Vous êtes sur la page 1sur 9

EXEMPLE DE SITUATION : Une élève en classe de terminale A au collège Anador

Yopougon, est à sa troisième grossesse. A ces camarades de quartier, en classe de Tle D qui ont
constaté ce fait et le lui reproche cette situation, elle leur répond qu’elle ne sait pas éviter les
grossesses. Pour l’aider, ces élèves décident de lui décrire les cycles sexuels de la femme, lui
expliquer la régulation du fonctionnement des organes sexuels et le mode d’action de la pilule
contraceptive.

LECON 2 : COMMENT LES ORGANES SEXUELS FONCTIONNENT – ILS CHEZ


LA FEMME ?

À la suite de la grossesse d’une élève on a constaté que les organes sexuels fonctionnent et
leurs activités peut être contrôlée. À partir de ce fait on suppose que :

- Les organes sexuels fonctionnent par cycle chez la femme ;

- Le complexe hypothalamo-hypophysaire règle le fonctionnement cyclique des ovaires ;

- Les ovaires exercent une rétroaction sur le complexe hypothalamo-hypophysaire ;

- Le fonctionnement des organes sexuels permet la régulation des naissances.

I) LES ORGANES SEXUELS FONCTIONNENT – ILS PAR CYCLE CHEZ LA


FEMME ?

EXEMPLE 1 : CYCLE OVARIEN

1) Observation

On observe une planche relative au cycle ovarien

2) Résultats

Voir document (cahier d’habileté p 203)

3) Analyse

Le document présente l’évolution d’un follicule dans un ovaire.

-Du 1er au 14e jour, le follicule augmente de taille et expulse le gamète


-Du 14e au 28e jour, le follicule privé d’ovocyte augmente de taille à son tour et devient corps
jaune qui finit par dégénéré.

4) Interprétation

-Du 1er au 14e jour, un certain nombre de follicules tertiaires entament leur maturation sous
l’action d’hormone et un seul arrive au stade de follicule mûre ou follicule de De Graaf, les
autres dégénèrent : c’est l’atrésie. Cette phase correspond à la phase folliculaire.

-Au 14e jour, l’ovaire se contracte et le follicule libère le gamète ou ovocyte II : c’est l’ovulation
ou ponte ovulaire.

- Du 14e au 28e jour, le follicule privé d’ovocyte se charge de liquide et de pigment jaune
appelé lutéine. Les cellules prennent alors le nom de cellules lutéiniques dont l’ensemble
constitue le corps jaune. Le corps jaune dégénère plus tard et donne le corps blanc : cette phase
est appelée phase lutéinique ou lutéale. Elle a une durée constante de 14 jours.

5) Conclusion

Le cycle ovarien comprend deux phases :

- La phase folliculaire ou pré-ovulatoire

- La phase lutéinique ou post ovulatoire

Ces deux phases sont séparées par l’ovulation.

EXEMPLE 2 : LE CYCLE UTÉRIN

1) Observation

On observe une planche relative au cycle utérin

2) Résultat

Voir document (document habileté p 203 Doc A)

3) Analyse

-Du 1er au 14e jour, l’épaisseur de la muqueuse augmente

-Du 14e au 21e jour, l’épaisseur demeure maximale


-Du 21e au 28e jour, l’épaisseur reste constante

4) Interprétation

- Phase folliculaire : Au cours de cette phase, on note la croissance de l’endomètre car ses
cellules sont stimulées par les œstrogènes. - Phase lutéinique : La croissance de l’endomètre est
maximale à cause de l’action des œstrogènes et surtout de la progestérone. L’action de la
progestérone sur les cellules de l’endomètre n’est possible que si les œstrogènes agissent en
premier. Au cours de la phase lutéinique l’endomètre présente une structure apte à recevoir un
œuf. En cas de non fécondation, il y a une desquamation de la dentèle utérine et une rupture des
vaisseaux sanguins. Ce sont les règles ou les menstrues. Elles se caractérisent par une
élimination du sang incoagulable et de débris cellulaires.

Remarque : Le cycle menstruel commence le premier jour des règles et se termine à la veille
des règles suivantes. La durée moyenne du cycle est de 28 jours mais elle varie selon les
femmes. La phase lutéinique est constante. Elle dure 14 jours.

5) Conclusion

Le cœur possède une structure spéciale appelée tissu nodal qui a gardé sa structure
embryonnaire

EXEMPLE 3 : CYCLE DES HORMONES OVARIENNES

1) Observation

On observe des planches montrant le cycle des hormones ovariennes

2) Résultat

Voir document (Doc B p203 habileté)

3) Analyse

Le document présente évolution des hormones ovariennes au cours du temps

❖ L’œstradiol

-Du 1er au 12e jour, le taux d’œstradiol augmente jusqu’à un maximum

-Du 12e au 16e jour, le taux œstradiol diminue

-Du 16e au 28e jour, le taux d’œstradiol augmente à nouveau jusqu’au 21e jour avant de chuter.
❖ La progestérone

-Du 1er au 14e jour, le taux de progestérone est pratiquement nul

-Du 14e au 21e jour, le taux de progestérone augmente jusqu’à un maximum

-Du 21e au 28e jour, le taux de progestérone diminue jusqu’à s’annuler le 28e jour.

