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Chapitre 1 : Introduction
1. Précisions :
2. Courants de la psychologie :
La psychologie est une discipline scientifique dont l'objet est le comportement et les processus
mentaux. Elle comprends 5 grands courants :
HUMANISME (Maslow, Rogers, ...)
On s’intéresse à l’individu dans sa globalité, ses attentes/ses besoins par l’observation systématique,
l'étude de cas, ...
PSYCHANALYSE (Freud, ...)
Nos comportements sont déterminés par des expériences infantiles traumatisantes refoulés dans
notre inconscient (pas d'accès), le but est de rendre conscients ces événements refoulés par la
verbalisation.
BEHAVIORISME (Pavlov, Skinner, Watson, ...) L’expérience du bébé Albert (Watson)
Tout comportement observable est le résultat d'apprentissages en
lien avec notre environnement (conditionnement). Bruit sourd (SI) → Peur (Réponse)
Lapin (SN) → Pas de réponse
SYSTEMIQUE (Jackson, Bateson, ...)
A force d’association
On part du principe que si une personne ne va pas bien (patient Lapin (SC) → Peur (Réponse)
désigné), c’est que dans sa famille qqch ne va pas bien, que ses
comportements sont influencés par les autres. Le patient désigné est l’enfant qui porte le
malheur/les problèmes de la famille. (Classe/équipe de travail)
COGNITIVISME (Piaget, Bandura, Beck, ...)
S’intéresse aux processus mentaux expliquant nos comportements, aux schémas de pensée et aux
distorsions cognitives (biais cognitifs).
3. Les psychopathologies :
Troubles anxieux Troubles thymiques Troubles de la personnalité
- TOC - Dépression - Borderline
- Anxiété généralisé - Bipolaire - Anti-social/psychopathe
- Stress post-traumatique - Narcissique
- Phobies
- Trouble de panique
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☞ Qui souffre de troubles ? Plus de 80% de la population développe temporairement ou non un
trouble psychique à un moment de sa vie.
☞ Les outils de diagnostique (☠ seul un psychiatre est apte à diagnostiquer un trouble psychique):
- Les tests et les questionnaires (de QI, de personnalité, de projectifs, de cognitifs).
- Les entretiens.
- Le DSM-V et ses classifications.
ATTENTION risque de réductionnisme : rangé le patient dans une case.
4. Les classifications :
☞ La psychanalyse qui comprend la psychose : trouble psychique avec perte de contact avec la
réalité et la névrose : souffrance psychique sans perte de contact avec la réalité.
☞ La CIM (classification international des maladies) par l'OMS, mais qui se veut plus d'usage
statistique.
☞ DSM-V (l'ouvrage de référence révisé chaque année) : propose une classification des troubles
mentaux. C'est un guide à la pratique quotidienne des professionnels. Mais il y a un changement
réguliers d'appellations dans les révisions de l'ouvrage et un risque d'interprétation.
5. Traitements :
5.1. La médication :
Trois grandes familles :
- Les antidépresseurs : soigne la dépression, les troubles anxieux, ... Il faut attendre plusieurs
semaines pour voir les effets bénéfiques.
- Les anxiolytiques : diminue l'anxiété de façon ponctuel (xanax, temesta, valium, lysanxia, ...)
- Les neuroleptiques : diminue les idées délirantes, les hallucinations et la confusion mentale des
psychotiques.
Risques :
-La non-observance thérapeutique : amène le patient à renoncer à la prise des médicaments, les
symptômes risquent alors de reprendre de plus belle, peut s'en suivre un décrochage, un abandon du
suivi.
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-Effet iatrogène : en voulant soigner, on peut rendre malade. Le patient va dvlp des effets
indésirables suite à la prise d'un médicament.
5.2. Les psychothérapies :
On ne guérit pas juste en donnant des médicaments, ils sont là pour calmer les symptômes au vu de
pouvoir entamer une thérapie telle que :
* Les thérapies psychanalytiques : le thérapeute suppose que le patient peut résoudre ses conflits
psychiques en se penchant sur son passé.
=> Troubles de la personnalité limite.
* Les thérapies cognitivo-comportementales (TCC) : elles visent à traiter des symptômes bien
précis sans remuer le passé des patients, elles leur proposent de exercices pour surmonter leur
phobie par exemple. Le patient doit reprogrammer sa façon de penser plutôt que son comportement.
