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SEMIOLOGIE CHIRURGICALE
PLAN DU COURS
Chapitre 0. Introduction
Chapitre I. infection
Chapitre X. abdomen
CHAPIITRE 0. INTRODUCTION
La sémiologie chirurgicale est un cours qui définit certains signes dont on a
besoin en chirurgie. Ex. l’appendicite comprend plusieurs signes qui permettent de
comprendre la pathologie : signe de ROVSING, signe de JACOBS, PSOITIS,
BLUMBERG…
But : est de mieux comprendre la chirurgie par description des grands signes. Les signes vont
être décrits de façon à être familiarisé à la pathologie chirurgicale.
CHAPITRE I. L’INFECTION
Définition
Etape locale
Etape régionale
Etape générale
1° Etape locale
Ex. : panaris : infection d’une partie quelconque des doigts consécutifs à une inoculation
parfois banale d’un germe. P.ex. une piqûre au niveau du doigt, on s’est mal coupé l’ongle,
…
2° Etape régionale
Elle est caractérisée par l’atteinte des ganglions les plus proches du point de
pénétration des germes. Cette atteinte se fait généralement par voie lymphatique. Les
ganglions vont subir les mêmes phénomènes (inflammation avec les 4 signes). Au bout de 4
jours soit l’infection est jugulée par les ganglions soit que l’infection a triomphé et les germes
ont franchi la barrière ganglionnaire, ce qui conduit à l’étape générale.
3° Etape générale
C’est ce qui arrive lorsque les microbes ont réussi à franchir la barrière
ganglionnaire, se déverser et à se disséminer dans le sang entrainant ainsi la SEPTICEMIE
~3~
(maladie généralisée suite à la présence des germes dans le sang, se manifestant par une forte
fièvre, frissons, accélération du pouls,…)
Après la phase septicémique les germes vont soit entraîner l’issu fatal, soit
ils vont aller de nouveau se greffer à un ou plusieurs organes donnant lieu à des
METASTASES infectieuses (cerveau : abcès cérébral ; Os : ostéomyélite ; rein : phlegmon
perinephretique).
1. L’abcès
Définition : c’est une collection des pus située soit dans les tissus cellulaires sous cutanés
(superficiel) soit dans les tissus profonds.
Abcès chaud ;
Abcès froid
Il se forme souvent dans le tissu cellulaire sous cutané, tandis que l’abcès froid
est dans le tissu profond parfois il est superficiel et souvent même superficiel, il se laisse
coloniser par les germes de pullulation et de vient chaud.
Evolution
L’abcès froid s’installe lentement, on n’a pas toujours les signes de l’inflammation.
Etiologie
Organisation
Dans l’abcès chaud, l’organisme réagit vite pour cloisonner ou séquestrer les
germes pour créer une protection et cette autre s’appelle MEMBRANE PYOGENE qui
empêche les germes à aller vers l’organisme. Dans l’abcès froid, il n’y a pas de membrane
pyogène et lorsqu’elle existe, elle se rompt rapidement. L’abcès chaud est délimité et évolue
à un endroit déterminé. L’abcès froid n’est pas délimité et a tendance à émigrer.
Fluctuation
~4~
Par contre dans l’abcès froid les adénopathies sont sans caractères
inflammatoires. Le retentissement général est très important dans l’abcès chaud et l’EG est
altéré avec une fièvre oscillante, frisson, céphalée, anorexie, GB élevé (hyperleucocytose).
Dans l’abcès froid, le retentissement sur l’EG est moindre, pas de leucocytose.
Dans l’abcès chaud, le pus est crémeux, jaunâtre et bien lié. Dans l’abcès froid, le pus est mal
lié, contenant le plus souvent de débris caséeux.
Abcès en bouton de chemise : ce sont des abcès constitués de 2 poches dont une est
superficielle et l’autre profonde et les 2 reliées par un petit pertuis. Le plus souvent ce
sont des abcès de TBC, il faut drainer les 2 poches et souvent la poche profonde.
2. La lymphangite
Définition : c’est l’inflammation des tissus due à la pénétration des microbes virulents dans
ces derniers.
Celle-ci peut intéresser soit les petits vaisseaux lymphatiques soit les gros
vaisseaux lymphatiques. Ainsi nous allons distinguer 2 types de lymphangites :
En règle générale, cette infection se voit au voisinage des métaphyses les plus
fertiles, situées aux membres inférieurs près du genou pour le fémur (métaphyse inférieure) et
pour le tibia (métaphyse supérieure). Pour les membres supérieurs, les métaphyses sont
situées loin du coude : pour l’humérus, c’est la métaphyse supérieure, pour les os de l’avant-
bras c’est la métaphyse inférieure.
Elle peut intéresser la peau, les muscles, les os, les vaisseaux, les nerfs et
même les organes plus profonds.
II.1.Fracture
Définition : c’est une solution de continuité de l’os. Elle est provoquée par un traumatisme
violent exercé sur le membre intéressé.
Fracture transversale ;
Fracture oblique (en biseau) ;
Fracture spiroïde (traits spiroïdes) .
o Une fracture ouverte dont le foyer de fracture communique avec l’extérieur par
l’intermédiaire d’une plaie se trouvant en regard du foyer fracturaire ou à quel
distance du foyer.
Ces deux types de fractures présentent des signes d’infections, mais le plus
grave c’est la fracture ouverte de dehors en dedans car pouvant entrainer des germes
pathogènes.
o Une fracture fermée quand le point de fracture ne communique pas avec l’extérieur.
Signes locaux :
- La douleur forte et violente qui apparait immédiatement au moment du
choc qui est spontanée ou provoquée et excuse à l’endroit du trait de
fracture. Elle est circonférentielle et s’étend le long du membre avec une
intensité plus ou moins importante.
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N.B. : il ne faut pas toujours rechercher ce signe puisqu’il réveille toujours une très forte
douleur. D’autres signes entrainés par des complications vasculaires ou nerveuses qui sont la
compression (par l’interposition des vaisseaux ou des nerfs entre les 2 fragments
fracturaires), (la section d’un nerf ou d’une artère entraînant l’absence du pouls de la région
intéressée).
La fracture en bois vert (ou inflexion) : fracture partielle intéressant une partie de l’os
ou quelques fibres. Sur le plan radiologique, on peut avoir une sorte de boursouflure
de part et d’autre.
La fracture décollement épiphysaire : trait de fracture intéressant le cartilage de
conjugaison et la métaphyse.
On peut avoir des fractures pathologiques survenant avec une petite ou sans
violence extérieure. Elles sont dues aux lésions osseuses (kystes osseux, tumeur maligne),
lésions inflammatoires (ostéomyélite), par des lésions congénitales caractérisées par une
fragilité osseuse (ex : ostéogenesis imparfecta : maladie de PORAK et DURANTE, maladie
de LOBSTEIN…)
On peut aussi avoir des fractures dues aux troubles métaboliques (IRC
ostéoporose)
II.2. Luxation
Définition
Une très grande douleur provoquée et spontanée survenant juste après un traumatisme
(très violent le plus souvent) ;
La déformation importante de l’articulation se manifestant par une vacuité entrainant
une saillie importante de l’acromion qui pointe vers l’extérieur montrant le signe de
l’épaulette.
La tête humérale est projetée en avant et dedans et cela va entrainer une abduction
irréductible du membre. (signe de Berger)
L’examen radiologique est très important avant la réduction pour voir s’il n’y a
pas de fractures associées et permet de voir, après réduction, si les 2 surfaces articulaires sont
bel et bien rentrées en place.
II.3. Entorse
Définition
C’est une lésion par élongation ou par déchirure intéressant les moyens d’union
qui sont les ligaments et capsules.
Au niveau des chevilles : c’est une torsion provoquée par des chaussures, en
dedans du pied.
Au niveau du genou : l’entorse est provoquée par un traumatisme violent qui porte
sur les ligaments latéraux interne et externe, parfois sur les ligaments croisés.
Une douleur exquise du ligament atteint soit du coté interne soit du coté externe ;
Un gonflement s’ensuit, dû à un épanchement sanguin intra articulaire ;
o La rupture musculaire ;
o La hernie musculaire.
Sémiologie de la hernie
Définition
C’est un traumatisme de la peau soit par l’électricité, soit par d’autres agents
physiques (eau chaude, braise allumée) ou chimiques.
La brûlure du 2ème degré se caractérise par des bulles contenant le liquide qui
peuvent intéresser une surface très grande de l’organisme. Ainsi la brûlure du 2 ème degré se
caractérise par la perte importante des liquides qui met en danger la vie de l’individu.
Tumeurs bénignes ;
Tumeurs malignes.
Lymphosarcome (ganglion) ;
Myélosarcome (moelle) ;
Réticulosarcome (tissu réticulaire).
Il existe un 3ème groupe intermédiaire qui sont appelées tumeurs mixtes qui
comprennent des éléments des tumeurs bénignes et malignes qu’elles associent. Elles
contiennent des tissus d’aspect bénin, mais elles ont une potentialité maligne, c’est-à-dire que
ce sont des tumeurs qui, sans transition, peuvent passer de la bénignité à la malignité. On peut
citer la tumeur de la glande parotide.
La tumeur cancéreuse commence par une masse ayant les critères suivants :
Etape locale
Consistance dure ;
Devient rapidement douloureuse ;
Adhère rapidement aux organes voisins et n’offre pas des limites précises entre cet
organe et la tumeur elle-même ;
adhère rapidement à la peau et la transforme soit en capitonnage soit en peau d’orange
(la peau dont le système pilosébacés s’incurvent par suite d’accumulation comme une
peau d’orange) (Peau en capitonnage : qui a perdu sa souplesse et forme des stries).
Etape régionale : à côté de la masse locale, on assiste à l’envahissement des ganglions voisins
qui sont des messagers de l’organisme entre le sang et les tissus périphériques.
Cette étape est caractérisée par la tuméfaction des ganglions qui deviennent douloureux et
augmentent de volume de manière anarchique. Cette étape peut durer plusieurs semaines et
doit attirer la curiosité du clinicien (témoignage du caractère malin de la tumeur).
Etape générale : les métastases. Ce sont des colonies à distance, primitive qui ont les mêmes
caractéristiques que la tumeur primitive et étouffant les organes envahis et détruisent la
fonction normale de ces derniers.
