Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
1
PLAN
OBJECTIFS
INTRODUCTION
I. GENERALITES
II. DIAGNOSTIC
III. TRAITEMENT
CONCLUSION 2
OBJECTIFS
3
INTRODUCTION
4
INTRODUCTION
• Les circonstances de découverte d’une tumeur
maligne surrénalienne sont:
– soit l’apparition de symptômes motivant une imagerie
surrénalienne,
– soit un incidentalome surrénalien (IS) - masse
surrénalienne ≥ 1 cm, découverte fortuitement lors
d’une imagerie, non motivée par l’exploration d’une
pathologie surrénalienne.
• Devant une tumeur surrénalienne, l’examen
clinique, et le bilan hormonal sont très importants
pour orienter le diagnostic et la prise en charge.
• Le scanner surrénalien est l’imagerie à réaliser en
1ère intention.
5
GENERALITES - DEFINITION
6
GENERALITES - INTERETS
7
GENERALITES -EPIDEMIOLOGIE
• Incidence des tumeurs surrénaliennes non
connue avec précision : 1,4 à 9 % sur des
séries autopsiques
• Incidence des incidentalomes :0.3 à 5 %(CT)
• Adénome = 51-80%
• Métastases = 5-31%
• Carcinome =Kyste =Phéochromocytome=4%
• Hyperplasie = Lipome = Myélolipome = 2%
8
GENERALITES - ANATOMIE
Glandes situées au
pôle supéro-interne de
chaque rein :
4à6g
4 cm de long
3 cm de large
Forme : V ou Y
renversé, triangulaire
9
GENERALITES - ANATOMIE (suite)
Vascularisation : branches des artères
phréniques et aorte (surrénaliennes supérieure et
moyenne) artères rénales (surrénaliennes
inférieures).
CATECHOLAMINES
ALDOSTERONE ANDROGENES
CORTISOL phéochromocytome
Cushing
hyperaldostéronisme hyperandrogénie
hirsutisme
12
13
Classifications pronostiques
• stade 1 : tumeur < 5 cm (T1 N0 M0) ;
• stade 2 : tumeur > 5 cm (T2 N0 M0) ;
• stade 3 : tumeur localisée mais avec métastase
ganglionnaire régionale, sans métastase à
distance (T1/2 N1 M0) ou tumeur localement
avancée (avec ou sans atteinte des organes et
vaisseaux adjacents) avec extension
ganglionnaire ou non mais sans métastase à
distance (T3/T4N0/1 M0) ;
• stade 4 : tumeur, quelle que soit la taille, quelle
que soit son statut ganglionnaire mais présentant
des métastases à distance (T1-T4 N0/1 M1).
14
DIAGNOSTIC
15
16
DIAGNOSTIC
CORTICOSURRENALE – ZONE
GLOMERULEE
MINERALOCORTICOÏDES : ALDOSTERONE
Rétention hydrosodée
natriurèse
hypervolémie
HTA
CLINIQUE :
HTA
signes musculaires (faiblesse, excitabilité…)
absence d’œdèmes.
18
Adénome bénin
• Les plus fréquents
• Peuvent être bilatéraux, pluriels et associés à d’autres tumeurs
• Le plus souvent non sécrétants
• Nodule homogène, arrondi et bien limité, le plus souvent inférieur à
3-4 cm.
