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Sémiologie – Véronique Uzan 2012

Veronique_uzan@yahoo.fr (Sémiologie n°2 - 2012)

Mardi 29 mai de 10h-12h

Liste des pathologies en fonction des catégories

Troubles anxieux :

 Trouble anxiété de séparation (angoisse de séparation)


 Trouble anxiété généralisée (TAG)
 Phobie simple (spécifique)
 Phobie sociale
 Le syndrome de stress post-traumatique (SSPT – PTSD, névrose traumatique)
 Trouble obsessionnel compulsif (TOC, névrose obsessionnelle)
 Trouble attaque de panique (avec ou sans agoraphobie)
 Phobie scolaire

Outil qui permet de distinguer 5 troubles anxieux : SCARED (pour les enfants)

Troubles de l’humeur :

 Episode dépressif majeure (EDM)


 La dysthymie
 Les troubles de l’adaptation
 Les troubles de l’adaptation à composante dysthymique
 La manie ou l’hypomanie
 Troubles bipolaires
 La cyclothymie

Troubles du comportement :

 Hyperactivité (sous toutes ses formes)


 Trouble oppositionnel (avec provocation)
 Trouble des conduites

Les psychoses :

 Schizophrénie
 L’autisme infantile
 Le syndrome d’asperger
 Syndrome de rett
 Trouble alimentaire (anorexie mentale et boulimie)
 Trouble et syndrome sphinctérien (énurésie, encoprésie)

Approche catégorielle et dimensionnelle

Approche catégorielle pour faire du diagnostic psychiatrique : étudier les éléments psychiques.
Absence ou présence d’élément diagnostic. CIM 10 et DSM IV sont des approches cat.
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Approche dimensionnelle : Etude des phénomènes psychique mais comme des grandeurs non
directement mesurable, mesure la grandeur en fonction de certains indicateurs (NEOPIR inventaire
de personnalité Costa et Mc Cray).

Les frontières entre les différents troubles psychiques sont floues. Approche cat, est limitée car elle
se bute à l’importance de ce qu’on appelle la comorbidité (= plusieurs pathologie chez un individu).
Dans le DSM il y a une certaine approche dimensionnelle à certains endroits. On a aujourd’hui des
niveaux de sévérité.

Quand on a une approche catégorielle. Présente des inconvénients (quand on a 4 critères sur 5 le
patient est sain, or le patient a une souffrance psychique).

Le DSM –IV se compose de 5 axes :

 Syndromes clinique actuels


 Axe du trouble global (trouble de la personnalité, déficience intellectuel : retard mental à 70
surdoué +130)
 Troubles physiques (maladie dégénérative, actes médicaux)
 Stress subi, problème lié à des facteurs psychosociaux et à l’environnement du patient
 Evaluation globale du fonctionnement de l’individu (EGF : échelle de 1 (négatif) à 100
(positif), niveau de handicape de la pathologie)

 Avantage du DSM : très fidèle


 Inconvénient : la catégorisation

CIM 10 (ICD en anglais) : classification des maladies, traumatismes et l’ensemble de recours au


service de santé. Livre où sont classés tous les critères diagnostic de santé (corps et psychique).
Utiliser par l’OMS.

Notre CIM 10 a nous se situe en Volume 1 chapitre 5 (trouble mentaux et comportement).

Le volume 3 contient l’index (toutes nos pathologies commencent par F)

Les troubles anxieux

Troubles paniques avec agoraphobie

Définition :

Trouble panique ou la peur de la peur (peur d’avoir peur).

Trouble panique : Attaque récurrente et inattendue d’anxiété sévère avec des symptômes tel que
des sensations de souffle coupé, des douleurs ou gêne thoracique…

Agoraphobie : peur d’avoir une attaque de panique sans pouvoir avoir aucun secours, c’est l’anxiété
lié au fait de se trouver dans des endroit ou des situations d’où il pourrait être difficile de s’échapper
ou de ne pas pouvoir se réfugier dans un lieu sûr.
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Critères diagnostic des troubles paniques :

 Anxiété épisodique paroxystique ou crise de spasmophilie (réaction anxieuse visible sur


l’individu).
 L’attaque de panique doit être récurrente et spontanée et imprévisible
 Se caractérise de chacun des éléments suivant : épisode bien délimité de gêne ou de crainte
intense, elle survient brutalement, elle a atteint sont acmé (pic) en quelques minutes et
persiste au moins quelques minutes (10 minutes jusqu’à 2h), ce dernier critère s’accompagne
des 4 symptômes suivants :
o hyperactivité neurovégétative : palpitation cardiaque, transpiration,
tremblement (secousse musculaire), bouche sèche
o système respiratoire et gastro intestinale : respiration difficile, sensation
d’étranglement, gêne ou douleur thoracique, nausée ou gêne abdominale
o l’état mental : sensation d’étourdissement de faiblesse d’instabilité ou de
tête vide, l’impression que les objets ne sont pas réelle ou que soit même on
n’est pas vraiment là, la peur de devenir fou ou la peur de s’évanouir ou la
peur de perdre le contrôle, la peur de mourir
o symptôme généraux : bouffé de chaleur ou frisson, sensation
d’engourdissement ou de picotement (paresthésie).

Données épidémiologiques (% de la population touché par la maladie) :

4% de la population générale chez les adultes, 80% sont des femmes, 20% d’homme, 6 pour 1000
chez l’enfant (rare ou pas diagnostiquer).

Théorie étiologique :

Model cognitif des attaques de panique : psy TCC disent schéma cognitif de danger qui sont situé
dans la mémoire à long terme. Schéma de pensée qui visera à chercher systématiquement le danger
dans l’environnement. On finit par avoir une pensée qui ne va faire que ça (distorsion cognitive qui
tend à une information erronée). Les paniqueurs augmentent la potentialité du danger et minimise la
notion de sécurité. Le seuil de déclanchement de l’alarme est fixé trop bas. L’attention sélective est
donc un des éléments important des mécanismes de perception et d’interprétation qui sous-tendent
les troubles paniques. L’illusion de contrôle que possède le patient demeure un élément
psychologique fondamental à provocation chimique de panique égale (SANDERSON : étude sur
l’inhalation de CO2. Les attaquent de paniques sont plus fréquentes dans le groupe où il ne contrôle
pas le débit de CO2). Sorte d’hypocondrie aigue faite d’interprétations erronées des sensations
physiques qui auto-entretiennent le phénomène de panique.

Freud l’explique aussi dans ces conditions-là.

(Magnésium : anxiolytique naturel) Les anxiolytiques et antidépresseurs pour les troubles paniques.
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Anxiété de séparation

Définition :

L’anxiété de séparation se caractérise par une crainte excessive d’être séparé d’avec la personne à
laquelle on est attaché. Atteint les enfants, les adultes, les vieillards ;

Critères diagnostics :

 présence d’au moins 3 des manifestations suivantes :


o crainte irréaliste et persistante qu’il puisse arriver du mal aux personne a qui ont est
très attaché, ou qu’elles ne disparaissent.
o Crainte irréaliste et persistante qu’un évènement malencontreux ne nous sépare de
la personne à qui ont est principalement attaché (ex : la maladie, kidnapping, de se
perdre).
o Réticence persistante au refus d’aller au travail à l’école de peur du fait d’être
séparé.
o La séparation est difficile pendant la nuit selon 3 manifestations suivantes :
 Réticence persistante ou refus d’aller dormir sans être près/avec la personne
de référence
 Se lève souvent pour s’assurer ou pour dormir près de la personne
 La réticence persistant ou le refus de dormir en dehors du domicile (même
accompagné)
o Peur persistante de rester seul ou sans la personne a laquelle on est attaché à la
maison même en journée
o Cauchemar répété portant des thèmes de séparation
o Survenue de symptômes somatiques dans les situations impliquant la séparation (à
l’idée qu’elle imagine la séparation).
o Sentiment de détresse, avant, pendant ou immédiatement après la séparation
(larme, hurlement, retrait sociale, l’apathie, pétage de plomb)
 L’anxiété ne répond pas avec l’anxiété généralisée
 Le trouble doit avoir commencé cliniquement avant l’âge de 6ans (mais le DSM dit avant
l’âge de 18ans).
 Il ne s’agit pas d’un trouble envahissant du développement ni d’un trouble psychotique
 Les troubles doivent durer depuis au moins 4 semaines.

Epidémiologie :

Chez les enfants on est à peu près autour des 4% de la population générale. Chez les 12-16ans autour
de 1%. Nous n’avons pas des taux pour l’adulte, on ne le voit plus aussi flagrant.

En 2001 une étude dit qu’il y aurait 5% chez les enfants âgés de 5-20 ans. En ce qui concerne la
répartition selon les sexes la majorité des anxieux de séparation sont des filles.

Le trouble diminue avec l’âge.


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Les troubles associés à l’anxiété de séparation :

 Episode dépressif majeur (EDM)


 Phobie scolaire
 TAG
 Trouble de la conduite
 L’hyperactivité

Etiologie :

Selon les théoriciens de l’attachement, il semblerait que le trouble anxiété de séparation ait à
l’origine un lien d’attachement qui n’est pas bon (anomalie de l’attachement). L’attachement sécure
c’est le fait qu’un enfant perçoivent dans sa figure d’attachement une certaines concordances,
répond de manière cohérente a l’enfant. Insécure ambivalent : perçoit les mauvais signaux, l’enfant
va chercher une proximité du contact physique.

