Vous êtes sur la page 1sur 41

INTRODUCTION : La Loi de Peter de l’enfance, les dysfonctionnements en réseau,

Score ACE
1. La place de l’enfant au sein du conflit juridique : Effets psychiques
2. Instrumentalisation de l’enfant : Les conflits sur la résidence
3. Parent Agresseur & Emprise sur l’enfant
1« SAP » concept clinique ou frauduleux ?
2 Les cas du « SMPP »
3 Allégations ou vérité : les violences sexuelles
4 Ex instrumentalisation des petits enfants : « droit des grands parents »
Docteur Pierre Lévy Soussan

Médecin Directeur COFI-CMP Paris 14


Médecin fondateur du Pôle Expertises Familles & enfants : PEFE

pefe.paris@gmail.com

levysoussan@free.fr
« Destins de l’adoption » Fayard, 2010
« Eloge du secret » Fayard, 2010
 « Tout enfant plongé dans une famille tend à élever celle-ci à
son niveau d’incompétence parentale, filiative parfois fatale »
 Enfant est un point d’ouverture/fermeture généalogique ou
filiative : questions existentielles, fondamentales
 Répétition et révélation de failles Intergénérationnelles ,
parfois mortifère
 Flou des montages de l’identité : « perte des repères » des
sociologues, déqualification du père, de la mère
 J. Bédard (2002) est explicite :
« Lorsque nous intervenons auprès d’une famille, nous devons nous rappeler
que notre alliance avec l’enfant prime sur notre alliance avec les parents.
Pourquoi ? Simplement parce que l’enfant est plus vulnérable. Pour ne pas
se sentir trahis, les parents doivent savoir d’avance que nous accordons la
primauté à l’enfant. Cette primauté formera d’ailleurs la base même de
l’alliance thérapeutique qui devrait résulter d’un sain exercice de l’autorité
sociale ».
Réalité Historique

FILIATION

CORPS

LIENS
LOI ψ
SANG
Réalité Vérité
Psychique Biologique
Vérité
 AXE biologique
 « Produits du corps » de l’un et de l’autre sexe
 Lien naturel
 Insuffisant pour « être /naître parent »

 AXE juridique
 Cadre législatif qui définit les règles de filiation.
 Lien énoncé
 Fiction juridique en adéquation Fiction Psychique
 Lien entre biologique, social et dimension Subjective

 AXE psychique
 Sentiment subjectif CS/ICS de sa propre vérité
 Lien construit
 Réappropriation de la Filiation parentale à travers
l’élaboration des failles transmises conscientes et
inconscientes dans leur histoire passée infantile
« Toute organisation à tendance à
s’identifier, à maintenir la même structure
que le problème qu’elle essaye d’affronter et
pour laquelle elle a été crée »
 Ensemble de processus conscient et inconscient, psycho-
affectifs, identitaires (devenir-parent) et identificatoires
(identification, empathie à l’enfant) qui se développent
et s’intègrent au cours de la maternité ou de l’arrivée de
l’enfant (adoption).
 Crise d’identité secondaire à la reviviscence des conflits
infantiles, pubertaires, de couple.
 Dimension intergénérationnelle : Problématique de la
dette réactivée.
 Relations à l’enfant / attaque de l’autre à travers lui:
 Adaptées
 Violence (physique, sexuelle, psychique)
 Fusionnelle/Narcissique/Perverse
 Emprise, Instrumentalisation, manipulation contre autrui
 Rejet, Délaissement, Indifférente, inexistante.
Enfant : point d’ouverture ou de fermeture (faille)
généalogique ou filiative, intrication sexualité et
mort : questions existentielles.
❖ Suicide comme parricide symbolique, refus de la dette
❖Toxicomanie, violence sans culpabilité
❖ Infanticide >>>>Parricide, matricide
❖Idéologie meurtrière « assassins sans culpabilité »
❖Décomposition du lien : de parole, du lien social
❖Désintégration des montages de l’identité : « perte des
repères » des sociologues
❖Dépression au long cours, conduites mortifères, d’échecs
❖Relations sociales dans la répétition de la maltraitance
 « Conflits » sur la résidence : lieu de prédilection des
violences faites aux mères, par enfants interposés.
 L’un est actif, l’autre est réactif.
 Le non respect de la place de l’un par l’autre est toujours
violence envers l’enfant. Un ex-conjoint violent est
souvent aussi un père violent post-séparation
 Loi de 2002 : vision égalitariste de l’homme et de la
femme au détriment de la mère : « co-parent »
 Vision sociologique de la famille, à l’encontre de l’intérêt
de l’enfant
 Troubles secondaires à « l’imposition » de la R.A.
LA NOTION DE « CONFLIT » MASQUE LA VIOLENCE ET L’
ASYMETRIE DES POSITIONS
 Toute violence intrafamiliale redéfinit qualitativement les places
subjectives de chacun donc de leurs places légitimes :
→ mère, père, fils, fille : vérité psychique de la filiation