Il s’agit :
soit des maladies généralisées qui se voient en cas d’atteinte généralisée (ex :
septicémie) ;
- adénopathies chroniques généralisées qui se voient dans l’attaque
hématopoïétique, essentiellement le cancer, la leucémie, la maladie de
VAQUEZ (érythrémie, polyglobulie primitive : augmentation des globules
rouges + splénomégalie)
soit des maladies localisées : localisées dans plusieurs territoires du corps : membres
supérieurs (MS), membres inférieurs (MI) territoire de drainage des MI et des MS
(tronc, creux axillaire, région inguinale).
1° Adénopathies axillaires
~ 13 ~
2° Adénopathies inguinales
Ces 4 types se drainent dans les ganglions profonds retro-cruraux. Si dans cette région des
ganglions sont chauds et douloureux, ils traduisent une infection de l’anus : il peut s’agir des
abcès péri anaux, des fistules péri anales, des hémorroïdes fissurées et infectées,…
On peut aussi avoir des lésions génitales aigues : lésions génitales externes
aigues : chancre mou (lésion inflammatoire bénigne au niveau de l’organe génital provoquée
par les bacilles de DUCREY).
On peut avoir des lésions aigues des MI : plaies, ostéomyélites ou d’autres
infections du MI.
Anus : cancer ;
Organes génitaux : chancre syphilitique ;
MI : ostéoarthrite tuberculeuse.
3° Adénopathies cervicales
Les ganglions cervicaux drainent la lymphe du cuir chevelu, des régions péri
buccales. La présence de ces adénopathies soupçonne l’infection du cuir chevelu, les plaies
au niveau buccal, des angines, des caries dentaires,…
Les adénopathies peuvent être froides et dans ce cas elles sont dues à une
infection chronique telle que la TBC et peuvent se présenter dans ce cas sous forme de :
5° Adénopathies en profondeur
L’aspect du membre ;
La prise du pouls périphérique ;
La mesure des oscillations.
a. L’aspect du membre
Le traumatisme ;
Les oblitérations artérielles ;
Les anévrismes (artérioveineux ou artériels).
1° traumatisme artériel
On peut avoir des plaies artérielles qui sont déterminées par 3 lésions
essentielles :
a. Hémorragie externe
Quand la plaie est large et béante, sémiologiquement elle se traduit par : un jet
de sang rouge, se faisant de manière saccadée ou pulsatile. Elle entraîne en quelques minutes
si le vaisseau est important, une anémie aigue : pâleur extrême, disparition du pouls,
effondrement de la tension artérielle conduisant à la mort en l’absence d’un geste rapide
d’hémostase.
b. Hématome pulsatile
C’est une petite plaie qui, à peine ouverte se ferme spontanément ou ne saigne
presque pas, mais le grand danger* est la survenue d’anévrisme artériel en regard de la plaie
~ 16 ~
qui se fait comme suit : le sang épanché agit en comprimant et en fragilisant la paroi artérielle
qui se détruit au moins, donnant lieu à un anévrisme en forme de sac (sacciforme).
Le traumatisme peut aussi provoquer une rupture artérielle qui peut se faire à
plusieurs niveaux et elle dépendra de l’importance de l’artère rompue. On peut avoir :
Une grande hémorragie externe si la rupture communique avec la peau, ce qui peut
entraîner le choc et la mort (le sang sort de la manière saccadée et il est de couleur
rouge vermail) ;
Un grand hématome si la rupture ne communique pas avec la peau.
Sémiologie
2° oblitérations artérielles
Sémiologie de l’oblitération
Oblitération incomplète :
Les distances donnant la douleur ne sont pas les mêmes pour celui qui monte
les distances sont de plus petites alors que pour celui qui descend dans la vallée, les distances
sont de plus en plus grandes. Le climat aussi influe. La claudication intermittente s’exagère
lorsque le malade marche en côte ou par temps froids. En cas d’oblitération incomplète, ces
signes sont subjectifs.
3° anévrisme artériels
C’est une poche qui peut être soit fusiforme, soit sacciforme, placée sur la
paroi artérielle.
Mais à côté de ces 2 types, on a 3 ème qui est l’anévrisme disséquant qui est une
sorte de dissection au niveau de la paroi artérielle.
Etiologie
Sémiologie
N.B. tous ces caractères sont synchrones au pouls, mais ils disparaissent si l’on place un
garrot en amont.
Examen paraclinique
4° Anévrisme artério-veineux
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Cet anévrisme est toujours provoqué par un traumatisme qui peut être dû à une
arme à feu (éclat de bal) ou une arme blanche (couteau ou poignard).
Sémiologie
5° la maladie de RATNAUD
C’est une maladie de la vasomotricité rencontrée dans les pays les plus froids,
qui survient après une exposition prolongée au froid, ce qui entraîne un spasme artériel
frappant souvent des petits vaisseaux des mains, des pieds (à droite et à gauche). Cette
maladie évolue en 2 phases :
La phase ischémique : ici les téguments exposés longtemps au froid deviennent blancs,
très froids… avec une perte de la sensibilité tactile et thermique ;
La phase asphyxique : elle se voit après plusieurs minutes d’exposition au froid, les
extrémités deviennent de plus en plus cyanosées et avec le temps deviennent sèches
suivies des mutilations par gangrène sèche.
Il est fait des vaisseaux de grands et petits calibres qui sont chargés de sang retournant du
poumon via le cœur pour y être nettoyé. A ce niveau on peut avoir des pathologies
inflammatoires et des pathologies dégénératives.
1° pathologies inflammatoires
La phlébite
C’est l’inflammation de la veine qui se voit dans certaines pathologies :
Première phase : on a la forme d’un thrombus qui n’adhère pas à la veine, mais qui y est
mobile avec le danger qu’il peut migrer. Cette phase est appelée PHLEBOTHROMBOSE.
Dans cette phase la raie inflammation n’existe pas, mais c’est une phase dangereuse parce
que la migration du thrombus peut causer la mort : le thrombus en migrant, peut bloquer dans
une zone de ramification (souvent au niveau du poumon). En s’arrêtant au nive au du
poumon, le thrombus peut causer l’embolie pulmonaire caractérisée par un tableau
dramatique.
Deuxième phase : le thrombus adhère à la paroi veineuse parce qu’il y a eu des mécanismes
inflammatoires (au niveau de la veine). Cette phase est appelée THROMBO-PHLEBITE, qui
survient 2 à 4 jours après la 1ère phase (phlébothrombose). La phlébite survient en cas
d’affection chirurgicale, souvent chez un malade alité.
L’ensemble des opérations sur le petit bassin : chez l’homme sur la prostate, chez la
femme sur l’utérus ;
Les opérations favorisant la libération des activateurs de la coagulation (poumon,
prostate, …) ;
Les opérations obligeant le malade à garder la même position pendant longtemps ;
La maladie thromboembolique ne se voit jamais chez l’enfant, elle se voit rarement
chez la jeune adulte, mis frappe souvent les personnes âgées.
Sémiologie
LES VARICES
Les veines ramènent le sang périphérique vers le cœur, cette circulation se fait
dans un seul sens. Pour ce il faut :
~ 22 ~
Au membre inférieur
La rupture externe des varices conduisant à l’hémorragie externe qui est d’autant plus
abondante que le malade est debout. Le sang sont de manière continue, mais non
saccadée ;
Des phlébites variqueuses qui donnent lieu à des cordons plus ou moins durs, cordons
douloureux avec tous les caractères inflammatoires ;
Des troubles trophiques sur le membre intéressé, la peau devient noire à l’endroit
concerné, on note un œdème, une peau qui devient foncée, des ulcérations appelées
ulcères variqueux.
1° Les efforts un peu exagérés ou les efforts inhabituels. La tension musculaire crée la
stase veineuse qui est suivie de la formation d’un embole.
2° Le cancer : le thrombus peut à partir d’un tissu nécrotique libéré par le cancer et va entrer
dans une veine et aller provoquer une phlébite.
Sémiologie
L’articulation scapulohumérale ;
L’articulation acromioclaviculaire.
Le nerf principal de l’épaule est le circonflexe qui est aussi important dans
l’abduction.
2° A la palpation : on précise les mêmes repères (points) ci haut décrits. L’épaule normale
se reconnaît par ses différents mouvements que nous pouvons étudier en les décomposant en 6
mouvements, en mettant le patient en position normale d’examen, soit en position couchée,
~ 25 ~
soit en position assise avec membres étendus, les coudes le long du corps et les paumes en
avant.
Premier mouvement : l’abduction : écartant les membres supérieurs du corps (angle de plus ou
moins 180°)
Troisième mouvement : l’antépulsion : qui porte le membre en avant. Ce mouvement est long
et peut dépasser les 180° (au Zénith). (180°)
Quatrième mouvement : la rétropulsion : qui porte le membre en arrière et ne dépasse pas 50°
Cinquième mouvement : la rotation interne : qui tourne la paume de la main vers l’arrière.
Sixième mouvement : la rotation externe : ne peut mieux se mesurer qu’avec le coude fléchi à
90°.
L’épaule traumatisée
Le traumatisme de l’épaule peut de faire soit directement sur l’épaule ou loin et
le traumatisme est transféré à l’épaule. Le patient a une attitude de traumatisée du membre
supérieur : (Dessault) abaissée et la main controlatérale soutient le membre traumatisé. Quand
l’épaule est traumatisée il s’ajoute 2 signes fonctionnels :
ᴥ Fracture ;
ᴥ Luxation de l’épaule ;
ᴥ Fracture du col chirurgical de l’humérus ;
ᴥ Et rarement d’autres pathologies.
La fracture de la clavicule
Est la plus fréquente à la fracture de l’épaule et donne les signes suivants :
La luxation de l’épaule
Sémiologie de la luxation
A l’inspection :
A la palpation
Ici on n’a plus une violence importante externe, la pathologie intervient par un
mouvement simple. Au départ, il y a eu un traumatisme important qui a entraîné une luxation
de l’épaule et les soins négligés vont conduire à la luxation récidivante.
N.B. comment réduire la luxation : il faut donner un tranquillisant très puissant pour que le
malade relâche ses muscles, ensuite replacer l’articulation. On a besoin d’un délai
d’immobilisation de 15 à 21 jours pour que les insertions articulaires, capsulaires et
ligamentaires puissent reprendre leur fonction normale. Il faut maintenir immobile l’épaule et
ne pas retirer les moyens d’immobilisation. Si l’on observe par ces prescriptions, on assiste à
une luxation qui survient de plus en plus, fréquemment sans traumatisme, et est moins
douloureuse.