Le trouble est plus fréquent dans certaines familles que dans d’autres (l’agrégation familiale d’un
trouble). 63% des enfants qui présentent ce trouble ont un parent qui présente ce trouble.

Il n’y a pas de liens entre les troubles anxieux et l’anxiété de séparation chez les parents. L’anxiété de
séparation est une maladie transmissible.

Ce futur enfant devenu parent va transmettre ce trouble à son enfant 7 fois sur 10.

Différents outils :

 La SCARED
 CBCL

L’anxiété généralisée (TAG)

Définition :

C’est l’attente anxieuse. Cette tendance se manifeste par la fréquence et l’intensité extraordinaire de
l’anxiété, des soucis, et de l’inquiétude. Les événements les plus anodins servent de prétextes à
l’angoisse.

Critères diagnostics :

 Anxiété et inquiétude marquée, attente craintive concernant plusieurs événement ou


activité, présente au moins 1 jour sur 2 pendant au moins 6 mois.
 Difficultés à contrôler son inquiétude
 Anxiété et inquiétude qui s’accompagne d’au moins 3 des symptômes suivants :
o La sensation d’être survolté ou à bout ou fébrilité
o Fatigue, épuisement, fatigabilité dû à l’anxiété et l’inquiétude
o Difficulté de concentration, ou impression de tête vide
o Irritabilité
o Tension musculaire
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o Perturbation du sommeil (sommeil haché, agité, réveil précoce)


 Multiples crainte et inquiétude interviennent dans au moins deux situations : activité,
contexte ou circonstance.
 Le trouble débute dans l’enfance ou l’adolescence
 L’anxiété, l’inquiétude ou les symptômes physiques entrainent une détresse ou un
dysfonctionnement social ou professionnel.

Épidémiologie :

Les pourcentages varient selon les études. 3% chez les moins de 11ans et 1% chez les adolescents.

La répartition entre les sexes : 2 garçons pour 1 fille chez les enfants. Pour les ados c’est l’inverse.
Dans la population générale c’est 2 filles pour 1 garçon.

L’âge moyen de cette pathologie est de 8ans

Troubles associées (comorbidité) :

La quasi-totalité des enfants présentent soit un autre trouble anxieux, soit une dépression.

Une étude de Last dit que 96% des enfants qui ont un TAG présentent un autre trouble anxieux qui
est la phobie sociale.

 anxiété de séparation
 Phobie spécifique
 TOC
 La dépression

Etiologie :

Pour les cognitivistes : la tendance à se faire répétitivement du souci est expliquée par l’existence de
déformation spécifique dans la perception et l’interprétation des menaces et des dangers. (Pour le
reste de l’explication est presque identique au trouble panique).

4 distorsions cognitives les plus fréquentes :

 L’abstraction sélective
 L’inférence arbitraire
 La sur-généralisation
 La personnalisation

Aspects familiaux : 20% de la descendance est Tagué dans le cas ou si un des deux parents est Tagué.
Quand on étudie les enfants, le taux augmente (42% des mères souffraient de TAG pendant
l’enfance). Quand on est tagué on a plus de risque d’avoir des enfants tagué.

Evolution :

Le TAG a tendance à se chroniciser.

Parfois il y a des rémissions mais les épisodes de TAG durent plusieurs années.
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Une étude de Kaplow sur le lien entre le TAG le TAS et le début de consommation de boisson
alcoolisé : sur 936 enfants évalué à 9-11-13ans. Le risque de consommation d’alcool est augmenté si
l’enfant souffrait d’un TAG étant enfant.

Différents outils :

 Echelle TAG dans la SCARED

Trouble difficile à diagnostic

La phobie spécifique

Définition :

Une phobie c’est une crainte irrationnelle, incontrôlable et répétitive. Ce qui nous fait peur est un
objet phobogène (peut être un être vivant ou inanimé, une situation, une activité) la phobie
provoque des manifestations somatique gênante (tachycardie, tremblement, nausée,
étouffement…). C’est l’expression somatique de l’anxiété. La peur peut être augmentée par la peur
de s’évanouir, de la peur, de mourir, de perdre le contrôle de soi, de devenir fou.

On voit que cette peur diminue en présence d’un tiers, cette objet qui va rassurer le phobique on
l’appelle l’objet contre-phobique. Il n’y a pas de peur liste exhaustive des phobies. On trouve aussi
des phobies sur plusieurs tableaux cliniques, par contre certaines phobies constituent des troubles
particuliers qui se différencie par leur caractère envahissant et handicapant (agoraphobie, phobie
sociale).

Les phobies les plus fréquentes sont : les animaux (variés), les phobies de situation particulières
(acrophobie, peur du vide, les voyages en avion, obscurité, les espace clos, les phénomènes naturels,
aqua-phobie), en rapport avec la maladie (sang, plaie, piqure, hôpitaux, médecin…).

Epidémiologie :

 Peur de l’école 24% de la population qui consulte.


 La deuxième cause de consultation est l’obscurité à 19%.
 La troisième cause (16%) la peur des chiens
 8% phobie des insectes de même pour l’acrophobie
 5% peur des ascenseurs
 3% claustrophobie, la nage, les aiguilles, les toilettes, les égouts (ou les bouches d’égouts), les
animaux empaillés…

Face à l’objet phobogène cela peut aller de la manifestation d’angoisse à l’attaque de panique. La
mise en place de l’attaque de panique évite la situation d’évitement.

Les phobies spécifiques impliquent une vigilance permanente (= restriction).

Ce que va distinguer le normal que pathologique, mécanisme d’évitement, l’intensité de la peur, la


fréquence, la durée au-delà de la période normale et le caractère déstructurant.
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2,4% de la population générale pour les enfants. Les garçons sont plus atteints que les filles (2garçon
pour 1 fille). Chez les ados 3,6% (3 filles pour 1 garçon)

15% de la population consultante

Sémiologie :

 Peur persistante et intense irraisonnée ou excessive déclenchée par la présence ou


l’anticipation de la confrontation à un objet ou une situation spécifique
 L’exposition à l’objet phobogène provoque de façon quasi systématique une réaction
anxieuse immédiate qui peut prendre forme d’une attaque de panique
Nb : chez les enfants peut s’exprimer par des pleurs, des accès de colères, des réactions de
figement, ou d’agrippement.
 Le sujet reconnait le caractère excessif ou irrationnel de la peur (nb : chez l’enfant ce
caractère peut être absent)
 La/les situations ou la/les objet(s) phobogènes sont évité(s) ou l’exposition est vécue avec
une anxiété ou une détresse intense.
 L’évitement, l‘anticipation ou la souffrance perturbent de façon importante les habitudes de
l’individu, activités professionnel, scolaire, activités sociales, ses relations avec autrui, ou
peut s’accompagner d’un sentiment de souffrance important.
 Chez les sujets de moins de 18ans, la durée est d’au moins 6mois (pour être sûre de ne pas
être face à une peur lambda chez l’enfant)
 L’anxiété, les attaques de panique ou l’évitement phobique ne sont pas mieux expliqués par
un autre trouble mental tel que le TOC, le PTSD, le trouble anxiété de séparation, la phobie
sociale, le trouble panique avec agoraphobie ou sans

5 critères différents de types de phobies :

 Type animal : animaux / insectes. Il a toujours un début dans l’enfance


 Type environnement naturel : quel type d’environnement est redouté ? (orage, l’eau…).
Début dans l’enfance aussi
 Type SIA (sang, injection, accident) : hautement familiale, la réponse est vasovagale
 Type situationnel : transport public, pont, ascenseurs, avion … il y a un pic dans l’enfance et
un autre pic entre 20-30ans (DSM)
 Autres (peur de s’étouffer, peur de vomir, peur de l’espace, peur des bruits forts…)

DSM et CIM :

Le DSM ne sépare pas les formes infantiles /adulte

La CIM va ranger la phobie chez les enfants dans une section spéciale trouble apparaissant durant
l’enfant et l’adolescence, dans cette section il y a une section spéciale trouble anxieuse phobique de
l’enfance.

La CIM ne fait pas de type pour l’enfant

Troubles associés :

 D’autres troubles anxieux


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 L’hyperactivité avec déficit de l’attention, associé avec d’autres troubles thymiques

70% de comorbidité

Hypothèses étiologique :

Freud (1926) : la phobie est un moyen que le moi utilise pour canaliser, limiter, contrôler et lier
l’angoisse.

Mélanie Klein (1932) : peur des objets persécuteurs imaginaire que la personne et en générale
l’enfant va déplacer sur un objet extérieur.

Chez les comportementalistes /cognitivistes : principe du conditionnement pavlovien, mais aussi des
instructions verbales de l’adulte (l’adulte va rendre l’enfant plus peureux que s’il n’avait pas été
averti)

Biologistes : génétiquement programmé pour avoir peur (mécanisme de défense de l’espèce). Valeur
adaptative

Ce qui entretien la phobie c’est l’évitement et ce qui fait qu’elle s’éteint c’est l’exposition.

