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3. Principe d’Halsted :
- Les tissus doivent être manipulés avec douceur
- Les tissus dévitalisés éliminés
- L’électro cautérisation limitée
- Les sutures sans ischémie
- Les épanchements drainés.
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4. Quels sont les facteurs déterminant le traitement chirurgical d’une infection localisé
Le traitement chirurgical est indiqué lorsque les mécanismes de défense sont altérés
ou lorsque la contamination est permanente :
- les collections infectées des fluides doivent être drainées,
- les tissus dévitalisés excisés,
- les corps étrangers extraits,
- les brèches des organes cavitaires à contenu septique doivent être obturées.
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14. Citez les portes d’entrée d’un tétanos Les portes d'entrées sont nombreuses:
- toute plaie cutanéo-muqueuse.
- Cavité utérine après avortement plaie opératoire,
- plaie ombilicale du nouveau-né.
- Brulures
- Cancer cutané
- Lésion cutanée chronique comme l’ulcère de la jambe par exemple
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17. Sous quelle forme clinique peut se présenter une plaie opératoire infectée ?
Sous forme d’infection localisée :
- Abcès chaud, froid
- Phlegmon circonscrit ; diffus
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24. Parler de la maladie de caissons : c’est une maladie qui survient chez les
personnes qui travaillent dans l’air comprimé. Elle est due à la décompression rapide,
ou elle survient au moment de la compression.
25. Que peut-on craindre au cours d’une contusion
En cas de contusion il y’a danger d’une infection car dans le foyer de contusion, il
existe une partie liquide constituée de sang ou de plasma épanché (hématome), et une
partie solide les tissus mortifiés (zone de nécrose) ; ces éléments constituent un milieu
propice à la pullulation microbienne.
29. Dans le processus de la cicatrisation normale, quels sont les aspects microscopiques
caractéristiques du tissu conjonctif ?
Le tissu conjonctif se compose d'une matrice extracellulaire faite de collagène, et de
cellules, en particulier de fibroblastes et de myofibroblastes
Concernant la cicatrisation, le tissu conjonctif ainsi constitué est remodelé au cours du
temps et se caractérise par une diminution du réseau vasculaire, une disparition des
myofibroblaste, une diminution de la substance fondamentale et la fibrose.
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35. Devant une plaie traumatique intéressant les téguments et les muscles externes du
bras gauche. Si les bords sont irréguliers, si le patient est vu 12 heures après le
traumatisme.
a) Quel sera le diagnostic ? Vue au-delà de 8 heures, une plaie accidentelle est
hautement septique et ne peut plus être rendue aseptique. Le diagnostic sera
celle d’une plaie infectée et sera traité comme telle.
b) Traitement : antiseptiques en application locale, la suture est secondaire après
guérison de l'infection.
36. Par quels critères, la plaie septique propre contaminée se différencie-t-elle d’une
plaie septique contaminée ?
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37. Définir les termes suivants : escarre, phlyctène, érythème, ecchymose, sphacèle et
hématome
Escarre : dans la gangrène ischémique, c’est la croûte noirâtre former par du tissu
nécrotique, plus ou moins épaisse qui à tendance à s'éliminer.
Phlyctène : décollement rempli de sérosité apparaissant entre la couche germinative et
les couches superficielles apparait
Erythème : rougeur diffuse de la peau
Ecchymose : hémorragie capillaire sous cutanée infiltrant le tissu sous-cutané et qui
envahit la peau
Sphacèle : tissu nécrosé en cours d'élimination.
Hématome : tuméfaction avec sensation de crépitation en douce.
38. Différence entre une brulure de 2ème degré superficielle et brulure de 2ème degré
profonde, sur le plan clinique. Proposez un traitement dans chaque cas.
a) Différence sur le plan clinique :
Les brûlures de 2è degré superficiel sont reconnues par les phlyctènes, Celles-ci
laissent apparaître des plages de dermes rouge vif secrétant un exsudat. La région
brûlée est tendue, oedématié et douloureux. La brûlure guérit spontanément en une
dizaine de jours. La cicatrice est de bonne qualité, souple et indolore.
Tandis que :
Les brûlures de 2è degré profond se divisent en intermédiaire superficiel et
intermédiaire profond
- Le stade intermédiaire superficiel, se caractérise par une douleur
importante. La lésion apparait comme une plage rouge-brunâtre suintante. Elle
saigne à la scarification .La phlyctène n'est pas constante. La cicatrisation
est longue à obtenir et de moins bonne qualité.
- Le stade intermédiaire profond, se caractérise par une brûlure douloureuse.
La lésion est une plage rouge-brunâtre suintante qui saigne à la scarification.
Il n'y a pas de phlyctène. La cicatrisation spontanée est théoriquement
possible. Lente, elle se fait par granulation et épidermisation centripète. Elle
est aléatoire et de qualité médiocre.
b) Traitement :
- Brûlure de 2 è degré superficiel ; Sous anesthésie générale, on réalise un décapage,
c'est-à-dire une excision des phlyctènes. Les zones cruentés sont couvertes par un
pansement au tulle gras, ou un pansement gras à l'aide d'une crème antiseptique (p.e. la
pommade Flammazine®). Ces zones peuvent aussi être laissées à l'air libre.