 Le non respect de la place de l’un par l’autre est toujours violence envers
l’enfant Un mari violent est souvent aussi un père violent :
 Effet Psychique sur l’enfant Violence Conjugale >>> sévices physiques
 sauf si l’enfant est maltraité par l’autre

 La perte du statut psychique de parent, « crédibilité, confiance» est l’une


des conséquences de la violence parentale devant l’enfant.
 En particulier lorsque l’emprise sur l’autre parent ou sur l’enfant est utilisé dans le
cadre du conflit.
 Devant une violence subie ou perçue il est plus simple pour l’appareil psychique de ne
pas, de ne plus symboliser la réalité.

 Devenir Adulte chez l’enfant de la V. conj.: 60% de troubles. Dépression,


addiction (anesthésie), réminiscences intrusives, flash, cauchemar,
illusions sensorielles, accès de violence incompréhensible contre autrui
secondaire à facteur déclenchant minime, emprise perverse sur autrui.
 1977 (Maclean) ; 1979 (Terr); Pynoos (1990)

 “Tout événement, vécu de façon directe ou en tant que


témoin, qui menace l’intégrité physique et/ou
émotionnelle de l’enfant, ou celle de la personne
responsable de lui.

 Les nourrissons et les jeunes enfants perçoivent et se


souviennent d’événements traumatiques (mémoire
implicite qui ne nécessite pas une prise de conscience ou
un souvenir rapporté) et développent un SSPT.

 Les compétences développementales ont une influence


significative, sur le niveau à partir duquel un événement
devient traumatique pour un enfant, et sur la
phénoménologie des réactions traumatiques.
 La variable traumatique la plus prédictive d’un développement de SSPT chez
ces enfants n’est pas un événement dirigé contre leur corps, mais le fait d’avoir
été témoin d’une menace sur la personne qui s’occupe d’eux.

 Les enfants avec des attachements traumatiques, c.a.d désorganisés, très


fréquents chez ceux qui vont en familles d’accueil, sont à risque fort de
développer un SSPT dans le présent comme dans le future car:

"Early abuse negatively impacts the developmental trajectory of the right brain,
dominant for attachment, affect regulation and stress modulation, thereby
setting a template for the coping deficits of both mind and body that
characterize PTSD symptomatology"
(Schore, 2002, p.9).
1. Re vécu:
Jeu post-traumatique répétitif 3. Signes de suractivité
Détresse avec rappels autonomique
Épisodes dissociatifs : de l’inattention •Trouble du sommeil
à l’évitement, au gel, à la rêverie •Attention à court terme
diurne, •Hypervigilance
fugue, dépersonnalisation •Réactions de sursaut
jusqu’à évanouissement ou catatonie
4. Nouvelles peurs et agression
2. Indifférence généralisée, ou Comportement agressif
interférence Comportement adhésif
avec les étapes du développement: Peur de la toilette/ou autre
Retrait social Tics, Tr Psychosomatiques,
Affect restreint retard de croissance, phobies
Perte de compétences motrices, multiples
sensorielles, cognitives, instinctuelles
 A court terme
 Reviviscence répétitive, de scènes traumatiques transformées par vécu dissociatif
 Reconstruction néo réalité : « papa a frappé maman avec un couteau »
 Tableau d’hyper-vigilance à l’environnement
 Etayage aux percepts externes, aux bruits, aux changements vécus comme effraction
 Atteinte de l’autoreprésentation de Soi, des percepts internes sensori-moteurs.

