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GROUPE MASTER FICHE Tle D CONGES DE NOEL 2017

EPREUVE DE SCIENCES DE LA VIE ET DE LA TERRE

SUJET 1.
I- RESTITUTION ORGANISEE DES CONNAISSANCES. (8 points)
Partie A : Définitions. / 2 points
Epitope ; diagnostic anténatal ; double reconnaissance ; soi modifié. (0,5 x 4 = 2 pts)

Partie B : Questions à choix multiples (QCM). / 4 points


Réponse juste : 1 pt ; réponse fausse : - ¼ pt, pas de réponse : 0 pt.

1- Une femme normale mais porteuse d’une translocation équilibrée (un chromosome 21 soudé au
chromosome 14 par exemple) se marie avec un homme normal. Les enfants de ce couple :
a. seront systématiquement porteurs de la translocation 21/14 ;
b. ont un risque sur quatre de posséder un chromosome 21/14 ;
c. sont obligatoirement atteints de trisomie 21 s’ils héritent de la translocation 21/14 maternelle ;
d. peuvent présenter un caryotype normal pour certains.

2- La méiose
a. est une série de deux divisions cellulaires ou mitoses
b. assure une séparation des chromosomes homologues au cours de la division 1 ;
c. est caractérisée par un appariement des chromosomes homologues en prophase de division 2
d. intervient lors de la phase folliculaire chez la femme.

3- Les lymphocytes immunocompétents sont des cellules que l’on rencontre


a. exclusivement dans le sang
b. essentiellement dans le thymus et la moelle rouge
c. essentiellement dans le système lymphatique et les organes lymphoïdes.
d. dans les ganglions spinaux et dans la moelle épinière.

4- Concernant le déroulement de la réponse immunitaire


a. la phagocytose n’a aucun rapport avec les réponses immunitaires spécifiques
b. les lymphocytes T4 jouent un rôle central seulement dans la réponse à médiation humorale.
c. un clone de plasmocytes synthétise le même anticorps, spécifique d’un épitope
d. le complément est un ensemble de protéines sécrétées au moment d’une infection.

Partie C : Exercices au choix. (2 points)

Exercice 1.

Voici un arbre généalogique concernant la transmission d’une maladie. On estime à 1 % le nombre


d’individus hétérozygotes pour le gène.
a- Définir arbre généalogique. (0,5 pt)
b- Déterminer le mode de transmission de cette maladie. (0,5 pt)
c- Calculer la probabilité pour que l’individu II3 soit hétérozygote. (0,5 pt)
d- Calculer la probabilité pour que le fœtus III1 soit malade. (0,5 pt)
Exercice 2
L’hémophilie A est une maladie gonosomale récessive. La maladie est exclusivement masculine.
Dans les cas suivants, rechercher la probabilité pour un couple d’avoir un enfant hémophile :
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1- si un homme hémophile épouse une femme n’ayant pas d’antécédent hémophile connu dans
sa famille ;
2- si un homme sain épouse une femme ayant un frère hémophile
3- si un homme hémophile épouse une femme née de père hémophile
4- dans ce dernier cas, interpréter l’absence systématiquement constatée des filles hémophiles.
Exercice 3.

L’expérience de Mosier (1967) consiste à placer les différents leucocytes d’une souris en présence
des globules rouges de mouton (GRM) et à tester l’existence d’une réponse immunitaire.
On prélève les leucocytes de la rate d’une souris que l’on met en culture à 37 °C puis, on procède à
un tri qui sépare les lymphocytes des macrophages. Ces lymphocytes sont ensuite mis en présence de
GRM. Une sécrétion d’anticorps anti-GRM est évaluée par la technique des plages de lyse.
a- Analyser chaque résultats (a), (b) et (c).
b- Tirer une conclusion à cette expérience.
c- Illustrer les résultats en b (schémas + annotations).

II- EXPLOITATION DES DOCUMENTS. (8 points)

Les parties A, B et C sont indépendantes.

