝ tel que lim U n = ℓ . Comme
n → +∞

1 1
U n +1 = U n + n +1 et par passage à la limite :
e e
1 1  1 1 1
lim U n +1 = lim  U n + n +1  = lim U n + lim n +1 . Donc ℓ = ℓ + 0 d’où ℓ = 0 .
n →+∞

n →+∞ e e  e n →+∞ n →+∞ e e
Alors lim U n = 0 .
n → +∞

2) Pour tout entier n ≥ 1 ; S n = U 1 + U 2 + … + U n


a) D’après l’égalité (*) on a :

 1 1
U2 = U1+ 2
e e

U 1 1
= U2+ 3
 3 e e

 1 1
 U4 = U3+ 4
 e e
 ⋮ ⋮

 Un 1 1
= U n −1 + n
 e e


En sommant membre à membre ces égalités :


1 1 1 1
U 2 + U 3 + … + Un =
e
( U 1 + U 2 + … + U n −1 ) + 2 + 3 + ⋯ + n
e e e
1 1 1 1
soit S n − U1 = (S n − U n ) + 2 + 3 + ⋯ + n
e e e e
1 1 1
Comme la partie 2
+ 3 + ⋯ + n représente la somme de (n − 1) termes
e e e
1 1
consécutifs d’une suite géométrique de premier terme 2
et de raison , donc:
e e

Suites numériques 84
1 1
1− n −1
1− n −1
1 1 1 1 e e
+ 3 +⋯+ n = 2 × =
e 2
e e e 1 e2 − e
1−
e
1
1 − n −1
1 1 1
Or U1 = , donc S n − = (S n − U n ) + 2 e
e e e e −e
1
1 − n −1
1 1 1
(1 − )S n = − U n + 2 e
e e e e −e
1
1 − n −1
e −1 e −1 1
( )S n = 2 − Un + 2 e
e e −e e e −e
1
e−
e −1 1 n −1
( )Sn = − U n + 2 e
e e e −e
1
1− n
e −1 1 e
( )S n = − U n +
e e e −1
1
1− n
e 1 e e
Sn = − i Un + i
e −1 e e −1 e −1
−1 e 1
Sn = Un + (1 − n )
e −1 (e − 1) 2
e

1
b) On sait que <1 .
e
1 e 1 e
Cela entraîne que lim (1 − ) = 1 et lim (1 − n ) = .
n →+∞ e n n →+∞ (e − 1) 2
e (e − 1)2
e
Or lim U n = 0 , donc lim Sn = .
n → +∞ n →+∞ (e − 1)2

Suites numériques 85
V. EXERCICES DE SYNTHESE

Exercice 1
On considère la suite numérique ( U n ) définie pour tout n > 0 par:
Un
U1 = 1; U n +1 = .
5Un + 1

1) Calculer U 2 , U 3 .
1
2) Pour tout n > 0 on pose Vn = .
Un

a) Montrer que ( Vn ) est une suite arithmétique. Ecrire Vn puis Un en fonction


de n.
b) Calculer lim U n
n → +∞

c) Calculer en fonction de n : S n = V1 + V2 + ⋯ + Vn .

Exercice 2
Soit ( u n ) la suite définie par u0 = −2 et pour tout entier n ≥ 0 on a
n 1
u n +1 = un −
2n + 2 n +1
1. a) Calculer u1 , u2 et u3
b) La suite ( u n ) est-elle arithmétique ou géométrique ?
d) Montrer par récurrence que ∀n ∈ ℕ , un < 0 .
c) Etudier la monotonie de la suite ( u n ) .
2) On considère la suite ( v n ) définie par v n = nun + 2 .
a) Montrer que ( v n ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme.
b) Exprimer v n en fonction de n puis en déduire l’expression de u n en fonction
de n.
c) Calculer les limites suivantes nlim
→+∞
un et lim nun .
n →+∞

Suites numériques 86
3) On définit la suite ( w n ) par w n = nun et soit Sn = w 0 + w1 + w 2 + ... + w n .
a) Donner l’expression de w n à l’aide de v n .
b) Calculer la somme Sn′ = v 0 + v1 + v 2 + ... + vn puis en déduire la valeur de S n .
c) Calculer nlim
→+∞
Sn .

Exercice 3
Soit ( u n ) la suite numérique définie par u1 = 1 et pour tout entier n ≥ 1 :
3n 4
u n +1 = un +
n +1 n +1
7 25
1.a) Vérifier que u2 = et u3 = .
2 3
b) Justifier que la suite ( un ) n’est in arithmétique, ni géométrique.

c) Montrer par récurrence que ∀n ∈ ℕ∗ , un > 0


d) Etudier la monotonie de la suite ( un )
2) On considère la suite ( vn ) définie pour tout entier n ≥ 1 par : v n = nun + 2
a) Montrer que ( vn ) est une suite géométrique dont on précisera la raison et le
premier terme.
b) Exprimer v n en fonction de n.
3n − 2
c) Montrer que pour tout entier n ≥ 1 : un = .
n
3) Soit Sn = u1 + 2u 2 + 3u 3 + ... + nun .
A l’aide de v n , exprimer la somme S n en fonction de n.

Exercice 4
1  2n + 5 
Soit la suite numérique (un ) définie par : u 0 = 3 et ∀n ∈ ℕ ,u n +1 =  Un
2  2n + 3 
1.a) Calculer u1 et u2

Suites numériques 87
2n + 5 5
b) Montrer que : ∀n ∈ ℕ , ≤ . En déduire que pour tout entier naturel n,
2n + 3 3
5
on a : 0 ≤ U n +1 ≤ U n
6
n

c) Prouver alors que ∀n ∈ ℕ, U n ≤ 3   et calculer la limite de la suite (un ) .


5
6
un
2) Pour tout entier naturel n on pose : v n = .
2n + 3
a) Montrer que (vn ) est une suite géométrique dont on déterminera la raison.
b) Calculer v 0 et exprimer vn puis un en fonction de n .

Exercice 5

On définit la suite un par son premier terme u0 et la relation de récurrence :

un + 6
un +1 =
un + 2

1. Montrer qu’il existe deux valeurs a = 2 et b = –3 de u0 tels que la suite un


soit constante

x+6
2. Soit f (x) = ; après avoir étudiée f sur ℝ , tracer sa courbe
x+2
représentative ainsi que la droite y = x sur l’intervalle [0 ; 5] et représenter les
premiers termes de un (on prendra u0 = 0 ).

Conjecturer le comportement de un (sens de variation, limite).

3. Montrer que si u0 est différent de a et b, il en est de même de un (faire une


démonstration par récurrence).

Suites numériques 88
u n +1 − a un − a
4. Calculer en fonction de . En déduire la nature de la suite
u n +1 − b un − b
un − a
vn = . Donner l’expression de vn en fonction de n puis celle de un .
un − b
Calculer la limite de un quand n tend vers +∞.

Exercice 6
On considère la suite numérique ( U n ) définie par:
n
1 12
U 0 = 3, Un +1 = Un +   ; ∀n ∈ IN ;
3 3 3
1) Calculer U 1 , U 2 .
n
2
2) Soit ( Vn ) la suite numérique définie par Vn = Un −  
3
Montrer que ( Vn ) est une suite géométrique, exprimer Vn puis U n en
fonction de n.
3) Calculer S n = U 0 + U1 + ⋯ + U n .

Exercice 7
On considère la suite numérique ( U n ) définie par:
 U1 = 1

 2n ∗
 U n + 1 = 3 − 3(n + 1) (3 − U n ), ∀n ∈ IN

7
1) Vérifier que U2 = puis calculer U 3 ; U4 .
3
2) On admet que la suite ( U n ) est majorée par 3 (a démontrer facilement par
récurrence).
n+3
a) Montrer que pour tout n de IN ∗ on a : Un +1 − Un = (3 − Un ) .
3(n + 1)
b) Déduire le sens de variation de la suite ( U n ) . Puis que la suite ( U n ) est
convergente.

Suites numériques 89
3) On pose pour tout n de IN ∗ : Vn = n(3 − U n ) .

a) Calculer V1 ;V2 et montrer que ( Vn ) est une suite géométrique. Déterminer


sa raison.
b) exprimer Vn puis U n en fonction de n.
c) Montrer que la suite ( Vn ) est convergente et calculer sa limite. En déduire
la limite de ( U n ) .
d) Calculer par une deuxième méthode la limite de ( U n ) .

4) Calculer en fonction de n la somme : Sn = U1 + 2U2 + 3U3 + ⋯ + nUn .