A moyen terme
 Indisponibilité parentale face aux besoins de l’enfant :
 incapacité relationnelle avec les personnes, les choses, le monde : ni lien à soi, ni aux autres
 Envahissement par la notion de perte, de manque affectif
 Hyper-investissement intellectuel /phobie scolaire
 Faux self : « Normopathie ». Tableau de surmaturité/suradaptation.
 Perte de la fiabilité de la relation à autrui, au monde, rejet/attraction contact autrui
 Double Disqualification Parentale
 Même si l’un est agresseur de l’autre, les deux perdent leur fonction protectrice, leur
compétence parentale.
 Absence de construction de la sécurité affective de base, de confiance dans le monde.

 Tableau de retrait, de rejet du monde, dépression, perte de l’autonomie, dépendance, sacrifice


pour éviter l’effondrement d’un parent
 Revendication d’aller chez le parent agresseur ou bien « être avec les deux ».
 Tableau de violence : Enfant terrible, tyran, agressif, bagarreur, violence extrême avec parfois
cruauté (identification à l’agresseur)
 Scénarios fantasmatiques traces des interactions parentales comportementales et verbales.
 L’obligation pour la justice de «faire parler, d’entendre»
l’enfant ne favorise pas le processus de reconstruction d’une
intimité traumatisée.
 L’enfant se défend de cette nouvelle intrusion des adultes
dans son monde intérieur en utilisant les seules armes dont il
dispose:
 Symptôme somatique, psychique, comportementale
 le silence, le déni : « il ne s’est rien passé »
 La protection de l’agresseur voire l’accusation du parent protecteur
 la surenchère affabulatrice
 L’accusation de l’agresseur
 Violence sexuelle : la plus sous rapportée, la plus difficile à détecter.
 30 % de révélations/Dg pdt enfance 70% de non dg jusqu’à l’âge
adulte
 20 % arrivent à verbaliser leur souffrance pendant les Visites
Médiatisées
 SAP (début dans les « eighties » aux USA, 2003 : suicide de Gardner) :
 discours de l’enfant reflète l’aliénation par la mère dès qu’il exprime des
réticences à se rendre chez le père (« rejet injustifié ou inexplicable d’un
parent par un enfant ») : refus enfant=aliénation par la mère
 Fausses allégations d’abus sexuels faites par les enfants, dans un
contexte de litige concernant leur garde : « 90% des divorces
conflictuels »
 Refus par la communauté scientifique : DSM4, 5, OMS CIM11 (sauf 1 an
en 2019, comme code extensif), malgré les pressions des « pro-
Gardner » : « Junk Science »
 Origine « perverse » du concept : Fraus omnia corrumpit : Gardner pro-
éducation sexuelle active par le père → banalisation, dépénalisation de
l’inceste et d’autres perversions sexuelles.
 Re-looking « condition psychologique particulière d’un enfant qui s’allie
fortement à l’un de ses parents (le parent préféré) et rejette la relation
avec l’autre parent (le parent aliéné) sans raison légitime ». Paul
Bensussan : prosélytisme toujours en cours (projets de loi, manuels
scolaires, formation avocats, magistrats…)
Syndrome de Stockholm : « prise d’otage »
 Combien d’enfants «aiment l’agresseur » aussi terrible
soit-il. En protégeant l’agresseur, l’enfant se protège car
les limites entre eux ont été abolies.
 MAIS la dépendance a été « vitale » et ancienne ++++
 Cas de l’affaire Manechez
 Temporalité de la parole :
 Le temps nécessaire avant qu’un enfant accepte de parler
d’un parent « maltraitant ».
 Certains enfants se mettent à hurler si l’on parle de la
réalité de ce qu’ils ont vécu trop tôt.
 Illusion de l’équation « sociologique » : temps identique = autorité identique = parents
égaux. Psychologie : notion de complémentarité de rôle, d’asymétrie entre les parents
 Accès égalitaire temporelle aux parents va entrainer une Discontinuité affective et
psychique et une fragilité de toutes les places : Solution perdant, perdant, perdant.
 il n’y a pas de symétrie possible car l’enfant est :