=> Phobies, dépression, TOC, anxiété, TCA, toxicomanies, hyperactivité, schizophrénie, autisme.
* Les thérapies systémiques : le thérapeute met en évidence ce qui ne fonctionne pas dans la
famille. Il reçoit parents et enfants, les écoute évoquer la vie quotidienne en famille et note des
détails révélant leurs petits travers.
=> Autisme, hyperactivité, TCA.
* Les thérapies humanistes : thérapie par la parole qui se centre sur le patient en temps que tel et
pas son problème.
=> Dépression, anxiété, problèmes d'ajustement et interpersonnels, personne en détresse.
ATTENTION on ne peut pas guérir d'une maladie mentale, on peut la calmer, l’enfouir mais elle
ressortira toujours à un moment de faiblesse.
Chapitre 2 : L'anxiété
1. Précisions :
On parle d'anxiété Lorsque le danger disparaît de l'environnement, mais que le sujet continue à
penser qu'il va surgir et à en anticiper les conséquences. Il existe 5 troubles :
- Les phobies.
- Les troubles obsessionnels compulsifs.
- Le trouble d'anxiété généralisé (TAG).
- Le trouble de panique avec ou sans agoraphobie.
- Le trouble d'état de stress post-traumatique (ESPT).
2. Les phobies :
La peur est une émotion universelle, à chaque période du dvlp ses propres peurs comme la peur de
l'échec ou de la maladie chez l'adulte, l'angoisse des 8 mois chez le bébé, ...
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Mais une phobie est une peur irrationnel (d'une situation ou d'un objet) qui a un caractère durable et
interfère avec le fonctionnement normal de l'individu.
Agoraphobie :
C'est la peur des grands espaces, de ne pas être chez soi et même de simplement sortir de chez soi,
elle peut être en lien avec le trouble panique, la personne va éviter toute les situations dans
lesquelles elle est amené à s'éloigner de chez elle.
La phobie scolaire :
C'est une peur panique de l'école et de tout ce qui s'y rattache, suite à une mauvaise expérience.
L’enfant peut souffrir de maux de tête, de ventre, de diarrhées/vomissements et peut menacer de
fuguer, de se faire du mal si l’adulte l’oblige à y retourner, pensant qu’il s’agit de caprices.
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Pour chaque phobie, il y a un risque réel de moqueries, de non-compréhension, de minimisation de
la part de l'entourage. Parce qu'il est difficile de se représenter la souffrance mentale, la détresse
psychologique de quelqu'un tant qu'on en a pas fait soi-même la malheureuse expérience (notion
d'empathie).
3. Les TOC :
Troubles obsessionnel compulsif, c'est une pathologie handicapante qui peut amener au suicide.
- Obsession : effet anxiogène, idée intrusive, pensée tournant en boucle en tête.
- Compulsion : effet anxiolytique, obligé de faire qqch pour faire disparaître sa pensé, c'est censé
diminuer l'anxiété.
☞ Prise en charge : TCC, antidépresseurs, anxiolytique, psychochirurgie du cerveau dans les cas
extrêmes.
1. Le schéma du sommeil :
☞ L'hypnose et la méditation de pleine conscience sont un état de conscience modifié, c'est à dire
que nous éveillé mais ailleurs.
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l'espérance de vie d'au moins 10 ans. Les humains ont un rythme de sommeil circadien, nous somes
fait pour dormir la nuit.
2. Les parasomnies :
Atteinte qualitative à cause d'un sommeil déviant, anormal.
* Les cauchemars (≠ mauvais rêves) : ce sont des rêves à connotation négative, impliquant des
émotions négatives et réveillent la personne. Ils se produisent au stade 5 du sommeil paradoxal. On
les retrouve entre autre chez les personnes présentant un syndrome d'état de stress post-traumatique,
ils veulent dire qqch sur l'état psychologique de la personne.
* Les paralysies du sommeil : état entre l'éveil et le sommeil, incapacité de bouger accompagné
parfois d'hallucinations qui se déroule au stade 4.
