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Pathologie générale
1. Brûlures étendues récentes
2. Anévrysmes artériels
3. Fractures ouvertes des membres
4. Ostéomyélites aigües
5. Anévrysmes artério-veineux
6. Tumeurs primitives des os
Tête, cou, thorax, rachis
7. Traumatismes crânio-cérébraux
8. Adénopathies cervicales
9. Cancer de la langue
10. Tumeur du corps thyroïde
11. Tumeurs du sein
12. Mal de POTT
13. Fractures du rachis
14. Traumatismes du thorax
15. Hernies diaphragmatiques
Abdomen
16. Contusion
17. Complications des ulcères gastro-duodénaux
18. Lithiase biliaire
19. Pancréatites aigües
20. Kystes hydatiques du foie
21. Occlusion intestinale aigüe
22. Appendicite aigüe
23. Invagination intestinale aigüe
24. Cancers du côlon
25. Cancer du rectum
Appareil urinaire- appareil génital
26. Tumeurs des reins
27. Tuberculose uro-génitale
28. Cancer du testicule
29. Grossesse extra-testiculaire
30. Fibromyomes utérins
31. Cancers de l’utérus
32. Tumeurs de l’ovaire
33. Complications des avortements
Bassin et membres
34. Fractures du bassin
35. Fractures du col fémoral
36. Fractures de jambes
37. Fractures du cou de pied
38. Coxalgies
39. Traumatisme de l’épaule
PATHOLOGIES
CHIRURGICALES
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Pathologies chirurgicales
COLLECTION
INTERNAT DE
COTE D’IVOIRE.
Par Dr. Evrard Kouamé YAO
PATHOLOGIES
CHIRURGICALES
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PATHOLOGIES GENERALES
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I. PHYSIOPATHOLOGIE
Dualité : 2. Etendue
Lésion locale : fonction de la profondeur, MEJ les Règle des 9 de WALLACE chez l’adulte
pronostics fonctionnel et esthétique Organes génitaux externes = 1%
Retentissement général : fonction de l’étendue, Tête et cou = 9%
MEJ le pronostic vital Chaque membre sup. = 9% X 2
Chaque membre inf. = 18% x 2
A. AU NIVEAU LOCAL Chaque face du tronc = 18% x 2
1. Profondeur
1 DEGRE
er
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B. DIFFERENTIEL
Avant la rupture
Masse abdominale (gastrique, colique ou
pancréatique) transmettant les battements
aortiques mais non expansifs
Aorte athéromateuse calcifiée et déroulée chez
le sujet maigre
Lors de la rupture
IDM (douleur rétro sternale en étau, irradiant au
poignet, déclenché au repos, non calmé par la
trinitrine)
Infarctus du mésentère
Pancréatite aiguë (douleur épigastrique, position
antalgique en « chien de fusil », lipasémie élevée)
Dissection Aorte
Rupture d’un KC du rein (hématurie totale,
douleur lombaire, Sd tumoral rénal, TDM)
TRAITEMENT
IV.
A. BUTS
Rétablir la continuité vasculaire
Prévenir et traiter complications
B. MOYENS
1. Hygiéno-diététiques
Lutter contre les facteurs de risque
2. Prothèse endovasculaire
3. Mise en place de la greffe
Après clampage – ouverture de l’anévrysme
Oblitération des artères lombaires
Mise en place de la prothèse
C. INDICATIONS
Chirurgie urgente si
Syndrome fissuraire
Ruptures
Si asymptomatiques :
Surveillance si < 4cm
Entre 4-5cm, chirurgie si augmentation
Si > 5 cm, chirurgie
D. COMPLICATIONS POSTOP
Cardiaques et cérébrales : IDM / Hémiplégie
Nécrose colique
Rénales : oligoanurie / IRA
Pulmonaires : IRA / Encombrement
Ischémie aigue des membres
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B. ANATOMO-PATHOLOGIE
1. Lésions cutanées
Contusion / Décollement cutanée
Risque de nécrose (d’ouverture) cutanée
secondaire
Classification de CAUCHOIX et DUPARC
Cette classification tient compte de l’état cutané. ++
Type 1 :
Plaie linéaire ou punctiforme
Sans contusion, ni décollement
Suture sans tension après parage
Type 2 :
Plaie contuse et / ou décollement cutanée
sans perte de substance cutanée
Q3 FRACTURES OUVERTES DE Lambeaux de vitalité douteuse
JAMBE Suture après parage possible avec tension
Risque de nécrose cutanée secondaire élevé
INTRODUCTION Type 3 :
Solution de continuité de la diaphyse des 2 os de la Perte de substance cutanée
jambe avec existence d’une communication entre le Non suturable après parage
foyer tibial fracturaire et l’extérieur par 2. Lésions musculo-aponévrotiques
l’intermédiaire d’une plaie. Attrition
Cette définition exclue les amputations traumatiques Broiement
de jambe et les écrasements de jambe. Lésion musculaire à aponévrose ouverte
C’est une urgence traumatologique extrême Lésion musculaire à aponévrose fermée
Intérêt : hématome + œdème syndrome de loges
Epidémiologique : Fréquente chez le sujet 3. Lésions vasculo-nerveuses
jeune de sexe masculin Artère tibiale antérieure et postérieure / Tronc
Problème de couverture cutanée, infectieux et tibio-péronier
osseux Nerf SPE (fibulaire commun) et SPI (sciatique
Pronostique fonctionnel et vital poplitée interne)
Urgence thérapeutique médico-chirurgicale / 4. Lésions osseuses
urgence traumatologique formelle Selon le type
Simple : transversal / oblique / spiroïde
I. GENERALITES Complexe : bifocal / 3e fragment / comminutif
A. ETIOPATHOGENIE Selon le siège :
1. Etiologies 1/3 supérieur ; 1/3 moyen ; 1/3 inférieur
AVP ++++ Selon le déplacement :
Accident de sport / accident de travail Angulation (varus-valgus)
Traumatisme balistique Baïonnette
2. Mécanismes Chevauchement
Direct ++++ Décalage
Impact de l’agent vulnérant sur le segment Classification de GUSTILLO – ANDERSEN
jambier / Haute vélocité
Ouverture cutanée de dehors en dedans / II. SIGNES
Risque infectieux élevé A. TDD : fracture ouverte type 2 du
Indirect 1/3 moyen des 2 os de la jambe
Torsion et flexion de la jambe sur cheville de l’adulte jeune
bloquée / Basse vélocité
1. Clinique
Ouverture de dedans en dehors / Risque On est amené à examiner aux urgences, un adulte
infectieux moindre jeune qui au décours d’un AVP a présenté un
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B. MOYENS
1. Médicaux
SAT 1500 UI en sous cutané
Antalgiques :
PERFALGAN 1G X 3 / 24h en perfusion ; TRAMADOL
100mgX2 / 24h
Antibiothérapie :
CEFTRIAXONE 1gX2 /24h ; METRONIDAZOLE 500mgX3
/ 24h ; +/- GENTAMYCINE
Héparinothérapie
2. Orthopédiques
Réduction + Plâtre cruro-pédieux fenêtré
3. Chirurgicaux
Parage de la plaie = 1er temps
Se fait au bloc chirurgical et sous anesthésie
Excision économique des berges et des parties
dévitalisées ou vouées à la nécrose, avec
ablation de corps étrangers
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Intérêt :
Epidémiologique : surtout chez enfant et
adolescents ; 2ième cause d’infection ostéo-
articulaire de l’enfant
Diagnostic : ponction métaphysaire +++
Urgence médico-chirurgicale +++++
Pronostic : vital et fonctionnel
I. GENERALITE
S
A. EPIDEMIOLOGIE
Age : 06 ans
Sexe : Prédominance masculine
Fréquence : fréquent chez l’enfant et l’adolescent
B. ETIOPATHOGENIE
1. Terrain et facteurs favorisants
Nouveau-né / Drépanocytose / malnutrition /
traumatisme /Diabète
2. Agents pathogènes et porte d’entrée
Agent pathogène :
Staphylocoque doré dans la majorité+++
Streptocoque / Haemophilus / E. coli
Porte d’entrée :
Cutanée / ORL / Digestive / Maternelle
3. Physiopathologie
Mécanisme = voie hématogène++++
Facteurs favorisants l’atteinte métaphysaire :
Ralentissement sanguin rhéologique (du à
l'artère nourricière qui après avoir pénétré l'os
se ramifie près de la plaque de croissance, puis
les vaisseaux capillaires se drainent dans des
plexus veineux).
Rareté des cellules du système réticulo-
endothélial (macrophages) au niveau
métaphysaire
Position du cartilage de croissance entre 02
fronts vasculaires (épiphysaire et
métaphysaire), sans anastomose entre eux ;
rendant la région métaphysaire fragile
Diffusion de l’infection en 03 phases
Phase congestive
Le développement des germes entraîne un œdème,
suivi d'une hyperpression locale (source de douleur) et
une thrombose.
Q4 OSTEOMYELITE AIGUE
Phase de l’abcès sous périosté
En 48 heures, l'infection diffuse au périoste par les
INTRODUCTION
canaux de Havers, provoquant une inflammation puis
Infection métaphysaire osseuse survenant :
un décollement du périoste (abcès sous périosté).g
Par voie hématogène
A partir d’un foyer infectieux
Phase de nécrose osseuse
Au cours d’une septicémie
Le plus souvent dû au Staphylocoque doré
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IV- TRAITEMENT
Urgence médico-chirurgicale+++
A. BUTS
Stériliser foyer infectieux
Calmer la douleur
Prévenir et traiter complications
B. MOYENS ET INDICATIONS
Hospitalisation
Conditionnement : 04 tuyaux
Principe = précoce aphorisme de LAURENCE
« antibiothérapie dans le ¼ d’heure et plâtre dans les
2h »
Réanimation :
Remplissage vasculaire
Apports hydro-électrolytiques
Bi / Tri Antibiothérapie
Amoxicilline + acide clavulanique ou
ceftriaxone (RAPICLAV®)
Metronidazole (FLAGYL®)
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Transformation maligne d’un chondrome, Inspection
d’une exostose Tuméfaction :(aspect en « gigot renversé »)
Sarcome d’EWING : Siège / Forme / Etat cutané en regard
Translocation caractéristique 11-22. Palpation
Tuméfaction profonde et mal limitée+++
B. ANATOMIE PATHOLOGIE Faisant corps avec l’os+++
1. Macroscopie Consistance dure et irrégulière+++
Siège Sensibilité : le plus souvent douloureuse peut
Métaphyses fertiles des os longs / épiphyse corticale / être indolore
os plats Volume
Aspect EXAMEN LOCO-REGIONAL
La consistance est variable : dure, molle, friable, Signes de compression de l’axe vasculo-nerveux
régulière ou non. (œdème, troubles sensitivomoteurs, pouls)
2. Microscopie Absence d’adénopathies satellites
Chondrosarcomes / Ostéosarcome/ Sarcome de EXAMEN GENERAL
Lewing/ réticulosarcome / Angio sarcomes / Examiner obligatoirement : Thyroïde / sein /
Adamantinomes Poumon / Rein / Prostate
3. Extension Etat général (IMC, KARNOSKY)
Locale : envahissement des tissus de voisinage par 2. Examens complémentaires
infiltration. a. Examens d’orientation
Régionale : atteinte ganglionnaire rare Radiographie standard face et profil
Générale : par voie veineuse responsable de Typiquement :
métastases surtout pulmonaires. Ostéolyse métaphysaire
Effractions corticales,
Apparition périostée = image "en feu
SIGNE d’herbe" ou en "dent de peigne"
II. Eperon
S : ostéosarcome de l’extrémité
A. TDD Atypiquement :
inferieure du fémur de Ostéocondensation / désorganisation des
l’adolescent travées métaphysiques / épaississement
Tumeur maligne caractérisée par l’élaboration d’os ou du périoste / discrète rupture de la
de substance ostéoïde par les cellules tumorales corticale
1. Clinique Artériographie
a. Signes d’appel Hyper vascularisation anarchique et retour veineux
Douleurs osseuses précoce.
Surtout durables / vives ou modérées / mécaniques ou Scintigraphie osseuse au phosphate de calcium
inflammatoires / près du genou surtout Hyper fixation du traceur / Limites de la
Tuméfaction Fracture pathologique spontanée ou tumeur
survenue lors d’un traumatisme minime Biologie
Découverte radiographique (fortuite) Sd biologique inflammatoire (VS et CRP ↑) / PAL ↑
Métastases b. Examen de certitude
b. Interrogatoire : Biopsie + Examen anatomo-pathologique
Age du patient : orientant vers Tumeur primitive Systématique / sous anesthésie générale / en
(si sujet jeune) ou secondaire (si sujet âgé) dehors d’une poussée évolutive.
Date de découverte et évolution L’examen histologique confirme le diagnostic.
Antécédents personnels et familiaux de cancer 3. Evolution
osseux a. Traité
Facteurs de risques Pronostic demeure sombre. La durée de survie est
Signes généraux associés : asthénie / liée à l’apparition de métastases pulmonaires.
amaigrissement / anorexie b. Non traité
c. Signes physiques Mort en moins de 6 mois dans un tableau de
EXAMEN LOCAL cachexie, de douleur atroce, de métastases.
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Chirurgie radicale
2. Si Tumeur avancée avec métastase
pulmonaire :
Traitement radical / Chimiothérapie / Radio
3. Autres cas
Traitement conservateur – radiothérapie pulmonaire
préventive.
D. SURVEILLANCE
Clinique : recherche récidive / métastases / autres
localisations
Paraclinique : rx
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Q7 TRAUMATISMES CRANIO
CEREBRAUX
INTRODUCTION
Traumatisé crânien = tout blessé qui à la suite d’une
agression mécanique (directe ou indirecte) présente
Fracture du crane
Trouble de la conscience
Signes immédiats ou retardés de souffrance
encéphalique
Intérêts :
Epidémiologique : Problème de santé publique
lié à la fréquence des AVP, surtout sujets
jeunes
Pronostic : grave à cause des complications et
des séquelles
Thérapeutique : urgence médico-chirurgicale
GENERALITES
I.
A. EPIDEMIOLOGIE
1. Age
Dans + de 50% cas, sujets entre 15 et 35 ans
Dans 20 à 25% des cas, enfants
2. Sexe
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Q8 ADENOPATHIES CERVICALES
INTRODUCTION
Intumescence des ganglions lymphatiques de la
région du cou.
Intérêt :
Problème de diagnostic étiologique
I.
GENERALITES
RAPPELS ANATOMIQUES
6 aires ganglionnaires :
Spinal/ sus claviculaire/ sous maxillaire/ sous
digastrique/ sus Omo hyoïdien/ jugulaire inférieure
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b. La palpation
Elle doit être douce non traumatique en évitant
toute pression ou massage intempestifs.
Elle permet d’apprécier :
Le nombre de ganglion (unique ou multiple)
DIAGNOSTIC
II. L’uni ou la bilatéralité des adénopathies et
A. DIAGNOSTIC POSITIF préciser la prédominance gauche ou droite
1. Circonstances de découverte La consistance (élastique, ferme, dure,
Adénopathie motif de consultation : on apprécie ligneuse, rénitente, liquidienne présageant
les éléments qui permettent de l’affirmer et de la d’un ramollissement et d’une fistulisation
classer en fonction de ces caractères cliniques et prochaine)
anatomiques. La paraclinique ici permet de cerner La sensibilité (sensible douloureuse ou
le problème étiologique. indolore)
Adénopathie retrouvée au cours du bilan Le volume en cm
locorégionale d’une affection de voisinage ; le La mobilité par rapport au plan profond et
problème étiologique dans ce cas est résolu et la superficiel (mobilité fixité)
recherche s’inscrit dans ce cas dans un but Le siège de l’adénopathie
étiologique.