 immature, sa personnalité est en construction


 totalement dépendant de son entourage, et n’a pas (ou a peu) la parole pour
exprimer ce qu’il ressent.
Que se passe-t-il :
 si l’alternance va à l’encontre de son équilibre affectif ? ( nécessité d’avoir des
repères stables, répétitifs à son plus jeune âge)
 si le parent ne peut apprécier les risques d’une telle alternance ?
 si les relations personnelles de chacun des pères et mères avec l’enfant sont
artificielles, pathogènes pour l’enfant ?
 si l’enfant est utilisé contre l’autre parent dans le cadre d’un conflit ?
 Ses droits découlent de la reconnaissance de sa vulnérabilité et la question devrait être
« comment protéger son développement en fonction de nos connaissances ? »
 Ce n’est pas dans l’existence de ses droits que l’enfant a besoin d’assistance, mais
plutôt dans l’exercice de ceux-ci.
Conflit Juridique comme 2nd lieu d’affrontement Risques du côté de l’enfant :
 instrumentalisation de l’enfant, enfant objet  Déstabilisation des repères affectifs,
 Instrumentalisation de la justice sociaux, scolaires
 Sentiment d’insécurité, A. d’abandon
Risques psychologiques du côté de la mère :  Sentiment dépressif, confusion
 Agressivité / mère souvent considérée comme  Perte de confiance /monde des adultes
responsable de la séparation ;   sentiment de Confiance électif
 Retrouvailles difficiles pendant plusieurs  Refus des contraintes scolaire ou familiale ;
jours : évitement, perplexité, tristesse,
 au long cours :
agressivité, conduites incompréhensibles ;
 ni père, ni mère : atteinte filiative
 Epuisement psychique, Dépression,
désinvestissement  « Faux self »
 Surprotection de l’enfant « justifiant les  Agressivité, provocations multiples
accusations/père.  Affectivité : endurci, hypersensible,
attitudes régressives, perte de
l’insouciance
Risques psychologiques du côté du père :
 Sommeil : insomnie, cauchemar
 Image angoissante, intouchable/enfant
 A. Séparation : collage/mère, repli, rejet
 Rejet hostile de l’enfant
 Psychosomat: eczéma, asthme
 Colère, jalousie, sentiment d’injustice, rupture
non assumée  Cognitifs : pseudo-débilité, échec
scolaire.
 Dépendance affective, symptômes dépressifs
 Passivité : perte de l’initiative, rêveries
sans créativité
 Le non respect de la place de l’un par l’autre est toujours violence
envers l’enfant.
 Un conjoint violent est souvent un père violent :
 Effet psychique sur l’enfant de la violence post-conjugale>>> violences
physiques contre lui
 Perte de la fiabilité de la relation à autrui, au monde, rejet/attraction
contact autrui
 Double Disqualification Parentale
 Même si l’un est agresseur de l’autre, les deux perdent leur fonction
protectrice, leur compétence parentale : perdant, perdant, perdant
 Absence de construction de la sécurité affective de base, de confiance
dans le monde.
 Indisponibilité maternelle face aux besoins de l’enfant

Perte du statut Filiatif de parent avec atteinte :


de sa « crédibilité » de figure protectrice,
de la confiance de l’enfant en lui +++++
En particulier si l’enfant est instrumentalisé contre l’autre
parent
Discours attaquant, dénigrant
l’autre parent : refus des contacts,
0,8 à 6% menaces, violence verbale,
disqualification place de parent
Fausses Allégations de l’enfant et Vision antérieure* ou actuelle**
du « parent refuge » quant aux de violence contre l’autre parent
(mère>>>père) : corrélation des
« violences dénoncées » violences (**pendant DDV &
0,4% : si Emprise avec profil DDH).
manipulateur, victimaire outrancier,
perversion Narcissique associée,
pathologie psychiatrique sévère.