Exercice 8

La suite ( Un ) est définie par et pour tout entier naturel n, par


1
U n +1 = U + n −1
2 n
1.a) Calculer les termes U1 , U 2 et U3 .

b) Justifier que la suite ( Un ) n’est ni arithmétique, ni géométrique.

2.a) Démontrer que pour tout n ≥ 3 , on a Un ≥ 0.

b) En déduire que pour tout n ≥ 4 , on a Un ≥ n − 2.

c) En déduire la limite de la suite ( Un ) .

3) On définit la suite ( Vn ) par Vn = 4Un − 8n + 24.

a) Démontrer que ( Vn ) est une suite géométrique décroissante dont on


donnera la raison et le premier terme.
n
1
b) Démontrer que , pour tout entier naturel n , Un = 7   + 2n − 6.
2
c) Vérifier que, pour tout entier naturel n , Un = xn + yn où ( xn ) est une suite
géométrique et ( y n ) une suite arithmétique dont on précisera pour chacune le
premier terme et la raison.
d) En déduire l’expression de la somme Sn = U0 + U1 + ... + Un en fonction de n.

Suites numériques 90
Exercice 9
On considère la suite complexe (zn )n∈ℕ définie par z0 = i et, pour tout entier n,
1−i
z n +1 = z . Pour n entier naturel, on appelle Mn le point d’affixe zn.
2 n
1)Calculer z1 ,z 2 ,z3 , z4 .

−i
4
e
2) Montrer que pour tout n entier naturel, z n = .
( 2)
n

3) En déduire que la suite Vn = zn est une suite géométrique. Donner son


terme général et sa limite.

Exercice 10
On considère la suite numérique (Un ) définie par:
U0 = 0, Un +1 = 6 + Un ; pour tout n ∈ ℕ
1) Calculer U 1 , U 2 , U 3 .
2) Démontrer par récurrence que la U n ≤ 3; pour tout n ∈ ℕ .
3) Montrer que (Un ) est croissante ; conclure.
1
4) Montrer que 3 − U n +1 ≤ (3 − Un ); pour tout n ∈ ℕ ..
3
n −1

5) Démontrer par récurrence que : 3 − U n ≤  1  ; pour tout n ∈ ℕ .


3
6) En déduire lim U n .
n →+∞

Exercice 11 (Bac)
On considère la suite numérique (Un ) définie par U0 = 6 et pour tout n ∈ ℕ ,
U n +1 = 3U n + 10n − 13 .
1.a) Calculer U 1 , U 2 et vérifier que U 3 = 43 .
b) Justifier que la suite numérique (Un ) n’est ni géométrique ni arithmétique.
2) On définit la suite numérique (Vn ) par : pour tout entier n ∈ ℕ , Vn = U n + 5n − 4 .
a) Démontrer que la suite (Vn ) est une suite géométrique dont on déterminera la
raison et le premier terme. Exprimer Vn en fonction de n.
b) A partir de quel terme a-t-on Vn ≥ 2013
c) En déduire que, pour tout n ∈ ℕ , U n = 2 × (3 n ) − 5n + 4 .
3) Pour tout entier naturel n, on pose Sn = U 0 + U1 + ⋯ + Un .
Déterminer l’expression de S n en fonction de n.

Suites numériques 91
Exercice 12 (Traduit)

On considère la suite numérique (U n ) : ‫( ا‬Un ) ‫ا د‬ ‫ا‬


définie par :
U0 = 0
U0 = 0 
 U = 3
3 , ∀n ∈ IN
U = , ∀n ∈ IN  n +1
6 − U 2
 n +1  n
 6 − U 2
n

. U1 ;U 2 ‫( ا‬1
1) Calculer U1 ;U 2 .
2.a) Démontrer par récurrence que : IN !n ‫أن‬ ‫ا‬ ‫( أ‬a.2
pour tout entier naturel n :
. 0 ≤ Un ≤ 3
0 ≤ Un ≤ 3 .
.‫( ! "ا ة‬U n ) ‫أن ا‬ (b
b) Montrer que la suite (Un ) est
croissante. ‫)ا‬ ‫( ! ( ر‬U n ) ‫ أن ا‬$ % &‫( ا‬c
c) En déduire que (Un ) est divergente .ℓ * *
puis calculer sa limite ℓ .
: ‫( ا‬V ) ‫ا‬ (3
n
3) Soit ( Vn ) la suite numérique définie
U n2 U n2
par Vn = , ∀n ∈ IN . Vn = , ∀n ∈ IN
3 − Un2 3 − U n2

a) Montrer que ( Vn ) est une suite .1 *& &‫أ‬ ! (Vn) ‫أن‬ (a


arithmétique de raison 1.
Un - $ % &‫ ) ا‬n , Vn ‫( اآ‬b
b) Donner l’expression de Vn en
fonction de n. En déduire U n en . n ,
fonction de n. . lim U n ! ‫( أو‬c
n → +∞
c) Retrouver lim U n .
n → +∞

Suites numériques 92
Exercice 13 (Traduit)

On considère la suite numérique ‫د‬/ ‫( ا‬Un ) ‫ا د‬ ‫ا‬


(U n ) définie pour tout entier naturel
n2
2 . Un = : n≥2 0
n en
n ≥ 2 par : Un = n .
e
2 ‫ا‬ ( ‫ ا‬3/‫ وأ‬U 3 ، U 2 ‫( ا‬1
1) Calculer U 2 , U 3 et donner
. 10 −2 4
une valeur décimale à 10 −2
près.
2) Montrer que pour tout n ≥ 2 :‫ن‬5 n ≥ 2 ‫أن‬ ‫( أ‬2
2
U n +1  1 1 U  1 1
2
on a: = 1 +  × . . n +1 =  1 +  ×
Un  n e Un  n e
3) Montrer que pour tout n ≥ 2 :‫ن‬5 n ≥ 2 ‫أن‬ ‫( أ‬3
2
 1 1 9
on a:  1 +  × ≤ .
2
 1 1 9
 n  e 4e  1 + n  × e ≤ 4e
 
En déduire que (Un ) est
. 64 % ! (Un ) ‫ أن‬$ % &‫وا‬
décroissante.
4) Montrer que pour tout n ≥ 2 :‫ن‬5 n ≥ 2 ‫أن‬ ‫( أ‬4
9 9
on a: 0 ≤ U n +1 ≤ Un . ‫ ؛‬0 ≤ U n +1 ≤ Un
4e 4e
En déduire que : ‫ أن‬$ % &‫وا‬
n−2
 9  4  9 
n−2
4
0 ≤ Un ≤   × . . 0 ≤ Un ≤   ×
 4e  e2  4e  e2
5) En déduire lim U n .
n →∞ . lim U n $ % &‫( ا‬5
n →∞

Suites numériques 93
Exercice 14 (Traduit)

On considère la suite numérique : ‫( ا‬U n ) ‫ا د‬ ‫ا‬


( U n ) définie par:

 1
 U1 = 3  1
 ;  U1 = 3
U = 2n + 2 ∗ 
Un , ∀n ∈ IN
 n +1 3n  U = 2n + 2 U , ∀n ∈ IN ∗
 n +1 3n
n

On pose pour tout n de IN ∗ :


1
1 ! n Vn = Un : 8‫و‬
Vn = U n . n
n
. IN ∗

1) Calculer U 2 , U 3 .

2) Calculer V2 ;V3 . ، U3 ، U2 ‫( ا‬1

3) Montrer que ( Vn ) est une suite . V3 ، V2 ‫( ا‬2


géométrique. Déterminer sa raison. *& &‫ & و د أ‬%‫ه‬ ! ( Vn ) ‫أن‬ (3
4) Exprimer Vn puis U n en fonction
.n , Un ) Vn ‫ رة‬/ 3/‫( أ‬4
de n.
5) Calculer en fonction de n la :‫ا < ;ع‬ n , ‫ا‬ (5
somme : U1 U 2 U 3 U
. Sn = + + +⋯+ n
U1 U 2 U 3 U 1 2 3 n
Sn = + + +⋯+ n .
1 2 3 n

Suites numériques 94
CHAPITRE 3 GENERALITES SUR LES
FONCTIONS NUMERIQUES

I. RESUME DE COURS
Continuité
1) Définitions
f est continue en x 0 ⇔ lim− f (x) = lim+ f (x) = f (x 0 )
x→x0 x→x0

On dit que f est continue sur l’intervalle I si f est continue en tout point de I.
2) Propriétés
Les fonctions polynômes, la fonction sinus, la fonction cosinus sont
continues sur IR.
La fonction x est continue sur [0 ; + ∞[.
Une fonction rationnelle est continue sur tout intervalle contenu dans son
ensemble de définition.
La somme, le produit, le quotient, la composée de fonctions continues est
une fonction continue sur tout intervalle sur lequel elle est définie.
Autrement dit :
• Si u et v sont continues sur I, alors :
o Les fonctions ku, u + v, u × v et un (k réel et n entier naturel
non nul) sont continues sur I.

o Les fonctions 1 , u
, u sont continues sur les intervalles où elles
u v
sont définies.
• Si la fonction f est continue en a et si la fonction g est continue en f(a)
alors la fonction gof est continue en a.

