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Sommaire
• 1 – Anamnèse
• 2 – Observations
• 3 – Examen physique
• 4 – Bilan et traitement
1 – L’anamnèse
• Le dossier
• L’anamnèse
2 – L’observation
• L’examen de la statique
• Les suspensions
• L’équilibre du bassin
• L’examen de la marche
Synthèse
• La suspension antérieure
– Suspension psoïque
– Suspension abdominale
– Suspension psoïque unilatérale
• La suspension postérieure
– Le bassin est en antéversion
– Le bassin est en rétroversion
• La suspension antéro ou postéro latérale
3 – Examen physique
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Mouvements spécifiques du poignet et de la main
• Inspection :
– Face palmaire
– Face dorsale
– La peau
• Amplitude des mouvements
• Mobilisation passive
• Testing musculaire (+ examen de la force musculaire de la pince)
• Examen de la sensibilité
• Douleurs projetées
•
• Douleurs projetées
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▪ Douleurs projetées
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Introduction
L’examen s’adresse donc aux grands systèmes anatomiques dans lesquelles la kinésithérapie
peut intervenir. Cet examen comporte plusieurs phases
- anamnèse + consultations d’autres examens para-cliniques (radio, scanner, …)
- observation
- examen physique
- bilan qui amène au traitement
Sur la prescription figure la pathologie dont souffre le patient ou les éléments du diagnostic
établi par le médecin, la date et le nombre maximal de séances de traitement chez le
kinésithérapeute. Le kinésithérapeute est responsable de son traitement.
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Chapitre 1 – L’anamnèse
L’anamnèse doit conduire à l’établissement d’un dossier afin de définir le traitement le plus
approprié.
1 - Le dossier du patient
- Nom : de jeune fille pour les femmes mariées + éventuellement le nom de l’époux
- Prénom : noter éventuellement le sexe masculin ou féminin
- Date de naissance : certaines pathologies sont liées à l’âge (ex : maladie de
Sheuermann ou l’ostéochondrite de hanche chez l’adolescent, l’arthrose ou l’ostéoporose chez
le sujet âgé)
- Adresse
- Numéro de téléphone privé et professionnel
- Profession
- Date de première consultation
- Médecin traitant : nom, adresse, n° de téléphone, n° INAMI
- Médecin spécialiste
- Renseignements concernant la mutuelle et/ou l’assurance éventuelle
- Poids (date)
- Taille : debout et assis
- Sports pratiqués
- Nombre d’accouchements et d’enfants pour les femmes
- Motif de la consultation
- Indication de la prescription médicale (obligatoire)
- Date d’apparition du problème : progressive ou soudaine, début insidieux vers
continuel, cause éventuelle de la douleur
- S’agit-il d’une récidive ? (mois et années à préciser) : conditions d’apparitions des
antécédents, traitement encouru et évolution
- Dates de consultation
- Evolution de la pathologie et adaptation du traitement en conséquence
- Arrêt du traitement : guérison, rechute, aggravation, décès, autres causes d’arrêts
2- L’anamnèse
Symptôme qui amène le patient à consulter et symptôme majeur qui tient la première place
dans son esprit.
L’interrogatoire doit fournir une information fiable et valable sur le problème, le pronostic et
le traitement approprié. Il faut relever la plainte principale sans oublier les petits détails. Une
pathologie donnée peut s’exprimer par plusieurs symptômes mais son expression sera toujours
fonction du psychisme du patient et des conditions socio-économiques dans lesquelles il vit.
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Ceci fait appel au jugé subjectif du thérapeute mais peut être important dans l’adaptation du
traitement.
Attention : une douleur peut en cacher une autre. Une sciatalgie avec douleur lombaire
chronique peut être en fait un problème d’ischémie suite à une sténose vasculaire.
Il est important de dialoguer avec le médecin si on a un doute concernant une pathologie.