ennuyeuse,
Réaction normale, prévisible à la non adaptée
situation de divorce, de à l’enfant
séparation
Processus développemental
Attitude défensive légitime
normal: phase ambivalentielle, Maladie psychiatrique du parent :
oppositionnelle (adolescence). psychose, bipolaire, border-line
Relation « désagréable » avec le Pathologie grave de la personnalité
« beau-parent » : rejet implicite, (paranoïaque, addictive, violente,
explicite perverse, narcissique)
Epreuve de réalité remplacée par une épreuve de force
Corrélation violence conjugale antérieure, manipulation,emprise

 Refus d’adapter la garde au rythme, au trouble de l’enfant


 Déni d’altérité, de son intériorité.
 Refus de la mise en place des soins
 Disqualification de l’autre parent
 Menaces, manipulation, chantage affectif, fascination, séduction, humiliation,
influence, loi du silence « ne le dis à personne » « c’est notre secret » « tu es
mon unique amour » « si pas de RA, si tu parles je vais en prison/tu ne me
verras plus »
 Mystification : tromper qqu’un dans sa perception de lui-même « je sais mieux que toi ce
que tu penses, ressens, vis », capture visuelle.
 Double Lien : car relation de pouvoir, « rendre l’autre fou », confusion
 Légitimité destructive : bon droit de faire mal à autrui, torture morale, physique,
vengeance à caractère substitutif …
 Relation d’imposture : perversion de la dialectique, parentification de l’enfant

Contamination de l’emprise sur les tiers : Refus du 1/3 juridique, social, psychique.
 Violence sexuelle (père>>mère) : surprotection, non révélation : 80% sont les pères. « tout le
monde le fait » (ruse)
 Négligences, carences : mère >>père
 Violences physiques graves : mère<<père

1. Confusion enfant/parent agresseur : enfant-tyran, enfant coupable .


 Terrorisme de la souffrance
 Chantage affectif, vampirisation du moi de leur enfant
 Fusion/rejet : ni avec toi, ni sans toi
 Captation narcissique « c’est pour ton bien » « tu es ma vie »
 Perversion narcissique, pacte du silence, corruption (fratrie)
 Délire « parental », ∑ d Münchhausen P. Procuration.: « Pour un nouveau né de qq
mois : Si tu pars je demanderai une garde alternée et je t’en ferai baver », alors même
que le père avait disparu pendant toute la grossesse sans donner de nouvelles avant
une apparition surprise à la mairie pour reconnaître l’enfant; insultes, dénigrement,
relation d’emprise, cris, chantage au suicide, à la précarité.

