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1. La place de l’enfant au sein du conflit juridique : Effets psychiques
2. Instrumentalisation de l’enfant : Les conflits sur la résidence
3. Parent Agresseur & Emprise sur l’enfant
1« SAP » concept clinique ou frauduleux ?
2 Les cas du « SMPP »
3 Allégations ou vérité : les violences sexuelles
4 Ex instrumentalisation des petits enfants : « droit des grands parents »
Docteur Pierre Lévy Soussan
pefe.paris@gmail.com
levysoussan@free.fr
« Destins de l’adoption » Fayard, 2010
« Eloge du secret » Fayard, 2010
« Tout enfant plongé dans une famille tend à élever celle-ci à
son niveau d’incompétence parentale, filiative parfois fatale »
Enfant est un point d’ouverture/fermeture généalogique ou
filiative : questions existentielles, fondamentales
Répétition et révélation de failles Intergénérationnelles ,
parfois mortifère
Flou des montages de l’identité : « perte des repères » des
sociologues, déqualification du père, de la mère
J. Bédard (2002) est explicite :
« Lorsque nous intervenons auprès d’une famille, nous devons nous rappeler
que notre alliance avec l’enfant prime sur notre alliance avec les parents.
Pourquoi ? Simplement parce que l’enfant est plus vulnérable. Pour ne pas
se sentir trahis, les parents doivent savoir d’avance que nous accordons la
primauté à l’enfant. Cette primauté formera d’ailleurs la base même de
l’alliance thérapeutique qui devrait résulter d’un sain exercice de l’autorité
sociale ».
Réalité Historique
FILIATION
CORPS
LIENS
LOI ψ
SANG
Réalité Vérité
Psychique Biologique
Vérité
AXE biologique
« Produits du corps » de l’un et de l’autre sexe
Lien naturel
Insuffisant pour « être /naître parent »
AXE juridique
Cadre législatif qui définit les règles de filiation.
Lien énoncé
Fiction juridique en adéquation Fiction Psychique
Lien entre biologique, social et dimension Subjective
AXE psychique
Sentiment subjectif CS/ICS de sa propre vérité
Lien construit
Réappropriation de la Filiation parentale à travers
l’élaboration des failles transmises conscientes et
inconscientes dans leur histoire passée infantile
« Toute organisation à tendance à
s’identifier, à maintenir la même structure
que le problème qu’elle essaye d’affronter et
pour laquelle elle a été crée »
Ensemble de processus conscient et inconscient, psycho-
affectifs, identitaires (devenir-parent) et identificatoires
(identification, empathie à l’enfant) qui se développent
et s’intègrent au cours de la maternité ou de l’arrivée de
l’enfant (adoption).
Crise d’identité secondaire à la reviviscence des conflits
infantiles, pubertaires, de couple.
Dimension intergénérationnelle : Problématique de la
dette réactivée.
Relations à l’enfant / attaque de l’autre à travers lui:
Adaptées
Violence (physique, sexuelle, psychique)
Fusionnelle/Narcissique/Perverse
Emprise, Instrumentalisation, manipulation contre autrui
Rejet, Délaissement, Indifférente, inexistante.
Enfant : point d’ouverture ou de fermeture (faille)
généalogique ou filiative, intrication sexualité et
mort : questions existentielles.
❖ Suicide comme parricide symbolique, refus de la dette
❖Toxicomanie, violence sans culpabilité
❖ Infanticide >>>>Parricide, matricide
❖Idéologie meurtrière « assassins sans culpabilité »
❖Décomposition du lien : de parole, du lien social
❖Désintégration des montages de l’identité : « perte des
repères » des sociologues
❖Dépression au long cours, conduites mortifères, d’échecs
❖Relations sociales dans la répétition de la maltraitance
« Conflits » sur la résidence : lieu de prédilection des
violences faites aux mères, par enfants interposés.
L’un est actif, l’autre est réactif.
Le non respect de la place de l’un par l’autre est toujours
violence envers l’enfant. Un ex-conjoint violent est
souvent aussi un père violent post-séparation
Loi de 2002 : vision égalitariste de l’homme et de la
femme au détriment de la mère : « co-parent »
Vision sociologique de la famille, à l’encontre de l’intérêt
de l’enfant
Troubles secondaires à « l’imposition » de la R.A.