La thérapie de l’exposition marche bien sur toute les phobies spécifiques

Evolution :

Les phobies arrivées tardivement dans l’enfance tendent à se maintenir

Sans traitement de la phobie, elle tend à se maintenir

PTSD

Définition :

Pathologie du traumatisme est une chose sur laquelle on se penche depuis le début du 19 ème siècle.

Les gens n’ont pas le souvenir de ce qu’ils avaient vécu au moment du choc (état de choc)

1889 : Oppenheim lui a donné le nom de névrose traumatique.

Phénomène connue d’au moins 1889 pour les adulte, mais pour les enfants on s’y penche depuis 20
seulement. Les symptômes sont quasi identique que les adultes, cela peut durer plusieurs moins
voire plusieurs années.

Le trouble psychosomatique est déclenché par un événement inattendu et effrayant qui désorganise
brusquement le fonctionnement psychologique de l’individu.

Chez l’adulte la réaction la plus immédiate est la crise d’angoisse paroxisistique (attaque de panique
à ou sidération (stupeur, immobilité), parfois un état second (déambulation), amnésie mais surtout
de la période qui suit immédiatement après.
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Plusieurs jours, semaines ou mois après l’évènement, les gens présentait des manifestations
anxieuses, accompagné de réminiscence involontaire mais également d’évitement phobique de tout
ce qui se rapporte à l’événement.

Qu’est ce qui peut provoquer chez l’enfant :

 Les catastrophes naturelles


 Etre témoin ou confronter à une attaque (terroriste)
 Prise d’otage
 Accidents de la route, de mer ou de montagne, sa vie est menacée ou celle des siens (= plus
fréquente)

L’événement est toujours unique, bref, est extrêmement violant.

D’autres causes de PTSD sont plus difficile à débusquer (agressions, viols, sévices sexuels)

Chez l’enfant, on observe un état d’agitation (à la place du trouble panique) ou un comportement


désorganisé (il se roule par terre, il se mord, déambule sans but, altération de la conscience, en état
de torpeur, de détachement, réaction émotionnel quasi absente…) : phénomènes dissociatifs
hystériques.

Forte anxiété avec hyper-vigilance aux signaux de dangers, exagération de la notion de sursaut, vont
être irritable, vont avoir des troubles du sommeil, agitation motrice, et des problèmes de
concentration.

On constate dans des cas extrême des enfants qui se tape la tête contre le mur, qui hurle, qui se
morde jusqu’au sang, qui déchire leur vêtement et peuvent être extrêmement agressif.

Les réminiscences répétitives vont se faire dans les dessins et le jeu.

Dans le DSM le PTSD classé dans les troubles anxieux, dans la CIM dans une section qui s’appelle
troubles névrotiques et troubles liés au stress et les troubles somatoformes (dans cette section on
trouve le trouble de l’adaptation). Les critères sont semblables sauf que dans le DSM on dit que les
troubles ne sont pas pareils chez l’enfant/ados et chez l’adulte.

La CIM les symptômes neurovégétatifs ne sont pas obligatoires. Les syndromes doivent se manifesté
dans les 6 mois dans le DSM si ça survient au-dessus de 6 mois on dit PTSD à survenue différée.

Critère diagnostic du DSM :

 L’exposition à un événement traumatique dans lequel les deux éléments suivants étaient
présents :
o Notion de mort ou de grave blessure ou une atteinte à l’intégrité physique que ce
soit pour lui ou ses proches (dans le DSM on dit ou autrui)
o Le sujet a réagit par une peur intense ou un sentiment d’impuissance ou d’horreur.
chez l’enfant ce critère se manifeste par un comportement agité ou désorganisé.
 Il y a des réminiscences, l’événement est revécu selon différentes façon :
o le souvenir répétitif vécu avec douleur/détresse (chez les enfants : répétition dans les
jeux)
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o les rêves répétitifs (chez enfant cauchemar à répétition sans forcément référence
avec le traumatisme)
o l’impression ou des agissements soudain comme si ça allait se reproduire (illusion,
hallucination. Chez l’enfant il va reconstituer l’événement)
o réactivité physiologique, quand l’individu est exposer à quelque chose qui
« ressemble à ».
 l’évitement (de tout ce qui se rapporte au traumatisme) sous différentes manières (il en faut
3 sur 7) :
o effort pour éviter de penser à ça, ou d’en parler
o éviter les activités, les endroits ou les gens qui éveillent le souvenir
o impossible de se rappeler d’un point important du traumatisme
o perte d’intérêt réel pour les activités importantes (travail, école, faire la cuisine, voir
ses amis…)
o sentiment de devenir détaché ou étranger par rapport aux autres
o émoussement affectif et la restriction émotionnelle (DSM : l’individu ne peut plus
éprouver des sentiments tendre)
o sentiment d’avenir bouché (un individu qui a eu ce traumatisme dira qu’il ne pourra
pas avoir un travail, une famille…)
 présence de symptôme somatique (neuro-végétatif) qui persiste (2 sur 5) :
o trouble du sommeil
o irritabilité
o difficulté de concentration
o hypervigilence
o réaction de sursaut exagéré
 la perturbation dure plus d’un mois
 souffrance intense ou une altération du fonctionnement social, professionnel…

Pour toute PTSD, il va falloir spécifier le type :

 aigu (moins de 3 mois)


 chronique

Il va falloir vérifier chez le patient si le PTSD est venu en différé : à survenue différée (au moins 6 mois
après).

Dans le DSM : Il existe un état de stress aigu (2 jours à 4 semaines)

Epidémiologie :

 1% des adultes, pourcentage faible par rapport à la réalité


 3% chez l’enfant

Très difficile à diagnostiquer, en général on diagnostic un trouble d’anxiété généraliser

3 filles pour 1 garçon chez l’enfant. 1,5 femme pour 1 homme chez l’adulte
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Chez l’enfant le traumatisme se manifeste et se repartie comme cela :

 ¼ des enfants : c’est le viol 80% d’adolescents


 17 cas sur 100 on était témoin d’un meurtre, agression
 26 cas sur 100 vont concerner des blessures, l’accident ou la mort qu’ils ont subi eux même
ou qu’ils ont vu chez un proche
 Pour une population exposé on à 40%...

Comorbidité :

Il n’y a pas de comorbidité de PTSD

On la trouve à distance parce que l’individu à finit par s’épuiser, à travers 3 troubles :

 Trouble anxiété de séparation


 La phobie spécifique
 La phobie sociale

Etiologie :

Freud : manifestation de type hystérique, mais il n’était pas assez convaincant pour convaincre ces
collègues qu’il existe une hystérie masculine. Hystérie à l’origine d’un traumatisme, le problème c’est
que ces patient ne rapporte pas d’événement traumatique. Il va alors dire qu’il y a un traumatisme
mais il est précoce, sexuel et il est frappé d’amnésie. Problème : principe de réalité. Naissance de la
psychanalyse (1897).

La névrose traumatique (1907) Freud : la névrose serait le bénéfice secondaire, développer une
pathologie qui va nous occuper. Elle est adaptative, l’individu ne retourne plus sur le lieu du
traumatisme.

Après de nombreuse recherche, il ne conceptualise que le PTSD en 2 causes : Une prédisposition et


un événement traumatique.

Les enfants qui ont peu de soutient sociale et familial sont beaucoup plus candidat au PTSD. Les
enfants qui bénéficient d’un soutien social et familial ne développe pas le PTSD.

Evolution :

Les effets du traumatisme peuvent être durable voire chronique, par épuisement dû à l’anxiété on a
vu des patients déclaré des psychoses par décompensation.

Outils :

Méthode projective pour évaluer la PTSD.

Trouble obsessionnel compulsif (TOC)

Définition :

Se caractérise par des pensées obsédantes ou des comportements compulsifs récurent


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Alors que les PO sont des représentations ou des impulsions faisant intrusion dans la conscience du
sujet de façon répété et stéréotypé les CCR sont des activités stéréotypé répétitive. Les PO sont
souvent à l’origine d’un sentiment de détresse surtout si c’est PO sont des pensée de violence, ou
des pensée obscène ou jugé absurde par le sujet lui-même, il ne peut pas les mettre à distance
malgré sa volonté et/ou la répugnance de aux-ci. On trouve chez certains sujets que ces PO ont une
connotation magique (si j’y pense ils vont se réaliser).

Si on regarde les comportements, eux, ne procurent aucun plaisir. Ils sont inutiles. Le but selon les
sujets, est d’empêcher la survenue d’un événement (événement qui est peu probable). Mais en
réalité ils ont pour but de calmer l’angoisse de façon efficace. On constate d’ailleurs que la lutte des
comportements est très molle pour freiner les compulsions. Ce TOC est un des rares troubles qui fait
l’unanimité depuis longtemps selon les époques et les écoles.

C’est Freud qui a défini la névrose de contrainte ou obsessionnelle.

Un enfant qui a un TOC, les obsessions ont un caractère particulier : c’est un acte dangereux ou
criminel que l’enfant a peur de commettre lui-même de façon impulsive. On va d’abord se retrouver
avec une phobie spécifique, mais en approfondissant on voit que c’est un TOC.

Le passage à l’acte est rarissime chez l’enfant et l’adulte. Notion de toute puissance par son coté
néfaste mais aussi l’acte compulsif est tout puissante par ce qu’il calme l’angoisse.