2. Interrogatoire : B. DIAGNOSTIC DIFFERENCIEL
Il doit être rigoureux et précise : Il est fonction du diagnostic positif
L’âge du sujet 1. En fonction du siège de l’adénopathie
Les antécédents : a. Cervical haut éliminer
Habitudes alcoolo tabagiques Tumeur parotidienne
Protection vaccinale (notamment vaccination Tumeur du pole postérieur de la glande sous
antituberculeuse) maxillaire
Contacts humains ou animaux b. cervical moyenne ou bas éliminer
Passé pathologique Un nodule thyroïdien
Circonstances d’apparition du ou des ganglions 2. En fonction de l’aspect clinique éliminer :
(brutale ou progressive) a. Le kyste embryonnaire :
Les signes associés : fièvre, asthénie, anorexie, De forme arrondie, de consistances parfois
altération de l’état général, douleur ou autre rénitentes et volontiers sujettes à des poussées
signe d’orientation. inflammatoires. Nous citerons :
L’évolution spontanée appréciée sur le laps de Kyste du tractus thyréogloss
temps écoulé entre la découverte du ganglion et Kystes branchiaux
la consultation. Kystes amygdaloïdes
3. Examen clinique Kystes lymphoépithéliaux siégeant sur le bord
Il doit être méthodique et les renseignements antérieur du muscle SCM
recueillis doivent être consignés sur un schéma daté. b. Tuméfaction vasculaires :
Le sujet est examiné torse nu, de face, de profil, Il faut distinguer :
surtout de dos. Il convient d’obtenir un relâchement L’anévrysme artériel classiquement battant et
musculaire en faisant incliner la tête latéralement expansif, siège d’un souffle systolique, s’effaçant
pour les muscles SCM et trapèze, en avant pour les par compression. L’artériographie lève le doute.
muscles sous hyoïdiens. Les divers ganglions seront La phlébectasie jugulaire : elle est molle,
successivement explorés. La mise en extension du cou dépressible, fluctuante, disparaît par compression
permet un examen convenable du creux sus d’amont.
claviculaire. La tumeur glomique qui, est une tumeur para
a. L’inspection ganglionnaire s’étendant de la base du cou à la
Oriente d’emblée vers une adénopathie base du crâne. Plus particulièrement la tumeur du
Permet d’apprécier corpuscule carotidien pour laquelle
L’état de la peau en regard (normale, tendue, l’artériographie visualise la tumeur dans bon
adhérente, rétractile, scarification, fistulisée) nombre de cas et apprécie l’écartement entre la
La présence ou non de cicatrice CI et la CE. Le scanner aide au diagnostique.
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4. Classification pTNM
I. GENERALITES
A. EPIDEMIOLOGIE II. SIGNES
1. Fréquence A. TDD : carcinome épidermoïde
Cancer de la cavité buccale le plus fréquent après primitif de la portion mobile de
lymphome de BURKITT la langue
18-25% des cancers bucco-pharyngés 1. Clinique
2. Age et sexe a. Circonstances de découverte
Age moyen = 60 ans Maladresse de la langue
Prédominance masculine nette Gène de la langue :
3. Facteurs de favorisants +++
Irradiant vers l’oreille avec otalgies reflexes
Mauvaise hygiène bucco-dentaire
A la pro traction / à l’élocution / à la
Tabac
mastication / à la déglutition
Repas chauds
Provoquée par le contact avec les aliments
Ces 3 éléments forment la triade de HUET
épicés ou boissons alcoolisées
Alcool
Picotements
Sexe
Douleurs buccales
Pollution chimique (alimentaire)
Dysphagie haute unilatérale
Age
Halitose
Traumatisme buccaux à répétition
Hyper sialorrhée
Lésions précancéreuses
b. Interrogatoire :
Papillomatose orale floride
Date de début des signes
Leucoplastie verruqueuse (leuco kératose)
Facteurs de risque
Lichen plan Signes généraux : Asthénie – Anorexie –
Ulcération traumatique (qui ne guérit pas Amaigrissement – Pâleur.
après ablation de la cause) c. Signes physiques
Maladie de BOWEN EXAMEN EXOBUCCAL
Erythroplastie de QUEYRET Adénopathies :
Epithélioma in situ Soit dures, petites, roulant sous la peau
Soit volumineuse, inflammatoires et fixées
B. ANATOMIE PATHOLOGIQUE Palper les aires Sous maxillaire / Sous
1. Macroscopie mentonnière / Sus claviculaire (TROISIER) /
Ulcération Digastrique (KUTTNER)
Infiltration EXAMEN ENDOBUCCAL
Bourgeonnante (végétantes / exophytique) Ulcération (lésion ulcéro infiltrante ou ulcéro
2. Microscopie bourgeonnante):
Carcinome épidermoïde (zone mobile) +++++ Saignant au contact
(Epithélioma spino ou basocellulaire)
Douloureuse
Adénocarcinome
Bords indurés, décollés et irréguliers
Sarcome
Fond sanieux, anfractueux et avec bourgeons
3. Extension
sphacélés
Locale : dans la cavité buccale
Base indurée, débordant largement de
Vers la ligne médiane en dedans
l’ulcération et réalisant un véritable socle
Vers la gencive et la mandibule en dehors
Possibilité de réaliser biopsie ou frottis par Anesthésie
Vers l’amygdale en arrière
locale
Vers le plancher buccal en bas Parfois petits points jaunes de la muqueuse
Régionale : aux lymphatiques laissant sourde les classiques vermiotes de
Sous maxillaire VIRCHON
Sous mentonnière EXAMEN GENERAL
Sus claviculaire (TROISIER) Signes généraux :
Muscle Digastrique de KUTTNER Fièvre / Pâleur / Dénutrition
Générale : (peu fréquentes) Poumon / foie / Examen des autres appareils
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Soulager le malade
B. MOYENS
1. Chirurgicaux
Glossectomie partielle ou élargie
Pelvi mandibulectomie
Electrochirurgie
Curage ganglionnaire
2. Radiothérapie
Curie thérapie
3. Chimiothérapie
5-Fluoro-uracile + Cis platine
Pas de preuves cliniques formelles
C. INDICATIONS
Combinaison de la chirurgie et de la radiothérapie
D. SURVEILLANCE
Clinique : gène, fièvre, état général
Paraclinique : protidémie, NFS, Rx pulmonaire…
E. TRAITEMENT PREVENTIF
Hygiène bucco-dentaire
Dépistage des lésions pré cancereuse
Suppression des facteures de risques (alcool /
tabac)
Q10 LE CANCER DE LA
THYROIDE
INTRODUCTION
Tumeur maligne primitive développée aux dépends
de la glande thyroïde.
Cancer ostéophile+++ et lymphophile
Intérêts :
Epidémiologie : peu fréquent
Diagnostique : problème de diagnostic
étiologique des nodules thyroïdiens
Thérapeutique : repose essentiellement sur la
chirurgie
Pronostique : lié au métastases surtout
osseuses et pulmonaires et à la compression
de l’axe aérodigestif.
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Découverte fortuite
I. GENERALITES Adénopathie cervicale (bilan étiologique)
A. EPIDEMIOLOGIE Tuméfaction basse (nodule) de la face antérieure
1. Fréquence du cou
Cancer peu fréquent Devant une complication
1-2% de l’ensemble des cancers b. Interrogatoire :
2. Age et sexe Age
Surtout après 40 ans / Enfant et l’adolescent Date d’apparition du nodule
Sex ratio = 1H/3F, nette prédominance féminine Allure évolutive du nodule
3. Facteurs de risque +++ Changement de taille / de consistance
Nutrition Variation en rapport avec le cycle menstruel
Manioc frais / choux / Navet Les facteurs de risque
Notion de pathologie thyroïdienne Les signes d’accompagnement
Thyroïdite d’HASCHIMOTO (hypothyroïdie) / AEG + asthénie + anorexie
Goitre Diarrhée / Flush (rougissement du visage)
Notion d’irradiation cervicale++++ Signes de compression : Dyspnée / Dysphonie
Pour tumeur thymique, adénopathies / Dysphagie / Syndrome de CLAUDE BERNARD
cervicales, végétations laryngées, angiome du HORNER
cou c. Signes physiques
Accident de Tchernobyl (1986) EXAMEN LOCAL
Médicaments goitrigènes Technique d’examen :
Lithium Patiente assise / tête en position normale, en
Amiodarone extension, puis fléchie
Examinateur en face puis en arrière de la
B. ANATOMIE PATHOLOGIQUE patiente
1. Macroscopie Inspection :
Nodule ++++ Tuméfaction basse de la face antérieure du
2. Microscopie cou entre les saillies des 2 SCM :
Adénocarcinome dans la majorité des cas+++ - Solidaire de l’axe laryngo-trachéal
Indifférencié / Différencié - Dont elle suit l’ascension lors des
Cancer médullaire de la thyroïde / NEM (néoplasie mouvements de déglutition
endocrinienne multiple) Ces caractères confirment que la tumeur est
Sarcome (lympho / réticulo / ou fibrosarcome) de siège thyroïdien+++
3. Extension Précise le siège de la tuméfaction (lobaire,
Locale : isthmique ou total)
A la capsule / Et aux structures péri Palpation :
glandulaires Caractères du nodule
Loco Régionale : Consistance dure
Aux organes : Trachée / Œsophage / Nerfs Limites imprécises
récurrents Indolore
Aux lymphatiques (ganglions) pré trachéaux, Mobilité / Siège (lobaire / isthmique) / Taille
récurrentes et jugulaires internes. Auscultation
Générale (métastase) : Recherche thrill ou souffle vasculaire
Cérébrale / Hépatique / Osseuse / Pulmonaire EXAMEN LOCO-REGIONAL
4. Classification Adénopathies satellites dures, indolores, petites
Classification pTNM et roulant sous les doigts, de localisation variable :
Jugulo-carotidienne / Sous maxillaire / Sus-
II. DIAGNOSTIC POSITIF
claviculaire / Trapézienne / Spinale / Axillaire
A. TDD : cancer nodulaire de la Examen ORL avec laryngoscopie à la recherche
thyroïde d’une femme de 50 ans d’une paralysie récurrentielle latente
1. Clinique GENERAL
a. Circonstances de découverte Signes de dysfonctionnement thyroïdien
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Hyperthyroïdie : 3. Evolution
Caractère vasculaire du goitre (souffle, a. Traité
thrill, pulsatilité) Fonction de la précocité du diagnostic et du stade
Hypersudation prédominant au niveau des évolutif.
mains b. Non traité ou traité tardivement
Exophtalmie Compression des organes de voisinage
Thermophobie Dysfonctionnement thyroïdien
Tachycardie / Tremblements menus, fins et Hypercalcémie
rapides des extrémités Métastases / Mort dans un tableau de cachexie
Hypothyroïdie
Bouffissure du visage / Frilosité B. FORMES CLINIQUES
OMI durs ne prenant pas le godet 1. Selon le mode de découverte
Bradycardie et faiblesse du pouls Par une adénopathie cervicale : Dure /
Ongles striés et cassants, cheveux rares et homolatérale / mobile
secs Par des signes de compression
Voix rauque et lente Par une métastase : Pulmonaire / Osseuse
Ces signes de dysfonctionnement thyroïdiens sont 2. Formes histologiques
généralement absents. Carcinome différencié :
Métastases : examen des appareils Type papillaire (70%) très lymphophile
Ostéoarticulaire (douleur,…) Type vésiculaire / Type mixte
Pulmonaire (palpation et auscultation) Carcinome indifférencié
Digestif (masse abdominale) Sujet âgé avec prise en masse de la thyroïde
Neurologique Signes de compression cervicale
Cardiovasculaire Cancer médullaire
2. Examens complémentaires Sensibilité à la palpation du nodule et des
a. Examens d’orientation adénopathies
Radiographie cervicale face et profil Diarrhée + bouffées vaso-motrices/flush
Signe de compression : déviation trachée et Elévation taux de pro calcitonine
œsophage Recherche de cas familiaux systématique
Calcification nodulaire intra parenchymateuse Sarcome / NEM 2
(macro si goitre ancien, micro si cancer) 3. Formes étiologiques
Radiographie thoracique : Cancer sur anomalies thyroïdiennes préexistantes :
Images de métastases pulmonaires Cancer après irradiation cervicale
Goitre plongeant (prolongement thoracique) 4. Forme selon le siège
b. Examens à visée diagnostique Cancer isthmique / lobaire ou bi lobaire / lobo-
ECHOGRAPHIE CERVICALE isthmique
Nodule solide 5. Formes selon le terrain
Hypo échogène Cancer de l’enfant / Cancer de la femme enceinte
Mal limité à contours irréguliers
Effet de masse et effraction de la capsule C. BILAN
Taille / Topographie 1. D’extension
Micro calcifications a. Clinique
Adénopathies hypo échogènes globuleuses Signes de compression ou de
SCINTIGRAPHIE A L’I131 OU I123 OU AU T99m: dysfonctionnement / Adénopathie cervicale
Nodule froid avec trou de fixation ou Douleur osseuse
amputation au sein du parenchyme normal Pulmonaire (palpation et auscultation)
NB : Tout nodule froid doit être opéré+++ Digestif (masse abdominale)
CYTO PONCTION A L’AIGUILLE FINE : Neurologique
Cellules néoplasiques Tumeur ostéo-articulaire
EXAMEN HISTOLOGIQUE EXTEMPORANE : b. Paraclinique
Examen de certitude / Précise le type Biologie
anatomo-pathologique Hormonal = TSH / T3L / T4L
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IV. TRAITEMENT
A. BUTS
Assurer l’exérèse carcinologique de la tumeur
Améliorer la qualité de vie du patient
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G. DEPISTAGE
Cible : toutes les femmes > 30 ans
Autopalpation+++
examen des seins de préférence après les
règles si la patiente est réglée patiente en
position debout puis en position couchée.
Chez toute femme de plus 20 ans ; 1
fois/mois
Examen clinique des seins par un médecin
Palpation découvre la tumeur dont la taille est
supérieure ou égale à 0,5 cm.
chez toute femme de 20 à 40 ans : un examen
physique des seins tous les 3 ans après les
règles tous les ans après 40 ans
Mammographie tous les 02 ans entre 50-75 ans
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Transmission interhumaine
Respiratoire par gouttelettes de PFLUGGE
Par voie orale
5. Facteurs favorisants
Primo infection tuberculeuse
Immunodépression
Promiscuité / Contage tuberculeux
Mauvaise hygiène
Absence de vaccination (BCG)
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IV. TRAITEMENT
A. BUTS
Stériliser le foyer infectieux
Prévenir et traiter les complications
Eviter les récidives
B. MOYENS
1. Médicaux
Non spécifiques
Repos
Antalgiques / Antipyrétiques /
AINS
Spécifiques
Traitement anti tuberculeux RHZES :
Associer au moins 3 antis tuberculeux
Administrer le matin à jeun en prise
unique une heure avant le petit déjeuner
Arrêter Etambutol et streptomycine au 3e
mois
Surveillance clinique (ophtalmo, ORL) et
biologique
Antituberculeux
Rifampicine : 10mg/Kg/j
EI : troubles digestifs, cytolyse hépatique
Isoniazide : 5mg/Kg/j
EI : troubles neuropsychiques
Pyrazinamide : 30mg/Kg/j
EI : allergies, douleurs articulaires, ictères
Etambutol : 20mg/Kg/j
EI : névrite optique rétrobulbaire
CI : enfant, femme enceinte
Streptomycine : 15mg/Kg/j pendant 6j/7,
EI : toxicité cochléo-vestibulaire et rénale
2. Orthopédique
Immobilisation plâtrée (corset plâtré) : 6-12mois
3. Chirurgicaux
Mise à plat (évacuation) d’abcès
Correction d’une déformation
C. INDICATIONS
Traitement médical systématique
Traitement chirurgical si complications
Traitement orthopédique si gibbosité
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GENERALITES
I.