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Chapitre 2 – L’observation
1 - L’examen de la statique
Il faut observer le patient dès le premier contact. Comment il se lève, il se déplace, il s’assied ;
les difficultés qu’il éprouve pour se déshabiller, pour respirer… Ensuite l’observation tiendra
compte de la pathologie qui amène à la consultation. En général, on observe la posture, les
déformations éventuelles, la démarche…
On invite le patient à se tenir debout relâché, les pieds légèrement écartés (si c’est nécessaire
en fonction de la pathologie). La station debout sert à noter l’attitude du patient dans les
différents plans : frontal, sagittal et transversal.
- dans le plan sagittal : l’alignement sur une verticale des éléments suivants :
o tragus
o milieu du thorax reporté au niveau de l’acromion
o milieu du grand trochanter
o milieu de l’interligne du genou : ligament latéral externe (LLE) au dessus du tubercule
de Gerdy
o interligne de Chopart : articulation entre le calcanéum et le cuboïde (suivre le 5ème
méta, un travers de doigt après ce méta)
- dans le plan frontal: devraient être à la même hauteur les éléments suivants :
o les oreilles
o les épaules
o les angles inférieurs des omoplates
o les crêtes iliaques
o les plis sous-fessiers
On peut également observer dans le plan horizontal des attitudes rotatoires gauche ou
droite :
- de la tête
- de la ceinture scapulaire
- du thorax
- du bassin
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- des membres inférieurs (rotule)
- de l’orientation des pieds
2- Les suspensions
L’équilibre met en jeu tout un système de suspensions. Un mât haubané maintient sa rectitude
par une tension symétrique ou équilibrée de différents haubans. Le hors aplomb crée le
déséquilibre du mât et la mise en tension de ses haubans situés du côté opposé à l’inclinaison.
Cette tension stabilise le mât et assure sa sub-verticalisation. Les haubans situés du côté de la
ligne de gravité sont inactifs.
L’équilibration frontale s’assure par une suspension musculaire droite ou gauche selon que la
ligne de gravité est latéralisée à gauche ou à droite de l’axe médio-sacré. On peut noter que
l’équilibre latéral est plus stable que l’équilibre sagittal.
Ligne gravitaire latéralisée à gauche = suspension latérale ou frontale droite
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Rem : cette suspension frontale ne déclenche que modérément la double activité antérieure et
postérieure des haubans situés du côté droit, mais elle intensifie très nettement l’activité des
haubans musculaires déjà sollicités par la suspension sagittale.
Lorsque la verticale de C7 passe bel et bien par l’axe médio-sacré, c’est l’examen de la
répartition des charges sur les pieds (test des balances) qui détermine la latéralisation
éventuelle en sub-aplomb du centre de gravité.
Dans cette scoliose dite « équilibrée » ou compensée, la ligne gravitaire passe par l’axe
médio-sacré ; cependant les masses corporelles sont très nettement asymétriques et les
charges sur les deux pieds inégales.
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Balance
Chez les étudiants, la ligne gravitaire sagittale tombe habituellement en sub-aplomb de l’axe
transcoxo-fémoral, soit antérieurement, soit postérieurement.
La ligne gravitaire frontale est le plus souvent à l’aplomb de l’axe médio-sacré et l’examen
sera donc complété par le test des balances.
En revanche, chez le sujet « pathologique », les hors-aplomb se rencontrent fréquemment.
Une statique équilibrée se définit par une ligne gravitaire du tronc G passant au croisement de
deux axes : 1- médio-sacré antéropostérieur du pubis au sacrum.
2- trans-coxo-fémoral : dans un plan frontal
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La rééquilibration se fait suite à l’action synergique musculaire qui va agir sur notre squelette
et modifier notre attitude.
3 – L’équilibre du bassin
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Rem : chez le sujet équilibré, la verticale passant par le milieu de la base de sustentation et la
ligne gravitaire se confondent.
Ceci n’est pas le cas chez le sujet déséquilibré.