2. Réaction de l’enfant : Surprotection du parent maltraitant


• « terreur du contact, terreur du rejet »
• Idéalisation, Déni de la maltraitance
• Fixation traumatique, répétition sur d’autres enfants
• Parentification ( parent secret, femme cachée, soignante), surmaturité, mission
d’amour inconditionnel
 Concepteur « pervers » : Fraus omnia corrompit
 « Celui qui le dit qui l’est » : demande de transfert, de
RA « au nom de.. », projection/inversion
 Elargissement du concept (SOS Papa) : « de
l'accommodation par celle-ci du rejet par l'enfant de
son père, en épousant sa souffrance et sa révolte »
 → tout parent qui n'oblige pas son enfant à rencontrer
le parent dont il se plaint sera diagnostiqué « parent
aliénant ». (Transition, VM…)
 Les troubles de la personnalité´ sont désormais des troubles mentaux
« Comme les autres ».
 Altération du soi (identité et direction de soi) et du fonctionnement
interpersonnel (empathie ou intimité).
 Personnalité : intégration stable et individualisée d’un ensemble de
comportements, d’émotions et de cognitions, fondée sur des
modes de réactions à l’environnement qui caractérisent chaque
individu (Cottraux et Blackburn, 2005).
 La personnalité inclut à la fois le tempérament d’origine génétique et
le caractère qui résulte des apprentissages et des événements de vie
de chacun.
 INTENSITE : Les cinq niveaux de sévérité : 0 = Pas d’altération, 1 =
Légère altération, 2 = Altération modérée, 3 = Sérieuse altération, 4 =
Altération extrême.
 A. Altération du soi (identité et direction de soi) et du
fonctionnement interpersonnel (empathie ou intimité).
 B. Un trait pathologique ou plus, ou bien des facettes
correspondant à des traits.
 C. L’altération de la personnalité et l’expression des traits sont
relativement stables dans le temps et constants à travers les
situations.
 D. L’altération de la personnalité et l’expression des traits ne sont
pas mieux compris comme normaux en considérant le stade du
développement ou le contexte socioculturel.
 E. L’altération de la personnalité et l’expression des traits ne sont
pas seulement dus à l’effet direct d’une substance (ex : addictions)
ou à un état qui relève de la médecine générale (ex : traumatisme
crânien).
 P ouvoir /Loi : Conviction de disposer d'un droit : tout leur est dû, tous désirs réalisés
 H ors Norme : Conviction qu’ils sont spéciaux et uniques et qu'ils ne doivent
s'associer qu'avec des personnes hors normes
 A dmiration /admiré : besoin d'être admiré de façon inconditionnelle, surestimation
de ses réalisations
 N : Haine chagrine, envie, convoitise, des autres et sentiment que les autres l’envie.
 T orsion des autres et de la réalité : Instrumentalisation : Exploitation des autres,
mensonges, chantages, faux et usages de faux, intimidation
 A rrogance, fierté, suffisance, hautain, énervement, rage à la frustration, besoins
contrariés
 S exe, Argent, Beauté : fantasmes de succès, d'influence, de pouvoir, d'intelligence,
de beauté, ou d'amour parfait illimités
 M égalomanie : sentiment exagéré et infondé de leur importance et de leurs talents
 E mpathie : Manque d’empathie
• Chez PN : vécu ans l’enfance de Trauma R. P, séduction précoce, incestuelle/mère ou de
violence Psychique→ soumission, attente, soumission tyrannique → colmatage perte,
non dû, détresse originaire.
• Aisance, superficialité dans les relations sociales, Distorsions dans les relations aux
autres
• Self : grandiose : Ambitions, fantasmes grandioses, « caractériel irréaliste » /sentiment
d’infériorité ; Etre « noble, pur, moralisateur, au-dessus de tout soupçon »
• Sentiment d’ennui et de vide, plainte, honte, hypocondrie : autre comme protection
contre détresse absolue (Freud).
• Recherche de richesse éclat, pouvoir, beauté.