A. ANATOMIE
Segment mobile rachidien : C1-C2
Canal médullaire.
B. ETIOPATHOGENIE
1. Etiologies
AVP ++++
Accident de sport / accident de travail
Traumatisme balistique
2. Mécanismes
Direct : choc direct sur le rachis
Indirect
Compression axiale
Flexion-extension forcée
Rotation
C. ANATOMO-PATHOLOGIE
1. Lésions ostéo-ligamentaire
Lésions en compression :
Tassement corporéal antérieur
Fracture comminutive (C7)
« Tear – drop fracture »
Lésions en flexion-extension
distraction : « coup du lapin »
Entorse bénigne
Entorse grave par rupture des éléments du SMR
(segment mobile rachidien)
Fractures luxations bi articulaires
Lésions en rotation :
Fractures uni-articulaires
Fracture séparation du massif articulaire
Luxation uni-articulaire
Q13 FRACTURES DU RACHIS Cas particuliers : (cervical)
Fractures de C1 (Atlas) :
INTRODUCTION Trait siège : arc antérieur, arc postérieur, massif
Solution de continuité osseuse et ou ligamentaire de articulaire latéral.
C1 – L5. Survient en général dans un contexte de Fractures stables :+++
polytraumatisme. - Un trait au niveau de l’arc antérieur ou arc
Intérêts postérieur
- 2 traits au niveau de l’arc postérieur
- Trait isolé du massif articulaire latéral
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D- SOINS POST-OPERATOIRES
1. Médicaux
Antibioprophylaxie
Antalgiques
HBPM
Anti ulcéreux : Oméprazole
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INTRODUCTION
Lésions de la paroi thoracique et/ou de son contenu
secondaire à un choc traumatique direct ou indirect
On distingue :
Les traumatismes ouverts
Les traumatismes fermés
Intérêts
Epidémiologique : Surtout chez les sujets
jeunes, Contexte de polytraumatisme (AVP) ou
d’agression par arme (blanche ou à feu)
Diagnostic : Absence de parallélisme entre les
dégâts viscéraux et pariétaux dans les
traumatismes fermés, Diagnostic positif aisé /
pose problème de diagnostic lésionnel.
Thérapeutique : urgence médico-chirurgicale
Pronostic : vital
Toute plaie du thorax doit être explorée
chirurgicalement en milieu spécialisé +++
I- GENERALITES
A. RAPPELS ANATOMIQUES
Le thorax comporte
Une paroi composée de :
Le grill costal avec les cotes
Le sternum
Le diaphragme
Une partie intra thoracique composée de
viscères :
Cœur et aorte
Poumon et plèvre
Trachée, bronches et œsophage
Canal thoracique
B. EPIDEMIOLOGIE
Fréquence : fréquent
Age : jeune
Sexe :
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2 tableaux :
Choc hémorragique + hémothorax abondant : B. INDICATIONS
BLESSE BLANC Lésions costales
Syndrome asphyxique+ PVC +hémothorax : Ostéosynthèse costale
BLESSE BLEU Suspension sternale
Paraclinique Ventilation assistée si IR induite par le volet
Rx. Du thorax : élargissement de l’aire de costal
projection cardiaque Analgésie
Echo. Bidimensionnelle Kinésithérapie
Hématome du myocarde Lésions sternales
Hémopéricarde Ostéosynthèse
Dilatation des cavités Analgésie
Insuffisance valvulaire Kinésithérapie
ECG Rupture diaphragmatique
Micro voltage Chirurgie
Trouble du rythme et de la conduction Pneumothorax : drainage
Ponction péricardique : confirme Hémothorax
l’Hémopéricarde Ponction évacuatrice si épanchement peu
7- Lésion du canal thoracique (rare) important
Clinique Si sup. à 1500cc, envisager acte chirurgical ou
Dyspnée rapidement croissante avec syndrome embolectomie
d’épanchement pleural liquidien Lésions trachéo-bronchiques : chirurgical
Voie d’abord :
Paraclinique Thoracotomie droite ou gauche
Rx. Du thorax : opacité de tonalité hydrique Lésions cardiaques
d’hydrothorax Blessé blanc : thoracotomie d’hémostase
Ponction pleurale : liquide laiteux opalescent d’emblée
(Chylothorax) Blessé bleu : ponction péricardique
TRAITEMENT Lésions du canal thoracique : Traitement
IV. chirurgical si non tari au bout de 2 à 3 semaines
A. CAT
Assurer l’hématose
Liberté des voies aériennes
Oxygénothérapie par voie nasale ou
intubation
Rééquilibre hémodynamique
2VVP ou 1VVC
Perfusion de macromolécules ou transfusion
sanguine iso groupe/ iso rhésus
Evacuation des épanchements
Pneumothorax
Hémothorax
Hémopéricarde
Antibiothérapie à large spectre et transfert
rapide du patient dans un service de
traumatologie
Lutter contre la douleur et l’encombrement
Antalgiques
Kinésithérapie respiratoire
Surveillance radiologique pulmonaire
quotidienne
Traitement des lésions spécifiques
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Pathologies chirurgicales
INTRODUCTION
Protrusion (permanente ou intermittente) d’une
partie +/- importante de l’œsophage à travers
l’orifice œsophagien du diaphragme (hiatus
œsophagien)
Intérêts :
Anatomique : affection acquise / Défaillance
des moyens de fixité de la région OCT
Diagnostic : corrélée au RGO / radiologique
(TOGD-FOGD)
Thérapeutique : Médical par RGO / Chirurgical
GENERALITES
I.
A. RAPPEL ANATOMIQUE
02 rôles du cardia :
Passage des aliments de l’œsophage vers
l’estomac
Absence de passage d’aliments de l’estomac
vers l’œsophage sauf vomissement et
éructation
Hiatus œsophagien
Œsophage abdominal
B. ETIOPATHOGENIE
Facteurs extrinsèques de la continence :
Calibre du hiatus
Portion abdominale
Angle de HISS
Ligament gastro-phrénique
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B. DIFFERENTIEL C. INDICATIONS
Hernie diaphragmatique congénitale : HH + RGO ASYMPTOMATIQUE
Hernie de LARREY Abstention thérapeutique ou MHD
Hernie de BOCHDALECK HH + RGO symptomatique
Ampoule épi-phrénique MH + protecteurs + anti H2
Diverticule épi-phrénique Œsophagites : IPP
Eventration diaphragmatique Echec du traitement médical ou HH par
roulement
Chirurgie / Valve anti-reflux
TRAITEMENT Q16 CONTUSION DE L’ABDOMEN
IV.
A. BUTS
Réduire la hernie BOSSER POUR LE PROFESSEUR
Restaurer l’anatomie OCT INTRODUCTION
Traiter le RGO et ses complications Traumatisme de l’abdomen sans solution de
continuité au niveau de la paroi abdominale : il s’agit
B. MOYENS de traumatisme fermé de l’abdomen.
1. Mesures hygiéno-diététiques Intérêts
Posturales : Epidémiologique : lié aux AVP
Eviter position penchée en avant Diagnostique : intérêt de l’imagerie
Eviter DD en postprandial précoce Thérapeutique : urgence médico-chirurgicale
Eviter ceinture, corset, vêtements trop serrés dans certain cas
Surélever la tête Pronostic vital engagé
Autres :
Eviter chocolat, café, graisses, gaz (diminue I. GENERALITES
tonus du SIO) A. FREQUENCE
Eviter certains médicaments (inhibiteurs Sujet jeune de sexe masculin
calciques, dérivés nitrés, diazépam,)
Fractionner repas B. ETIOLOGIES
2. Médicaments AVP dans 2/3 des cas
Prokinétiques : augmentent tonus du SIO et Accidents de sports et de travail
vidange gastrique Rixes
Dompéridone (MOTILIUM®)
C. PATHOGENIE
Métoclopramide (PRIMPERAN®)
1. Mécanismes (02)
Médicaments protecteurs
Choc Direct
Anti acide (MAALOX®, PHOSPHALUGEL®) Coup direct sur l’abdomen
Anti sécrétoires Lésions observées :
IPP (OMEPRAZOLE®) - Ecrasement / Eclatement / Dilacérations
Anti H2 (CIMETIDINE®) Choc Indirect par décélération brutale
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Lors de chute d’un lieu élevé / Collision Signes d’épanchement liquidien intra péritonéal :
Lésions observées : Matité déclive des flancs
- Rupture de moyens de fixité / Etirement Bombement du CDS de DOUGLAS au TR
Signes d’irritation péritonéale :
2. Circonstances favorisant les lésions Douleur abdominale / Défense généralisée
Etat de réplétion des viscères (estomac, utérus, Cri de l’ombilic
vessie) CDS de Douglas douloureux au TR
Fragilité des viscères pleins TABLEAU DE PERITONITE PAR
Hépatomégalie / Cirrhose (Foie) PERFORATION
Splénomégalie (Rate) Signes fonctionnels :
3. Conséquences anatomiques Douleurs abdominales
a. Au niveau pariétal Nausées / Vomissements
Lésions cutanées Arrêt reflexe du transit
Excoriations / Ecchymose / Hématome Signes généraux : Fièvre
Valeur pour le diagnostic topographique Signes physiques :
Lésions diaphragmatiques (à gauche surtout) Contracture abdominale (ventre de bois au
Désinsertion / Rupture / Déchirure maximum)
b. Au niveau des viscères Disparition de la zone de matité pré-hépatique
Viscères pleins (foie, rate, rein) (remplacée par une sonorité témoin d’une
Fracture, rupture ou éclatement du perforation)
parenchyme avec ou sans effraction Silence auscultatoire
capsulaire Douleur avec cri de Douglas au TR
Arrachement ou étirement du pédicule Signes radiographiques :
HEMOPERITOINE diffus ou localisé Croissant gazeux inter-hépato-
Viscères creux diaphragmatique
Rupture pariétale
PERITONITE TABLEAU D’ABDOMEN CONTUS
c. Autres APPAREMMENT SAIN
Polytraumatisme dans 50% des cas Faire un examen clinique complet, car pas d’éléments
cliniques alarmant à première vue
II. DIAGNOSTIQUE
Inspection :
A. TDD : contusion abdominale Lésions cutanées (point d’impact / valeur
isolée pour le diagnostic topographique)
03 Tableaux sont à distinguer : Excoriations / Ecchymoses / Hématome
Tb d’hémopéritoine Diminution ou abolition de la respiration
Tb de péritonite par perforation de viscère creux abdominale (même localisée)
Tb d’abdomen contus apparemment normal Palpation :
Les 02 premiers tableaux constituent Douleur abdominale
des urgences+++ Défense ou contracture
TABLEAU D’HEMOPERITOINE Emphysème sous cutanée notamment
On est amené à examiner aux urgences un contus de postérieur sous forme de crépitation
l’abdomen qui présente :
Signes d’anémie aigüe : NB : douleur, défense et contracture ont une valeur
Pâleur des téguments sémiologique fondamentale. Toute injection
Tachycardie d’antalgique majeur fait disparaitre ces signes et
Battements des ailes du nez parfois fausse le diagnostic. Par conséquent, ne jamais
Signes de choc hypovolémique : administrer de morphine ou d’antalgique majeur à
Etat syncopal / Agitations / Angoisse un traumatisé de l’abdomen avant un bilan précis
Sueurs profuses / Extrémités froides des lésions. Plutôt utilisé une vessie de glace comme
Pouls filant, petit et imprenable antalgique.
Percussion :
TA basse avec pincement de la différentielle
Matité des flancs
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I. PERFORATIONS
Solution de continuité des parois gastriques ou
duodénales avec communication de la lumière du
tube digestif avec la cavité péritonéale. 10% des
complications d’ulcère duodénale. Elle réalise un
tableau de péritonite : c’est une urgence +++.
A. SIGNES
1. TDD : péritonite par perforation
duodénale avant la 6e heure.
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5- Evolution Interrogatoire :
Favorable : arrêt spontané Facteurs de risques ++
Complications : Examen physique : pauvre & non spécifique++
Anémie AEG
Hypo volémie Ganglion de TROISIER
HPM
B. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL Masse épigastrique
Hémoptysie : émission de sans rouge aéré
Pâleur…
provenant des voies respiratoires sous-glottiques
2. Signes paracliniques
après effort de toux.
Fibroscopie (FOGD) + biopsie : confirme la
Epistaxis : émission de sang provenant des fosses
tumeur, donne le type histologique et l’aspect
nasales
macroscopique, ainsi que le niveau
Gingivorragie : émission de sang provenant des
d’envahissement de la paroi gastrique
gencives …
Transit œsogastroduodénal (TOGD) : image
évocatrice d’addition, de soustraction ou une
C. PRISE EN CHARGE
1- Adjuvant rigidité avec aspect en entonnoir. L’association de
Hospitalisation ses 3 aspects dans l’antre donne l’aspect en
Mesures de réanimation « trognon de pomme »
SNG TDM : bilan d’extension
Correction d’un choc éventuel : GELOPLASMA®, Biologie : retentissement : anémie, test de
culot globulaire… l’hemocult positif, …
2- Médicaux 3. Evolution
Sonde BLACKEMORE favorable si traitement précoce
Antibiothérapie non traité, Complications++ :
Hémorragie digestive
Anti-H2
Perforation
IPP…
Sténose
3- Chirurgicaux
Infection
Ligature de vaisseaux…
Phlébite
IV. CANCER DE L’ESTOMAC Mort dans un tableau de cachexie
FORMES CLINIQUES
Tumeurs malignes primitives développé au dépend
1. Formes topographiques
de la paroi gastrique. Adénocarcinome est le plus
Cancer du cardia
fréquent.
Cancer antropylorique
NB : l’ulcère duodénal ne se cancérise
Cancer des courbures...
jamais.