3) Prolongement par continuité


• a ∉ Df f admet un prolongement

• lim f (x) = ℓ; ℓ ∈ ℝ par continuité g au point a
x→ a

Généralités sur les fonctions numériques 95


Le prolongement de f est la fonction g définie par
par:
 g(x) = f (x) si x ∈ Df

 g(a) = ℓ

4) Fonctions continues sur un intervalle


Par une fonction continue :
L’image d’un intervalle est un intervalle.
L’image d’un segment est un segment.

5) Théorème des valeurs intermédiaires


• f est continue sur I  l’équationf (x) = m

• f(I)=J  ⇒ admet au moins une
• m∈J  solution dans I

l’équation f (x) = m
• f est continue sur [ a,b ] 
 ⇒ admet au moins une
• m est compris entre f (a) et f (b) 
solution dans [a,b ]

l’équation f (x) = 0
• f est continue sur [ a,b ]
 ⇒ admet au moins une
• f (a) × f (b) ≤ 0 
solution dans [a,b ]

6) Théorème de la bijection réciproque


• f : I → J est bijective.
• f est continue sur I, • f −1 est continue sur J.
• f est strictement • f −1 est de même sens de
d variation de f.

monotone sur I, • f −1 est bijective de J sur I.
• f (I) = J. • les courbes de f et f −1 sont symétriques par
rapport à la droite y = x.

Remarques
Le théorème des valeurs intermédiaires montre l’existence d’une solution à
l’équation f (x) = 0 . Le théorème de la bijection réciproque en assure l’unicité
l’unicité.

Généralités sur les fonctions numériques 96


Dérivation

1) Nombre dérivé – dérivabilité

f est dérivable f ( x ) − f ( x0 )
⇔ lim est un nombre réel
au point x0 x → x0 x − x0

f ( x ) − f ( x0 ) f ( x0 + h ) − f ( x0 )
Nombre dérivé : f ' ( x 0 ) = lim = lim
x → x0 x − x0 h →0 h

f est dérivable sur l’intervalle I si f est dérivable en tout point x0 de I.

• Toute fonction dérivable sur un intervalle I est continue sur I ( La


réciproque est fausse).

2) Dérivées usuelles

Domaine
Domaine de
Fonction Dérivée de Fonction Dérivée
dérivation
dérivation
k réel 0 ]−∞, +∞[ sin x cos x ]−∞, +∞[
(Constante)
ax+b a ]−∞, +∞[ cos x − sinx ]−∞, +∞[
xn , n > 0 nx n − 1 ]−∞, +∞[ tanx 1 + tan 2 x  π π
− 2 , + 2 
 

1

1 ℝ∗ ln x 1 ℝ*
x x2 x

x 1 ]0, +∞[ ex ex ]−∞, +∞[


2 x

Généralités sur les fonctions numériques 97


3) Opérations sur les dérivées
Fonction Dérivée
au au'

u+v u'+ v'

ui v u'i v + ui v'

1 −u '
u u2

u u 'i v − u i v '
v v2

u u'
2 u

(u)n nu'(u)n −1

u v v'.(u' v)

4) Dérivée de la réciproque
• f : I → J est bijective, • f −1 est dérivable sur J,
• f est dérivable sur I, ⇒
• ( f −1 ) '(x) =
1
• f '(x) ≠ 0 pour tout x ∈ I. −1
f '(f (x))

• f −1 (b)=a
• f (a) = b

• ( f −1 ) '(b) =
1 1
• f '(a) = c =
f '(a) c

5) Inégalités des accroissements finis


• f est dérivable sur I,
• a,b ∈ I, a < b,
⇒ m(b − a) ≤ f (b) − f (a) ≤ M(b − a)
• il existe m, M ∈ ℝ tels que :
m ≤ f '(x) ≤ M sur I.

• f est dérivable sur I,


• il existe M ∈ ℝ tel que : ⇒ f (b) − f (a) ≤ M b − a
f '(x) ≤ M sur I.

Généralités sur les fonctions numériques 98


Courbes : symétries – asymptotes – tangentes
Soit f une fonction numérique et C f sa courbe représentative dans un repère
orthonormé.

1) Eléments de symétrie
Si, pour tout x ∈ Df , on a alors, C admet …
2a − x ∈ D f et …
f(2a − x) = f(x) la droite d’équation x = a comme axe de symétrie.
f(2a − x) = 2b − f(x) le point M(a,b) comme centre de symétrie.
f( −x) = f(x) l’axe (Oy) comme axe de symétrie et f est paire.
f( −x) = −f(x) l’origine O comme centre de symétrie et f est
impaire.

2) Asymptotes parallèles aux axes


Si… alors la courbe C f possède une asymptote …
lim f (x) = ±∞ verticale d’équation x = x 0
x → x0

lim f (x) = y 0 horizontale d’équation y = y 0


x →±∞

3) Asymptote oblique et branches paraboliques


f (x)
Si xlim f (x) = ±∞ , on calcule lim . Trois cas se présentent :
→+∞ x → +∞ x

Si… alors…

lim
f (x)
= ±∞
C admet une branche parabolique de direction
x → +∞ x (Oy) en +∞ .

lim
f (x)
=0
C admet une branche parabolique de direction
x → +∞ x (Ox) en +∞ .

Généralités sur les fonctions numériques 99


f (x)
; a ∈ ℝ* on calcule xlim (f (x) − ax) :
lim =a →+∞
x → +∞ x

• Soit xlim
→+∞
(f (x) − ax) = ∞ , alors C admet une branche parabolique de

direction la droite d’équation y = ax

• Soit xlim
→+∞
(f(x) − ax) = b ,avec b∈ ℝ , alors C admet une asymptote oblique,

c’est la droite d’équation y = ax + b .

Cela est équivalent à chacune des situations suivantes :


lim (f(x) − (ax + b)) = 0 f (x) = ax + b + ϕ(x), a ≠ 0
x →+∞
 lim ϕ(x) = 0
 x → +∞

Le signe de d(x) = f (x) − (ax + b) détermine les positions relatives de C et son


asymptote oblique.
N.B : les définitions ci-dessus sont analogues lorsque x tend vers −∞ .

4) Tangentes
Si.. alors…
f est dérivable en x 0 C admet une tangente en
M 0 (x 0 , y 0 )

D est la tangente à C en M 0 (x 0 , y 0 ) L’équation de D :

D n’est pas verticale. y = f '(x 0 )(x − x 0 ) + f (x 0 )

la tangente D// la droite d’équation y = µx + δ f '(x 0 ) = µ

la tangente D ⊥ la droite d’équation y = µx + δ µf '(x 0 ) = −1

la tangente D est horizontale f '(x 0 ) = 0

f ( x ) − f ( x0 ) C admet une tangente (ou


lim =∞
x → x0 x − x0 demi tangente) verticale
d’équation x = x 0 .

Généralités sur les fonctions numériques 100


II. QUESTIONNAIRES A CHOIX MULTIPLE

QCM 1
On considère une fonction numérique f dérivable sur son domaine de
définition D f , de dérivée f ' . Son tableau de variation est donné ci-dessous.
On nomme (C) la courbe représentative de la fonction f dans le plan muni
d’un repère orthogonal (O; i , j ) .

x −∞ 2 3 +∞
f '(x) + - 0 +

+∞ +∞ +∞
f(x) −3 2

Pour chaque question, parmi les réponses proposées, une seule réponse est
exacte. Préciser la bonne réponse.
N° Question Réponse Réponse Réponse Réponse
A B C D

1 L’ensemble de définition ℝ \ { −2 } ℝ \ { 2;3 } ℝ \{ 2} ℝ


de f est :
2 L’équation f (x) = 0 admet 3 2 1 solution aucune
dans D f exactement : solutions solutions solution

3 La courbe (C) admet une x=3 x=2 y=2 y=3


asymptote d’équation :
4 La fonction f est une paire impaire ni paire monotone
fonction : ni
impaire
5 L’équation de la tangente à x=1 y=2 y = 3x + 2 y = 2x + 3
(C) au point d’abscisse
x 0 = 3 est :

6 f (x) 0 -3 −∞ +∞
lim est égale à :
x →−∞ x

Généralités sur les fonctions numériques 101


QCM 2

Dans le plan rapporté à un


3
repère orthonormal, la courbe (C)
(C) ci-contre représente une A
fonction f définie et dérivable 2

sur R. La droite (T) est


1
tangente à la courbe (C) au (T)
point A d’abscisse 1. La droite
d’équation y=0 est -1 O 1 2 3 4 5

asymptote à la courbe (C) en -1


+∞.
La courbe (C) admet une
branche parabolique de direction (Oy) en -∞.
Dans le tableau suivant, une seule des réponses proposées à chaque question
est correcte. Préciser la bonne réponse.