4) Interprétation

- Phase folliculaire : On note une augmentation des œstrogènes au cours de cette phase car
cette hormone est produite par les cellules de la thèque interne et de la granulosa des follicules
ovariennes. L’œstradiol permet la croissance de la muqueuse utérine.

- Phase lutéinique (ou lutéale) : On note une augmente du taux de progestérone avec les
œstrogènes car c’est le corps jaune à cette période qui produit la progestérone avec un peu d
œstradiol. Ces hormones vont accentuer la prolifération de la muqueuse utérine. L’endomètre
présente alors une structure favorable à l’accueil de l’embryon d’où le nom de phase gestative
donné également à la phase lutéale.

5) Conclusion

Le fonctionnement cyclique de l’appareil génital de la femme s’explique par une production


cyclique des hormones ovariennes œstrogènes et progestérone, on parle de cycle normal.

II) LE COMPLEXE HYPOTHALAMO-HYPOPHYSAIRE RÈGLE-T-IL LE


FONCTIONNEMENT CYCLIQUE DES OVAIRES ?

EXEMPLE 1 : ACTION DE L’HYPOTHALAMUS SUR L’HYPOPHYSE

1) Présentation d’expériences

L’expérience a pour but de déterminer l’action de l’hormone hypothalamique sur l’activité de


l’hypophyse. On réalise une série de d’expériences de destruction cellulaire et de ligature de la
tige pituitaire.

2) Résultat
EXPERIENCES RESULTATS
Destruction de certains amas de neurone hypothalamique
hypothalamique Arrêt de la libération de FSH et de LH par
l’antéhypophyse
Stimulation électrique de ces mêmes amas de Augmentation brutale de la libération de FSH
neurones et de LH par l’antéhypophyse
Rupture de la tige hypophysaire qui lie Arrêt de la libération de FSH et de LH par
l’hypothalamus à l’antéhypophyse l’antéhypophyse
Chaque jour du cycle, à la même heure, on L’antéhypophyse secrète la FSH et la LH par
injecte une même dose de gonadolibérine pulses
d’origine hypothalamique (GnRH) à une
femme ayant subie une lésion de
l’hypothalamus

3) Analyse

-lorsqu’on détruit certains amas de neurone hypothalamique, la libération de FSH et de LH par


l’antéhypophyse s’accroit ;

-lorsqu’on stimule électriquement ces mêmes neurones il y’a augmentation brutale de la


libération de FSH et de LH par l’antéhypophyse

-Lorsqu’on rompt la tige hypothalamique qui lie l’hypothalamus à l’hypophyse, la libération de


FSH et de LH par l’antéhypophyse s’accroit cependant l’injection pulsatile de GnRH à une
femme ayant subie une lésion de hypothalamus montre une sécrétion pulsatile de FSH et de
LH.

4) Interprétation

La sécrétion de gonadolibérine (GnRH : hormone de libération des gonadostimulines)


dépend des amas de neurones hypothalamiques. Ces neurones libèrent de façon pulsatile la
GnRH dans les capillaires sanguins et transporté jusqu’à l’antéhypophyse qui à son tour secrète
la FSH et la LH.

5) Conclusion

L’hypothalamus commande l’activité de l’antéhypophyse par une hormone, la GnRH


EXEMPLE 2 : ACTION DE L’HYPOPHYSE SUR LES OVAIRES

1) Présentation d’expérience

L’expérience a pour but de déterminer l’action de l’antéhypophyse sur l’activité des ovaires.

2 Résultat

EXPERIENCES RESULTATS
Lésion de l’antéhypophyse chez une femme Arrêt de la sécrétion des hormones
ovariennes
Greffe de tissu hypophysaire d’adulte à cette Rétablissement des secrétions des hormones
femme ovariennes
Injection pulsatile d’extraits hypophysaires à Rétablissement des secrétions des hormones
cette femme ovariennes
3 Analyse

Le tableau présente les résultats de lésion, de greffe et d’injection d’extraits hypophysaires. On


observe un arrêt de sécrétion des hormones ovariennes lors d’une lésion de l’antéhypophyse
alors que la greffe ou les injections d’extraits hypophysaires rétablit les sécrétions.

4) Interprétation

L’hypophyse antérieur agit par l’intermédiaire de deux hormones sur les gonades. Ces
hormones sont appelées gonadostimuline ou gonadotropine (FSH et LH)

-La FSH ou Hormone de Stimulation Folliculaire est secrétée par les cellules endocrines de
l’antéhypophyse pendant la phase folliculaire et est responsable du développement et la
maturation des follicules.