A. On se propose d’étudier la transmission de trois caractères chez la drosophile. Plusieurs


croisements sont alors réalisés. On précise que le type sauvage a un corps gris, les ailes longues et
les yeux rouges.
1er croisement : On croise deux lignées pures, l’une à corps gris et ailes tronquées, l’autre à corps
ébène et ailes longues. La première génération est homogène.

2ème croisement : En croisant les hybrides F1 entre eux, on obtient une population F2 composée de :
288 corps gris et ailes longues
96 corps gris et ailes tronquées
96 corps ébène et ailes longues
32 corps ébène et ailes tronquées.

1- Déterminer les allèles dominants, les allèles récessifs et les symboliser. (0,5 pt)
2- Déterminer si les gènes sont liés ou indépendants et justifier votre réponse. (0,25 x 2 = 0,5 pt)
3- Ecrire le génotype d’un individu double récessif. (0,25 pt)

3ème croisement : On croise deux individus de race pure, un mâle de type sauvage et une femelle au
corps sable et yeux blancs : tous les descendants mâles ont un corps sable et des yeux blancs tandis
que les descendants femelles sont de type sauvage.

4ème croisement : Le croisement entre un mâle de type sauvage et une femelle F1 donne les résultats
contenus dans le tableau ci-dessous :

Femelles Mâles
Corps gris gris sable gris sable
Yeux rouges rouges blancs blancs rouges
Effectif : 1595 655 655 143 142

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4- Déterminer la localisation chromosomique des gènes et justifier votre réponse (0,25 x 2 = 0,5 pt)
5- Indiquer les allèles dominants, les allèles récessifs et les symboliser. (0,5 pt)
6-
a- Indiquer les différents types de gamètes produits par la femelle F1. (0,5 pt)
b- Illustrer le comportement des chromosomes au cours de la formation de ces différents
ovules F1. (0,5 pt)
7- Ecrire les génotypes des individus ci-après :
a- un mâle hybride au corps sable, ailes longues et yeux rouges (0,5 pt)
b- une femelle au corps ébène, ailes tronquées et yeux blancs. (0,25 pt)

B. Le dosage des anticorps dans le sang d’un nourrisson de la naissance au 12ème mois est représenté sur le
document suivant. Ces anticorps ont deux origines différentes (A1 et A2).

1- Analyser et interpréter ce dosage. (1 pt)


2- D’où proviennent les anticorps A1 et A2 ? (0,25 x 2 = 0,5 pt)
3- On constate que les nourrissons présentent une plus grande sensibilité aux infections aux
environs du 5ème mois. Formuler à partir de ce graphe une hypothèse pour expliquer cette
observation. (0,5 pt).

C. Dans le cadre de l’étude des propriétés d’un axone géant de calmar, on réalise le montage ci-
après.

Document 1 : dispositif de stimulation et d’enregistrement.


S3 : microélectrode ; S4 : électrode de référence.

1- Au début de l’expérience, la microélectrode S3 est placée à la surface de l’axone ; sur l’écran


de l’oscilloscope on observe la partie AB du tracé ci-après. Au temps t1, on fait pénétrer la
microélectrode S3 à l’intérieur de l’axone et on enregistre et on enregistre la portion CD. Au temps
t2, on porte une stimulation électrique avec les électrodes stimulatrices S1-S2 et on obtient la partie
EF du tracé ci après.

Document 2 : enregistrement obtenu avant et après stimulation.


Interpréter successivement les différentes parties de cet enregistrement et tirer une conclusion quant à
la nature des phénomènes observés. (0,25 x 3 + 0,25 = 1 pt)
2- Indiquer comment serait modifié cet enregistrement si, avant la stimulation au temps t2 :
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a. 1er cas : on avait éloigné les électrodes S3-S4 des électrodes de stimulation S1-S2 ; (0,25 pt)
b. 2ème cas : on avait lésé l’axone entre l’électrode de stimulation S2 et l’électrode d’enregistrement
S3. (0,25 pt)
3- On porte sur l’axone des stimulations électriques d’intensités croissantes i1, i2, i3 et i4. On
obtient l’enregistrement ci après.