N° Question Réponse A Réponse B Réponse C Réponse D


1 On a f (0) = 0 f '(0) = e f '(0) = 0 f (0) = −1
2 Le coefficient 0 1 -1 3
directeur de la
droite (T) est
égal à :
3 On a lim f (x) = 0 limf (x) = +∞ limf (x) = 0 lim f (x) = 6
x →+∞ x →0 x →4 x →+∞

4 L’équation n’a pas de a une unique a deux a trois


f (x) = 2 solution solution solutions solutions

5 On a f (1) = 0 f (1) = 1 f (1) = 2 f (1) = 3


6 f (x) 0 +∞ −∞ 1
lim = ...
x →−∞ x

Généralités sur les fonctions numériques 102


III. ENONCES DES EXERCICES CORRIGES

Exercice 1

Calculer les limites suivantes (Expliquer la méthode de levée d’indétermination):


3x 3 − 7x 2 + x + 2
lim
x→2 x2 − 4
x10 − 310
lim
x →3 x−3
lim (x − x )
x →+∞

Exercice 2

x -1
Soit f (x) = . Calculer lim f(x) par trois méthodes
x -1 x →1

Exercice 3
Calculer lim f (x) dans chacun des cas suivants :
x→+∞

1) f (x) = 4x 2 + 1 - x
2) f (x) = x 2 + 1 - x

Exercice 4
On considère la fonction numérique f définie par : f (x) = –x4 + 2x2 + x et soit
( C) sa courbe représentative dans un repère orthonormé ( O; i , j ) .

1) Déterminer une équation de la tangente T à la courbe (C) au point A(–1, 0).


2) Montrer que cette droite est aussi tangente à (C) en un autre point que l'on
précisera.
3) Montrer que la courbe (C) admet des tangentes horizontales en trois points
d’abscisses α, β et γ vérifiant : −0,9 < α < −0, 8 , −0, 3 < β < −0, 2 et
1,1 < γ < 1, 2 .

Généralités sur les fonctions numériques 103


Exercice 5

Déterminer les réels a, b, c pour que la courbe de la fonction


c
f (x) = ax + b + :
x −1
• passe par le point A(2 ; 4),
• admette au point A(2 ; 4), une tangente horizontale, et
• aie au point d'abscisse 3 une tangente parallèle à la droite d'équation
y=x+4

 4
2) Vérifier que le point Ω  1;  est un centre de symétrie de la courbe de f.
 3

Exercice 6

4 4
Soit g(x) = x −1+ .
3 3x − 3

1) Dresser le tableau de variations de g .

2) Montrer que la courbe (C) de g admet deux asymptotes dont l’une (D) est
oblique et préciser la position de (D) par rapport à (C).

3) Déterminer la tangente (T) à (C) au point d’abscisse 3. Déterminer la


position de (T) par rapport à (C).

4) Tracer soigneusement (T), (D) et (C) dans un repère orthonormé.

5) Discuter graphiquement, suivant les valeurs du paramètre réel m, le


nombre de solutions de l’équation 4x2 − (3m + 7)x + 3m + 7 = 0 . Retrouver les
résultats algébriquement.

Généralités sur les fonctions numériques 104


Exercice 7

1) Soit P(x) = x4 + 6x2 − 16x + 9 .

Déterminer une racine évidente de P , factoriser P et déterminer son signe.

x 3 − x 2 + 3x + 5
2) Soit f (x) = , soit C sa courbe représentative dans un repère
x2 + 3
orthonormé d'unité 2 cm.

a) Déterminer Df l’ensemble de définition de f.

b) Montrer que f est dérivable sur Df . Calculer sa dérivée et vérifier que

P(x)
f '(x) = .
(x2 + 3)2

c) Dresser le tableau de variations de f.

c
3.a) Trouver a, b, c tels que pour tout x de Df : f (x) = ax + b + .
x +3
2

b) Montrer que C a une asymptote D et étudier la position de C par rapport à


D.

c) Tracez D et C.

4.a) Montrer que f réalise une bijection de ℝ sur un intervalle J que l’on
déterminera.

b) Représenter (C) et (C') la courbe de f −1 , dans un nouveau repère.

( )
c) Calculer f −1 '(0) .

Exercice 8

1) On considère le polynôme P(x) = x3 − 3x2 + 2 .

Généralités sur les fonctions numériques 105


a) Calculer P(1) et factoriser P(x).

b) Etudier le signe de P(x).

2) On considère la fonction f définie sur ℝ − {2} par :

x 3 − 3x + 2
f (x) =
x−2

et C sa courbe représentative dans un repère orthogonal (en abscisse 1 cm


pour 1 unité, en ordonnée 1 cm pour 2 unités).

a) Déterminer les limites de f en + ∞ , en − ∞ et en 2. Préciser les asymptotes


verticales et horizontales éventuelles.

2P(x)
b) Montrer que f '(x) = .
(x − 2)2

c) Etudier les variations de f et dresser son tableau de variation.

3) Pour quelle abscisse a la tangente au point d’abscisse a est-elle


horizontale ? Justifier.

4)Trouver a, b, c et d tels que pour tout x de Df :

d
f (x) = ax 2 + bx + c + .
x−2

5) On appelle g la fonction définie par g(x) = x2 + 2x + 1 et P sa courbe


représentative.

a) Déterminer les limites en +∞ et en −∞ de f(x) – g(x). Que peut-on en


déduire sur les courbes C et P ?

b) Etudier la position relative de C et P.

c) Tracer C, T et P dans le même repère.

Généralités sur les fonctions numériques 106


IV. CORRIGES DES EXERCICES

Corrigé 1

3x 3 − 7x 2 + x + 2
1) lim :
x→2 x2 − 4
En remplaçant chaque x par 2 on reconnaît une forme d’indétermination du
0
type « »
0
Pour lever l’indétermination ici, on factorise et on simplifie par le terme qui
s’annule pour x= 2 ; (l’origine de l’indétermination).
Pour factoriser on peut utiliser une identification, une division euclidienne ou
le tableau d’Horner.
On obtient

3x 3 − 7x 2 + x + 2 (x − 2)(3x 2 − x − 1) 3x 2 − x − 1
= = ,x ≠ 2.
x2 − 4 (x − 2)(x + 2) x+2
On remplace après la modification d’écriture :

3x 3 − 7x 2 + x + 2 3x 2 − x − 1 3i 22 − 2 − 1 9
lim = lim = = .
x →2 x2 − 4 x →2 x+2 2+ 2 4
x10 − 310
2) lim :
x →3 x−3
Pour lever l’indétermination ici, on peut appliquer un taux d’accroissement :

x10 − 310 u(x) - u(3)


On pose u(x) = x10 , donc u'(x) = 10x9 et = .
x−3 x-3
x10 − 310 u(x) - u(3)
lim = lim = u'(3) = 10× 39 .
x→3 x−3 x → 3 x-3
3) lim (x − x ) :
x →+∞

Pour lever l’indétermination ici, on factorise par le terme prépondérant :

Généralités sur les fonctions numériques 107


x 1
Pour x > 0 , x − x = x(1 − ) = x(1 − ) car pour x > 0 , x = ( x)2 .
x x
1 1
lim (x − x) = lim x(1 − ) = +∞ car lim (1 − ) = 1 et lim x = +∞ .
x →+∞ x →+∞ x x →+∞ x x→+∞

Corrigé 2

x -1
f (x) = . Calculons lim f (x) :
x -1 x →1

Méthode 1
Pour faire apparaître le facteur x − 1 au numérateur, multiplions et divisons
f(x) par la quantité conjuguée du numérateur.
( x − 1)( x + 1) x −1 1
Pour x > 0 et x ≠ 1 , f (x) = = = .
(x − 1)( x + 1) (x − 1)( x + 1) x +1