Luxation acromio-claviculaire
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a. Arthrite infectieuse
Qui est une inflammation provoquée par des germes de suppuration, il s’agit
d’une pathologie relativement fréquente chez l’enfant autour d’un an.
A l’inspection :
A la palpation :
Des douleurs de l’épaule qui gênent tous les mouvements de l’épaule entraînant
l’insomnie et l’impotence fonctionnelle et évoluant vers un blocage de l’épaule dont
les caractères sont :
ᵒ Impossibilité à faire tous les mouvements de l’épaule ;
ᵒ La fonte du moignon de l’épaule et des douleurs insupportables.
Pathologie dégénérative
Arthrose de l’épaule
VI.2. LE COUDE
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- La flexion
- L’extension
ᴥ Pronation
ᴥ L’extension
L’épitrochlée ;
L’olécrane ;
L’épicondyle
Ces 3 repères se trouvent sur une même ligne droite quand le coude est en
extension, si on, le fléchit à 90°, ces repères forment un triangle isocèle. De profil le coude
fléchit à 90°, l’olécrane se trouve à la verticale de l’épitrochlée et de l’épicondyle (apophyse
extérieur de l’extrémité inférieur de l’humérus, épitrochlée : apophyse interne et de l’extérieur
inférieur de l’humérus).
Il peut l’être soit par un choc direct ou indirect, soit par une fracture d’une de
ses extrémités (cas de la fracture de l’olécrane qui est fréquente suite à la saille la plus
exposées), soit d’une luxation.
Luxation du coude
Se fait souvent à la suite d’une chute sur la paume de la main avec un coude en
extension et se fait le plus vers l’arrière.
Les épiphyses osseuses qui sont toutes déplacées de leur lieu habituel ;
Tous les mouvements du coude sont très douloureux et diminués en amplitude.
Ce Syndrome a été étendu à tout membre qui a été plate et qui a eu une
compression vasculo-nerveuse.
VI.3 LE POIGNET
Le poignet comprend 2 articulations :
Styloïde radiale
Styloïde cubitale ;
A. LES TRAUMATISQUES
1° la fracture de POUTEAU-COLLES
rare. De profil, le déplacement est ici antérieur en vente de fourchette. De face, on retrouve la
même ascension de la styloïde radiale.
C’est une fracture dont les traits communiquent avec l’articulation. Cette
fracture présente des signes presque semblables à ceux de POUTEAU-COLLES sauf le
déjettement extérieur de la main.
Sémiologie
VI.4 LA MAIN
L’étude de la main est d’une importance capitale parce qu’elle joue (la main)
un rôle important.Les éléments de la main pouvant être compromis sont : les os, les tendons et
les nerfs.
1° Aspect de la main
Qui se remarque par sa trophicité, quand elle est mauvaise, la main devient
sèche ou trop grasse ou elle devient écailleuse. On note que les ongles deviennent cassant ou
bosselés ou évasés à leurs extrémités. Dans certaines pathologie notamment celles qui
perturbent l’oxygénation, la main est évasée.
~ 32 ~
2° mobilité de la mort
3° sensibilité
Plaies intéressants :
ᵒ Les parties molles,
ᵒ Les tendons,
ᵒ Les nerfs
Fracture ou luxation
Les plaies de la main intéressent d’abord les parties molles et ces plaies des
parties molles créent des problèmes surtout en cas de perte de substance de souillure de la
peau. Ces plaies peuvent être :
Des plaies tranchantes : elles doivent être explorées pour voir s’il y a atteinte des
tendons au niveau de la main, à savoir que nous 2 types de tendons : fléchisseurs et
extenseurs.
Les fléchisseurs au niveau de la main sont les plus importants du point de vue
fonctionnel et réparation contre les extenseurs se disloquent en plusieurs petites branches à
l’extrémité des doigts de sorte qu’ils sont difficiles à être réparés.
~ 33 ~
Dans l’examen de la main, la plaie dorsale fait suspecter l’atteinte des tendons
extenseurs qui se remarque par l’impossibilité à fléchir les doigts.
L’écrasement,
Les coupures,
Les brulures,
Les morsures.
Sur le plan pronostic, les plaies par morsure sont les plus dangereuses surtout
la morsure humaine parce qu’elle s’accompagne presque toujours des lésions en profondeur
qui intéressent surtout les tendons et les os de sorte que toute morsure humaine doit être pris
rapidement et énergiquement.
La main infectée
Au niveau de la main, nous avons une infection aigues et nous pouvons avoir
des infections chroniques. Comme infections aigues, nous avons 2 pathologies :
Le panaris,
Le phlegmon
Le panaris
Le panaris est une infection aigue au niveau d’un doigt, il peut être grave s’il
atteint les éléments profonds comme les tendons, les gains tendineuses, les os.
La deuxième forme : la forme anthropoïde qui siège en général, sous le dos de deux premières
phalanges. Le panaris profond va intéresser le tissu cellulaire sous cutané et va se prolonger
jusqu’à l’os.
Le phlegmon
Est une pathologie grave, il s’agit d’une infection aigue, très étendue qui frappe
essentiellement les espaces celluleux de la main, mais peut s’étendre aux gaines tendineuses.
Sémiologie
Tumeurs de la main
On peut trouver à la main des lésions tendineuses qui sont surtout des
chondromes qui sont général bénigne, bilatérales, dues à l’hypertrophie du cartilage hyalin de
la main.
Le nerf radial,
Le nerf cubital,
Les nerfs médians
L’atteinte d’un de ces nerfs donne une sémiologie caractéristique que voici :
~ 35 ~
Au premier stade :
Au deuxième stade :
Un seul doigt reste très frappé par rapport à ses voisins et ceci traduit
essentiellement par la difficulté de la flexion et de l’extension essentiellement des doigts.
On peut assister soit à l’atteinte de 2 doigts donc une atteinte bilatérale et dans
cette forme l’hypothèse de l’atteinte reste la fibrose de travailleur manuel. Cette maladie de
DUPUYREN peut évoluer vers les plantes de pieds où il y a l’aponévrose plantaire et à ce
~ 36 ~
Dans certains cas, c’est l’hérédité qui joue dans ce type de pathologies.
2. Membres inférieurs
a. Articulation de la hanche
Sont des articulations très mobiles grâce auxquelles nous nous déplaçons. Cette
articulation supporte tout le poids de l’organisme en marchant parce que dans la marche on y
va pied à pied. Cette articulation est faite de l’os du bassin et du fémur. L’examen de la
hanche doit être systématique.
1° Inspection
2° palpation
Elle cherche à préciser les repères anatomiques normaux qui peuvent être
présents ou absents. Dans ces repères nous avons :
2° préciser la mobilité de la hanche qui se fait en mettant le malade en décubitus dorsal avec
2 membres inférieurs étendus sur le lit.
ᴥ Chercher la flexion en fléchissant le genou avec la main opposée bien appliquée sur le
lit et cette flexion est de 12 à 145° chez l’homme normal.
~ 37 ~
Pathologie traumatique ;
Pathologie congénitale ;
Pathologie infectieuse ;
Pathologie tumorale.
Sémiologie
Dans le deuxième temps, les doigts placés près du grand trochanter ramènent la
cuisse d’arrière en avant en même temps qu’on fait un mouvement d’abduction.
A partir du centre (C), on élève une ligne verticale (V), de ce centre encore on
trace une ligne passant par le toit (E). En reliant les points CVE, on forme l’angle de
WIBERG.
Cet angle peut être normale, petit ou grand selon que la tête ses déplace à
l’intérieur ou à l’extérieur et l’angle est supérieur à 10° dans les conditions normales chez des
enfants de 6 mois à 3 ans. Cet angle est supérieur à 20° au-delà de 3 ans.
La fracture du col ;
La fracture du fémur ;
La fracture de l’extrémité supérieure du fémur.
Ces pathologies se voient en général chez les personnes âgées et chez la femme
obèse. Elles surviennent en cas de traumatismes minimes s’exerçant au niveau de la hanche,
le plus souvent il s’agit d’une chute banale, dans le bassin d’eau. Aussi en cas d’ostéoporose
faisant que l’on devient poreux.
Problème de vascularisation car le fémur est vascularisé par l’artère fémorale centrale
et l’artère fovéa (en cas de fracture, l’artère centrale est incapable de vascularisé la tête
et le col, d’où résorption progressive de la tête et du col : on devra faire alors une
prothèse ou une tête artificielle).
1° la fracture transcervicale
Sémiologie
Sémiologie
Le reste des signes, idem avec la transversale ; les signes communs ces
complications :
Dans la luxation antérieure, la rotation externe est irréductible tandis que dans
la luxation postérieure, la rotation interne est réductible.
Elles sont rares chez l’adulte et fréquentes chez les enfants chez et nourrissons
(infections aigues). (L’infection chronique la plus fréquente est l’infection tuberculeuse.
a. L’arthrite de la hanche
Chez les enfants et nourrissons. Elle suit le plus souvent les infections
staphylococciques, elle suit aussi l’infection streptococcique.
Sémiologie
Signes locaux
Cette arthrite évolue rapidement vers une destruction de la tête qui s’accompagne de la
luxation pathologique de la hanche.
b. La coxite tuberculeuse
Sémiologie
Un syndrome infectieux plus ou moins bâtard fait état général moins atteint,
inappétence, température moins élevée.
Signes locaux
Lésions dégénératives
Arthrose de la hanche ou coxarthrose : relativement rare dans certains pays,
mais fréquemment en Europe, en Asie, en Afrique.
Signes
Limitation de tous les mouvements de la hanche avec rotation externe et une discrète
flexion de la hanche.
Ceci se voit chez une personne âgée n’ayant aucun traumatisme et ne présentant aucun signe
inflammatoire.
Lésions tumorales
Celles-ci souvent provoquées par le cancer des environs : de la prostate, du col
utérin ou des cancers ostéophiles.
VI.6. Le Genou
Articulation permettant d’unir fémur, tibia, le sésamoïde et la rotule. Le genou
est protégé par des grands muscles quadriceps, dans sa statique. Ainsi on aura :
Un genou normal ;
Un genou pathologique.
Pour son examen, le patient est en position debout ou en décubitus dorsal avec
flexion des jambes.