Document 3 : enregistrements obtenus pour différentes intensités de stimulation.


Analyser cet enregistrement. Tirer des conclusions quant aux propriétés de l’axone. (0,75 pt)

III- SAISIE DE L’INFORMATION BIOLOGIQUE ET APPRECIATION. (4 points).

En démontant l’ADN humain, on a découvert qu’à coté de longues séquences de bases bien connues
(et identiques chez tous les humains normaux) existaient des séquences au rôle inconnu, mais
extrêmement variables d’un individu à l’autre. Cet ADN mystérieux appelé ADN hypervariable
existe dans tous les chromosomes.

Les documents 1 et 2 présentent les électrophorèses (simplifiées pour des raisons de reproduction) de
cet ADN hypervariable réalisées à partir du sang, du sperme ou de tout autre tissu (follicule pileux ou
base du poil).

1- Analyser le document 1 et tirer des conclusions quant aux caractéristiques de l’ADN


hypervariable. (0,25 x 4 = 1 pt)

2- Appliquer les conclusions tirées précédemment à l’étude du document 2. Que peut-on en


déduire ? (0,5 x 2 = 1 pt)

3- Justifier les applications de l’étude de l’ADN hypervariable en médecine légale (branche de la


médecine qui se consacre à la résolution des problèmes criminels, juridiques, …). (0,5 pt)

4- Pour étudier la transmission génétique de l’ADN hypervariable, on a étudié l’ADN


hypervariable des membres d’une famille. Le document 3 rassemble les résultats obtenus.

a. Relever les particularités biochimiques des divers sujets. (0,5 pt)


b. Déterminer le mode général de transmission de l’ADN hypervariable. Expliquer la
particularité de l’électrophorégramme de l’enfant 3. (0,5 x 2 = 1 pt
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SUJET 2.

I- RESTITUTION ORGANISEE DES CONNAISSANCES. (8 points)

Partie A : Définitions. (2 points)


Hominisation ; cycle chromosomique ; dominance incomplète ; immunocompétence.

Partie B : Questions à Choix Multiples (QCM). (4 points)

Chaque série d’affirmation comporte une seule réponse juste. Conditions de performance : réponse
juste : 1 pt ; pas de réponse : 0 pt ; réponse fausse : - ¼ pt.

1- Concernant les mécanismes de l’immunité.


a. La molécule d’anticorps est formée de deux chaînes polypeptidiques, une chaîne lourde (ou
H) et une chaîne légère (ou L).
b. Le résultat de la liaison des anticorps et des antigènes solubles est la formation de complexes
immuns insolubles qui précipitent.
c. Le lymphocyte B ne reconnaît l’antigène que s’il est associé à une molécule du soi.
d. Le lymphocyte T reconnaît les antigènes dissous dans les fluides de l’organisme.

2- L’une des molécules suivantes entre dans la composition biochimique du VIH. Laquelle ?

a. De la thymine
b. De l’acide désoxyribonucléique
c. Une protéine appelée polymérase inverse
d. Une glycoprotéine, la gp 120, constitutive de l’enveloppe du virus impliquée dans les
mécanismes de reconnaissance entre le virus et sa cellule hôte.

3- Une femme normale mais porteuse d’une translocation équilibrée (un chromosome 21 soudé
au chromosome 14 par exemple) se marie avec un homme normal. Les enfants de ce
couple :

e. seront systématiquement porteurs de la translocation 21/14 ;


f. ont un risque sur quatre de posséder un chromosome 21/14 ;
g. sont obligatoirement atteints de trisomie 21 s’ils héritent de la translocation 21/14 maternelle ;
h. peuvent présenter un caryotype normal.

4-Le virus du SIDA se lie


c. spécifiquement aux plasmocytes.
d. à tous les lymphocytes.
e. aux cellules munies d’un récepteur CD4.
f. aux cellules munies d’un récepteur CD8.

