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l’adolescent
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Introduction
Anxiété : entre normal et pathologique
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Caractéristiques pathologiques de
l’angoisse
Critères pathologiques :
◦ Intensité
◦ Durée
◦ Fréquence
◦ Vécu de souffrance
◦ Retentissement
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Les théories étiopatogéniques (1)
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Les théories étiopatogéniques (2)
◦ Conditionnement
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Particularités des troubles anxieux
chez l’enfant
Complexité de la notion de symptôme chez l’enfant
◦ Consultation sur demande des parents ou des enseignants
◦ L’enfant souffre souvent plus du retentissement, que du symptôme lui-même
◦ Persistance du symptôme par présence de bénéfices secondaires
◦ Symptôme peut témoigner d’un dysfonctionnement familial : le fonctionnement
familial s’organise autour du symptôme de l’enfant pour éviter de se confronter à
ses conflits profonds
Aspect développemental
◦ Expressions cliniques banales à certains âges (anxiété de séparation..)
◦ Symptômes peuvent correspondre à des moments adaptatifs
◦ Contexte environnemental à intégrer (pérennisation des symptômes)
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Manifestations anxieuses et peurs en fonction de l’âge
l’âge
Âge Développement des compétences Principales sources de Troubles anxieux
liées à l’anxiété peur correspondants
Primaire Estime ses centres sur les réussites Performances Anxiété avant les contrôles
8-11 ans athlétique et scolaire académiques ou Phobie scolaire
athlétiques
Adolescence Pensée opératoire formelle Exclusion par les pairs Phobie sociale
12-18 ans Capacité à anticiper les dangers Agoraphobie
L’estime se centre sur les relations aux Trouble panique
pairs
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Trouble Anxiété Généralisée
3 à 7 % avec une incidence plus élevée chez les premiers-nés
et les enfants uniques.
Anxiété Chronique
◦ Tension quasi permanente
◦ Anxiété d’anticipation
◦ Présentation : enfant hypersensible, d’humeur labile, nécessité de
réassurance permanente
◦ Expression : par le langage, plaintes somatiques, décharges motrices
(tics), indirectement dans ses rêves, ses jeux, ses dessins
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Attaque de panique
Plus rare chez l’enfant, prévalence < 1 %.
pic d’incidence entre 15 et 19 ans
Début imprévisible et spontané, très rapidement maximale (moins
de 10 minutes)
Développemental : évolution de l’expression anxieuse du
somatique, au langage, aux pathologies de l’agir (fugues, hétéro
agressivité)
Manifestations subjectives de la crise : impression de malaise
interne, de catastrophe imminente, accompagnée de peur (de
mourir, de devenir fou, de perdre le contrôle de soi même)
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Attaque de panique
Manifestations somatiques souvent au premier plan chez le
très jeune enfant :
◦ Cardiaques :Tachycardie avec palpitations, douleurs précordiales, une
oppression thoracique
◦ Digestifs : nausée, douleurs abdominales, crise diarrhéique ou
polyurique à la sédation de la crise
◦ Pulmonaires : Sensation d’étouffement, striction pharyngée,
hyperventilation
◦ Neurologiques : paresthésies, céphalées, tremblements, crampes,
sensations d’étourdissement, de vertiges, parfois évanouissement
◦ SNA : hypersudation, bouffées de chaleur, froideur des extrémités
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Anxiété de séparation (1)
2 à 8 % des enfants pré-pubères
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Anxiété de séparation (2)
Angoisse excessive lorsque l’enfant se sépare des personnes auxquelles il est
attaché et/ou lorsqu’il est éloigné des siens.
Anticipation de la séparation avec une angoisse se majorant progressivement
pour atteindre son paroxysme au moment de la séparation.
Cette anxiété excessive se manifeste par :
◦ Des pleurs et des crises de colère,
◦ Une résistance active à la séparation,
◦ Manifestations somatiques (céphalées, nausées, douleurs abdominales…),
◦ Ruminations avec perception d’un danger, d’une menace (mal définie…),
Association
◦ Cauchemars
◦ Attitudes de régression : quête permanente et excessive d’attention, besoin d’être
toujours en contact avec le parent, demande de dormir dans la chambre parentale…
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Trouble conversif /Névrose hystérique
Théorie psychanalytique :
Transformation inconsciente du conflit intrapsychique
source d’angoisse en symptomatologie somatique avec
anéantissement de l’angoisse
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Manifestations hystériques
Critères des symptômes hystériques
◦ Absence de systématisation organique
◦ Absence de simulation, ni pathomimie
◦ La suggestibilité
◦ La labilité, la variabilité dans le temps, réversibilité du
symptôme
◦ Existence de facteurs déclenchant, le symptôme n’est pas
choisi par hasard (en rapport avec le conflit sous-jacent)
◦ Bénéfices primaires
◦ Bénéfices secondaires
◦ La « belle indifférence » par rapport à ces symptômes
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Manifestations aiguës : crises tétaniformes, pseudo-
convulsives, à caractère spectaculaire
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Evolution
bénéfices secondaires
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Complications
Extension du symptôme de conversion chronicisé
Psy
◦ Apparition d’autres symptômes névrotiques (phobiques, obsessionnel,
hypochondriaque)
◦ addictions
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Manifestations phobiques
Crainte soudaine, effroi, peur irréfléchie, irrationnelle d’une
situation ou d’un objet ne présentant pas de caractère
objectivement dangereux
◦ Peur disparaissant en dehors de l’objet ou de la situation
◦ Anxiété anticipatoire
Stratégies défensives
◦ Objet contra-phobiques
◦ évitement
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Notion développementale :
◦ Eléments phobiques physiologiques : peur du noir à 2, 3
ans, des gros animaux, des ogres à 3 ans
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Phobies simples ou spécifiques
7-11 ans : 3 à 9%
Peur d’un objet ou d’une situation n’ayant aucun caractère menaçant.