2. Formes anatomocliniques
A. SIGNES Cancer superficiel
TDD : Cancer invasif Linite plastique
1. Signes cliniques Lymphome, sarcomes…
CDD : 3. Formes compliquées
AEG : asthénie, anorexie, amaigrissement Découverte de métastases au niveau du foie, du
péritoine, du poumon, hémorragie digestive,
Signes digestifs : Epigastralgies, Sd
péritoine par perforation gastrique…
dyspeptique
Fièvre au long cours B. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
Dégout pour la viande
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Ulcère gastrique : douleur rythmée par le repas, Urée – glycémie – créatininémie : Fonction
FOGD confirme rénale
Tumeur gastrique bénignes : polypes, FOGD TP – TCK : Troubles de la coagulation
Pancréatite aigue : douleur épigastrique calmé Ionogramme sanguin : désordres
par « position en chien de fusil », lipasémie très électrolytiques
élevée … Protidémie : apprécier l’état nutritionnel
C. BILAN D. TRAITEMENT
1. Maladie 1. Médicaux :
A partir d’éléments cliniques et paracliniques faire : Chimiothérapie :
TNM : - 5 Fluoro-uracile
Tx : non évaluable Radiothérapie :
T0 : pas de tumeur Antalgiques :
Tis : in situ - MORPHINE ®: 10 mg/Kg en IV ou 30 mg/Kg en
T1 : atteint muqueuse et sous muqueuse per os
T2 : musculeuse et séreuse - DIANTALVIC® : 2 gélules x 2/j
T3 : séreuse dépassée
Co antalgiques :
T4 : envahissement des tissus de voisinage
- AINS
- Antidépresseur
Nx : non évaluable
- Corticoïdes si carcinose péritonéal
N0 : pas d’ADP
2. Chirurgicaux
N1 : ADP proximaux
a. Radical :
N2 : ADP distaux
Gastrectomie partielle : montage selon
N3 : ADP régionaux
FINSTERER, montage selon PEAN
Gastrectomie totale avec anastomose oeso-
Mx : non évaluable
jéjunale en « Y »
Mo : pas de métastases
Curage ganglionnaire
M1 : métastases
b. Palliatif :
Stadifications:
Gastrectomie de propreté
Stade I : T1-T2/N0/M0
Gastroentérostomie
Stade II : T1-2-3/N1-2/M0
Dilatation…
Stade III : tout T/ tout N/ M1
2. Malade : bilan d’opérabilité NB :
Clinique : Stade I : chirurgie radicale
Age Stade II : chirurgie radicale + chimiothérapie
Score OMS Stade III : chirurgie palliative
Tares
Constantes
Examen physique
Paraclinique :
Rx pulmonaire : Fonction pulmonaire
ECG : Insuffisance cardiaque, infarctus du
myocarde
NFS - groupe Rhésus : Anémie ou pan
cytopénie
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D. ANATOMIE PATHOLOGIE
I. GENERALITES Type de calculs :
A. RAPPEL ANATOMIQUE Cholestéroliques
VBP comprend : Pigmentaires
Canal cholédoque
Canal hépatique commun
2 canaux biliaires souches II. DIAGNOSTIC POSITIF
TDD : lithiase de la VBP dans sa forme
ictérique
A. CLINIQUE
1. Interrogatoire
Syndrome cholédocien ou triade de VILLARD et
PERRIN
Douleur: colique hépatique moins typique
Hypochondre droit ou épigastre / déclenchée par
repas gras / irradiant dans le dos ou vers épaule
droite / inhibe l’inspiration (clou inspiratoire de
MURPHY) / fond douloureux permanent avec
paroxysmes
B. ETIOPATHOGENIE Fièvre : clocher fébrile
1. Facteurs favorisants Type pseudo-palustre (précédée de frissons, suivie de
Dyslipidémie / Contraceptifs sueurs) avec T° en coups d’archet
Obésité Ictère
Alimentation grasse Entre 24-48h / Franc / Type rétentionnel (urines
Multiparité foncées, selles décolorées)
Drépanocytose/ maladie de CROHN Ailleurs :
Grossesse / Goutte
Notion de crises de cholécystite à répétition
Sédentarité
Notion de cholécystectomie
Hypothyroïdie
2. Examen physique
Prédisposition familiale
a. Inspection
2. Mécanisme de formation du calcul
Ictère
Lithiases Cholestéroliques
Lésions de grattage
Théorie micellaire
b. Palpation de l’abdomen
Calcul par précipitation du cholestérol d’une bile
Douleur à la manœuvre de MURPHY
saturée
Douleur dans la zone pancréatico-duodénale de
Théorie non micellaire
CHAUFFARD et RIVET
Formation de vésicule transporteuse de cholestérol
Défense abdominale
Lithiases Pigmentaires
Hépatomégalie cholestatique
Lithiases pure : radio opaque
Signes négatifs :
Lithiases de bilirubinate de calcium : radio
Pas de vésicule palpable (loi de COURVOISIER
transparents
TERRIER pas respectée)
C. PHYSIOPATHOLOGIE
B. EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Arrêt de l’écoulement biliaire
1. Biologique
Syndrome de Cholestase sans cytolyse :
Distension brutale des VB = douleur
Augmentation de Bilirubine totale et
conjuguée, PAL, Cholestérol, gamma GT,
Angiocholite par surinfection de la bile en stase=
5’nucléotidase
fièvre
Transaminases normales
Reflux de la bile dans le foie= foie de cholestase, Hyperleucocytose / TP bas mais remontant lors du
ictère test de KÖHLER
2. Morphologiques
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Pathologies chirurgicales
Echographie
Première intention+++++ IV. TRAITEMENT
Image hyper échogène avec cône d’ombre A. BUTS
postérieur Extraire le calcul
Image en canon de fusil Permettre le libre écoulement de la bile
Image en patte d’araignée Supprimer la source du calcul
B. MOYENS
1. Chirurgicaux
Soit par cœlioscopie
Soit laparotomie, voie d’abord trans cystique /
Gestes :
Cholédocotomie
Extraction des calculs
Rétablissement du flux biliaire par drainage
biliaire externe (KEHR ou transcystique) ou
interne
Cholécystectomie toujours++++++
ASP : opacité lithiasique dans l’aire hépatobiliaire 2. Adjuvants
CPRE : plus performant / Opacification des voies Antibiothérapie : diffuse dans VB
biliaires / Apprécie le calcul, la VBP, le sphincter Macrolides +++ : ERYTHROMYCINE®
IRM Antalgiques
Antispasmodiques
C. COMPLICATIONS
Rééquilibration hydro-électrolytique
Pancréatite aigue
Réanimation si état de choc dans angiocholite
Angiocholite
Cirrhose biliaire secondaire
C. INDICATIONS
Cholangite sclérosante
Toute LVBP doit être opérée
Oddite œdémateuse
Cœlioscopie si malade à haut risque ou lithiase
résiduelle
FORMES CLINIQUES
1. Formes symptomatiques
Forme douloureuse pure
Forme fébrile pure
Forme anictérique
2. Formes étiologiques
Lithiase secondaire à la migration du calcul :
syndrome de MIRIZZI
Lithiase hydatique et para hydatique
Lithiase résiduelle
Lithiase autochtone LITHIASE VESICULAIRE
III. DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
INTRODUCTION
Cancer de la tête du pancréas
Présence de calculs dans la VBA (voie biliaire
Ictère nu d’aggravation progressive évoluant accessoire) : canal cystique et/ ou la vésicule biliaire.
en un seul tenant sans tendance à rémission Urgence chirurgicale
Loi de COURVOISIER présente Intérêt
Hépatite Choléstatique Epidémiologique : fréquent en occident
Insuffisance hépatocellulaire surtout chez la femme
Syndrome de Cholestase Diagnostic : évoquée devant la douleur de
Antigène HBS type biliaire et échographie
Ampullome vatérien Thérapeutique : essentiellement chirurgical
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Pathologies chirurgicales
B. EXAMENS COMPLEMENTAIRES
B. ETIOPATHOGENIE Morphologiques
1. Facteurs favorisants (idem) Echographie
Cholestérol en excès / Contraceptifs Première intention+++++
Obésité Image hyper échogène avec cône d’ombre
Alimentation grasse postérieur
Multiparité Image en canon de fusil
Drépanocytose/ maladie de CROHN
Image en patte d’araignée
Grossesse / Goutte
Sédentarité
Hypothyroïdie
2. Lithogénèse (mécanisme de formation
du calcul) : idem
Lithiases Cholestéroliques
Théorie micellaire
Calcul par précipitation du cholestérol d’une bile
saturée
Théorie non micellaire
Formation de vésicule transporteuse de cholestérol
Lithiases Pigmentaires
ASP : opacité lithiasique dans l’aire hépatobiliaire
Lithiases pure : radio opaque
CPRE : plus performant / Opacification des voies
Lithiases de bilirubinate de calcium : radio
biliaires / Apprécie le calcul, la VBP, le sphincter
transparents
IRM
C. COMPLICATIONS
DIAGNOSTIC POSITIF Cholécystite aigue :
II.
Inflammation de la vésicule biliaire par enclavement
TDD : lithiase vésiculaire non d’un calcul dans le canal cystique.
compliquée Douleur biliaire/ fièvre
A. CLINIQUE Défense HCD
1. Circonstances de découverte Echographie +++
Fortuite (échographie) Lithiase de la VBP :
Signes fonctionnels Triade de VILLARD & PERRIN
Douleur: colique hépatique moins typique Echographie +++
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Pathologies chirurgicales
IV. TRAITEMENT
Q19 PANCREATITES AIGUES
A. BUTS
Extraire le calcul
INTRODUCTION
Enlever la vésicule biliaire
Inflammation aigue du pancréas secondaire à une
Supprimer la source du calcul
auto digestion de la glande par activation
Prévenir et traiter les complications
(anormale) de ses enzymes (du trypsinogène) in situ
02 Formes opposées par leur pronostic :
B. MOYENS
Forme œdémateuse inflammatoire bénigne
1. Chirurgicaux
Forme nécrotico hémorragique mortelle =
Soit par cœlioscopie
urgence médico-chirurgicale
Soit laparotomie, voie d’abord trans cystique /
Intérêt
Gestes :
Diagnostique : TDM, lipasémie
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Pathologies chirurgicales
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Pathologies chirurgicales
Prévenir Sepsis
B. MOYENS
1. Médicaux
Hospitalisation
Mesures hygiéno diététiques
Repos
Diète absolu
Réanimation
4 tuyaux
Voie veineuse
Sonde urinaire
SNG
Oxygénothérapie
Remplissage vasculaire
Transfusion sanguine
Antalgiques
Antibiothérapie
Amoxicilline+ Ac Clavulanique 2-3g/jour
2. Chirurgicaux
Gestes de base
Drainage abdominal
Nécrosectomie
Exérèse pancréatique
Drainage des pseudo-kystes
Gestes associés
Gastrectomie partielle
Iléotomie partielle
Colectomie segmentaire
Colostomie / ileostomie
C. INDICATIONS
Traitement médical systématique
Traitement chirurgical si
Complications
Forme nécrosante
Lithiase biliaire
GENERALITES
I.
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Pathologies chirurgicales
A. ETIOPATHOGENIE Tumeur :
1. Agent pathogène Région hépatique
Ténia échinocoque, 02formes : Soulève le rebord costal droit
Forme adulte, vit dans l’intestin du chien Lisse
Forme larvaire, vit chez les herbivores Régulière
2. Hôte Indolore
Chien : hôte définitif Rénitente/ tendue
Herbivore : hôte définitif Solidaire au foie à l’inspiration
3. Mode de contamination Frémissement hydatique+++ : vibration perçue à
En avalant des œufs de TE, au contact du la main palpant à plat la tumeur couplée à une
chien ou de mouton percution
Son hydatique : bruit perçu à l’auscultation
B. PHYSIOPATHOLOGIE couplée à une percussion
L’œuf perfore les tuniques intestinales et passe Signes négatifs :
dans la veine porte et s’arrête au niveau du foie ou il Bon état général
se vésiculise. Pas d’HTP
TR normal
C. ANATOMIE PATHOLOGIE Pas d’ictère
Kyste présente :
Pas de fièvre
- 2 membranes parasitaires
2. Examens complémentaires
Cuticule ; externe et perméable a. Biologie
Proligère, interne, germinative produit les VS normale
scolex. Tests hépatiques normaux
- L’adventice : formé par le parenchyme NFS : hyper éosinophilie inconstante
hépatique IFI, IE ++++, intradermo-réaction : mettent en
L’adventice peut se calcifier en vieillissant évidence la nature hydartiforme du kyste
L’adventice s’épaissie et ulcère les voies b. ASP
biliaires Calcification d’un kyste ancien
Opacité homogène
c. Echographie abdominale
II. SIGNES
Montre les kystes
A. TDD : kyste du foie à d. Scanner abdominal
développement antérieur e. Artériographie sélective du tronc
1. Clinique cœliaque
a. circonstances de découverte f. Scintigraphie
fortuite Ignore les petits kystes.
signes fonctionnels : g. Laparoscopie +++
douleur Examen de choix.
siège HCD 4. Evolution
vague Favorable sous traitement
capricieuse Défavorable : complication +++
irrégulière Biliaires : importance de la cholangiographie
Sd dyspeptique Simple fissure (subictère, fièvre, Sd
Complications dyspeptique)
b. Interrogatoire Rupture dans les canaux (Sd cholestase,
Rechercher les professions à risque (boucher, angiocholite, colique), dans le péritoine
berger (péritonite), dans la plèvre (pleurésie)
Rechercher les signes d’hydatose (urticaire, Surinfection : (douleur, suppuration, Sd
épistaxis infectieux, HPM)
Date de début Péritonite
Moode de débu Pleurésie/ abcès pleuro pulmonaire
c. Signes Physiques
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Pathologies chirurgicales
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
III.
Devant une masse
Cancer du foie
Anévrisme de l’aorte
Masse à caractère vasculaire, Echodoppler +++
Tumeur du rein : contact lombaire, hématurie,
TDM+++
Devant la douleur
Abcès amibien du foie
Gros foie douloureux et fébrile, échographie,
ponction, sérologie amibienne
Lithiase biliaire
Triade de VILLARD & PERRIN, échographie, Sd de
cholestase biologique
Pleurésie : douleur, toux au changement de
position, Rx pulmonaire, ponction pleurale.
IV. TRAITEMENT
Uniquement chirurgical
A. BUTS
Ablation des kystes
Prévenir et traiter les complications
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Pathologies chirurgicales
Complication générale :
Trouble hydro-electrolytique
a
Q21 OCCLUSION
II. SIGNE
INTESTINALE AIGUE
A. TDD : Occlusion intestinale aigüe
INTRODUCTION non compliquée
Arrêt brutal, total et permanant du transit des 1. Clinique
matières et des gaz sur un segment de l’intestin. a. Signes fonctionnels
Intérêts Douleur abdominale
Epidémiologique : 3e abdomen chirurgical le Variable
plus fréquent Intensité variable
Diagnostic : Sd occlusif, ASP Evolue par crise colique paroxystiques souvent
Pronostic vital engagé atroce avec période d’accalmie
Thérapeutique : urgence médico-chirurgicale Vomissement :
alimentaire, bilieux
GENERALITES abondance variable
I. Arrêt des matières et des gaz (le plus important) :
A. MECANISME Arrêt de gaz Précoce et Important
1. Mécanique Arrêt des matières peut être masqué par la
Par obstruction vidange du segment d’aval
Obstacle extra intestinal b. Signes généraux
Obstacle intra intestinal Au début : EG conservé
Intra mural Tardivement : état de choc
Intra luminal Pouls filant
Par strangulation : striction du méso, souffrance TA effondrée
vasculaire avec risque de nécrose
Tachypnée
2. Fonctionnel
Obnubilation
Pas d’obstacle. Paralysie réactionnelle de l’intestin.