Partie C : Exercices au choix. (2 points)

Exercice 1.

Le graphe suivant montre l’évolution du taux d’ADN au cours des différentes phases de la
fécondation chez un Mammifère.

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Interpréter la courbe en s’appuyant sur les différentes portions délimitées par les lettres A, B, C, D, E,
F et G. Vous préciserez, pour chaque phase, l’évolution du stock chromosomique. (2 pts)

Exercice 2

Le graphe suivant montre les évolutions du taux de LT4, du taux d’anticorps anti-VIH et de la charge
virale au cours des trois phases de l’infection au VIH.

a- Comment peut-on interpréter la coïncidence entre une chute des effectifs de LT4 et la hausse
de la charge virale ? (0,5 pt)

b- Analyser l’évolution des anticorps anti-VIH durant la première phase. Préciser les cellules
impliquées dans cette évolution et le rôle des anticorps. (0,5 x 3 = 1,5 pt)

Exercice 3
Comparer des lymphocytes B et des lymphocytes T en remplissant le tableau comparatif suivant.

Critère de comparaison Lymphocyte B Lymphocyte T


Organe lymphoïde central
Organes lymphoïdes périphériques
Types cellulaires dérivés à la suite d’une stimulation antigénique
Structure du récepteur membranaire
Mode de reconnaissance de l’antigène par le récepteur membranaire
Types cellulaires dérivés
Capacité à produire les anticorps
Test élémentaire de détermination

II- EXPLOITATION DES DOCUMENTS. (8 points)


NB : les parties A, B et C sont indépendantes.
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A. On Des cellules de thymus et de moelle osseuse sont prélevées chez une souris normale et
mises en suspension dans un milieu physiologique approprié. Elles sont ensuite injectées par voie
sanguine à trois lots de souris receveuses ayant subi, dès la naissance, une destruction des organes
producteurs de lymphocytes.
L’importance de la réponse immunitaire (qui se manifeste par la production d’anticorps anti-GRM
dans cette expérience) est évaluée par un test d’agglutination (les GRM : globules rouges de mouton,
mis en présence d’anticorps anti-GRM, subissent une agglutination). Pour cela, le sérum des souris
de chacun des lots est prélevé et mis en présence de GRM.
Les résultats sont consignés dans le tableau suivant :
Lot de souris
Premier lot Deuxième lot Troisième lot
Traitement
Temps t1 : injection de cellules de de cellules de moelle de cellules de thymus et de
intraveineuse thymus (LT) osseuse rouge (LB) cellules de moelle osseuse rouge
Temps t2 (quelques jours plus
de GRM de GRM de GRM
tard) : injection intraveineuse
Temps t3 (quelques jours plus Prélèvement de
Prélèvement de sérum Prélèvement de sérum
tard) : sérum
Expérience finale : contact sérum
Pas d’agglutination Très légère agglutination Agglutination
- GRM

1- Identifier les cellules productrices d’anticorps. (0,5 pt)


2- Interpréter chaque résultat obtenu (0,5 x 3 = 1,5 pt)
3- Expliquer brièvement le mécanisme de la coopération cellulaire. (1 pt)

B. Un très jeune enfant souffre d’une maladie immunitaire rare et pour le guérir, on a fait un essai de
traitement génétique.
Document A : L’enfant présentait avant traitement les symptômes suivants : pneumonie, mycoses
buccales, diarrhées d’origine infectieuse et lésions cutanées.