* Le somnambulisme se déroule au stade 4, il arrive à un moment précis trop de fatigue ou de stress
accumulé. C'est un éveil incomplet, le cerveau de la personne est endormi tandis que les
commandes musculaires sont éveillés.
* La somniloquie se déroule aussi au stade 4, c'est le fait de parler en dormant.
* Les terreurs nocturnes se déroule aussi au stade 4, la personne s'assoit sur son lit, les
yeux grand ouverts, il est effrayé et hurle. Il transpire beaucoup, ses battements cardiaques
s'accélèrent, ses pupilles se dilatent et son visage devient rouge.
Quand le sujet parle, ses propos sont souvent incohérents et il ne répond pas aux questions
posées. On ne peut le réveiller, et quand on y parvient, on risque de provoquer des réactions
agressives ou un réflexe de fuite. Les terreurs nocturnes durent de 1 à 10 minutes.
* Les somnambulisme-terreurs c'est une terreur nocturne qui est associé à une déambulation
violente, le sujet cherchant à fuir un danger.
* L'énurésie est une régression, ça consiste en la perte du contrôle de la vessie alors que la propreté
est acquise depuis longtemps. Peut avoir une origine psychologique, anxiété, difficultés scolaires,
harcèlement, agressions, phobie scolaire, ... Peut être mal compris et mal vu, engendrer des
moqueries, ...
* La sexsomnie s'est adopter des comportements sexuels quand nous dormons (masturbation,
caresses, ...)
* L'éveil confusionnel est une désorientation temporo-spatiale un ralentissement de la parole et des
idées, ainsi que par une amnésie de l'événement et des instants qui l'ont précédé ; il commence
progressivement et peut durer quelques dizaines de minutes. Le comportement est en
général inadapté. Ces épisodes peuvent se répéter au cours de la nuit.
=> Toutes les parasomnies qui se déroulent en stade 4 ne donnent principalement aucun souvenir à
la personne concernée.
3. Les dyssomnies :
Atteinte quantitative à cause d'un dysfonctionnement du sommeil.
* Les insomnies de début (causé par le sucre, les écrans, les stimulants,...) ainsi que de milieu, de
fin du sommeil, c'est à dire que la personne se réveille mai n'arrive plus à se rendormir.
4. Pourquoi on rêve ?
D'un point de vue cognitif le rêve à des fonctions, il range la mémoire et se prépare à la vie future.
Tout ce qu'on vit, on voit, notre cerveau le capte et le range, il supprime ce qui n'est pas important et
le sommeil permet aussi la mémorisation à long terme.
Mais attention, rêver ne signifie pas que notre inconscient nous envoie des msg.
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Chapitre 4 : la pédophilie
Une paraphilie est un trouble du comportement sexuel, une de ses caractéristiques est que la
personne est attiré par des personnes ou des objets. Dans le premier cas, ce sont des personnes qui
sont dans l'incapacité de donner leur consentement.
1. Le pédophile :
Soit exclusif, ou un monsieur tout le monde ou un grand pervers.
☞ Ces origines :
Le cerveau d'un pédophile présenterait des anomalies structurelles. On parle de facteurs
environnementaux qui pourrait en être la cause comme :
- L'éducation.
- Des événements de vie, comme être soi-même victime, ce qui représente 30% des pédophiles.
- L'association entre excitation sexuelle et objet neutre.
- L’incapacité à développer des relations sociales avec des personnes appropriées
en vue d’avoir des relations sexuelles semble liée au développement d’exutoires
sexuels inadéquats.
Mais dans les cas les plus rares le fait d'être porteur d'une ...
- Maladie mentale (4% des pédophiles).
- Déficience intellectuelle (15% des pédophiles), le sujet a tendance à rechercher un partenaire
beaucoup plus jeune avec lequel il se sent plus en confiance.
- Maladie dégénérative.
- Séquelles de traumatisme crânien.
☞ La prise en charge :
- L'emprisonnement : l'absence de thérapie mènera obligatoirement à une récidive.
- La médication : la castration chimique n'empêche pas les pulsions et les érections.
- La prise en charge thérapeutique : thérapie comportemental avec sensibilisation implicite.
- La prévention : laisser la possibilité aux pédophiles de s'exprimer.