Dans l’exemple ci-contre, il n’y a pas de translation du bassin, mais il y a bien une suspension
latérale gauche.
o Fil à plomb
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Le bassin est parfaitement équilibré (situation pratiquement inexistante) lorsque les EIAS sont
à l’aplomb de la symphyse pubienne.
● Pubis en avant → rétroversion
● Pubis en arrière → antéversion
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o Test de Huc
▪ La fiabilité de ce test tient au positionnement de l’ombilic. En cas de ptose abdominale
par exemple, il perd toute sa valeur.
▪ On établit trois parallèles à partir de l’ombilic, de l’EIAS, de l’EIPS
● Dans la normalité : d = d’
● Antéversion : d < d’ (EIAS s’abaisse et EIPS remonte)
● Rétroversion : d > d’
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3.3 – Dans le plan horizontal
Lorsque les tests réalisés dans le plan frontal et/ou dans le plan sagittal montrent des résultats
différents :
- entre l’examen de face et l’examen de dos,
- entre l’examen du profil droit et l’examen du profil gauche,
on peut suspecter une rotation du bassin dans le plan horizontal, mais il s’agira le plus souvent
d’un repérage ou d’un marquage dermographique mal réalisé (et qu’il conviendra donc de
vérifier).
3.3.1 – Rotation
Distance milieu grand trochanter à gauche et à droite par rapport à la ligne gravitaire sagittale.
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3.3.2 – La torsion iliaque
4 -L’examen de la marche
-Une boiterie de Trendelenburg signe une faiblesse des muscles abducteurs de hanche du coté
de l’appui (moyen fessier).
-Un appui escamoté va diminuer la longueur du pas du coté opposé à l’articulation souffrante.
-Le steppage est dû à une paralysie ou une grosse faiblesse de la loge antérieure de la jambe.
-le fauchage est souvent présent lors d’une hémiplégie.
-L’incapacité à monter sur la pointe du pied signe une faiblesse du triceps et
-l’incapacité à marcher sur les talons signe une faiblesse de la loge antérieure
=> Ces signes cliniques font généralement suite à une atteinte neurologique périphérique
(conflit disco-radiculaire).
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Donc La gravité est en déplacement constant.
Le corps est perpétuellement à la recherche de son équilibre surtout antéropostérieur.
Il y a une dépense d’énergie musculaire lors de la recherche d’équilibre mais également une
dépense d’énergie neurologique (système labyrinthique de l’oreille interne, vision, sensibilité
profonde qui contrôle la tension des tendons et des muscles)
La rééquilibration se fait suite à l’action synergique musculaire qui va agir sur notre squelette
et modifier notre attitude.
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Chapitre 3 – L’examen physique
1.1 – Le tronc
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1.1.3 – Le rachis
Il faut rechercher :
- les modifications de la peau
- les varices
- un œdème : signe du godet
- les déformations osseuses ou articulaires
- l’atrophie d’un groupe musculaire
- la rétraction de l’aponévrose plantaire (maladie de Ledderhose)
- modification du volume
- rougeur de la peau
- changement au niveau du lit vasculaire
- déformation
- malposition
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2.3 – Les mouvements des articulations du corps humain
Les mouvements dans une articulation donnée peuvent s’exécuter dans un ou plusieurs plans
de l’espace. On parlera d’une articulation à 2 ou 3 degrés de liberté (2D, 3D). Les degrés de
liberté (DL) qu’une articulation possède reflète cette possibilité de mouvement par plan.
En anatomie, on considère surtout les rotations.
Ces mouvements s’associent pour permettre à l’épaule une large variété des mouvements de
l’épaule.