Chez l’adulte conscient du caractère absurde des actes répétitifs, mais chez l’enfant ils ne trouvent
pas ça absurde, il ne va pas critiquer son comportement ou ses pensées.

Les rituels : le lavage, rituel autour du couché, pseudo religieux, arithmomanie.

L’âge de début de la maladie est de 6 ans, mais l’écart type est de 3ans.

Chez l’enfant avoir des traits obsessionnels c’est normal.

Freud : en parlant de normativité, les actes obsessionnels sont adaptative et positive (ex : favorise les
apprentissages scolaire, écrire, relire) ne sont ni inutile ni handicapante ni gênante.

Critères diagnostics :

DSM inclus les TOC dans les troubles anxieux, alors que la CIM le met dans une section consacrer au
troubles névrotiques, trouble lié à des facteurs de stress et troubles somato-forme. Le DSM demande
plus d’1h par jour alors que la CIM considérer que ça arrive tous les jours (pas de durée définit).

 Soit obsessions soit compulsions :


o Pour les obsessions (en 4 points tous obligatoire) : pensée, impulsion, représentation
récurrente, persistante vécue comme intrusive et inappropriée, entrant anxiété et
détresse importante
o Ne sont pas simplement des préoccupations excessives concernant les problèmes de
la vie réelle
o Effort pour ignorer ou réprimer ses pensées par d’autres pensées ou actions
o Le sujet reconnait que ses pensées proviennent de sa propre activité mentale
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o Pour les compulsions (2 points) : comportement répétitif que le sujet se sent poussé
à accomplir en réponse à une obsession ou pour répondre à des règles qu’il s’est
imposé de manière inflexible
o Ils doivent neutraliser ou diminuer le sentiment de détresse ou empêcher un
événement ou une situation redoutée
 Le sujet reconnait que c’est excessif et irraisonné (ne s’applique pas aux enfants)
 Détresse importante, perte de temps considérable ou interférence significative avec les
activités habituelles du sujet
 Si un autre trouble de l’axe 1 est aussi présent, le thème des obsessions ou des compulsions
n’est pas limité à ce dernier (ex DSM : préoccupation lié à la nourriture – anorexie,
boulimie…)
 Perturbation ne résulte pas des effets physiologiques directe d’une substance ni d’une
affection médicale générale. (Spécifié la prise conscience du sujet)

La plupart des patients présente plusieurs obsessions et/ou compulsions

Epidémiologie :

Le taux de prévalence du trouble est discutable

Les troubles associés sont importants : troubles dépressifs, troubles anxieux, troubles de la conduite,
trouble oppositionnel, hyperactivité, abus de substances (drogues alcool), trouble de l’alimentation,
maladie de gilles de la tourette. (Qu’on retrouve chez 25% des enfants et 5% des adultes).

Etiologie :

Selon Freud : c’est la formation de compromis entre le désir œdipien et l’interdit

Mélanie Klein : pas possible par ce qu’on peut trouver des enfants avec un TOC à moins de 3ans

Très forte agrégation familiale surtout si le trouble apparait dans l’enfance. Dans les années 2000 on
parle de déterminisme génétique très fort. On travaille actuellement sur une origine neurologique du
trouble. Les enfants TOC ont plus de parents gille de la tourette que les enfants témoins.

Pour les TCCistes : soulagement de l’angoisse par rituels et actes. Les agir faisant chuter les
angoisses, si elles font chuter les angoisses renforcement négatif. C’est quelque chose de chronique.

Phobie sociale

Définition :

Trouble difficile à soigner car souvent comorbide avec le trouble de la personnalité évitante, lourd
pour l’individu. On voit cette phobie de plus en plus, niveau de contrôle très important, ils sont très
passif, très égocentré, ils sont conscient de leur trouble mais ils ont appris à faire avec mais pourtant
il y a beaucoup de souffrance.

Se caractérise par une peur extrême et durable lorsque l’individu se trouve dans des situations de
groupes ou de rencontre interpersonnel. Le premier type de situation assez courant c’est la
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

rencontre d’inconnue, le deuxième c’est la peur de faire quelque chose devant les autres (angoisse
de performance).

Classement des situations d’anxiété :

 70% des gens Performance public (parler devant les autres, chanter…)
 60% performances sportives et artistiques
 59% se joindre à une conversation déjà commencé par d’autres
 59% des enfants : parler à des adultes
 Pour les enfants c’est aussi Ecrire au tableau

1 sur 2 souffre de ne pas pouvoir commander quelque chose au restaurant

1 sur 2 ne peux pas danser

1 sur 2 ne peux pas passer un examen

Presque 1 sur 2 ne peux pas participer à des événements familiaux

45% ne peuvent pas répondre à des questions qu’on leur pose. Pour les enfants quasiment
impossible de répondre au maitre qui pose une question

45% des enfants, c’est de travailler ou jouer avec d’autres enfants

47% de demander de l’aide

Certains ont aussi la peur de rougir, trembler, de pleurer, d’avoir la voix qui s’éteint…

Critères diagnostics :

 Peur persistante et intense de situations (sociale, performance…) durant lesquels le sujet est
en contact avec des gens non familiers ou être exposer à l’observation attentive des autres,
le sujet craint d’agir ou de montrer des symptômes anxieux de façon embarrassante ou
humiliante. En ce qui concerne les enfants : on doit retrouver des éléments qui montrent la
capacité d’avoir des relations sociale avec des gens familiers en rapport avec son âge et
l’anxiété doit survenir en présence d’autres enfants et pas uniquement avec les adultes.
 L’exposition à la situation social redouter provoque de façon quasi systématique une anxiété
voire une attaque de panique. Chez l’enfant ce critère peut se montrer par des pleurs, des
accès de colère, des réactions de figement ou de retrait
 Le sujet reconnait le caractère excessif ou irraisonné de la peur. Chez l’enfant ce critère n’est
pas obligatoire
 Evitement ou quand ce n’est pas possible, est vécu avec anxiété et détresse intense
 Perturbation importante des habitudes, des activités professionnelles, scolaire, sociale, des
relations avec les autres ou alors sentiment de souffrance important.
 Chez les personnes de moins de 18 ans, la durée des troubles est d’au moins 6 mois
 N’est pas lié à une substance ni par une affection médical général, on ne l’explique pas mieux
non plus par un autre trouble mental comme le trouble panique, l’anxiété de séparation ou
un trouble de la personnalité schizoïde.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

Il faut toujours spécifié si le type de phobie sociale et de type généralisé (les peurs concernent la
plupart des situations sociales). C’est une maladie comorbide avec un trouble de la personnalité.

Epidémiologie :

1% des enfants (mais parce qu’on peut classer le phobique sociale dans la phobie scolaire par
exemple)

2-3 % chez les adultes mais on se rend compte qu’actuellement ça dépasse les 8% de la population

Chez les enfants la répartition selon le sexe est de 5 filles pour 1 garçon

Chez les adultes la répartition semble être égale. On trouve parfois 5 garçons pour 1 fille

11 ans début de la maladie

Troubles associés :

Comorbidité chez l’enfant : beaucoup de troubles anxieux, des phobies spécifique, trouble anxiété de
séparation, trouble anxiété généralisé. Il y a 6% des enfants qui présenteraient une dépression.

10% d’entre eux aurait un trouble de l’hyperactivité, puisque l’anxiété chez l’enfant se traduit
souvent par de l’agitation.

Chez l’adulte on va trouver un trouble de la personnalité, évitant, schizoïde, schizo-typique, mais


surtout la dépression a force d’épuisement.

Etiologie :

Une étude de 2000 de Kagan montre l’existence d’un lien entre une dimension du tempérament
qu’on appelle l’inhibition du comportement. Se caractérise par une timidité extrême, une tendance à
être plus craintif dans certaines situations, tendance à se retirer sur le plan émotionnel et
comportemental lorsqu’on est placé dans des situations nouvelles, ou avec de nouvelles personnes.
L’inhibition du comportement se caractérise aussi sur le plan physiologique (rythme cardiaque élevé,
accélération du rythme cardiaque face à des situations nouvelles), mais aussi sur le plan du cortisol
(concentration plus élevé que chez les normaux).

On attrape l’inhibition chez les enfants dont l’un des deux parents souffre d’un trouble panique ou de
dépression majeure ou des deux en même temps, c’est une origine démontré dans plusieurs études.

Evolution :

L’évolution se fait souvent sur un mode continue, elle dure fréquemment toute la vie bien qu’il y ait
de possible amélioration voire des rémissions mais rares.

