Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
I. Sémiologie de la posture
Definition : attitude définie en fonction de la disposition des différents segments corporels
les uns par rapport aux autres à un moment donné, en corrélation avec la morphologie
générale de l’individu et la nécessité de la resistance antigravitaire.
Interrogatoire :
Depuis quand ? congénital ou acquis
Suite à un traumatisme
Vertige, douleur ? retentissement des troubles ?
Examen : debout, assis ou allongé
Examen axes des articulations MI
Examen rachi : dos rond, verification courbure du rachis (lordose/cyphose)
Examen de la hanche
Examen de la plante des pieds, compensation ?
1) Interrogatoire
ATC : familiaux (maladie congénital), traumatismes, maladie associée ?
MdC : un truc tordu, une atypie, est-ce normal ou anormal ?
Préciser le début et le mode d’installation des troubles : congénital, brutal, progressif
Recherche de douleurs et caractérisation des douleurs
2) Examen physique
Position statique debout en sous-vêtement de face et de profil
Rachis :
Membre inferieurs :
ILMI : inégalité de longueur des MI
Genoux
Pieds
Chevilles
Personnes droites (au garde à vous), bras pendant, genou en extension complete,
Examen au fil a plomb (examen de profil) : Fil tendu depuis l’épineuse C7, pour noter
la ou les épineuses sont tangents au fil, cela permet de déterminer le type de posture
du patient et suivre l’évolution de la posture
C7 : mesure la posture en avant ?
Apex de cyphose :
Apex de la lordose :
Plis inter fessier
Scoliose
Déformation en 3D, signe clinique le plus important c’est la gibbosité, elle est
mesurée par l’examen penché en avant
Scoliose peut être thoracique ou lombaire, contre-courbure ? convexité de
quel côté ?
Il existe différent type de scoliose : idiopathique, neurologique (paralysie
engendré par un pb neuro ou myopathie), congénital (fabrication imparfaite
des vertèbres)
Examen avec bassin équilibré car il faut etre sur que c’est une déformation du
rachis et pas une ILMI. Examen debout (en se penchant en avant) ou assis
Sur radio : il faut vérifier la symétrie des
« petits ronds », les pédicules pour savoir si
il y a une déformation 3D (systématique
dans une scoliose idiopathique mais pas
dans les congénitales)
Angles de cobb : angle de la scoliose entre la
vertebre limite sup, limite inf et …
Vocabulaire :
Cyphose : courbure sur le plan sagittal ou la convexité est vers l’arrière, physiologique
au niveau dorsal mais pathologique si à un autre niveau ou si trop accentué
Lordose :
Gibbosité : courbure anormal du rachi entrainant une rotation des corps vertébraux
et se manifestant par une saillie postérieure de la cage thoracique bosse
Attitude scoliotique : courbure dans le plan frontal uniquement, réductible et donc
pas de gibbosité
Depuis quand
Mode d’apparition
Douleur
ATCD
Examen :
Position debout :
Equilibre du bassin ?
ILMI ? mesurer segment par segment +1/2cm commence à être
pathologique. Cela peut etre congénital ( programmation génétique de
croissance différente, la différence s’accentue avec la croissance) ou acquise
( pb de cartilage de croissance)
Il faut identifier quel segment est affecté. Utiliser les repères anatomiques du MI (epine
iliaque, grand trochanter, epicondyle genou, maleoles)
Vérifier les axes des articulations : genu valgum (angle superieur à 20°) et
genu varum (angle inferieure 10°), nous avons tous un valgum physiologique
d’environ 15°
On mesure l’angle entre les différents segments jambier et on mesure l’angle femoro-tibial
ou espace inter-maleolaire pour le genu valgum et espace inter-épicondyle pour le genu
varum
Attention le squelette d’un nourrisson n’est pas forcément mature donc on ne retrouve pas
les mêmes angles
On essais toujours de quantifier les pb pour permettre un suivi de l’évolution des problèmes.
1. Définition de la marche
Marche : mouvement permettant le déplacement du corps par une suite de pas, cela
s’acquière au cours de la 2ème année de vie. Activité motrice répétitive, au niveau des MI avec
succession de doubles appuis et d’appuis unilatéraux.
Au niveau de chaque MI succession de
Phase d’appuis (60%): période de double appui, simple appui et nouvelle phase de
double appui
Phase oscillante (40%)
Identifier les différents temps de la marche permet de décrire le plus précisément possible
les marches pathologiques.
Notion d’équilibre qui doit être maintenu malgré des déséquilibres posturaux successifs.
