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TP n°1 anatomie palpatoire

5 TP : 1 intro et 4 TP (1 pour chaque région)

Fonction de l’anatomie palpatoire :

→ Savoir où mettre les doigts pour savoir ce que l’on palpe


→ Comparer avec la « norme », anomalie ou pas ?

Avant de commencer à palper on commence toujours par une observation du sujet.

1) L’observation :
→ Reliefs osseux
→ Reliefs musculaires
→ Reliefs veineux
→ Peau : couleur, poils, sèche ou humide, grains de beauté, boutons, ecchymoses,
cicatrices, œdème, lisse ou rugueuse, traces de vêtement…

2) La palpation :
→ Reliefs osseux
→ Reliefs musculaires (mous au repos)
→ Reliefs veineux
→ Peau sèche ou humide
→ Température : avec le dos de la main (et pas des doigts) + comparer avec la même
main sur l’autre membre
→ Peau lisse ou rugueuse
→ Peau fine ou épaisse : plis de peau statique + rouler sur place + comparer sur l’autre
membre
→ Adhérence : plis de peau dynamique  palper rouler + comparer sur l’autre membre

3 tests mécaniques sur la peau :


- Laxité : capacité de la peau à se déplacer par rapport au plan sous-jacent dans
plusieurs sens et directions + comparer avec l’autre membre.

- L’extensibilité : capacité de la peau à se laisser étirer (peau du tibia pas trop car os
sous cutané  adhérence)
- L’élasticité : capacité de la peau à reprendre sa forme initiale (test pas possible sans
test d’extensibilité)
Si on module comme on veut on dépasse la capacité élastique = plasticité

En palpation, quelque soit la structure on palpe toujours perpendiculairement à l’axe


longitudinal.

Pendant le TP, on palpe :


 La crête tibiale

 La patella, pour la base on palpe dans le sens crânio-caudal ; les bords étant
obliques, la palpation sera oblique aussi durs à palper car il y a plus de peau.
Lorsque que l’on appuie sur la base, on fait ressortir l’apex (que l’on marque avec
un trait horizontal).

 Le fémur, c’est un os profond : on palpe le dur à travers du mou, pour ça on


comprime le quadriceps.

 L’interligne fémoro-tibial médial = un des plus facile à sentir


On glisse le doigt en dedans de la patella jusqu’à atteindre un trou. Ça correspond
au trait de l’apex de la patella (valable que sur genou tendu : laxité de la peau).
Pour confirmer : genou fléchit, on glisse le doigt le long du tibia jusqu’à arrivé à
un trou, on place le doigt à plat, on fait un valgus du genou : on sent le tibia et le
fémur s’écarter. On fait la palpation dans le sens crânio-caudal car l’interligne est
horizontale.

 Le ligament collatéral tibial, très large, orienté en bas et en avant. On le palpe


dans le trou de l’interligne. On fait le valgus pour mieux le sentir car il sera tendu.
Le ligament est une couche fibreuse qui accroche, il fait « crounch crounch » et
est sensible donc fait mal.

 Le gastrocnémien médial (appartient au triceps). On le palpe en extension de


cheville, on met les doigts sous le pied du patient (en décubitus ventral) pour lui
fournir une résistance et on lui demande de pousser. On palpe son contour, sa
circonférence (sillons autour). Proche de la zone poplitée c’est plus compliqué, on
le parle avec le contracté-lâché. On palpe aussi le tendon et dans le muscle. On
palpe le muscle au repos pour voir s’il n’y a pas de nodule, de corde (courbature).
→ Neuro-cardio :

1) Artères :
Pour sentir le pouls : artères radiale et rétro-malléolaire. On ne sent pas le pouls avec le
pouce (à cause de l’artère radiale à proximité) mais avec l’index et le majeur. Si on ne le sent
pas, on modifie la pression, la direction et la localisation des doigts.

2) Veines :
On sent que les reliefs.

3) Nerfs :
Ils sont durs comme une corde de guitare. Le nerf dorsal intermédiaire se sent lorsque le
pied est en inversion. Palpation à l’ongle.

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