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SENAT D1

CHIRURGIE GENERALE / D1BM


1. Définir :
a. Infection en chirurgie : par convention est celle qui nécessite un traitement
chirurgical ou celle qui résulte d'un tel traitement.
b. Erysipèle = dermite due au streptocoque ß-hémolytique du groupe A.
c. Furoncle = infections de l'appareil pilo-sébacé dues aux staphylocoques doré
le plus souvent ou au blanc parfois.
d. Anthrax = agglomération de plusieurs furoncles
e. Phlegmon = infection de la panicule adipeux
f. fasciite nécrosante = infection du fascia superficialis
g. Abcès chaud = collection ou accumulation de pus bien limitée, développée
dans le tissu sous cutané, à la suite d'un phlegmon circonscrit.
h. Phlegmon diffus = cellulite bactérienne aiguë = une inflammation du panicule
adipeux avec tendance à la diffusion.
i. Abcès froid = collection purulente formée lentement en l'absence des signes
cardinaux de l'inflammation.
j. Arthrite suppurée = infection de la cavité articulaire avec participation ou non
des pièces osseuses concernées
k. Pleurésie purulente = infection de la cavité pleurale avec épanchement de
liquide purulent.
l. Empyème = toute collection purulente située dans une cavité naturelle.
m. Lymphangite = inflammation des vaisseaux et des troncs lymphatiques,
n. Adénite = inflammation des ganglions lymphatiques.

2. Principe de traitement en cas d’une infection en chirurgie


L'infection en chirurgie se traite selon diverses modalités utilisées en association ou de
manière isolée.
- Antibiotiques : doivent être utilisés, soit à titre curatif, soit à titre prophylactique.
- Méthodes physiques : c'est un ensemble de mesures qui aident au traitement ou
à la prévention de l'infection.
- Traitement chirurgical : indiqué lorsque les mécanismes de défense sont altérés
ou lorsque la contamination est permanente

3. Principe d’Halsted :
- Les tissus doivent être manipulés avec douceur
- Les tissus dévitalisés éliminés
- L’électro cautérisation limitée
- Les sutures sans ischémie
- Les épanchements drainés.

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4. Quels sont les facteurs déterminant le traitement chirurgical d’une infection localisé
Le traitement chirurgical est indiqué lorsque les mécanismes de défense sont altérés
ou lorsque la contamination est permanente :
- les collections infectées des fluides doivent être drainées,
- les tissus dévitalisés excisés,
- les corps étrangers extraits,
- les brèches des organes cavitaires à contenu septique doivent être obturées.

5. Différence entre infection superficielle et profonde. citez-en quelques exemples :


L’infection superficielle est limitée au revêtement fascio-cutané (téguments), ne
dépasse pas le plan aponévrotique. Ex :
Tandis que l’infection est profondes localisée sous le plan aponévrotique. Ex :
6. Différence entre phlegmon circonscrit et phlegmon diffus sur le plan clinique
phlegmon circonscrit phlegmon diffus
Signes généraux : fièvres, frissons, Signes généraux : Dès le début de la
courbatures. maladie, l'état général est gravement
Signes locaux : 4 signes cardinaux de atteint : hyperthermie + frissons; délire,
l'inflammation: rougeur, tumeur, chaleur, insomnie, prostration. s'ajoute parfois
douleur + l'impotence fonctionnelle des signes toxiques : vomissement,
remarquable au niveau des membres. diarrhée, dyspnée, déshydratation;
hypotension artérielle, oligo-anurie. . .
Signes locaux : tuméfaction diffuse,
étendue à des vastes régions; la peau
est rouge avec des marbrures, douleur
intense et accompagnée d'une sensation
de tension. A la palpation la peau est
chaude, il y a un empâtement diffus,
ferme et une crépitation.

7. Caractéristique de la phase de congestion de la lymphangite réticulaire


Dans la lymphangite réticulaire, la phase de congestion est caractérisée à la fois
par :
- Une endovascularite : dilatation des capillaires et des petits vaisseaux du
réseau atteint et tuméfaction de leur endothélium.
- Une périvascularite : infiltration périvasculaire des globules blancs.

8. Concernant la lymphangite tronculaire, quels sont les principaux aspects


microscopiques caractéristiques de la phase de congestion ?
- Dans la lymphangite tronculaire, les mêmes lésions sont observées
(endovascularite + périvascularite) Associés à une thrombose

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9. Quelle différence histologique y-a-t-il entre la paroi de l’abcès chaud et celle de


l’abcès froid ?
 La paroi de l’abcès chaud = membrane pyogène ; a une certaine épaisseur et
est de couleur gris blanchâtre. Microscopiquement on lui distingue 3 couches:
- une couche interne constituée par de la fibrine entourant de nombreux
leucocytes.
- une couche moyenne qui correspond à une prolifération conjonctive jeune.
- une couche externe formée de tissu scléreux avec hyperplasie des fibres
collagènes.
- Tandis que la paroi de l'abcès froid = membrane tubercuogène, ne constitue pas
une barrière contre l'infection comme dans l'abcès chaud, mais plutôt une lésion
tuberculeuse évolutive. Histologiquement, elle est formée de fibrine, de débris
cellulaires et de leucocytes mononucléaires.
.
10. Donnez le traitement chirurgical de l’abcès chaud :
Evacuation de la collection purulente par une incision des téguments puis drainage.