Différents outils pour évaluer la phobie sociale :

 SCARED pour l’enfant


 SPAI-C : 40 questions pour les enfants
 L’échelle de phobie sociale de Leibowitz pour les adultes
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

Les états dépressifs

7 fois 10 on trouve des états dépressifs chez patient

Dépression : Ensemble de syndromes qui ont en commun la présence simultané de la plupart des
manifestations suivantes :

 Tristesse extrême et prolongé


 Repli sur soi, perte d’intérêt pour ce qui intéressait avant la personne
 Vision négative et pessimiste de soi-même, des autres et de l’avenir souvent accompagné
d’idée de culpabilité et d’autoaccusation
 Trouble de l’attention et de la concentration sont fréquent et viennent parfois fausser les
tests de niveaux
 Assez souvent, un ensemble de symptômes somatiques : le syndrome somatique, va
comprendre des troubles de l’appétit, du sommeil, des troubles sexuels en tout genre, un
ralentissement psychomoteur, une forte fatigabilité (Pour l’enfant ne pas confondre fatigue
physique dû aux activités extrascolaires, la fatigue physique augmente avec le temps dans la
journée, la fatigue psychique diminue avec le temps)

Tableau clinique dépressif chez l’enfant est différent de chez l’adulte :

 La tristesse est remplacée par l’irritabilité chez l’enfant, c’est un enfant triste anxieux
 Le syndrome somatique peut être inversé chez l’ado et l’enfant, grande appétit alors que
chez l’adulte c’est une perte d’appétit
 Cauchemar assez franc sur le thème de la catastrophe, accident, mort, séparation qu’on ne
voit pas forcément chez l’adulte

(L’anxiété et la dépression sont comme des sœurs)

 L’enfant va dire qu’il se sent seul, rejeté, qu’il ne se sent pas aimé s’il arrive à le dire sinon il
va pleurer (on remarque les pleurs souvent dans la fatigabilité et aussi dans l’irritabilité,
substitutive de l’humeur triste) et parfois il sera inconsolable. Quand il ne pleure pas il va
être morose, il ne va plus sourire ou il ne va plus avoir d’expression émotionnel au niveau du
visage.

Symptômes spectaculaires chez l’enfant au début de la dépression c’est deux choses :

 L’asthénie : affaiblissement de l’organise, fatigue physique


 Perte de l’entrain ou de l’intérêt pour l’entourage ou pour les activités
habituellement plaisante, il va dire qu’il s’ennui
 Les résultats scolaires chutes dû à ces symptômes
 Manque de motivation s’accompagne d’un pessimisme général, qui va s’exprimer par
des ruminations sur les thèmes de la maladie, la mort et une grande anxiété qui
ressemble à l’anticipation dû trouble anxiété de séparation (existe aussi chez
l’adulte)
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

Dans la plupart des dépressions de l’enfant et de l’adulte c’est la chute vertigineuse de l’estime de
soi. Pour les enfants on le remarque avec des tests de niveaux.

La culpabilité et l’autoaccusation sont moins fréquente chez l’enfant que chez l’adulte mais on va les
voir quand même dans certaines situations : divorce, maladie, accident, où l’enfant dira « c’est de
ma faute »

Ce qu’on va redouter par-dessus tout c’est le suicide, ce qui va nous faire craindre clairement le
suicide c’est ces 3 points :

 Tristesse extrême
 Le pessimisme anxieux
 L’auto-dévalorisation

L’enfant ne se suicide pas, mais de nombreuse TS chez l’enfant sont déguisé, elle ressemble à un
accident : une enfant qui se jette de son balcon, qui se noie dans une rivière, se faire écraser par une
voiture…. On va dire que c’est de l’inattention de la part de l’enfant, car c’est impensable pour
l’adulte de croire qu’un enfant se suicide à 8ans. Parfois quand l’enfant s’en sort il va parler. Le
premier devoir du psychologue est de détecter la dépression chez l’enfant et l’idée de suicide quel
que soit le motif de consultation.

19 mars

La nosographie :

Premier trouble à avoir été décrit par la médecine, dans l’antiquité on l’appelait la mélancolie. Terme
repris par une nosographie psychanalytique. Distingue la mélancolie et l’EMD. Dans la classification
internationale il y a plusieurs dépressions.

Il y a certaines dépressions récurrentes comme des épisodes successifs d’une même maladie, et
d’autre qui sont unique et isolés. Le terme utilisé par le DSM est Episode Dépressif Majeur auquel on
va rajouter une notion d’intensité. Le mot dépression n’est plus utilisé

La durée d’un EDM est en général brève, il se termine spontanément environ 6 mois après le début
sans traitement. Par contre lorsque les EDM se répète avec une certaine périodicité, on va considérer
ce phénomène comme un processus morbide qu’on appelle le trouble unipolaire (EMD récurent) ;

Les troubles bipolaires : EDM suivit d’accès maniaque

Chez certains patients il y a un EDM incomplet, on a un tableau clinique mais incomplet et modéré. A
ces états dépressifs là on donne le nom de dysthymie (état dépressif chronique qui peut se compter
en plusieurs années).

On constate qu’il y a des EDM qui sont consécutif à un facteur déclenchant ou événement grave, ce
n’est pas très franc au niveau des critères des EDM. La durée est brève (pas plus de 6 mois), cet état
dépressif va s’appelé le trouble de l’adaptation avec humeur dépressive.

Critères :
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

 Il va falloir relever pendant au moins 2 semaines un changement important par rapport au


fonctionnement antérieur, majoré de 5 critères sur 9 sachant que le premier et/ou le
deuxième critère doit faire partie des 5 :
o Humeur dépressive presque toute la journée, presque tous les jours signalé par le
sujet ou son entourage. Chez l’enfant cette humeur dépressive peut être l’irritabilité
o Une diminution nette de l’intérêt ou du plaisir pour des activités qui normalement
sont plaisante pour le sujet, et c’est presque toute la journée ou presque tous les
jours qu’il va faire cela. Critère peut être rapporté par l’entourage. Les enfants et les
ados c’est pareil.
o Perte ou le gain de poids en l’absence de régime ou augmentation ou perte de
l’appétit. Le DSM dit que l’individu peut avoir pris 5% de son poids en 1 mois. Chez
l’enfant on note une absence de prise de poids
o Trouble du sommeil quasi tous les jours (sous toutes les formes)
o Ralentissement psychomoteur ou agitation presque tous les jours, ce critère peut
être constaté par l’entourage
o La fatigue physique très avancée
o Un sentiment de culpabilité excessive ou inapproprié, sentiment de ne rien valoir.
Dévalorisation
o Troubles cognitifs (perte de mémoire, balbutiement, trouble de la pensée, n’arrive
plus à s’orienter, planifier, ils n’ont plus d’impulsion…)
o Pensée suicidaire ou volonté de se suicider

 Les symptômes ne répondent pas aux critères de l’épisode mixte


 Souffrance importante et altération de la vie sociale, familiale, professionnelle, scolaire…
 N’est pas mieux expliqué par une substance ou une maladie
 Ca n’est pas mieux expliqué par un deuil (la mort d’un être cher)

CIM : fait états de différents types de dépression

Epidémiologie :

Chez les adultes on parle de 7% de la population qui a fait un EDM

15% d’entre nous sont ou seront dépressif

30% de la population a eu / a / ou aura EDM

Chez l’enfant 4% de la population s’ils s’autoévaluent. On tombe à 1% si c’est évaluer par le parent

Troubles associés :

La dépression pour le psy c’est comme la fièvre chez le médecin. La plus grande des comorbidités va
jusqu’à 75% des patients qui ont une comorbidité avec l’anxiété. L’anxiété provoque la dépression
dans 8 cas sur 10.

Chez les enfants on trouve l’anxiété de séparation en première position, l’anxiété généralisé et en
troisième le TOC.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

Pour 20% : Troubles de la conduite comorbide, troubles oppositionnel avec provocation (TOP),
l’hyperactivité avec déficit de l’attention, drogue et alcool.

Etiologie :

Mélanie Klein (1945) : frustration de l’enfant qui va face au sevrage, le placé dans un espace
fantasmatique de vengeance ou il viderait sa mère de tous ces contenue et contenant, le problème
c’est qu’il y a une confusion réalité fantasme et l’enfant va finalement croire qu’il a réellement
dévoré sa mère, et il va être en dépression par ce qu’il a peur de la rébellion, qu’elle lui rende
l’appareil. Il va culpabiliser d’avoir fait cela : le noyau de l’angoisse dépressive. Finalement dès lors
que cet individu-là va utiliser des mécanismes de défenses primaires, ce sont des gens qu’on
retrouve sur le terrain quand on est face à des individus en situation de séparation (anxiété de
séparation).

Spitz (1965) : c’est l’absence de la mère, il a observé de réelle dépression chez le nourrisson lorsqu’il
était éloigné de la mère : dépression anaclitique (dépression de la dépendance). Il a regardé l’enfant
dépressif, dit que l’enfant au début pleure progressivement, puis il va se mettre en retrait, puis va
venir le manque d’appétit, plus tard on constate que l’insomnie s’installe, arrive le moment où on
trouve une rigidité faciale chez l’enfant (pareil aux gens souffrant d’état dépressif grave) il va y avoir
une régréssion du dvpt (déjà a 3 mois d’absence). Apres 3 mois c’est la vie organique qui se ralenti.
Syndrome plus connue sous le nom d’hospitalisme. Il va constater que c’est un mécanisme innée et
spontannée face a la carence de soi et d’amour. Si lenfant s’en sort, il gardera des trace depressif, et
sera plus exposé que d’autre à la dépression. Et face à un evenement d’abandon, de deuil… il tombe
en dépression

Lewinsohn (1974) : considère que l’humeur normale (ni dépressif, ni euphorique) normothymie, n’est
pas spontané, ca dépend de certaines conditions et en particulier d’un apport suffisant de plaisir, de
satisfation qui ont un renforcement positif sur l’individu et donc qui lui apporte une bonne estime de
lui-même. Quand la dose de plaisir et de satisfaction baisse l’individu manque de motivation,
d’activités. Selon lui c’est le phénomène centrale ce par quoi tout arrive dès lors qu’on est moins
motiver ce qui ouvre la voix à la fatigabilité du dépressif, a la perte de l’élan vital au dégout de la vie,
et a la détérioration de l’estime de soi. Il a mis tous les dépressifs au sport, et il a fait des échelles en
recensant toutes les activités qui procurent de plaisir.