Dans l’examen du genou : en position debout, on voit que l’angle est de 0°, dans le cas
contraire, il y a anomalies au niveau de l’extension. Chez une personne normale, on peut
avoir une flexion maximum pouvant aller jusqu’à 130°.
Sémiologie
Douleur
Epanchement liquidien simple ou sanguinolent ou purulent ;
Les lésions au niveau du genou peuvent être traumatiques entrainant au niveau des
ligaments des ménisques.
Lésions traumatiques
Lésions de ligament sans fractures ni luxation. Les lésions peuvent être :
Mouvements anormaux
Si le tibia est poussé en arrière dans sa position normale, on dira qu’il y a tiroir
postérieur traduisant la lésion du ligament croisé antéro-externe.
Sémiologie
Fractures du genou
a. Fracture de la rotule
Sémiologie
Sémiologie
L’impotence fonctionnelle ;
Douleur vive, spontanée et provoquée ;
~ 45 ~
Cet examen est présente sous les mêmes signes que la précédente, mais se
distingue d’elle par :
Lésions inflammatoires
Elles peuvent être aigues ou chroniques :
Signes généraux
Signes locaux : douleur importante provoquée et spontanée, température locale très élevée.
Sémiologie
Les tumeurs
Soit bénignes soit malignes. Ces tumeurs sont soit métastatiques ou soit elles
sont primitives (siégeant pour la première fois au niveau du genou). La plus fréquente est la
tumeur appelée OSTEOSARCOME, redoutable étant donné son mauvais pronostic, étant
donné que c’est une tumeur jeune.
Sémiologie
Lésions dégénératives
Sous forme d’arthrose du genou, visible chez des personnes âgées, plus chez la
femme que chez l’homme.
Sémiologie classique
Douleur moins vive que dans la forme aigue, mais plus accentuée à la marche et aux
mouvements du genou, lesquels sont très limités. Avec le temps, le genou tend à se
bloquer ;
On note un gonflement fait par un épanchement liquidien au niveau du genou ;
Les autres signes du genou très modérés.
La fracture di malléolaire ;
L’entorse de la cheville ;
La rupture du tendon d’Achille.
1° la fracture bi malléolaire
Intéressant les malléoles, appelée aussi la FRACUTURE DE DUPUYTREN.
On a des fractures par abduction et des fractures par adduction.
Les fractures par abduction sont les plus fréquentes surtout chez les dames
portant des hauts talons pouvant faire tordre la cheville en abduction.
Sémiologie
Les fractures par adduction suite à des mouvements anormaux ayant porté la
cheville en dedans avec les signes presque semblables aux précédents sauf que le pied est
déjeté en dedans, en varus et en rotation avec une subluxation interne du pied.
2° entorse de la cheville
Due à un traumatisme violent de la cheville
Sémiologie
Douleur vive spontanée mais surtout provoquée en mettant le pied dans une position
ayant provoqué en mettant le pied dans une position ayant provoqué la déchirure du
ligament (soit en valgus ;
Gonflement rapide.
Sémiologie
A l’examen clinique, le patient est mis à genou sur une chaise, et l’examinateur note une
dépression très nette au niveau du tendon d’Achille rompu. Les doigts examinateurs placés à
l’endroit du tendon notent le vide du milieu et surtout aggravant la douleur.
VI.8.Le Pied
Il comprend :
L’os du tarse ;
Les métatarses ;
Les phalanges ;
Les orteils.
Sémiologie
Douleur spontanée, surtout provoquée par l’examen clinique et par la marche qui
devient difficile ou même impossible du fait que l’appui sur le sol est insupportable.
Le sujet ne peut relever le pied une fois qu’il l’a posé sur le lit ;
Le steppage : au moment où il doit marcher, il y a impossibilité à exercer le muscle
antéro-externe, dont il y a impotence fonctionnelle, faisant tomber la pointe du pied
vers le sol. Pour que le sujet marche, il doit soulever très haut son genou.
La paralysie de ces muscles de :la loge-externe ;
L’anesthésie de la région ou la paresthésie de la région.
VI. 9. LE CRANE
Il présente plusieurs particularités :
D’hémorragie
D’hématome pouvant se faire en intra, extra méningé et sur les méninges
Lésions bénignes
Sémiologie chirurgicale
o Les tranchantes ont les bords très provoqués par des corps tranchants (couteau,
machette,…). Ces plaies tranchantes donnent une hémorragie importante souvent
masquée par la chevelure alors que la plaie est petite.
o Les plaies contenues : provoquées par des corps contondants (provoquées par des
massues, crosse de fusil). Leurs bords sont déchiquetés, les tissus dévitalisés… elles
peuvent être trop ou moins hémorragique, on y trouve des corps étrangers.
Le scalp : est un arrachement presque total du cuir chevelu de son crâne. Il doit
s’accompagner d’un examen clinique minutieux.
o Sur le système nerveux
o De l’état de conscience ;
o Un examen clinique minutieux ;
o Un examen radiologie du crane
Ces examens peuvent nous montrer des lésions graves du crâne, un trait, une
embarrure ou un enfoncement (morceau de crane complètement détaché pouvant s’enfoncer
dans la boite crânienne)
Elle est provoquée par une balle et se reconnait par le trou d’entrée qui est très
petit (dimension d’une balle) et le trou de sortie (très grand) avec des matières cérébrales
entrainant la mort immédiate.
Une embarrure grave une brèche importante qui s’est enfoncée dans le crane.
~ 51 ~
Ces lésions sont d’emblée très graves, qui peuvent entrainer la mort malgré la
prise en charge correcte.
En présence d’un de ces tableaux, on met en route les examens importants qui
se font systématiquement :
1°) examen neurologique complet à la suite de l’accident, cherchant les signes de localisation
d’un hématome. Ces signes se font toujours d’un côté à droite (MS ou MI en même temps ou
~ 52 ~
3° tableau d’un blessé sans intervalle libre : ce sont des patients pouvant se présenter dans
plusieurs tableaux.
A. Patients sans intervalle libre qui vienne avec un état très grave
L’œdème pulmonaire avec mousse aux lèvres (mousse de sang). Cet œdème
pulmonaire se reconnait par l’auscultation (râles aux poumons) ;
La mydriase bilatérale ( à gauche et à droite) : c’est l’un des signes de mort. Quand on
ouvre l’œil, la pupille se dilate ou se ferme quand on regarde successivement de loin et
de près.
~ 53 ~
Quand la dilatation est permanente, cela est un signe de gravité qui traduit l’atteinte du nerf
oculomoteur commun (III) qui se situe au niveau du tronc cérébral ( le malade va mourir
malgré tout). On conseille même une abstention chirurgicale.
Il faut chercher :
Ce signe peut être indifférent chez un individu qui, depuis son jeune âge
marche toujours à pied par ce que la couche cornée présente une épaisseur qui empêche la
sensibilité de ce signe. La présence de ce signe traduit l’atteinte de faisceau pyramidal.
~ 54 ~
C’est une fracture, en général, de la voûte qui s’est irradiée. On distingue ici :
Des fractures intéressant la parties inférieure de la base du crane qu’on appelle Etage
supérieure ou antérieure.
Sémiologie
Sémiologie
Sémiologie
1. Goitres
2. Le cancer de la glande Thyroïde
On distingue
ᴥ Le goitre euthyroïdien qui survient alors que la sécrétion thyroïdienne est normale ;
ᴥ Le goitre hyperfonctionnel qui Ets connu sous le nom de maladie de BASEDOW ;
ᴥ Le goitre hypofoctionnel connu sous le nom de myxœdème ou hypothyroïdie.
a) Le goitre euthyroïdien
Appelé aussi « goitre simple » par ce qu’il n’y a pas de participation des
sécrétions de la thyroïde. Les sécrétions sont normales à l’analyse hormonale. Ce goitre
survient à la suite des perturbations au point de vue de leur utilisation. C’est ainsi que ce
goitre se trouve essentiellement chez la femme (3 sur 4 cas).
Sémiologie
La masse ascensionne les deux mains. La palpation dans certains cas peut
mettre en évidence une tuméfaction ovoïde ressemblant presque à un œuf qui peut être soit
un nodule ou un kyste thyroïdien.
Complications
Compression par la masse qui se trouve couchée sur la trachée et elle va comprimer la
trachée et les éléments des alentours (le nerf récurant) en nous donnant :
ᵒ La fragilisation de la trachée entraînant la trachéomalacie, pouvant donner le
collapsus de la trachée et la mort du malade ;
ᵒ La voie bitonale ;
ᵒ La compression de l’œsophage ;
La compression du nerf sympathique du cou qui conduit au syndrome de Claude
Bernard Horner qui se traduit par :
1. Le ptôsis ;
2. Le myosis ;
3. L’enophtalmie.
L’hémorragie intra tumorale
Le goitre va se basedowifier passent du goitre euthyroïdien vers le goitre hyper
fonctionnel ;
La cancérisation du goitre qui est une grande complication qui incite à opérer ;
L’inflammation du goitre pouvant évolue vers une suppuration ;
L’engagement endo thoracique
Sémiologie
A la palpation, la masse a une surface dure, bosselée. La masse devient douloureuse : douleur
spontanée et provoquée par la palpation. Le caractère sémiologique clinique fait la différence
avec le goitre euthyroïdien où à la radiologie, il y a fragmentation.
Donne le crétinisme
Sémiologie
La parathyroïde
~ 58 ~
Est une glande située derrière la glande thyroïde, on en trouve quatre : deux
supérieures, deux inférieures ; deux à gauche, deux à droite.
Ces petites glandes secrètent la parathormone qui joue son rôle dans le
métabolisme du calcium et du phosphore. Ces glandes peuvent être en hyper ou en hypo
fonctionnement.
1. L’hyperparathyroïdie
Est due à l’hyper fonctionnement des glandes parathyroïdes qui conduit à l’hypersécrétion de
la PTH (parathormone)
Sémiologie
2. L’hypothyroïdie ou la Tétanie
Sémiologie
Les crampes (musculaires) notées souvent au niveau des membres, surtout aux MI
Le cancer de la langue
Sémiologie
Glandes salivaires
Servant à la production de la salive, elles sont au nombre de 6 :
2 glandes parotides (en dessous de l’oreille) sont les plus importantes et les plus
grosses ;
2 glandes sous-maxillaires, de chaque côté ;
2 glandes sublinguales, places en dessous de la langue, de chaque côté de la caroncule
sublinguale.