• Déficience dans la capacité à s’aimer, à aimer autrui, perversions sexuelles associées
• ↓Peu d’empathie envers autrui, exploitation d’autrui ↑
• Insatisfaction chronique de leur vie/envie intense d’autrui, activement refoulée
• Dépendance admiration, approbation extérieure
 → Recherche admiration de l’autre
« idolâtrie » (personnalité hystérique souvent )
 → Prédisposition de l’autre à la défaillance
narcissique, séduction/Image de l’autre
 → Organisation de la séduction, de son profil
de « victime » pour attirer sa proie,
de « l’élection spéciale » de l’autre.
 DOMINATION DE L’AUTRE/EMPREINTE sur
L’AUTRE (Dorey)
 Attaque du narcissisme d’autrui, « prédateur,
sadisme moral », de sa vitalité, créativité, sa
beauté…de sa souffrance, ses larmes,
« vampire/voyeur émotionnel », ses différences.
 Neutralisation des désirs de l’autre : danger de
l’altérité
 Disqualification du narcissisme d’autrui : le
traite comme une « chose » « objet » dénigrement
car // jouissance d’être dépossédé de son désir
propre ++++
 Organisation de la peur, de l’angoisse, de
l’humiliation de la victime, « double bind » : « faute
sans objet », « jamais bien » « culpabilité de base » :
malentendu, incertitude +++ doutes sur soi.
 Acceptation de l’autre de se « sacrifier pour
lui », masochisme moral, soumission
→Débordement sur l’enfant : enjeu de pouvoir, domination /rejet si résiste,
si perd le procès.
→ Reproche d’être collé à l’enfant qui a les angoisses qu’il/elle a provoqué…
➔ Reproche de soigner l’enfant des troubles dont il/elle est responsable
➔ « Réveil » de la mère (ou du père) quand l’enfant paraît +++ : maso oui, pas sadique
dans les bons cas !!! phase de rébellion 4° phase : libération
 Passé de relations pathologiques de couple, violence verbale,
physique, peurs, terreurs du conjoint, isolement, dépression,
passivité
 Mères (pères ↘↘↘↘) :
 Impuissance à protéger l’enfant de ce qu’il vit, atteinte f (M) : +++
 apporte de manière caricaturale et maladroite un épais dossier destiné à
prouver leur bonne foi
 attitude d’autoprotection agressive, ce qui peut les desservir si on n’est pas
au courant de ce processus de désorganisation défensive.
 Place des grands parents
 Vont soigner l’enfant des conséquences somatiques de son atteinte
psychique → preuves du SMPP !!!!
 Procédures de « non présentation d’enfant », condamnations au
pénal…
 Manipulation, séduction/père des 1/3 (juges, psy, IOE, MJIE) :
rapports défavorables, accusateurs contre la mère +++
 Désintérêt du bébé, de l’enfant.
 Perte de la capacité de jouer, dépression sévère jusqu’au renoncement
à être son parent par épuisement, pour se préserver. « Toute détresse
parentale, indisponibilité parentale majore les troubles de l’enfant et
augmente sans cesse en un cercle vicieux. »
 Perte des repères éducatif, « laisse tout faire à l’enfant » ou au
contraire « rigidité éducative extrême. » voire violence contre lui :
« règlement de compte contre le parent absent par enfant interposé ».
 Pièges de l’autre : Perte du contrôle face aux provocations de l’autre et
agresse physiquement l’autre parent qui porte plainte….
 Culpabilisation du choix du « parent » de l’enfant +++++
ENM Justice Actualités N°14/2015
M.P. Bagnéris,M. Berger
 Rare : Fausses Allégations dans ≈ 0,6 % à 10% des cas
 0% à 1% des cas si allégations viennent de l’enfant +++ 99% il dit vrai, surtout si <4
ans
 3% 0 5% des adolescentes pour que leur père quitte la maison
 Problématique de la « rumeur »
 Préconceptions, inductions de l’interviewer +++
 Séparation, conflit , pers. Narcissique vulnérable, manipulatrice / manipulée.
 Enfant sous emprise : dénigrement, justifications futiles, absence d’ambivalence,
parti pris, faits non vécus, absence de bon souvenir, exagération, discours en miroir
(parentification).