1 1 1
Or lim = donc lim f (x) = .
x →1 x +1 2 x → 1 2
Méthode 2
Appliquer un taux d’accroissement :
1 u(x) - u(1)
On pose u(x) = x , donc u'(x) = et f (x) = .
2 x x -1

u(x) - u(1) 1 1
limf (x) = lim = u'(1) = = .
x →1 x →1 x -1 2 1 2
Méthode 3

Factoriser et simplifier par x - 1 (origine de l’indétermination): Pour x > 0


x -1 1
et x ≠ 1 on a : f(x) = = ,
( x - 1)( x + 1) x +1

1 1
Donc limf (x) = lim =
x →1 x →1 x +1 2

Généralités sur les fonctions numériques 108


Corrigé 3

1) f (x) = 4x 2 + 1 - x
Pour lever l’indétermination ici, on procède à un changement d’écriture :
Pour x > 0 ,
1 1 1 1
4x2 + 1 = 4x 2 (1 + ) = 4x 2 1+ = 2x 1+ = 2x 1 + 2 .
4x 2 4x 2 4x 2
4x
1 1
Donc pour x > 0 , f (x) = 2x 1 + 2
− x = x (2 1 + 2 − 1) .
4x 4x
1
Or lim x = +∞ et lim (2 1 + − 1) = 1 donc lim f (x) = +∞
x→+∞ x →+∞ 4x 2 x→+∞

2) f (x) = x 2 + 1 - x

Une factorisation identique à celle de l’exercice précédent ne nous permet pas


 1 
de conclure. En effet: pour x > 0 , f (x) = x  1 + 2 − 1  et l’application des
 x 
théorèmes nous ramène à une autre forme indéterminée « ∞ × 0 ».
Voici une technique très utilisée pour modifier l’écriture d’une fonction
irrationnelle.
Multiplions et divisons f(x) par son expression conjuguée x2 + 1 + x
(on fait ainsi apparaître au numérateur l’identité remarquable
(a + b)(a − b) = a2 − b2 ) :
( x 2 + 1 − x)( x 2 + 1 + x) (x 2 + 1) − x 2 1
pour x > 0 , f (x) = = = .
x +1 + x
2
x +1 + x
2
x +1 + x
2

Alors lim ( x 2 + 1 + x) = +∞ donc lim f (x) = 0 .


x →+∞ x→+∞

Corrigé 4
1) L’équation de la tangente est du type y = f '(x0 )(x − x0 ) + f (x0 ) .
On a f (x) = –x4 + 2x2 + x donc f ' ( x ) = −4x 3 + 4x + 1 d’où f ' ( −1) = 1 et
f ( −1 ) = −1 + 2 − 1 = 0 .
Généralités sur les fonctions numériques 109
L’équation de la tangente T est donc y = 1 ( x + 1) + 0 ⇔ y = x + 1 .
2) Cherchons les points de la courbe où la tangente a pour coefficient directeur
celui de T, c'est-à-dire 1 :

( )
f ' ( x ) = 1 ⇔ − 4x 3 + 4x + 1 = 1 ⇔ −4x 3 + 4x = 0 ⇔ 4x − x 2 + 1 = 0

Cette équation a trois solutions : 0,1 et −1 .

La tangente au point d’abscisse 0 a pour équation y = x , équation différente


de celle de T.

On vérifie par le calcul que : f ' (1) = −4 + 4 + 1 = 1 et f ( 1) = 2 d’où la tangente


au point d’abscisse 1 a pour équation : y = 1 ( x − 1) + 2 ⇔ y = x + 1 . C’est bien
la même équation de T. Alors T est tangente à (C) en deux points A(–1, 0) et
B(1, 2).

3) Il suffit de montrer que l’équation f '(x) = 0 admet trois solutions α, β et γ


vérifiant : −0,9 < α < −0, 8 , −0, 3 < β < −0, 2 et 1,1 < γ < 1, 2 .
On a : f '(x) = −4x3 + 4x + 1 . f’ est une fonction polynôme, donc continue sur ℝ .
Appliquons le théorème des valeurs intermédiaires :
f’ est une fonction polynôme, donc continue sur ℝ .
f '( −0,9) ≃ 0, 316 et f '( −0,8) ≃ −0,152 ⇒ f '( −0,9) × f '( −0, 8) < 0 . Donc l’équation
f '(x) = 0 admet une solution α telle que −0,9 < α < −0, 8 .
f '( −0, 3) ≃ 0,092 et f '( −0, 2) ≃ −0, 232 ⇒ f '( −0, 3) × f '( −0, 2) < 0 . Donc l’équation
f '(x) = 0 admet une solution β telle que −0, 3 < β < −0, 2 .
f '(1,1) ≃ 0, 076 et f '(1, 2) ≃ −1,112 ⇒ f '(1,1) × f '(1, 2) < 0 . Donc l’équation
f '(x) = 0 admet une solution γ telle que 1,1 < γ < 1, 2 .

Conclusion :
La courbe (C) admet des tangentes horizontales en trois points d’abscisses α, β et
γ vérifiant : −0,9 < α < −0, 8 , −0, 3 < β < −0, 2 et 1,1 < γ < 1, 2 .
(Voir la figure)

Généralités sur les fonctions numériques 110


y
4

3
(T)
2

1
(C)
-2 -1 0 1 2 3 4x

-1

Corrigé 5

c
1) La courbe de la fonction f (x) = ax + b + passe par A(2 ; 4) si f (2) = 4 .
x −1
Donc 2a + b + c = 4 ;
c
On a f '(x) = a − . Si (C) a une tangente horizontale au point A(2 ; 4),
(x − 1)2
c
alors f '(2) = 0 . Donc a − =0⇒a=c
(2 − 1)2
Si (C) a au point d'abscisse 3 une tangente parallèle à la droite d'équation
y = x + 4 , alors f '(3) = 1 , (le coefficient directeur de la droite). On a donc
c a 4
a− = 1 . Alors a − = 1 ⇒ a = .
4 4 3
Donc on a :


 2a + b + c = 4

a = c
 4
a =
 3

4 4 4 4
Enfin on obtient a = ,b = 0 et c = , soit f (x) = x + .
3 3 3 3(x − 1)
Généralités sur les fonctions numériques 111
8
2) Il suffit de montrer que ∀x ∈ Df , 2 − x ∈ Df et f (2 − x) + f (x) = .
3
On a x ∈ Df ⇔ x ≠ 1 ⇔ 2 − x ≠ 1 ⇔ 2 − x ∈ Df

On a
4 4 4 4
f (2 − x) + f (x) = (2 − x) + + x+
3 3(2 − x − 1) 3 3(x − 1)
8 4 4 4 4
= − x− + x+
3 3 3(x − 1) 3 3(x − 1)
8
=
3

 4
Alors le point Ω  1;  est un centre de symétrie de la courbe de f.
 3
Corrigé 6

4 4
Soit g(x) = x −1+ .
3 3x − 3

1) La fonction g est une fonction rationnelle définie sur ℝ \ {1} . Donc f est
continue et dérivable sur son domaine de définition.

4 4 4  (x − 1)2 − 1  4 x(x − 2)
g '(x) = − =  =
3 3(x − 1)2 3  (x − 1)2  3 (x − 1)2

g'(x) = 0 ⇔ x(x − 2) = 0 ⇔ (x = 0 ou x = 2) .

7
g(0) = − et g(2) = 3 .
3
Le signe de g'(x) est celui de x(x − 2) .

4   4 
lim  x − 1  = −∞ et lim   = 0 . Donc xlim g(x) = −∞
3
x →−∞
 x →−∞
 3x − 3  →−∞

4   4 
lim  x − 1  = +∞ et lim   = 0 . Donc xlim g(x) = +∞
3
x →+∞
 x →+∞
 3x − 3  →+∞

 4 
lim− ( 3x − 3 ) = 0 − ⇒ lim−   = −∞ ⇒ xlim g(x) = −∞
x →1 x →1  3x − 3  →1−

Généralités sur les fonctions numériques 112


 4 
lim+ ( 3x − 3 ) = 0 + ⇒ lim+   = +∞ ⇒ xlim g(x) = +∞
x →1 x →1  3x − 3  →1+

Tableau de variation :

x −∞ 0 1 2 +∞
g’ + 0 − − 0 +

−7/3 +∞ +∞

g
−∞ −∞ 3

2) On a lim− g(x) = −∞ et lim+ g(x) = +∞ . Alors la droite d’équation x = 1 est


x →1 x →1

une asymptote verticale à (C).


