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Série d'exercices sur La reproduction

chez les mammifères - Ts


Classe: 
Terminale
 
Exercice 1
On dispose des résultats expérimentaux décrits ci-dessous.
 
Première expérience : l'ovariectomie, d'une façon générale, provoque une élévation des
concentrations sanguines de FSHFSH et LH.LH. 
 
On constate aussi ce fait chez la femme ménopausée. 
 
En revanche, l'injection d'œstrogènes et de progestérone dans les conditions « normales »
provoque une diminution des taux sanguins de FSHFSH et LH.LH.
 
Deuxième expérience : une femelle adulte de macaque est castrée au temps ta.ta. 
 
On introduit, à la date t′t′, sous la peau, des implants libérant de l'œstradiol de façon à ce que
la concentration soit constante et voisine de la normale en début de cycle. Quinze jours après,
on injecte de l'œstradiol de façon à simuler le pic normal en fin de phase folliculaire. 
 
On dose la LHLH pendant l'expérience.
 
 
1. Exploitez les informations données par les deux expériences.
 
2. Troisième expérience : afin de préciser les résultats, on travaille sur une femelle de
macaque ovariectomisée, et qui, de plus, a subi au temps toto, des lésions du noyau arqué de
l'hypothalamus.
 
− −  à t0+60t0+60 jours, on effectue pendant 1010 jours des injections d'une forte dose
d'œstradiol : la concentration de LHLH reste négligeable
 
− −  de t0+143t0+143 jours à t0+187t0+187 jours, on perfuse de façon pulsatile
la GnRHGnRH (substance extraite de l'hypothalamus) ; de tu+173tu+173 jours
à to+183to+183jours, on perfuse de l'œstradiol d'abord à faibles doses (100pg⋅mL−1)
(100pg⋅mL−1) puis à fortes doses (500pg⋅mL−1).(500pg⋅mL−1).
 

 
Exploitez les résultats de cette troisième expérience et expliquez le mécanisme global
conduisant à l'ovulation au quatorzième jour d'un cycle sexuel.
Exercice 2
1. Chez une femme ovariectomisée, on dose la sécrétion de LHLH à la suite de l'opération,
puis lors de l'administration d'œstradiol.
 

 
Exploitez le graphe pour expliquer l'action de l'œstradiol sur la sécrétion de LH.LH.
 
2. Chez une brebis ovariectomisée, on suit la libération de LH.LH. 
 
On étudie ensuite les effets, sur la libération de LHLH, d'injections de progestérone et
d'œstradiol à des concentrations simulant un début de phase folliculaire.
 
 
À partir de l'analyse comparée des courbes, établissez la particularité de la sécrétion
de LHLH et les effets respectifs d'injections de progestérone et d'œstradiol sur la libération
de LH.LH.
 
3. D'autres résultats visent à éclairer le déterminisme de l'ovulation.
 
− −  Chez une jeune femme stérile, on a pu induire des ovulations par injections
intermittentes de GnRHGnRH ((dose idéale : 10μg10μg toutes les 9090 minutes)) par
l'intermédiaire d'une pompe portable.
 
− −  L'hypothalamus est constitué de neurones en relation étroite avec des capillaires
sanguins.
 
− −  La destruction d'une zone partielle de l'hypothalamus (noyau arqué) a les mêmes effets
que l'hypophysectomie, notamment l'absence d'ovulation.
 
À partir de l'exploitation de ces nouvelles données, déterminez la particularité du
fonctionnement et le rôle de l'hypothalamus. 
 
En particulier, tirez des documents les informations qui permettent de classer
la GnRHGnRHparmi les neurohormones
 

 
Exercice 3
L'examen clinique de troubles du fonctionnement ovarien, les problèmes de maîtrise de la
fécondité, les progrès de la chimie de synthèse ont permis une meilleure compréhension de la
reproduction humaine et des mécanismes de l'ovulation.
 
On réalise des dosages hormonaux chez une jeune femme tout au long d'un cycle ovarien
normal puis au cours du premier mois de la prise d'une pilule contraceptive contenant
œstrogènes et progestérone de synthèse.
 