Beck (1976) : déformation de la perception et de l’interprétation des choses de façon non objective.

On considère que pour 10-20% des cas l’origine est biologique mais si c’est biologique, ma mère a
une dépression donc moi aussi ? Si je suis élevé par une dépressive, est-ce que je ne vais pas avoir
une humeur plus basse que la normale ?

Evolution :

En moyenne un EDM dure entre 2 semaines et 14 mois. La dysthymie a une durée de vie de 3 4 ans.
C’est une pathologie qu’on arrive a soigné mais elle est récidivante, et plus elle est précoce plus elle
va récidiver.

C’est une maladie à suicide. Des éléments nous font redouter un suicide s’il y a eu des EDM dans
l’enfance.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

Troubles bipolaires

Définition :

Accès maniaque : notion d’exaltation euphorique et d’état d’hyperactivité qui s’oppose à la


dépression. Il ne faut pas dire manie dans le sens courant.

Manie : Exaltation de l’humeur avec excitation psychique et psychomotrice

L’accès maniaque s’installe de deux façons :

 Soit ça succède une phase dépressive


 Soit il apparait d’emblée de façon brutale, ou progressive (va avoir un signale symptôme)

Ses signale symptômes : l’insomnie croissante, dépression excessive, dépendance colérique,


excentricité vestimentaire, conduites dangereuses…

Différentes formes cliniques de la manie en fonction de leur intensité. On en distingue 4 stades :

 Stade 1 ou encore appelé hypomanie : on trouve un état maniaque mais incomplet, débit
verbale qui s’accélère, accélération de l’activité intellectuelle et motrice
 Stade 2 ou stade maniaque : à peu près comme le stade 1 mais en plus fort, comportement
loghorique et on va avoir des comportements ludiques
 Stade 3 : manie colérique avec de l’agitation : avec beaucoup de colère auquel va s’ajouter
une insomnie quasi-total et on va déjà voir le délire au stade 3
 Stade 4 ou fureur maniaque : avec le délire aigu et ou le pronostic vital est engagé (plus de
signaux vitaux)

Mais aussi en fonction de la spécificité de la symptomatologie. On distingue :

Les manies délirantes avec des délires qui sont en fonction de l’humeur (peuvent être
mégalomaniaque, persécution), des états mixtes…

La manie ou l’hypomanie traduit un phénomène d’hyperactivité, ils sont identique sauf que
l’hypomanie est plus faible que la manie.

Les symptômes hypomaniaques les plus fréquents :

 une augmentation de l’activité orientée vers un but : sociale, professionnel, scolaire, sexuel
 augmentation de l’estime de soi (l’hypertrophie du moi)
 la grande communicabilité
 réduction de besoin de dormir

Lors d’un épisode d’hypomanie ce sont ces symptômes qui sont observé par les autres. La durée d’un
épisode hypomaniaque est de 2 à 4 jours. C’est un événement récurent. Il fait partie du trouble
bipolaire 2 (= alternance avec des EDM caractérisé et des accès d’hypomanie) et est associé à des
EDM.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

L’hypomanie a un caractère adaptatif et n’a pas réellement de signe de sévérité contrairement à la


manie

Différent formes clinique du trouble bipolaire

Schéma :

Au fur et à mesure de l’évolution, plus il y a de facteur génétique et plus on considère que le trouble
bipolaire II est une forme bien distincte du trouble bipolaire I. des fois TBII est plus grave que TBI.

Définition du trouble bipolaire : présence d’épisodes dépressifs (tristesse, fatigue, ralentissement)


alterné avec des épisodes de polarité opposés de type exaltation, hyperactivité, accélération motrice
et/ou psychique qu’on appelle épisode maniaque ou hypomaniaque.

Symptômes qui caractérisent des épisodes maniaque et dépressif :

 manie
o état d’euphorie, d’exaltation
o le sentiment d’irritabilité ou d’irascibilité
o excès d’activité
o trop de projet (parfois irréaliste)
o engagement excessif dans des activités agréable (achat inconsidéré, conduite
sexuelle inconséquente, projet imprudent)
o peu de sommeil avec le sentiment d’être en forme
o facilité de contact avec les autres
o la levée des inhibitions, manque de pudeur
o estime de soi amplifiée, des idées de grandeurs
o discours rapide sur un ton assez fort
o pensée accélérée
o fuite des idées

Pour qualifier un épisode maniaque il nous faut au moins 3 à 4 points de cette liste qui dure au moins
une semaine.

 Dépressif
o Etat de tristesse, de pleurs et d’émoussement
o Irritabilité
o Perte d’intérêt pour activités agréables
o Réduction de l’activité
o Trouble du sommeil (mauvais sommeil qui ne répare pas)
o Fatigue matinale importante
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

o Appétit perturbé
o Changement de poids
o Incapacité à se mettre dans l’action
o Le discours est ralenti
o L’estime de soi est négative
o Sentiment d’être sans aide ou sans espoir
o Idée de mort ou de suicide

Au moins 5 des points sur au moins 2 semaines.

Il existe des cas où les épisodes se superposent : les épisodes mixtes, combiné. On a répertorié 6
états possibles. Les variations vers le haut ou vers le bas vont s’opérer dans trois domaines :

 L’esprit (les pensées)


 L’humeur (les émotions)
 Le corps (la psychomotricité)

pensée émotion corps


Manie pure + + +
Manie ralentie, inhibé + + -
Manie dépressive + - +
Manie avec pauvreté - + +
pensée
Dépression agitée - - +
Dépression excitée - + -

Dépression pensée + - -
abondantes
EDM - - -
6 états mixtes

Les différentes formes de la manie :

Toutes les formes de manie ont en commun quelque chose qu’on appelle le syndrome principal de la
manie. Toute personne ayant un épisode maniaque ou hypomaniaque :

 Besoin d’un contact avec les autres


 Recherche le contact des autres
 A un excès d’énergie
 Ne tient pas en place
 Est impulsive
 Est bavarde
 Saute d’un sujet à l’autre

Selon la dominance émotionnelle la manie peut être : euphorique ou classique. On retrouve cette
manie dans 30% des cas de patients bipolaires. La sévérité est moindre par rapport à d’autre.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

Pour ceux chez qui la manie est dépressive ou mixte : 30% des cas, concerne surtout les femmes, les
TS sont fréquent, le pole dépressif est dominant.

Chez certains on retrouve des manies psychotique ou délirante : 23% des cas

C’est une pathologie qu’on retrouve sous le nom de trouble schizo-affectif

On pense que les épisodes manique sont déterminés par des facteurs multiples et différents. Le sexe
joue en partie dans les troubles bipolaires.

L’âge de début va entrer en ligne de compte, le tempérament va jouer dans l’épisode maniaque, les
gènes, l’abus de substances aussi mais encore le stress que l’individu a avant le virage, et le stress
avant le déclenchement de la pathologie.

Nosographie :

Pour saisir l’ensemble des troubles bipolaire, deux auteurs ont définitivement mis une empreinte sur
le spectre bipolaire sont Klerman (81) & Akiskal (1999).

Schéma des spectres bipolaire

Si on se penche sur le DSM IV : TBI, TBII, cyclothymie,

T. bipolaire de type 1 : caractérisé par un ou plusieurs épisode dépressif alterné par épisode
maniaque ou mixte

T. bipolaire 2 : existence de un ou plusieurs épisodes hypomaniaques et EDM

Cyclothymie : débute à l’adolescence, nombreuses période hypomaniaque et hypo dépressive qui


dure quelques jours, à quelques semaines. Trouble isolée, forme atténuée du trouble bipolaire.

Epidémiologie :

Basée sur les critères diagnostic sur DSM et CIM

- 1% de la population

Autre basé sur le spectre bipolaire en diagnostic beaucoup plus

- 7% de la population

Les personnes consultantes : 60% des diagnostics des EDM était des troubles bipolaires.

Etude sur 80000 personnes tout venantes : 3,4% de la population était bipolaire. 20% était
diagnostiquer bipolaire c’est-à-dire que 80% sont mal diagnostiquer.

Troubles associés :

Trouble qui peut être handicapant, peut être masqué par d’autres troubles : la dépression (60% des
cas), troubles anxieux (26% : trouble panique, TOC, phobie sociale), l’abus de substances
particulières, l’alcool, trouble des conduites alimentaire (les boulimiques dans 90% des cas sont
bipolaire).
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

Trouble de contrôle des impulsions (96% tricotillomanie, achat au jeu)

Trouble de la personnalité borderline

Chez l’enfant très peu diagnostiquer car on ne le recherche pas. Mais l’hyperactivité diagnostiqué
chez l’enfant on retrouve des bipolaires adultes.