Chez un sujet sain : on peut greffer aux mouvements automatiques des mouvements
d’adaptations au terrain, accélération ou décélération si besoin.
Qu’est ce qu’il faut regarder lors de la marche : paramètre cinématique (visible et
quantifiable)
Quels organes interviennes dans la marche ? Quels organes peuvent être à l’origine des
troubles de la marche
SNP (nerfs) /SNC : donc trouble neuro peuvent impacter la marche, cervelet dans
l’équilibre et adaptation aux contraintes extérieures.
Muscles : trouble musculaire
Organes de la proprioception : trouble de la proprioception
Structure osseuses : fractures
Appareil locomoteur (articulation, pied, peau) : artériopathie, pied diabétique
Système cardio-respiratoire : AOMI, insuffisance cardiaque importante
Paramètre spatio-temporel : frequence, longueur, largeur pas, % de phase d’appuis peut
augmenter quand les patients ont des pb d’équilibre
Pré-requis de la marche normale : stabilité en phase d’apuis, liberté de passage du pas,
longueur du pas, largeur du pas, vitesse adaptées, conservation de l’energie
Repère cinématique : symétrie D/G, centre de gravité n’oscille pas de plus de 5cm, genou en
flexion durant tous les stades de la phase d’appui (sauf lors du contact initial), bassin et tronc
se déplacent latéralement peu (2,5 cm grâce au grand fessier notamment), durant la phase
osillante bassin se met en rotation antérieur de 40°.
2. Rappel anatomique
Muscles :
ATCD
Ttt
Date de début, Mode d’apparition
Recherche de douleur et caractérisation
Type de plainte : douleur et relation avec effort, faiblesse, instabilité, vertiges, petits
pas, raideur
Caractérisations des difficultés : marche en cote/terrain plat, escalier (difficulté à
monter peut etre pb de force, descendre peut etre pb d’équilibre)
Périmètre de marche
Identifier les conséquences du troubles dans la vie quotidienne : chute, et leurs
conséquences, limites, autonomie, prendre transport en commun, tache ménagère….
1. Marche spastique
Paramètre cinétique : vitesse ralenti, longueur de pas limité et asymétrique, largeur du pas
écarté
Autre élément : balayage de la jambe droite donc marche asymétrique, intervention de la
hanche importante pour faire avancer le MI droit, n’attaque pas par le talon (pied à plat) pas
de vrai déroulé du pas, balancement des bras perte d’automatisme et mouvement de
rééquilibration, genou
Caractérisation : pointe du pied et son bord externe viennent racler le sol en phase oscillante
+ MI pathologique décrit a chaque pas un arc de cercle plus ou moins évident marche
spastique en « fauchant »
2. Steppage
Pb de base : la cheville, le tibial antérieur ne fonctionne pas donc les pieds tombent
Les genoux et les hanches vont compenser le pb.
Les patients font des embardées (manque d’équilibre, presque chute).
Paramètres spatio-temporaux : pas de pas postérieur, marche lente, peu équilibré
Steppage : Le pied, plus ou moins ballant, se met en varus équin dès qu’il quitte le sol
(absence complète de releveur du pied en phase oscillante), et le genou est levé trop haut,
sinon la pointe du pied accroche le sol. Ce trouble peut être uni (hémiplégie ou atteinte d’un
nerf) ou bilatéral.
C’est le muscle tibial antérieur qui est atteint. OOn a une perturbation de la cinématique des
chevilles avec une cheville qui reste en flexion plantaire et donc une compensation avec une
hyperflexion des genoux et du bassin.
Cause : atteinte neurologique périphérique (S1), déséquilibre musculaires chez patients avec
atteintes SNC, myopathie
3. Marche parkinsonienne
4. Marche lacunaire
Certains éléments sont commun avec la marche parkinsonienne (démarrage lent, rigidité,
pas de dissociation des ceintures..) mais conservation du ballant automatique du bras.
C’est du à une atteinte neurologique central, du a de multiples petits AVC.
6. Ataxie proprioceptive
Déroulement du pied, pb d’équilibre, augmentation du polygone de supstentation, longueur
du pas diminue, phase d’appui prolongé,
La démarche est talonnante : le malade lance brusquement la jambe et pose le pied par le
talon (il “ne sait plus” où se situe son pied dans l’espace par rapport au sol ce qui provoque
de l’instabilité). Les troubles de la marche sont aggravés lors de l’occlusion des yeux et dans
l’obscurité.
La personne dans la vidéo a besoin d’une aide humaine pour se stabiliser.