Anurie…
c. Signes Physiques
B. PHYSIOPATHOLOGIE
Météorisme +++ :
Localisé ou diffus
Occlusion
Asymétrique ou non
AMG Immobile ou animé d’ondulation péristaltique
Mouvement péristaltiques spontanée ou
Accumulation de matière et de gaz en amont provoqué (lutte)
Cicatrice de laparotomie
Distension, météorisme, douleur Douleur à la palpation
Abdomen tendu ou résistance élastique ou
Reflux vers le haut : vomissement souple à la palpation
Orifices herniaires
Hyper perméabilité de la paroi intestinale Tympanisme à la percussion
BHA présent ou rare
Exhémie plasmatique, 3e secteur de RANDAL, choc TR : vacuité de l’ampoule rectale, touche
l’obstacle si bas situé
Stase et pullulation microbienne Signes négatif :
Pas de contracture ni de défense
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B. PHYSIOPATHOLOGIE
03 mécanismes :
Endogène : Oblitération de la lumière
appendiculaire +++
Causes : stercolithe / hyperplasie lymphoïde /
corps étranger parasitaire
Conséquences : =› stase =› pullulation en vase clos
=› hyperpression endoluminale =› érosion
muqueuse + anoxie pariétale =›pénétration de
germes + gangrène
Si l’évolution est lente, les organes de voisinages ont
le temps de colmater les brèches par agglutination
d’anses = plastron =› abcès
Si évolution rapide =› perforation d’emblée avec
péritonite en un temps
Atteinte par voie hématogène
Oblitération de la lumière
Par contiguïté
Infection d’organe de voisinage
C. ANATOMIE PATHOLOGIE
1. Lésions
Forme simple 55%
Appendicite catarrhale= aigue non suppurée
Forme compliquée 45%
Appendicite abcédée / phlegmoneuse /
gangrenée/ perforée
2. Topographie
Retrocoecale / Pelvienne / Gauche / Sous hépatique /
Herniaire / Iliaque / Méso cœliaque
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IV. TRAITEMENT
Urgence chirurgicale+++++
A. BUTS
Stériliser le foyer infectieux
Prévenir et traiter les complications
Ablation de l’appendice = appendicectomie
B. MOYENS
1. Médicaux
Hospitalisation
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B. PHYSIOPATHOLOGIE
Physiologie
Péristaltisme normal : contraction du segment
d’amont, relâchement du segment d’aval et
propagation dans le sens oral aboral.
Rythme : 10 contraction/min au niveau du grêle ;
2 contractions / min au niveau du colon.
Pathologie
Un iléus paralytique localisé favorise la pénétration
Q23
INVAGINATION INTESTINALE du segment d’amont.
L’invagination entraine
AIGUE Compression des nerfs
Douleur
INTRODUCTION Pâleur
Encore appelée « intussusception », c’est le Vomissements
retournement en doigt de gant de l’intestin sur lui- Compression des vaisseaux sanguins
même due à la pénétration d’un segment intestinal Ischémie pouvant évoluer vers une nécrose
(d‘amont) dans la lumière du segment intestinal pariétale
immédiatement sous-jacent (d’aval) dans le sens du Compression des lymphatiques
péristaltisme (oral-aboral) Œdème
Réalise une Occlusion par strangulation++++ Occlusion intestinale par strangulation
Urgence médico-chirurgical-pédiatrique Perturbations biologiques avec 3e secteur
Intérêts
Epidémiologique : fréquente chez le C. ANATOMIE PATHOLOGIE
nourrisson entre 6 et 12 mois 1. Lésions
Diagnostic : échographique Le segment qui s’invagine en premier = Tête
Le segment extérieur qui reçoit = Gaine
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Conditionnement
4 tuyaux
Réchauffage
Aspiration digestive
Arrêt alimentaire
Réanimation hydro-électrolytique +
antibiothérapie pré-per et post opératoire +
antalgiques
2. Radiologie interventionnelle (non
opératoire)
B. FORMES CLINIQUES Produits utilisés
1. Formes selon l’âge Air
Forme du nouveau-né : rare Baryte tiède
Forme après 02ans : rechercher étiologie Hydrosolubles
tumorale Technique
2. Formes vues tardivement Nourrisson sédaté en présence du chirurgien,
Signes d’occlusion en avant de l’anesthésiste et du radiologue
Signes de choc et de déshydratation Injection de PDC par l’anus grâce à une canule
3. Formes symptomatiques Surveillance sous scope
Forme post opératoire Résultats
Pseudo méningée Maintien de la pression intra colique repousse
Pseudo palustre peu à peu le boudin vers l’amont
Chronique : réalise la maladie invaginante
Critères de désinvagination +++
DIAGNOSTIC Nourrisson se calme et s’endort
III.
Contour interne régulier sans lacune
A. POSITIF
Retour du caecum dans FID
Triade de KIRMISSON POULIQUEN OMBREDANE
Opacification massive de l’iléon terminal
Rectorragies sur plusieurs cm
Douleur 3. Chirurgicale
Vomissement ou refus de téter Laparotomie transversale sus et sous ombilicale
Echographie +++ Sous anesthésie générale
Réduction manuelle par Pression douce sur le
B. DIFFERENTIEL boudin dans le sens contraire du péristaltisme
Gastroentérite : diarrhée Glairo sanglante, sans traction
examen de selles +++
Appendicectomie de principe
Erreurs diététiques
Résection + Stomie d’amont + drainage +
Appendicite : douleur + défense à la FID
rétablissement de la continuité 6 semaines plus
Autres Occlusions : douleur, vomissement, AMG,
tard (si anse non viable)
météorisme, ASP montre NHA.
TRAITEMENT C. INDICATIONS
IV.
Traitement médical systématique
Urgence médicochirurgicale+++++ Traitement par le PDC si
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Pathologies chirurgicales
C. ANATOMIE PATHOLOGIE
1. Macroscopie
Ulcéro-bourgeonnante ++++ (ulcération entourée
d’un bourrelet carcinomateux)
Virole = sténose ulcérée (endroits étroits) /
infiltrante
Bourgeonnante peu ulcérée (colon droit)
2. Microscopie
ADK Lieberkhunien dans 80% des cas++++
Adénocarcinome mucineux / colloïde
3. Extension
Locale : à la paroi
Régionale :
Aux organes
Vessie et uretère dans les 2 sexes
Q24 LE CANCER DU COLON Prostate chez l’homme
Vagin et utérus chez la femme
INTRODUCTION Aux lymphatiques
Tumeur maligne primitive développée aux dépends Ganglions para coliques / mésentériques /
de la muqueuse colique (partant du cæcum au colon lombo-aortiques
sigmoïde) Générale : cérébral / hépatique / osseux /
Intérêts : pulmonaire / péritoine
Epidémiologique : 2e cancer digestif 4. Classification
Thérapeutique : essentiellement chirurgical Classification pTNM
Pronostique : stade histopronostic d’ASTLER- ASTLER COOLER
COOLER. A : muqueuse
GENERALITES B 1 : musculeuse
I. B 2 : tissu péri colique
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IV. TRAITEMENT
A. BUTS
Exérèse carcinologique de la tumeur
Prévenir et traiter complications
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B. EPIDEMIOLOGIE
1. Fréquence
Les cancers recto-coliques = 2er cancer du tube
digestif
35 % des cancers recto-coliques et 6% de tous les
cancers
2. Age et sexe
Entre 50-70 ans
Prédominance masculine avec sex-ratio = 1.5-2
3. Facteurs de risque +++
Nutrition (régime)
Alcool : bière
Riche en graisses et en protéines animales
Pauvre en fibres végétales
Antécédents personnels
D’adénome ou de cancer colorectal
RCH / CROHN
Polyadénomatose ou Polypose familiales
Syndrome de Lynch ou HNPCC
C. ANATOMIE PATHOLOGIQUE
1. Macroscopie
Ulcéro-bourgeonnante en chou-fleur
(Ulcérée / Bourgeonnante)
Infiltrante
Virole
2. Microscopie
Adénocarcinome Lieberkhunien dans 90% des
cas++++
Q25 LE CANCER DU RECTUM Linite plastique++++
Sarcome
INTRODUCTION 3. Extension
Tumeur maligne primitive développée aux dépends Locale : à la paroi
de le muqueuse rectale soit dans la portion terminale Régionale :
de l’intestin sur 5-15 cm. Aux organes
Intérêts : Vessie et uretère dans les 2 sexes
Epidémiologique : 1er cancer digestif avec les Prostate chez l’homme
cancers colique (cancers colorectaux) Vagin et utérus chez la femme
Diagnostic orienté par le TR, confirmé par Aux lymphatiques
examen histologique de biopsie sous Ganglions mésentériques inférieurs
rectoscopie Ganglions hypogastriques
Thérapeutique : généralement chirurgical Ganglions superficiels
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E. SURVIE A 5ANS
80% au stade A et B1
70% au stade B2
50% au stade C1
0-20% au stade C2 et D
F. TRAITEMENT PREVENTIF
Dépistage de masse +++
Surveillance des sujets à risque
Alimentation riche en fibres
APPAREIL
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GENERALITES
I.
A. ANATOMIE
Les reins sont des organes plein en forme de
haricot dans la région lombaire. Ils sont formés :
Cortical
Médullaire
Ses rôles :
Equilibre acide base
Sécrétion d’EPO
Formation de l’urine
URO-GENITAL Maturation de la VitD
B. EPIDEMIOLOGIE
1. Fréquence
Cancer fréquent
3e cancer urologique après les cancers de la
prostate et de la vessie
2-3% des cancers de l’adulte
2. Age et sexe
Age moyen = 60 ans
Prédominance masculine avec sex ratio = 2H/1F
3. Facteurs de risque +++
Tabac / Diabète
Nutrition : viandes, volailles, ↑ IMC
Hémodialysés / Transplantation
Maladie multi kystique (PKR)
Facteurs génétiques : maladie de VON HIPPEL
LINDAU
Facteurs professionnels : cadmium / industrie
sidérurgique / produits pétrolifère / amiante /
trichloréthylène
Antécédents familiaux
C. ANATOMIE PATHOLOGIQUE
1. Macroscopie
Jaune safran / Pseudo-capsule
Masse solide tissulaire unique ou multiple de
couleur jaunâtre
Q26 LE CANCER DU REIN 2. Microscopie
Adénocarcinome à cellules claires++++
(GRAWITZ)
INTRODUCTION
Sarcomes / Néphroblastome
Tumeur maligne primitive développée aux dépends
3. Extension
du parenchyme rénal.
Locale : graisse péri-rénale
Cancer veinophile, ostéophile et lymphophile
Régionale : veine rénale / aires ganglionnaires
Intérêts :
(ganglions latéro-aortiques et latéro caves)
Epidémiologique : 3e cancer urologique
Générale : organe de voisinage /poumons /
Diagnostique : TDM+++ ganglions / foie / os / cerveau / surrénale / rein
Thérapeutique : essentiellement chirurgical controlatéral.
Pronostique : défavorable malgré les progrès 4. Classification
récents de l’immunothérapie
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Pathologies chirurgicales
À 5 ans :
Pour T1N0M0, taux de survie = 60 à 80 %
Pour T3N0M0, taux de survie = 45 %.
Pour N+, taux de survie = 0 à 30 %.
Pour M+, taux de survie = 0 %.
D. PREVENTION
Surveillance des sujets à risque
Eviter les risques
INTRODUCTION
Atteinte de l’appareil uro-génital parle BK par voie
hématogène à partir d’un foyer le plus souvent
pulmonaire.
Intérêts :
Epidémiologique : problème de santé
publique du à la recrudescence du VIH
Diagnostique : difficile
Thérapeutique : problème d’observance
Pronostique : risque de stérilité et d’IR
organique
GENERALITES
I.
A. EPIDEMIOLOGIE
1. Agent pathogène
Bacille de KOCH = Mycobactérium tuberculosis
Aérobie stricte
BAAR
Milieu spécifique de LOWENSTEIN JENSEN /BATEC
2. Réservoir et Transmission
Homme et les animaux (bœuf, vache)
Transmission par voie aérienne (gouttelettes de
PFLUGGE) / digestive et cutanée souvent
3. Facteurs favorisants
Absence de vaccination
Notion de promiscuité
Notion de contage tuberculeux
Déficit immunitaire (VIH, diabète,…)
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Pathologies chirurgicales
Toucher rectal :
B. PATHOGENIE Noyaux intra-prostatiques (abcès froid)
Au décours d’une tuberculose pulmonaire Signe de la grappe de raisin (atteinte des
Atteinte par voie hématogène de l’appareil vésicules séminales)
urogénital d. Examen pleuro pulmonaire et spléno
Lésions déterminées : ganglionnaire
Au niveau du rein :
Ulcérations pyelocalicielles B. EXAMENS COMPLEMENTAIRES
Cavernes 1. Biologie
Tuberculomes a. NFS et VS
Au niveau des uretères Hyperleucocytose avec lymphocytose
Ulcérations / Sténoses VS accélérée
Au niveau de la vessie b. ECBU + antibiogramme
Ulcérations / Sclérose / Végétations Technique : prélèvement des 1ères urines du
Au niveau des organes génitaux matin après nettoyage de la vulve ou du prépuce.
Epididymite / Orchite / Prostatite Restriction hydrique la veille
Résultats : mise en évidence du BK sur examen
II. DIAGNOSTIC POSITIF direct (ZIEHL NIELSEN) ou sur culture (milieu de
A. CLINIQUE LOWENTEIN), PCR.
1. Circonstances de découverte c. IDR à la tuberculine
Découverte fortuite Positive sauf chez l’immunodéprimé
Protéinurie / ECBU 2. Imagerie
Signes d’appel urologiques a. UIV
Cystite : Pollakiurie / Dysurie / Urines troubles Ulcérations calicielles
ou purulentes / Brulures mictionnelles Cavernules
Hématurie Ulcération ou sténose urétérale
Pyurie Sclérose vésicale
Douleur lombaire ou colique néphrétique Lésions uretro-prostatiques
Signes d’appel génitaux
Hémospermie / Douleur scrotale
2. Signes Généraux
Signes d’imprégnation tuberculeuse : Asthénie /
anorexie / amaigrissement / fièvre vespéro-
nocturne / sueurs nocturnes / aménorrhée non
gravidique
HTA
3. Signes Physiques
a. Examen des fosses lombaires
Gros rein (voussure + contact lombaire) b. Uroscann
Fistule lombaire dont il faut prélever le pus (pour Calcifications parenchymateuses
analyse bactériologique) et le tissu péri fistulaire Images hypo denses (de nécrose caséeuse)
(pour examen anapath)
Calcification
b. Examen des organes génitaux
externes
Signes d’orchite chronique (testicule et épididyme
tuméfiés et noyés dans la masse sans signes c. Cystoscopie
d’inflammation aigue) Granulations blancs jaunâtres
Signe du cimier de casque (nodule épididymaire) Biopsie + histologie : follicule de KOESTER
Signe de déférentite chronique (signe du
chapelet) C. EVOLUTION / COMPLICATIONS
c. Examen du scrotum et du périnée Bien traitée : Guérison avec stérilisation des
Fistule (dont il faut faire des prélèvements) urines
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Pathologies chirurgicales
B. MOYENS
1. Médicaux
Antituberculeux
Rifampicine : 10mg/Kg/j
EI : troubles digestifs, cytolyse hépatique
Isoniazide : 5mg/Kg/j
EI : troubles neuropsychiques
Pyrazinamide : 30mg/Kg/j
EI : allergies, douleurs articulaires, ictères
Etambutol : 20mg/Kg/j
EI : névrite optique rétrobulbaire
CI : enfant, femme enceinte
Corticothérapie
Prednisone : 1-2mg/kg/jr
Mesures adjuvantes (déparasitage, régime
hyposodé, apport potassique, pansement
gastrique/IPP)
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Pathologies chirurgicales
INTRODUCTION
Tumeur maligne primitive développée aux dépens
des éléments constitutifs du testicule
Tumeur ostéophile
Intérêts :
Diagnostique : anatomopathologique
Thérapeutique : chirurgical
Pronostic : dépend du stade évolutif
GENERALITES
I.