Etiologie :

Génétique : dans la plupart des cas pour expliquer les origines de la bipolarité

Vulnérabilité neurobiologique

Des bipolaires se déclare à partir du moment il y a eu une rupture du rythme veille-sommeil, à la


suite d’un deuil, d’un accouchement…

Evolution :

Accès maniaque : évolution spontané, il va s’arrêter tout seul, peut durer quelques semaine mais on
peut trouver des cas où ça s’arrête au bout de 12 mois (alternance entre phase aigüe et phase de
rémission)

Accès dépressif totalement inattendu qui peut mener au suicide.

Evaluation :

 Echelle d’évaluation chez l’enfant, échelle de manie (MRS : 1978)


 CBCL (échelle d’agressivité élevé, anxiété-dépression, attention-hyperactivité)

Hyperactivité avec déficit de l’attention

Les mots instabilité psychomotrice, hyperkinésie ou hyperactivité font référence à ensemble de


trouble qui se caractérise par l’association d’un trouble psychomoteur, l’agitation excessive
accompagné d’impulsivité et d’un trouble psychologique qui affecte l’attention et qui se traduit donc
par la distractibilité, le manque de continuité dans la concentration et dans la réalisation d’une tache.
Ce trouble se caractérise par l’inattention, l’impulsivité et l’hyperactivité importante compte tenue
de l’âge de développement de l’enfant.

Critères diagnostics :

 Caractérisée par soit Inattention (a) ou soit hyperactivité et impulsivité (b)

Inattention : 6 ou plus des 9 critères sont en place depuis au moins 6 mois :

 Ne peut pas prêter attention aux détails ou bien fait des fautes d’inattention dans différents
domaines (pathologie qu’on diagnostic chez l’enfant mais aussi chez l’adulte)
 N’arrive pas à soutenir son attention dans les taches ou les activités de jeu
 Semble souvent ne pas écouter ce qu’on lui dit
 N’arrive pas a se conformer aux directives venant des autres ou a finir les choses
 A du mal a s’organiser dans son travail ou ses activités
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

 Evite ou fait a contre cœur les tache nécessitant un effort mental


 Perds les objets nécessaires à son travail
 Est très distrait par les stimuli extérieurs
 Oubli fréquent tous les jours

L’hyperactif

 Agite souvent ses mains ou ses pieds, se tortille sur sa chaise


 Se lève en classe ou dans d’autres activités alors qu’il doit rester assis
 Cours, grimpe partout dans les situations pas approprié
 Excessivement bruyant dans ses jeux
 Activité motrice excessive
 Parle trop souvent

Impulsivité

 Se précipite pour répondre aux questions sans attendre qu’on ait fini de les posé
 N’arrive pas à attendre son tour dans les jeux ou autres
 Interrompt ou impose sa présence

 Doit survenir avant l’âge de 7 ans


 Le symptôme doit entrainer des difficultés dans au moins 2 situation différentes
 Altération significative du fonctionnement sociale, scolaire ou professionnel d’un point de
vue clinique
 Les symptômes ne surviennent pas au cours d’un trouble envahissant du développement,
d’une schizophrénie, d’un trouble dépressif, d’un trouble anxieux, d’un trouble dissociatif ou
un trouble de la personnalité

3 formes cliniques d’hyperactivité (DSM IV : trouble apparaissant au cours de l’enfance et de


l’adolescence sous la dénomination trouble hyperkinétique / mais pas dans la CIM) :

1. Inattention prédominante
2. Déficit de l’attention / hyperactivité (TDA/H Type hyperactivité, impulsivité prédominante)
3. Type mixte

Trouble très handicapant, très difficile a soigner, certains auteur s’accordent sur le fait que ça ne se
soigne pas. On propose a l’hyperkinéthique d’améliorer son trouble attentionnel, on va pouvoir
limité l’impulsivité avec des traitement comme la ritaline mais il s’avère que quand on arrêtait le
traitement les patients était dépressif.

Epidémiologie :

Population général : 7% des enfants |10 garçons pour 2 filles

Population clinique : 35% des patients |1 fille pour 1 garçon

Trouble extrêmement comorbide :


Sémiologie – Véronique Uzan 2012

Bidermann : 90% des enfants étaient comorbide,

Ils avaient en moyenne 3 troubles associés. Trouble extrêmement divers : Trouble des conduites,
trouble oppositionnel avec provocation, dépendance à la drogue et à l’alcool, on va aussi trouver des
tics.

Trouble du comportement : 90% des patients

On peut confondre l’hypomanie ou la manie avec l’hyperactivité mais il n’y a pas de manie chez
l’enfant. Evolution vers des troubles bipolaire après. Sont en échec scolaire par pour autant qu’il sont
déficient.

QI verbale plus bas que QI de performance.

Chez les monozygotes plus élevé que chez les hétérozygotes.

Chez famille adoptive taux plus faible.

Biederman : l’héritabilité est comprise entre 88 et 100% mais on ne connait pas encore aujourd’hui le
mode de transmission.

L’hyperactivité est le 1er stade de développement d’autres maladies et vice versa.

Hypothèse étiologique :

Ménéchal (2001) / HYPOTH7SE PSYCHANALYTIQUE. Il dit que les enfants sont insupportables pour les
adultes et les autres enfants. Mais c’est une pathologie lien avec l’autre, parce qu’il ne fait attention
a rien, cet enfant oblige les adultes a une surveillance attentive et constante. L’enfant impose donc a
ses parents un rôle sécure et omniprésent. Pour assouvir son besoin de proximité. A l’origine de
l’hyperactivité, on a le trouble anxiété de séparation. 9 fois sur 10 la mère est dépressive ou qui ont
connu dans leur vie de mère un passage dépressif important. Par son hyperactivité l’enfant va
stimuler une mère dépressive.

Si on regarde des adultes bipolaire 20% était hyperactif. 50-60 % d’entre eux deviennent des adultes
impulsif avec labilité émotionnel importante 10-15% sombreront dans une dépression très grave,
avec un risque suicidaire important souvent comorbide avec les addictions toxicologiques

Psychose

Pour le psychanalyste, la psychose corresponde à une structure mentale. Selon les théories
psychanalytique il y a plusieurs structure possible, névrose, psychose, perversion ou états limite.

Pour les scientifiques, la psychose signifie que les traits d’un symptôme appartiennent à la psychose.

Schizofrénie infantile

Syndrome infantile schizophrénique comportant des phénomènes délirants, des hallucinations, des
troubles du cours de la pensée, et des cmportement désorganiser.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

Délires et hallucinations : délire de l’enfant smeblable a ceux de l’adulte. On va rencontre chez


l’enfant plusieurs sorte de délire : délire de persecution, délire somatique (seprent dans les cehveux,
araigner dans la tête), délire de référence ( pense que la personne a la tv s’adresse à lui), délire
grandiose (ils ont plein de pouvoir), délire pensée imposée (qu’on oblige a pensée a quelque chose
mais contre leur volonter selon eux). Même si les enfants sont très imaginatif, le délire chez l’enfant
est quand meme bizarre et l’étrangeté est très important. Les délires repose souvent sur le
mécanisme hallucinatoire, se sont en réalité de fausses perceptions (ils entends des voix).

Le TCP (trouble du cours de la pensée) est présent a travers différents symptomes : incohérence de la
pensée, affaiblissement ou relâchement des liens associatifs entre les idées qui se succède de façon
désordonné ou incompréhensible. On a aussi le discours difficile a suivre. C’est-à-dire les phrases
sont incomplètes, dépourvu de lien logique (on va passer du coq-à l’âne).

Sur le plan comportemental comportement désorganisé, mouvement répétitif et désorganisé (il peut
s’agir aussi de mot ou de phrase) parfois sur un ton bizarre ou des immobilisations prolongées dans
des attitudes peu naturelles.

 On appelle cela les symptômes positifs

Les symptomes négatifs :

 Emoussement affectif chez le schizophrène c’est une diminution de l’expression des


émotions au cours des interactions sociales. Il va avoir le regard fixe, fixité de l’expression
faciale des émotions. L’enfant ne regarde pas son interlocuteur, ils ont une fonction
symbolique très mauvaise. Réaction émotionnelle extrême, immotivée et incongrue.
 Pauvreté du discours : réponse brève et laconique, cependant très prolixe (bavard). Qui ont
des mots recherché ou étrange et du néologisme.
 Diminution ou perte d’intérêt pour les activités. Difficulté a accomplir certaines activité de la
vie quotidienne ou sociale pendant des mois durant.

Sans faire de bilant impossible de faire de diagnostic de schizophrénie infantile.

L’âge de début n’est pas définit, c’est une installation insidieuse. Le niveau d’adaptation n’était déjà
pas bonne avant la maladie, on voyait des trouble de l’hyperactivité, de la conduite.

Nosographie : la CIM et le DSM sont d’accord pour dire qu’il n’ya pas de différence entre l’enfant et
l’adulte, il ne parle meme pas de la forme infantile.

Sémiologie :

 Dégradation du fonctionnement sociale et des activités de plus de 6 mois + pendant au


moins 1 ou 2 mois il y a des idées délirantes, hallucinations, un discours désorganisé, le
comportement désorganisé et les symptômes négatifs.