D’autre part, on a lim g(x) = +∞ , lim g(x) = −∞ et
x →+∞ x →−∞

 4  4 4
lim  g(x) −  x − 1   = lim = 0 . Alors la droite D d’équation y = x − 1
x →∞
 3   x →∞ 3x − 3 3
est une asymptote oblique à (C).
Pour étudier la position de (D) par rapport à (C), on étudie le signe de
4  4
d(x) = g(x) −  x − 1  . Le signe de d(x) est celui de 3x − 3 car d(x) = .
3  3x − 3

4 4
Lorsque x > 1, est positif, (C) est au dessus de D, lorsque x < 1,
3x − 3 3x − 3
est négatif,(C) est en dessous de D.
3) L’équation de (T) : y = g'(3)(x − 3) + g(3)

11
y = 1(x − 3) +
3
2
y = x+ .
3
Pour déterminer la position de (T) par rapport à (C) on a :

 2 4 4 2
g(x) −  x +  = x − 1 + −x−
 3 3 3(x − 1) 3
Généralités sur les fonctions numériques 113
 2 1 5 4
g(x) −  x +  = x − +
 3 3 3 3(x − 1)

 2  x 2 − 6x + 9
g(x) −  x +  =
 3 3(x − 1)

 2  (x − 3)2
g(x) −  x +  = .
 3  3(x − 1)

Le signe est celui du numérateur :


(x − 3)2
Lorsque x > 1, est positif, (C) est au dessus de T, lorsque x < 1,
3(x − 1)
(x − 3)2
est négatif, (C) est en dessous de T.
3(x − 1)

4) Représentation graphique
y
6

5
(C)
4 (T)
3

1 (D)

-3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
-1

-2

-3

-4

-5

Généralités sur les fonctions numériques 114


5) L’équation 4x2 − (3m + 7)x + 3m + 7 = 0 équivaut à
4x 2 − 3mx − 7x + 3m + 7 = 0 ⇔ 4x 2 − 7x + 7 = 3m(x − 1)
4x 2 − 7x + 7
⇔m=
3(x − 1)
4 4
⇔ m = x −1+
3 3x − 3
⇔ m = g(x)

y = m
⇔
 y = g(x)
Le nombre de solutions de cette équation est le nombre de points
d’intersections de la courbe (C) de g avec la droite (horizontale) ∆ m 
d’équation y = m .

Les solutions sont les abscisses des points d’intersection de (C) et ∆ m 

D’après la représentation graphique de g, on déduit le tableau suivant :


valeurs du nombre nombre de
paramètre m d’intersection de solutions
(C) et ∆ m 

7 2 2
m<−
3
7 1 (tangente) 1
m=−
3
7 0 0
− <m<3
3
m=3 1 (tangente) 1
m>3 2 2

Pour retrouver ces résultats algébriquement, on étudie le signe du


discriminant de l’équation 4x2 − (3m + 7)x + 3m + 7 = 0 .

Généralités sur les fonctions numériques 115


∆ = (3m + 7)2 − 16(3m + 7) = (3m + 7)(3m − 9) . Le discriminant s’annule pour
7
deux valeurs : m = − et m = 3 .
3
valeurs du Signe du nombre de
paramètre m ∆ = (3m + 7)(3m − 9) solutions

7 ∆>0 2
m<−
3
7 ∆=0 1
m=−
3
7 ∆<0 0
− <m<3
3
m=3 ∆=0 1
m>3 ∆>0 2

Corrigé 7

1) Soit P(x) = x4 + 6x2 − 16x + 9 .

On remarque que P(1) = 1 + 6 − 16 + 9 = 0 . Donc 1 est une racine évidente de


P. On peut alors factoriser P(x) par (x − 1) :
On peut utiliser le tableau d’Horner :
1 0 6 -16 9
1 1 1 7 -9
1 1 7 -9 0

Donc P(x) = (x − 1)(x3 + x2 + 7x − 9)

On remarque que 1 est une racine évidente de x3 + x2 + 7x − 9 ,

Généralités sur les fonctions numériques 116


On peut utiliser de nouveau le tableau d’Horner :
1 1 7 -9
1 1 2 9
1 2 9 0
Ce qui donne x3 + x2 + 7x − 9 = (x − 1)(x2 + 2x + 9) .

Enfin on obtient : P(x) = (x − 1)2 (x2 + 2x + 9) .

Le discriminant du trinôme x 2 + 2x + 9 est négatif : ∆ = 4 − 36 = −32 , donc le


trinôme est du signe de (+1), positif.
Conclusion : P(x) = (x − 1)2 (x2 + 2x + 9) est toujours positif.

x 3 − x 2 + 3x + 5
2.a) La fonction f (x) = est de domaine de définition Df = ℝ
x2 + 3
puisque x2 + 3 > 0, ∀x ∈ ℝ .
b) La fonction f est rationnelle, donc dérivable sur son domaine de définition.
(3x 2 − 2x + 3)(x 2 + 3) − (x 3 − x 2 + 3x + 5)(2x)
f '(x) =
(x 2 + 3)2
x4 + 6x 2 − 16x + 9 P(x)
f '(x) = d’où f '(x) = 2
(x + 3)
2 2
(x + 3)2
c) D’après 1) on a ∀x ∈ Df , P(x) ≥ 0 . Alors ∀x ∈ Df ,f '(x) ≥ 0 . La fonction f est
croissante sur ℝ .
x 3 − x 2 + 3x + 5 x3
On a lim f (x) = lim = lim = lim x = −∞
x →−∞ x →−∞ x2 + 3 x →−∞ x 2 x →−∞

x 3 − x 2 + 3x + 5 x3
lim f (x) = lim = lim 2 = lim x = +∞
x →+∞ x →+∞ x2 + 3 x →+∞ x x →+∞

Tableau de variations de f :

−∞ + ∞
′( ) +
+ ∞
( )

−∞

Généralités sur les fonctions numériques 117


3.a) On utilise une identification pour déterminer les réels a,b et c tels que :
c
f (x) = ax + b + 2 .
x +3

c ax 3 + bx2 + 3ax + 3b + c
ax + b + 2 =
x +3 x2 + 3

ax 3 + bx 2 + 3ax + 3b + c x3 − x 2 + 3x + 5
= ,
x2 + 3 x2 + 3

a = 1
 b = −1

Par identification : 
 3a = 3
 3b + c = 5

On obtient donc : a = 1, b = −1, c = 8.


8
Alors ∀x ∈ Df , on a : f (x) = x − 1 + .
x +3
2

8
b) Or lim ( f (x) − (x − 1) ) = lim = 0 , on en déduit que la droite D
x →±∞ x +3
x → ±∞ 2

d’équation y = x − 1 est une asymptote à (C).

8
Comme f (x) − (x − 1) = > 0 , ∀x ∈ Df , la courbe (C) est au-dessus de D
x +3
2

toujours.

Généralités sur les fonctions numériques 118


c) Représentation graphique :
y

3
(C)
2
(D)
1

-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 7 x

-1

-2

-3

-4

4.a) D’après l’étude de f et son tableau de variations on a :


• f est continue sur ]−∞; +∞[ ;

• f est strictement croissante (monotone) sur ]−∞; +∞[ ;

• lim f (x) = −∞; lim f (x) = +∞ .


x →−∞ x →+∞

Donc f :] − ∞; +∞[ 
→ J = ] − ∞; +∞[ réalise une bijection.
b) Construction :
Les courbes (C) et (C') sont symétriques l’une à l’autre par rapport à la droite
d’équation y = x :
La courbe (C) La courbe (C’)
Admet une asymptote oblique Admet une asymptote oblique
d’équation y = x − 1 d’équation x = y − 1 soit y = x + 1

5 5
Coupe (Oy) en (0; ) Coupe (Ox) ( ;0)
3 3

Généralités sur les fonctions numériques 119


Coupe (Ox) en (-1,0) Coupe (Oy) en (0,-1)

2 (C)

1
(C')
-4 -3 -2 -1 0 1 2 3 4 5 6 x
-1

-2

-3

-4

( )
c) On a f −1 '(0) =
1
−1
f '(f (0))
.

x4 + 6x2 − 16x + 9
f −1 (0) = −1 car f ( −1) = 0 , et f '(x) = ⇒ f '( −1) = 2 .
(x 2 + 3)2

( )
Donc f −1 '(0) =
1
−1
f '(f (0))
=
1 1
= .
f '( −1) 2

Corrigé 8

1.a) On a P(x) = x3 − 3x2 + 2 ⇒ P(1) = 1 − 3 + 2 = 0 .