Ces 6 glandes produisent la salive qui a un rôle protéolytique, du point de vue pathologique,
les glandes parotides peuvent donner surtout des tumeurs, tandis que les sous-maxillaires
peuvent donner des calculs ou lithiases, les sublinguales donnent de tout petits kystes
grenouillettes.
Elles sont en général mixtes, se comparant de tumeurs bénignes mais ayant une
potentialité maligne. Ces tumeurs sont en capsules évoluant très lentement. Dégénération
maligne se traduit très tardivement après 20 à 40 ans. Ces tumeurs imposent l’ablation
chirurgicale qui, souvent, est emmaillées des récidives.
La glande parotide est traversée par un nerf important (facial qui semble diviser
la glande parotide en lobe profond et lobe superficiel (gauche et droit).
~ 60 ~
Elle peut être provoquée soit par des germes banaux provenant presque
toujours de la cavité buccale et se localise au niveau de la glande et donne l’inflammation,
surtout si le patient est déshydraté ou en mauvais état général.
Elle se voit aussi en cas d’une infection virale, elle se voit chez les enfants et
les jeunes et on l’appelle oreillons.
Leur grande pathologie est la lithiase sous-maxillaire qui se traduit sur le plan
sémiologique par :
1. Kystes ou grenouillettes
Il s’agit des petits kystes situés au dépend des glandes sublinguales, c’est-à-dire
situés en dehors du frein de la langue. Ces petits kystes se remarquent par leurs bords
irréguliers, enflés et contiennent un liquide filant ressemblant à la salive. L’ablation
chirurgicale est facile.
Le rachis comprend les vertèbres dont on distingue les corps, les épines entre
eux appelés disques intervertébraux et autour de ces corps on trouve un arc neural dans lequel
se trouve la moelle entourée des méninges.
L’examen direct ;
L’examen à la recherche des signes neurologiques ;
L’examen de la radiologie qui ne nous intéresse pas.
L’examen clinique
L’examen clinique est le premier stade qui peut nous montrer : une colonne
normale ou qui ne l’est pas à l’examen. Une colonne normale est une colonne droite en vue de
face. La mise en évidence d’une colonne droite se fait toujours avec un fil d’acier duquel on
suspend un poids de lanière que ce dernier donne une allure droite.
La colonne peut être déviée en certaines circonstances, c’est ainsi qu’on trouve
certaines anomalies :
La cyphose : courbure à concavité antérieure. Il en existe une qui est normale qui est
peu accentuée dans la colonne dorsale ;
Lordose : courbure à concavité postérieure. Elle est normale et peu accentuée dans la
région lombaire.
la région où l’équilibre doit être contrebalancé). Toute courbure non compensée va donner la
bascule du bassin surtout en cas de lordose exagérée.
Scoliose : est une déviation latérale se faisant en entraînant la rotation des corps
vertébraux sur leur axe. On distingue deux sortes de scolioses :
- Une scoliose vraie traduisant une anomalie et ;
- Une scoliose physiologique : attitude qui est une déviation latérale du
rachis vu la position de face chez un patient debout et qui disparait dès que
le patient est mis en flexion en avant. Cette attitude se voit essentiellement
chez les enfants et disparaît au cours de la croissance.
Pour bien apprécier cette scoliose on se sert d’un fil d’acier. Il est tenu dans la
région haute et descendu dans la région dorsale.
1. Les signes subjectifs : sont des douleurs en position normale qui sont spontanées et
provoquées dont se plaint le malade, surtout à la flexion ou l’extension de la colonne
vertébrale ;
2. Les signes objectifs : sont au nombre de 2
a) Par la percussion des apophyses épineuses, on réveille et on accentue les douleurs
avec exacerbation au niveau de vertèbres intéressées.
b) La douleur par la pression paravertébrale est mise en évidence. Cette douleur est
irradiante.
On met le malade en décubitus dorsal, sur le lit, avec les jambes étendues, avec les
bras le long du corps ;
Porter le membre inférieur droit ou gauche en flexion progressive tout en gardant la
jambe étendue et le pied à 90° ;
Soit que le patient à un certain angle déterminé, du plan de lit accuse une douleur plus
ou moins importante empêchant de continuer la manœuvre, alors on marque que
Lasègue est positif.
2. Le signe de WASSERMAN
On met le patient en décubitus ventral avec les membres étendus et les bras le long
du corps. L’examinateur prend les 2 membres et les porte vers le haut en essayant de
mobiliser la hanche.
Cette manœuvre à un certain angle peut provoquer une douleur lombaire forte
semblable à celle dont se plaint le patient empêchant de continuer la manœuvre
(positif) dans le cas contraire la surélévation peut aller assez haut sans provoquer la
douleur ;
Placer le sujet débout avec les 2 membres inférieurs étendus et placés l’un à côté de
l’autre on lui demande de porter son tronc en arrière sans qu’il plie les genoux et le
patient accuse une douleur si la manœuvre est positive ou n’accuse aucune douleur si
la manœuvre est négative.
1. Le mal de Pott
Sémiologie
1) Signes de début
Douleur à l’endroit des pièces malades (corps vertébraux) ;
Douleur radiculaire : une douleur qui suit les racines nerveuses avec une direction
plus ou moins horizontale à partir de la vertèbre. Cette douleur est ressentie de la
même manière à droite et à gauche ;
La rigidité du segment rachidien correspondant qui se traduit par :
ᵒ L’impossibilité à pouvoir s’incliner et ramasser un objet mis à terre ;
ᵒ Les muscles en regard de la région malade sont rigides à la palpation ;
ᵒ Le malade marche à petits pas, craignant d’avoir mal au dos.
L’atteinte de l’EG se traduisant par :
ᵒ Le manque d’appétit ;
ᵒ L’amaigrissement de plus en plus important ;
ᵒ Les fièvres vespérales et la transpiration nocturne.
Les signes biologiques mis en évidence dans le sang :
ᵒ Augmentation des globules blancs ;
ᵒ Augmentation de la VS ;
ᵒ Mise en évidence de la formule leucocytaire ;
ᵒ L’intradermoréaction (IDR) à la tuberculine (une broyade des BK) : BK
dépourvu de la capacité de produire la tuberculose ;
Un examen paraclinique, notamment la radiographie qui montre le pincement du
disque intervertébral et le début de la destruction du corps vertébral lui-même
classiquement d’avant en arrière parce que le corps humain supporte plus le poids en
avant qu’en arrière. Ces vertèbres ainsi détruites sont dites vertèbres cunéiformes (qui
ressemblent au clou).
Elles sont provoquées par des traumatismes très violents de la région parce que
la colonne vertébrale est bien protégée (se trouve en arrière du corps). Les traumatismes
agissent par hyper flexion ou soit par hyper extension du rachis.
Sémiologie
La lombosciatique
Des douleurs localisées dans la région lombaire et qui irradient souvent dans un des
membres inférieurs ou dans les 2 MI ;
Cette douleur suit le trajet de la L5, elle se traduit en plus par la diminution ou
l’abolition du réflexe rachidien. Elle donne l’hypoesthésie ou l’anesthésie de la face
externe de la jambe et de la région retro malléolaire, surtout sur sa face externe. On a
aussi l’hypoesthésie ou l’anesthésie du bord externe du pied.
Le sternum en avant ;
Les côtes à côté ;
La colonne en arrière.
Toute brèche située en bas de la cage abdominale entraîne l’issue des viscères
intra abdominaux par la brèche créée en donnant la hernie. Le diaphragme présent des brèches
naturelles passent les différents organes :
Anomalie du thorax
1. Traumatisme du thorax
Il y a un grand danger qui est celui de provoquer l’anoxie. Cette dernière peut
être due :
L’emphysème sous-cutané
L’emphysème peut être dû à des lésions du poumon. En ce moment les
alvéoles libèrent leur air qui va se placer contre la paroi. On le remarque en posant la main sur
la paroi après quoi on sent une crépitation caractéristique semblable à la neige (glace) dans un
sac.
L’emphysème étendu est une grande infiltration gazeuse (de l’air) à travers
une grande brèche pariétale et qui s’étend dans les espaces cellulaires lâches, dans la paroi
thoracique, au niveau du cou, au niveau de la face.
Ici, la brèche intéresse essentiellement les alvéoles pulmonaires qui drainent tout leur contenu
gazeux dans la brèche, faisant que les poumons se vident d’où anoxie.
Clinique
A l’inspection : la tuméfaction ;
A la palpation : on met en évidence la crépitation due à des fractures costales, un
foisonnement par de l’air épanché, une dyspnée importante avec cyanose des
extrémités. L’état général est gravement altéré.
Chap. X L’ABDOMEN
1. Traumatisme de l’abdomen
Il peut se traduire par des plaies de l’abdomen dont les causes sont variables :
Armes blanches (couteau, baïonnette, …). Ces plaies peuvent être soit pénétrantes (intéressant
la paroi et communiquant avec la cavité abdominale) ou non pénétrante (intéressant la paroi
et communiquant avec la cavité abdominale) ou non pénétrante (intéressant seulement la
paroi).
La plaie pénétrante peut intéresser les organes creux : intestin grêle, gros
intestin, estomac. En ce moment-là, du fait que les organes sont très infectés, nous allons
avoir le tableau de péritonite. La plaie pénétrante peut intéresser les organes pleins notamment
~ 68 ~
le foie, la rate, le mésentère. Dans ce cas nous allons avoir un syndrome d’hémorragie interne
parce que ces organes sont très vascularisés.
La contusion peut provoquer la perforation soit d’un organe creux, soit des
organes pleins. Les deux nous amènent presque au tableau précédent, mais ici il n’y a pas de
plaie tandis que les lésions intéressent les organes internes.
Dans l’un comme dans l’autre cas, nous avons des syndromes importants : le
syndrome de perforation d’un organe creux qui peut être soit l’estomac, soit l’intestin grêle
soit le gros intestin.
Ces organes déterminent des lésions qui ont des caractères sémiologiques
différents étant donné que leur degré de septicité est différent de haut en bas. L’estomac
de ,par son acidité, peut être infecté de sorte que la septicité de la cavité abdominale est moins
importante que celle de l’intestin grêle moins que celle du gros intestin.