11. Quel traitement chirurgical proposeriez-vous en présence de :


 Un abcès froid non rompu :
 Un abcès froid rompu
NB : On n'incise pas un abcès froid comme un abcès chaud.
- Non rompu, la lésion est excisée largement (en bloc), en passant en tissus sains,
sans l'ouvrir autant que possible.
- L'abcès rompu (fistulisé) doit être largement ouvert et sa paroi détruite à la
curette.

12. Faites la différence entre pleurésie purulente et empyème


La pleurésie purulente est une infection de la cavité pleurale avec épanchement de
liquide purulent.
Tandis qu’on appelle par empyème, toute collection purulente située dans une cavité
naturelle.

13. Donnez les formes cliniques de l’infection locorégionale


- Adénite
- Lymphangite ; réticulaire et tronculaire

14. Citez les portes d’entrée d’un tétanos Les portes d'entrées sont nombreuses:
- toute plaie cutanéo-muqueuse.
- Cavité utérine après avortement plaie opératoire,
- plaie ombilicale du nouveau-né.
- Brulures
- Cancer cutané
- Lésion cutanée chronique comme l’ulcère de la jambe par exemple

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15. Manifestations clinique du tétanos : Le diagnostic clinique repose sur la tétrade


classique suivante: trismus, raideur de la nuque, dysphagie, absence de fièvre.
-Trismus. C'est le premier signe qui apparaît. = contracture permanente des
muscles masticateurs
- Raideur de la nuque et dysphagie. Elle témoigne de l'extension de la contracture
aux muscles du pharynx et paravertébraux.
- L'absence de fièvre.

16. Donnez le traitement du tétanos


- Traitement curatif ; a 3 buts: lutte anti-infectieuse contre le Clostridium, traitement
des contractures, prévention des complications.
- Traitement préventif. Il se fait à court et à long terme. En donnant le SAT et le
VAT selon le calendrier vaccinal

17. Sous quelle forme clinique peut se présenter une plaie opératoire infectée ?
Sous forme d’infection localisée :
- Abcès chaud, froid
- Phlegmon circonscrit ; diffus

18. Quelle mesure prophylactique préconiseriez-vous pour lutter contre l’infection


nosocomiale en chirurgie ?
- asepsie et antisepsie
- limitation des gestes thérapeutiques au strict nécessaire
- meilleure technique chirurgicale (observance des règles de Halsted notamment)
- bonne préparation pré-opératoire des patients
- Mobilisation précoce post-opératoire

19. Différence entre abrasion et avulsion :


Les abrasions : lésions se caractérisant par une perte des couches superficielles de
la peau
Les avulsions : lésions se caractérisant par un décollement de larges lambeaux
cutanés.

20. Quelle est la différence :


a. entre asepsie et antisepsie ?
Asepsie = ensemble des mesures destinées à prévenir la contamination des plaies.
Antisepsie = méthode Listérienne, consistant à combattre ou à prévenir l'infection
chirurgicale en détruisant les microorganismes qui en sont la cause.
b. Entre sepsis et asepsis
Sepsis = Etat de l'organisme infecté ou contaminé par des germes pathogènes.
Asepsis = est l'absence de microbe (sepsis).

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21. Différence entre stérilisation et désinfection


La stérilisation vise la suppression complète et permanente des microorganismes. Elle
concerne l'ensemble des corps inertes. Tandis que la désinfection vise une suppression
(en réalité une diminution) temporaire des germes présents sur la peau.

22. Faite une description des différentes méthodes de stérilisation


- Méthodes physiques : La stérilisation par les méthodes physiques se fonde sur formes
de chaleur et de radiations ionisantes
- Méthodes chimiques :- Certaines substances chimiques sont utilisées sous forme de
vapeur: vapeurs de formol, notamment d'autres sont utilisés sous forme liquide: p.e.
Glutamaldéhyde (cidex®)

23. Différences de plaies en fonction du risque infectieux


On distingue généralement 4 types de plaies en fonction du risque infectieux :
- les plaies aseptiques : Le risque d'infection ne dépasse pas 5%
- les plaies septiques-propres-contaminées :Le risque d'infection ici est inférieur à 10%.
- les plaies septiques contaminées : Le risque d'infection est inférieur à 20%.
- les plaies septiques sales : Le taux d'infection ici est > 30%.

