Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
• Mobilité du tronc
Il permet de protéger la moelle épinière au sein du canal rachidien. Il supporte également l’ensemble des
organes nobles et le poids du tronc et permet ainsi la mobilité de l’ensemble. Il permet, également, en
servant d’axe rigide à l’organisme, les mouvements de préhension, d’orientation des organes des sens…
Pour cela le rachis doit conserver un alignement parfait entre les vertèbres.
Le rachis sert de support axial au tronc. Cette fonction est directement liée à la position debout, ce qui
fait que le rachis doit supporter l’ensemble du poids du tronc et de la tête.
• Mobilité du tronc
• les muscles et
• les ligaments
Le problème : c’est que toutes les vertèbres ne permettent pas ces 3 degrés de liberté et possèdent pas/
permettent pas la même liberté.
C’est-à-dire que certains mouvements vont solliciter d’avantage certaines régions articulaires, on va
parler dans ce cas là de zone charnière qui désigne des régions d’hyper mobilité. Ces zones
généralement, se situent entre deux régions vertébrales (à la transition entre deux régions vertébrales).
Le rachis permet 3 degrés de liberté : flexion, inclinaison et rotation. Ceux-ci sont permis par l’addition
des mouvements unitaires entre chacune des vertèbres.
Cependant il existe des zones d’hyper mobilité entre chacune des régions rachidiennes.
• En dessous, la zone charnière cervico-thoracique : qui offre une hyper mobilité en flexion, mais
également une bonne inclinaison et une bonne rotation
• En dessous, la zone charnière dorso-lombaire : très forte amplitude au niveau des 3 degrés de
liberté/ axes (T11, T12 et L1 (sur les 3 degrés de liberté).
• Région lombaire et zone charnière lombo-sacrée : forte amplitude en flexion et en inclinaison,
une très forte amplitude en extension (et pas/peu mobile en rotation)
Extension du rachis : privilégie (ou sollicite) : la région lombaire, la charnière lombo-sacrée, la charnière
dorso-lombaire, la région cervicale, et la charnière cervico-occipitale.
L’amplitude en extension est de 35°, à 45° chez les plus souples, et va même jusqu’à 145° chez les très
très souple.
Rotation cervical : privilégie : particulièrement entre atlas et axis (atlanto-axoidienne) avec une rotation
d’environ 50°
• Muscles de la mobilité
Inclinaison latérale : Rachis et cou : longissimus, ilio-costaux, carré des lombes et psoas. En contraction
uni latérale.
Tête : muscle prévertébraux et les scalènes, Toujours en uni latéral.
Muscles courts du ppp exercent une action fixatrice pour stabiliser le rachis.
………………………………………………………………………………………………………………
……………………………………..
L’Equilibre statique :
En PAB, l’axe sagittal médian, passe par le corps de C1 de C6 de L3 et le centre de gravité, situé deux
centimètres en avant de C2.
La stabilité en équilibre statique va dépendre de facteurs intrinsèques et extrinsèques:
• La stabilité intrinsèque
Elle est dépendante du triple appui sur le corps vertébral et les apophyses articulaires.
Elle est assurée par les 3 surfaces articulaires entre chaque vertèbre: l’articulation de la symphyse
intervertébrale entre les 2 corps vertébraux qui supportent 80% du poids, et les 2 articulations entre les
apophyses articulaires droites et gauches supportent 20%. L’organisation anatomique de la vertèbre
permettant une répartition optimale des contraintes mécaniques subies.
(Répartition du poids : 80% sur le corps vertébrale, et 20% sur les apophyses articulaires. Ils peuvent
supporter (le corps vertébral) une charge allant jusqu'à 600 kilo.
Au niveau de chaque étage vertébral, l’organisation de la vertèbre lui permet la dispersion des
contraintes sur le disque vertébral et sur les apophyses articulaires, épineuses et transverses)
• La stabilité extrinsèque
Elle est liée principalement au tonus musculaire (= muscles court du plan profond) péri vertébrale et au
lien ligamentaire entre les vertèbres. Sans tonus musculaire, aucun maintien de la posture n’est
possible. La répartition des pressions intra thoraciques et intra abdominales va également permettre de
maintenir les courbures physiologiques rachidienne.
(La stabilité extrinsèques participe à l’équilibre statique, il s’agit du tonus musculaire (essentiellement
des muscle courts du plan profond) et également des pressions intra thoraciques et intra abdominale
qui renforcent l’action des muscles para vertébraux en exerçant une contre pression sur les vertèbres par
rapport à l’action des muscles para vertébraux.)
L’Equilibre dynamique :
Au cours du mouvement, les disques vertébraux deviennent des points de rotations, et les mouvements
entrainent une augmentation des contraintes au niveau des disques intervertébraux et au niveau des
muscles du rachis.
Le disque intervertébral va jouer le rôle d’amortisseur dans ces mouvements : càd qu’il va permettre
d’amortir les chocs et les surpressions subis par le rachis (= les forces exercés sur le disque le comprime
et déforme le nucleus, et ce nucleus va repartir ces forces latéralement, l’annulus va donc être mis sous
pressions.)
Cet amortissement des pressions sera d’autant plus efficace que la répartition des contraintes est
équilibrée
Lorsqu’il y a une mauvaise répartition : le noyau a tendance à être expulsé vers l’extérieure, ce qui peut
créer une liaison du disque et une hernie discale.
• Rôle de mobilité
Il a un premier rôle (=il a un rôle important) dans la mobilité rachidienne en augmentant l’amplitude
des degrés de liberté inter vertébraux : Il assure la mobilité entre les disques inférieurs et supérieurs. Et
ceci quelque que soit l’axe du mouvement.
Il joue également un rôle dans l’amortissement et la répartition optimale des contraintes sur
l’ensemble de la surface du corps vertébral.
En cas de mauvaise répartition ou de contraintes trop importantes : le nucléus risque d’être éjecté et
potentiellement de comprimer les nerfs rachidiens (exemple de la sciatique). Il est donc très important
quelque soit les mouvements réalisés de maintenir les courbures du rachis et de privilégier les
mouvements des membres inférieurs (exemple : port d’une charge lourde).
• En rotation : Ce sont les limites de vissage du disque qui limitent le mouvement, aidé par
l’ensemble des ligaments
………………………………………………………………………………………………………………
…………………………………
DEFINITION :
Agoniste : Un agoniste est un muscle ou un groupe de muscles acteur principal de la contraction et du
mouvement. Des muscles agonistes concourent à la réalisation d'un même mouvement et sont en
général enveloppés d'une membrane, ou fascia, qui facilite cette coordination
• Flexion du tronc
Depuis la position debout : Dans ce cas précis, c’est la gravité qui est le moteur de l’action et donc les
muscles qui sont sollicités sont les muscle du plan postérieur qui vont avoir une action frénatrice.
Le principal muscle agoniste : c’est le grand droit de l’abdomen. Les petits et grands obliques en
contraction bilatéral vont aider le grand droit.
Agoniste : grand droit de l abdomen
Antagonistes : muscle (voir diapo suite)
Agoniste : carré des lombes, petit et grand oblique, et le psoas du côté de l’inclinaison (et ceci si le
fémur est fixe)
Antagoniste : les même mais du côté opposé.
L’effet du gainage abdominal sur la courbure vertébral joue un rôle important lors d’une corde de charge
lourde : s’il y a un mauvais gainage abdominal -> mauvais caisson abdominal -> nucléus a tendance à se
sauver -> hernie