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39. Comment expliquez-vous les troubles respiratoires dans les brulures thermiques
graves de téguments ?
La brûlure agit sur l'appareil respiratoire selon 2 mécanismes:
1- Mécanisme directe. l'inhalation de la fumée peut créer des lésions par la chaleur
car la capacité d'échanges du pharynx et de l'oropharynx est très élevée, sauf
inhalation de vapeur chaudes ou de particules incandescentes. Aussi par
l’inhalation des produits toxiques contenus dans la fumée.
2- Mécanisme indirecte. Il s'agit d'une complication pulmonaire de la lésion cutanée:
baisse de la PaO2, augmentation du volume de fermeture, diminution de la
compliance qui peuvent aboutir à une insuffisance respiratoire. Ces troubles seraient
secondaires à l'action des médiateurs vaso-actifs et broncho-constricteurs provenant
des tissus brûlés.
40. Citez quelques séquelles qu’on peut avoir après une brulure
- cicatrices hyper ou hypopigmentée
- cicatrice prigineuse
- cicatrices hypertrophique et chéloïdienne
- fragilité de la peau, lieu de ce fait d'exulcérations.
- trouble de la sensibilité thermique
- rétraction cicatricielle et brides
- cancérisation des cicatrices
- déficit esthétiques, grave au niveau de la face
- troubles psychiatriques dus aux séquelles, à un sentiment de culpabilité...
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42. Donnez la cause de la gangrène sèche parcellaire par règle d’agression directe
Les compressions tissulaires. La gangrène due aux compressions est réalisée
par deux situations cliniques:
o les escarres de décubitus.
o les gangrènes provoquées par les appareils plâtrés.
45. Qu’entendez-vous par ulcères et citez les causes et ses facteurs de pérennisation
Un ulcère est une perte du revêtement cutané ou muqueux ayant peu tendance à se
cicatriser.
Les causes
- les infections : - spécifiques (tuberculose) - à germes banales (les pyogènes) - les
infections virales (herpès virus)
- les affections vasculaires, varices, insuffisance de la circulation artérielle
-les affections
- les larges plaies traumatiques.
- les cancers nécrotiques
- la chute d'escarre dans les gangrènes parcellaires
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53. Un patent de 30 ans à peau clair, présente une adénopathie inguinale gauche. Cette
adénopathie est inflammatoire et le patient a de la fièvre.
a) Quels signes cliniques locaux devriez-vous rechercher toujours au membre
inférieur gauche ?
- Lacis des lignes rouges
- Plaques érythémateuses
- Douleur sous forme de tensions et cuisson locale
- Trainés rouges vifs
- Au palper rechercher des vaisseaux thrombosés sous forme de cordon induré
moniliforme.
- Œdème parfois
b) Pour quelles raisons devriez-vous toujours rechercher ces signes ?
Pour :
- s’orienter vers un diagnostic
- la recherche des portes d’entrée
- connaitre l’étiologie
54. Une patiente de 37 ans, victime d’une morsure de chien vous consulte pour une plaie
large de la cuisse droite à bords irréguliers.
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b) Quelles mesures prendre contre ces risques ? Exposer ces mesures de manière
brève et concise ?
- En dehors d'une suspicion de rage chez l'animal.
o Traitement local. - Lavage de la plaie à l'eau savonneuse, puis
application d'un ammonium quaternaire (p.e.. Cetavlon). - Parfois
on réalise un parage chirurgical, mais jamais on ne fera une suture
primaire
o Traitement général. - Prévention antitétanique. - Antibiotiques si la
plaie est étendue, profonde ou contuse : pénicillines, cyclines.
- Si l'animal est enragé ou suspect de l'être.
o Traitement local comme ci-dessus.
o Traitement général: - prévention anti-tétanique et antibiotiques; -
prévention de la rage.
56. Un homme de 30 ans, victime d’une morsure de serpent à la cheville droite consulte
une semaine après. Le jour de la morsure était posé à 5 cm de la morsure un garrot
serré pendant 6 heures. A la consultation, il se présente parce que la jambe gauche
et le pied gauche ont augmenté de volume, avec phlyctène et crépitation neigeuse.
a) Diagnostic : gangrène
b) Traitement : amputation du membre concerné
57. Un patient de 80 ans amené en urgence pour des lésions des brulures suite à un
faux pas à côté d’une marmite contenant de l’eau bouillante. A l’examen physique,
nous avons noté des phlyctènes au niveau de la face antérieure du tronc et des
lésions érythémateuses intéressant les deux pieds
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a. Donnez le diagnostic :
Au niveau du tronc il s’agit d’une brulure de 2è degré car présence des
phlyctènes
Au niveau des pieds : brulure de 1er degré car présence des érythèmes
b. Quel sera la prise en charge
Brûlure de 1 er degré : une simple exposition à l'air suffit Ou pommade
hydratante: p.e : Brulex®.