• Adénomes : 70% riches et 30% pauvres en graisse
• Densité spontanée < 10 UH (quand riche engraisse)
• Réhaussement modéré et homogène
• Wash Out (absolu > 60 %, relatif > 40 %)
• Calcifications exceptionnelles
• Possible remaniements hémorragiques et nécrotiques
• Non évolutif (taille inchangée à 6 mois)
19
Adénome de CONN
20
Adénome et Hyperplasie bilatérale
21
BIOLOGIE : hypokaliémie < 3,5 mM/l
hyperkaliurie > 50 mM/24h
22
ADENOME SURRENALIEN : Traitement
médicale puis chirurgie
HYPERPLASIE BILATERALE
traitement au long cours
antialdostérone (ALDACTONE)
regime riche en potassium
régime normosodé
23
DIAGNOSTIC
CORTICOSURRENALE – ZONE
FASCICULEE
GLUCOCORTICOÏDES : CORTISOL
anti inflammatoire / anti allergique
excitant neuro sensoriel
sécrétion gastrique
polyglobulie
hyperleucocytose / éosinophilie / lymphopénie
24
25
SYNDROME DE CUSHING
MODIFICATIONS MORPHOLOGIQUES
répartition faciotronculaire des graisses
(bosse de bison), amyotrophie des membres,
comblement des creux sus claviculaires
HYPERCATABOLISME
fonte musculaire cuisses
fragilité cutanée
vergetures
fragilité capillaire 27
CUSHING
28
CLINIQUE
MODIFICATIONS CUTANEES
acné, séborrhée
érythrose, hypertrichose
possible mélanodermie
29
PARACLINIQUE
hyperleucocytose à polynucléaires
polyglobulie
glycémie élevée
hypokaliémie parfois
alcalose.
30
TRAITEMENT
32
DIAGNOSTIC
MEDULLOSURRENALE
Adrénaline , Noradrénaline , Dopamine
33
34
PHEOCHROMOCYTOME
Hypersécrétion de catécholamines :
adrénaline
noradrénaline
dopamine
CAUSES :
NEM 1
Tumeurs benignes
Tumeurs malignes
CLINIQUE :
HTA, Triade : céphalées, sueurs, palpitations
Complications cardiovasculaires :
troubles du rythme
infarctus du myocarde (IDM)
accident vasculaire cérébral (AVC) 36
PHEOCHROMOCYTOME
PARACLINIQUE
Taux d’Adrenaline et noradrenaline elevé
Metanephrine dans les urines
Hyperglycemie
Dosage de l’acide vanilmandelique (VMA)
TRAITEMENT : CHIRURGICAL
39
Chimiothérapie
• Elle est indiquée en 1re intention en cas
de tumeur non opérable ou d’échec de la
radiothérapie métabolique.
• Le protocole de chimiothérapie le plus
employé est une association
Cyclophosphamide-Vincristine-
Dacarbazine ou CVD
40
Thérapies ciblées
• Peu d’études sont disponibles sur les
thérapies ciblées dans le PCM.
• Plusieurs séries différentes n’ont montré
aucune réponse aux traitements testés
(évérolimus, imatinib).
• Cependant, quelques cas cliniques ont
décrit des réponses objectives au sunitinib
avec une toxicité gérable.
41
Autres moyens d’exploration
• Echo : limites de détection = 1 cm à droite et 2 cm
à gauche.
• IRM : résolution spatiale inférieure au scanner.
Limite de détection = 1 cm.
• Médecine nucléaire : scinti au MIBG
(phéochromocytome).
• TEP : 18 FDG
• Ponction
• Prélèvements veineux in situ : différencier
adénome vs hyperplasie (aldostérone)
42
Autres lésions surrénaliennes
• Bénin : Hémangiome
• Malin :
– Métastase
– Lymphome
• Inflammatoire : tuberculose
43
44
45
CONCLUSION
Les tumeurs surrénaliennes regroupent des
pathologies variées
46
Points clés
• Evaluer une tumeur surrénalienne par :
– Taille(bénin < 4 cm - malin > 6 cm)
– Densité spontanée < 10 UH= bénin
– Wash out relatif> 40% et absolu> 60% en faveur
de bénin
– Evolutivité à 6 mois
– Aspect homogène et contours réguliers en faveur
de bénin
47
Points clés
• Tenir compte du contexte : AVK (hématomes),
• Néoplasie sous-jacente (métas)
• Incidentalome < 6 cm et < 10 UH sans IV :
TDM à 6 mois et bilan biologique pendant 4
ans.
48
49
50
51