LA NOTION DE « CONFLIT » MASQUE LA VIOLENCE ET L’
ASYMETRIE DES POSITIONS
Toute violence intrafamiliale redéfinit qualitativement les places
subjectives de chacun donc de leurs places légitimes :
→ mère, père, fils, fille : vérité psychique de la filiation
Le non respect de la place de l’un par l’autre est toujours violence envers
l’enfant Un mari violent est souvent aussi un père violent :
Effet Psychique sur l’enfant Violence Conjugale >>> sévices physiques
sauf si l’enfant est maltraité par l’autre
"Early abuse negatively impacts the developmental trajectory of the right brain,
dominant for attachment, affect regulation and stress modulation, thereby
setting a template for the coping deficits of both mind and body that
characterize PTSD symptomatology"
(Schore, 2002, p.9).
1. Re vécu:
Jeu post-traumatique répétitif 3. Signes de suractivité
Détresse avec rappels autonomique
Épisodes dissociatifs : de l’inattention •Trouble du sommeil
à l’évitement, au gel, à la rêverie •Attention à court terme
diurne, •Hypervigilance
fugue, dépersonnalisation •Réactions de sursaut
jusqu’à évanouissement ou catatonie
4. Nouvelles peurs et agression
2. Indifférence généralisée, ou Comportement agressif
interférence Comportement adhésif
avec les étapes du développement: Peur de la toilette/ou autre
Retrait social Tics, Tr Psychosomatiques,
Affect restreint retard de croissance, phobies
Perte de compétences motrices, multiples
sensorielles, cognitives, instinctuelles
A court terme
Reviviscence répétitive, de scènes traumatiques transformées par vécu dissociatif
Reconstruction néo réalité : « papa a frappé maman avec un couteau »
Tableau d’hyper-vigilance à l’environnement
Etayage aux percepts externes, aux bruits, aux changements vécus comme effraction
Atteinte de l’autoreprésentation de Soi, des percepts internes sensori-moteurs.
A moyen terme
Indisponibilité parentale face aux besoins de l’enfant :
incapacité relationnelle avec les personnes, les choses, le monde : ni lien à soi, ni aux autres
Envahissement par la notion de perte, de manque affectif
Hyper-investissement intellectuel /phobie scolaire
Faux self : « Normopathie ». Tableau de surmaturité/suradaptation.
Perte de la fiabilité de la relation à autrui, au monde, rejet/attraction contact autrui
Double Disqualification Parentale
Même si l’un est agresseur de l’autre, les deux perdent leur fonction protectrice, leur
compétence parentale.
Absence de construction de la sécurité affective de base, de confiance dans le monde.
ennuyeuse,
Réaction normale, prévisible à la non adaptée
situation de divorce, de à l’enfant
séparation
Processus développemental
Attitude défensive légitime
normal: phase ambivalentielle, Maladie psychiatrique du parent :
oppositionnelle (adolescence). psychose, bipolaire, border-line
Relation « désagréable » avec le Pathologie grave de la personnalité
« beau-parent » : rejet implicite, (paranoïaque, addictive, violente,
explicite perverse, narcissique)
Epreuve de réalité remplacée par une épreuve de force
Corrélation violence conjugale antérieure, manipulation,emprise
Contamination de l’emprise sur les tiers : Refus du 1/3 juridique, social, psychique.
Violence sexuelle (père>>mère) : surprotection, non révélation : 80% sont les pères. « tout le
monde le fait » (ruse)
Négligences, carences : mère >>père
Violences physiques graves : mère<<père
Mais séparation ↗ :
Défense du père : accusation de la mère « d’emprise », de « SAP » , de SMPP ++++
Révélation des agressions du passé par :
↗ sent. Sécurité chez la mère, plus disposée à croire l’enfant car séparation
difficulté d’empêcher l’enfant de parler
Du présent : père seul a plus d’occasions, geste « déplacé » ou plus.
Fréquence de l’association Perversion Narcissique et sexuelle /enfant
Enfant sous emprise : dénigrement, justifications
futiles, absence d’ambivalence, parti pris, faits non
vécus, absence de bon souvenir, exagération, discours
en miroir (parentification).