Le tableau suivant présente la quantité de lymphocytes et d’anticorps dans le sang avant le traitement
et chez un enfant non malade :

Taux de lymphocytes et d’anticorps dans le sang Chez l’enfant malade avant le traitement Chez l’enfant non malade
Lymphocytes T (nombre / µL) 0 de 2 000 à 4 000
Lymphocytes B (nombre / µL) 1 250 de 1 000 à 2 000
Anticorps circulants (mg / dL) 0 > 400

Document B : Le traitement consiste à transfuser le gène codant pour la synthèse d’une protéine
membranaire indispensable à la multiplication et à la différenciation des LT à partir des cellules souches.
Dans ce but, on prélève dans la moelle osseuse de l’enfant malade des cellules souches précurseurs des
LT (environ 3 x 107) dans lesquelles on injecte le gène en question ; puis on réintroduit chez l’enfant
malade environ 108 cellules souches génétiquement modifiées. Le résultat est présenté par la figure
suivante :

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Document C : Six mois après traitement, la concentration d’anticorps dans le sang de l’enfant traité
est de 323 mg / dL. On réalise alors les vaccinations antitétanique, antidiphtérique et antipolio.

Les réponses à ces vaccinations chez l’enfant malade traité et chez un enfant non malade sont
indiquées dans le tableau suivant :

Ensemble des anticorps Ensemble des anticorps Ensemble des anticorps


anti-toxine tétanique anti-toxine diphtérique anti-virus de la
(u.i. / mL) (u.i. / mL) poliomyélite (U.A.)
Mesures effectuées chez
l’enfant malade après 0,53 0,88 215
traitement
Mesures effectuées chez
> 0,20 > 0,20 > 80
un enfant non malade
u.i. : unité internationale U.A. : unité arbitraire
1- a- Analyser le document A (1 pt).
b- Déduire le type de maladie immunitaire dont souffre l’enfant (0,5 pt)
2- Expliquer l’absence des anticorps circulants chez l’enfant malade alors qu’il présente un taux
normal de lymphocytes B (1 pt).
3- A partir du document B, dégager l’effet du traitement sur l’évolution du nombre de lymphocytes T
(0,5 pt)
4- a- A partir du document A, déterminer le taux minimal physiologique de lymphocytes T (0,5 pt)
b- Déterminer approximativement le nombre de jours nécessaire pour que ce taux soit atteint au cours
du traitement. (0,5 pt)
5- Dégager à partir du tableau C si le traitement a été efficace ou non. Justifier votre réponse. (1 pt)

III. SAISIE DE L’INFORMATION BIOLOGIQUE ET APPRECIATION. (4 points)

A. Le document suivant indique l’arbre généalogique d’une famille dont certains membres sont atteints
d’une maladie héréditaire rare : l’ostéo-arthro-onychodysplasie, entraînant une malformation des os, des
articulations et des ongles.

1- a- L’allèle responsable de la maladie est-il dominant ou récessif ? Justifier votre réponse (0,25 x 2 = 0,5 pt)
b- L’allèle responsable de la maladie est-il autosomal ou gonosomal ? Justifier votre réponse (0,25 x 2 = 0,5 pt)

On a indiqué le groupe sanguin des parents IV4 et IV5 et de leurs enfants, sauf V7. On rappelle que le groupe
sanguin dépend d’un système de 3 allèles A, B et O. A et B étant codominants, O récessif. Ces allèles sont
situés sur la paire de chromosome 9.

2- a- Que montre la comparaison de la transmission des groupes sanguins et de l’ostéo-arthro-


onychodysplasie dans cette famille ? (0,5 pt)
b- Que peut-on dire quant à la localisation des allèles du groupe sanguin et de l’ostéo-arthro-onychodysplasie ? (0
c- Ecrire les génotypes des individus IV4 et IV5 et de leurs descendants V4 et V10 (0,25 x 4 = 1 pt)

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3- La fille V7 est du groupe B.
a. Quel est le phénomène qui a permis l’obtention de la fille V7 ? (0,5 pt)
b. Illustrer ce phénomène à l’aide de petits schémas (0,5 pt).