1. Rappelez pour chaque hormone dosée son lieu de sécrétion
    
2. Établissez la relation de cause à effet entre l'évolution des concentrations d'œstradiol et de
progestérone d'une part, et celle des concentrations de LHLH et de FSHFSH d'autre part. 
 
Vous vous limiterez aux seules informations livrées par le document.
 
Analysez l'évolution des concentrations hormonales au cours de la prise du contraceptif,
expliquez-les et donnez leurs conséquences.
Exercice 4
Expliquez, en exploitant les documents 11 et 22 et en utilisant vos connaissances, comment
les relations entre l'hypothalamus, l'hypophyse et l'ovaire peuvent conduire à l'ovulation.
 
 
Document 1b : Variation de l'activité électrique d'un ensemble de cellules de
l'hypothalamus ((après traitement informatique des PA)PA) et dosage simultané de
la LHLH plasmique sur le même animal.
 
L'injection d'œstrogènes correspond au taux plasmatique habituellement observé en début de
phase folliculaire.
 
 
Document 2a : Enregistrement de l'activité électrique hypothalamique avant et après
l'injection d'œstrogènes dans la circulation générale d'une Lapine ovariectomisée
 
L'injection d'œstrogènes correspond au taux plasmatique habituellement observés en début de
phase folliculaire.
 
 
Document 2b : Quelques mois après la castration, un implant d'œstradiol est introduit sous la
peau des Guenons
 
− −  La libération d'œstradiol dans le milieu intérieur des Guenons est telle que le taux
plasmatique d'œstrogènes se maintient pendant de nombreux jours à des taux voisins de ceux
qui existent au début de la phase folliculaire du cycle ((environ 60pg⋅mL−1)60pg⋅mL−1)
 
− −  1717 jours après la mise en place de l'implant, de l'œstradiol est injectée par voie
intraveineuse de telle sorte que la concentration plasmatique d'œstradiol s'élève à des taux
voisins de ceux existant en fin de phase folliculaire d'un cycle normal.
 
 
Exercice 5
Les connaissances acquises dans le domaine du mode d'action des hormones sexuelles et de
la régulation de leurs taux ont rendu possible la mise au point de méthodes permettant
d'assurer la maîtrise de la reproduction. 
 
Les documents proposés permettent d'aborder les mécanismes
 
d'action de deux substances chimiques de synthèse, dans le cadre d'une maîtrise négative de
cette fonction (contraception au sens large).
 
Une pilule contraceptive « combinée normo-dosée » contient un œstrogène de synthèse, ce, et
un progestatif dérivé de la progestérone naturelle. 
 
Le document 1 présente les effets de la prise de cette pilule sur la sécrétion des hormones
ovariennes et hypothalamo-hypophysaires.
 
Document 1 : Effets de la prise d'une pilule contraceptive « combinée normo-dosée » sur les
taux plasmatiques des hormones sexuelles
 
 
L'interruption d un début de grossesse (moins de trois semaines de retard des règles) peut être
obtenu par un traitement chimique qui déclenche les règles. 
 
Le document 2 permet d'étudier l'action de ce contragestif oral, le RURU 486486, sur l'utérus.
 
Document 2 : L'action du RURU 486486
 
L'utérus est prélevé 1515 minutes après l'injection. 
 
Des coupes fines sont réalisées et fixées, les molécules radioactives non utilisées éliminées
par rinçage, ces coupes sont alors recouvertes d'une émulsion photographique et maintenues à
l'obscurité le temps nécessaire à l'impression du film. 
 
La photo ci-dessous présente ce film développé (autoradiographie) pour les cellules du
muscle utérin. 
 
Les points noirs (formation de grains d'argent opaques) correspondant aux zones
impressionnées peuvent être situés par rapport aux structures cellulaires. 
 
Le tableau des résultats correspond à la moyenne des comptages réalisés sur les différentes
coupes,
 

 
N.B : 
Dans cette coupe, le contour approximatif des noyaux cellulaires est repéré par un pointillé.
 