Défense du père : accusation de la mère « d’emprise »,
de « SAP » , de SMPP Révélation des agressions du
passé par :
↗ sent. Sécurité chez la mère, plus disposée à croire
l’enfant car séparation
difficulté d’empêcher l’enfant de parler
Fréquence de l’association Perversion Narcissique et
sexuelle /enfant
il a été jugé que des grands-parents dénigrant
constamment les parents d’un enfant, se livrant à
un harcèlement méthodique, psychique, ayant des
propos disqualifiants, insidieux, violents, sans se
préoccuper des répercussions sur un enfant, voire
devant lui, ne pouvaient obtenir de droit de visite.
Cette modalité relationnelle préexistait avant
l’arrivée de l’enfant qui n’a fait qu’amplifier cette
« dys-grand-parentalité ».
Les conventions internationales priment et les magistrats
devront tenir compte dans leurs jugements de l’article 3-1 de
la convention relative aux droits de l’enfant du 26 janvier
1990, qui prévoit :
« Dans toutes les décisions qui concernent les enfants,
qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de
protection sociale, des tribunaux, des autorités
administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur
de l'enfant doit être une considération primordiale ».
Arrêt n°1092 du 13 septembre 2013, Cour Cassation : Fraus
omnia corrompit.
Opinion dissidente du Juge Nussberger, Affaire Mandet c.
France (requête no 30955/12) Arrêt Strasbourg, 14 janvier
2016.
Remarques sur les études citées en faveur de la résidence alternée
avant 3 et 6 ans ou comment rouler dans la farine les médias et les
politiques Thyma 06/03/2018 ,Maurice Berger
Bauserman R, 2002, « Child adjustment in joint custody versus sole
custody », journal of Family Psycholoy, 16, pp 91-102.
Berger M , 2009, “La résidence alternée pour les enfants de moins
de trois ans : une pièce sombre”, Spirale, n° 49, pp 43-56.
Berger M, Ciccone A., Guedeney N., Rottman H, 2004, « La
résidence alternée chez les enfants de moins de six ans : une
situation à haut risque psychique », Devenir, vol. 16, n°3, pp. 213-
228.
Izard E., 2009, « Troubles psychiques observés chez les enfants
vivant en résidence alternée non conflictuelle », Revue de
neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence, 57, pp. 167-245.
Phélip J., Berger M. 2012, Divorce, séparation : les enfants sont-ils
protégés ? Paris, Dunod
Chez l’enfant : 9. Maladie psychiatrique du parent : psychose,
1. Réaction normale, prévisible à la situation de bipolaire, border-line
divorce, de séparation 10. Pathologie grave de la personnalité
2. Processus développemental normal chez (paranoïaque, addictive, violente, perverse,
l’enfant : phase (ambivalentielle, narcissique)
oppositionnelle), adolescence. 11. Demande de maternage, de soins, hyper-
3. Trouble anxieux généralisé, séquelles SSPT parentalisation de l’enfant, enjeux
4. Relation « désagréable » avec le « beau- narcissiques : valorisation statut de parent…
parent » : rejet implicite, explicite 12. Avant la séparation : Expériences précoces
5. Attitude défensive légitime contre les traumatiques, rares ou absentes
attitudes inadéquates → traumatiques du 13. Vision antérieure* ou actuelle** de violence
parent délaissé : emprise, violence contre l’autre parent (mère>>>père) :
psychique, « lavage de cerveau »… items 6 à corrélation des violences (**pendant DDV &
15 DDH).
14. Violence psychique, emprise : en cours
Chez le parent « délaissé » : 15. Violence physique, sexuelle ++++ : en cours
6. Relation non adéquate, ennuyeuse, non Chez le parent « refuge »
adaptée à l’enfant EMPRISE SUR L’ENFANT :
7. Discours attaquant, dénigrant l’autre parent : 16. 0,4% (M.Justice Canada) : Emprise si profil
refus des contacts, menaces, violence manipulateur, victimaire outrancier,
verbale, disqualification place de parent perversion Narcissique associée, pathologie
8. Corruption de l’enfant, exacerbation conflit psychiatrique sévère.
de loyauté Fausses allégations de l’enfant et du « parent
refuge » quant aux « violences dénoncées » (0,8 &
6% Berger&Izard revue littérature 2021)