- L’épreuve de l’Apley
o Test de la rotation externe et de l’abduction
▪ Demander au patient de toucher la partie postérieure de la tête et d’atteindre l’angle
supéro-interne de l’omoplate opposée
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o Test de la rotation interne et de l’adduction
▪ Toucher son front puis l’épaule opposée
▪ Porter la main derrière le dos afin d’atteindre l’angle inférieur de l’omoplate opposée
▪ Observer tout trouble du rythme ou toute asymétrie du mouvement pendant toute sa
phase
- Test de l’abduction complète
o Sujet debout, le bras le long du corps : élever les bras en abduction jusqu’à 90°,
tourner les mains en supination et continuer l’abduction jusqu’à ce que les paumes se
touchent. Vérifier le rythme scapulo-huméral tout le long du mouvement.
- Test bilatéral d’abduction rotation externe
o Sujet debout : mettre les deux mains derrière la nuque et pousser les coudes vers
l’arrière.
- Test bilatéral de l’adduction et rotation interne
o Le sujet place les deux mains le plus haut possible derrière le dos en vue d’atteindre
l’angle inférieur des omoplates.
Si le patient ne peut faire complètement les mouvements actifs, le kiné doit tester les
mouvements passifs. Le patient doit être bien relâché pendant l’examen. Le patient peut
éprouver des difficultés à pratiquer certains mouvements pour différentes raisons : paralysie
musculaire, contracture musculaire, rétraction capsulaire ou ligamentaire et/ou blocage
osseux.
- Si cette limitation existe dans les mouvements passifs, on peut éliminer la paralysie
motrice et évoquer un blocage osseux ou musculo-tendineux.
Attention : une paralysie motrice peut être secondaire à une non-utilisation de cette
articulation. Dans le cas d’une dysharmonie mécanique, il faut estimer la qualité du blocage :
- Blocage mou, caoutchouteux = blocage extra-articulaire (tissu mou)
- Blocage dur, net = blocage intra-articulaire (osseux)
NB : Le patient doit être complètement relâché durant l’examen. Il faut donc le pratiquer avec
douceur. Le sujet est assis ou debout coudes fléchis.
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Testing musculaire
Cet examen sert à mesurer la force du patient, il se fait toujours en contraction concentrique et
comporte 9 mouvements :
- flexion/extension
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- abduction/adduction
- rotation interne/rotation externe
- élévation scapulaire (haussement d’épaule)
- rétraction scapulaire (position d’attente post.)
- protraction scapulaire (position de recherche)
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Examen des réflexes
Examen de la sensibilité
L’innervation sensitive de l’extrémité supérieure du bras est délimitée par les dermatomes ou
bandes correspondant à des niveaux neurologiques.
L’examen bilatéral de la sensibilité permet une appréciation du niveau neurologique lésé, dans
la mesure où le patient est à même d’exprimer sa sensibilité ou son insensibilité : l’examen
reste subjectif.
Une anomalie de la sensibilité s’appelle paresthésie. Cette anomalie peut consister soit en une
augmentation (hyperesthésie), soit en une diminution (hypoesthésie), soit en une abolition
(anesthésie) de la sensibilité (esthésie = sensibilité).
Le nerf cutaneus brachii lateralis superior branche du nerf axillaris qui passe autour du col
huméral est souvent lésé après une luxation de l’épaule ou une fracture luxation. Il se note par
une empreinte anesthésique à la face externe du muscle deltoïde qui sera présente avant la
fonte musculaire des muscles deltoideus et teres minor.
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Epreuve spécifique
Il existe pour l’épaule différentes épreuves spécifiques permettant de mettre en évidence des
pathologies spécifiques. Nous en verrons trois :
- Le signe de Yergason
o Détermine l’instabilité du tendon bicipital
o Extension et mise en rotation externe du bras en abaissant le coude
o Le tendon sort de la coulisse et entraîne une douleur s’il y a instabilité
L’épaule est une zone classique de douleurs projetées (douleur dont l’origine vient d’ailleurs).
Les cervicales, le coude, le cœur, le diaphragme et le foie peuvent amener des douleurs au
niveau de l’épaule, que ce soit au niveau de l’omoplate ou de l’épaule même.