☞Paradoxe de la pédophilie :
La pédophilie est un véritable problème de santé publique mais très peu de professionnels sont prêts
à les prendre en charge. C'est seulement après un passage à l'acte qu'il peu bénéficier d'une prise en
charge. Et encore il n'existe que de rares structures adaptés.
2. La victime :
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Le stress libère du cortisol à partir des glandes surrénales, et cette hormone passe aisément du sang
au cerveau pour se fixer sur des récepteurs nommés récepteurs aux glucocorticoïdes, dont l'action
est de limiter la libération de cortisol.
Chez les enfants ayant subi des abus sexuels, les récepteurs aux glucocorticoïdes sont moins
nombreux, résultat d'une modification des gènes assurant leur production.
La conséquence en est que ces enfants ne disposent plus du système de régulation automatique du
stress. Le cortisol est libéré en permanence, il imprègne le cerveau et finit par réduire la capacité de
certains neurones à établir des connexions correctes avec leurs voisins. Ces altérations entraînent
finalement une baisse de la concentration en sérotonine, une molécule qui protège contre la
dépression et contre l'impulsivité caractérisant certains passages à l'acte suicidaire. C'est peut-être ce
qui explique la prévalence des suicides chez les personnes ayant été abusées sexuellement pendant
leur enfance.
Chapitre 7 : la dépression
C'est la maladie psychologique la plus répandue, presque une personne sur dis, âgée de 18 à 75 ans,
a connu un épisode dépressif.
Cette pathologie mentale se distingue de la simple tristesse par le fait que la personne concernée est
incapable de se réjouir de quoi que ce soit et éprouve de grandes difficultés à prendre une décision.
1. Symptômes :
ATTENTION si un enfant a un parent dépressif, il est 2 à 3x plus susceptible qu'un jeune sans
antécédents familiaux d'en être également atteint un jour.
Traitement médicamenteux :
Usage d'anxiolytique de manière ponctuelle en cas de forte anxiété et d'antidépresseurs mais
nécessite de patienter plusieurs semaines avant que les effets positifs n'apparaissent (arrêt brutal =
apparition de trouble).
Psychothérapie : thérapie systémique et TCC
Méditation de pleine conscience :
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Plus efficace que les antidépresseurs, consiste à mettre à distance les ruminations et pensées
négatives en faisant prendre pleinement conscience au patient de son caractère automatique et
inutile. Elle ancré sur le moment présent.
Luminothérapie.
Sport (moins de rechute).
Activité sociale :
S'impliquer dans un groupe suffit à faire chuter le risque de dépression, le but est que cette activité
devienne un marqueur fort de l'identité du patient.
Kétamine :
C'est une nouvelle piste, les hallucinogènes pourraient réinitialiser les réseaux cérébraux de la
dépression (petite quantité).
3. Chez l'adolescent :
La dépression existe à tout âge. A l'adolescence, nous sommes particulièrement vulnérable, tant par
la fréquence des troubles dépressifs que par leurs répercussions. Une scolarité compromise par les
épisodes dépressifs influe sur l'intégration sociale et professionnelle à l'âge adulte.
Manifestations :
L'adolescent déborde le plus souvent d'énergie, il est agité, se perd dans l'action, sort beaucoup, est
dans l'opposition, prend des risque. C'est une autodévalorisation, il a la conviction qu'il n 'a plus
aucune valeur, que c'est inutile de prendre soin de lui.
Néanmoins À l'adolescence, les changements d'humeur et les prises de risques font partie du
processus de maturation. Ce qui fait la différence entre un « trouble adolescent » et une dépression,
ce sont la répétition, le cumul et la permanence des symptômes
Causes :
Les dépressions de l'adolescent et de l'adulte s'enracinent dans l'enfance à cause de déficits
relationnels dans la famille, de mauvais traitements, d'une psychopathologie chez u parent, une
dévalorisation de l'enfant par manque d'encouragement ou d'affection, ...
Prise en charge :
Prescription d'antidépresseurs en vue de pouvoir être apte à suivre une psychothérapie et se diriger
par la suite vers des activités sociales.
1. Alcool :
Causes :
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- Interactions entre facteurs génétiques et environnementaux.
- Trait de personnalité.
- Rôle du stress surtout dans les rechutes.