Sémiologie
1° palpation
Tout ce qui précède devient avec le temps diminué sans acuité. La diminution
avec le temps, de l’acuité conduit à ce que tous ces signes deviennent moins aigus ; le malade
s’adapte à la douleur (abdomen de MONDOR). Quand on donne certains produits certains
produits calment les douleurs (ex. la papavérine ou la morphine). Cela ne fait que masquer les
signes retardant le diagnostic.
qui vient de l’organe rompu. On met aussi en évidence, une douleur aigue de Douglas appelée
CRI de douglas.
Le syndrome d’hémorragie interne traduit l’atteinte d’un organe plein (la rate,
le foie, le méso, la trompe ou ovaire en cas de GEU, provoquée par la rupture du rein.
Ce syndrome se caractérise par des signes communs qui peuvent intéresser tous
les organes cités ou chacun de ces organes. On a aussi des signes spécifiques.
La pâleur qui va en augmentant au fur et à mesure que le malade perd le sang, c’est la
pâleur des muqueuses et des conjonctives. Ces syndrome nécessité un examen
attentif ;
Les sueurs froides : le malade transpire même quand il ne fait pas chaud ;
L’individu devient de plus en plus agité cela traduit l’anxiété ;
La soif ;
Le hoquet ;
Le bâillement ;
~ 70 ~
Il y a tendance syncopale avec une conscience qui diminue de plus en plus, avec le
temps.
A la palpation
Les autres signes qu’il faut ajouter sont ceux qui traduisent le choc.
Une diurèse qui devient faible et parfois tombe à 0. Il faut placer une sonde vésicale.
Le TR va mettre en évidence, le Douglas qui bombe, il est moins sensible ;
Avec le temps et l’évolution, le coma peut s’installer si on n’apporte pas la solution
adéquate.
LA RATE
L’atteinte de la rate va se traduire, en plus des signes ci haut décrits, avec :
En effet, nous distinguons une rupture primitive de la rate qui est une rupture
concomitante au traumatisme et une rupture secondaire qui est mal connue. La rate peut être
rupturée au moment de l’accident et on a le tableau d’hémorragie.
LE FOIE
Les signes spécifiques de la rupture du foie sont les suivants :
1) Les signes pulmonaires ou signes asphyxiques sont caractérisés par le refoulement des
poumons dans la cage thoracique et le retentissement par ce refoulement au niveau du
médiastin (le cœur pet en souffrir).
2) Les signes de l’atteinte su TD ou signes occlusifs traduits par une douleur localisée à
la base du thorax, douleur intermittente, survenant par crise, on note aussi des
vomissements qui sont plus ou moins profus.
3) Les signes accessoires sont les signes hémorragiques, soit les hémoptysies soit
hémothorax.
Hémoptysie
Hématémèse
Reflux gastro-œsophagien
A l’état normal, l’angle de His et le bord de la grande courbure de l’estomac sont renforcés
par une grande valvule : valvule de GUBAROF.
Cet angle s’oppose à toute remontée du contenu gastrique vers l’œsophage. S’il
existe une hernie hiatale ou la malposition tubérositaire, il va régner dans cet endroit une
insuffisance favorisant la remontée du contenu gastrique vers l’œsophage. Il y aura un reflux
gastro-œsophagien se traduisant par :
Ces signes sont exacerbés : en décubitus dorsal, quand le patient se met dans le
lit immédiatement après le repas. Cela a pour conséquence que le patient ne se met jamais au
lit immédiatement après le repas, il ne supporte pas le repas plus tardivement le soir. Une
autre conséquence est qu’à l’inclinaison en avant, le sujet accuse une forte douleur : c’est le
~ 72 ~
signe des chaussettes c’est-à-dire le malade est incapable de s’incliner en avant pour lier ses
lacets.
TRIADE DE SAINT
CAVITE ABDOMINALE
L’abdomen est une grande cavité contenant des viscères pleins et des viscères
creux. Cette cavité a une pression très positive ; ce qui fait que toute brèche à ce niveau
entraine une herniation des viscères abdominaux.
LES HERNIES
La hernie est l’issue spontanée des viscères hors de leur limite normale, limite
constituée par la cavité abdomino-pelvienne. Dans cette cavité on a :
Sémiologie
Nous distinguons les hernies crurales inguinales en traçant une ligne droite qui
est une ligne de MALGAIGNE (ligne reliant l4EIAS à l’épine du pubis droit ou gauche).
~ 73 ~
Toutes les hernies situées au-dessus de cette ligne sont des hernies inguinales et
toutes celles en dessous sont des hernies crurales.
A l’interrogatoire :
On note le mode de début ou de l’installation (si elle existe depuis l’enfance ou
depuis quelques mois) ;
On note l’importance du volume qui se fait dans les positions différentes :
débout, couchée, effort de toux, éternuement ;
Demander si la hernie se réduit dans certaines positions ;
Demander si la hernie se réduit seule dans certaines positions ;
Demander si la hernie s’accompagne ou non des troubles du transit
(constipation, vomissement).
A l’examen physique qui se fera chez un patient :
En position debout ;
En position couchée
1° soit par l’incarcération de son sac qui conduit à l’engouement herniaire ou la hernie
engouée.
2° soit en perdant tous les caractères vus ci haut en devenant une hernie étranglée ou
étranglement herniaire. Cet étranglement herniaire se comprend facilement.
Le sac herniaire ;
Le continu herniaire.
Sémiologie
A l’interrogatoire :
Le malade présente les vomissements avec arrêts des matières et des gaz et à l’examen
physique, la masse herniaire est douloureuse et ne se réduit plus et qui, avec le temps
peut se rompre.
A la palpation du collet, on trouve une forte douleur. La palpation est dangereuse parce que
l’anse intestinale œdématiée finit par présenter une ischémie qui la rend necrosée.
l’hypoprotéinémie ;
une faiblesse de l’EG (état général) ;
les efforts.
Tout ce qui donne la pression élevée (la grosse prostate, le cancer du rectum,
les grands fécalomes (constipation).
Sémiologie
A la palpation dans la hernie congénitale, les testicules se trouvent côte à côte dans la vaginale
tandis que dans la hernie acquise, les testicules se trouve en dessous du sac herniaire ;
La hernie crurale
La hernie crurale est surtout fréquente chez la femme. Elle est le plus souvent
de petit volume et son orifice se trouve en dedans, des battements de l’artère fémorale. Elle
est située en dessous de la ligne de MALGAIGNE.
La hernie ombilicale
~ 75 ~
L’implantation sur une base très large du cordon conduit à une forme mineure
de l’omphalocèle.
L’éventration
Est une déficience de la paroi ombilicale consécutive le plus souvent à des
interventions de la paroi abdominale.
Il arrive le plus souvent à la suite d’infection que les fils cèdent, il y a donc :
Sémiologie
Les inflammations
1. L’appendicite
L’appendice est un petit organe situé au niveau du caecum, qui est susceptible
de s’infecter et s’enflammer comme il communique avec la lumière intestinale. L’appendice
est situé dans la fausse iliaque droite et son inflammation se reconnaît par la douleur au
niveau du point de MAC BURNEY.
~ 76 ~
Sémiologie
A l’interrogatoire
ᵒ Le signe leplus constant est la douleur à fond permanent localisée dans la fosse
iliaque droite, le sujet accuse l’irradiation de cette douleur vers le membre inférieur
droit dans quelques cas ;
ᵒ L’irritation du psoas ;
ᵒ Nausées et vomissements dans la forme suraiguë.
L’examen
ᵒ C’est avant tout la palpation : nous reconnaissons la douleur dans la fosse
iliaque droite suite à la pression que nous exerçons sans brutalité pour ne pas rompre
un organe ;
ᵒ Le patient en décubitus dorsal, avec jambes surélevées, bouche ouverte, tête
tournée vers le côté (position idéale pour cet examen) ;
ᵒ Rechercher les signes suivants :
- Signes de ROVSING ;
- Signes de JACOBS ;
- Signes de BLUMBERG ;
- Les psoïtis.
1° signes de ROVSING
2° signe de BLUMBERG
L’examinateur place ses 2 mains dans la FID l’une sur l’autre, il exerce un
appui progressif vers le bas et dès qu’on arrive avec les doigts dans la partie profonde de
l’abdomen, on relâche brutalement les 2 mains et cela entraîne une forte douleur dans la FID,
on dit que le BLUMBERG est positif.
3° Signes de JACOBS
Du côté opposé, dans la FIG, on fait exactement le même examen que pour le
BLUMBERG, la différence est que ce signe se fait à gauche, et les malade ressent la douleur
ressent la douleur dans la FID, on d it que le JACOBS est positif.
4° le psoïtis
La palpation ;
~ 77 ~
L’examen.
1° le patient couché en décubitus dorsal : l’examinateur pose sa jambe gauche, sur le lit
demande au patient de fléchir la jambe droite et l’examinateur fait un mouvement contrarié en
tirant vers le bas, le malade accuse une douleur dans la FID.
2° le patient est couché en décubitus dorsal, la jambe gauche étendue sur le lit, l’examinateur
soulève la jambe droite sans plier le genou et percute avec son poing la plante de pied dans sa
partie postérieure (talon) cela entraîne une douleur dans la FID.
Dans certains cas avec irritation importante chez un malade très sensible, on
peut mettre en évidence une défense localisée et éventuellement une contracture localisée.
Evolution de l’appendicite
Un diagnostic posé dans les conditions décrites ci haut impose une intervention
car une appendicite est un abcès interne qui peut avoir une évolution dangereuse. Dans les cas
heureux l’abcès peut s’amender. Parmi les complications, nous avons :
La péritonite localisée ;
Le plastron appendiculaire ;
La péritonite généralisée ;
La perforation appendiculaire à la suite d’une gangrène appendiculaire.
1° le plastron appendiculaire
Ce liquide visqueux entraîne autour de lui une l’adhésion de tous les organes
avoisinants.
~ 78 ~
L’adhésion de ces anses entraîne une sorte de masse en forme de tumeur qui
va évoluer de 2 manières :
1° la masse ainsi constituée peut rester et tendre à se résorber après plusieurs jours d’un
traitement bien suivi.
2° cette masse peut s’infecter et s’abcéder et l’abcédation en général, finit par s’ouvrir en
général, finit par s’ouvrir dans la grande cavité pour donner la péritonite généralisée, dans
d’autres termes, un malade qui a fait un plastron appendiculaire peut présenter une péritonite.