B. Les enfants diabétiques présentent souvent des lésions au niveau de leur pancréas, en
particulier une destruction des cellules β, productrices d’insuline. Le sérum du sang de ces enfants
contient des anticorps anti-cellules β.
1- Quelle peut être l’origine de cette maladie ? (1 pt)
2- Afin de confirmer l’origine de la maladie, des expériences sont réalisées chez des rats mutants
présentant un diabète comparable à celui des enfants diabétiques :
Expériences Résultats
Ablation du thymus à la naissance chez un rat sain Pas d’apparition de diabète
Injection de lymphocytes de rats diabétique à un rat sain Apparition de diabète chez le rat sain
Inhibition de l’action des lymphocytes Pas d’apparition de diabète

a- Interpréter chaque résultat obtenu. (0,5 x 3 = 1,5 pt)


b- Tirer une conclusion. (0,5 pt).

C- On injecte à quatre lots de souris irradiées un antigène A. en même temps que l’antigène :
- les souris du lot 1 ne reçoivent plus aucun autre traitement
- les souris du lot 2 reçoivent une injection de lymphocytes T provenant du thymus d’une souris
normale histocompatible.
- Les souris du lot 3 reçoivent une injection de lymphocytes B et de lymphocytes T provenant
d’une souris normale histocompatible.
- Les souris du lot 4 reçoivent une injection de lymphocytes B provenant de la moelle osseuse
d’une souris normale histocompatible.
Seules les souris du lot 3 produisent des anticorps anti-A.

NB : l’irradiation consiste à détruire les cellules à multiplication rapide notamment les cellules souches médullaires.
Interpréter les résultats obtenus et tirer une conclusion. (0,5 x 5 = 2,5 pts)

D- On réalise une série de croisements indépendants avec des individus d’espèces différentes.

Croisement 1b : deux mouches de lignée pure, une femelle à soies courtes, ailes tordues avec un mâle
à soies longues et ailes normales.

En F1, on obtient 100 % de mouches aux soies courtes et ailes tordues.


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Croisement 2b : deux mouches de lignée pure, une femelle au phénotype du mâle du premier
croisement (1b) et un mâle au phénotype de la femelle du premier croisement (1b).

En F1, on obtient 50 % de mouches mâles à soies courtes et ailes normales et 50 % de femelles à soies
longues et ailes tordues.

Croisement 3b : on croise un mâle et une femelle de la génération F1 issus du croisement 1b. on


obtient en F2 :

- 410 femelles à soies courtes, aile tordues ;

- 200 mâles à soies longues, ailes normales ;

- 187 mâles à soies courtes et ailes tordues ;

- 12 mâles à soies courtes et ailes normales ;

- 10 mâles à soies longues et ailes tordues.

Croisement 4b : chez d’autres mouches, on croise une femelle hybride double hétérozygote pour les
mêmes gènes avec un mâle à soies longues et ailes normales

En F2, on obtient :

- 36,5 % de mouches à soies courtes et ailes tordues

- 36,5 % de mouches à soies longues et ailes normales ;

- 13,5 % de mouches à soies courtes et ailes normales ;

- 13,5 % de mouches à soies longues et ailes tordues.

Croisement 5b : dans un autre croisement du même type que celui du 4b impliquant un autre gène :
celui responsable de la couleur du corps, un femelle double hétérozygote corps gris, ailes tordues est
croisée avec un mâle double homozygote récessif corps ébène, ailes normales. On obtient comme
résultats, quatre classes phénotypiques équiprobables (25 % de chaque phénotype) :

- 25 % de mouches au corps gris ailes tordues

- 25 % de mouches au corps ébène ailes normales

- 25 % de mouches au corps gris ailes normales

- 25 % de mouches au corps ébène ailes tordues.

Croisement 6b : on croise un mâle double hétérozygote corps gris yeux rouges et une femelle double
homozygote corps ébène, yeux pourpres. On obtient comme résultats :

- 50 % de mouches corps gris, yeux rouges

- 50 % de mouches corps ébène, yeux pourpres.

Analyser les croisements 1a, 2a, 3a, 3b, 4b, 5b et 6b. Se limiter aux caractères étudiés, au mode de
transmission et au type de croisement). 4 points.

Proposées par Mr MAX.

10/10

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