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Toutefois, un certain niveau d'anxiété peut être bénéfique. L'anxiété peut aider à faire face à une
situation inquiétante, lorsqu’elle devient une force qui permet d’étudier plus intensément pour un
examen ou d’accroître la performance sportive. L'anxiété modérée n'est pas nuisible et il est rare
qu'elle dure très longtemps.
Lorsque l'anxiété persiste au point d'interférer avec la capacité de s’occuper des activités
quotidiennes et qu'elle perturbe la vie, elle pourrait devenir pathologique et prendre la
forme d’un trouble anxieux 2.
Dans le dossier qui suit, nous décrirons les symptômes de l’anxiété, nous présenterons les sept
principaux types d’anxiété et des traitements simples et accessibles.
Symptômes de l’anxiété
1. Le mode de pensée :
2. Symptômes corporels :
3. Symptômes comportementaux :
Il se peut que les gens ne sachent pas qu’ils souffrent d’anxiété ou d’un trouble anxieux
car l’anxiété se manifeste par un nombre assez important de symptômes dont la
configuration peut varier d’une personne à l’autre. Votre configuration de symptômes aide
à déterminer le type de trouble anxieux dont vous pouvez éventuellement souffrir 3.
Les personnes souffrent peut-être d’un TAG si l’anxiété s’est manifestée presque chaque
jour au cours des six derniers mois. Elles essayent d’arrêter de se faire du souci, mais
elles ne peuvent pas s’en empêcher. Ces personnes sont souvent confrontées à plusieurs
des problèmes suivants :
2. Phobie sociale
Les gens qui souffrent de ce trouble ont peur d’être exposés aux regards et/ou aux
jugements d’autrui.
3. Trouble panique
Bien sûr, tout le monde est un peu paniqué de temps en temps. Mais, les personnes qui
souffrent de trouble panique parlent d’un phénomène extraordinaire qui se manifeste par :
Les personnes qui en souffrent vivent dans la terreur d’être prises au piège. En outre, elles
s’inquiètent d’avoir une attaque de panique, de vomir ou d’avoir la diarrhée en public.
Elles évitent désespérément les situations desquelles elles ne peuvent pas s’échapper
facilement. Aussi, elles craignent les endroits où de l’aide, dont elles pourraient avoir
éventuellement besoin leur semble inaccessible.
5. Phobie spécifique
De nombreuses peurs semblent être profondément gravées dans le cerveau humain. Les
hommes et les femmes de cavernes avaient de bonnes raisons d’avoir peur des serpents,
des étrangers, des hauteurs, de l’obscurité, des grands espaces et du sang : les serpents
pouvaient être venimeux, les étrangers pouvaient être des ennemis, on pouvait tomber des
hauteurs, l’obscurité pouvait cacher des dangers inconnus, les grands espaces pouvaient
rendre une tribu primitive vulnérable aux attaques venues de tous côtés, et la vue du sang
pouvait signifier la crise, et même la mort potentielle. Ceux qui avaient ces peurs avaient
une meilleure chance de survivre que ceux qui étaient naïvement courageux. Aujourd’hui
encore, il est raisonnable d’identifier soigneusement une araignée avant de la ramasser.
Pourtant, la peur augmente parfois jusqu’à atteindre un niveau handicapant.
Une personne qui souffre d’un TOC peut avoir des comportements qui incluent une
obsession, une compulsion ou les deux. Les obsessions sont des images, des impulsions
ou des pensées importunes et répétitives qui traversent l’esprit. Les sujets trouvent que ces
pensées et ces images sont perturbantes et ne peuvent pas s’en débarrasser. Les
compulsions sont des actions ou des stratégies mentales non désirées et répétitives qui
sont exécutées pour réduire temporairement le niveau d’anxiété.
Déterminer d’où provient l’anxiété. Les personnes vivant de l’anxiété n’en sont pas
nécessairement responsables. Nous connaissons des facteurs prédisposant à l’anxiété
dont l’hérédité et l’histoire personnelle (exemple avoir des parents surprotecteurs),
ainsi que des facteurs déclencheurs. Il peut y avoir eu des traumatismes dans l’enfance
qui sont demeurés enfouis au plus profond d’eux. Dans le cas d’une augmentation du
stress dans leur vie, des peurs ressurgissent et les personnes n’arrivent plus à
s’adapter.
Devenir détective de ses pensées. Être à l’écoute de son langage intérieur. C’est
surprenant de constater toutes les mauvaises choses que les gens se disent à eux-
mêmes des paroles qu’ils ne diraient jamais à leur meilleur ami. Nous avons donc
avantage à devenir notre meilleur ami et à nous traiter avec bienveillance.
Traquer les pensées anxiogènes. Anxiogène signifie qui génère de l’anxiété. Traquer
les pensées anxiogènes signifie de faire cesser le flot de pensée qui provoquent le
sentiment anxieux. Ainsi, dire avec fermeté « WO »_____________ votre prénom, on
se calme maintenant!!! Cette courte phrase donne de la cohérence entre les pensées,
les paroles et les gestes. Le cerveau sait ce qu’il a à faire : se calmer et bien entendu,
calmer le corps.
Remettre en question les pensées anxiogènes. Créer des pensées plaisantes. Semer
du positif dans la tête et dans le corps. Par exemple : «J’ai beaucoup de choses à faire
aujourd’hui, je serai calme et bien disposé à exécuter mes tâches ». S’installer dans un
endroit stimulant pour étudier. Se donner des pauses-santé après 60 à 90 minutes
d’études.
Prévoir des temps libres. Prévoir des périodes de repos chaque jour. Par exemple,
s’il y a un cours de 16 h à 19 h, inscrire une heure libre avant le cours. Cette façon de
faire favorisera la concentration et l’écoute durant le cours.
Faire des inspirations et des expirations profondes. Le stress et l’anxiété
occasionnent des respirations courtes et superficielles qui peuvent amplifier le stress et
créer des sensations corporelles indésirables. Il serait préférable de favoriser ce qu’on
appelle une respiration vagale, c'est-à-dire inspirer peu d’air et en expirer davantage
jusqu’au bas de l’abdomen.
Faire de l’exercice afin de reprendre confiance en son corps. Trois à quatre fois
par semaine, marcher, faire de la course à pied, s’inscrire à une activité d’aérobie,
faire du vélo, « aller jouer dehors », profiter des sports propices à chaque saison.
L’exercice physique permet de libérer une hormone naturelle calmante que l’on
appelle endorphine. « En fait, ce qui compte c'est d'interrompre d'une manière ou
d'une autre la spirale de la peur en se centrant sur autre chose... pour dédramatiser et
parvenir à desserrer l'étau... et ainsi réussir à faire des petits gains sur l'adversité » que
cause l’anxiété.
Références :