En utilisant la division euclidienne (ou le tableau d’Horner ou l’identification)


on obtient : P(x) = (x − 1)(x2 − 2x − 2) .

Généralités sur les fonctions numériques 120


b) Pour le trinôme (x2 − 2x − 2) , on a ∆ = 12 = (2 3) d’où les racines
2

x1 = 1 − 3, x 2 = 1 + 3

Tableau de signes :

−∞ 1− 3 1 1+ 3 + ∞
x-1 - - + +
x − 2x − 2
2
+ - - +
( ) - + - +

x 3 − 3x + 2
2) f (x) =
x−2
a) Calcul de limites :

x 3 − 3x + 2 x3
lim f (x) = lim = lim = lim x 2 = +∞ . Il n y a pas d’asymptote
x →±∞ x →±∞ x−2 x →±∞ x x→±∞
horizontale.
lim(x 3 − 3x + 2) = 4 > 0 . Alors :
x→2

lim (x − 2) = 0 − ⇒ lim− f (x) = −∞ et lim+ (x − 2) = 0 + ⇒ lim+ f (x) = +∞ .


x → 2− x→ 2 x→2 x→2

Alors la courbe admet une asymptote verticale d’équation x = 2.


b) Calcul de la dérivée :

x 3 − 3x + 2
On a f (x) = . Alors :
x−2

(3x 2 − 3)(x − 2) − (x 3 − 3x + 2)
f '(x) =
(x − 2)2

3x3 − 3x − 6x2 + 6 − x3 + 3x − 2
f '(x) =
(x − 2)2

2x 3 − 6x 2 + 4
f '(x) =
(x − 2)2

2P(x)
f '(x) =
(x − 2)2

Généralités sur les fonctions numériques 121


c) Le sens de variation de f 1+ 3
x −∞ 1 − 3 1 2 +∞
dépend uniquement du
f’ − 0 + 0 − − 0 +
signe de P. On a donc le
tableau de variations +∞ 0 +∞ +∞
suivant :
f
y1 −∞ y2

y 1 = f (1 − 3) ≃ −1, 4 et y 2 = f (1 + 3) ≃ 19, 3 .

3) La tangente est horizontale lorsque la dérivée s’annule, soit pour


1, 1 − 3, 1 + 3 .

4) Si pour tout x de Df :
d ax 3 − 2ax 2 + bx 2 − 2bx + cx − 2c + d
ax 2 + bx + c + = alors
x−2 x−2
d ax 3 + (b − 2a)x 2 + (c − 2b)x − 2c + d
ax 2 + bx + c + =
x−2 x−2
d x 3 − 3x + 2 ax 3 + (b − 2a)x 2 + (c − 2b)x − 2c + d
f (x) = ax 2 + bx + c + ⇔ =
x−2 x−2 x−2

a = 1 a = 1
b − 2a = 0 b = 2a = 2
 
par identification des coefficients :  ⇔
c − 2b = −3 c = 2b − 3 = 1
d − 2c = 2 d = 2c + 2 = 4

4
Alors f (x) = x 2 + 2x + 1 + , ∀x ∈ Df .
x−2
4
5. a) On a : f (x) − g(x) = .
x−2
4
Alors lim ( f (x) − g(x) ) = lim = 0 . Donc les deux courbes sont
x →±∞ x →±∞ x − 2

asymptotes.

Généralités sur les fonctions numériques 122


b) Pour la position relative, il est clair que le signe de f (x) − g(x) est celui de
4
:
x−2
x < 2 ⇒ f (x) − g(x) < 0 et C est en dessous de P
x > 2 ⇒ f (x) − g(x) > 0 et C est au-dessus de P.
y

(C)

(P)

Généralités sur les fonctions numériques 123


V. EXERCICES DE SYNTHESE
Exercice 1
x 2 + 3x + 3
Soit f la fonction numérique définie par f ( x ) = et ( C ) sa courbe
2x + 2
représentative dans un repère orthonormé d’unité 1 cm.
1.a) Déterminer le domaine de définition de f et calculer les limites de f aux
bornes de ce domaine.
b) Etudier le sens de variation de f et dresser son tableau de variation
c
2.a) Déterminer les réels a, b et c tels que f ( x ) = ax + b +
2x + 2

b) En déduire que ( C ) admet une asymptote oblique ∆ , dont on donnera


l’équation.
c) Etudier la position relative entre ( C ) et ∆

3. a) Construire la courbe ( C ) et ses asymptotes.

b) Montrer que ( C ) admet un centre de symétrie que l’on précisera.

4) Soit g la restriction de f sur l’intervalle I = ]0, +∞[

a) Montrer que g est une bijection de ]0, +∞ [ sur un intervalle J que l’on
déterminera.

b) Déterminer g −1   et ( g −1 )′   .
7 7
4 4

c) Montrer que l’équation g ( x ) = x admet une unique solution α que l’on


déterminera la valeur exacte et une valeur approchée à 10 −2 près.

d) Tracer, dans le même repère, la courbe ( C′ ) de la fonction g−1 .

5) On considère l’intervalle K = [ 2;3 ]

a) Montrer que, x ∈ K implique que ∀x ∈ K , f ( x ) ∈ K

1
b) Montrer que ∀x ∈ K , f ′ (x) ≤
2

6) Soit ( un ) la suite définie par u0 = 2 et un +1 = g ( un )

Généralités sur les fonctions numériques 124


a) Montrer que ∀n ∈ ℕ , u n ∈ K .
1
b) Montrer que ∀n ∈ ℕ , u n +1 − α ≤ un − α .
2

1
c) En déduire que ∀n ∈ ℕ , un − α ≤
2n

d) En déduire la limite de ( un ) .

Exercice 2
Partie A
Soit la fonction numérique définie par g ( x ) = x3 − 3x − 4
1) Dresser le tableau de variation de g .
2) Montrer que l’équation g(x)= 0 admet une unique solution α dans ℝ et que
2<α<3 .
3) Donner le signe de g(x) sur ℝ .
Partie B
x 3 + 2x 2
On considère la fonction numérique f définie par : f (x) = et soit ( C) sa
x2 − 1
courbe représentative dans un repère orthonormé O; i , j ( )
1.a) Calculer lim f(x) , lim f(x) , lim f(x) , lim f(x) .
x →−1− x →−1+ x →1− x →1+

b) Interpréter graphiquement les limites précédentes.


x+2
2.a) Montrer que ∀x ∈ D f , f (x) = x + 2 +
x2 − 1
b) En déduire que la courbe ( C) admet une asymptote oblique ∆ à préciser
puis étudier la position relative de ( C) et ∆ .
c) Calculer lim f(x) , lim f(x) .
x →−∞ x →+∞

xg(x)
3) Montrer que ∀x ∈ Df , f ′(x) = . En déduire le signe de f ′(x) sur Df (On
(x 2 − 1) 2
pourra utiliser A.3).
4) Dresser le tableau de variations de f.
5) Déterminer les points de ( C) où la tangente est parallèle la droite d’équation
y =x+2.

Généralités sur les fonctions numériques 125


6) Donner une équation de la tangente de ( C) en x0 = −2
7) Construire la courbe ( C)
8) Soit h la restriction de f sur l’intervalle I =  −∞; −1
a) Montrer que h réalise une bijection de I sur un intervalle J à préciser.
b) Calculer ( h −1 )′ (0) .

Exercice 3

x2 − 3x + 6
Soit f la fonction de variable réelle définie par : f (x) = .
x−2
On désigne par C sa courbe représentative dans un repère orthonormé
(O; i , j) d’unité 2cm.
c
1) Déterminer les réels a ;b et c tel que : f ( x ) = ax + b + , ∀x ∈ D f
x−2
2) Dresser le tableau de variations de f .
3) Montrer que C admet deux asymptotes D et D’ dont l’une D est oblique.
Etudier les positions relatives de D et (C)
4.a) Donner une équation de la tangente T à la courbe (C) au point d’abscisse
x0 = 1 .

b) Existe-t-il des points de (C) où la tangente est perpendiculaire à


l’asymptote oblique D ? Si oui, donner des équations de ces tangentes.
5) Vérifier que pour tout x de D f on a f (4 − x) + f (x) = 2 et interpréter
graphiquement.
6) Soit g la restriction de f sur l’intervalle I =]0;2[ .

a) Montrer que g : I → J réalise une bijection où J est un intervalle que l’on


déterminera.
b) Dresser le tableau de variations de g −1 .

c) Calculer ( g −1 )' ( −4) . Donner, par deux méthodes différentes l’équation de


la droite T’ tangente à (C’) courbe de g −1 au point d’abscisse x 0 = −4 .