24. Parler de la maladie de caissons : c’est une maladie qui survient chez les
personnes qui travaillent dans l’air comprimé. Elle est due à la décompression rapide,
ou elle survient au moment de la compression.
25. Que peut-on craindre au cours d’une contusion
En cas de contusion il y’a danger d’une infection car dans le foyer de contusion, il
existe une partie liquide constituée de sang ou de plasma épanché (hématome), et une
partie solide les tissus mortifiés (zone de nécrose) ; ces éléments constituent un milieu
propice à la pullulation microbienne.

26. qu’entendez-vous par :


a. Parage chirurgical : = détersion chirurgicale. Elle est indiquée chaque fois
que la plaie comporte une nécrose, des caillots, des souillures ou des corps
étrangers. La détersion chirurgicale précède ou est contemporaine de
l'hémostase chirurgicale. Il consiste en l'ablation des caillots, des souillures ou
des corps étrangers et dans l'exérèse des tissus nécrotiques.
b. Oxygénothérapie hyperbare : c’est une action bactériostatique et
euthrophique qui inhibe l'a-toxine, ralenti l'extension de l'infection et délimite
les tissus nécrosé des tissus sains.
c. Technique de Carrel : consiste en une irrigation continue de la plaie infectée
d. l’épanchement de morel-lavallé est un épanchement de sérosité collecté
sous les téguments décollés, il est réalisé par un choc tangentiel décollant la
peau du plan aponévrotique.
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27. Faite la description macroscopique d’une plaie


Macroscopiquement, la plaie se caractérise par:
- sa forme: ponctiforme en cas des piqûres.
- ses dimensions: longueur, largeur, profondeur
- les tissus blessés: plaie d'un tissu isolé ou plusieurs tissus
- ses bords: réguliers dans les coupures, irréguliers dans les plaies contuses
- la présence ou non des tissus dévitalisés, ainsi des corps étrangers.
- une hémorragie
- la présence ou non d'une perte de substance.

28. Modalités de réparation des plaies


Les tissus blessés se réparent naturellement selon 4 modalités:
- La régénération tissulaire.
- La régénération cellulaire.
- L'hypertrophie-hyperplasie compensatrice
- La cicatrisation.

29. Dans le processus de la cicatrisation normale, quels sont les aspects microscopiques
caractéristiques du tissu conjonctif ?
Le tissu conjonctif se compose d'une matrice extracellulaire faite de collagène, et de
cellules, en particulier de fibroblastes et de myofibroblastes
Concernant la cicatrisation, le tissu conjonctif ainsi constitué est remodelé au cours du
temps et se caractérise par une diminution du réseau vasculaire, une disparition des
myofibroblaste, une diminution de la substance fondamentale et la fibrose.

30. Condition de cicatrisation par première intention


Pour obtenir cette cicatrisation, 3 conditions sont nécessaires:
- les berges de la plaie doivent être affrontées bord à bord de façon que ces
derniers soient parfaitement en contact.
- Aucun corps ne doit être interposé entre les lèvres de la plaie
- La plaie doit être aseptique.

31. Condition de cicatrisation par seconde intention


Diverses circonstances conduisent à la cicatrisation par seconde intention:
- La plaie s'accompagne d'une perte de substance importante empêchant une
fermeture directe.
- Les berges de la plaie ne sont pas affrontées exactement
- Il persiste entre les berges de la plaie des corps étrangers, caillots, tissus
dévitalisés.
- La plaie est infectée.
- La plaie n'a pas été suturée.

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32. Caractéristique d’une cicatrice normale


Une cicatrice normale mature est obtenue au bout des délais admis: 6 à 12 mois. Elle
est plane, pigmentée, souple, indolore et fine. Son activité métabolique est ralentie.

33. Différence entre une cicatrice hypertrophique et chéloïdienne


La cicatrice hypertrophique est une simple exagération du mécanisme normal de la
cicatrisation.
Tandis que la cicatrice chéloïdienne est une croissance désordonnée du tissu cicatriciel.

 du point de vue microscopique


Dans la cicatrice hypertrophique on observe histologiquement une réaction à corps
étranger, due à des débris de kératine et de glandes sébacées.
Dans la chéloïde, on a le même mécanisme au début, mais ici, il y a une production
excessive de collagène objectivée par l'élimination accrue d'hydroxyproline.

 du point de vue clinique


La cicatrice hypertrophique La cicatrice chéloïdienne
- apparait précocement, - apparait tardivement, après des mois ou même
- se limite à la zone de la plaie, des années,
- elle régresse en quelques mois, souvent - elle envahit la peau voisine,
avant 1 an, - elle est fréquente dans la race noire, chez les
- est fréquente dans la race blanche, asiatiques et les sujets métissés pigmentées
- la peau sus-jacente est normale. - la peau sus-jacente est glabre et
hyperpigmentée.