- L'exposition jeune à l'alcool de façon trop fréquente augmenterait la vulnérabilité aux effets des
drogues. Les problèmes à l'âge adulte semblent d'autant plus important dans ce cas.
Mécanismes :
L'alcool agit sur le système de récompense du cerveau qui est à l'origine des récompenses des
comportements indispensables à la survie (reproduction, recherche de nourriture, ...)
2. Cannabis :
Le cannabis peut avoir des vertus thérapeutiques, il est analgésique dans le cas de la sclérose en
plaques, anticonvulsifs pour les épileptiques graves, préviens le nausées et les vomissements dans le
cas d'une chimiothérapie.
Néanmoins fumer du cannabis n'est pas anodin, il est responsable de perturbations de la mémoire,
de l'attention, une réduction des interactions sociales.
Chez les gros consommateurs, on peut observer du replis sur soi, isolement, perte de motivation, ...
Mais le cannabis réduirait fortement le risque de dépression grave et de suicide chez les personnes
atteintes de STPT. C'est plus précisément le THC qui aurait de effets positifs sur le stress et l'anxiété
(petite dose), à grande dose il pourrait provoquer l'effet inverse.
Les personnes fumant chaque jour du cannabis avec une teneur en THC de plus de 10% ont environ
5x plus de risques de faire un épisode psychotique. A l'inverse, plus le cannabis contient du CBD,
moins les fumeurs risquent de faire un épisode psychotique.
La personnalité correspond à l'ensemble des traits ou facettes qui déterminent en partie comment un
individu s'adapte à son environnement et réagit dans une situation donnée.
Selon le DSM, la personnalité est l'organisation dynamique des traits qui détermine l'adaptation
unique d'une personne à son environnement. Un trait est une tendance relativement stable à avoir
certaines pensées et/ou comportements récurrents.
☞ La personnalité devient pathologique quand elle entraîne des réponses inadaptées, qu'elle
engendre une souffrance pour le sujet ou qu'elle perturbe de façon notable ses interactions sociales.
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☞ Les généralités :
- Concerne 9 à 25% de la population.
- Conséquences graves sur eux-mêmes, leur famille, leur travail, ...
- Espérance de vie réduite (15 ans de -).
- Plus violent.
- Consommation plus importable de substances.
- Échec personnel et profession.
1. La personnalité narcissique :
Vient de Narcisse, un personnage de la mythologie grecque tombé amoureux de son propre reflet.
☞ Manifestations :
- Sens grandiose de sa propre importance. - Manque d'empathie.
- Pense qu'au succès, au pouvoir, à la beauté. - Envie les autres et pense que les autres l'envie.
- Pense être spécial, unique. - Comportement arrogant et hautain
- Besoin excessif d'être admiré. - Se sent humilié, rejeté et menacé.
- Pense que tout lui est dû. - Supporte pas les échecs, les désaccords et les
- Exploite autrui pour arriver à ses fins. critiques.
☞ Évolutions :
Peut obtenir des relations quasi normale ou s'inscrire dans une relation chronique qui le conduit à
une dépression.
☞ Causes :
L'éducation peut jouer un rôle (une admiration excessive) mais aussi une anomalie du dvlp précoce
de l'empathie. L'enfant resterait centré sur ses propres besoins.
☞ Éducation :
Ce sont des parents très exigeant, très intrusif dans certains domaines et très négligents dans d'autre
d'autres. Beaucoup de crises de colère, de culpabilisation et abandon émotionnel.
☞ Prise en charge :
Consulte à la demande de ses proches ou quand il se sent déprimés de ne pas être compris. Le début
de la prise en charge se passe bien parce qu'ils sont satisfait qu'on s'intéresse à eux. Mais il tolère
mal la frustration engendré par le thérapeute.
L'objectif de la thérapie est d'affaiblir le sentiment de supériorité en amenant le sujet à corriger les
fausses croyances le concernant, à se poser plus de questions sur les autres et leur émotions et dvlp
ses capacités d'empathie.
2. La personnalité schizoïde :
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Consulte à la demande de ses proches. L'objectif de la thérapie est de réduire l'isolement social et la
marginalisation. Le thérapeute lui apprend à dvlp ses habilités sociales, à élargir sa palette
émotionnelle et à décoder celles des autres (TCC).