2° la péritonite localisée
Qui peut se résorber seule ou peut évoluer vers la péritonite généralise (qui ne
survient pas de manière spontanée sans passer par les deux transitions).
Etiologie de l’appendicite
2. La péritonite aigue
Le diagnostic d’une péritonite aigue repose d’abord sur les signes fonctionnels
ou subjectifs :
Douleur abdominale ;
Vomissements non constants mais présents ;
L’arrêt, parfois de matières et de gaz (inconstant).
La percussion qui met en évidence les zones de matité et les zones de sonorité.
La percussion doit ensuite se faire dans la région hépatique et pré hépatique. La disparition de
la matité pré hépatique est un signe typique de la perforation en cas de l a péritonite aigue par
perforation d’un organe creux.
MONDOR a décrit des formes de péritonites aigues avec tous les signes vus ci
haut et de formes des péritonites avec des signes bâtards (péritonite ou tous les signes ci hauts
décrits sont atténués : cela est dû au fait que chaque homme, à force de connaître la même
douleur=, finit par s’y habituer).
Est une collection de pus se faisant dans la région comprise entre le mésocôlon
transverse et le diaphragme. Il existe 2 grandes variétés :
Etiologie
Symptomatologie
LE SYNDROME OCCLUSIF
L’occlusion intestinale est un drame abdominal survenant brusquement et se
caractérisant par l’arrêt des matières et des gaz. L’occlusion intestinale fait appel au système
nerveux parasympathique est au système nerveux sympathique qui, celui-ci est fait de plexus
nerveux de Meissner et d’Auerbach et joue un rôle important dans la progression des
aliments.
1° l’occlusion mécanique : la fonction intestinale est bonne, mais il existe un obstacle dans la
lumière intestinale.
a. Signes subjectifs
Progressive ;
Elle survient par crises successives, laissant entre elles des périodes d’accalmie ;
Une onde péristaltique débutant à un point déterminé, perçant un chemin jusqu’à ce
qu’elle se limite sous forme de pet de gaz jusqu’à la région anale. Elle se transmet
d’un ganglion sympathique à l’autre.
3° arrêt des matières et des gaz : cet arrêt est considéré comme total.
b. Signes objectifs
Un ballonnement abdominal qui intéresse tout l’abdomen ou qui est prédominant dans
l’étage supérieur ou inférieur ;
La présence des mouvements péristaltiques visibles au niveau de la paroi abdominale,
pouvant être accentués après des chiquenaudes sur l’abdomen ;
Les mouvements respiratoires sont bien transmis au niveau de la cavité abdominale ;
Un faciès inquiet.
4° A la percussion : on note un tympanisme abdominal avec, par endroit, des alternances des
zones de matité et de sonorité. Avec la palpation, il y a clapotement d’un liquide qu’on
déplace.
~ 82 ~
6° Au TR : le douglas ne bombe pas sauf dans les vieilles occlusions où on peut trouver du
liquide dans le douglas.
Le début insidieux ;
Vomissements tardifs ;
L’état général toujours conservé ;
Les douleurs se font avec une certaine discrétion ;
Le météorisme et le ballonnement sont importants et se font de façon asymétrique ;
La radiographie montre des gros noyaux hydro-aériques.
Elle se fait avec une certaine rapidité et va donner, à peu des choses près, le
tableau de l’occlusion intestinale.
Etiologie
Les causes sont mal connues, mais, nous savons que la dilatation aigue de
l’estomac :
Sémiologie
1° Signes subjectifs
2° Signes subjectifs
~ 83 ~
L’inspection :
ᵒ Pas d’ondes péristaltiques visibles à la peau ;
ᵒ Les vomissements sont profus, entraînant un tableau rapide de choc, avec
collapsus cardio-circulatoire et avec un état général rapidement atteint.
A l’auscultation : absence des bruits hydro-aériques dans la région épigastrique ;
La radiographie montre un estomac fortement dilaté avec absence totale des noyaux
hydrotiques.
Traitement
Placer une sonde nasogastrique pour évacuer les gaz, liquides, surtout dans les
grandes dilatations. Dans les petites dilatations, la position génupectorale permet d’éliminer
le liquide par la bouche.
SYNDROME OESOPHAGIEN
1. La dysphagie (difficulté à avaler)
1° cette dysphagie est intermittente parce qu’elle se fait brutalement et peut disparaître
brutalement. Dans certains cas, elle est permanente et dans ce cas, elle intéresse d’abord les
aliments solides, semi liquides en fin elle intéresse aussi les solides liquides et les semi
liquides.
2° les régurgitations : est des aliments qui ne sont pas arrivés dans l’estomac (aliments
mastiqués mais non digérés). Elles sont précoces, parfois elles peuvent se voir tardivement si
il y a un endroit qui stoppe les aliments avant leur rejet (cas de diverticule).
Le cancer de l’œsophage ;
Une sténose cicatricielle
Un méga œsophage ;
Le diverticule de l’œsophage.
2. Syndrome de MALLORY WEISS
L’ULCERE GASTRO-DUODENAL
Pathologie plus fréquente chez les jeunes et chez les vieilles personnes. Pour sa
survie, il y a plusieurs conditions qui sont réalisées :
La sécrétion gastrique : (Hcl) : cet acide se trouve sécrété dans les proportions
différentes selon l’individu. Cet acide est un produit corrosif par excellence. Pour que
l’estomac le produise, il faut plusieurs conditions : au contact des aliments, la partie
basse sécrète la gastrine qui stimule le fundus d’où sécrétion de l’Hcl ;
Le facteur hormonal favorisé par les aliments ;
Les mécanismes nerveux, dans plusieurs circonstances : tout stress provoque la
sécrétion de l’Hcl. L’hypoglycémie stimule la sécrétion de l’HCl par le nerf vague.
1° La douleur :
Elle est calmée par la prise des aliments ou des certains produits (pansements
gastriques par exemple) ;
Elle est exacerbée si l’estomac est vide, soit à la prise de certains produits qui sont
irritants pour l’estomac (AAS, les anti-inflammatoires, produits, produits contenant
des acides, vit C, les aliments et boissons gazeux, les aliments épicés) ;
Cette douleur irradie en ceinture ou vers le dos ;
Cette douleur survient presque chaque avec le même horaire qui est généralement de
à heures après le repas ;
Cette douleur est périodique, pouvant être courte ou longue
2° les renvois acides se faisant surtout le matin, au réveil : l’individu ressent remonter vers la
bouche un liquide
4° complications
CANCER DE L’ESTOMAC
Est le plus fréquent, il est parmi les plus grands. 35 % de tous les cancers sont
de l’estomac. Il atteint aussi bien les jeunes que les vieux.
Sémiologie
Signes digestifs
Il se traduit par :
Signes d’évolution
Hématémèse et méléna ;
Examen :
Le pylore est une région de l’estomac qui est presque dans la partie terminale
de l’estomac et se continue avec le duodénum. La sténose va se présenter comme une masse
hypertrophiée. Il s’ s’agit d’une affection du nourrisson ou de l’enfant ( de sexe masculin en
général).
Sémiologie
A l’examen objectif : à l’inspection, on note des ondes péristaltiques visibles sur la peau de
l’abdomen qui sont encore mieux visibles après chiquenaudes.
Examen paraclinique
ILEITE TERMINALE
Est une inflammation de l’iléon terminal, partie qui va s’aboucher au niveau du
caecum. Son étiopathogenie est souvent discutée : on a incriminé la tuberculose du tube
digestif, mais a constaté que les mêmes manifestations pouvaient se faire ailleurs comme au
niveau du caecum.
Sémiologie
Affection récidivante ;
Affection frappant le sujet jeune ;
Reconnue par les signes subjectifs dont ladouleur abdominale de type colique (se
faisant par crise) localisée dans la région de fosse iliaque droite ou la région
épigastrique de sorte qu’elle rappelle à peu des choses près, l’appendicite ;
La diarrhée qui peut et est souvent alternée avec la constipation ;
~ 87 ~
A l’examen clinique, onmet en évidence la douleur et son siège (FID), à la palpationon met
en évidence une masse sans contour précis, de consistance simple ou qui se présente sous
forme d’empattement (qui traduit généralement une douleur sourde).
Examen paraclinique
L’évolutive de cette pathologie va se faire par des périodes des poussées aigues
avec remissions.
LE DIVERTICULE DE MECKEL
Est un embryonnaire ou reliquat du canal omphalomésentérique, est un vestige
d’un conduit de type embryonnaire qui relie le sommet de l’anse intestinale primitive à
l’ombilic.
On peut avoir un vestige qui persiste, après naissance et donne une pathologie
pouvant se traduire par plusieurs tableaux cliniques tableaux cliniques qui sont : l’ombilic
humide
Sémiologie
L’occlusion intestinale qui agit comme une épine irritative pour donner une
invagination chez l’enfant.
~ 88 ~
LE COLON
On peut avoir ici, la perforation colique donnant la péritonite colique avec des
signes plus exacerbés et plus évidents que pour l’intestin grêle étant donné que le colon est
très infecté.
LE CANCER DU COLON
C’est un cancer fréquent du tube digestif. Il est en 3 e position après celui de
l’estomac suivi de celui du rectum. Le cancer du côlon va se distinguer en cancer du côlon
droit et en cancer du côlon gauche étant donné que la spécificité est différente au niveau du
colon droit et gauche.
Signes communs :
3. Les troubles digestifs se traduisant par la constipation qui peut durer 3,4 ou 5 jours,
par la diarrhée pouvant suivre la constipation : il y a alternance de constipation et
diarrhée ;
4. L’atteinte de l’EG :
ᵒ Anémie suite à l’hémorragie ;
ᵒ Amaigrissement important se faisant rapidement ;
ᵒ La fièvre (tumeur avec ulcération très infectée).
Complications
Elle atteint surtout la région iléo-caecale pace que le caecum est une région de
stase qui favorise la greffe microbienne. La tuberculose iléo-caecale peut survenir parce que
l’individu faisant la tuberculose pulmonaire avale les crachats, ou en cas de consommation
de beaucoup de lait (tuberculose bovine).
Sémiologie
2° la forme entéropéritonéale.
1° la forme hypertrophique
Examen objectif
La radio (lavement baryté) peut montrer un caecum de calibre tout à fait réduit ou amputé. La
plus grande complication de cette pathologie est l’occlusion intestinale.