34. Qu’entendez-vous par cicatrisation retardée


On parle d’une cicatrisation retardée lorsque la cicatrisation n'est pas obtenue dans les
délais normaux (15 jours) alors que toutes les conditions ont été réalisées.

35. Devant une plaie traumatique intéressant les téguments et les muscles externes du
bras gauche. Si les bords sont irréguliers, si le patient est vu 12 heures après le
traumatisme.
a) Quel sera le diagnostic ? Vue au-delà de 8 heures, une plaie accidentelle est
hautement septique et ne peut plus être rendue aseptique. Le diagnostic sera
celle d’une plaie infectée et sera traité comme telle.
b) Traitement : antiseptiques en application locale, la suture est secondaire après
guérison de l'infection.

36. Par quels critères, la plaie septique propre contaminée se différencie-t-elle d’une
plaie septique contaminée ?

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Les plaies septiques-propres-contaminées = plaies d'interventions avec ouverture ou


traversée d'une zone possédant une flore bactérienne commensale ou saprophyte. Le
risque d'infection <10%.
Tandis que les plaies septiques contaminées sont réalisées lors des interventions
avec ouverture ou traversée d'une zone d'inflammation et/ou infectée mais sans pus. Le
risque d'infection >20%.

37. Définir les termes suivants : escarre, phlyctène, érythème, ecchymose, sphacèle et
hématome
Escarre : dans la gangrène ischémique, c’est la croûte noirâtre former par du tissu
nécrotique, plus ou moins épaisse qui à tendance à s'éliminer.
Phlyctène : décollement rempli de sérosité apparaissant entre la couche germinative et
les couches superficielles apparait
Erythème : rougeur diffuse de la peau
Ecchymose : hémorragie capillaire sous cutanée infiltrant le tissu sous-cutané et qui
envahit la peau
Sphacèle : tissu nécrosé en cours d'élimination.
Hématome : tuméfaction avec sensation de crépitation en douce.

38. Différence entre une brulure de 2ème degré superficielle et brulure de 2ème degré
profonde, sur le plan clinique. Proposez un traitement dans chaque cas.
a) Différence sur le plan clinique :
Les brûlures de 2è degré superficiel sont reconnues par les phlyctènes, Celles-ci
laissent apparaître des plages de dermes rouge vif secrétant un exsudat. La région
brûlée est tendue, oedématié et douloureux. La brûlure guérit spontanément en une
dizaine de jours. La cicatrice est de bonne qualité, souple et indolore.
Tandis que :
Les brûlures de 2è degré profond se divisent en intermédiaire superficiel et
intermédiaire profond
- Le stade intermédiaire superficiel, se caractérise par une douleur
importante. La lésion apparait comme une plage rouge-brunâtre suintante. Elle
saigne à la scarification .La phlyctène n'est pas constante. La cicatrisation
est longue à obtenir et de moins bonne qualité.
- Le stade intermédiaire profond, se caractérise par une brûlure douloureuse.
La lésion est une plage rouge-brunâtre suintante qui saigne à la scarification.
Il n'y a pas de phlyctène. La cicatrisation spontanée est théoriquement
possible. Lente, elle se fait par granulation et épidermisation centripète. Elle
est aléatoire et de qualité médiocre.
b) Traitement :
- Brûlure de 2 è degré superficiel ; Sous anesthésie générale, on réalise un décapage,
c'est-à-dire une excision des phlyctènes. Les zones cruentés sont couvertes par un
pansement au tulle gras, ou un pansement gras à l'aide d'une crème antiseptique (p.e. la
pommade Flammazine®). Ces zones peuvent aussi être laissées à l'air libre.

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- Brûlure de 2 è degré profond : Sous anesthésie générale, on pratique un décapage.


Les plaies sont ensuite traitées par des pansement à des produits contenant des
enzymes détersifs: p.e., la pommade Elase®. Au bout de quelques jours, lorsque la
détersion est obtenue, on applique sur les plaies une pommade cicatrisante comme la
pommade Madécassol. Si pas cicatrisée au bout de 15 jours : greffe.

39. Comment expliquez-vous les troubles respiratoires dans les brulures thermiques
graves de téguments ?
La brûlure agit sur l'appareil respiratoire selon 2 mécanismes:
1- Mécanisme directe. l'inhalation de la fumée peut créer des lésions par la chaleur
car la capacité d'échanges du pharynx et de l'oropharynx est très élevée, sauf
inhalation de vapeur chaudes ou de particules incandescentes. Aussi par
l’inhalation des produits toxiques contenus dans la fumée.
2- Mécanisme indirecte. Il s'agit d'une complication pulmonaire de la lésion cutanée:
baisse de la PaO2, augmentation du volume de fermeture, diminution de la
compliance qui peuvent aboutir à une insuffisance respiratoire. Ces troubles seraient
secondaires à l'action des médiateurs vaso-actifs et broncho-constricteurs provenant
des tissus brûlés.

