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Mesure de la flexion
Sujet debout, MK marque les repères sur la peau avec crayon dermographique :
1ère marque : ligne rejoignant les EIPS (4e lombaire ou espace L4-L5)
2e marque : apophyse épineuse la plus saillante au niveau thoracique haut (C7 ou T1)
Mesurer la distance entre ces deux repères avec un ruban centimétrique souple.
Ensuite, le sujet se penche vers l’avant les bras ballants en laissant s’enrouler la tête. Le
MK reprend la distance entre les deux points qui se sont écartés.
Sujet debout, MK marque les repères sur la peau avec crayon dermographique :
1ère marque : ligne rejoignant les EIPS (4e lombaire ou espace L4-L5)
Le sujet se penche vers l’avant et le MK remesure la distance entre les deux points.
(norme variable : autour de 5 cm, personne laxe peut avoir 7cm voire 10 cm et individu
mobilité faible 3 cm à 4 cm)
-Test de Schober étagé
Le test de Schober lombaire a été adapté pour pouvoir apprécier chaque niveau, et
dissocier la mobilité de chaque secteur dorsal.
Sujet debout, MK marque les repères sur la peau avec crayon dermographique :
1ère marque : ligne rejoignant les EIPS (4e lombaire ou espace L4-L5)
-Distance doigts/sol
Cette mesure linéaire apprécie la distance entre la pointe des doigts et le sol d’un sujet
penché en avant. La distance mesurée reflète l’amplitude de flexion globale du rachis.
La position du sujet au départ est en tout point identique à celle de l’examen statique,
puis le sujet se penche en avant sans bouger les pieds. Les membres supérieurs sont
verticaux, les mains jointes. Au maximum d’inclinaison, le MK note à l’aide d’un ruban
centimétrique, la distance résiduelle la plus courte entre la pointe des doigts les plus
longs et le sol.
Mesure de l’extension
Cette technique consiste à apprécier la distance horizontale entre un plan vertical (mur)
et la fourchette sternale lorsque le sujet se penche en arrière.
Le sujet, face au mur, est en contact avec celui-ci par les pointes des pieds et par la zone
pubienne. Ces contacts doivent être maintenus pendant tout le déroulement de
l’extension et de la mesure. Pour que le sujet puisse se pencher vers l’arrière, le MK doit
maintenir le bassin du sujet contre le mur. Le MK place un tabouret en arrière du sujet
ce qui lui permet de placer son pied sur le tabouret et, en inclinant le segment jambier,
de placer son genou contre le bassin du patient.
La mesure est réalisée par le MK placé latéralement qui utilise un ruban centimétrique
souple en plaçant une extrémité sur le plan vertical et l’autre sur le sternum au niveau
de la fourchette (bord supérieur du manubrium).
Le sujet est debout dans la position habituelle et le MK lui, mesure à l’aide d’un ruban
centimétrique la distance entre le bord supérieur du manubrium sternal et le bord
supérieur du pubis. Puis le sujet se penche vers l’arrière avec l’amplitude la plus grande
possible et le MK mesure à nouveau la distance manubrium-pubis.
Le sujet est debout dans la position habituelle. Il se penche latéralement sans bouger les
membres inférieurs et surtout sans bouger le bassin qui doit rester horizontal. Le
membre supérieur du côté de l’inclinaison se place verticalement les doigts tendus. Le
MK mesure la distance la plus courte entre le plus long doigt et le sol.
-Distance doigts/sol assis
Cet examen à pour but de vérifier le comportement latéral du rachis lorsque le sujet est
assis, c’est-à-dire avec un appui bi-ischiatique et une colonne lombaire en flexion.
Le sujet se place avec les jambes verticales et les cuisses à l’horizontale. Le tronc est
droit et le regard à l’horizontale. Le sujet se penche latéralement dans les mêmes
conditions que ci-dessus en respectant le plan frontal et sans bouger le massif fessier. Le
MK mesure ensuite la distance doigt/sol, puis le même mouvement est ensuite
demandé du côté opposé afin de pouvoir comparer.
Le sujet, debout, tient un bâton à deux mains qu’il place en arrière de sa tête, à la base
du rachis cervical. Tout d’abord, le MK mesure la distance existante entre la pointe
postéro-externe de l’acromion et l’épine iliaque postéro-supérieur du bassin contro-
latéral. Puis le patient exécute le mouvement de rotation des épaules du côté désiré
sans bouger le bassin. Ensuite, la mesure de la distance acromion-EIPS est à nouveau
prise.
La même mesure, avec les mêmes éléments, est possible en position assise.