A. ANATOMIE
Les testicules sont des organes ovoïdes situé dans les
bourses de l’homme.il est fait de :
Tissu germinal
Tissu non germinal (cellules de SERTOLI, cellules
de LEYDIG…)
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Pathologies chirurgicales
1. Clinique
a. Circonstances de découverte
Masse testiculaire ou scrotale
D’apparition récente
Intra parenchymateuse
B. EPIDEMIOLOGIE Indolore
1. Fréquence et incidence Déformant la surface de l’albuginée
Cancer rare Douleurs scrotales
Incidence = 3 / 100.000 hommes A type de pesanteur / ou aigues
2% de l’ensemble des tumeurs de l’homme Signes de métastases :
0.8% des cancers chez l’homme (Selon Adénopathie cervicale
ECHIMANE en CIV) Dyspnée ou toux sèche
Dans 97% des cas, il s’agit de tumeurs germinales Hématémèse ou mélaena
notamment de séminomes (40-60% des tumeurs Tumeur abdominale
germinales) AEG / Anorexie / OMI
2. Age et race Douleur lombo-sciatique / Fracture
Surtout entre 15 et 35 ans pathologique
Prédominance chez la race blanche Autres
3. Facteurs favorisants+++ Baisse de la libido / Stérilité
Testicule non descendu (multiplie par 20 le risque)
Gynécomastie
Testicule cryptorchidie / Ectopie testiculaire
Bourse vide + douleur abdominale + AEG
Atrophie testiculaire (orchite, traumatisme)
Traumatismes testiculaires
Facteur racial
Découverte fortuite
Facteur génétique (syndrome de KLINEFELTER)
b. Signes physiques
Exposition aux rayons X
EXAMEN LOCAL
Profession dans l’industrie du pétrole
La peau scrotale
Facteur hormonal
Normale ou
Stérilité
Légèrement infiltrée, avec parfois une
C. HISTOIRE NATURELLE discrète varicocèle, d’apparition récente
Envahissement de proche en proche : albuginé Masse (ou tumeur)
franchi par un point faible, paroi scrotale envahi Dure, irrégulière et indolore déformant le
(mauvais pronostic) testicule
Envahissement lymphatique +++ : les cellules Donnant le signe de CHEVASU : Séparée de
néoplasiques se rassemblent au niveau du l’épididyme par le sillon inter-épididymo-
« carrefour de CHIAPPA » (rétro péritonéal) pour testiculaire
atteindre le canal thoracique puis la grande Opaque à la transillumination (non
circulation. transilluminable = négatif)
Envahissement hématogène : direct (rare sauf Un gros testicule non douloureux est
dans le Choriocarcinome) ou indirect (à partir du un cancer du testicule jusqu’à preuve
système lymphatique). histologique du contraire+++
Il peut s’agir d’un nodule testiculaire dur
D. ANATOMIE PATHOLOGIQUE EXAMEN LOCOREGIONAL
TUMEURS GERMINALES Examen des OGE
Séminomateuses (30-40%) Toucher rectal normal (Prostate et séminales)
Non séminomateuses : Pures / Mixtes EXAMEN GENERAL
TUMEURS NON GERMINALES Apprécie l’état général
Tumeurs de LEYDIG / Tumeurs de SERTOLI Recherche adénopathies et métastases au niveau:
Des creux inguinaux
De l’abdomen (creux épigastrique)
DIAGNOSTIC POSITIF
II. Du creux sus claviculaire (gauche) (TROISIER)
A. SEMINOME DE L’ADULTE JEUNE Fosses lombaires (masses latéro-aortiques).
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Pathologies chirurgicales
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Pathologies chirurgicales
D. INDICATIONS
1. Séminomes
Stade T1 à T4 N0 et M0
Radiothérapie prophylactique
Stade T1 à T4 N2 ou N3 M1
Radiothérapie lombo-aortique et iliaque latérale
Stade T1 à T4 N3 et/ou M1
Chimiothérapie première
2. Tumeurs germinales non séminoteuses
Stade T1 à T4 N0 et M0
Soit surveillance / Soit radiothérapie / Soit
chimiothérapie
Stade T1 à T4 N2 ou N3 M1 : Chimiothérapie Q29 GROSSESSE
Stade T1 à T4 N3 et/ou M1 : Chimiothérapie EXTRA UTERINE (G.E.U)
E. SURVEILLANCE INTRODUCTION
Scanner thoraco-abdominal / Dosage des GEU = Grossesse ectopique = nidation et
marqueurs développement de l’œuf fécondé hors de la cavité
utérine.
Métrorragie du 1er trimestre
Intérêts :
Epidémiologique : étiologies dominées par les
IST (salpingites) / Accident fréquent
Diagnostique : évoqué sur la clinique avec le
couple béta HCG – échographie confirmée par
l’échographie
Pronostic et Thérapeutique : MEJ pronostic
fonctionnel de la femme (fertilité) et constitue
une urgence thérapeutique MEJ le pronostic
vital dans sa forme rompue et fonctionnel.
GENERALITES
I.
A. RAPPEL
ANATOMIE
Vascularisation : branche tubaire de l’artère utérine
et petite branche de l’artère ovarienne.
HISTOLOGIE :
Paroi de la trompe
FECONDATION :
La fécondation a lieu dans le 1/3 externe de la trompe
de FALLOPE. Après 4 à 5 jours de transit tubaire l’œuf
entouré de la membrane pellucide atteint la cavité
utérine au stade de MORULA. La nidation a lieu vers
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Pathologies chirurgicales
I. GENERALITES
A. EPIDEMIOLOGIE
1. Prévalence
Age : entre 30 et 50 ans (SANGARET et coll.)/
Absents avant la puberté
Race : les femmes de race noire développent plus
de fibrome, un âge plus avancé et de volume plus
grand que les femmes de race blanche
2. Facteurs de risque
Prédisposition familiale
Infertilité
1ères règles avant 12 ans
Obésité
Facteur hormonal (oestrogéno-dépendant)
Nulliparité
Les léiomyomes se développent sous l’influence de
nombreux cofacteurs.
B. PHYSIOPATHOLOGIE
Bien que la pathogénie du léiomyome ne soit pas
complètement connue, plusieurs éléments
hormonaux et génétiques peuvent être avancés.
Ainsi, au niveau du myomètre, l’influence des
hormones-œstrogènes, progestérone et hormones
de croissance sur le développement et/ou le
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Pathologies chirurgicales
C. TRAITEMENT CHIRURGICAL
1. Moyens
Curetage hémostatique
Exérèse de polype
Myomectomie
Hystérectomie totale
Voies d’abord : laparotomie ou cœlioscopie
GENERALITES
I.
A. RAPPEL
Anatomie
Le col utérin est accessible à la vue grâce à
l’examen au spéculum.
Sur le plan anatomique on distingue l’exocol et
l’endocol. Normalement :
l’exocol est directement visible et comble le
fond du vagin,
l’endocol est visible après avoir écarté l’orifice
du col.
Voir coupe sagittale médiane du petit bassin
en avant du col utérin : la vessie
en arrière du col utérin : le rectum
en bas du col utérin : le vagin
Voir coupe frontale de l’utérus :
latéralement au col utérin : les paramètres et
l’uretère qui croise l’artère utérine à 15 mm du
dôme vaginal
Histologie du col utérin
L’exocol utérin est recouvert par un épithélium
pavimenteux pluristratifié non kératinisé. Cet
épithélium comprend 5 couches. Il existe une
maturation des cellules (augmentation de la taille des
cellules avec diminution du volume du noyau) de la
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Pathologies chirurgicales
profondeur à la surface. Les 5 couches cellulaires sont Sexualité : Multiplicité partenaires / 1er rapports
de la profondeur vers la surface : avant 17 ans
la 1ère couche = la couche basale interne, Multiparité (parité >5)
la 2ème couche = la couche basale externe, Immunosuppression :
la 3ème couche = la couche intermédiaire ; les Greffe / VIH / Corticothérapie
cellules de cette couche sont riches en glycogène Tabagisme (actif ou passif)
qui est mis en évidence par l’iode lors du test de
SCHILLER, C. HISTOIRE NATURELLE
la 4ème couche = la couche superficielle, le Le cancer du col ne survient jamais sur un col sain.
cytoplasme des cellules de cette couche est riche Le cancer du col dérive toujours d’une lésion intra-
en glycogène, épithéliale. Celle-ci est représentée initialement par
la 5ème couche = la couche de desquamation ; les la dysplasie légère débutante.
cellules de cette couche se desquament en La dysplasie légère débutante survient en moyenne à
gardant leur noyau (c’est la différence l’âge de 21 ans, après 7 ans elle évolue en carcinome
fondamentale entre la muqueuse cervico-vaginale in situ débutant qui survient en moyenne à 28 ans.
et l’épiderme). Les cellules de la 5ème couche se Après 13 ans, le carcinome in situ débutant évolue
retrouvent dans les frottis cervicaux. vers le carcinome micro-invasif qui survient en
Cet épithélium épidermoïde repose sur un tissu moyenne à 41 ans.
conjonctif fait de fibres de collagène, réticuline et des Après 10 ans, apparaît le carcinome invasif vers l’âge
vaisseaux. moyen de 51 ans.
La membrane basale sépare la 1ère couche basale Après 2 années et demie d’évolution survient le décès
interne du tissu conjonctif. de la patiente vers l’âge de 53 ans et demi.
L’endocol est recouvert d’épithélium glandulaire, L’évolution spontanée des lésions intra-épithéliales
cylindrique. vers le carcinome invasif est favorisée par des
Entre l’endocol et l’exocol se trouve la jonction cofacteurs que sont essentiellement certains virus et
squamo-cylindrique ou pavimento-cylindrique, c’est le déficit immunitaire.
la zone de jonction histologique.
D. PATHOGENIE
B. EPIDEMIOLOGIE 1. Modifications physiologiques
1. Fréquence Col utérus = 02 épithéliums
Cancer fréquent Endocol : cylindrique glandulaire monocouche
Le plus fréquent en CIV / 1er cancer Exocol : malpighien avec 05 couches
gynécologique dans les pays sous-médicalisés. Entre les 02 on a la jonction squamo-
1ère cause de décès / cancer chez la femme cylindrique = zone de transformation
En C.I. : 26,98% 03 variations physiologiques :
2. Age Ectopie cylindrique
Age moyen : 50 ans Métaplasie pavimenteuse mature
Rare avant 20 ans Métaplasie pavimenteuse immature
Incidence jusqu’à 50 ans et se stabilise Lorsqu’un ectropion apparait au niveau du col, celui a
Surtout entre 45 et 75 ans tendance à disparaitre spontanément :
3. Facteurs de risque +++ Soit par recouvrement d’un épithélium
HPV = human papiloma virus type 16, 18, 31, 32, malpighien
33, 34, 35, 39. Soit par métaplasie pavimenteuse
HPV oncogènes : types 16 et 18 surtout 2. Pathologie
L’ADN viral est détecté dans presque tous les Les HPV oncogènes agissent sur la métaplasie
cancers du col utérin. immature et conduisent à des dysplasies = CIN
Carence en carotène (vitamine A) 03 types de CIN :
Coïnfection HPV-Herpès Virus CIN 1 qui régresse spontanément
Herpès virus la virulence de l’HPV 10-15% des CIN 2-3 évoluent vers un cancer
Niveau socio-économique bas Seuls les CIN qui persistent sont source
Inaccessibilité au dépistage d’inquiétude
Particularités des dysplasies = CIN
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Pathologies chirurgicales
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Biopsie + histologie+++++ : C’est le seul examen cervicales et les ruptures utérines sont
qui affirme le diagnostic du cancer et précise fréquentes ; aussi la mortalité maternelle et
l’histologie : le plus souvent un carcinome fœtale sont-elles considérables. Le Frottis cervico-
épidermoïde, rarement adénocarcinome. vaginal est d’interprétation difficile pendant la
3. Evolution grossesse ;
a. Traité la biopsie lève le doute et affirme le cancer ;
Fonction de la précocité du diagnostic et du stade la grossesse donnerait classiquement un coup de
évolutif. fouet au cancer ; les indications thérapeutiques
Récidive : cervico vaginale / pelvienne sont très complexes à cause du double souci de
Métastases / Mort traiter le plus rapidement et le plus radicalement
b. Non traité ou mal traité possible le cancer maternel et de ménager au
Complications : maximum la viabilité d’un enfant normal
Hémorragies / anémie grave / cachexie 4. Cancer sur col restant
Urinaires : compression des uretères Il s’agissait d’un cancer qui existait au moment de
Vasculaires : compression des vaisseaux / l’hystérectomie subtotale mais qui a été méconnu par
envahissement de la veine avec phlébite insuffisance d’examen préopératoire. Ce cancer est
Nerveuses : névralgie / paralysie du nerf dépisté au cours des 12 mois qui suivent une
obturateur hystérectomie subtotale pour fibrome. Avant de
Infection cervico-vaginale avec fièvre décider d’une hystérectomie subtotale, il est
Fistule vésico-vaginale / recto-vaginale indispensable de faire un examen soigneux du col
Envahissement : utérin et réaliser un frottis cervical avec au moindre
Local (peau / paroi thoracique) doute une biopsie du col afin d’éliminer un cancer du
col.
Régional (aires ganglionnaires)
Général (os, poumon, foie, ovaire, cerveau)
C. BILAN
Mort dans tableau de cachexie et de métastases
1. D’extension
poly viscérales
a. Clinique
Spéculum : propagation au vagin
B. FORMES CLINIQUES
T.V. combiné au palper abdominal/ volume de
1. Cancer in situ de l’exocol
l’utérus / état des annexes
Strictement localisé au revêtement du col sans
TR : état des paramètres pelviens / état ligaments
dépasser la membrane basale et sans
utéro sacrés
envahissement du tissu conjonctif sous-jacent.