Le coude présente un valgus physiologique mesuré à 5° chez l’homme et entre 10° et 15° chez
la femme. Si l’angle de portée s’écarte de ces valeurs, il est anormal. On parle de cubitus
varus si l’angle de portée s’inverse en varus.
Une tuméfaction diffuse du coude peut obliger le patient à mettre son bras à 45° pour
permettre à l’articulation d’atteindre son volume maximum avec un minimum de douleur.
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- Flexion : le patient doit être capable de toucher son épaule. Il peut être limité par la
masse musculaire du bras (135-150°)
- Extension : les hommes atteignent normalement 0°. Les femmes vont au minimum à
0° et peuvent parfois faire une hyperextension de 5°.
Patient debout, coude au corps, fléchi à 90° poing fermé, un crayon dans chaque main (crayon
au zénith).
- supination (90°) : le crayon doit être parallèle au sol
- pronation (90°) : le crayon doit être parallèle au sol
Si le sujet n’est pas à même de faire les mouvements actifs, on peut explorer les mouvements
passifs en les divisant en deux temps :
- Flexion/Extension :
o Patient : debout ou assis coude contre la taille
o Kiné : une main sur l’olécrâne, l’autre prend la main du patient
o Mouvement de flexion en passif
o Déterminer le type de blocage : dur (osseux) ou mou (tendineux ou musculaire)
- Pronation/Supination :
o Patient : debout ou assis coude contre la taille
o Kiné : un pouce sur la tête radiale du patient, l’autre main prend la main du patient
(comme pour serrer la main)
o Vérifier la position de la tête radiale en passant le long du bord postérieur du radius ou
de l’humérus, le coude du patient doit être en extension !
▪ Antérieure : escalier en montant, on bute sur l’humérus
▪ Postérieure : escalier en descendant, on bute sur la tête radiale
▪ Correctement alignée
Testing musculaire
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Test : départ en supination, le kiné résiste à la face antérieure de l’avant-bras (radius) avec
l’éminence thénar
Examen des réflexes ( manoeuvre de Jendrassik, tirer la langue ou serrer les dents)
- Réflexe tricipital (correspond à C7) : se teste dans la même position que pour le
biceps. Le bras est totalement relâché. On positionne le bras en flexion de façon à voir le
tendon du triceps brachii.
Epreuve spécifique
Signe de Tinel : décharge électrique du nerf ulnaire (cubital) au niveau de sa gouttière, tout le
long de l’avant-bras.
Douleurs projetées
Le rachis cervical, l’épaule, le poignet peuvent donner des symptômes douloureux au niveau
du coude.
Inspection
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o atrophie de l’hypothénar, des m. intrinsèques de la main et de l’adductor pollicis →
canal de Guyon
La main est formée de trois arches soutenues par des muscles intrinsèques. En cas d’atrophie
de ces muscles, la main va perdre ses contours et paraître plate. Ces arches ont une utilité
stratégique car elles favorisent la pince pouce-index-majeur.
Localisation de ces arches :
- 2 transverses : poignet et tête des métatarsiens
- 1 longitudinale : au centre de la main
La face dorsale
Les articulations métacarpo-phalangiennes et les sillons des tissus mous entre elles doivent
être symétriques. Les articulations des doigts doivent être inspectées le poing du patient fermé
et être comparées à celles de la main opposée. L’articulation du majeur est habituellement
plus prédominante.
Les articulations inter-phalangiennes proximales et distales doivent être examinées et
comparées à celles de la main opposée.