Généralités sur les fonctions numériques 126


7.a) Tracer les courbes (C) et (C’) .
b) Discuter graphiquement, suivant les valeurs du paramètre réel m, le
nombre de solutions de l’équation x 2 − (3 + m)x + 6 + 2m = 0 . Retrouver ces
résultats algébriquement.

Exercice 4

x4 − 6x2 + 1
On considère la fonction f (x) = et sa courbe (C) dans un repère
x3 − x
orthonormé.
a b c
1) Trouver a, b et c tels que f (x) = x + + + .
x x −1 x +1
2) Déterminer l’ensemble de définition de f. Etudier la parité et les variations
de f.
3) Calculer les limites de f aux bornes de Df . Préciser les asymptotes à (C).
4) Etudier la position de (C) par rapport à la droite D d’équation (y = x).
5) Tracer D et C.
6) Résoudre l’équation f(x) = 0.
Exercice 5

x 3 + 2x 2
Soit la fonction f, définie sur ℝ \{–1, +1} par f (x) = et C sa courbe
x2 − 1
(
représentative dans le plan muni d’un repère orthonormal O ; i , j ) (unité : 2 cm)

Partie A : Etude d’une fonction auxiliaire.

Soit g définie sur ℝ par g(x) = x − 3x − 4 .


3

1) Dresser le tableau de variations de la fonction g.


2) Montrer qu’il existe un réel α unique tel que g(α) = 0 . Vérifier que 2 ≤ α ≤ 3 puis
déterminer une valeur approchée de α à 5.10−1 près.
3) Etudier le signe de g(x) sur ℝ .
Partie B : Etude de la fonction f.
1) Déterminer les limites de la fonction f aux bornes de son ensemble de définition.

Généralités sur les fonctions numériques 127


xg(x)
2) Montrer que pour tout x de ℝ \{−1, +1}, f '(x) = . En déduire le tableau
(x2 − 1)2
de variation de f.

x+2
3) Montrer que pour tout x de ℝ \{−1, +1}, f (x) = x + 2 + . En déduire que C
x2 − 1
admet une asymptote oblique D à l’infini. Etudier la position de C par rapport à D.
4) Déterminer les abscisses des points de C où la tangente est parallèle à la droite
d’équation y = x + 2

5) Tracer la droite D, les tangentes du 4. ainsi que la courbe C .


6) Soit h la restriction de f sur l’intervalle I = [3, +∞[ .

a) Montrer que h : I → J réalise une bijection où J est un intervalle que l’on


déterminera.
b) Dresser le tableau de variations de h − 1 .

45
c) Calculer (h −1 )'( ).
8
Exercice 6

x 2 + 2x − 3
Soit f la fonction de variable réelle définie par : f (x) = .
x+1

On désigne par C sa courbe représentative dans un repère orthonormé ( O; i , j ) .

c
1) Déterminer les réels a ;b et c tel que f (x) = ax + b + pour tout x ∈ Df .
x+1

2) Dresser le tableau de variations de f . Justifier que la courbe C n’admet pas de


tangentes horizontales.

3) Montrer que C admet deux asymptotes et que leur point d’intersection est un
centre de symétrie de C.

4) Etudier les positions relatives de C et son asymptote oblique.

5) Préciser les points d’intersections de C avec les axes.

6) On considère la droite D d’équation 2x − y − 1 = 0 .

Généralités sur les fonctions numériques 128


Existe-t-il des points de C où la tangente est parallèle à D ? Si oui, donner des
équations de ces tangentes.

7) Tracer la courbe C.

8) Soit k la restriction de f sur l’intervalle ] −1, +∞[ .

a) Montrer que k réalise une bijection de ] −1, +∞[ sur un intervalle J que l’on
déterminera.

b) Construire dans un nouveau repère orthonormé, les courbes représentatives de k


et de sa réciproque .

c) Calculer k − (0), (k − )'(0) .


1 1

d) Donner l’équation de la tangente T’ à la courbe C’ de k −1 au point d’abscisse 0.

Exercice 7

x
Soit f la fonction définie par f (x) = 1 + et C sa courbe dans un repère
x +1
2

orthonormé
1) Montrer que pour tout x : f ( − x) = 2 − f (x) ; Interpréter graphiquement.
2) Montrer que le point de coordonnées (0;1) est un point d’inflexion.
3) Etudier les variations de f.
4)Tracer la courbe de f.
a) Montrer que f admet une fonction réciproque f −1
b) Donner l’expression de f −1

c) Dresser le tableau de variation de f −1 Tracer sa courbe.

Exercice 8

On considère la fonction numérique f (x) = x 2 + 3x − 10 . (C) sa courbe


représentative dans un repère orthonormé (O, i, j) .
1) Ecrire f sans valeur absolue
2) Déterminer les asymptotes éventuelles à la courbe (C)
3) Dresser le tableau de variation
4) Montrer que la partie de (C) sur [ −5, 2 ] est un demi cercle à préciser.
5) Tracer (C).

Généralités sur les fonctions numériques 129


Exercice 9 (Traduit)

Soit f la fonction définie par x2 + x + 2


f ( x) = ‫ا ا ا د‬
x +x+2
2
x −1
f ( x) = et C sa courbe dans un
x −1 ‫ا‬ (C) ‫و‬
repère orthonormé (O; i , j ) .
. (O; i , j ) ! ‫و‬
1) Déterminer D f le domaine de définition
de f. Déterminer les réels a, b et c tels ‫ اد‬%&‫ ا‬%‫ و‬D f " ‫ د ان ا‬$ (1
que : :‫(ن‬ ) * a,b,c '' ‫ا‬
c
∀x ∈ D f ; f ( x ) = ax + b + .
x −1 c
. ∀x ∈ D f ; f ( x ) = ax + b +
2) Dresser le tableau de variations de f. x −1
3) Montrer que la courbe C possède deux . f ‫ ات‬,- ‫ ول‬/‫( ار‬2
asymptotes D et D’ dont l’une est oblique
D. Préciser les position relatives de C et D. D’ ‫ و‬D *‫ ' ر‬2 ' (C) ‫( * أن‬3
4) Donner une équation de la tangente T à 6 ‫ ا‬7( ‫ د ا‬$ 8 ، D 2 3‫ ه‬$‫أ‬
la courbe au point d’abscisse x 0 = −2 . .D :*‫( و ' ر‬C) 39
5.a) Existe-t-il des points de C où la (C) 39 T ‫ س‬33 ‫د ا‬ ‫(أو‬4
tangente est parallèle à la droite . x 0 = −2 9< = ‫ا '? ذات ا‬
d’équation ‫ س‬33 ‫( (ن ا‬C) @' (- 2‫( ه‬a.5
3x + y + 1 = 0 . ‫ د‬3 ‫ذي ا‬ ' 639 ‫(از‬
b) Existe-t-il des points de C où la ‫ ؟‬3x + y + 1 = 0
tangente est perpendiculaire à l’asymptote
oblique D. ‫ س‬33 ‫( (ن ا‬C) @' (- 2‫( ه‬b
6.a) Montrer que la courbe (C) admet le ‫ ؟‬D 2 3 ‫' رب ا‬3 ‫ ا‬E9% ‫(د‬3%
point Ω(1,3) comme centre de symétrie. F‫ آ‬H93 (C) E 3 ‫( * أن ا‬a.6
b) Tracer la courbe (C) après avoir placé . Ω(1,3) ?' ‫ ه( ا‬I -
ses éléments géométriques associés dans le
< ‫ ا‬7‫و‬ * (C) E 3 ‫ ا‬2J (b
repère (O; i , j ) .
. (O; i , j ) 3‫ا‬ ‫ ة‬% 63 ‫ ا‬/ ‫ا‬
7.a) Discuter algébriquement, suivant les
valeurs du paramètre réel m, le nombre de @ LLLL/( ‫ ا‬LLLL MLLLLL6$ LLLL N LLLL (a.7
solutions de l’équation : L LLLLLL ‫ د‬3 ‫(ل ا‬LLLLLLLL9$ ‫ د‬L LLLLLL% m L LLLLLL' ' ‫ا‬
x + (1 − m)x + 2 + m = 0 .
2
x 2 + (1 − m)x + 2 + m = 0
b) Retrouver les résultats précédents
. * '* 6 ‫ ا‬O ‫ا‬ ‫( أو‬b
graphiquement.

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Dépôt légal N° 2176/2020

Bibliothèque nationale

Nouakchott

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