Toucher bi digital et biorificiel : état de la cloison
Dépisté par le test de Schiller au lugol / la
recto vaginale : mobilité de l’utérus (si combiné au
colposcopie / FCV / biopsie
palper abdominal)
N’a aucun signe clinique+++
b. Paraclinique
2. Cancer de l’endocol
Biologie
Rare 5% des cancers du col
Radiographique
Métrorragies provoquées (signe principal) / pertes
Cystoscopie / UIV / Rectoscopie / HSG
blanches = hydrorrhée
Col déformé en barillet ou en bouchon de Lymphographie pédieuse
champagne saignant quand on le mobilise Rx poumons / TDM / Echographie
3. Cancer du col et grossesse 2. Classification FIGO
Cette association pose des problèmes difficiles Stade 0 : carcinome intra-épithélial (in situ)
le cancer de la femme enceinte risque d’être Stade I : Carcinome limité au col
méconnu parce que les métrorragies sont Ia : micro-invasif histologique
facilement mises sur le compte d’un incident Ib : invasif clinique
évolutif de la grossesse ; Stade II : Etendu au-delà du col sans atteindre la
le ramollissement du col au cours de la grossesse paroi pelvienne ni le 1/3 inférieur du vagin
fait perdre au cancer ses caractères si particulier IIa : sans infiltration des paramètres
d’induration et de friabilité ; IIb : avec infiltration des paramètres
l’accouchement est gêné par la rigidité du col Stade III : Etendu à la paroi pelvienne ou au 1/3
utérin, les déchirures du col, les dystocies inférieur du vagin
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Pathologies chirurgicales
IIIa : atteint 1/3 inférieur du vagin Classe IV : frottis avec cellules malignes en
IIIb : atteint paramètre jusqu’à la paroi abondance moyenne
pelvienne ou s’accompagnant Classe V : frottis avec cellules malignes en grande
d’hydronéphrose ou de rein muet à l’UIV abondance
Stade IV : Etendu au-delà du pelvis ou envahissant Ou BETHESDA +++++
la vessie et/ou le rectum. lésions intra épithéliales de bas grade :
IVa : cancer étendu aux organes voisins Celles-ci englobent : les Dysplasies légères (O.M.S.) et
IVb : cancer étendu à des organes éloignés. les C.I.N.1 (RICHART)
3. Pré thérapeutique lésions intra épithéliales de haut grade
NFS / Groupe sanguin ABO / Rhésus Le cytologiste doit séparer :
TP / TCA / urémie / Créatininémie/ Glycémie - les frottis inexploitables (à refaire) car
ECG / Radio thoracique / EFR douteux :
DIAGNOSTIC *pauvres
III. *mal fixés
A/ DIAGNOSTIC POSITIF *inflammatoires
Métrorragies provoquées associées : - le frottis normaux
Ulcération du col - le frottis avec anomalies cellulaires
Bourgeonnement du col Il doit préciser s’il faut refaire un prélèvement dans
FCV – SCHILLER – colposcopie = élément de suspicion quel délai ou si une colposcopie doit être faite
La biopsie = élément essentiel du diagnostic positif d’emblée
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LE CANCER DE L’ENDOMETRE
INTRODUCTION
Le cancer de l’endomètre est une tumeur maligne
épithéliale qui naît et se développe aux dépends de
la muqueuse du corps utérin. On exclut ainsi les
tumeurs d’origine conjonctive (sarcomes) ou d’origine
placentaire (chorio-épithélium) et les cancers du col
propagés au corps utérin.
Intérêts :
Epidémiologique : cancer fréquent chez la
femme ménopausée.
Diagnostique : souvent tardif
Thérapeutique : généralement chirurgical
Pronostique : bonne réputation (évolution
lente, volontiers silencieuse)
GENERALITES
I.
A. EPIDEMIOLOGIE
1. Fréquence
Taux d’incidence : 18 – 25 pour 100 000 femmes
en Europe. La fréquence augmente avec
l’augmentation de l’espérance de vie.
Age de survenue plus fréquent entre 55 – 63 ans
2. Facteurs de risque +++
Avant 40 ans
célibataire
1ère grossesse tardive après 35 ans
cycle menstruel irrégulier et long
antécédent d’ovaires micro folliculaires
augmentation de l’abondance des règles
syndrome prémenstruel
dysovulation
dysgénésie gonadique traitée par les œstrogènes
seuls.
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Pathologies chirurgicales
niveau socio-économique élevé en relation avec Épithélioma glandulaire (c’est le plus fréquent) ou
une alimentation hypercalorique et riche en Adénocarcinome ; plus le cancer est indifférencié plus
lipide. mauvais est le pronostic.
antécédent d’hyperplasie glandulo kystique ou Autres formes rares :
atypique de l’endomètre épithélioma pavimenteux ou épidermoïde
antécédent de polype de l’endomètre adenoacanthome. Cette forme est mixte
tumeur de l’ovaire sécrétant les œstrogènes (glandulaire et pavimenteux)
(tumeur de la granulosa et de la thèque interne) 3. Extension
contraceptifs séquentiels. Locale
Après 40 ans et avant la Locorégionale :
ménopause Viscères : vessie / paramètre / viscères
Aux autres facteurs suscités s’ajoutent : pelviens
antécédent familial de cancer de l’endomètre Lymphatiques : ganglions iliaques externes /
antécédent d’irradiation pelvienne iliaques primitifs / lombo-aortique /
poids > 80 kg +++ hypogastrique / obturateurs
obésité : surcharge pondérale > 59% Métastases : rares (foie / poumon)
poids 88 kg pour 1,60 m 4. Classification
diabète Classification pTNM / FIGO
H.T.A.
nulligeste II. SIGNES
nullipare A. TDD : forme de la femme
fausse couche à répétition, ménopausée
syndrome prémenstruel 1. Clinique
dysménorrhée associée aux cycles menstruels a. Circonstances de découverte
irréguliers Métrorragie : +++ signe essentiel, maître
tumeur de la thèque ou de la granulosa symptôme
sécrétant les œstrogènes peu abondante
tumeur de l’ovaire répétées
Après ménopause sang noir avec caillots
Ménopause tardive (après 55 ans) spontanée, non provoquée
Traitement oestrogénique seul sans association à
irrégulière, survenant quelques jours,
la progestérone.
s’arrêtant, reprenant ensuite.
NB : Par contre l’usage des E.P. pendant au moins 1
Accompagnée de:
an diminue le risque de cancer de l’endomètre et
Leucorrhée
protège pendant une durée de 10 ans contre le
Soit à type petites pertes rosées tâchant le
cancer de l’endomètre.
linge
Soit à type leucorrhée rougeâtre nauséabonde
B. ANATOMIE PATHOLOGIQUE
Soit à type d’hydrorrhées
1. Macroscopique
Douleur pelvienne
Soit végétation bourgeonnante et en envahissant
Type de colique utérine liée à la rétention de sang et
la cavité utérine
des sécrétions endométriales ou du sang au-dessus
Soit forme endophytique
b. Interrogatoire :
Age / Facteurs de risques
Date de début des signes / Evolution
Age des 1ères règles / Date des dernières règles
Durée +régularité du cycle / Date de la
ménopause
c. Signes physiques
EXAMEN GYNECOLOGIQUE
Au spéculum
2. Microscopique
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E. SURVEILLANCE
Clinique : 3è, 6è, 9è, 12è, 24è, 36è. Puis tous les ans.
EG : poids
Palpation creux sus claviculaire
Abdomen : foie, gros rein
Seins
Vulve (zone sous urétrale spéculum :
FCV / 6 mois pendant la 1ère année puis / an.
Cicatrice vaginale face vaginale / métastase
TV + TR : souplesse du vagin.
TR : paramètre souplesse
UIV au 3ème mois
1/an Echo foie Q32 LE CANCER DE L’OVAIRE
1/an Rx poumon.
INTRODUCTION
F. PRONOSTIC / SURVIE / RECIDIVE Processus prolifératif malin primitif développé aux
Taux de survie à 5 ans : dépends de l’ovaire.
I : 75% III : 31% Intérêts :
II : 57% IV : 9,1% Epidémiologique : Problème de santé publique
Facteurs pronostiques Diagnostique : aucun signe clinique spécifique
Récepteurs hormonaux / symptomatologie variée et trompeuse
Age avancé Thérapeutique : chirurgical / chimio sensible
Obésité – HTA – diabète Pronostique : mauvais d’où dépistage
Risque cardio vasculaire précoce.
Stade I et II : autres critères pronostiques suivants
GENERALITES
grade histologique G1 différencié bon I.
pronostic A. EPIDEMIOLOGIE
pénétration tumorale endométriale degré de 1. Fréquence
pénétration de myomètre ++ envahissement Cancer fréquent
ganglionnaire. 15% des cancers génitaux en occident
3e cause de mortalité par cancer chez la
femme
Incidence = 10/100.000 femmes
2. Age et sexe
Surtout entre 50-60 ans
Risque augmente avec l’âge. Peut survenir à tout âge
3. Facteurs de risque +++
Facteurs génétiques et héréditaires
Antécédents de cancer du sein, ovaire et colon
05 syndromes à transmission autosomique
dominante :
BRCA 1 et 2 : cancer sein et ovaire
Syndrome de LYNCH
Syndrome de LI-FRAUMENI
Forme familiale cancer sein seul
Forme familiale cancer ovaire seul
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Pathologies chirurgicales
KYSTE DE L’OVAIRE
INTRODUCTION
Le kyste de l’ovaire est une formation constituée
par une membrane propre enfermant un contenu
liquidien.
Intérêts :
Epidémiologique : Problème de santé publique
Diagnostique : pose le problème du caractère
fonctionnel ou organique du kyste.
Thérapeutique : chirurgical
Pronostique : affection qui peut être maligne
(c’est la menace constante des complications).
GENERALITES
I.
A. CLASSIFICATION
3 types de kyste de l’ovaire :
le kyste fonctionnel qui disparaît après les règles
ou après avoir bloqué le fonctionnement des
ovaires ;
le kyste endométriosique encore appelé
endométriome ovarien
les tumeurs kystiques de l’ovaire. Celles-ci
comprennent :
les tumeurs bénignes ; celles-ci sont
représentées par les kystes séreux, les kystes
mucineux, les kystes dermoïdes.
les tumeurs à la limite de la malignité encore
appelées tumeur de BORDELINE
les cancers de l’ovaire.
B. ANATOMIE PATHOLOGIE
1. Macroscopie
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Pathologies chirurgicales
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Pathologies chirurgicales
PRINCIPES DE TRAITEMENT
IV.
Principes du traitement
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Pathologies chirurgicales
INTRODUCTION
Les avortements provoqués se définissent comme
des avortements qui surviennent à la suite de
manœuvres quelconques destinées à interrompre, la
grossesse avant la période de viabilité fœtale. En
Côte d’Ivoire cette période de viabilité fœtale est
estimée à 28 semaines.
Intérêts :
Epidémiologique : Fréquence en progression
constante, problème de santé publique
Pronostic : La morbidité, la mortalité, le coût
du traitement des complications sont très
élevés.
GENERALITES
I. .
A. EPIDEMIOLOGIE
1. Fréquence
The Johns Hopkins University Baltimore
(population reports) estime qu’il y a chaque
année de 30 à 55 millions d’avortements dans le
monde, la moitié est illégale, et plus de la moitié a
lieu dans des pays en développement
Au CHU de Bouaké, sa fréquence est de l’ordre de
32% de tous les avortements enregistrés aux
urgences de gynécologie selon DJANHAN et coll.
2. Facteurs de risque
Age
Les jeunes filles de 17 à 19 ans sont les plus
concernées : 46,10%.
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B. TRAITEMENT PREVENTIF
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Q34
FRACTURES DE LA
CEINTURE PELVIENE
INTRODUCTION
Solution de continuité dont le ou les traits de
fracture intéressent les os de la ceinture pelvienne.
Intérêts :
Epidémiologique : Fréquentes et le plus
souvent consécutives à un AVP
(polytraumatisme)
Pronostic grave à cause de complications
vasculaires, urinaires ou neurologiques.
I. GENERALITES
A. RAPPEL ANATOMIQUE
La ceinture pelvienne se compose des os iliaques,
unis
En avant, par la symphyse pubienne
et,
En arrière par l’intermédiaire du
sacrum.
Cette ceinture présente des zones de faiblesse :
En arrière
La ligne des trous sacrés
L’articulation sacro-iliaque
La partie postérieure de l’aile iliaque
Latéralement : la cavité cotyloïdienne
MEMBRES En avant :
La symphyse pubienne
Le cadre obturateur
B. MECANISMES ET ETIOLOGIES
1. Mécanismes
Compression antéropostérieure : « open book »
des anglo-saxons
Compression latérale
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- Fractures en « T » TDM
Résultats: permet de classifier la fracture
D- EVOLUTION
Traité la fracture évolue vers la guérison
Complications
complication immédiates
secondaires
tardives
FORMES CLINIQUE
Formes anatomiques
Selon JUDET & LETOURNEL
Formes compliquées : lésions nerveuses,
Lésion des parties molles vasculaires…
Artère : ACP Formes du polytraumatisé
Nerveuse
Cutanée
DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
III-
ETUDE CLINIQUE
II. FRACTURES TROCHANTERIENNES :
TDD : Fracture du cotyle récent de C’est l’apanage du sujet jeune. Il résulte de
l’adulte traumatisme violent.
Cliniquement Il n’y a pas de signe de LAUGIER.
A- CIRCONSTANCE DE DECOUVERTE Plusieurs variétés anatomopathologiques selon
En urgence, homme passager avant d’un véhicule ENDER :
reçoit un choc violent du tableau de bord au Inter trochantérienne
genou Per trochantérienne
Douleur vive à la hanche, craquement, IFA Simple
Complexe
B- EXAMEN PHYSIQUE Cervico-trochantérienne
Inspection : triple déformation en attitude Trochatéro-diaphysaire
vicieuse Sous trochantérienne
Raccourcissement
Adduction FRACTURES DU COL FEMORAL
Rotation interne C’est l’apanage du sujet âgé. Il résulte d’un
Palpation : traumatisme minime.
Douleur exquise TRAITEMENT
Facile réductibilité des déformations IV.
Examen locorégional : cutané, nerveux, vasculaire A. BUTS
Bilan général : apprécie Réduction anatomique et fonctionnelle de la
Etat général, ATCD, âge, existence de tares hanche
NB : le malade est conditionné avec une VVP, des Assurer une contention
antalgiques et une immobilisation. Consolidation dans les plus brefs délais
Prévenir et traiter les complications
C- RADIOGRAPHIE
Ce bilan se fait sur un malade stable B. MOYENS
Intérêt : médico-légale, diagnostic, thérapeutique, 1. Médicaux
pronostic Conditionnement
cliché : rigoureuse Voie veineuse
Radiographie du bassin face Traiter un état de choc éventuel avec
Cliché centré sur la hanche lésée (3/4 alaire, ¾ macromolécules (GELOPLAMA) puis
obturateur) transfusion iso groupe iso rhésus.
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Pathologies chirurgicales
Antalgique
Héparinothérapie à bas poids moléculaire
Enoxaparine 4000UI/24h en sous cutané
2. Orthopédiques
Réduction sous AG avec table orthopédique et
« écarte-cuisse sauvage » : DECOULX-
DUQUENNOY
Traction sur broche transcondylienne (45j)
3. Chirurgicaux
Réduction à foyer ouvert sous AG
Réduction
Toilette articulaire
Voies d’abords
KOCHER LANGENBECK Q35 FRACTURES DU COL FEMORAL
SENEGAS
INTRODUCTION
I&lio-crurale de JUDET-LETOURNEL
Fractures cervicales vraies = fractures dont le trait
Ostéosynthèse
siège entre le massif trochantérien et la tête
Vissage
fémorale.
Traitement des autres lésions
Intérêt :
4. Rééducation
Épidémiologique Fréquente chez le sujet âgé.
Précoce
Diagnostic : évident.
C. INDICATIONS Pronostic : vital grave lié complications de
Traitement médical systématique décubitus et nécrose aseptique de la tête
Surtout Réa si état de choc fémorale
Traitement orthopédique GENERALITES
I.
Si fracture non déplacée
A- ANATOMIE
Traitement chirurgical
La tête fémorale est vascularisée dans ses ¾
Si fractures déplacées
postérieurs par l’artère circonflexe postérieure (ACP).