Epidémiologie : nous n’avons pas de donnée pour les enfants mais certaines études parle de 0,08%
QUI PARLE DE PSYCHOSE INFANTILE MAIS ON PARLE PA DE SCHIZOPHR7NIE ;

Comorbide : On va trouver la dépression trouble des conduites, encoprésie, énurésie, hyperactivité


avec trouble de l’attention, TOP.
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

Quand on regarde la famille on trouve chez les enfants schizophrène on trouve le spectre de la
schizophrène chez le parent (trouble de la personnalité schizotypique, trouble schizo-affectif)

Mais aussi d’autres parents entre en compte ceux qui ont un trouble de la personnalité évidente, les
troubles paranoïde ou borderline.

Trouble schizo-affectif :

Forme périodique associant des éléments schizophrénique à des éléments thymique de type manie
ou dépression. Les périodes inter critique sont marqué par la persistance d’une dissociation parfois
discrète. D’un point de vue scientifique dissociation c’est TCP, trouble du langage, trouble de
l’affectivité (discordance) et le syndrome catatonique.

Les parents de schizophrène : 74% de ses enfants ont un trouble de l’axe 1. Ils ne transmettent pas
forcément une schizophrénie.

L’évolution : est durable et stable

Outils :

 CBCL : échelle trouble du cours de la pensée


 Rorschach

Autisme infantile et syndrome voisin

Autisme a été& décrit des 1943 par Léo Kanner. En 1944 Asperger va enlever le mot autisme et va le
remplacer par psychopathie autistique de l’enfance.

Kanner décrit l’autisme comme : l’enfant a une incapacité a développé des relations avec autrui.
Deuxième constat, les enfants auraient un retard dans l’acquisition du langage, ces enfant refuse
d’utiliser le langage pour communiquer avec les autres quand ces enfant ont acquis le langage.
Echolalie retardé. Inversion pronominale (« tu » au lieu de « je ») activité de jeu répétitive et
stéréotypé. Désir obsessionnelle d’immutabilité (rien ne change), manque d’imagination et constate
que ces enfant ont une bonne mémoire mécanique.

Les études qui ont suivi après Kanner d’un point de vue épidémiologie, 2 autistes sur 3 présente une
déficience mentale (ce quipose un problème de diagnostic quand on voit des déficient mentaux sans
trouble autistique) sévère or que Kanner avait décrit des enfant d’intelligence normal voire
supérieur. D’un point de vue plus sémiologique, chaque enfant autiste se caractérise par l’association
de 3 groupes de symptômes présents chez presque tous les enfants

Groupe 1 : trouble de la communication verbale et non verbale (très souvent corrélé au niveau de
l’intelligence de l’enfant autiste). Lorsqu’il n’y a pas de déficience dans ce groupe les enfants ont une
utilisation très particulière du langage, que le langage soit produit ou reçu (on va trouver de
l’écholalie parfois immédiate ou retardé, inversion pronominale, néologisme, des métaphores
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

particulières. Langage idiosyncrasique (il n’y a que lui qui comprend), qu’il soit ou pas déficient il
parle très peu, mal a communiqué, à engager une conversation, a raconté un événement, à donner
une explication. Concernant le non verbale, ce sont des enfants qui ont une expression monotone
sans émotions, sans gestuelle, lorsqu’ils utilisent quand même la gestuelle il n’utilise pas comme les
autres (ne correspond pas aux règles universelle), absence de contact visuelle avec l’autre, s’il nous
regarde il lance des regards vide sans expression.

Groupe 2 : relation interpersonnelle. Quelque chose qu’on remarque dès le début de la vie. Relation
interpersonnelle déviante et retardée. Ils vont éviter et ne développe pas des comportements
d’attachement. Ils peuvent rester très froids à la mère et aux autres. Quand on porte ses bébés
certains se mettent en colère, d’autres se laisse abattre comme des poupées de chiffon. Ils ne vont
pas suivre ou suivre du regard des parents dans la maison. Quand les parents s’absente et reviennent
il ne trouve aucune émotion dans l’attitude de leur bébé. Ils vont être difficilement scolarisable tant
leur rapport aux étranger est difficile. Ils vont manquer d’empathie parce qu’ils ne perçoivent pas les
émotions de l’autre ce qui va provoquer le rejet des autres enfants.

Groupe 3 : le comportement répétitif et le désir d’immutabilité. Les stéréotypies sont très


nombreuses et peuvent durer plusieurs heures. On observe un maniérisme de la main, leurs jeux
sont rigides et stéréotypés. Dans leur jeu il manque la dimension ludique. Ils n’ont pas de jeu créatif,
pas de jeu symbolique, ils n’ont pas de jeu d’imitation.

On trouve les troubles autistiques dans la catégorie des troubles envahissant du développement
(TED) du DSM.

Critère d’âge : on ne va pas pouvoir porter le diagnostic si le trouble apparait après l’âge de 3ans

A ne pas confondre avec :

Syndrome d’asperger : ce qui le distingue de l’autisme, c’est que trouble se limite a la perturbation
des interactions sociale et la présence de comportement routinier et de stéréotypie qui signe le désir
profond d’immutabilité. Chez asperger ce qui va être très remarquée dans les relations sociale c’est
l’absence ou caractère inadapté des signaux non verbaux. Syndrome plus rare que l’autisme qui va
affecter plus de garçon que de filles (8 garçon pour 2 filles). Ils ont des talents spécifiques mais pour
autant ils n’ont pas d’intelligence supérieure à la moyenne.

Syndrome de rett : plus présent chez les filles autisme tel qu’on l’a développé auquel on ajoute un
handicap intellectuel extrêmement avancé. Il y a d’autres distinction : l’autisme apparait avant l’âge
de 3 ans or le rett est un trouble secondaire il va s’installé entre le 7eme et 24eme mois (AVANT
TOUT EST NORLMAL), problème organique (le développement du crane va se ralentir et s’arrêter) et
déficitaire au niveau de l’intelligence le langage va régresser jusqu’à disparaitre, disparition quasi-
totale du contrôle volontaire des mains.

Evolution : Détérioration progressive des fonctions psychique et motrice (l’ataxie : incoordination des
mouvements volontaire le mouvement stéréotypé des mains jusqu’à la perte de la mastication).

Trouble desintégratif de l’enfance ou psychose désintégrative : il faut que les premières années de
vie soient normales. Se développe surtout vers 3-4ans. Perte cliniquement significatif avant l’âge de
10ans des acquisitions préalables dans les domaines suivants (2domaines doivent être touché sur 5) :
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

 Langage de type expressif


 Compétences sociales ou le constat de comportement dans le domaine de l’adaptation
 Contrôle sphinctérien
 Les jeux
 Les habiletés motrices

Pour pouvoir porté le trouble désintégratif de l’enfance on va rajouter des anomalies dans le
fonctionnement sociale (de très mauvaise qualité ou ont disparu) , il ne va plus pouvoir engagé ou
soutenir une conversation, il ne va plus pouvoir jouer de faon adapté. Caractérisé par une régression
des acquis.

Ce diagnostic sert surtout à designer des tableaux cliniques pas considéré comme autistique de par
leur arrivée tardive, secondaire… pour parler de schizophrénie infantile.

L’épidémiologie :

L’autisme est assez rare 2 cas pour 10000 enfants

5 fois plus de garçon

Quand il y a autisme ou TED chez les filles, la déficience intellectuelle est associée.

En France il y a 5 TED pour 10 000 naissances, même nombre en Europe et en Amérique du nord

Trouble associés : déficit intellectuel,

Automutilation chez ses enfants qui vont se mordre, se frappé la tête contre les murs. Si on associe la
déficience mentale c’est très fréquent. Relève des crises de colère, des crises d’hyperactivité, des
phobies diverses, des troubles du sommeil et de l’alimentation, affection médicale (épilepsie,
syndrome du X fragile, maladie, sclérose tubéreuse de Bourneville : grave alteration de la peau,
neurophibromatose) anorexie néonatale, ted lié parfois a des rubéoles congénitales.

Origines des troubles : organique ou génétique

Evolution : peut être adapté a minima mais s’il y a un lien avec de la déficience ça sera très dur.

Trouble des conduites alimentaires (TCA)


2 troubles répertoriés : anorexie et boulimie.

Trouble de l’impulsion alimentaire qu’on classifie dans les TOC mais qui va ressembler au tableau
suivant :

Gens qui vont être dans l’hyperphagie, qui vont avoir des pulsions alimentaires, traduit par une prise
de poids des lors qu’ils sont repérer ils vont se cacher pour palier a la pulsion. Certainement apprise
dans l’enfance, ils ne savent plus ce qu’est la faim ou la satiété. Ce sont des névrosés, bien intégrer
socialement, qui ont une forte habileté émotionnelle.

Anorexie mentale
Sémiologie – Véronique Uzan 2012

Critère diagnostique :

 Refus de maintenir le poids normal par rapport à la stature et l’âge / de l’IMC (entre 19 et 25)
Moins de 85% du poids attendue)
 Alors que le poids est inférieur à la normale, il y a une peur intense de devenir gros ou de
grossir
 Altération de la perception du poids ou de la forme de son corps avec un impact sur l’estime
de soi, ou déni de la gravité de la maigreur
 Pour les femmes qui ont déjà été réglé il y a absence de règle pendant au moins 3 cycles
(aménorrhée)

Il va falloir spécifier le type d’anorexie :

- Restrictif : pas de boulimie, pas de vomissement provoqué, pas de purgatif


- Avec crise de boulimie et vomissement…

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