40. Citez quelques séquelles qu’on peut avoir après une brulure
- cicatrices hyper ou hypopigmentée
- cicatrice prigineuse
- cicatrices hypertrophique et chéloïdienne
- fragilité de la peau, lieu de ce fait d'exulcérations.
- trouble de la sensibilité thermique
- rétraction cicatricielle et brides
- cancérisation des cicatrices
- déficit esthétiques, grave au niveau de la face
- troubles psychiatriques dus aux séquelles, à un sentiment de culpabilité...

41. Différence clinique entre engelure superficiel et profond


L'engelure superficielle se caractérise l'engelure profonde est reconnaissable
par: par:

- une blancheur de la peau (valable pour la - une blancheur de la peau


peau claire) - une perte de la sensation de froid et
- une sensation de froid et d'engourdissement
d'engourdissement - une insensibilité
- une douleur modérée - un œdème et des lésions bulleuses et
- un érythème œdémateux réversible. gangreneuses.

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42. Donnez la cause de la gangrène sèche parcellaire par règle d’agression directe
 Les compressions tissulaires. La gangrène due aux compressions est réalisée
par deux situations cliniques:
o les escarres de décubitus.
o les gangrènes provoquées par les appareils plâtrés.

43. Qu’entendez-vous par sinus et quels en sont les facteurs de pérennisation ?


Le sinus est un trajet anormal permanent dans les tissus, délimité par un tissu de
granulation allant d'un foyer inflammatoire à une surface épithélial.
Les facteurs de pérennisation
- présence de matériel nécrotique
- présence de corps étranger
- abcès persistant par mauvais drainage
- infection continuelle d'un foyer inflammatoire
- l'obstruction d'un trajet drainant un foyer infecté
- ramification d'un sinus adoptant une architecture complexe

44. Qu’entendez-vous par fistules et donnez ces facteurs de pérennisation


Une fistule est trajet permanent entre deux surfaces épithéliales. Ce trajet est délimité
par un tissu de granulation et colonisé par des bactéries.
Les facteurs de pérennisation:
- trajet cicatriciel, anciennes fistules chirurgicales, obstétricale
- cause inflammatoire permanente: les inflammations chroniques
- trajet épithélialisé, dans les formes congénitales, thérapeutique, iatrogène
- inflammation continuelle: fistule radiques infectées
- une tumeur nécrosée
- l'obstruction d'un des organes (organe creux) concerné par la fistule.
L'écoulement de fluide ou autre produit contenu dans cet organe s'effectue vers la
fistule, lieu de moindre résistance.

45. Qu’entendez-vous par ulcères et citez les causes et ses facteurs de pérennisation
Un ulcère est une perte du revêtement cutané ou muqueux ayant peu tendance à se
cicatriser.
 Les causes
- les infections : - spécifiques (tuberculose) - à germes banales (les pyogènes) - les
infections virales (herpès virus)
- les affections vasculaires, varices, insuffisance de la circulation artérielle
-les affections
- les larges plaies traumatiques.
- les cancers nécrotiques
- la chute d'escarre dans les gangrènes parcellaires

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 Les facteurs de pérennisation


- persistance de l'agent causal
- si plaies traumatiques: - le mauvais état des tissus: plaie survenue sur une cicatrice,
plaie dans une zone mal vascularisée, infection.- surinfection - cicatrisation au
pourtour de l'ulcère

46. Aspect macroscopique d’un ulcère


Macroscopiquement, l'ulcère se caractérise par 5 éléments:
- Le fond. Mobile, fixé, induré, ou mou
- Les dimensions. Elles augmentent avec le temps
- La forme : ovalaire, circulaire, serpigineux
- Les berges sont érodés (extension), régulier (phase de guérison), ou éversés.
- Sécrétions purulentes ou séreuse. Hémorragiques en cas de granulation ou de
cancérisation.

47. Principe de traitement d’une gangrène gazeuse


Il repose sur 3 impératifs majeurs à appliquer rapidement et en association:
Traitement chirurgicale. doit être efficace et précoce: Exérèse jusqu’en zone
saine, pas de suture- permettre l'irrigation et l'oxygénothérapie en atmosphère
libre stérile. L'usage de l'eau oxygénée comme antiseptique.
Oxygénothérapie hyperbare : action bactériostatique et euthrophique.
 Traitement médical : antibiothérapie aéro-anaérobie. Ex: b-lactamine (aérobie) et
métronidazol (anaérobie) - réanimation associée à l'antibiothérapie.