◦ Phobie d’animal
◦ Phobie de phénomènes naturels (orage, eau…)
◦ Phobie situationnelles (transport public, avion, ascenseur)
◦ Phobie du sang
◦ Phobies du sang, familiales, troubles vagaux jusqu’à la syncope
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Agoraphobie
Femme de 18 – 35 ans
Definition :
◦ anxiété liée à des endroits ou des situations
d’où il est difficile de s’échapper ou dans
lesquelles on pourrait ne pas trouver de
secours en cas d ‘attaque de panique
Anxiété anticipatoire ++
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Phobies sociales
Homme, début plus précoce que l’agoraphobie :
adolescence, jeune adulte
7-11 ans : 1%
Phobies sociales partielles :
◦ Liées à des situations particulières (prendre la parole en public,
peur de manger en public, peur d’écrire en public
◦ Phobies sociales généralisées : peur du regard des autres
Anxiété anticipatoire
Conduites d’évitement conduisant à une restriction
progressive de la vie sociale, retrait massif avec isolement
Distorsions cognitives : perte de l’estime de soi, crainte
d’être critiqué, jugé
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Phobie scolaire : refus scolaire
anxieux
Epidémiologie
◦ A partir de 8-9 ans
◦ Sex ratio :1
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Prise en charge
Psychothérapies cognitivo-comportementales
◦ Désensibilisation « in vitro », « in vivo » :Techniques d’exposition
progressive ou rapide à la situation phobogène : phobies simples,
agoraphobies
◦ Restructurations cognitives (correction des systèmes de pensées
erronés qui sous-entendent les phobies
◦ Techniques d’affirmation de soi et d’amélioration des compétences
sociales + /- thérapie cognitive centrée sur les distorsions cognitives
inhérentes au tableau
Chimiothérapies
◦ Traitement de fond : antidépresseurs type IRS (déroxat), AD
tricycliques (tofranil) et βbloquant surtout phobies sociales partielles
◦ Traitement aigu : BZD, attention à l’addiction
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TOC
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Epidémiologie
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Trouble Obsessionnel Compulsif
(1)
Latin, « obsessio » : siège, action d’assiéger
3 types d’obsessions :
◦ Obsessions idéatives
◦ Obsessions phobiques
◦ Obsessions impulsives
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TOC (2)
Obsessions idéatives (folie du doute) : Ruminations obsédantes,
incoercibles portant sur une idée, une image, un nom, un chiffre ou une
pensée abstraite.
Rituels de vérifications
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TOC (3)
Compulsions
◦ Actes répétitifs qui s’imposent au sujet et qu’il ne peut s’empêcher
d’accomplir
◦ Lutte anxieuse (-) intense en partie soulagée par l’acte, mais intense
si l’acte ne peut pas être effectué
Rituels
◦ Formes plus élaborées, plus complexes d’actes compulsifs, valeur
quasi magique de l’acte (annulation)
◦ Séquences d’actes élémentaires, portant sur des actions
quotidiennes, que le sujet s’oblige à effectuer :
◦ Rituels intériorisés ; effectuer des calculs mentaux, arythmomanies
◦ Rituels extériorisés : lavage, habillage, rangements, vérifications
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TOC (4)
Développement :
◦ Selon le niveau de développement reconnaît le caractère égo dystonique des
troubles : honte, peut masquer les S.
◦ L’enfant plus jeune : manifestations non spécifiques d’agitation, de colère, de
repli, difficultés scolaires
Rituels physiologiques :
◦ Faire tomber des objets de manières répétitives, jeux d’apparition et
disparition
◦ Rituels de l’apprentissage sphinctérien
◦ Rituel du coucher
Critères pathologiques :
◦ Apparition tardive, angoisse, mal-être si rituel incomplet, retentissement sur la
vie de l’enfant et de sa famille
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Prise en Charge
Mode de vie
◦ Maintien de l’insertion sociale
◦ Voyage, changement de cadre, pour éviter la ritualisation de toute la vie
active
Psychothérapies
Analytique, de soutien
Comportementales (rituels prépondérants)
◦ Exposition in vivo
◦ Prévention de la réponse (résister à la nécessité de ritualiser en présence
du thérapeute)
Chimiothérapie
◦ AD type AD tricycliques, Sérotoninergiques
◦ Traitement adjuvants :
Anxiété importante : anxiolytiques BZD
Ruminations obsessionnelles très invalidantes : neuroleptiques
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Complications des troubles anxieux
Troubles du comportement (opposition, agitation,
instabilité)
Troubles de l’adaptation sociale (phobie scolaire)
Troubles de l’attention (troubles déficitaires de
l’attention)
Syndrome dépressif
Addictions, troubles des conduites
Autres névroses
Troubles de la personnalité
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Principes thérapeutiques des troubles
anxieux de l’enfant
Prévention
◦ Le repérage précoce interventions chez le nourrisson et le jeune enfant
◦ L’accompagnement des parents : environnement / interactions entre l’enfant et ses
parents.
Principes et moyens thérapeutiques :
o Psychothérapies : alliance thérapeutique avec les parents.
◦ individuelle ou familiale, analytique ou cognitivo -comportementale.
o Prescriptions médicamenteuses :
◦ jamais isolées.
◦ Réservées aux formes d’angoisse intense
◦ durées courtes (ne dépassant pas quelques semaines).
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