 Mais séparation ↗ :
 Défense du père : accusation de la mère « d’emprise », de « SAP » , de SMPP ++++
 Révélation des agressions du passé par :
 ↗ sent. Sécurité chez la mère, plus disposée à croire l’enfant car séparation
 difficulté d’empêcher l’enfant de parler
 Du présent : père seul a plus d’occasions, geste « déplacé » ou plus.
 Fréquence de l’association Perversion Narcissique et sexuelle /enfant
 Enfant sous emprise : dénigrement, justifications
futiles, absence d’ambivalence, parti pris, faits non
vécus, absence de bon souvenir, exagération, discours
en miroir (parentification).
 Défense du père : accusation de la mère « d’emprise »,
de « SAP » , de SMPP Révélation des agressions du
passé par :
 ↗ sent. Sécurité chez la mère, plus disposée à croire
l’enfant car séparation
 difficulté d’empêcher l’enfant de parler
 Fréquence de l’association Perversion Narcissique et
sexuelle /enfant
 il a été jugé que des grands-parents dénigrant
constamment les parents d’un enfant, se livrant à
un harcèlement méthodique, psychique, ayant des
propos disqualifiants, insidieux, violents, sans se
préoccuper des répercussions sur un enfant, voire
devant lui, ne pouvaient obtenir de droit de visite.
 Cette modalité relationnelle préexistait avant
l’arrivée de l’enfant qui n’a fait qu’amplifier cette
« dys-grand-parentalité ».
 Les conventions internationales priment et les magistrats
devront tenir compte dans leurs jugements de l’article 3-1 de
la convention relative aux droits de l’enfant du 26 janvier
1990, qui prévoit :
 « Dans toutes les décisions qui concernent les enfants,
qu'elles soient le fait des institutions publiques ou privées de
protection sociale, des tribunaux, des autorités
administratives ou des organes législatifs, l'intérêt supérieur
de l'enfant doit être une considération primordiale ».
 Arrêt n°1092 du 13 septembre 2013, Cour Cassation : Fraus
omnia corrompit.
 Opinion dissidente du Juge Nussberger, Affaire Mandet c.
France (requête no 30955/12) Arrêt Strasbourg, 14 janvier
2016.
 Remarques sur les études citées en faveur de la résidence alternée
avant 3 et 6 ans ou comment rouler dans la farine les médias et les
politiques Thyma 06/03/2018 ,Maurice Berger
 Bauserman R, 2002, « Child adjustment in joint custody versus sole
custody », journal of Family Psycholoy, 16, pp 91-102.
 Berger M , 2009, “La résidence alternée pour les enfants de moins
de trois ans : une pièce sombre”, Spirale, n° 49, pp 43-56.
 Berger M, Ciccone A., Guedeney N., Rottman H, 2004, « La
résidence alternée chez les enfants de moins de six ans : une
situation à haut risque psychique », Devenir, vol. 16, n°3, pp. 213-
228.
 Izard E., 2009, « Troubles psychiques observés chez les enfants
vivant en résidence alternée non conflictuelle », Revue de
neuropsychiatrie de l’enfance et de l’adolescence, 57, pp. 167-245.
 Phélip J., Berger M. 2012, Divorce, séparation : les enfants sont-ils
protégés ? Paris, Dunod
Chez l’enfant : 9. Maladie psychiatrique du parent : psychose,
1. Réaction normale, prévisible à la situation de bipolaire, border-line
divorce, de séparation 10. Pathologie grave de la personnalité
2. Processus développemental normal chez (paranoïaque, addictive, violente, perverse,
l’enfant : phase (ambivalentielle, narcissique)
oppositionnelle), adolescence. 11. Demande de maternage, de soins, hyper-
3. Trouble anxieux généralisé, séquelles SSPT parentalisation de l’enfant, enjeux
4. Relation « désagréable » avec le « beau- narcissiques : valorisation statut de parent…
parent » : rejet implicite, explicite 12. Avant la séparation : Expériences précoces
5. Attitude défensive légitime contre les traumatiques, rares ou absentes
attitudes inadéquates → traumatiques du 13. Vision antérieure* ou actuelle** de violence
parent délaissé : emprise, violence contre l’autre parent (mère>>>père) :
psychique, « lavage de cerveau »… items 6 à corrélation des violences (**pendant DDV &
15 DDH).
14. Violence psychique, emprise : en cours
Chez le parent « délaissé » : 15. Violence physique, sexuelle ++++ : en cours
6. Relation non adéquate, ennuyeuse, non Chez le parent « refuge »
adaptée à l’enfant EMPRISE SUR L’ENFANT :
7. Discours attaquant, dénigrant l’autre parent : 16. 0,4% (M.Justice Canada) : Emprise si profil
refus des contacts, menaces, violence manipulateur, victimaire outrancier,
verbale, disqualification place de parent perversion Narcissique associée, pathologie
8. Corruption de l’enfant, exacerbation conflit psychiatrique sévère.
de loyauté Fausses allégations de l’enfant et du « parent
refuge » quant aux « violences dénoncées » (0,8 &
6% Berger&Izard revue littérature 2021)

Vous aimerez peut-être aussi