48. Qu’est-ce qu’il faut craindre en cas de morsure par le chien ?


La morsure de chien expose à 3 risques: le tétanos, puisque c'est une plaie, une
infection à germes banals et la rage.

49. Différence entre le blast injury et le crush syndrome ?


Le Blast injury est une blessure créée par le souffle le plus souvent provoqué par
une explosion.
Tandis que le Crush syndrome ensemble des manifestations locales et générales
dues à un écrasement musculaire massif.

50. Comment structurez-vous le traitement du blast injury ?


Le traitement du Blast injury est médico-chirurgical
- Traitement médical. Mesures de réanimation: assistance respiratoire, correction des
troubles hémodynamiques et hydro-éléctrolytiques...
- Traitement des diverses contusions.

51. Donnez les causes du crush syndrome ?


Le crush syndrome peut se développera suit à :
- Une compression prolongée des masses musculaires

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- Un Garrot trop serré et gardé trop longtemps.


- Une replantation des membres.
- Les polytraumatisés, surtout les polyfracturés

52. Quelle quantité de perfusion prescrirez-vous à un adulte de 60 Kg, victime d’une


brulure thermique de 60% au cours de huit premières heures ?
La quantité de perfusion à donner = Q ; Q = Q1 + Q2
Q1 = 1 ml x poids corporel en kg x % de la surface brûlée
Q2 = (1 ml x poids corporel en kg x % de la surface brûlée) + RB
RB = ration hydrique de base
Ainsi Q = (2 ml x poids corporel en kg x % de la surface brûlée) + RB
Etant donné que le % de la surface brulée est > 50%, dans les calculs de Q on ne
prendra que la valeur limite qui est de 50% pour un adulte :
Q1 = 1 ml x 60 kg x 50 % =3000ml
Q2 = (1 ml x 60 x 50 %) +200O = 5000ml
Q=Q1+Q2=3000ml+5000ml=8000ml
Dans les 8 premières heures, on donnera la moitié donc Q/2=8000ml/2= 4000ml et la
moitié restante sera administrée en 16 heures.

53. Un patent de 30 ans à peau clair, présente une adénopathie inguinale gauche. Cette
adénopathie est inflammatoire et le patient a de la fièvre.
a) Quels signes cliniques locaux devriez-vous rechercher toujours au membre
inférieur gauche ?
- Lacis des lignes rouges
- Plaques érythémateuses
- Douleur sous forme de tensions et cuisson locale
- Trainés rouges vifs
- Au palper rechercher des vaisseaux thrombosés sous forme de cordon induré
moniliforme.
- Œdème parfois
b) Pour quelles raisons devriez-vous toujours rechercher ces signes ?
Pour :
- s’orienter vers un diagnostic
- la recherche des portes d’entrée
- connaitre l’étiologie

c) Ces signes indiqueraient quelles affections ? on évoque en présence de


- la lymphangite réticulaire,
- la lymphangite tronculaire
- l'adénite

54. Une patiente de 37 ans, victime d’une morsure de chien vous consulte pour une plaie
large de la cuisse droite à bords irréguliers.

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a) Quels risques infectieux courent la patiente ?


- le tétanos, puisque c'est une plaie;
- une infection à germes banals.
- la rage.

b) Quelles mesures prendre contre ces risques ? Exposer ces mesures de manière
brève et concise ?
- En dehors d'une suspicion de rage chez l'animal.
o Traitement local. - Lavage de la plaie à l'eau savonneuse, puis
application d'un ammonium quaternaire (p.e.. Cetavlon). - Parfois
on réalise un parage chirurgical, mais jamais on ne fera une suture
primaire
o Traitement général. - Prévention antitétanique. - Antibiotiques si la
plaie est étendue, profonde ou contuse : pénicillines, cyclines.
- Si l'animal est enragé ou suspect de l'être.
o Traitement local comme ci-dessus.
o Traitement général: - prévention anti-tétanique et antibiotiques; -
prévention de la rage.

55. Quelle est la différence entre le syndrome vipérine et le syndrome cobraïque ?


 Le sydrome vipérin : Le venin est composé d'enzymes protéolytiques, d'une
hyaluronidase et d'une substance activant la bradykinine. L'injection de ce venin
provoque la libération d'histamine cause d'oedème local, une activation des
bradykinines cause d'hypotension et une coagulopathie de consommation qui
peut être locale ou disséminée si la morsure a lieu dans une veine.
 le syndrome cobraïque : Le venin est neurotoxique (composé de la toxine) et
provoque un tableau comparable à celui de la curarisation : Après la piqûre
apparaît un œdème locorégional douloureux. Les signes généraux sont
dramatiques: gêne respiratoire, hypotension artérielle, troubles de la conscience
et diverses parésies ou paralysie.