Nombre moyen de grains d'argent par noyau cellulaire ((comptages effectués
sur 300300 cellules))
Injectionsdans les cellules de ladans les cellules dupratiquéesmuqueuse utérinemuscle
utérin(3H) RU 4867.98.98(3H) progestérone8.8510.78RU 486 non marqué2.413.10puis (3H)
progestéroneInjectionsdans les cellules de ladans les cellules dupratiquéesmuqueuse
utérinemuscle utérin(3H) RU 4867.98.98(3H) progestérone8.8510.78RU 486 non
marqué2.413.10puis (3H) progestérone
 
Reliez les informations tirées de ces deux documents à vos connaissances afin d'expliquer les
résultats observés.
Exercice 6
Chez la femme, les possibilités d'avoir un enfant sont limitées à une période de la vie qui
s'étend de la puberté à la ménopause ((vers 45 − 5045 − 50 ans).).
 
Cette dernière se manifeste par des modifications physiologiques. 
 
Nous nous proposons d'étudier celles qui concernent l'activité ovarienne.
 
Des coupes d'ovaires effectuées chez des femmes de 5050 ans ne présentent aucun follicule
mûr ; les follicules primordiaux sont dégénérescents et l'ovaire est envahi par du tissu
conjonctif (tissu de remplissage).
 
On cherche à savoir si la dégénérescence des follicules primordiaux chez la femme
ménopausée est due à l'arrêt de la stimulation des structures ovariennes par le complexe
hypothalamo-hypophysaire, ou bien au vieillissement de l'ovaire lui-même.
 
Exploitez les documents proposés ci-après pour montrer comment on peut choisir entre les
deux hypothèses.
 
Document 1 : Dosages d'hormones ovariennes au cours d'un cycle chez les femmes
de 2525 ans et de 5050 ans
 

 
Document 2a : Dosage de LHLH et des hormones ovariennes chez la Guenon
 
La Guenon possède un cycle sexuel identique à celui de la femme, avec des quantités
d'hormones ovariennes semblables.
 
Dans deux situations différentes, on dose l'hormone hypophysaire LHLH et les hormones
ovariennes chez les Guenons.
 
 
Document 2b : Évolution du taux moyen de LHLHau cours de la vie chez la femme
 
Exercice 7
À partir des informations apportées par l'analyse des documents 1 à 4, proposez une
explication à l'effet contragestif du RURU 486.486.
Document 1
Après la fécondation, le corps jaune subsiste. 
 
Il continue de sécréter de la progestérone nécessaire non seulement au début de la gestation
mais aussi à son maintien.
 
Le mécanisme d'action de la progestérone sur les cellules de la muqueuse utérine est connu
de manière précise : l'hormone traverse la membrane plasmique et se lie à un récepteur de
nature protéique situé dans le noyau. 
 
Le complexe hormone - récepteur ainsi formé se lie à l′ADNl′ADN et déclenche la synthèse
de protéines indispensables à l'évolution de la muqueuse utérine.
Document 2
L'administration de RURU 486486 à une femme en tout début de grossesse déclenche
l'apparition des règles et l'expulsion de l'embryon implanté dans l'endomètre.
Document 3
On mesure la radioactivité des deux principales catégories de cellules utérines après injection,
chez des rates, de différentes molécules marquées au tritium (3H).(3H). 
 
L'utérus est prélevé 1515 minutes après l'injection ; des coupes fines sont réalisées et sont
placées à l'obscurité, pendant 66 mois, au contact d'un papier photographique vierge.
 
Le tableau de résultats présenté ci-après correspond aux comptages réalisés sur les différentes
coupes. 
 
On précise que la présence de grains d'argent révèle l'emplacement de la radioactivité.
Injections pratiquéesNombre moyen de grains d'argent par noyau cellulaire(comptages
effectués sur 300 cellules)Dans les cellules de la∥Dans les cellules dumuqueuse utérine  |
myomètre utérin[3H] RU 4867.90 |8.89[3H] progestérone8.55 |10.78RU 486 non
marqué2.41 |3.10puis [3H] progestérone|Injections pratiquéesNombre moyen de grains
d'argent par noyau cellulaire(comptages effectués sur 300 cellules)Dans les cellules de
la‖Dans les cellules dumuqueuse utérine  |myomètre utérin[3H] RU 4867.90 |
8.89[3H] progestérone8.55 |10.78RU 486 non marqué2.41 |3.10puis [3H] progestérone|
Protocole et résultats
Document 4 : représentation simplifiée des molécules

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