-La LH ou hormone lutéinisante aussi est secrétée par l’antéhypophyse. Elle est secrétée en
grande quantité quelques heures avant l’ovulation et atteint un pic. Cette décharge de LH
provoque l’ovulation et la transformation du follicule rompu en corps jaune.

5) Conclusion

L’hypophyse commande l’activité des ovaires grâce à la FSH et à la LH.


III) LES OVAIRES EXERCENT – ILS UNE RÉTROACTION SUR LE COMPLEXE
HYPOTHALAMOHYPOPHYSAIRE ?

1) Présentation d’expérience

L’expérience a pour but de déterminer l’action des ovaires sur l’activité du complexe
hypothalamo-hypophysaire

2 Résultats

EXPERIENCES RESULTATS
On dose le taux de gonadostimuline chez une Augmentation importante du taux de FSH et
femme à la ménopause de LH dans le sang par rapport à la normale
Ovariectomie chez un animal Élévation du taux sanguin de
gonadostimuline
On injecte de l’œstradiol en petite quantité Atrophie des ovaires
dans l’hypophyse d’une rate

3 Analyse

4) Interprétation

L’injection d’œstradiol en petite quantité en début de phase folliculaire est suivie d’une baisse
du taux de FSH car à faible et constante dose, les œstrogènes agissent sur le complexe
hypothalamo-hypophysaire pour inhiber la sécrétion du FSH : c’est le rétrocontrôle négatif.
L’injection prolongée d’œstradiol entraine une augmentation de la sécrétion de LH car à forte
dose, les œstrogènes agissent sur le complexe hypothalamo-hypophysaire pour provoquer une
sécrétion accrue de gonadostimulines FSH et LH et surtout la LH : il s’agit du rétrocontrôle
positif. La régulation du cycle sexuel chez la femme se fait suivant le mécanisme suivant : Au
cours de la phase folliculaire : Au début du cycle sous l’action d’une sécrétion pulsatile de
GnRH, la sécrétion de FSH et de LH commence. L’augmentation de la FSH stimule la
croissance des follicules qui produisent des œstrogènes à faible et constante dose entrainant un
rétrocontrôle négatif d’où la baisse de FSH. L‘augmentation du taux des œstrogènes provoque
une décharge importante de LH : c’est le rétrocontrôle positif. Au cours de la phase lutéinique
: La décharge de LH provoque la lutéinisation des cellules folliculaires qui produisent la
progestérone. L’augmentation du taux de progestérone et des œstrogènes freine la production
de LH et FSH par un rétrocontrôle négatif.

En absence de fécondation, la chute des taux des œstrogènes et de la progestérone stimule


l’hypothalamus et un nouveau cycle recommence.

5) Conclusion

Les ovaires agissent par retro action sur le complexe hypothalamohypophysaire à partir
d’hormones ovariennes.

IV) LE FONCTIONNEMENT DES ORGANES SEXUELS PERMET-IL LA


RÉGULATION DES NAISSANCES ?

1) Observation

On observe une planche relative au mode d’action des pilules

2) Résultat

Le résultat de l’observation

3) Analyse

Le document présente le mode d’action des pilules. Les pilules agissent à trois niveaux qui sont
l’ovaire, l’utérus et le col de l’utérus.

4) Interprétation

La majorité des pilules contraceptives sont dites « combinées » ou « oestrogrogestatives


». C'est-à-dire qu'elles contiennent deux hormones : un œstrogène (l'éthinyl-œstradiol) et un
progestatif. La contraception hormonale s'immisce dans le mécanisme des cycles féminins en
apportant des quantités constantes d'œstrogènes et de progestatifs (dérivés synthétiques de la
progestérone) pour inhiber les sécrétions de l'hypophyse et de l'hypothalamus, comme au cours
d'une grossesse. Ainsi, l'association d'œstrogènes et de progestatifs, et, dans une moindre
mesure, les progestatifs seuls.

Le mode d'action des pilules combinées est multiple : Blocage de l'ovulation : les pilules
oestroprogestatives visent à diminuer la concentration sanguine des deux hormones
responsables de l'ovulation et produites au niveau de l'hypophyse : la FSH et la LH ; Blocage
de la progression des spermatozoïdes : le progestatif va épaissir la glaire cervicale au point de
la rendre impénétrable aux spermatozoïdes ; Rendre la nidation impossible : la pilule combinée
agit enfin sur la muqueuse utérine, empêchant l'implantation éventuelle d'un embryon. Les
pilules progestatives contiennent un progestatif en très faibles quantités. Leur principal effet va
donc être de bloquer le passage des spermatozoïdes.

5) Conclusion

CONCLUSION GÉNÉRALE

Vous aimerez peut-être aussi