56. Un homme de 30 ans, victime d’une morsure de serpent à la cheville droite consulte
une semaine après. Le jour de la morsure était posé à 5 cm de la morsure un garrot
serré pendant 6 heures. A la consultation, il se présente parce que la jambe gauche
et le pied gauche ont augmenté de volume, avec phlyctène et crépitation neigeuse.
a) Diagnostic : gangrène
b) Traitement : amputation du membre concerné

57. Un patient de 80 ans amené en urgence pour des lésions des brulures suite à un
faux pas à côté d’une marmite contenant de l’eau bouillante. A l’examen physique,
nous avons noté des phlyctènes au niveau de la face antérieure du tronc et des
lésions érythémateuses intéressant les deux pieds
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a. Donnez le diagnostic :
 Au niveau du tronc il s’agit d’une brulure de 2è degré car présence des
phlyctènes
 Au niveau des pieds : brulure de 1er degré car présence des érythèmes
b. Quel sera la prise en charge
 Brûlure de 1 er degré : une simple exposition à l'air suffit Ou pommade
hydratante: p.e : Brulex®.
 Brûlure de 2 è degré (superficiel); Sous anesthésie générale, on réalise un
décapage, c'est-à-dire une excision des phlyctènes. Les zones cruentées sont
couvertes par un pansement au tulle gras, ou un pansement gras à l'aide d'une
crème antiseptique

58. Devant une tumeur ulcérée infectée, hémorragique du dos du pied. Si elle est
maligne à l’anapath, si le patient a des adénopathies satellites à l’anapath, s’il
présente au centre des métastases pulmonaires et hépatiques
a) Classifier selon TNM la tumeur : stade IV = T1 à T4, N0 à N3, M1
b) Traitement chirurgical pertinent : chirurgie de propreté car il s’agit d’une tumeur
ulcérée, infectée, hémorragique, c-à-d chirurgicalement dépassée.
59. Qu’entendez-vous par :
a. Chimiothérapie néo-adjuvante :c’est une chimiothérapie qui se fait avant le
traitement chirurgical ou avant une radiothérapie; son but est de réduire la
masse tumorale et en cas de traitement chirurgical, le risque d'essaimage
locale de la tumeur au cours de l'intervention.
b. La chimiothérapie adjuvante est une chimiothérapie qui se fait après le
traitement chirurgical ou après une radiothérapie; elle vise l'éradication de la
tumeur résiduelle occulte après le traitement de la tumeur primitive, celle-ci
sans métastase mais ayant un haut potentiel de récidive locale.
c. Immunothérapie active : c’est une stimulation in vivo des défenses
immunitaires
d. Immunothérapie adoptive. stimulation in-vitro des cellules
immunocompétentes prélevées chez le patient puis réinjectées.
e. Immunothérapie passive. utilisation des anticorps monoclonaux contre les
antigènes tumoraux
f. Hormonothérapie additive cette modalité agit par rétrocontrôle (feed-back)
négatif: exemple les œstrogènes donnés à un homme diminuent le taux de
LH. Utilisé dans le traitement du cancer prostatique métastatique;
g. Hormonothérapie suppressive: ici la source de l'hormone impliquée dans la
croissance tumorale est supprimée. Il s'agit de la castration (suppression
anatomique ou fonctionnelle des gonades).
h. La curiethérapie (radiothérapie interne): Cette thérapeutique utilise des
sources radioactives implantées à l'intérieur des tissus ou dans les cavités
naturelles.

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60. Une patiente de 28 ans présente une tumeur ulcérée classée T3.N3.M1 :
a) Que signifie ce sigle ?
T3 : tumeur volumineuse infiltrante
N3 : ganglion volumineuse et sa localisation
M1 : présence de métastase.

b) Quel traitement chirurgical proposé et dans quel but ? chirurgie palliative, de


propreté, de dérivation; pour but d'améliorer le confort du malade
61. Différence entre tumeur bénigne et tumeur maligne sur le plan clinique, para clinique
et thérapeutique
Paramètre Tumeur bénigne Tumeur maligne
Différenciation Bien différencié Indifférencié
Métastases Non Oui
Atypisme Non Oui
cytonucléaire
reproduit plus ou moins diffère à des degrés
Architecture du tissu fidèlement l'architecture variables de celle du
du tissu d'origine. tissu originel.
Evolution La croissance tumorale La croissance tumorale
est lente est rapide.

62. Différence entre chirurgie adjuvante et chimiothérapie adjuvante


Une chirurgie adjuvante est une chirurgie hormonoprivatrice indiquée dans les cancers
hormono-dépendantes. P.e. L'orchidectomie dans le cancer de la prostate.
Tandis que la chimiothérapie adjuvante est une chimiothérapie se faisant après le
traitement chirurgical ou après une radiothérapie; elle vise l'éradication de la tumeur
résiduelle occulte.