Rééducation toujours
B- ETIOPATHOGENIE
D. SURVEILLANCE
Age : 70 à 80 ans +++
1. Clinique
Sexe : nette prédominance féminine : longévité,
Douleur
ostéoporose liée à la ménopause
Constantes
Mécanisme:
Apprécier lésions cutanées…
traumatisme violent chez l’adulte jeune
2. Biologique
NFS / Ionogramme traumatisme minime telle chute de sa hauteur
3. Radiographique chez le sujet âgée
Clichés du bassin et de la hanche J7, J15, J21, J30,
J45, J60 C- ANATOMOPATHOLOGIE
1. lésions osseuses
Trait de fracture :
Siège : Basi-cervical, trans-cervical, sous-
capital
Direction :
verticale : détache éperon céphalique
Oblique : détache éperon cervical
Déplacements:
le fragment > bascule en abduction, rotation
int.
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Pathologies chirurgicales
D- EVOLUTION
Traité la fracture évolue vers la guérison avec :
levée précoce (sujet âgé)
mobilisation précoce de la hanche et marche
progressive (sujet jeune)
Complications générales
complication de décubitus à type de phlébite
embolie pulmonaire
bronchopneumonie
complication cutané : escarres sacrées,
fessières, talonnières
Complications locales ou tardives
Pseudarthrose du col
2. lésions des parties molles Nécrose de la tête fémorale avec coxarthrose
Lésions de la synoviale post traumatique
Lésion de l’ACP
Lésion nerveuse FORMES CLINIQUE
Lésion cutanée… Formes anatomiques : type 1, 2, 3 de GARDEN
Formes compliquées
II.
ETUDE CLINIQUE Formes du polytraumatisé
TDD : Fracture cervicale vraie type IV de DIAGNOSTIC DIFFERENTIEL
III-
GARDEN chez la femme âgée
FRACTURES TROCHANTERIENNES :
C’est l’apanage du sujet jeune. Il résulte de
A- CIRCONSTANCE DE DECOUVERTE
traumatisme violent.
En urgence, femme âgée, chute de sa hauteur,
Cliniquement Il n’y a pas de signe de LAUGIER.
traumatisme de hanche
Plusieurs variétés anatomopathologiques selon
Douleur vive, craquement, IFA
ENDER :
Inter trochantérienne
B- EXAMEN PHYSIQUE
Per trochantérienne
Inspection : triple déformation en attitude
Simple
vicieuse
Complexe
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Pathologies chirurgicales
B- MOYENS
1. médical
Antalgiques
Héparine +++ Q36 FRACTURES DE JAMBE
2. orthopédique
Traction du membre INTRODUCTION
3. chirurgical Solution de continuité intéressant le tibia et le
Méthode radicale : péroné ou un de ces 02 os.
Exérèse de la tête fémorale et remplacement Intérêt :
prothétique par une prothèse de MOORE Epidémiologique ; fréquent
(Arthroplastie) ou de THOMPSON Diagnostic facile
Thérapeutique : chirurgical
Pronostic : vital et fonctionnel
I. GENERALITES
A- ANATOMIE
La jambe part de 4cm en dessous de la tubérosité
tibiale antérieure à 8cm au dessus de l’articulation
tibio tarsienne.
B- ETIOPATHOGENIE
Circonstances : AVP, accident de sport, guerres….
Mécanisme:
Direct : choc direct
Indirect : torsion, flexion, rotation…
C- ANATOMOPATHOLOGIE
1. lésions osseuses
Trait de fracture :
Méthode conservatrice : Siège : 1/3 moyen, 1/3 sup, 1/3 inf.
Après un abord sanglant, on procède à une Type : transversal, oblique, spiroïde
réduction et une contention (visage en Nombre : uni focal, bifocal, comminutive ou
triangulation pédiculé de JUDET : par lame plaque multi-esquieuse
ou par vis plaque DHS Déplacements :
4. rééducation Chevauchement
Levée précoce +++ Diastasis
Décalage
C. INDICATIONS : Angulations:
Sujet âgé : Arthroplastie => levée précoce dès Flexum, recurvatum
l’amendement du phénomène inflammatoire Valgum, varum
rotation
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Pathologies chirurgicales
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Pathologies chirurgicales
I. GENERALITES
A. RAPPEL ANATOMIQUE
1. Deux articulations
Tibio-péronière distale (syndesmose)
Tibio-péronéo-astragalienne : avec l’astragale
emboité dans la mortaise tibio-péronière
composée de 03 éléments :
4. Rééducation Malléole interne (joue interne)
Précoce+++ Malléole externe (joue externe)
Face articulaire de l’extrémité inférieure du
C. INDICATIONS tibia (toit de la mortaise)
Selon le type de CAUCHOIX et DUPARC 2. Moyens d’union
Type 1 (traité comme une fracture ouverte) a. Entre tibia et fibula
Parage et ostéosynthèse par fixateur Syndesmose tibio-fibulaire :
interne (ou plâtre cruro-pédieux) Ligaments tibio-fibulaires antérieurs
Type 2 Ligaments tibio-fibulaires postérieurs
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Pathologies chirurgicales
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Immobilisation
C. ANATOMOPATHOLOGIE
1. lésions osseuses C. RADIOGRAPHIE
CLASSIFICATION DE BUTTEL & W. Intérêt : médico-légale, diagnostic, thérapeutique,
Fracture parcellaire pronostic
Fracture de la tête Cliché :
Fracture du corps Radiographie de la cheville face
Fracture du dôme Profil tibio tarsien
Fracture totale Incidence retro tibiale
Type1 : Fracture sans déplacement Autres selon le contexte
Type2 : Fracture avec luxation sous Résultats: voir lésions osseuses
astragalienne
Type 3 : Fracture avec énucléation du D. EVOLUTION
fragment postérieur Traité la fracture évolue vers la guérison en 90-
120j
2. lésions des parties molles Complication possibles
Lésion cutanée Immédiates
Choc
ETUDE CLINIQUE Lésion vasculaire (artère tibiale)
II.
TDD : Fracture totale type 2 Lésion nerveuse
Hématome
. Secondaires
A. CIRCONSTANCE DE DECOUVERTE Déplacement sous plâtres
En urgence, un homme qui à la suite d’un Nécrose cutanée
traumatisme de la cheville présente : Tardive
Douleur vive, craquement, IFA Cal vicieux
Les circonstances, le mécanisme, l’heure, le lieu, Pseudarthrose
et la date du dernier repas seront précisés Ostéites
Algodystrophie
B. EXAMEN PHYSIQUE Nécrose astragalienne
Inspection :
De face : déformation FORMES CLINIQUE
Equinisme plantaire Formes anatomiques type 1,3 selon BUTTEL
Varus Formes associée :
Abduction Polytraumatisme
De profil : translation antérieure du pied Fracture du pilon tibial ou bi malléolaire
Disparition de la saillie du talon
TRAITEMENT
Allongement antérieur du pied IV.
Affaissement malléolaire Urgence thérapeutique chirurgicale à
Rotule regarde au zénith prendre en charge avant la 6e heure +++++
Palpation : douce et minutieuse, objective 02 A. BUTS
signes à ne pas rechercher : Réduction anatomique et contention solide
Douleur exquise Consolidation brève
Instabilité de la jambe Eviter les complications
Examen locorégional : pouls distaux, coloration,
état neurologique… B. MOYENS
Bilan général : apprécie 1. Médicaux
Constante hémodynamique Antalgiques :
Autres traumatismes PERFALGAN 1G X 3 / 24h en perfusion ; TRAMADOL
Conditionnement du malade +++ 100mgX2 / 24h
Voie veineuse anticoagulant
Antalgiques 2. Orthopédiques
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I. GENERALITES
A. EPIDEMIOLOGIE
1. Fréquence :
e
2 rang des ostéoarthrites tuberculeuses après le mal
de POTT.
2. Age de prévalence :
Adulte jeune.
3. Terrain :
Immunodéprimé : transplanté / corticothérapie / VIH
B. RAPPEL ANATOMIQUE
Hanche = énarthrose
Unit l’os coxal à la tête fémorale par l’appareil
capsulo-ligamentaire et la synoviale ;
Recouverte par d’importantes masses
musculaires (muscles fessiers / quadriceps)
Intérêts : à la phase d’état l’on observe une
amyotrophie de ces muscles.
Elle joue un rôle dans la statique
Son atteinte entraîne le trouble de la statique.
Elle est dynamique, assure les mouvements
d’adduction, flexion et extension.
Son atteinte entraine des troubles de la marche
Elle est visualisée par les artères circonflexes.
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B. EVOLUTION B. DIFFERENTIEL
1. Bien traitée 1. Chez l’adulte
Guérison Arthrites subaigües notamment staphylococciques
2. Mal traitée, complications Syndrome infectieux plus sévère
Complications générales Hémoculture et l’examen du pus font le diagnostic
Septicémie tuberculeuse / cachexie / mort Coxarthrose
Complications locales Evolution chronique / Absence de germe à la biologie
Abcès / ankylose / luxations / inégalité des membres / Nécrose de la tête fémorale
bassin oblique / atteinte scoliotique / déformation du Drépanocytose / Coxites rhumatismales
genou / Pied équin
C. FORMES CLINIQUES 2. Chez L’enfant
1. Selon l’âge Arthrites infectieuses / ostéochondrites de la hanche
Chez l’adulte : très souvent associé à une / épiphysiologie
immunodépression / Tableau moins bruyant 3. Chez le nourrisson
Nourrisson : rare / très destructrice ostéomyélite / luxation congénitale
Vieillard : insidieux, noyé dans un tableau
TRAITEMENT
d’ostéoporose et d’arthrose. IV.
2. Forme selon le siège (structure atteinte) A. BUTS
Articulaire : TDD : coxalgie vraie Stérilisé le foyer
Synovial : liquide synovial purulent, (ponction et Prévenir et traiter les complications
examen bactériologique fait le diagnostic).
Juxta articulaire : nécessitant un curage précoce. B. MOYENS
3. Formes symptomatiques 1. Médicaux
A début aigu, simulant une arthrite infectieuse Repos
Forme grave : destructrice Antituberculeux
4. Formes étiologiques Rifampicine : 10mg/Kg/j
Forme à BK résistant : traitement inefficace EI : troubles digestifs, cytolyse hépatique
Forme à Bacille atypique Isoniazide : 5mg/Kg/j
EI : troubles neuropsychiques
D. BILAN Pyrazinamide : 30mg/Kg/j
1. Bilan du terrain EI : allergies, douleurs articulaires, ictères
NFS / VS / Groupe sanguin / Rhésus Etambutol : 20mg/Kg/j
Urée / Créatinine / Glycémie / Ionogramme EI : névrite optique rétrobulbaire
Transaminases CI : enfant, femme enceinte
2. Bilan pré thérapeutique Antituberculeux (phase d’attaque 2mois RHZE,
Fond d’œil / Bilan hépatique / Dosage acide urique phase d’entretien 4mois RH) pendant 6 mois
3. Bilan d’extension Antalgique
Fond d’œil / Echographie cardiaque 2. Orthopédique
Radiographie pulmonaire / ECBU Immobilisation antalgique et correctrice
DIAGNOSTIC Plâtre pelvipédieux
III. Extension continue / Traction
A. POSITIF Béquillage
Signes d’imprégnation, âge 3. Chirurgicaux
IFR, Douleur Arthrotomie de vidange
Examen anatomopathologique +++
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Arthrodèse
Chirurgie des séquelles
4. Rééducation
C. INDICATIONS
Traitement médical dans tous les cas
Dans les formes vues tôt : traitement + orthopédie
Dans les lésions très importantes : traitement médical
+ chirurgie : arthrodèse
Pour pallier les séquelles mécaniques : chirurgie,
ostéotomie
Q39 LUXATIONS DE L’EPAULE
D. SURVEILLANCE
Hépatique (notion d’ictère, prurit, T.P., GT) INTRODUCTION
Neurologique : tendinite, paresthésie NB : nous développerons luxation gléno-humérale.
Ophtalmologique : troubles visuels, BAV Il s’agit d’une perte permanente et totale de contact
La hanche : Radio de contrôle entre la tête du l’humérus et la cavité glénoïde de la
scapula consécutif à un traumatisme.
Rénal : urée, créatinine (clinique coloration orange
Intérêt :
des urines. Epidémiologique :
Fréquente chez le sujet jeune suite à un
E. PREVENTION traumatisme violent (accident de sport) / luxation
Vaccination BCG / hygiène antérieure dans 99% des cas.
Thérapeutique : urgence traumatologique / le
plus souvent orthopédique.
Pronostique : MEJ le pronostic fonctionnel de
l’épaule / Risque de la raideur de l’épaule
I. GENERALITES
A. RAPPEL ANATOMIQUE
Articulation la plus mobile de l’organisme
Surfaces en présence :
Cavité glénoïde
Tête de l’humérus plus grande que la cavité
La stabilité est assurée par :
Formations capsulo-ligamentaires
Sangles musculaires
B. ANATOMO-PATHOLOGIE
1. Mécanisme et étiologies
Traumatisme indirect++++ :
Accident de sport
Chute en arrière sur le coude ou la paume de
la main le bras étant en abduction, rotation
externe, retro pulsion
Traumatisme direct :
Par chute sur moignon de l’épaule
AVP / Rixes
2. Etiologies
Chute banal / AVP / Accident de sport / Rixes
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B. EVOLUTION
1. Bien traitée
Consolidation en 30-45 jours
2. Mal traitée, complications tardives
Périarthrite scapulo-humérale
Raideur Immobilisation coude au corps 3-6 semaines
Luxation récidivante Type DUJARRIER / MAYO Clinic / Gerdi-platré
C. FORMES CLINIQUES
1. Formes anatomocliniques
Luxation antéro-interne extra coracoïdienne
Rotation externe du bras plus marquée
Luxation antero-interne intra coracoïdienne
Aplatissement marquée de l’épaule
Pas de signe de Berger
Luxation antero-interne sous claviculaire
Tête humérale visible dans le creux sous-
claviculaire
Luxation postérieure
Crise d’épilepsie / Electrochoc
2. Chirurgicaux
Epaule peu déformée / peut passer inaperçue
Réduction sanglante + contention par broche
Perte de la rotation externe (rotation interne
provisoire
irréductible +++)
Butée osseuse selon LATARJET et BRANKART
Luxation inférieure
3. Rééducation
Luxation sous glénoïdienne : abduction bras à
90° / aplatissement du moignon de l’épaule / C. INDICATIONS
tête sous la peau dans l’aisselle 1. Traitement orthopédique
Luxation erecta : Blessé membre supérieur au Les luxations se traitent orthopédiquement
zénith soutenu par la main du coté sain / 2. Traitement chirurgical
Irréductible Si luxation négligée / Récidivante
Luxation haute Ou si fracture humérale intra-capsulaire
2. Formes associées
Fracture-luxation de l’épaule D. SURVEILLANCE
3. Formes négligées et récidivantes 1. Clinique
TRAITEMENT Douleur / Correction des déformations après
III. réduction
Urgence thérapeutique++++ 2. Radiographique
A. BUTS Clichés de l’épaule à J0, J21
Réduire la luxation + contention
Rétablir la fonctionnalité de l’épaule
Prévenir les complications
B. MOYENS
1. Orthopédiques
Réduction par manouvres externe sous AG
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