L’aspect général de la coloration des ongles indique parfois des problèmes cliniques sérieux :
- anémie ou anomalie circulatoire (ongles pâles)
- infection sévère, ongle en cuiller
- cardiopathie congénitale, insuffisance respiratoire : ongles bombés
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Inter-phalangiennes Flexion 100°
proximales Extension 0°
Inter-phalangiennes Flexion 90°
distales Extension 0 à 10°
Abduction et adduction Abduction Ecart de 20° chacun
des doigts Adduction Ils bougent et se touchent ensemble
Pouce Flexion Le pouce doit toucher le coussinet du
cinquième métacarpien
Extension 50°
Abduction 70°
Adduction Pouce dans la paume
Opposition Le pouce doit pouvoir toucher l’extrémité
de chaque doigt de la main
Mobilisation passive
- Doigts : prise par le bord cubital de la main, doigts sur le dos de la main et pouce dans
la paume et index dorso-palmaire.
Testing musculaire
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m. abductor pollicis brevis
Adducteurs du pouce m. adductor pollicis
Plusieurs muscles permettent de faire la pince. Les longs fléchisseurs et les extenseurs
procurent un bon appui pour la pouce et l’index avec l’aide des muscles lumbricales
(lombricaux) et interossei (interosseux).
Pour l’opposition du pouce et de l’auriculaire, les opposants principaux sont l’opposant du
pouce et l’opposant de l’auriculaire.
Examen de la sensibilité
La sensibilité cutanée de la main se teste en fonction des dermatomes. La main est innervée
par :
- le nerf radialis
- le nerf ulnaris (cubital)
- le nerf médianus
Douleurs projetées
Les cervicales, l’épaule, le coude peuvent donner des douleurs projetées au niveau de la main
et du poignet.
Nécessaire pour vérifier s’il n’y a pas de compensation au niveau du rachis lombaire. Vérifier
s’il n’y a pas de problème de genou. Si les mouvements passif sont réalisables et pas les
mouvements actifs, c’est qu’il y a un problème de force musculaire.
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o Kiné : une main sous le rachis lombaire
▪ Fléchir la hanche sur le bassin, vérifier quand le dos touche la main → lordose
compensatoire
● Fléchir la hanche aussi loin que possible, la cuisse touche le tronc normalement. Faire
le test de l’autre côté
▪ Garder une jambe fléchie, l’autre jambe doit reposer à plat sur la table, sinon cela
signe d’une contracture en flexion permanente de cette hanche
▪ Une contracture permanente en flexion se caractérise par une incapacité à étendre
complètement les jambes sans creuser le rachis lombaire.
- Extension : 30°
o Patient en couché ventral, la cuisse du côté opposé au kiné est soulevée avec la main
caudale en maintenant le bassin à plat avec le coude céphalique. S’il n’y arrive pas, il faut
rechercher une contracture en flexion.
- Abduction : 45-50°
o Patient en couché dorsal, jambe en position anatomique
o Kiné : avant-bras à travers l’abdomen, main sur l’EIAS opposée. Tenir la cheville et
écarter la jambe doucement jusqu’au moment ou le bassin bouge légèrement.
o On peut mesurer la distance inter-malléolaire lors de l’abduction complète.
- Adduction : 20-30°
o Patient en couché dorsal, même position que pour l’abduction.
o Amener la jambe en flexion adduction ou écarter l’autre jambe pour amener la jambe
en adduction.
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▪ Une ostéoarthrose va le plus souvent limiter les mouvements d’abduction et de
rotation.
Testing musculaire
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Examen de la sensibilité
Epreuves spécifiques
- Epreuve de Trendelenburg
o Apprécie la force musculaire
o Patient debout en appui sur ses deux jambes, EIPS au même niveau
o Demander au patient de se tenir une jambe
o Normalement le patient doit légèrement élever le bassin du côté de la jambe levée
→ Trendelenburg négatif
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o Si le bassin s’abaisse du côté de la jambe levée ou reste dans la même position →
Trendelenburg positif : le glutaeus medius (moyen fessier) du côté porteur ne fonctionne
pas.
- Test de la commère
o Apprécie l’ouverture des lombaires inférieures
o Patient debout, il fléchit un genou sans le lever, le kiné place ses pouces sur les EIPS.