63. Citez les 3 premières Score de Karnosky


1. Activité normale: pas de symptômes, maladie 100
non évidente
2. Activité normale: légers signes ou symptômes 90
de la maladie
3. Activité normale accomplie avec difficultés: 80
quelques signes ou symptômes de la maladie

64. Quelle est l’évolution d’un cancer solide localisé, lorsqu’il a été complètement extirpé
ou supprimé
Les suites thérapeutiques sont marquées par 2 événements:
- l'absence de la maladie = pas de tumeur locale et pas de métastase
- la réapparition de la maladie = réapparition de la tumeur dans le site de l'exérèse,
ou à distance de ce site (métastase) constituant la récidive.
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65. Quels sont les différentes modalités de transfert tissulaire ?


 Transferts autologues : les greffes tissulaires sont les plus pratiquées en
transfert autologue
o Les greffes libres non vascularisées : le tissu promis à la greffe est séparé
de sa vascularisation.
o Les greffes pédiculées : les greffes conservent leur vascularisation.
o Les greffes libres vraies ou micro-anastomosées : le matériel transférable
est prélevé dans ce cas avec son axe vasculaire et implanté à distance
du site donneur.
 Transferts homologues :
o Les transferts tissulaires sont de type libre non vascularisé
o Les transferts d'organes sont de type libre vascularisé
o Les organes sont prélevés avec leurs vaisseaux sur un donneur et
anastomosés aux vaisseaux du receveur

66. Quels sont les servitudes lors d’un transfert homologue ?


On ne peut réaliser les transferts homologues sans se soumettre à certaines
obligations ou contraintes :
 Disponibilité des organes : Les organes sont obtenus à partir de 2 types de
donneurs: les donneurs vivants ou les donneurs décédés au terme de la loi.
 Nécessité de conservation des organes. Qui peut se fait par réfrigération,
 Lutte contre le rejet. Se fait de deux manières: par la compatibilité du groupe
HLA et ABO et par le traitement immuno-suppresseur: corticoïdes, ciclosporine
(substance de base), azathioprine.

67. Qu’entendez-vous par :


a. greffe allogénique = Greffe homologue = homogreffe = allogreffe : C’est un
transfert entre membres d'une même espèce, non identiques génétiquement.
b. Greffe hétérologue ou xénogreffe : transfert entre membres d'espèces
différentes.
c. Greffe isologue ou greffe isogénique ou isogreffe : transfert entre
membres d'une même famille génétiquement identiques
d. Greffe autologue ou autogreffe : transfert qui est réalisé chez un même
individu, d'un site à un autre.

68. Quelles sont les précautions qu’on peut prendre pour éviter la transmission du VIH
pendant l’intervention chirurgicale ?
- éviter de se blesser avec des objets pointus ou coupants: aiguilles, lame de
bistouri
- se laver les mains et la peau très soigneusement immédiatement après un
contact avec les liquides organiques

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- éviter d'intervenir en cas de plaie ou lésion dermatologique sur les zones exposée
à la contamination
- se soumettre aux mesures de protection mécanique: port systématique des gants,
masques et lunettes de protection, tablier en plastique.
- Le dépistage systématique des patients infectés, doit être encouragé.

69. Donnez les modalités pratiques de la prévention du rejet en cas de transfert


tissulaire :
 Compatibilité du groupe HLA
 traitement avec des immunosuppresseurs (corticoïde, azathioprine)

70. Définir
a. Greffe : intervention chirurgicale par laquelle on réalise le transfert.
b. Greffon : tissu ou organe transféré.
c. Transplant : organe fonctionnel transféré.
d. Le dispositif médical : il s’agit de tout instrument, appareil, équipes, matière
destinée à être utilisées chez l’homme pour des fins médicales.
e. Implant : est un dispositif médical qui est implanté partiellement ou totalement
par une intervention chirurgicale.
f. Implantation : intervention où on pose ou place l’implant.
g. Transplantation = transfert d'un organe fonctionnel avec rétablissement de la
continuité de ses vaisseaux.
h. Remplacement : c’est la restauration de la fonction à l’aide d’un dispositif, il
peut s’agir d’un dispositif provisoire ou permanent.
i. Replantation = réimplantation d'une partie ou de la totalité d'un membre.
j. Prothèse : est un dispositif médical qui peut remplacer lorsqu’il n’est pas
implanté un membre et lorsqu’il est implanté un organe ou une articulation.
k. Une sonde : implant introduit dans une cavité naturelle sans une effraction.
l. Un cathéter = implant introduit dans une cavité naturelle avec effraction.
m. Un chain : implant destiné à assécher les collections.
n. Biomatériaux : matériaux non vivants utilisés, dans un dispositif médical
destiné à interagir avec le système biologique

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