3. La personnalité schizo-typique :
☞ Manifestations :
- Pense, s'exprime, s'habiller, se comporte différemment.
- Excentrique, maniéré, étrange, bizarre.
- Vise pas à attirer l'attention.
- Parfois pense avoir des pouvoirs.
- Vois les événements anodins comme des signes, des présages, des messages.
- Peu d'amis, de proche.
4. La personnalité histrionique :
☞ Manifestations :
- Besoin d'être au centre de l'attention.
- Personnalité théâtrale, provocante.
- Vie émotionnelle excessive, envahissante, inapproprié et embarrassante pour les autres.
- Tendance à l'excès, à l'exagération et à la dramatisation.
- Le but est d'avoir tous les regards sur soi.
5. La personnalité obsessionnelle-compulsive :
☞ Manifestations :
- Préoccupé excessivement par l'ordre, les règle.
- Envie de tout contrôler.
- Respecte des règles, des procédures, des emplois du temps, des liste qui prennent plus
d'importance que l'objectif de l'activité.
- Cherche la perfection.
- Ne laisse pas de place à la détente.
6. La personnalité antisociale :
☞ Manifestations :
- Manque d'empathie et de repères. - Irritabilité et agressivité.
- Anticonformiste et impulsif. - Mépris inconsidéré pour sa sécurité et
- Incapacité à éprouver des émotions et à deviner celles d'autrui. celle d'autrui.
- Rejet des normes sociales. - Incapacité à conserver un emploi stable.
- Tendance à tromper et à mentir. - Incapacité à entretenir une relation
- Incapacité à planifier ses actes. amoureuse stable.
☞ Causes : - Absence de remord en cas d'agression
sur autrui.
On suspecte des facteurs biologiques, génétiques et environnementaux. Comme la maltraitance ou
l'exposition à la violence pendant l'enfance, des antécédents de personnalité antisociale dans la
famille, une séparation précoce de la mère, une mère alcoolique et impulsive.
☞ Prise en charge :
Il ne pense pas avoir avoir besoin d'un traitement. L'objectif de la thérapie vise à dvlp les facultés
empathiques et à améliorer les relations avec autrui.
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7. La personnalité dépendante :
☞ Manifestations :
- Comportement soumis, collant. - Peur d'être abandonné ou rejeté.
- Besoin d'être pris en charge, soutenue, rassurée. - Difficulté à prendre des décisions.
- Manque de confiance en elle. - Tendance à s'appuyer sur les autres et les
- Pense être incapable de se débrouiller seule. laisser assumer leur responsabilité.
8. La personnalité évitante :
☞ Manifestions :
- Prudent, timide.
- Grande sensibilité à la critique et à la désapprobation.
- Craint le jugement.
- Fuit les relations.
- Anticipe la critique, la contradiction, la désapprobation.
- Ne prend pas position pour éviter l'humiliation et l'embarras
9. La personnalité borderline :
☞ Manifestations :
- Identité instable. - Instabilité de l'humeur et des relations personnelles.
- Relations complexes et instables. - Incapacité à contrôler impulsions et émotions.
- Peur d'être abandonné; - Rassuré par une objet transitionnel.
- Faible estime de soi. - Tendance à se saborder juste avant d'atteindre un but.
- Des tendances suicidaires.
=> Les symptômes causent une détresse émotionnelle et des difficultés dans les relations
personnelles et professionnelles. Les personnalités borderline sont considérées comme à mi-chemin
entre la psychose et la névrose.
☞ Causes :
Il résulterait d'une combinaison de facteurs biologiques, psychologiques et environnementaux.
Comme une vulnérabilité génétique accompagné d'un grave traumatisme psychologique survenu
durant l'enfance. Mais l'existence d'une maltraitance physique et psychique dans l'enfance serait un
facteur de risque, mais aussi l'existence d'une agression sexuelle précoce, d'un deuil, de conflits
familiaux, d'une négligence parentale.
☞ Manifestations :
- Méfiance excessive et soupçon de malveillance envers autrui.
- Pense que leur entourage va les tromper, leur nuire, les exploiter.
- Ne se confie pas, ne communique pas.
- Réagisse avec colère.
- Incapable de se plier à une discipline collective.
- Autoritaire et a toujours raison.
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11. Autres :
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