Brûlure de 2 è degré (superficiel); Sous anesthésie générale, on réalise un
décapage, c'est-à-dire une excision des phlyctènes. Les zones cruentées sont
couvertes par un pansement au tulle gras, ou un pansement gras à l'aide d'une
crème antiseptique
58. Devant une tumeur ulcérée infectée, hémorragique du dos du pied. Si elle est
maligne à l’anapath, si le patient a des adénopathies satellites à l’anapath, s’il
présente au centre des métastases pulmonaires et hépatiques
a) Classifier selon TNM la tumeur : stade IV = T1 à T4, N0 à N3, M1
b) Traitement chirurgical pertinent : chirurgie de propreté car il s’agit d’une tumeur
ulcérée, infectée, hémorragique, c-à-d chirurgicalement dépassée.
59. Qu’entendez-vous par :
a. Chimiothérapie néo-adjuvante :c’est une chimiothérapie qui se fait avant le
traitement chirurgical ou avant une radiothérapie; son but est de réduire la
masse tumorale et en cas de traitement chirurgical, le risque d'essaimage
locale de la tumeur au cours de l'intervention.
b. La chimiothérapie adjuvante est une chimiothérapie qui se fait après le
traitement chirurgical ou après une radiothérapie; elle vise l'éradication de la
tumeur résiduelle occulte après le traitement de la tumeur primitive, celle-ci
sans métastase mais ayant un haut potentiel de récidive locale.
c. Immunothérapie active : c’est une stimulation in vivo des défenses
immunitaires
d. Immunothérapie adoptive. stimulation in-vitro des cellules
immunocompétentes prélevées chez le patient puis réinjectées.
e. Immunothérapie passive. utilisation des anticorps monoclonaux contre les
antigènes tumoraux
f. Hormonothérapie additive cette modalité agit par rétrocontrôle (feed-back)
négatif: exemple les œstrogènes donnés à un homme diminuent le taux de
LH. Utilisé dans le traitement du cancer prostatique métastatique;
g. Hormonothérapie suppressive: ici la source de l'hormone impliquée dans la
croissance tumorale est supprimée. Il s'agit de la castration (suppression
anatomique ou fonctionnelle des gonades).
h. La curiethérapie (radiothérapie interne): Cette thérapeutique utilise des
sources radioactives implantées à l'intérieur des tissus ou dans les cavités
naturelles.
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60. Une patiente de 28 ans présente une tumeur ulcérée classée T3.N3.M1 :
a) Que signifie ce sigle ?
T3 : tumeur volumineuse infiltrante
N3 : ganglion volumineuse et sa localisation
M1 : présence de métastase.
64. Quelle est l’évolution d’un cancer solide localisé, lorsqu’il a été complètement extirpé
ou supprimé
Les suites thérapeutiques sont marquées par 2 événements:
- l'absence de la maladie = pas de tumeur locale et pas de métastase
- la réapparition de la maladie = réapparition de la tumeur dans le site de l'exérèse,
ou à distance de ce site (métastase) constituant la récidive.
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68. Quelles sont les précautions qu’on peut prendre pour éviter la transmission du VIH
pendant l’intervention chirurgicale ?
- éviter de se blesser avec des objets pointus ou coupants: aiguilles, lame de
bistouri
- se laver les mains et la peau très soigneusement immédiatement après un
contact avec les liquides organiques
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- éviter d'intervenir en cas de plaie ou lésion dermatologique sur les zones exposée
à la contamination
- se soumettre aux mesures de protection mécanique: port systématique des gants,
masques et lunettes de protection, tablier en plastique.
- Le dépistage systématique des patients infectés, doit être encouragé.
70. Définir
a. Greffe : intervention chirurgicale par laquelle on réalise le transfert.
b. Greffon : tissu ou organe transféré.
c. Transplant : organe fonctionnel transféré.
d. Le dispositif médical : il s’agit de tout instrument, appareil, équipes, matière
destinée à être utilisées chez l’homme pour des fins médicales.
e. Implant : est un dispositif médical qui est implanté partiellement ou totalement
par une intervention chirurgicale.
f. Implantation : intervention où on pose ou place l’implant.
g. Transplantation = transfert d'un organe fonctionnel avec rétablissement de la
continuité de ses vaisseaux.
h. Remplacement : c’est la restauration de la fonction à l’aide d’un dispositif, il
peut s’agir d’un dispositif provisoire ou permanent.
i. Replantation = réimplantation d'une partie ou de la totalité d'un membre.
j. Prothèse : est un dispositif médical qui peut remplacer lorsqu’il n’est pas
implanté un membre et lorsqu’il est implanté un organe ou une articulation.
k. Une sonde : implant introduit dans une cavité naturelle sans une effraction.
l. Un cathéter = implant introduit dans une cavité naturelle avec effraction.
m. Un chain : implant destiné à assécher les collections.
n. Biomatériaux : matériaux non vivants utilisés, dans un dispositif médical
destiné à interagir avec le système biologique
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