L’EIPS du côté du genou fléchit doit descendre.
- Contracture en adduction
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o Le patient est en couché dorsal, hanches fléchies à 90° en adduction. Laissez les aller
en abduction. Normalement l’abduction est de 80°. Si elle est limitée → luxation
congénitale chez le nourrisson.
- Test de Illy
o Le patient est en couché ventral. On plie ses genoux jusqu’à toucher les fesses du
patient. Si le patient n’y arrive pas c’est que le muscle rectus femoris est trop tendu.
Douleurs projetées
Le plus souvent, c’est le rachis lombaire qui entraîne des douleurs au niveau de la hanche et
du bassin. Le genou (très caractéristique) peut également irradier à la hanche.
Le genou est une diarthrose qui permet une grande amplitude de mouvement, la flexion étant
la plus importante. Il est sujet à des lésions traumatiques étant à l’extrémité de deux longs bras
de levier et n’étant pas protégé par des couches graisseuses ou musculaires.
Lors d’un épanchement de la synovie, le genou va se mettre en légère flexion car son volume
est plus important en flexion qu’en extension.
Dans le cas où le patient présente de l’arthrose fémoro-patellaire, il se plaindra fréquemment
de douleurs à la montée et la descente des escaliers ou en se relevant d’un siège.
Le genou s’examine d’abord debout, les genoux en extension complète. Les rotules doivent
être au même niveau et symétriques. Le tibia présente une légère angulation en valgus par
rapport au fémur. On parle de :
- genou valgum quand les genoux sont en dedans
- genou varum pour les jambes en arceau
- genou recurvatum quand les genoux sont en hyperextension
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o Lorsque le genou du patient est en flexion, les points sont alignés. Lors de l’extension
complète de la jambe, le tubercule tibial doit se mettre en rotation externe par rapport au point
du centre de la rotule. Une lésion méniscale bloque l’extension complète du genou.
- Rotation externe et interne liée au déplacement des ménisques : 10° de chaque côté
o Patient assis jambes pendantes, demander au patient de mettre les pieds en dedans et
en dehors
Testing musculaire
Examen des réflexes (manoeuvre de Jendrassik, mains en crochet, écarter les coudes)
Réflexe rotulien : surtout L4, mais comprend L2 et L3. Il est souvent diminué, rarement
absent.
Le patient est assis en bord de table, palper le tendon rotulien, percuter avec un marteau à
réflexe.
Epreuves spécifiques
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- Grinding test d’Apley (diagnostic de lésion méniscale)
o Patient en couché ventral, jambes fléchies à 90°
o Kiné : debout, place son genou à la face postérieure de la cuisse du patient. Appuyer
les deux mains sur le talon du patient et faire compression, rotation interne et rotation externe
du tibia sur le fémur.
▪ Si douleur interne : lésion méniscale interne
▪ Si douleur externe : lésion méniscale externe
- Test de Zohlen
Extension contrariée du genou : le Kiné maintient la rotule vers le bas et demande une
contraction du quadriceps ceci entraîne une douleur qui perdure environ 20 minutes lors d’une
arthrose fémoro-patellaire
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- Signe du glaçon : se note dans le cas d’un épanchement de synovie
o Patient en couché dorsal, genoux en extension
o Ramener les mains autour du genou en comprimant les bords des poches synoviales et
appuyer sur la rotule. Si elle met un certain temps pour toucher le fémur, le test est positif
(comme un glaçon dans une verre), il y a épanchement.
Douleurs projetées
Mouvements passifs
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- Adduction/abduction : se passe au niveau de l’articulation de Chopart et se combinent
à inversion et éversion pour donner la pronation (abduction + éversion) et la supination
(adduction + inversion)
Testing musculaire
Epreuves spécifiques
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o Parfois, en cas de rotation tibiale interne, la ligne va se trouver dans un même axe et le
pied sera déporté en dedans.
BIBLIOGRAPHIE
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