2° La forme entéropéritoné
la radio montre presque les mêmes caractères que dans la première. La plus grande
complication de cette forme est la perforation. Le diagnostic de ces deux formes sera posé à la
suite de l’anamnèse bien établie et la biopsie des ganglions.
Le polype solitaire est un polype qui se trouve seul au niveau du côlon. On peut
aussi trouver à côté de celui-ci des polypes multiples. Le polype solitaire se trouve souvent au
niveau du côlon gauche. Il est mobile, en général, surtout s’il est pédiculé.
Sémiologie
Sémiologie
Périodes des diarrhées (signe prédominant) de durée longue avec des petites périodes
de constipation.
Hémorragie de sang rouge en grande quantité ;
Le TR met en évidence des petites masses roulant sur les doigts qu’on voit avec leurs
dimensions en rectoscopie. Le diagnostic différentiel est fait avec le Kaposi du tube
digestif qu’on peut trouver dans les cas des maladies à HIV ;
ᵒ Les kaposi est très hémorragique ;
ᵒ La base du kaposi est infiltrée et a une tendance dure.
~ 91 ~
Sémiologie
Poussée évolutive : la maladie évolue avec des périodes d’acuité et des périodes
chroniques qui se succèdent dans laps de temps plus ou moins long ;
Le syndrome dysentérique fait d’une diarrhée hémorragique d’abondance variable ;
Atteinte de l’EG se traduisant par une anémie importante et un amaigrissement.
Subaiguës ;
Et chroniques assez tolérées par le patient avec une faible hémorragie ;
Graves qui entrainent rapidement la dégradation de l’EG et le traitement doit se faire
rapidement.
LE DIVERTICULE DU COLON
Auquel, on associe souvent la sigmoïdite. Cette pathologie se traduit par la
destruction de la couche musculaire suivie par la destruction de la sous muqueuse restante
vient faire hernie en dehors du colon. C’est une pathologie de la personne âgée. Elle survient
aussi chez la personne constipée suite à une hypertension intraluminale.
Sémiologie
Sémiologie
1° dans les 9 cas sur 10, cette maladie intéresse les garçons.
2° la maladie est caractérisée par la constipation rebelle à tous médicaments laxatifs qui peut
durer plusieurs jours (4,5 ou 6 ou davantage) entrainant l’irritation de la muqueuse donnant
lieu à un œdème lésionnel qui retentit sur les filets nerveux.
3° l’abandonner est distendu par le colon, il se laisse examiner, il est très sonore (présente un
météorisme).
5° trouble de croissance.
2° Le lavement baryté qui consiste à mettre au niveau du côlon en passant par l’anus, une
canule et on injecte un produit opaque avec une certaine pression, ce qui montre les images ci-
dessous :
PATHOLOGIE DU RECTUM
1. Le cancer du rectum
Sémiologie
Pour mieux faire le TR, le patient doit être en décubitus dorsal ou en position
gynécologique avec jambes surélevées, le doigt droit introduit dans l’ampoule rectale pendant
que la main gauche refoule sur l’hypogastre.
LES HEMORROÏDES
Il s’agit des dilatations des veines de la marge anale ou des varices de la marge
anale ou du canal anal. Anatomiquement, il existe deux canaux veineux anastomosés entre
eux de sorte qu’un réseau retentit automatiquement sur l’autre.
~ 94 ~
Le réseau supérieur qui est sous muqueux qui va se drainer vers veine porte via la
veine mésentérique. La dilatation de ce réseau conduit à ce qu’on appelle hémorragie
interne ;
Le réseau inférieur donne l’hémorragie externe. Ce réseau appelé encore sous
muqueux, draine le sang dans la VCI.
Etant donné que l’anastomose est présente entre ces deux régions, la dilatation
de l’un entraine celle de l’autre. Ex : dans l’hypertension portale, l’acheminement du sang
vers le réseau supérieur trouve un obstacle et entraîne des hémorroïdes internes.
Sémiologie
Complications
Sémiologie
Douleur costale irradiant à l’épaule droite souvent déclenchée par un repas gras ou par
les menstruations ;
La douleur sur vient par période avec intervalle irrégulier, chaque crise douloureuse
dure 2 à 3 jours et davantage ;
Entre les crises, subsistent des troubles digestifs fait de l’intolérance aux aliments
gars ;
Présence d’un sub-ictère conjonctival.
Examen paraclinique
Les voies biliaires vers le tube digestif (duodénum) : on peut avoir un obstacle,
une obstruction, ce qui conduit à un ictère par rétention.
Sémiologie
Le cancer du pancréas qui crée aussi le syndrome de rétention, avec la seule différence que
dans ce cas la vésicule biliaire est perceptible, cela détermine ainsi la loi de COURVOISIER
~ 96 ~
TERRIER : « en présence de l’ictère par rétention. La vésicule biliaire est perceptible quand
il s’agit d’un simple calcul dans la cholédoque alors qu’elle est perceptible dans le cancer de
la tête du pancréas ».
2° La stase remarquée au niveau de la rate qui conduit à la splénomégalie avec le plus souvent
l’hypersplénisme qui est l’hyperfonctionnement de la rate se traduisant par la destruction des
trois lignées sanguines : il y a chute des GB, des GR et des plaquettes.
~ 97 ~
4° La circulation collatérale est visible dans la région abdominale et dans la région péri
ombilicale particulièrement dans la région de l’hypochondre, cette circulation se présente sous
forme de tête de méduse.
5° Les varices œsophagiennes qui saignent le plus souvent donnant les hémorragies
œsophagiennes (premier signe de l’hypertension portale).
Examen paraclinique
La fonction endocrine :
ᵒ Insuline : métabolisme du sucre( en favorisant le stockage) ;
ᵒ Glucagon : augmente le sucre dans le sang.
La fonction exocrine : ferments pancréatiques qui interviennent dans la digestion des
graisses.
1. LA PANCREATITE
C’est l’inflammation du pancréas distinguée en pancréatite aigüe et chronique.
~ 98 ~
Sémiologie
1. La brutalité du début. Il s’agit d’un sujet en bonne santé apparente, un peu alcoolique
et ce syndrome survient au décours de repas qui est, en général, copieux ou un peu
gras.
2. Ce syndrome est fait d’une douleur épigastrique atroce, parfois syncopale transfixiante
(douleur allant de part en part comme si on poignardait) cette douleur irradie vers
l’angle costolombaire gauche.
3. Le tableau de choc fait des sueurs plus ou moins abondantes froides, les extrémités
deviennent froides et cyanosées, le pouls devient et rapide, mais la TA reste normale.
A l’examen clinique, on met en évidence : l’abdomen légèrement sensible avec défense peu
marquée dans la région épigastrique, c’est un examen clinique pauvre. Le malade se meurt
dans les mains de l’examinateur.
Examen paraclinique
Examen du sang à la recherche de l’amylasémie qui se montre très élevée (plus de 200
au lieu de 80 à 100 U somogyi). Cette amylasémie élevée ne se fait que pendant 48
heures, après quoi elle est sans importance ;
La glycémie est augmentée ;
La lipasémie est augmentée aussi.
Elle reste controversée, mais on admet que c’est une autodigestion de la glande
pancréatique provoquée par un reflux des enzymes pancréatiques vers la glande, se faisant
soit :
Ils ses forment le plus souvent à la suite d’un traumatisme du pancréas ayant
provoqué une déchirure plus ou moins partielle du pancréas avec libération de suc
pancréatique qui entraîne leur extravasation et l’organisme se protège contre ce liquide
corrosif en émettant une sorte de colle autour de tous les organes environnants. Cette forme
de colle protège le liquide d’extravasation. Ils sont d’exérèse difficile.
~ 99 ~
Les vrais kystes se forment à l’intérieur des organes (ce sont des kystes
congénitaux) qui généralement ne sont pas en communication avec les voies pancréatique. Ils
peuvent être de dimensions variables. Les vrais kystes sont d’exérèse chirurgicale possible et
peuvent dégénérer et se transformer en cancer. Ils se présentent une paroi propre.
L’examen paraclinique
Syndrome inflammatoire :
Température élevée ;
~ 100 ~
Pouls élevé ;
Mauvais état général.
La découverte dans un sein, d’une tumeur quelle qu’en soit l’origine, nécessite
un bilan complet de ce sein et une exérèse, biopsie de la masse qui est une extirpation pour
l’analyse anatomopathologique, analyse servant à diagnostiquer précocement toute tumeur
maligne du sein.
LE CANCER DU SEIN
Il se voit aussi bien chez la femme en activité génitale que chez la
ménopausée.
Au début, cette tumeur n’adhère pas au plan superficiel, mais très vite ces deux
structures sont envahies. L’adhérence au plan superficiel donne le phénomène de peau
d’orange qui se traduit quand on regarde le sein par des petites zones, qui se traduit par
l’infiltration lymphatique et aussi le phénomène de capitonnage (peau rétractile laissant voir
des stries).
On peut trouver aussi l’expression du sein qui ramène parfois un lait sanguinolent,
c’est-à-dire que sa présence doit faire rechercher un cancer,
On peut trouver la présence des adénopathies régionales ;
La mammographie : c’est la radiologie du sein qui met en évidence une opacité
homogène à contour irrégulier avec souvent des spicules.
Complications
Métastases précoces (pulmonaires) : qui se présente à la radio sous forme de
lâché de ballon.
C’est une anomalie de migration des testicules. Ils peuvent s’arrêter au niveau
du trajet funiculaire du canal inguinal. L’ectopie empêche les mouvements normaux des
testicules consécutifs à la variation de température, accompagnée souvent de hernies.
Sémiologie
Bourse vide ;
Dans la région inguinale, on met en évidence une masse très sensible pouvant
disparaître à certains moments.
Sémiologie
Sémiologie de l’hydrocèle
A l’inspection : l’hémi bourse est augmenté de volume, peut être fortement tendu si la
quantité de liquide est très importante ;
A la palpation :
ᵒ Un testicule refoulé au milieu de ce liquide ;
ᵒ La rénitence ;
ᵒ Tous les éléments du cordon peuvent être individualisés et se montrent
normaux.
En cas de hernie la masse est réductible. La masse de l’hydrocèle n’est réductible que lorsque
ce dernier est communicant.
~ 103 ~
REFENCES